Secret du moment


A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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Romy Oaken
Romy Oaken

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MessageSujet : So long old bean [Alex] So long old bean [Alex] EmptyJeu 19 Fév 2015 - 22:57

Il y avait urgence. Prendre son propre appart devenait une véritable urgence.

Plantée là, à côté de son frère, elle n’osait pas bouger. Ses beaux yeux bleus étaient rivés sur le massacre. Abel avait adopté la même position que sa sœur, incrédule. Mais ça Romy n’aurait pu le dire vu qu’elle n’osait pas regarder son frère. Puck, lui, tout content de les voir rentrer de leur après-midi en ville, leur tournait autour, la queue balançant en rythme régulier de gauche à droite. Gauche. Droite. Gauche. Droite. Parfait pendule simple digne de la physique moldue. Gauche. Droite. Gauche. Le tas de poil sauta sur sa propriétaire pour attirer son attention, mais la jeune femme le repoussa doucement. Elle ne devait pas faire de gestes brusques, de peur de réveiller le Caïn endormi dans son Abel de frère. L’ancienne Poufsouffle déglutit et se tourna doucement –très doucement – vers le jeune homme. Un petit sourire désolé aux lèvres, elle lui dit d’une voix basse et mal assurée.

« Désolée Abel… ». Elle se sentit alors obligée de rajouter, précipitamment comme pour réparer une maladresse. « J’vais ranger ça, j’te jure. »
« Non mais… ». Il hésita sans savoir quoi dire. « C’est pas grave… »

Pas grave… Deux bonnes semaines maintenant qu’elle vivait chez lui. Et si elle, toute petite qu’elle était avec son mètre cinquante-cinq, ne prenait pas de place, ce n’était pas le cas du chien qui bavait de plaisir devant eux à ce moment précis. Puck portait très bien son nom, mais la blondinette aurait pu l’appeler Tornado que ca aurait été tout aussi bien. Elle ne comptait même plus le nombre d’objets qu’elle avait réparé dans l’appartement d’Abel, des fois c’était tout de même pratique d’être une sorcière. Son frère était d’une patience d’ange qui ne lui ressemblait pas. Il était surement trop heureux d’avoir sa petite sœur à cocooner. Après tout elle avait été loin pendant un moment et il avait toujours eu l’habitude de prendre soin d’elle. Mais prendre soin d’elle ET de son chien faisait-il parti du deal initial ? Elle en doutait fortement. Il devenait urgent qu’elle se trouve un appartement. A la campagne si possible, pour que Pucky en profite.
Forte de cette pensée qui la persuadait qu’elle n’aurait plus longtemps à emmerder son frère, Romy détourna sa petite frimousse vers le bordel monstre qu’avait semé Puck en à peine deux heures. Elle haussa les épaules et inclina la tête de côté dans une grimace bizarre, c’était sa manière de dire « c’est la vie ». On pouvait être sûr que ce geste s’accompagnait d’une relativisation en bonne et due forme, ce qui ne manqua pas.

« Ouais, heureusement que c’est tombé sur la lampe de ton ex. »
« Elle était moche cette lampe. » Il n’avait pas bougé, mais avait laissé échapper un petit rire comme elle les aimait tant.

Le visage de Romy s’illumina et son large sourire prit sa place habituelle sur ses lèvres. La blondinette s’avança alors, faisait signe à Puck que maintenant, oui, il pouvait lui sauter dessus (ce qui failli la faire tomber à la renverse mais bon…). Romy en profita pour sortir sa baguette, qu’elle dirigea vers les débris de lampe. Ceux-ci furent envoyés en quelques secondes à la poubelle. Elle se retourna une dernière fois vers son grand frère qui jetait maintenant ses affaires sur le sol dans l’entrée.

