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Basile n'avait pas vraiment le temps de comprendre ce qu'il se passait, cela dit au vu de la tête de Monsieur Kanzler il fallait mieux filer. Un rapide sourire à l'homme en costard avant de filer à l'anglaise. L'écossais attrapa le sac en vol et suivi légèrement à contre coeur son hobbit préféré, qui avait bien décidé de le faire tourner en bourrique. D'ailleurs, il profita de la fuite pour lui glisser à l'oreille les trois petits mots magiques.

- Je te hais.

— Mais mon chéri, pas devant tout le monde. Essaye au moins d'attendre qu'on soit seul. Bien sûr, personne n'a entendu les mots de haine que son meilleur ami lui a dit, ils ont juste vu le rapprochement pour lui parler à l'oreille. Alors oui, Jessie n'a pas pu résisté à ce genre de provocation. Il ne sait pas pourquoi, mais il a vraiment l'impression qu'il va finir par se faire taper, et par dormir dehors vu qu'il n'avait pas spécialement prévu de rentrer chez lui ce soir.

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Bref sourire. « Enchantée. Je suis ravie de rencontrer une amie de Wallace. » Le mot n'était pas prononcé au hasard et tu étais curieuse de voir leur réaction. Tu n'eus pas cette chance, car brusquement le visage du mangemort fut recouvert d'une veste et un individu plus que douteux se mit à accuser nul autre qu'une personne de ta connaissance : Electre. Tu te forças à ne pas réagir et préféras plutôt prendre le vêtement afin de débarrasser l'homme. « Une autre de tes connaissances Wallace ? » Léger sous-entendu. Vague amusement aussi. Tu ne t'étais jamais mis autant à te « méfier » des gens que tu rencontrais depuis ta mort, depuis que tu avais revu ton ami.

Ne pas aller à l'hôpital ? Et pourtant, dans son cas, cela lui semble être une des seules choses à faire d'urgence. Elle se retient néanmoins de la contredire et ne lui adresse en toute réponse qu'un sourire un peu fatigué. Son regard se fixa sur la nouvelle venue, Dahlia, qu'elle salua comme le voulaient les usages.

« Electre Wilde, de même. Je travaille au département des accidents magiques. », elle descendit la moitié de sa coupe. Au moins. « ...Oui, Pholengrain ! Quel homme exquis ! », qu'elle haïssait par tous les pores de sa peau ; mais n'était forcée de dire la vérité à personne.

Les propos d'Electre sur Philéas était peut-être convaincant à d'autres, mais sûrement pas pour la jeune femme. Les raisons ? Elle ne s'était pas vraiment penchée sur le cas de l'employée du ministère pour le savoir, il était peut-être temps de creuser la chose.

« Charmant en effet ... » Elle boit une gorgée. « Quelle est la chose que vous appréciez le plus chez lui ? Tu peux te joindre à la réponse Dahlia. »

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Amie, il observe Swan, se demande si c’est le qualificatif idéal, certainement que non. De mot pour qualifier leur lien, il n’en trouve pas et Wallace n’a pas le temps de relever la remarque d’Hélène qu’une curiosité s’abat sur sa tête, brouille la vue. D’un geste il écarte le vêtement, rejeté au sol. « Warren » qu’il siffle entre ses lèvres. La main se crispe, de lui faire payer, que le cancrelat disparaisse de la surface de la Terre, le geste s’avorte mais le tissu prend feu sous la commande d'un sort. Cendres. « Voudriez-vous sortir du Ministère dans un cercueil ? » Politesse du meurtre.

« Avec plaisir ! De toute façon, ici ça craint du boudin. »

grand méchant

« Oh, ça va ! Pas la peine de dramatiser, ça vous a juste légèrement décoiffé. C'est beaucoup plus sexy que tout ce gel, ça vous donne un air moins... psychorigide. »

« Et vous me devez une veste, ou AU MOINS un remboursement en nature ! C'était ma préférée. »

Elle jetait des coups d’œil discrets, de temps en temps, à Theodore, comme s'il pouvait lui rendre son frère et tentait en même temps de se concentrer sur la conversation d'Eden. Comment mentir ?

« Oh. Il est toujours disponible pour nous, employés du ministère. »

C'était faux, mais que pouvait-elle répondre : ce type me fait du chantage, je le déteste ? À la place, elle se contenta d'un sourire bien hypocrite sur commande. « Et quel bel homme...j'en rêve toutes les nuits. » A vomir.

