Secret du moment


A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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MessageSujet : Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé EmptyDim 1 Sep 2013 - 18:57

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Ce n'était pas un hasard si tu avais décidé de venir ici pour profiter des quelques jours de liberté qu'il te restait avant la rentrée scolaire, avant que l’accalmie de ces dernières semaines ne prennent fin. Ici, entouré de touristes et de londoniens frivoles tu avais l'impression de respirer à nouveau. Si tu avais pu tu ne serais pas venu seul – après tout quel plaisir peut-on retirer d'admirer un tel panorama si on n'a personne avec qui le partager – malheureusement Isaac semblait lui aussi vouloir profiter de ses vacances, mais à sa manière, et tu ne l'avais pas vu depuis que tu avais accepté qu'il s'embarque pour un voyage avec ses amis. Tu aurais bien été tenté de proposer l'aventure à un de tes camarades de l'Ordre, cependant lors de votre dernière réunion les directives avaient été très claires : moins de contact possible entre vous, à moins que la chose ne paraisse naturelle. Soit. Il y avait bien Anselme mais celui-ci s'était lancé dans une expérience et depuis il était impossible de le sortir de l'appartement. 
En conclusion et pour reprendre là où nous en étions, tu attendais donc seul dans la file qui te conduirait à « the London eye » et tu essayais de ne pas montrer la légère morosité que tu ressentais. 

Pourtant, si tu avais choisi de venir ici, dans cet endroit bondé et très touristique, c'était justement pour éviter la solitude. 

Tu levas la tête et plissa les yeux pour te protéger de la trop grande luminosité. Le temps était magnifique. Tu pouvais sentir la chaleur du soleil contre ta peau et nul doute que les longues minutes à attendre ton tour pour entrer dans une capsule suffiraient amplement pour qu'un léger hâle se forme sur les parties de ton corps que ne protégeaient pas tes vêtements. Autour de toi tu entendais les rires des enfants, les mises en garde affectueuses des parents mais aussi l'impatience grandissante des autres. Malgré toi, un sourire s'afficha sur ton visage en constatant ce fourmillement de vies insouciantes. C'était une bonne décision que de venir ici, d'essayer d'oublier tous les problèmes engendrés par ces luttes dans le monde magique. On ne t'espionnait pas, on ne venait pas te poser des questions plus ou moins voilées sur tes origines et sur ton opinion politique. Ici tu étais Monsieur Tout-le-monde et tu pouvais apprécier cet anonymat à sa juste valeur. 

Un raclement de gorge te fit sursauter. Lançant un regard à la personne responsable, tu étais sur le point de lui demander ce qui se passait mais cette dernière te devança en t'indiquant l'espace béant devant toi. Ah. Donc une capsule venait d'être remplie et certainement que c'était maintenant votre tour. Un sourire contrit aux lèvres, tu tendis ton billet au responsable avant de pénétrer dans la nacelle, secondé rapidement par les personnes derrière toi. La capsule fut rapidement remplie et déjà on mettait en marche la roue. Le ronronnement du moteur à peine perceptible fit néanmoins vibrer quelques instants la ''sphère'', juste assez pour déstabiliser quelques individus. 
Comme à ton habitude Clément, tu avais apporté ton aide à la personne la plus proche de toi – une vieille dame – et maintenais son corps pour qu'elle ne soit pas déséquilibrée. Relâchant son bras et sa taille tu la laissas rejoindre son mari en n'échappant pas à la tape amicale sur la joue et à ses remerciements.

Libre de toute responsabilité tu posas ton regard sur la vue qu'offrait « l’œil de Londres ». Tu avais beau habituer Londres depuis plusieurs années et connaître grâce à Anselme tous les recoins de cette ville, tu te sentais toujours aussi... amoureux quand tu la regardais de loin. 

Alors que tu te perdais dans la contemplation des monuments comme tu te perdais dans celle des boucles de ton colocataire, un bruit te sortit de tes pensées. Curieux, tu tournas la tête et une exclamation de surprise s'échappa de tes lèvres. 

« Qu'est-ce que... »



Charlie N. Daniels
Charlie N. Daniels

: Son ombre glisse et sa semelle claque. Charlie caresse le trottoir. Il n'a que les os, l'esprit et la peau, Charlie va danser ce soir.

ϟ ÂGE : 37
ϟ FONCTION : Libraire chez Fleury & Bott – Membre de l'Ordre du Phénix
ϟ AVATAR : Oliver Sykes
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MessageSujet : Re: Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé EmptyDim 22 Sep 2013 - 4:10

Do you think I'm pretty ?

No. You're too short and bossy.

Sa journée de congé, il ne l'attendait plus. Il était fatigué, épuisé. Il n'y avait pas à dire, la pire période pour être libraire c'était bien celle-ci, juste avant la rentrée des élèves à Poudlard pour une nouvelle année. Habituellement, la boutique était assez calme. Bien sûr, il y avait du monde, du passage, ils vendaient des livres mais c'était différent. Là, il n'était plus vraiment question de conseiller tel ou tel bouquin à un client en réfléchissant à ce qui pourrait ou non lui plaire. Non, là il fallait courir un peu partout dans la boutique pour attraper sur les grandes piles les manuels qui correspondaient à ceux de la liste et ça à longueur de journée. C'était éreintant. Il était bien content de pouvoir enfin se détendre, de passer une journée loin de foule de personnes qui rentraient en rigolant chez Fleury & Bott sans réellement en avoir quelque chose à faire de ce qu'ils achetaient. Les livres avaient toujours eu un aspect sentimental important pour lui alors que c'était le contraire chez la plupart des élèves. Ils les achetaient parce qu'ils n'avaient pas le choix, que les professeurs le demandaient et qu'il fallait bien avoir des manuels pour aller en cours. Bon, il fallait avouer qu'un livre de potion n'avait pas grand-chose d'intéressant en soi. Mais ce n'était pas une raison suffisante pour le libraire qui avait fait de cette période celle qu'il aimait le moins dans l'année. En même temps, c'était du travail intensif.

Il avait donc décidé de sortir de chez lui. À quoi bon rester terré toute la journée alors qu'il faisait un magnifique soleil dehors, n'est-ce pas Charlie ? Instinctivement, il s'était retrouvé dans le Londres moldu. C'était presque devenu une habitude. Pas qu'il fuyait le côté sorcier – il travaillait Chemin de Traverse, ça semblait donc totalement impossible – mais vu les problèmes qu'il y avait avec les mangemorts, le fait qu'il fallait éviter de trop côtoyer des membres de l'Ordre, il préférait s'enfuir. Il s'y sentait un peu à sa place, rassuré. Il n'avait jamais été un exemple de courage, il se mêlait à la foule de moldus en se sentant comme protéger par leur banalité. C'était rare pour lui, l’excentrique au corps recouvert de tatouage qu'on ne le regarde pas. Il était comme invisible, c'était bien. Ce jour-là, il s'était mis en tête d'aller au London Eye. Il aimait cette vue qu'on pouvait avoir. Londres était une ville magnifique. Au fond de lui, il avait toujours rêvé d'y aller entourer de personnes qu'il aimait vraiment mais il n'avait jamais osé le proposer. Idéalement, il aimerait y amener sa petite sœur mais c'était un combat perdu d'avance. Il avait au fil du temps appris à les reconnaître.