« Désolée pour le canapé aussi hein. »

Oui parce qu’en fait, il y avait aussi des morceaux de mousses et de rembourrage partout dans la pièce… Abel avait haussé les épaules. Elle savait très bien ce que ca voulait dire… « C’est pas moi qui vais ranger ça ». Alors elle passa les dix minutes suivantes à tout remettre en ordre. Une fois cela fait, Romy décida d’aller promener son fou de chien pour qu’il se dépense un peu. Elle n’espérait même plus l’épuiser en une promenade, elle savait très bien qu’elle se fatiguait bien plus vite que son animal à poil. Par la même occasion, Romy laisserait un peu de tranquillité à son frère qui en avait bien besoin. La blondinette prit donc la laisse de son cabot et l’appeler avec une voix aussi joyeuse que le balancier du chien. Gauche. Droite. Gauche. Droite.

« Allez Puck, on va se promener ! »

Le rythme du pendule simple s’accéléra alors que Romy tentait, difficilement, de lui accrocher sa laisse. Ce n’est que cinq minutes plus tard, qu’ils quittèrent l’appartement. Lorsque la porte fut enfin fermée que Romy se donna le droit de réprimander son chien, même si le ton de sa voix ressemblait plus à celui d’une conseillère qu’autre chose.

« Si tu continues, il va te cuire à la broche. Là ça allait que j’étais là, mais fais gaffe quoi, il se taillera une jupe avec tes poils. »


Aller jusqu’au parc avec Puck un samedi après-midi était un ENFER. Avec le monde qu’il y avait dans Londres et Puck allant dans tous les sens, c’était la porte ouverte à des emmêlements de laisse dans les jambes. Une seule personne était tombée, ce qui était déjà pas mal vu qu’en moyenne trois personnes mordaient le bitume lors de ces ballades.
Une fois le parc atteint, Romy avait pu libérer Puck qui partit en galopant, les oreilles au vent. Elle le regarda faire avec un sourire. Certes elle se caillait comme pas deux, hiver oblige, mais être au grand air valait bien d’attraper un rhume. Romy entreprit de faire le tour du parc, suivie par Puck le bienheureux. Ce n’est que plus au fond du lieu public que la blondinette eu la bonne idée de fatiguer son chien à coup de « Va chercher ». L’ancienne Poufsouffle ramassa un bout de bois sous un vieil arbre sans feuilles (le pauvre) – ni trop grand, ni trop petit – et elle entreprit de le lancer le plus loin possible. Le chien, fou de joie, s’amusait à le lui ramener. Ce petit jeu plaisait aussi bien au chien qu’à sa propriétaire, si bien qu’ils pouvaient procéder à ces allers-retours pendant une bonne heure sans s’ennuyer. Mais ce n’est qu’au bout de quinze bonnes minutes que le jeu tourna mal…

« Vas chercher ! »

Le regard toujours aussi bleu de la jeune femme suivit la course du bâton. Ce n’est que lorsque celui-ci eut atteint son but qu’elle laissa échapper un petit cri. Ses mains, gelées, étaient venues couper le flot de sa voix, comme si elles suffisaient… Assommer quelqu’un à coup de bâton et voir son chien lui foncer dessus pour récupérer son saint graal était toujours un moment un peu flippant. Et oui Romy, ton chien, tu l’as dressé pour ramener le bâton et même si ça veut dire qu’il doit écraser quelqu’un au passage, il le fera…
Romy s’empressa de rejoindre le pauvre malheureux qui s’était bouffé un bâton en pleine tronche et un chien de trente kilos allant à 20km/h en pleine cage thoracique. Sur le chemin, tout ce qu’elle trouva à dire fut :

« Et merde, merde, merde, merde, merde ! » Elle s’accroupit devant sa victime. « Ca va ? »

Puck, lui, agitait la queue, bâton à la mâchoire. Gauche. Droite. Gauche. Droite.
« Tiens, voilà maîtresse, ton bâton. » Et bim, sur la tête du type…
Alexander H. Burroughs
Alexander H. Burroughs

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MessageSujet : Re: So long old bean [Alex] So long old bean [Alex] EmptyVen 20 Fév 2015 - 13:11

Like a hurricane,
You left me alone.
And like a hurricane you're back.