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Il prétend hésiter, se demande quel serait l’idéal, de rendre Warren aveugle ou de lui acheter un vêtement décent ? Solution hasardeuse. Joueur. Wallace s’avance, oublie les connaissances pour un temps. « Choisissons la seconde option » Neutralité de l’intonation. « …car je ne saurai supporter une nouvelle veste aussi… hideuse. Disons, mercredi, 17h, mon bureau ? Vous connaissez le chemin » Manque un clin d'oeil pour parfaire le jeu. Une fraction de seconde, il semble se souvenir des yeux, de la nuance, juste une hallucination. Et Kanzler se retourne, abandonne l’importun pour Hélène. « Je rectifie, pas une connaissance mais un cloporte qui se promène souvent au musée »

« QUOI ? » Coup de théâtre. Lui qui se tenait prêt à parer un sortilège de la mort, le voilà bien pris au dépourvu. Wallace Kanzler était un petit joueur, décidément. Il l'avait bien choisi. « Sérieusement ? Je veux dire euh. » Éclaircissement de gorge. Ressaisis-toi, Théodore. Tu sais très bien qu'il va t'attendre avec un couteau dans son bureau, et qu'il ne te tuera qu'après de longues heures de torture. Mais l'idée est tout ce qu'il y a de plus excitant, tu ne peux t'empêcher de frissonner. « Va pour 17h alors. Je passerai directement par la cheminée de votre bureau ! ♥ » Comme la dernière fois, faillit-il ajouter. Mais il avait déjà fuit dans une autre pièce, en suivant Basile et Jessie. « Enfin seuls ! »

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L'échange entre ce Warren et Wallace fut pour le moins... intéressant, voire curieux. Tu n'avais pas vu le jeune homme lors de ta dernière visite au musée et le mangemort ne s'était plaint de personne en particulier mais en les voyant interargir ensemble tu comprenais parfaitement que ce Warren irrite ton ami. « Il est pour le moins... original. Elles sont rares, les personnes qui osent braver ta colère. Miss Swan est certainement de mon avis. » Tu jetas un œil à l'horloge. « Je vais cependant devoir vous quitter. J'espère que vous passerez une bonne soirée. » Tu serras la main de la jeune femme, embrassas la joue de ton ami et fuis la chaleur de la salle.

— Enfin seul mon chéri ! Jessie regarde son meilleur ami, faisant mine d'oublier la présence de Théo. Que cette situation est drôle. Basile va vraiment le haïr pour la soirée horrible qu'il est en train de lui faire passer. Alors quitte à continuer jusqu'au bout, il s'approche de l'auror pour l'embrasser de force. Ah les baisers parfaits de Basile. Un jour, il l'aura dans son lit.

Basile devrait vraiment songer à changer de pote, parce qu'il commençait à ne vraiment plus aimer le déroulement de la soirée, surtout quand Jessie l'embrassa. Ce n'était pas la première fois et sûrement pas la dernière, faut dire que son ami avait une légère tendance à lui montrer trop d'envies. Il était comme ça Jessie, toujours si exubérant, sauf que cette-fois, il lui faisait passer une soirée haute en couleur. Basile lança un regard noir à son ami, mais finalement c'était peine perdue avec lui.

- Bon déguisement et on bouge.

Arsinoé semblait avoir garder la froideur la caractérisant le plus souvent au Ministère. Enfin, Lester ne pouvait n'en penser que pour leur lieu de travail, n'ayant jamais eu l'occasion de côtoyer sa « collègue » à l'extérieur. Mais les quelques mots suivant le laissèrent envisager l'idée d'une soirée agréable en sa compagnie, les autres convives ne l'intéressant guère. Le compliment fit sourire Lester, qui ne tarda pas à ajouter « Merci également. » Se redressant, le blond jeta un rapide coup d’œil vers la foule, reconnaissant quelques visages, mais assez rares. « Je ne pensais pas qu'il y aurait tellement foule, mais il faut croire que la possible venue du Ministre attire. ». Malgré ses paroles, Lester ne pouvait nier qu'il préférait de loin la présence d'Arsinoé, que cela de Mr. Folengrain.

Elle avala d’une traite le fond de sa coupe de champagne, jeta un œil sur sa montre et retint un soupire de désespoir en constatant l’heure si peu avancée. Quelle perte de temps. Après avoir songé à tout ce qu’elle aurait pu faire si elle ne s’était pas trouvé ici –somnoler, peut-être bouquiner, sans doute dormir, tant de choses passionnantes-, Arsinoé se tourna vers Lester, haussant les sourcils, comme pour trouver en lui une quelconque sorte d’approbation. « Mais puisqu’ils sont ici pour le Ministre je suppose que personne ne pourrait nous tenir rigueur de partir en avance... » Nous, car malgré le sourire qu’il affichait elle avait du mal à imaginer qu'il puisse trouver le moindre intérêt à cet épanchement de mondanités.

Par le doux slip de Dumbledore, et par la barbe inexistante de Sullivan !

« J'suis au paradis ? »

« Ou en enfer ! Toujours est-il que c'est génial par ici ! »

« Dites les gars, j'viens peut-être de Mars, mais c'est quoi un Hobbit ?»

Dire que la soirée ne tournait pas en faveur de l'auror relevait presque d'une blague. Non seulement il n'avait pas pu faire bonne figure devant son supérieur, ce qui était la raison principale de sa présence à cette soirée, mais en plus il venait de se faire embrasser à deux reprises par des hommes. Bon, il n'était absolument pas fermé d'esprit, mais il fallait mieux calmer le jeu de suite. S'écartant des deux hommes et lançant un regard absolument mauvais à son meilleur ami, il finit par enfiler son déguisement.

- Je vote pour l'enfer ! Jessie t'expliquera mieux que moi.