Il se sentait comme vivant une fois dans la cabine. C'est bizarre comme sentiment, ce n'est sûrement pas celui qu'on doit ressentir habituellement quand on se trouve là, à regarder la ville. Il n'est pas sûr que les autres personnes présentes puissent comprendre ce qu'il ressent. Londres paraît si calme vu d'en haut, on en oublierait presque la menace qui pèse sur elle. Il soupire en souriant avant de se tourner. Son regard s'arrête sur une personne qu'il ne s'attendait pas à croiser ici. Clément. Il pouvait dire ce qu'il voulait, ça lui faisait plaisir de l’apercevoir ici. Peut-être avait-il l'impression pour une fois de ne pas être seul ? Il s'approche de lui et, une fois que la distance est respectable, s'arrête. « Bouh » Des fois, il est un peu gamin, un peu bête, un peu trop immature. Il n'y peut rien. Ça lui paraît normal, ce recul qu'il prend par rapport à la dureté des choses. Et puis, c'est Clément, il ne se permettrait pas une telle stupidité avec n'importe qui mais là, il a a confiance, tout simplement.

« Je fais là ? – C'était débile. Ça paraissait logique qu'il venait parce qu'il n'avait rien à faire, besoin de se détendre. De faire le vide aussi, mais ça c'était personnel, ça ne se lisait pas sur son visage souriant ou dans ses yeux rêveurs. Alors la façon dont il termine la phrase de Clément ne sert à rien,  c'est pour ça qu'il n'y répond pas, qu'il se contente de sourire en ajoutant quelque chose d'encore plus évident mais qui a le mérite d'avoir de l'importance. – Ça fait plaisir de te voir Clément. Ta fin de vacances se passe bien ? »
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MessageSujet : Re: Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé EmptyMer 30 Oct 2013 - 21:17


Tu es quelqu'un de simple Clément. Tu t'en rends compte au moment où tu souris comme le plus heureux des hommes, alors que tu ne fais que reconnaître et parler à une personne que tu apprécies et vois pratiquement toutes les semaines. Tu prends aussi conscience que malgré ton désir de liberté et de pseudo-solitude qui t'a fait venir ici, tu souhaitais en réalité tout simplement être en compagnie de quelqu'un pour canaliser tes émotions et partager ce que tu considérais comme un moment important dans la vie d'un vrai londonien.
Cependant tu ne regrettais pas d'y être allé seul, car il y avait quelque chose de presque magique à tomber par hasard sur une personne que l'on connaissait. C'était un peu comme si deux fils du destin avait décidé de se lier à cet instant précis pour une raison inconnue, et qui au fond ne t'intéressait pas. Tu n'avais pas encore atteint cet âge où l'on cherche à expliquer le moindre événement, et probablement qu'avec ton passé tu n'irais jamais jusqu'à vouloir trouver une justification aux actes des autres et d'une possible entité supérieure. Pour le moment tu aimais profiter des instants de bonheur que t'offrait la vie, tu remettais les interrogations à plus tard, lorsque le temps serait maussade et que même une tasse de thé ne saurait te remettre d'aplomb.

Comme toujours Charlie détonnait dans la masse. Si l'on mettait de côté son physique stéréotypé comme celui d'un rockeur et ses tatouages, il y avait un je-ne-sais-quoi chez lui qui attirait l'attention, ou en tout cas qui attirait la tienne Clément. C'était en cela que tu retrouvais chez lui, l'aura bienfaitrice et colorée qui avait été celle de ton précieux ami. Il est vrai que tu offrais parfois un visage triste lorsque ton regard se posait sur le jeune libraire, ce jeune homme dont son oncle t'avait tant parlé et que tu avais appris à aimer autant que tu aimerais ton propre neveu.
Cela avait bien entendu influé sur votre relation, mais tu avais également tâché de vous en construire une basée sur vos impressions mutuelles ; et pour que tu en arrives à lui envoyer des pâtisseries – voire à te déplacer pour cela – faites maison, on pouvait dire que le résultat était positif.

Un pâle sourire s'accrocha à tes lèvres en voyant ta question ignorée. Ton camarade devait avoir ses raisons pour ne pas te répondre, ou bien la réponse était bien plus simple et ne méritait pas d'être explicitée... les deux options étaient possibles, mais restaient peu justifiables face à un tel silence. Ton nez se plissa et l'envie de lui reposer ta question te trotta dans la tête pendant quelques minutes, avant que tu ne décides de laisser tomber ce sujet pour le moment.

« J'en suis également heureux Charlie. Ta main se pose brièvement sur son épaule, puis retrouve ensuite le chemin de ta poche de jean. Plutôt bien oui, merci. Même si je ne suis pas habitué à rester aussi longtemps sans rien faire. »

Tu t'appliques à diffuser une aura apaisante autour de toi afin de masquer au mieux l'épuisement que tu ressens et l’érosion progressive de ton optimisme. Tu détestes voir tes problèmes devenir une source d'inquiétude pour les autres, alors tu profites de ces années d'expérience en tant que grand frère pour dissimuler tout cela jusqu'à ton explosion.

« Mais et toi ? Le travail à Fleury & Bott n'est pas trop dur ? Tu as l'air préoccupé et fatigué. »

C'est en revanche dans ta nature de te ronger les sangs pour les gens que tu aimes. Et si parfois, comme c'était le cas aujourd'hui, tu uses un peu de ton don de legilimens pour atteindre le cœur de leurs problèmes afin de les faire t'en parler et les aider... nous dirons simplement que Dieu a bien fait de te donner un caractère difficilement haïssable et un sourire qui t'évite bon nombre de conflits.

« Si tu as besoin de temps, je peux fort bien te remplacer dans tes missions pour notre ''association''. Il est nécessaire que tu restes en forme pour vivre ta vie correctement, il n'a jamais été question pour nous de t'accaparer... Ton oncle n'aurait pas accepté ça. »

Ta voix se casse un peu à la fin et tu te rends compte que tu n'as pas prononcé son nom depuis l'arrivée de Charlie dans vos rangs.
Ce n'est pas sa faute, cependant inconsciemment tu as commencé à protéger tes propres souvenirs afin de ne pas réveiller vos blessures communes. Le brusque sentiment de mal aise que tu perçois, te donne envie de le traiter comme un te des élèves et de sortir de ta précieuse réserve ambulante, deux bonbons, que vous pourriez savourer et qui calmeraient très certainement vos cœurs.



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Charlie N. Daniels
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MessageSujet : Re: Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé EmptyLun 2 Déc 2013 - 0:25

Do you think I'm pretty ?

No. You're too short and bossy.

Il n'arrive pas à l'expliquer mais il s'est toujours senti bien en compagnie de Clément. C'était quelque chose de naturel, et parfois il a cette impression que les choses n'auraient jamais pu être autrement. Le professeur est quelqu'un d'adorable, de sucré comme toutes ses pâtisseries qu'il est parfois forcé de manger et ça malgré ses préférences pour les aliments salés. Mais il veut avant tout faire plaisir à son aîné qui à ses yeux le mérite sûrement plus que quiconque. Rarement il se demande comment leurs relations auraient évolué s'il n'avait pas été le neveu de son ami mais cette idée ne fait alors que passer rapidement dans son esprit. Il n'est pas du genre à se remplir la tête de question du genre. Il n'existe pas de réponse et même dans le cas contraire, il n'y aurait rien à faire. Il apprécie ce calme qui règne lorsqu'ils sont tous les deux, ce climat doux de confiance et de respect. En sa présence, il n'a aucune honte d'être lui-même, bien au contraire il apprécie de l'être. Pour une fois, il n'a pas à se cacher derrière des mensonges, des airs faussement enjoué. Il l'est réellement, toute la différence est là.