My girl, my girl, don't lie to me. Tell me where did you sleep last night.

Ses yeux bruns s'ouvrirent sur la voix lente et torturée de Kurt Cobain. Merde. Il se mit sur pied si brusquement que sa vision s'obscurcit. Retour à la case départ : Il se rallongea en grognant sur son canapé défoncé. Il avait passé une nuit d'enfer, comme il les aimait : agitée, bruyante, mais si longue. Il se releva avec plus de précautions, puis, se dirigea vers sa cafetière en slalomant entre les divers obstacles sur sa route. Son café fumant à la main, nu, une épaisse couette posé sur ses genoux, une clope -encore éteinte- au bec, Alexander se mit à l'aise devant son vieux poste de télévision. Ça faisait un moment qu'il n'avait pas autant dormi. Il avait échappé à l'étreinte de Morphée pendant 48 heures, camouflant sa fatigue avec des sourires factices à des clients assoiffés. Tom et Jerry, une rediffusion. Le jeune homme soupira, prit une grande gorgé de son breuvage brûlant et alluma sa cigarette. Le soleil tentait de traverser les fenêtres sales de son grand appartement, il en déduit qu'il devait être environ 16 heures. Il lui restait donc encore pas mal de temps devant lui avant de retourner travailler.

Les gags du célèbre cartoon lui tinrent compagnie pendant quelques minutes. Le temps pour lui de se décider. Jamais il ne pourrait peindre pendant les quelques heures qui lui restait sans faire n'importe quoi, le manque de manque de sommeil ne l'aiderait pas. Il pouvait rester là, affalé sur le canapé ... Ou aller faire un tour comme il le faisait bien souvent. Ou pas ... Le choix était vite fait entre risquer d'attraper une pneumonie dans le froid de février ou rester au "chaud" -et ne surtout pas faire attention aux stalactites au dessus de sa tête- devant les dessins-animés. La deuxième solution était la plus attractive. Mais c'était sans compter sur le miaulement criard de la bestiole à ses pieds.

« Qu'est-ce que tu veux toi ? »

Sa voix était légèrement éraillée, mais le chat devant lui s'en foutait royalement. Ce que voulait le félin, c'était manger, et ses grands yeux verts fixaient Alexander sans ciller. Soupir. Il allait falloir se lever, trouver le sac de croquettes qui était sûrement planqué derrière un des seuls meubles de l'appart', ou dans un pot de peinture vide, ou peut-être bien quelque part dans la salle de bain ... À moins qu'en fait, il n'y ai plus de croquettes du tout.

« Oh non ! T'es sérieux là ? T'es sûr d'avoir faim? »

Question stupide. Le chat avait toujours envie de manger. Et Alexander finissait toujours par servir son altesse le mâtou. Et c'est avec un profond regret qu'il se leva, éteins avec tristesse la télé puis le lecteur de cassettes qui tournait toujours et qu'il enfila ses vêtements. Sous le regard acéré du chat. Tout ça pour cette satanée bête. Casse-pieds.

Il sortit dans le froid, emmitouflé dans des couches de vêtements trouvés au hasard sur le plancher. L'argent bien au chaud dans l'une de ses poches, il se dirigea vers la parc, raccourci pour mener sa quête à bien le plus rapidement possible. Mais peut-être n'aurait-il pas dû emprunter ce chemin? Il n'aurait alors pas croisé la route de ce charmant bâton qui vint à toute vitesse caresser son visage encore marqué par le sommeil. Il ne se serait pas fait non plus sauter dessus par un -trop entreprenant- tas de poil. Il ne serait alors pas tombé sur le sol gelé, et n'aurait pas entendu de gros CRAC en tombant sur son poignet. Mais la vie était ainsi faite, et Alexander eu à peine le temps de maudire son chat -cause majeure de tout ceci- qu'il entendit au loin une voix quelque peu familière qui jurait. La douce voix s'accroupit à côté de lui et lui posa la question la plus bête du monde. J'ai faillit mourir assommé par un arbre puis piétiné par un mammouth, mais à part ça, ça va. Il aurait pu dire ça. Mais le choc du sol contre sa tête -ou de sa tête contre le sol- lui dictait d'autres paroles.

