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A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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Woody Foreman
Woody Foreman

: What time is it? Adventure Time!

ϟ ÂGE : 21
ϟ FONCTION : Serpentard - 2ème année
ϟ AVATAR : Asa Butterfield
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ϟ LIENS : That's how you know it's an adventure!
Now, my dad, he was a great man.

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MessageSujet : You should watch out for your kids [pv. Wallace] You should watch out for your kids [pv. Wallace] EmptySam 15 Fév 2014 - 1:57

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Hey I know what I'm doing!



A l'instar du monde moldu, le Chemin de Traverse était toujours plus ou moins bondé en période de fêtes, les gens se pressant par centaines dans une allée principale dont la toute relative largeur était alors fortement éprouvée. Une humeur joyeuse semblait malgré tout animer la foule, bruyante, et Woody aurait pu juré qu'il entendait même un bruit constant de clochettes en fond de toute cette agitation. Le garçon n'avait jamais compris ce que les gens pouvaient bien trouver à cette fête qui n'était encore qu'une énième occasion de se gaver en famille, un festival pour les papilles le soir et mille regrets pour le lendemain matin. Ou, à ses yeux, encore une occasion de lui rappeler que c'était le genre d’événement qu'il aurait pu être agréable de passer avec ses deux parents.

Non, Woody n'aimait pas Noël.
Mais il ne crachait pas sur les vacances qui lui étaient accordées à cette occasion.

Il avait neigé cette semaine-là, mais le passage constant des pas affairés l'avait fait bien vite oublier, et les semelles du garçon ne faisaient que glisser tristement sur le dallage détrempé. Il était définitivement sérieux à propos de ce sort qui permettrait de diminuer la population mondiale par moitié ; du moins la population du Royaume-Uni dans un premier temps, ce ne serait pas mal. Peut-être, oui, peut-être qu'un jour il l'inventerait.

Sa mère l'avait laissé devant Fleury et Bott pour elle-même se rendre à Gringotts où elle devait régler des « histoires d'argent ennuyeuses », pour citer ses propres mots. Son fils lui était donc reconnaissant de ne pas l'avoir traîné derrière elle, la librairie étant une perspective bien plus réjouissante qu'une banque peuplée de gobelins grincheux et où l'on se retrouvait à faire la queue pendant des heures entre une grosse vache et un type louche qui, à l'odeur, ne devait pas s'être lavé depuis des lustres. Quoique ce genre de spécimens pouvaient également se retrouver dans une librairie, à la recherche du dernier Galantra Fouloflove ou du Q.U.A.B.B.L.E. Magazine, mais, bien que l’occurrence soit tout aussi fréquente, on pouvait plus facilement les éviter et Woody ne fréquentait pas le même genre de rayons, Merlin l'en préserve.

Le garçon poussa donc la porte de chez Fleury et Bott dans un tintement de clochette et eut le plaisir de constater que seuls quelques clients semblaient errer entre les rangées de livres, en silence. Lui-même n'avait qu'une vague idée du type de bouquins qu'il avait envie de trouver, mais une impulsion dirigea ses pas vers une étagère dans le fond du magasin où il savait trouver des ouvrages traitant de magie noire, de Voldemort et des mangemorts. C'était quelque chose qui l'intéressait en effet beaucoup, les mages noirs. Ça le fascinait même, quelque peu recommandable que soit jugée ce genre de lecture. Il évitait d'ailleurs d'en parler à sa mère ou à toute autre adulte bien attentionné à son égard, se doutant bien que cela ne manquerait pas de les inquiéter complètement inutilement. Cet intérêt n'était bien sûr pas sans lien avec le fait que le garçon était plus ou moins persuadé que son père avait été tué par un mangemort.