Il sourit toujours quand il est en la présence de Clément. Il n'y a rien de forcé là-dedans, rien de bizarre. Ce n'est même pas un sourire joyeux même s'il y a un peu de ça quand même. Il est simplement serein, comme si tous les problèmes de la terre ne sont plus que des détails superficiels à régler. Il s'est souvent demandé pourquoi il agissait de cette façon mais là encore, la réponse n'a pas réellement d'importance. Cette fois, il en a une ébauche par contre. Il est rassuré, bien, cet homme était un ami proche de son oncle. Son oncle était la personne la plus fabuleuse qui est vécue dans ce monde. Clément ne peut qu'être totalement géniale et c'est avec cette logique que le jeune homme commence chacune de leurs conversations.

Tout est chaleureux. Le moindre contact, le moindre geste, le moindre sourire. Il aimerait le voir heureux à jamais. Malgré l'impression parfois détachée qu'il donne, il s'inquiète. Il a vécu loin de tout ça, loin de tous ces problèmes avec l'Ordre ou les mangemorts pendant des années. Parfois, il a peur mais rarement pour lui. Il y a des choses qui l'angoissent bien plus, par exemple que Clément perde ce côté spécial qui apaise toute personne se trouvant en sa présence. Ce serait quelque chose de monstrueux, un crime contre l'humanité, la chute d'un véritable pilier qui protège son monde contre les ténèbres. Il abuse peut-être en pensant à ça, en imaginant de telles comparaisons mais ça lui semble si logique.

« C'est vrai que tu es en vacances. – Il n'oublie pas réellement ce genre de détails. Ils restent bien écrits quelque part dans sa mémoire en attendant qu'il en ait besoin, comme maintenant. Il n'y pense juste pas au quotidien, non pas parce qu'il ne trouve pas cela intéressant mais plus parce qu'il est occupé à rêver à des choses merveilles ou à se torturer l'esprit avec des idées beaucoup plus sombres. Il le regarde avec un peu de tristesse qu'il peine à dissimuler. Il n'est plus habitué à avoir quelqu'un qui se soucie pour sa santé. Il a appris avec vivre avec, il s'est forcé à grandir ce qu'il n'a pas fait pendant des années de voyages mais parfois, ça fait du bien de retrouver ce sentiment d'importance aux yeux de quelqu'un. – Le travail est assez épuisant. C'est le mois le plus chargé de l'année, donc forcément tout doit aller vite, mais je vais bien. On s'y habitue tu sais ? Dans peu de temps, j'aurais à nouveau la paix et c'est toi qui devras s'occuper de tous ces enfants. »

Son sourire s'efface lentement lorsque Clément mentionne son oncle. Il détourne les yeux pour contempler la vue de Londres. Il aime cette ville, c'est chez lui. Ça l'a toujours été, le point de chute de tous ses voyages, et même quand il était élève à Poudlard, l'endroit où il pouvait à nouveau voir son oncle. Londres est magnifique et lui rappelle un nombre incalculable de souvenirs en compagnie de ce grand homme. Pas plus qu'ailleurs, pas plus que dans tous ces endroits qu'ils avaient visités ensemble, mais peut-être plus fort, plus profond, plus puissant.

« Ne t'inquiète pas, ça va aller et je me reposerais plus tard. J'ai pris l'habitude pendant les voyages avec mon oncle de ces semaines pleines, où on a peu de temps pour soi. Tu sais Clément, j'aime ça... Je sais que ça peut paraître bizarre, mais je me sens bien quand je suis actif, quand je fais plein de choses parce que dès qu'on a une minute pour soi, on se met à rêver même éveillé. Tout paraît plus beau. »

Il a l'impression qu'il ne pouvait avoir ce genre de réflexion qu'en sa compagnie. Il n'oserait pas en parler aux autres, de peur d'être rejeté, pris pour un fou. Avec Clément, il peut se le permettre, baisser un peu le voile derrière lequel il se cache depuis si longtemps. Il a suffisamment en lui pour ça. Il baisse les yeux. Malgré tout, il continue à être un peu gêné dans ces situations. Il n'en a pas vraiment l'habitude, ça le déstabilise.  

« J'ai lu un des manuels d'étude des moldus de cette année. C'était intéressant, ça donne envie d'en savoir plus. Ils ont de la chance de t'avoir comme professeur, tu sais. »

Ce n'est pas une question bien sûr. Il est persuadé de ce qu'il avance. Lui, il ne s'y connaît pas vraiment en tout ce qui est moldu. Le peu qu'il sait, il l'a appris au fil de ces voyages en les côtoyait. Son oncle lui disait que c'était de cette façon qu'on les comprenait le mieux, mais il avait remarqué les différences marquées dans les coutumes en fonction du pays dans lequel on se trouvait. C'est normal. Ça ne doit pas être une matière facile à enseigner, surtout à des sorciers. Clément est courageux de le faire, il n'en a aucun doute. Il sait que son ami doit être un excellent professeur, ça se sent dans son caractère. Il a le don pour ça.


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MessageSujet : Re: Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé EmptyDim 12 Jan 2014 - 18:38


Tu ne t'étonnes pas que Charlie puisse se perdre dans tes périodes de vacances, même si son métier l'oblige à côtoyer régulièrement et à des moments stratégiques les élèves de Poudlard, être dans la vie active fait perdre à quiconque ses repères. Sa réflexion te faisait néanmoins rire intérieurement et te rappelait à quel point tu pouvais être fatigué de tout ceci. Lorsque tu n'étais pas à l'école de sorcellerie en train d'enseigner, de tenter d'ouvrir les esprits étriqués ou ignorants de ceux qui baignaient quotidiennement dans la magie, tu devais parcourir la ville voire le pays et te battre encore pour d'autres idéaux. Tu aimais ce que tu faisais, il le fallait pour accepter cette façon de vivre. Cependant c'était une lutte au quotidien et tu craignais le jour où tu cesserais d'avoir la foi, de croire en ce que tu faisais... sûrement que cela n'arriverait que lorsque tu oublierais le meurtre de ton père, la haine envers les né-moldus et l'avenir qui se profilait devant Isaac.

« Dans peu de temps, j'aurais à nouveau la paix et c'est toi qui devras s'occuper de tous ces enfants. »

Tu reniflas.