« Aïe, maman. »

Mais qu'est-ce qui lui passait par la tête : gémir comme une fillette devant une inconnue. Et puis il n'avait même pas de mère. Pourtant, cette voix, il l'a reconnaissait. C'était un souvenir doux, chaleureux, adoré, qui avait la couleur des blés et le sourire des anges. Ses pensées se bousculaient douloureusement à l'intérieur de son crâne : ce n'était pas possible. C'était il y a tellement de temps. Six ans. Et puis avant même qu'il ne puisse ajouter quelque chose, le mammouth lâcha l'arbre une nouvelle fois sur sa tête endolorie.

« Ouch ! »

Cette fois c'était bon. Il tenta de se relever afin d'échapper à d'autres formes de torture préhistorique. Sa tête lui tournait, son poignet droit le faisait souffrir et lorsqu'il tenta de mieux voir ses agresseurs il ne pu qu'observer une gueule pleine de bave. Mère-grand, que vous avez de grandes dents -et une haleine pestilentielle- ! Et quand enfin le chien -car oui, ce n'était pas un mammouth- bougea de devant sa vue, Alex n'en crut pas ses yeux.

« Ro-romy ? Sa voix tremblait un peu, il chercha à se redresser un peu plus en grimaçant. Je-je ... »

Ne savait pas quoi dire. C'était tellement improbable. Impossible. Et puis comment avait-il fait pour ne pas la reconnaitre tout de suite ? Ses cheveux si blonds, ses yeux si bleus, son regard si intense ... C'était sa Romy. Celle qui avait teinté sa scolarité de couleurs chaudes. Celle avec qui il avait pleuré et rit. Celle qu'il avait aimé. Celle qu'il avait quitté la boule au ventre six ans plus tôt. Et celle qui l'avait assomé. De sa main gauche, Alexander tâta son crâne au niveau de l'impact. Ouille. Une bosse commençait déjà à se former et malgré la douleur, il émit un petit rire.

« C'est comme ça qu'on salut une vielle connaissance chez toi ? Si c'est ça je suis ravie de te revoir aussi Oaken !»

Il fit mine de lui balancer un morceau de bois, avant de crier de douleur. Chochotte. Il avait l'air tellement ridicule assis sur le sol, pas coiffé et habillé comme un sac. Mais il y avait aussi quelque chose de touchant dans son sourire et dans sa manière de se frotter la tête. Quelque chose de maladroit, de gamin, presque attendrissant dans son regard lorsqu'il dévisageait Romy et son chien. Finalement il pouvait remercier le chat.


Romy Oaken
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MessageSujet : Re: So long old bean [Alex] So long old bean [Alex] EmptyVen 20 Fév 2015 - 22:34

    Blasée, ce chien l’a blasée. Il venait vraiment de laisser tomber son bout de bois sur le mec qu’elle venait d’assommer par mégarde et qu’il avait piétiné sans remords aucun ? L’ancienne Poufsouffle vécut la scène au ralenti. Elle l’avait vu dans les yeux malicieux de Puck, la connerie qui montrait le bout de son nez. Dommage que Romy n’était pas une rapide, elle tenta de rattraper le bout de bois, mais il était déjà trop tard. Dame Gravité faisait encore des siennes.

    « Ouch ! »

    La blondinette grimaça de douleur et elle ne put s’empêcher de se protéger la tête de ses deux mains. Allez savoir pourquoi elle avait fait ce geste, ça avait était un réflexe. Peut-être que c’était dû à l’empathie de la blondinette peut être à de l’auto- protection très mal venue, dans tous les cas elle s’était protégée de rien et elle, la victime, avait subi le choc.
    Merlin, la jeune femme adorait son cabot de chien, mais elle ne se priva de le pousser loin d’eux et de le sommer de s’asseoir. Ce n’était pas souvent qu’elle prenait ce ton-là, autoritaire, et ça ne lui allait pas, mais Puck savait que lorsque c’était le cas, il avait intérêt à se tenir à carreaux. Ceci ne l’empêchait pourtant pas tirer la langue, de se lécher les babines et de baver à foison, heureux avec son balancier.

