ϟ AIME : Le Quidditch & la loyauté & l'ordre & la bierreaubeurre & le soda à la cerise & les galettes au beurre & la métamorphose & l'odeur de l'herbe coupée & la douce mélopée de la cornemuse.

ϟ N'AIME PAS : "L'équipe de Serpentard l'EMPORTE !" & la déloyauté & le chahut & la magie noire & la tarte à l'ananas & l'eau gazeuse & les parfums trop forts & les courants d'air.

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Minerva McGonagall est une femme droite dans ses bottes comme on dit. C'est un professeur qui considére que la réussite passe par le travail, la rigueur et un minimum d'audace. La métamorphose est pour elle une discipline sacrée tant elle la voit comme l'art le plus difficile et le plus dangereux enseigner au château. En effet, l'erreur en métamorphose peut souvent se révéler fatale. Ainsi, elle déteste le désordre et le chahut, dans sa salle de cours ou en dehors, car ils ne permettent pas d'avoir une vision claire et lucide de ce qu'il se passe autour de soi. Cette volonté d'imposer une certaine discipine et un grand sens moral à sa conduite se transpose dans la manière dont elle appréhende ce que devrait être la maison Gryffondor. Il s'agit d'un temple où le courage est la seule valeur et où l'audace à sa place. Néanmoins, il n'y a pas d'audace s'il n'y a pas de règles à effreindre et, même si elle ne l'avouera jamais, elle apprécie beaucoup les talents qui mettent un peu de piments chez les rouges et ors. Minerva McGonagall redevient une adolescente lorsqu'elle assiste à une match de Quidditch et elle trouve que le soutien qu'on apporte à une équipe, ou à un groupe d'élève, est le meilleur moyen de les guider vers des chemins de responsabilité et de solidarité. Il n'est pas rare de la voir prodiguer conseils et avertissements au capitaine des Gryffondor, toujours avec énergie et clairvoyance. L'équipe lui doit d'avoir repéré certains talents qui, dans l'histoire, ont fait la grandeur des matchs de l'école. C'est une amie fidéle et loyale, surtout envers Albus Dumbledore et envers l'école, autant de raison de se battre contre ce qui menace l'avenir du monde magique. On ne se bat pas par haine à l'égard de ce que l'on a devant soi, mais par l'amour à l'égard de ce que l'on protége.

Comté de Caithness, non loin du village, dans le cottage du révérend Robert McGonagall. Le feu dans la cheminée crépite et, dans la cuisine, Isobell McGonagall cuisine le déjeuner alors que son mari est absent. Sa fille, Minerva, joue sur le sol, avec le chat.

Le rire de la petite Minerva McGonagall résonna dans la maison du pasteur. Le révérend Robert, son père, était absent pour la matinée car il s’occupait toujours de sa paroisse le dimanche. Alors, l’ainée de la famille, et seule fille, restait avec sa mère qui gardait un lourd secret. L’enfant le connaissait et elle aussi devait se taire – ce qui était plutôt facile puisqu’elle ne pouvait pas encore parler. Pourtant, Minerva était une enfant extraordinaire. C’était une sorcière. « Si ton père le savait, Minerva, nous serions bien embêtées toutes deux » marmonnait Isobel Ross en ensorcelant la marmite de soupe aux pois. A côté d’elle, sur le plan de travail, il y avait une boite à verrou qui, ordinairement, renfermait la baguette magique et qui était rangée sous le lit. Notre petite sorcière, quant à elle, s’amusait avec le chat qui semblait lui obéir sans qu’elle ne produise aucun son. Les talents de la future élève de Gryffondor étaient déjà très développés. Inexplicablement, des jouets se retrouvaient dans son berceau alors qu’il trônait sur de hautes étagères. Pourtant, ce qui amusait le plus la petite fille, c’était la cornemuse de son père qui se mettait à jouer toute seule à l’autre bout de la maison.

Isobel ne pouvait qu’en être enchantée, elle qui vivait dans le secret de ses pouvoirs, caché à son moldu de mari, car elle se rappelait qu’autrefois elle évoluait dans un monde des plus enchanteurs et qu’elle avait sacrifié, non sans mal, au profit de son mariage. Les talents de sa fille, eux-mêmes dissimulés au révérend Robert, lui rendaient un peu de nostalgie. Il fallait bien dire qu’à l’époque, les divisions entre les sorciers et les personnes dénuées de pouvoirs magiques étaient encore plus grande et la famille Ross avait accueilli l’idylle de leur fille d’un mauvais œil, elle qui était une brillante élève de sorts et enchantements. Cela explique sans doute pourquoi elle s’était échappée avec son seul et unique amour, loin d’un monde qui lui manquerait plus qu’elle ne pourrait l’imaginer. Quand elle y repensait, ses larmes tombaient dans le potage aux pois qu’elle cuisinait chaque dimanche. Cela expliquait sans doute que le repas avait toujours un goût amer. Minerva McGonagall le comprit très vite : il était difficile de grandir dans un Monde dépourvu de magie lorsqu’on en était soit même doté.