« Connaissant la réputation de Fleury & Bott je doute que tu aies la paix avant un long moment. Tu passas d'un geste rapide ta main dans tes cheveux. Je dois dire que je suis plutôt enthousiaste à l'idée de reprendre les cours. Attention. Je suis également satisfait quand je peux profiter de quelques jours de paix et de solitude comme maintenant, mais... ton regard devint pensif et un sourire fleurit sur ton visage, être à Poudlard c'est comme être hors du monde, dans un endroit où rien ne peut t'atteindre. Tu tournes la tête vers Charlie. Tu vois sans doute de quoi je parle, je ne pense pas qu'aucun élève de l'école n'ait pas ressenti cela. »

Tu avais parfois la manie de replonger dans tes souvenirs et de pousser les autres à en faire de même. Tu n'imaginais rien de plus forgeant que les épreuves, les sensations du passé, et si tu les protégeais vigoureusement, tu avais également appris que les partager aidait à guérir. Néanmoins de temps à autre il t'arrivait en agissant de la sorte de rouvrir ou d'exposer à la lumière de trop fragiles cicatrices. Parler d'Arthur était peut-être une erreur de ta part Clément, et même très certainement si tu en jugeais par la disparition du sourire du jeune libraire. Pourtant ce dernier ne resta pas longtemps mélancolique et entreprit même de te faire part d'un de ses états d'âme. Gentiment tu cognes ton épaule contre la sienne et lui offres un grand sourire.

« Il n'y a rien de bizarre. Je peux même comprendre ce sentiment, tu étends tes mains pour montrer la vue que vous offrait cette balade en nacelle, Londres n'a jamais été aussi belle. »

Tu rougis face au compliment. Il était rare que l'on fasse l'éloge de ta matière et encore plus de tes compétences de professeur. Tu n'enseignais que depuis trois – quatre ans et tu n'avais comme unique fierté que de continuer à intéresser tes élèves. Ils étaient peu à Poudlard ceux qui voulaient suivre l'option d’Étude des moldus, et on ne combattait pas les préjugés qu'avec de bons sentiments.

« Ce serait magique si tout le monde pouvait penser comme toi, et respecter, voire apprécier, la vie de moldus. Malheureusement il faut souvent plus que quelques lectures pour attirer les élèves. Sincèrement, je pense être actuellement plus utile comme directeur de maison que comme professeur. C'est un peu difficile de voir sa matière autant évitée. Il n'y avait pas d'amertume dans ta voix, mais tu ne pouvais pas nier que tu te sentais frustré de ne pas pouvoir toucher plus de gens. Peut-être que je devrais passer un jour à la librairie pour promouvoir des manuels d’Étude des moldus, ou passer dans les classes avant la troisième année... ? Qu'en pensez-tu ? »

Votre « voyage » se terminait sous peu. Tu n'avais pas envie de revenir sur terre, et devoir à nouveau faire partie du monde. Ici, avec Charlie, vous étiez dans une bulle hors de tout, à l'abri de tout. Du moins, c'est ce que tu pensais jusqu'à ce que votre nacelle se mette à trembler et qu'un horrible bruit – comme du métal que l'on scierait – ne se fasse entendre. Par automatisme ta main effleure la baguette que tu as dissimulé sous ta veste, tandis que de l'autre tu attrapes par le coude l'ex-Serdaigle. Les gens autour de vous se regardent terrifiés, ignorants à quel danger ils ont affaire mais conscients que quelque chose d'anormal est en train de se dérouler.

« Charlie... je pense qu'on... »

Une deuxième secousse t'empêche de continuer et cette fois, votre nacelle s'abaisse de plusieurs centimètres, vous rapprochant de celle qui vous suit. Les touristes commençaient à s'agiter et leur empressement à se coller aux vitres pour espérer voir ce qui se tramait, était en train de contre-balancer l'équilibre précaire qui vous permettait de ne pas vous fracasser contre le sol et d'amener d'autres victimes avec vous.

Charlie N. Daniels
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MessageSujet : Re: Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé EmptySam 22 Fév 2014 - 18:53

Do you think I'm pretty ?

No. You're too short and bossy.

Un sourire nostalgique finit par apparaître sur son visage alors qu'il regarde la ville. Londres est magnifique d'ici, merveilleuse et magique, même pour les moldus. Mais ce n'est pas la vue qui le rend si heureux. Une multitude de souvenirs parfois heureux, parfois plus triste refont surface dans sa tête. Au fond, Clément a raison, tout simplement. Poudlard est unique, la maison de plusieurs centaines d'élèves qui partagent le même rêve : pouvoir faire de la magie. Son ami a choisi le qualificatif parfait pour parler de cette école : hors du monde.Tout le monde a ressenti ce sentiment si particulier durant les sept années d'études. Bien sûr, pour lui c'est un peu différent. Ce sentiment ne l'a quitté que bien plus tard, quand il a dû arrêter de voyager. Charlie aime la ville, cette foule de personnes se déplaçant uniformément pour atteindre chacun leur but de la journée avant de recommencer sans se lasser le lendemain. Il aime cette ambiance si différente de celle de Poudlard. Parfois, il se laisse penser qu'il l'aime plus. Mais pour rien au monde, il ne dira qu'il la préfère à l'ambiance de ses voyages, perdu quelque part en mer à la recherche d'une information dont personne n'est sûre de la fiabilité.

« Oui, je vois ce que tu veux dire. On se sent bien là-bas... On a tendance à oublier tout ça. »

Tout ça. Il n'a pas besoin de préciser de quoi il parle, le sujet va de sens. Tout ça, la situation horrible dans laquelle ils vivent tous en ce moment. Il aimerait pouvoir faire quelque chose, changer les choses. Il sait que c'est aussi le cas de son ami. Mais quoi qu'ils fassent, il a toujours cette impression horrible que les choses empirent. Seulement, ne rien faire est loin d'être une solution. C'est compliqué, il ne dira pas le contraire. C'est pour ça que ça s'oppose parfaitement à la vie à Poudlard, simple.

Il sent qu'il a fait plaisir à son amie en parlant de l'étude des moldus. Il sait qu'il est très attaché à cette matière, sinon il n'en serait probablement pas professeur. C'est totalement normal. Pour cela, Charlie le respecte. Il a du courage comme il le dit si bien, d'enseigner quelque chose que tout le monde évite pour ne pas avoir de problèmes. Déjà qu'être professeur à la base n'est pas simple. Lui, il y a souvent pensé, à enseigner l'histoire de la magie mais il n'est pas sûr qu'il en serait capable. Il n'a pas le profil adéquat pour être professeur. Il est patient, c'est certain, mais il ne pourrait pas être là, en face d'une classe et parler pendant une heure. Il n'arriverait pas à structurer ses propos, pas à s'arrêter, pas à faire attention si ce qu'il disait intéresse un minimum les élèves. À ses yeux, l'histoire – mais celle qu'il cherchait à découvrir avec son oncle et pas uniquement les guerres des Gobelins – est la plus belle matière au monde. Il a toujours eu beaucoup de mal à comprendre que les gens ne partageaient pas cette idée.

« C'est une bonne idée. Pour Fleury & Bott, il faudrait en parler à Peeter mais je pense que l'idée pourrait lui plaire. »

Son ami est un grand professeur, un grand homme.

Il est coupé dans sa réflexion par une secousse particulièrement forte. Il a du mal à comprendre ce qui est en train de se passer, mais il voit les gens autour de lui s'affoler, Clément qui l'attrape par le coude. La situation l'inquiète, pas spécialement pour lui mais pour les autres. Charlie est ce genre de personne, à penser aux autres plus faibles avant lui-même. Eux – les moldus – risquent plus, surtout si c'est une attaque comme il a l'impression que c'est. Il regarde un peu affolé son ami, toujours à ses côtés. Il voulait lui dire quelque chose d'important.