Malheureusement, le vendeur perché sur un tabouret derrière sa caisse avait levé la tête à son entrée et le suivait des yeux. Pour donner le change, il fit mine de s'approcher de la section la plus proche, nommée évasivement 'Divers'. Diverse à quel point, Woody s'en rendit compte en parcourant rapidement les tranches de quelques livres : L'élevage de hiboux chez les moldus et Moi et le strangulot côtoyaient Comment fabriquer un anticoagulant avec du miel et un peu de poudre de cheminette et autres recettes de tous les jours et Scrout à pétard ascendant dragon. Ayant entre temps constaté qu'on s'était désintéressé de lui, il se glissa entre les étagères, tirant avantage de sa petite taille pour atteindre son but en toute discrétion. Et aussitôt, son imagination fertile se mit au travail ; il était un auror qui venait d'infiltrer un repère de mangemorts – les autres clients de la librairie – et qui devait mettre la main sur une série de parchemins ultra-secrets sans se faire repérer.

« Foreman, je suppose qu'il est inutile de vous préciser à quel point votre mission est capitale. Ces documents contiennent des informations capables de faire tomber le Ministère tout entier. »

L'auror avait hoché la tête gravement. Il avait l'habitude de ce genre de situations délicates, et c'était d'ailleurs pourquoi son chef avait fait appel à lui. Il avait donc gagné le nord de Londres et cette bicoque d'apparence plutôt banale que l'on savait être un important bastion pour les serviteurs du Mage Noir, et où l'on soupçonnait que les fameux parchemins avaient été emmenés.

Woody atteignit le bout de l'allée et se figea un instant, laissant à peine dépasser son visage pour repérer la présence d'autres clients de la boutique. Il y avait effectivement une grande dame vêtue de noir à quelques pas sur sa droite, occupée à feuilleter un bouquin assez conséquent qui semblait contenir toute une série de schémas à caractère botanique. Celle-ci ne semblait pas avoir remarqué le garçon – évidemment – et ne leva pas les yeux lorsqu'il se glissa derrière elle pour atteindre une allée parallèle.

Malédiction ! L'auror venait de déboucher dans un couloir du 1er pour constater que deux individus y étaient postés, attentifs. Trop tard, donc, pour se cacher, ils avaient déjà sorti leur baguette. Mais Woody fut plus rapide ; la sienne, il l'avait déjà à la main, prêt à l'action :

« Petrificus totalus ! »

Le mangemort le plus proche s'effondra sans qu'un seul son n'ait franchi ses lèvres. Il évita ensuite de justesse un sort lancé par le deuxième qu'il désarma d'un « Expeliarmus ! » qui l'envoya s’assommer contre le chambranle d'une porte.

Passer entre deux personnes en prétendant ne pas être vu avait été légèrement plus compliqué, mais Woody – qui ne dédaignait jamais un petit challenge – avait su s'en accommoder en passant furtivement d'une pile de livres à une autre, et, étant donné qu'aucun des deux n'avez relevé le nez, il s'estimait satisfait.

A présent plus rien, ou du moins plus personne, ne se tenait entre lui et les parchemins. Mais Woody Foreman n'était pas né de la dernière pluie et il se doutait bien que ça n'allait pas se terminer aussi facilement. Il s'approcha lentement, jaugeant du regard le coffret abordant le sceau du ministre de la magie. Un sort de révélation lui appris que l'objet était en effet protégé par la magie. Un petit sourire narquois remonta le coin de sa lèvre.

Voilà. Woody se retrouvait devant le rayon magie noire. Parfait. Ou presque. Les bouquins qui l'intéressaient semblaient avoir été placés comme par exprès hors de sa portée. Mm. Le garçon avait bien appris le sort qui permettait de faire venir à soi les objets. Enfin, il ne l'avait pas techniquement « appris », mais il l'avait lu dans son manuel de sortilèges et c'était presque pareil. C'est donc très sûr de lui qu'il sortit sa baguette, ce qui le fit immédiatement se sentir très professionnel. L'auror Woody Foreman. Un sourire se dessina sur ses lèvres, le sourire plein de confiance que sa mère avait appris à redouter car il ne s'en suivait généralement rien de bon.

« Accio bouquin ! » lança Woody avec assurance.

L'ouvrage jaillit de son étagère, mais n'alla pas pour autant atterrir entre les mains tendues du garçon. Au lieu de cela, il fut projeté avec force à travers la pièce et alla terminer sa course dans une pile de ses congénères, près de l'entrée, provoquant la chute de ceux-ci dans une avalanche qui se déversa sur le client qui avait eut le malheur d'entrer dans la boutique à cet instant précis.