    « Assis Puck. Assis ! »

    Ce n’est que lorsque ce dérangé de chien fut enfin rangé à ses côtés que Romy put enfin voir le pauvre gars qui – il fallait bien l’avouer – avait pris sacrément cher en même pas cinq minutes. « Non, c’est pas possible ! » fut la première chose qu’elle se dit lorsqu’elle reconnut les traits d’Alexander, l’un de ses meilleurs amis à l’époque de Poudlard. Même après toutes ces années, elle ne trouvait pas qu’il ait vraiment changé, elle l’aurait reconnu entre mille. Bouche bée de surprise, Romy fut submergée de sentiment et de pensées. C’était trop pour elle, aucune information de pouvait être traitées pour cause de bouchon à l’entrée du cerveau. Son processeur n’était pas assez fort. Passons au double core, de toute urgence.
    Heureusement pour eux deux, Alex était plus vivace que la jeune femme. Lui avait réussi à dire quelque chose alors qu’elle avait toujours la bouche ouverte et les yeux écarquillés à cause de la surprise de le voir. Autant vous dire qu’à ce moment précis, elle ne respirait pas l’intelligence.

    « Ro-romy ? Je-je ... »

    Elle aussi, ne savait pas du tout quoi dire. A vrai dire, la jeune femme en était encore à faire le tri dans sa tête blondinette. Bizarrement après la surprise vint un vrai bonheur. Elle avait presque l’impression de se retrouver à Poudlard lors de belles années pas compliquées de sa vie. Pourtant l’ancienne Poufsouffle n’aurait jamais cru ça possible. Elle se l’était déjà imaginé : retourner voir son ami avec son mea culpa à bout de bras, prête à mettre sa fierté de côté… Mais elle ne l’avait jamais fait. Ils avaient perdu contact. Ça avait été une belle histoire d’amitié saupoudrée d’amour qui s’en était finit tabassée à coup du maillet de la stupidité (de la sienne en l’occurrence). Dans le petit esprit si réaliste de la blondinette, revoir son ami n’était possible qu’à coup de fierté remballée, ce qui n’était pas à sa portée, qui aurait cru que ça aurait pu être possible à coup de bâton ?

    « C'est comme ça qu'on salut une vielle connaissance chez toi ? Si c'est ça je suis ravie de te revoir aussi Oaken ! »


    Un sourire apparut finalement sur le visage de la jeune femme. C’était tout Alex ça. Son Alex, comme elle l’avait si souvent appelé dans leur adolescence. Mais l’artiste avait raison, il n’y avait rien de mieux que l’humour pour faire passé la pilule.

    « J’étais bien obligée pour attirer ton attention Burroughs ! »


    Elle le poussa doucement comme pour imiter la tape amicale que les gars ont l’habitude de s’offrir les uns les autres. Un peu plus et la poupée Romy aurait une barbe qui lui aurait poussé au menton… Un peu plus.
    Romy, dans un mouvement typique des Oaken, inclina lentement sa tête de côté comme pour détailler une scène qu’elle aimait particulièrement à voir. C’était tout son Alex ça, il avait beau avoir été assommé, piétiné et assommé encore, il riait avec elle. Il avait toujours ce même air, voir cette aura, qui le caractérisait si bien à Poudlard. Un mélange d’innocence et d’infantile qui faisait du bien au cœur. Romy aurait été triste qu’il ait perdu ce côté-là de lui-même. Maintenant que la jeune femme le voyait devant elle, elle se rendit compte au combien ça avait été bête de se faire la tête pendant quasiment six ans. Comme quoi, un bout de bois faisait parfois bien les choses.
    Agenouillée devant son vieil ami, l’ancienne Poufsouffle, fidèle à elle-même, s’empressa tout de même de s’excuser. Ce n’était que la dixième fois qu’elle le faisait aujourd’hui, mais cette fois-ci ce n’était pas (totalement) à cause d’une bêtise de Puck. Elle ne put cependant pas s’empêcher de garder son sourire aux lèvres, elle était bien trop heureuse.