« Qu'on est attaqué ? »

Il tente de rester le plus calme possible. Il reste toujours calme de toute façon. C'est sa façon de se comporter. Son oncle lui a toujours appris que bouger partout et s'affoler ne sert à rien. Et si son oncle le dit, c'est que c'est forcément vrai. Alors il l'écoute, en espérant qu'ici ça marche, qu'il puisse être utile à quelque chose. Il évite de bouger, pour ne pas rompre l'équilibre de la nacelle. Il jette un regard mauvais aux touristes. S'il y avait un accident, ce serait sans aucun de leur faute.

« Vous, arrêtez de bouger, immédiatement. – Il suffit d'être un minimum logique pour voir qu'il faut éviter de se rapprocher du bord, de la vitre. De toute façon, il doute qu'on puisse voir quelque chose de cette façon. Il se rapproche de Clément pour pouvoir parler plus bas, sans que les autres entendent ce qu'il a à lui dire. – Qu'est-ce qu'on fait d'après toi ? »

Il ne sait pas. Tout ça, ça l'inquiète.
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MessageSujet : Re: Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé EmptyMar 29 Avr 2014 - 21:13


« Qu'on est attaqué ? »

On disait qu'un regard était parfois plus parlant que des mots. On ne pouvait pas avoir plus raison. Car si Charlie avait pris le temps de lire tes yeux à cet instant, il y aurait très clairement vu ton incrédulité et ta désapprobation. Il aurait s'agit d'une autre personne, celle-ci ne se serait pas privée pour lancer une remarquer bien acerbe au jeune homme avant de s'occuper illico presto du drame qui se jouait devant ses yeux. Oui mais voilà, il était totalement impossible pour toi de lancer un ironique « Sans dec' Charles » et de t'en tirer sans la moindre once de culpabilité ou de malaise car ce n'était pas ton caractère que de te permettre ce genre de remarques auprès de tes proches. Sauf avec Anselme et Isaac (mais eux étaient spéciaux). De plus aucune loi n'interdisait de souligner les évidences. Aussi tu ne fis que lever les yeux au ciel, avant de te concentrer sur la situation et essayer de trouver une solution pour que lorsque serait fait le bilan de la journée vous ne puissiez compter que des dégâts matériels.
A tes côtés, l'ancien Serdaigle restait immobile, son visage ne trahissait aucune émotion sinon une légère contrariété qu'il résolut d'effacer en ordonnant aux moldus effrayés de cesser de s'agiter. C'était une sage décision qui te fit un instant ressentir la même sorte de fierté que tu avais quand Isaac revenait avec des notes brillantes qui témoignaient de son dur labeur. Tu n'ignorais pas Clément qu'il avait été quelque peu difficile pour Charlie de s'adapter à son statut de membre de l'Ordre. Le plus souvent, les récents adhérents à l'organisation cherchaient toujours à devenir les prototypes parfaits du sorcier voulant aider son prochain et réussissant avec brio à ses missions. Pas Charlie. Tout du moins, tu ne l'avais jamais vu faire quoique ce soit qui paraisse forcé, parfois cependant, tu avais l'impression de revoir ton ami Arthur. C'était dans la manière dont il parlait, dans le geste qu'il faisait pour prendre un livre et de le serrer contre lui quelques secondes, ou dans le comportement qu'il adoptait. « C'est en étant celui qui reste calme que l'on peut prendre le contrôle de la situation, c'est en ne laissant pas la peur, l'enthousiasme, cette douce drogue qu'est l'adrénaline dominer notre corps que l'on devient ainsi capable de se surpasser dans les pires moments ». Cela avait été les premières paroles de ton ami lorsque vous aviez partagé ce qui était ta première mission, ton premier acte en tant que membre de l'Ordre juste après le meurtre de ton père. Tu avais été marqué au fer rouge par ses mots et tu voyais aujourd'hui Charlie les appliquer, et bizarrement donc ce même sentiment de fierté que t'envahissait quand tu était en présence de ton frère ne semblait pas vouloir quitter ta poitrine à cet instant précis.

Toutefois, l'heure n 'était pas à la nostalgie ou à un quelconque épanchement sentimental. Il vous fallait trouver un moyen de sauver toutes ces personnes et de neutraliser vos agresseurs tout en évitant de vous faire remarquer lorsque vous useriez de la magie. Car c'était un fait, vous alliez devoir sortir vos baguettes et c'est ce que tu répondis à la question que te posa l'employé de Fleury & Bott.

« Il va nous falloir utiliser la magie pour résoudre tout ça. » Un bruit sourd se fit entendre et des rires grinçants et froids résonnèrent dans la nacelle. Visiblement, user des objets moldus ne semblait en revanche par poser problème à ces individus – contrairement à l'existence de leurs concepteurs. Une voix lourde et rocailleuse prononça ensuite ce que l'on pouvait considérer être comme le plus stupide et abominable discours de menaces et d'insultes. Cela t'enragea. Tu haïssais ces préjugés que l'on collait aux moldus tel des post-it sur un frigo, tu aurais voulu réduire en miette cette idée que les non-sorciers étaient faibles et qu'il n'y avait alors aucun problème à s'en prendre à eux. « Cancrelats » tu crachas l'insulte, puis te tournas vers le jeune homme.
« Nous ferions mieux de profiter de la confusion pour réparer les dégâts qu'ils ont causés et empêcher la nacelle de s'effondrer sur la suivante. » Tu jetas un coup d’œil autour de toi et sentis ton cœur se serrer en voyant les larmes couler sur les joues des enfants collés à leurs parents et la peur s'afficher sur tous les visages. Une main sur l'épaule de Charlie tu continuas en murmurant « Je vais me charger des sortilèges, charge toi de les distraire afin qu'ils ne remarquent rien... nous allons avoir déjà des problèmes en usant de magie en présence de moldus, inutile de rajouter ''être vu'' par eux dans notre casier. » Ce n'était pas par manque de confiance que tu choisissais de donner à Charlie la tâche de gérer les victimes, au contraire. Mais surtout, tu préférais être celui sur qui les charges tomberaient lorsque la Brigade magique arriverait accompagnée de représentants du Département de Réparation des Accidents de Sorcellerie qui lanceraient un sortilège d'Amnésie sur les témoins. « Tu peux y arriver, tu auras juste besoin de la même patience dont tu fais preuve face aux clients... ou face à mes essais pour te convertir au sucre. » La fin était dite sur un ton léger et avec l'espoir que tu n'avais pas froissé ton camarade. Après une dernière pression sur son épaule et un sourire rassurant, tu le quittas afin de te diriger à l'arrière de la nacelle pour atteindre le plus discrètement possible le mécanisme qu'avaient endommagé les partisans du Seigneur des Ténèbres.