Mécontent, Woody considéra le spectacle en mâchouillant sa lèvre inférieure, songeant qu'il faudrait probablement s'excuser et ranger, avant de se rendre compte que le visage de sa « victime » ne lui était pas inconnu. Son excellente mémoire lui permit immédiatement de remettre le doigt dessus : le conservateur du musée ! Comme par réflexe, il esquissa un pas en arrière. L'homme n'avait pas l'air exactement ravi. « Pas exactement ravi » étant un euphémisme bien sûr ; ce type était terrifiant. Woody détala donc courageusement dans l'allée la plus proche.


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MessageSujet : Re: You should watch out for your kids [pv. Wallace] You should watch out for your kids [pv. Wallace] EmptyLun 24 Fév 2014 - 10:54

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“ "You know what it’s dangerous about you? It’s not that you make people take risks, it’s that you make them want to impress you.''


« T’as jamais eu envie d’avoir des enfants ? Même pas un seul ? »
« Pardon ? Tu veux parler de ces petites choses qui rampent, bavent et crient en même temps ? »
« Non, ça c’est un animal, je te parle d’un enfant Wallace, tu dois bien voir à quoi cela ressemble »
« Vaguement » Un air innocent. Bien entendu qu’il voyait à quoi ressemblaient les enfants, il en côtoyait des wagons au musée, là, ces groupes qu’il prenait soin d’éviter au maximum, craignant d’être atteint par une quelconque maladie. « Mais vas-y, lances-toi. Tu n’as pas encore dépassé l’âge, non ? »
« T’es vraiment qu’un sale con Wally »
« Tu sais que je tolère cette abréviation uniquement parce que tu es ma sœur ? »
« Oui, oui, sinon tu aurais déjà dépecé et jeté mon corps au fond de l’océan »


Le principal problème avec la fin de l’année ? C’était le monde que l’on trouvait dans les rues, et il était bien difficile de ne pas s’énerver en voyant ces ribambelles de familles venues acheter cadeaux et décorations. Wallace ne haïssait pas Noel, il appréciait cette fête car c’était l’unique moment de l’année où il revoyait les rares membres de sa famille ; autrement dit sa sœur. Il avait toujours aimé cette fête étant enfant, et les décorations à Poudlard l’avaient toujours émerveillé. C’était probablement l’unique part d’enfant qu’il restait en lui, là, tapis cachée sous le masque. Et si il était à Londres aujourd’hui, c’était dans le but de trouver un cadeau pour Adela. Encore un livre, très certainement. Ou alors un balai volant, il s’était toujours demandé si les cracmols étaient capable de les utiliser – ces engins de la mort comme il aimait à les appeler. Probablement que non pensa t-il aussitôt. Mais pour une fois, il aurait aimé lui offrir un cadeau sortant de l’ordinaire. Un dragon miniature ? Un animal curieux ? Non plus.

Wallace avait arpenté les petites librairies du monde moldu, mais tous les livres se ressemblaient. Il lui était à présent impensable d’envisager un ouvrage sans image mouvante, et autre petits sortilèges curieux. Et puis, ils avaient pris cette habitude enfantine de s’offrir un livre de contes. Peu importait la langue, il fallait que l’ouvrage contiennent au moins une histoire fantastique. Plusieurs fois il avait envisagé de lui en écrire un, mais l’imagination n’était pas l’une de ses qualités. Il était incapable d’inventer une histoire, tout comme il ne pouvait pas produire de dessin original – des copies, toujours.

Wallace avait franchi le mur de brique du Chaudron Baveur et aussitôt, il avait regretté son choix. La foule était incomparable à celle du Londres moldu. Il y avait des centaines de personnes qui se bousculaient, des petits points de couleurs chatoyantes qui lui brulèrent la rétine. Il ne comprendrait jamais la mode des sorciers, cette habitude grotesque de toujours s’affubler des vêtements les plus étranges et colorés. Mais ici, il était l’être singulier, ce n’était plus comme dans le monde moldu. Ne pas porter de cape ou de chapeau était considéré comme un outrage pour certains, ce qui le faisait bien rire. Tiens, et une cape pour sa sœur ? Wallace tenta une incursion dans l’une des nombreuses boutiques de vêtements mais il y ressorti aussitôt – trop de monde, de harpies.