[…]

En sortant du Poudlard Express, les élèves de première année se rendent à bord de barques qui les conduisent à la fameuse école de sorcellerie anglaise. Minerva s’est installée dans l’une d’entre elles.

« Comment tu t’appelles ? » dit un petit garçon aux yeux pâles. « Minerva, Minerva McGonagall » répondit la jeune fille, crispée, alors que les bateaux de l’école glissaient sur le lac noir. « Enchanté moi c’est… Wahou ! ». Les tours du château apparurent lorsque la brume se dissipa. Les élèves de première année restèrent ébahis devant l’édifice où ils vivraient sept années de formation magique. Le paysage ne pouvait que dissiper toute pensée parasite. Notre jeune sorcière ne pouvait plus penser à ses parents. Pourtant, le sujet était prenant. Isobel avait révélé ses pouvoirs à son mari, assombrissant la confiance du couple, et elle avait donné naissance à deux garçons, Malcom et Robert Junior, tout deux sorciers également. Ainsi, Poudlard agissait comme un pansement sur les peur de la sorcière de onze ans, droite comme un i, influencée par les villageois qui avaient habité son monde jusque là, pour la plupart austères, collet monté, et conventionnels. Néanmoins, l’heure était plutôt à la découverte d’un tout autre monde, fait de robes de sorcier émeraude et de chapeaux indigo. S’agrippant nerveusement à la jupe de son uniforme, Minerva avait les yeux brillant de mille feux et la bouche ouverte, comme tous ces camarades. Bientôt, ses pas la guideraient dans la Grande Salle. Albus Dumbledore exercerait une sorte de fascination pour l’adolescente, trouvant en lui un modèle et une inspiration. Il serait son professeur de métamorphose et son directeur de maison.

Le grand sorcier déposerait sur sa tête le Choixpeau Magique qui allait dévoiler sa nature de Chapeauflou, hésitant pendant plus de cinq minutes entre Serdaigle et Gryffondor. (Cette anecdote fut la source de plaisanteries entre Minerva et son collègue Filius Flitwick, lui même ayant embarrassé le Choixpeau. Ils se plurent à imaginer qu’ils pourraient être l’un à la place de l’autre.) Tout naturellement, elle gagnerait la table des rouges et ors pour y briller par sa discipline, sa rigueur et son courage, comme toute lionne qui se respecte. Poudlard aurait le mérite de lui apporter joie et réconfort ainsi qu’une formation qui la guiderait sur les chemins de la grandeur. Minerva McGonagall était l’élève la plus remarquable de son année, avec un talent particulier pour la Métamorphose. Les talents de sa mère et l’austérité de son père constituaient en elle un parfait mélange. Préfete-en-chef, décrochant ses BUSEs et ses ASPICs avec les meilleures notes, elle fut reconnue et repérée par le Mensuel de Métamorphose et fut élue Lauréate du prix du Meilleur Jeune Espoir décerné par la publication. Cependant, son seul regret fut de ne pas gagner le tournoi de Quidditch, en dernière année, alors qu’un coup irrégulier de l’équipe de Serpentard l’empêcha de continuer le match, victime de côtes brisées et d’une commotion cérébrale. Cela entraina un désir insatiable de voir perdre l’équipe des verts et argents, aidé par un œil entrainé à la découverte de nouveaux talents.

[…]

Dans la salle de métamorphose, bien des années plus tard, Minerva McGonagall, jeune professeur de métamorphose, pleure. Albus Dumbledore, directeur de l’école, vient de faire son apparition.

Elle pleurait toute seule dans une salle plongée dans la pénombre. Sa mère venait de lui envoyer une lettre lui annonçant que son premier amour s’était marié. Il y a longtemps, Dougal McGregor l’avait demandé en mariage. C’était un fils de fermier, un enfant de moldu lui-même sans aucun pouvoir magique. Après avoir accepté, en voyant ce garçon agenouiller au milieu d’un champ à peine labouré, Minerva McGonagall avait reculé. La nuit lui avait sans doute porté conseil. Elle ne souhaitait pas finir ses jours dans le secret, comme Isobel avait tenté de le faire. Enfermer sa baguette sous son lit, renoncer à son poste à Londres - car à l’époque elle était sur le départ pour le Ministère de la Magie, département de la justice magique – lui étaient impossible. Ce serait la fin de toutes ses ambitions, et elle ne regrettait pas ce choix. Pourtant, on ne lutte pas contre l’amour véritable et le professeur de métamorphose ne put jamais oublier Dougal. Cela expliquait sa tristesse.