Dans les moments les plus désespérés, quand tout semble s'effondrer autour d'eux, que les gens pensent ne plus jamais revoir la lumière du jour, le sourire de leurs enfants ou le marchand de journaux sur qui ils craquaient mais auquel ils n'avaient jamais osé parler, ils ont comme chaque être humain la tendance à avoir une réaction imprévisible, instinctive. Ce qui sort alors de leur bouche n'est que pure vérité, tandis que leurs gestes sont eux l'expression la plus sincère de leurs sentiments. Il apparaissait que pour les personnes qui vous entouraient Charlie et toi, cet instant se produisait maintenant. C'est pourquoi dans un des plus grands brouhahas qu'il t'avait été donné de voir – et c'était peu dire car tu étais professeur à Poudlard.... et directeur de Poufsouffle – les touristes et londoniens en vacances se mirent à déverser leur cœur à leur famille ou à l'infortuné inconnu auquel ils s'étaient accrochés. Des infidélités furent avouées, des amours confessés et des tas d'autres erreurs ou secrets furent échangés, tandis que tous les deux vous vous chargiez de reprendre le contrôle de la situation.
La tâche que tu t'étais donnée fut rapidement exécutée, libre de tes mouvements grâce à Charlie tu n'avais qu'à te préoccuper de la réalisation de tes sorts et de vos ennemis. Fort heureusement pour toi, ces derniers paraissaient s'intéresser aux autres nacelles – croyant certainement en avoir fini avec la vôtre. Tant mieux, cela te laissait le champ libre pour les mettre hors jeu.
Seul bémol, il te faudrait agir prudemment afin de ne pas alerter tout leur groupe et signaler par un usage évident de magie la présence de sorciers dans the London Eye, ce qui ne ferait que renforcer leurs attaques pour le plus grand malheur des moldus dont ton camarade et toi aviez maintenant la charge. « Confundus ». Le sortilège atteignit sa cible sans que l'on puisse le relier à son expéditeur, cependant tu n'ignorais pas qu'il te serait impossible d'en faire autant une deuxième fois sur un autre mangemort. Vous alliez devoir vous occuper d'eux en dévoilant votre position, tout en essayant de ne pas exposer le secret de votre « communauté » aux moldus présents avec vous. Votre seule option était d'aveugler temporairement les non-sorciers ou de plonger dans le noir la nacelle, les deux sortilèges n'étaient pas bien compliqués, mais leur emploi allait nécessiter un travail de groupe, tu devais donc informer Charlie de ton idée.
Tu t'avanças vers lui, attendant qu'il finisse la conversation dans laquelle il était engagé avant de prendre son bras.

« Charlie, j'ai une idée. »



Spoiler:
Charlie N. Daniels
Charlie N. Daniels

: Son ombre glisse et sa semelle claque. Charlie caresse le trottoir. Il n'a que les os, l'esprit et la peau, Charlie va danser ce soir.

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MessageSujet : Re: Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé EmptyDim 3 Aoû 2014 - 16:51

Do you think I'm pretty ?

No. You're too short and bossy.

La panique règne sur le London Eye. Il s'approche des gamins qui accrochent leurs parents comme si leurs vies en dépendaient. Ce n'est pas faux, ils seront peut-être mort dans l'heure qui suit. Mais tenir leurs parents ne les aidera pas. Les adultes se lancent des regards angoissés, certains pleurent en caressant les cheveux de leurs enfants. Ils aimeraient pouvoir les rassurer, mais leurs paroles ne sont plus assez fortes. Certains se sentent presque condamnés. Ils en oublient qu'en bas, il y a une foule d'êtres humains qui, même s'ils ne comprennent pas ce qui est en train de se passer, s'affaire à les sauver. C'est ce qu'il compte leur rappeler. Il n'imagine pas un meilleur moyen de calmer tous ces gens qui s'affolent sans raison. Enfin, sans raison, c'est sûrement exagéré. Mais c'est Charlie, il s'est déjà retrouvé dans des situations périlleuses, et part du principe qu'on peut toujours s'en sortir.

« Écoutez-moi. J'aimerais avoir toute votre attention. – Il ne crie pas, il ne fait pas de grand geste. Il se contente de parler fort, calmement. Au fond de lui, il ne l'est pas. Mais ce n'est pas le moment de le montrer aux autres. Clément a besoin de lui. Toutes ces personnes ne le savent pas mais ils sont leur chance de survie. Ce n'est pas le moment de décevoir les gens. Il attend que tout le monde le regarde, qu'ils oublient l'existence même de Clément occupé à lancer des sortilèges.– J'ai eu mon cousin au téléphone, il fait partie de l'équipe de réparateurs qui s'occupent de nous sortir de là. Il m'a affirmé que tout est sous contrôle, mais ils demandent que chacun garde son calme. »

Des soupirs de soulagement se font entendre. Certaines personnes remercient Dieu. Charlie lui remercie Electre de lui avoir un jour parlé de cette invention moldue assez récente qui est le téléphone portable. Il lance des sourires rassurants à certaines personnes, répond à quelques questions. Il invente tout ce qu'il raconte, mais dans le fond ça n'a pas d'importance. Il réalise correctement la tâche que Clément lui a donnée. Quelqu'un lui attrape. Il se retourne pour apercevoir Clément à qui il lance un sourire doux, heureux de l'avoir à nouveau à côté de lui. Il n'est pas la personne à qui donner des responsabilités. Il se sentirait mal s'il avait à gérer seul cette situation. Il le ferait sans se plaindre, comme toujours, mais préfère quand même avoir quelqu'un. Surtout Clément.

Il regarde autour de la nacelle. Même si Clément a quelque peu arrangé la situation, les mangemorts ne vont pas les laisser sauver toutes les personnes présentes sans réagir. Ils vont tenter de reprendre le contrôle du London Eye, et tuer le maximum de moldus possible. Et en voyant des sorciers qui se mélangent à eux, ils les tueront aussi. Mais à ça, il n'y pense pas. A ce moment précis, il est plus à se préoccuper pour la vie des vingtaines de personnes à qui il a redonné un peu d'espoir.

« Une idée ? Explique. – Il lance un regard inquiet aux moldus qui semblent heureux que la nacelle ait retrouvé un peu de stabilité grâce à Clément. Même si ça ne l'a pas gêné lui, l'habitué des vieux bateaux qui tanguent durant les tempêtes, il ne doute pas qu'il s'agit un soulagement pour les autres. – Tu penses que les mangemorts se sont rendu compte de quelque chose ? Il faut faire vite. »

Malgré tout, il se félicite d'être venue ici. Il aurait pu se contenter de rester chez lui, mais il était venu. Il aime cette idée de se rendre utile sans faire exprès.
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MessageSujet : Re: Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé EmptyJeu 21 Aoû 2014 - 14:40


Tu jettes à ton tour un regard aux autres passagers, inconscients du réel danger qu'ils encourraient mais encore plus des risques que vous preniez pour les sauver. Ils avaient cependant l'air beaucoup plus calme qu'il y a quelques minutes. Tu souris en constatant que les efforts que Charlie avait fait avaient été très efficaces. Dans une autre situation tu aurais pris le temps de féliciter ton camarade et de le remercier de son aide Clément, mais au vue du danger que vous encourriez tous, il n'aurait pas été judicieux de appesantir dans une conversation. Pourtant, tu étais désireux que le libraire sache que son soutien était précieux, alors tandis que tu commençais à lui exposer ton plan, tu posas une main sur son épaule et la serras pendant plusieurs secondes.