    « Non, plus sérieusement j’suis vraiment, vraiment, VRAIMENT désolée Alex. »
    Elle pointa du doigt son chien qui était toujours assis et qui les regarder en attendant de voir lequel des deux lui lancerait ENFIN son bout de bois. « Lui aussi il est désolé. » Le chien comprit qu’elle parlait de lui et ne pouvait s’empêcher de gigoter dans tous les sens, ne sachant pas si il devait rester assis ou si il était enfin libre. « Pour ma défense, t’es sorti de nul part... » La blondinette pointa une nouvelle fois son cabot du doigt. « Pour sa défense à lui, tu dois ressembler à un paillasson, mais ça c’est subjectif. »

    Après ce mea culpa en bon et due forme, l’ancienne Poufsouffle ne put s’empêcher d’examiner les blessures que les Oaken, propriétaire et chien, avaient causées. Une bonne grosse zone rouge sur le front d’Alex laissait présager une bosse en devenir. Romy esquissa une grimace – elle avait presque mal pour lui et elle aussi était une vraie chochotte, elle compatissait donc. La jeune femme constata le tout, avec tout son savoir d’ancienne étudiante en médicomagie. Il fallait bien trois années d’étude intensives pour en déduire çà.

    « Dis donc, tu vas avoir une, ou plutôt deux, sacrées bosses dis donc… »

    Doctor Obvious.
    Un raclement de gorge plus tard, histoire de faire oublier ce commentaire sacrément bête, Romy enchaina comme si de rien n’était. Puck lui, avait choisi ce moment pour faire une énorme léchouille à Alex qu’il aimait déjà. Romy, l’air de rien, le poussa une nouvelle fois à côté d’elle tout en le câlinant d’une main pour tenir la bête occupée. Son ton était légèrement inquiet, alors qu’elle demandait à Alexander :

    « Je sais que c’est débile comme question mais… Ca va ? T’as mal quelque part ? A part à la tête de toute évidence. »

    La chute d’Alex avait été aussi impressionnante que son tête à tête avec le bâton, ça n’aurait pas été étonnant qu’il se fasse mal ailleurs qu’à la tête. Croyez en une presque-mais-jamais-plus médicomage.
Alexander H. Burroughs
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MessageSujet : Re: So long old bean [Alex] So long old bean [Alex] EmptySam 21 Fév 2015 - 14:01

Like a hurricane,
You left me alone.
And like a hurricane you're back.

Romy. Romy était là, en face de lui. Jamais il n'aurait pu croire qu'une chose pareille arriverait un jour. Certes, Londres regorgeait de surprises, mais à ce point là ! Alexander n'en croyait pas sa chance, il avait l'impression d'être en train de tourner dans une comédie de seconde zone. Mais ses bosses et son poignet lui criaient qu'il n'était pas en train de rêver, et qu'il n'avait pas besoin de se pincer pour le vérifier. Il dévisageait la jolie blonde qui -après avoir beugué- semblait s'être reprise.

« J'étais bien obligée pour attirer ton attention Burroughs ! »

Petit rire moqueur. C'est vrai que tu es toujours aussi petite, il te fallait au moins ça. Mais il se retient de gâcher ce moment avec ses vannes pourries. Non, Alexander n'avait absolument pas changé depuis Poudlard, toujours à tenter de cacher ses sentiments derrière un humour qui ne faisait rire que lui. Mais il était réellement heureux de revoir son amie, il se sentait revivre, comme si il était redevenu l'adolescent qu'il était au château, lorsqu'il faisait tout pour échapper à Rusard et aux cours. Il y a 6 ans.