Au ministère, Minerva était une employée très douée, mais elle n’appréciait guère la vie de bureau. Le sentiment anti-moldu imprégné dans les esprits ne lui plaisait pas et elle regrettait l’Ecosse. Elle avait quitté Londres pour Poudlard, refusant une promotion ministérielle alléchante au profit d’une chambre austère à laquelle on accédait par une porte dérobée de son bureau du premier étage, à l’école de sorcellerie. Alors, pleurant dans cette salle de classe, elle raconta tout cela à Albus Dumbledore qui l’avait surprise, elle qui était pudique et réservée de nature. Le directeur la réconforta et sa sagesse lui mit du baume au cœur. Son mentor devenait un ami, lui qui avait appris à son ancienne élève à se transformer en chat lors de sa septième année. Il lui confia lui aussi une part de son histoire, ignorée de beaucoup de monde, et une complicité ainsi qu’une estime mutuelle s’installa entre les deux sorciers. Minerva ne coupa pas les ponts avec le ministère par le biais de son ancien patron, Elphinstone Urquart, qui, après un temps, la demanda en mariage dans le salon de thé de Madame Pieddodu. Toujours amoureuse de Dougal McGregor, elle avait refusé.

[…]

Au bord du lac de Poudlard, Elphinstone Urquart est venu rendre visite au professeur McGonagall. Ne lâchant rien à l’affaire, l’homme, plus vieux que Minerva, réitère sa demande en mariage.

La mort de Dougal McGregor semblait avoir libérer Minerva McGonagall. Bien sur, elle était anéantie mais la douleur que distillait l’espoir d’un amour impossible cessa. Elphinstone avait à présent quelques cheveux blancs et la retraite lui ouvrait les bras. Il avait connu l’apothéose de sa carrière suite à la défaite de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Elle accepta sa demande en mariage rendant l’homme fou de joie. Ils achetèrent une petite maison à Pré-Au-Lard, permettant par là à Minerva de se rendre au travail facilement. Le professeur de métamorphose était une sorte de féministe avant l’heure et décida de garder son nom de jeune fille, provoquant des réactions choquées de la part des vieux sorciers de la vieille. Pourquoi refuser de porter l’identité d’un sang-pur et pourquoi décider de conserver le nom d’un moldu ? La réponse allait de soi. Minerva McGonagall était fière de sa famille et l’assumait pleinement, ce qui était à l’époque une marque de courage. Même si ils n’eurent pas d’enfant, le couple évolua dans la joie et le bonheur. Neveux et nièces de Minerva venaient leur rendre visite. Elle en éprouva un grand sentiment de satisfaction et se fut pour elle une période d’accalmie.

Malheureusement, trois ans plus tard, Elphinstone, qui n’était pas un homme à ne pas prendre de risque, se fit mordre par une Tentacula Vénéneuse. Un immense chagrin se répandit sur l’entourage du couple et Minerva ne se sentait pas la force de rester solitaire dans cette grande maison de Pré-Au-Lard. Rassemblant ses affaires à la tombée de la nuit, elle se rendit au château où elle repris sa chambre sévère, un peu étroite, mais qui la rappelait au stricte sens moral de son père. Courageuse et réservée, elle se consacra pleinement à son travail. Bien sûr, elle connu des périodes de profondes mélancolies mais elle les rendit tellement imperceptibles qu’on ne la connaissait que comme la directrice adjointe de Poudlard, professeur de métamorphose et directrice de la maison Gryffondor. Elle resta pour tous, à l’exception de ses amis les plus proches, la grande sorcière sévère, réputée pour donner trop de devoirs et pour tenir la maison des lions d’une main ferme mais juste et équitable. Très exigeante au travail, elle continua de maintenir dans ses cours un niveau d’études élevé que les élèves suivirent rarement.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Via topsite.  

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Maggie Smith.

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? J'ai hésité à m'y inscrire mais le design à fini de me convaincre de prendre du temps pour rp avec vous !

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Oui, tout vu, tout lu (à l'exception des Animaux Fantastiques je l'avoue.)

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Un seul, avec un seul personnage.