« Ils sont trop nombreux pour que je m'en occupe seul, mais à deux nous devrions pouvoir y arriver. Tu posas tes yeux sur ta montre avant d'ajouter plus doucement. Le Ministère doit déjà être au courant de ce qui se passe, le temps qu'ils mettent une stratégie en place et réunissent une équipe complète il sera sans doute trop tard si nous n'agissons pas. La main avec laquelle tu avais attrapé ton ami, se serra instinctivement. Nous pouvons limiter les dégâts en les mettant temporairement hors circuit... Tu l'entraînas au bord de la nacelle et regardas en bas. Il nous faut être discrets. On ne peut pas se charger des badauds en bas mais en ce qui concerne nos compagnons de voyage... Je pense qu'un sortilège d'aveuglement ou un qui les assommerait devrait suffire. »

Cela ne te plaisait pas d'avoir à manipuler ainsi la vingtaine de personnes qui souffraient tout autant que vous, sinon plus de la situation. Eux, ne comprenaient pas ce qui se passait réellement, eux ne pouvaient même pas avoir une chance de s'en sortir par leurs propres moyens, ils étaient condamnés à subir et à attendre qu'on les aide. Ta mâchoire se contracta violemment. Tu ne saisissais que trop bien le sentiment d'impuissance et de peur qui les habitait, en fait si tous les sorciers étaient honnêtes, ils l'avaient tous ressentis enfants ou adultes car bien malheureusement ces émotions étaient inhérentes à l'être humain en général.

« Une fois que nous serons libre de nos mouvements, il faudra agir vite. Nous n'aurons qu'une seule chance de tous les mettre hors d'état de nuire. Quant à passer inaperçu... Tu pinças les lèvres. Ce sera aux représentants du Département de Réparation des Accidents de Sorcellerie de s'en occuper. Tu te retournas vers Charlie, et continuas sur un ton plus grave. Lorsqu'ils nous interrogerons, je veux que tu insistes sur le fait que tu n'as fait que suivre mes indications et que tu as hésité à agir, mais que ton sens moral ou mes arguments ont été plus que convaincants. Tu fronças les sourcils, creusant un pli soucieux sur ton front. On ne devrait normalement pas nous causer trop de problèmes mais si ça devait être le cas... Inutile que nous prenions tous les deux une sanction. Plus loin une nouvelle personne éclata en sanglot alors que dans les haut-parleurs la voix du mangemort avait recommencé à proférer des menaces et des insultes. La grande roue se mit à trembler. On doit faire vite. »

Dans un même élan vous partîtes chacun à un endroit opposé, tout en murmurant ou prononçant de tête le sort nécessaire pour se soustraire à l'attention des autres passagers de la nacelle. Tu avais choisi pour ta part d'utiliser un sortilège qui les rendrait inconscient, ce qui leur éviterait d'entendre et de voir quoique ce soit... Le Ministère n'aurait qu'à dire qu'ils avaient tous été soumis à un gaz hallucinogène, qu'ils avaient subi une attaque terroriste de grande ampleur visant un des symboles de l'Angleterre. Il était au final très facile de créer un mensonge ; comme celui de la magie qui n'existait pas.
Une fois cette tache terminée, tu lui fis signe de te rejoindre afin de lui montrer la position de vos futures cibles.

« Que penses-tu que nous devrions faire ? »

L'important dans un travail d'équipe c'était de faire confiance à l'autre à Clément, et par ailleurs, l'ancien Serdaigle ne t'avait encore jamais déçu... à l'exception de cette soirée où il n'avait pas voulu manger ta tarte à la framboise, mais hormis le sujet épineux de la cuisine, tu te savais capable de confier ta vie à Charlie. C'était l'occasion de le lui montrer.

Charlie N. Daniels
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MessageSujet : Re: Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé EmptyVen 24 Oct 2014 - 21:31

Do you think I'm pretty ?

No. You're too short and bossy.

Il n'aime vraiment pas la décision prise par son aîné. Beaucoup de choses le gênent dans ce plan, et pourtant il sait très bien que c'est l'unique solution. Ils ne peuvent pas rester à rien faire alors que les moldus sont en danger. Leur appartenance à l'Ordre – et à l'humanité – les oblige à faire quelque chose. Et si cela signifie lancer un sort à une vingtaine de personnes, il n'a pas le choix. Il lui arrive de réfléchir, il sait que c'est la seule solution. Alors oui, il accepte, forcément. Il n'est pas en réelle position de refuser de toute façon. Pendant à peine un instant, il se demande ce qui se serait passé s'il n'était pas montée dans cette nacelle en compagnie de Clément. Les choses auraient été différentes pour ces pauvres touristes qui souhaitaient uniquement admirer les alentours. Mais ce qui le gêne encore plus, c'est la demande de Clément, celle qui l'oblige à faire accuser le professeur de Poudlard en cas de problèmes avec le ministère de la magie. Et il y aura des problèmes. Les choses tournent tellement mal que ça semble inimaginable qu'ils les remercient et les laissent partir sans poser une multitude de questions. Il aimerait pouvoir le défendre, être face aux problèmes autant que lui. Mais il n'est pas réellement en raison de débattre sur ce sujet. Il connaît suffisamment l'ami de son oncle pour savoir qu'il peut être têtu sur ce sujet. Et ils n'ont pas le temps de se disputer pour savoir qui a tort ou raison. Le problème sera réglé plus tard.

Il s'exécute et s'empresse de rendre inconscients les moldus que Clément lui a désigné. Ils se rappelleront du sourire réconfortant de Charlie. Lui se sent mal, il culpabilise. Il n'aime pas s'en prendre aux gens, encore moins à ceux qui ne sont pas sorciers. Bien sûr, il a la certitude d'avoir fait ça pour leur bien, mais ce n'est pas suffisant. Tout le monde devrait avoir le droit de choisir, d'être libre de ses décisions à chaque instant de sa vie. Mais ce n'est pas possible, le monde utopique dans lequel tout ça serait possible est bien loin d'exister, encore moins quand on est en train de subir une attaque de mangemorts. L'important est de sauver sa vie. Ils ne se souviendront de rien, mais si c'était le cas, ils le remercieraient sûrement ce garçon tatoué qui lutte pour leur vie.

Il rejoint rapidement Clément qui lui demande ce qu'il devrait faire. Il n'aime pas ce genre de responsabilité Charlie. Il y a une réelle différence entre savoir quoi faire à ce moment – alors que les moldus sont là, en danger – et diriger une expédition, tranquillement à l'abri dans la cabine d'un bateaux, pris dans une tempête de force dix. Et sans hésiter, il choisirait la tempête. Il sait quoi faire dans un moment pareil. Il y a une liste de règles, de choses à faire selon la situation. Et là, rien. Il doit choisir, et ce n'est pas facile. Il pense d'abord à un sort de désarmement, mais s'ils ne sont pas assez rapides, ça peut rapidement devenir très dangereux pour tout le monde. Alors peut-être qu'il faudrait lancer un stupéfix. Pendant un instant, il se dit que ça peut être dangereux pour les mangemorts qui risquent de tomber de leur balai et se tuer dans la chute. Pas qu'il a pitié pour eux, au contraire. Mais ce sont des humains, ils doivent bénéficier d'un jugement – qui les mènera directement à Azkaban – mais par principe c'est important.

Il regarde sa montre pour voir depuis quand le calvaire dure. Ça commence à être long. Il repense à ces moments avec Electre où il l'écoutait parlé, il tente de se rappeler ce qu'elle lui avait dit sur les interventions de ce type. D'après ce qu'il en sait, les envoyés du ministère ne devraient pas tarder à arriver, d'ici quelques minutes. Il fallait tenir jusque là.