Le mangemort se fraya un passage sur le Chemin de Traverse, essayant de bousculer le moins de personnes possible mais il était bien difficile d’avancer dans cette foule compacte sans donner de malencontreux coups d’épaule.

Une main sur la clenche de la porte, il hésita quelques secondes en voyant le monde qui se trouvait dans la boutique – ce fut la seconde de trop car à l’instant où il franchi le seuil, une dizaine de livres lui tomba sur le crâne. Le sorcier manqua de tomber au sol sous le coup de la surprise et le poids des livres. Il eut juste le temps de prononcer un sortilège pour arrêter la chute de l’ouvrage qui aurait pu l’assommer. « Saloperie d’incompétent. Cracmol dégénéré… » Les insultes fusèrent à une vitesse incroyable, si bien que la foule bruyante la seconde d’avant s’était tue devant le langage grossier de l’homme élégant. Oui il était capable de prononcer des jurons, et non il ne s’en privait pas malgré son apparence qui criait le contraire. Son regard parcouru rapidement les lieux, analysant les gens, cherchant l’incapable qui était responsable d’une telle erreur. Le gérant de la boutique vint à sa rencontre, s’excusa milles fois mais Wallace le repoussa d’un geste sec. Il tenait le responsable.

Là, petit fuyard trop peu intelligent pour se confondre dans la masse. Baguette en main, il suivit l’imbécile qui tentait de le semer parmi les nombreuses allées que comportait la boutique. C’était un jeu inutile. Wallace était réputé pour aimer la traque, alors ce n’était qu’un jeu pour lui – attendre le bon moment. Le bruit avait repris de plus belle dans la boutique, les discussions s’élevaient déjà, masquant les pas précipités du garçon. Il n’eut pas le temps de fuir une seconde fois, Wallace l’avait attrapé par le col de son pull, l’envoyant rageusement voler contre une étagère, ce qui manqua de faire chuter de nouveaux ouvrages. Ce n’est qu’au moment où le gamin s’écroula contre l’étagère qu’il réalisa qu’il venait de s’attaquer à une crevette. « Première année, n’est-ce pas ? Et incapable de réaliser un simple sortilège ? » On ne sentait pas la colère dans sa voix, elle était judicieusement masquée par le velours qu’il employait toujours avec les gamins. Et pourtant, l’accusation était bien présente, sifflante dans ses mots, mais surtout dans son regard. Il s’était rapproché, pointant sa baguette contre l’épaule du gamin. Aucune issue. « C’était amusant ? Tu as apprécié le spectacle ? » Il le savait qu’il pouvait être terrifiant, là, croquemitaine tapis dans les ombres. Alors il en jouait. « Tu sais ce que je pourrais faire ? Rapporter ce petit incident, ce qui te couterait ta place à Poudlard. Voyons, imagines pendant un instant que tu ne retournes pas dans cette école de magie après les vacances…» Le maigre sourire qui s’était dessiné sur le visage de Kanzler était d’autant plus terrifiant que sa voix était horriblement douce.



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MessageSujet : Re: You should watch out for your kids [pv. Wallace] You should watch out for your kids [pv. Wallace] EmptyMar 15 Avr 2014 - 1:51