« On pourrait leur lancer des stupefix, et immobilisé leur balai. Le problème, c'est qu'ils risquent de tomber, mais c'est ça, ou nous. Si Electre ne ment pas sur l'efficacité du ministère, les renforts ne devraient pas tarder. – Il marque une pause. C'est la seule idée qu'il a eue, et elle était vraiment risquée. Il soupire. – On y va ? »

Il s'approche du bord de la nacelle. Il y a de l'animation en bas, les gens s'inquiètent. Il commence à lancer les sorts, persuadés que c'est une mauvaise idée au final. Mais il s'en fiche. Il est prêt à prendre l'entière responsabilité de tout ça. Ils paralysent le dernier mangemort quand les employés du ministère arrivent. Enfin, c'est pas trop tôt. Des gens auraient pu mourir quand même. Mais ils s'en fichent des moldus, c'est triste. Il lance un regard triste à ceux présents dans leur nacelle. Toute cette histoire est bien trop compliquée. Il se tourne vers Clément.

« Et maintenant ? »
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MessageSujet : Re: Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé EmptyDim 16 Nov 2014 - 16:46

Do you think I'm pretty? No. You're too short and bossy. [ pv Charlie] — Terminé Large


Tu n'as pas perçu le malaise de Charlie, ou plutôt, tu as volontairement fait abstraction des hésitations de ton camarade Clément, car tu sais mieux que personne combien le temps vous est précieux et quel prix peut vous coûter le doute. Vous ne pouvez pas vous le permettre, pas lorsqu'il y avait d'autres vies en jeu.
Tu vois, mais tu choisis de ne rien dire. Ce n'est pas non plus véritablement le moment de passer les rênes à ton ami ; tu sais pourquoi tu agis comme cela, pourquoi malgré la précarité de votre situation tu fais en sorte que la décision appartienne au libraire : tu le prépares. « À quoi ? », les gens te diront, et tu leur répondras « À après ». Quand l'ancienne génération ne serait plus là, quand les « jeunes » seront livrés à eux-mêmes il faudra que des gens se lèvent pour avoir des idées, pour faire des choix. Tu voudrais que Charlie soit de ces personnes-là, parce que tu as confiance, parce qu'il y a un peu d'Arthur en lui.

Il s'attendait à l'idée du jeune homme, étant donné leur situation il n'y avait guère d'options qui s'offraient à vous. Leur but était donc de neutraliser leurs agresseurs sans faire de dégâts et avec le maximum de discrétion possible. Les stupéfix étaient par conséquent recommandés. Ce qui posait problème c'était la réception des corps une fois le sort lancé. L'expérience te disait de ne pas te reposer sur une hypothétique intervention du Ministère, mais en même temps tu étais partisan des miracles alors tu fermas les yeux et prias silencieusement pour que cette fois le système ne vous fasse pas défaut. Dans le pire des cas, le monde se porterait mieux avec quelques mangemorts en moins....

Tu hochas la tête.

« Quand tu veux. »

Allant dans la direction opposée, tu commenças Clément à lancer le sortilège, suivi ensuite d'un autre pour ralentir la chute de vos ennemis. Malgré ce que tu pensais, ta conscience ne t'aurait jamais permis de faire du mal à des gens « sans défense ». Tu n'étais pas comme eux.
Vous veniez tout juste d'éliminer votre dernier opposant quand plusieurs sortilèges fusèrent au pied de la roue : les Oubliators et des Aurors sans le moindre doute.

Tu regardas ton camarade de l'Ordre.

« Maintenant, ils vont remettre en marche The London Eye, faire sortir les moldus un à un et ils seront « pris en charge » par une équipe. Quant aux mangemorts... ils vont être interrogés et je l'espère jugés coupables. Tu détournas la tête. Pour le reste, fais comme je t'ai dit : tu as agis contraint et forcé en écoutant ce qui te semblait être la meilleure solution, mieux : tu peux dire que j'ai tout fait et que tu n'as fait qu'essayé de m'en dissuader. Tes yeux croisèrent les siens. Bien entendu, si la question se pose, nous ne nous connaissons pas. »

Tu espérais sincèrement que vous ne rencontrez aucun problème, et à moins de rencontrer un auror un peu trop à cheval sur les règles vous ne devriez pas être embêtés par vos actions qui avaient au bout du compte sauvé la vie de plusieurs personnes. Lentement la nacelle se remit à bouger, descendant petit à petit jusqu'à vous déposer devant la passerelle « d'embarquement ». En bas, vous attendaient deux aurors ainsi qu'un oubliator. Charmant comité d'accueil à qui tu offris un magnifique sourire tandis que tu sentais la présence du libraire à tes côtés. En vérité, on vous éloigna très vite du reste de la foule pour vous poser des questions, vous interroger.
Étrangement, on ne te sépara pas de Charlie ; on vous demanda vos noms, vos adresses, vos professions puis vous eûtes à raconter l'attaque et les mesures que vous aviez prises pour vous en sortir et aider les innocents qui étaient avec vous. « Vous » car un des premiers gestes des aurors avaient été de vérifier quels sorts vous aviez utilisés avec vos baguettes respectives.

Tu aurais été bien incapable Clément de te rappeler avec précision ce qui s'était dit, tout ce dont tu était sûr c'est que Charlie avait été rapidement écarté et que tu n'avais été cuisiné que quelques minutes avant qu’apparemment un dossier à ton nom soit ressorti et qu'on décide de vous libérer après vous avoir fait signer votre déposition. De nouveau seuls, ou presque si l'on enlevait les trois membres du Ministère de la magie qui suivaient vos gestes de loin, tu t'adressas à ton ami sans pour autant te tourner vers lui.

« Je pense qu'on peut dire qu'on s'en est bien sorti Charlie, tu te retournas pour regarder derrière toi et sourire à vos nouveaux amis, je ne les pense pas assez dupes pour croire que tu n'y es pour rien mais ils sont certainement loin de se douter que nous... enfin. Tu secouas la tête. Tout est bien qui finit bien. Tu t'arrêtas et tendis ta main. Envoie moi un hibou lorsque tu es de retour chez toi et prépare toi à faire un rapport des événements. On voudra sans doute savoir pourquoi nos noms apparaissent dans les archives du service de la Justice et celui des Accidents et catastrophes magiques. Malgré vos observateurs tu t'autorisas à serrer brièvement son épaule avec ton autre main. Tu as bien agi, et je n'ai aucun doute que ton oncle aurait agi de la même façon. Tu fis une pause. Bon, il aurait très certainement remis à leur place ces aurors qui l'auraient interrogé alors qu'il faisait leur boulot, mais mieux vaut faire profil bas dans notre cas. Tu le relâchas et t'éloignas avec un doux sourire. Prends soin de toi. »

Tu t'éloignes de cet endroit, le cœur lourd. En apparence, tu as pris avec philosophie cette attaque, il fallait être beaucoup plus qu'observateur pour voir à quel point les événements avaient rongé ton être. Encore une fois on s'en était pris aux moldus. Encore une fois le Ministère n'avait pas su protéger correctement ces semblables humains, de fanatiques pourris jusqu'à la moelle.
Combien de temps les choses allaient-elles rester ainsi ? Les gens se rendraient-ils compte que plus qu'une poignée de sorciers, c'était tout un système qui faillait à son devoir ?
Le monde magique n'allait définitivement pas dans la bonne direction.




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