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Habituellement, Woody était plutôt friand de course poursuite et il allait même souvent jusqu’à provoquer lui-même les personnes susceptibles, rien que pour le plaisir de leur glisser entre les doigts en s’imaginant qu’il était poursuivi par un dangereux mangemort. Seulement, habituellement, il ne craignait pas tellement les conséquences de ses actes; il avait 11 ans, et il savait pertinemment qu’il s’exposait au mieux à une bonne réprimande, qu’il n’écoutait, du reste, jamais que d’une oreille. Or, avec ce type-là, rien n’était moins sûr. Il suffisait de voir sa tête !
Autour de lui, les conversations avaient repris, ce qui n’était pas plus mal. Il ralentit un peu la course et se retourna brièvement, pour voir s’il était toujours poursuivi: l’allée derrière lui était vide. Ravi de s’en tirer à si bon compte, un léger sourire de triomphe s’esquissait sur ses lèvres lorsqu’il sentit une main l’empoigner fermement par le col. Il en eut le souffle coupé, mais ce ne fut rien en comparaison du choc qui suivit lorsque l'homme le projeta contre l'étagère la plus proche. Woody glissa au sol, légèrement étourdi, avant de relever rapidement les yeux vers lui. Le garçon n'en revenait pas de s'être fait ainsi malmené par un adulte, et cela se lisait clairement sur son visage alors qu'il le fixait avec surprise, une surprise mêlée d'indignation et d'une certaine crainte. Il n'avait clairement pas l'habitude qu'on le traite de la sorte, jamais il n'avait reçu autre chose que des réprimandes verbales.

« Première année, n’est-ce pas ? Est incapable de réaliser un simple sortilège ? »
« J'suis pas incapable ! » s'indigna immédiatement le garçon. Oh certes, il était en première année, mais de là à se faire traiter d'incapable ! Comme souvent, le mécontentement chassa bien vite chez lui toute trace de prudence, et il se mit à gigoter, jusqu'à ce que la baguette de l'homme sur son épaule le rende à nouveau parfaitement immobile – et attentif.
« C’était amusant ? Tu as apprécié le spectacle ? »
Eut-il eu quelqu'un d'autre en face de lui, il aurait été tenté de répondre que oui, de provoquer, de leur montrer que non, ce n'était pas parce qu'il était encore un enfant qu'il allait se laisser impressionner par eux. Encore une fois, c'était différent. Aucun son ne franchit ses lèvres alors qu'il le fixait, appréhensif.
« Tu sais ce que je pourrais faire ? Rapporter ce petit incident, ce qui te couterait ta place à Poudlard. Voyons, imagines pendant un instant que tu ne retournes pas dans cette école de magie après les vacances…»

Les yeux du garçon s'ouvrirent en grand pour absorber tous les détails de l'expression arborée par son vis-à-vis, une expression qu'il trouva cruelle malgré le ton douceâtre. Lui-même devait avoir l'air assez choqué ; Wallace l'aurait réellement connu qu'il n'aurait pas pu imaginer de menace plus efficace.

« V-Vous ne pouvez pas faire ça ... » fit-il finalement d'un ton clairement hésitant, tout en continuant à le fixer, cherchant à évaluer s'il était en train de bluffer ou non. Quand il eut décidé que, décidément, non, Woody se mit à réfléchir à une réponse appropriée, quelque chose qui ne serait pas une excuse directe – parce que vraiment, dans son esprit borné, il n'avait absolument rien fait qui demande réparation -. Ses yeux quittèrent le visage du conservateur et se posèrent sur la baguette toujours pointée sur sa poitrine.

« Vous ne pouvez pas faire ça et, surtout, vous ne pouvez rien me faire avec votre baguette dans une librairie pleine de monde, vous finiriez à Azkaban. » Cette fois, son ton indiquait qu'il était plutôt sûr de lui, et il fixait à nouveau Wallace, mais d'un air désormais déterminé, songeant tout de même que cet homme ferait un mangemort très convaincant dans les aventures imaginaires de l'auror Woody Foreman.

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MessageSujet : Re: You should watch out for your kids [pv. Wallace] You should watch out for your kids [pv. Wallace] EmptyMer 28 Mai 2014 - 15:20

Les enfants sont l’unes des plaies de ce monde, en comptant les animaux, les moldus et ceux qui marchent trop lentement. La liste pourrait être longue, mais Wallace reporte rapidement toute son attention sur le gamin imprudent qui a choisi d’être lâche plutôt que d’affronter son acte. C’est parce qu’il s’est enfui que Kanzler a décidé de lui faire payer son impolitesse.

« V-Vous ne pouvez pas faire ça ... » L’hésitation et la crainte sont ses émotions favorites. Si il le pouvait, il les enfermerait dans des fioles. Plaisir coupable de la peur d’autrui. Dominer une situation. Mais ce n’est qu’un gamin clame sa conscience. Il n’a jamais tué d’enfant, c’est une règle et il ne compte pas la briser aujourd’hui. Le sorcier cherche simplement à l’effrayer, voir si il va se recroqueviller comme un animal peureux ou tenter de le mordre. « Je peux faire mieux que ça. Si tu es renvoyé de Poudlard, tu pourrais aller dans une autre école, mais si je brise ta baguette… tu sais ce qui arrive aux sorciers qui ne possèdent plus de baguette ? » La voix est toujours aussi douce, on pourrait prétendre qu’il est agréable avec lui si on n’écoutait pas les mots qu’il prononce. Le velours enrobe toujours ses paroles. « C’est la folie qui t’attend. Sans baguette, la magie va te ronger, jusqu’à te consumer entièrement. » L’assurance, toujours, alors qu’il invente tout cela. Vivre sans baguette est possible, on peut en racheter une autre, on peut voler celle de son voisin mais Wallace aime la naïveté des enfants. Leur esprit est facilement modulable. Il suffit d’y implanter une idée pour pouvoir la façonner avec une aisance déconcertante.

« Vous ne pouvez pas faire ça et, surtout, vous ne pouvez rien me faire avec votre baguette dans une librairie pleine de monde, vous finiriez à Azkaban. » Haussement de sourcil qui répond à la certitude de l’enfant. C’est amusant de voir les stratagèmes qu’ils trouvent pour se rassurer – croire que quelqu’un sera toujours là pour les sauver, que les méchants finissent toujours en prison. FAUX ! Wallace est la preuve que les monstres existent et qu’ils évoluent librement. « Voyons, ta mère ne se trouve pas ici, et ton père ? » Wallace fait semblant de regarder à droite et à gauche, cherchant de potentiels adversaires qui ne sont que des livres. L’allée dans laquelle ils se trouvent étant vide – le lieu pour le crime parfait. « Il semblerait que tu n’aies que ta baguette et tes maigres connaissances pour te défendre » On oublie Wallace, l’homme agréable, voici le mangemort. Non. C’est autre chose. C’est un croquemitaine qui se repait de la peur des enfants.

Un rictus se dessine à la mention d’Azkaban. « Qui te dit que je ne sors pas tout juste d’Azkaban ? » La baguette est toujours rageusement pointée contre l’épaule de l’enfant, suffisamment enfoncée pour en ressentir la douleur. Azkaban. Azkaban. Wallace a échappé à la prison de peu. Masquer les traces, briser sa baguette. Et repenser à cette idée l’effraie. Que serait-il devenu dans un endroit pareil ? Aurait-il perdu toute sa raison comme Bellatrix Lestrange ? L’image des détraqueurs fut rapidement balayée de son esprit. Pourtant, on pouvait encore percevoir son trouble, là, au fond de ses yeux, une folie qu’il ne parvenait plus totalement à masquer, une crainte aussi. Azkaban l’effrayait, comme tout mangemort responsable de crimes odieux.

« Tu as utilisé un sortilège pour faire tomber tous ces livres, pourquoi tu n’essayes pas à nouveau ? Ce n’est pas en pleurant que tu te sauveras de ce mauvais pas. » C’est une provocation qu’il lui lance, volontairement. La baguette qui maintenait l’enfant sous son pouvoir s’abaisse et Wallace fait un pas en arrière, octroyant alors à l’imbécile la capacité de pouvoir s’enfuir. Mais ce n’est pas ce qu’il souhaite, il ne veut pas d’une simple fuite, car il est prêt à lancer un sortilège pour le rattraper. Le gamin est en première année, et ce qu’il veut, c’est voir si il est capable d’un minimum de vengeance. C’est la troisième émotion qu’il voudrait enfermer. Apprendre la vengeance à un gamin de onze ans, c’est diablement malsain, et il en a conscience, Wallace ne cherche que cela – les émotions négatives. « Ton papa n’est pas là pour te défendre… il n’y a… personne »



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