« Six ans Romy ! Il t'auras fallut six ans pour balancer ton stupide bout de bois ?! Je t'ai connue plus rapide ! »

Mais il savait très bien que la Oaken était fière. Trop pour qu'elle accepte de revenir après qu'ils se soient engueulés à la fin de leur septième année. Et toi ? hein ! Oui, Alexander n'avait pas fait d'efforts non plus de ce côté là. Il n'avait pas chercher à la retenir, de lui dire que peu lui importait ses études il serait toujours là. Il avait laissé coulé, il avait accepté sa décision et avait boudé dans son coin en jouant au moldu. Mais aujourd'hui c'était fini. Le duo Oaken et Burroughs reprends du service ... À moins que la jeune femme ne l'ai mis totalement hors service. Ouch.

« Non, plus sérieusement j'suis vraiment, vraiment, VRAIMENT désolée Alex. Lui aussi est désolé. »

Le cabot. Il avait presque oublié ce tas de poil bruns qui était lui aussi à l'origine de son mal de tête affreux. Mais il ne put que sourire, si ce chien était aussi maladroit que sa maitresse ça ne devait pas être facile tout les jours pour son entourage. Il se demanda un instant où elle vivait, si elle avait un copain -où une copine- et si son père avait arrêté de martyriser tout ses prétendants. Arrête. Ce n'était pas le moment de penser à ça.

« Pas grave. J'en ai vu d'autres.» Alex sourit en se maudissant intérieurement, il jouait les gros dur mais on pouvait lire sur son visage qu'il souffrait -comme une fillette-.

« Pour ma défense tu es sorti de nul part ... » Non, c'était faux, il marchait, normalement, comme tout le monde. Quoi de plus normal dans un parc. « Pour sa défense à lui, tu dois ressembler à un paillasson, mais ça c'est subjectif. »

Rires. Ça c'était sa Romy. Ses piques lui avait vraiment vraiment manqué. Mais mine de rien il aurait voulut ajouter quelque chose, nier. Mais il se rendit compte que c'était la vérité : il avait laissé pousser ses cheveux et quelques poils -qu'il avait la flemme de raser- se montraient sur son menton. Ses vêtements étaient rapiécés, peut être même sales. Alors forcément, à côté de la jolie blondinette, il passait pour un elfe de maison -pour reprendre les expressions sorcières-.

« Hum. Je viens de me lever, je n'imaginais pas tomber sur toi. Ou plutôt j'imaginais pas que tu allais me balancer un bâton et ton chien dessus. » Il en rajoutait une couche, souriant de toutes ses dents. Mais en réalité, il ne lui en voulait absolument pas.

Le chien profita de ce moment pour venir lui nettoyer la figure à coup de langue râpeux et baveux, si bien qu'il n'entendait pratiquement pas Romy affirmer qu'il aurait deux grosses bosses sur le front. Il tenta d'éloigner le chien, mais c'était sans compter sur son poignet meurtri.
« J'ai dit que c'était pas grave, le chien. Mais oui, je te pardonne. Pousse toi maintenant ... s'il te plait. » Beurk. Il avait l'air d'un paillasson certes, mais un paillasson dégoulinant de bave désormais. Son amie écarta la vilaine bête. Et il soupira de soulagement, les chiens étaient décidément des animaux très (trop ?) affectueux -et à l'haleine absolument ignoble-.

« Je sais que c’est débile comme question mais… Ca va ? T’as mal quelque part ? A part à la tête de toute évidence. »

J'ai faillit mourir assommé par un arbre puis piétiné par un mammouth mais à part ça, ça va.

« Oui, ça va aller, Guérisseuse Oaken. Il grimaça en montrant son poignet. Tu pourrais juste me réparer ça ? Je crois qu'il n'a pas apprécié la chute. »

La pauvre victime qu'était le jeune homme ne se doutait pas du moins du monde que sa petite Romy adorée n'avait pas réussit ses études. En fait, à la voir comme ça, il l'imaginait très bien travaillant à un hôpital pour sorciers, à faire des opérations à coeur ouvert dans son uniforme blanc de medicomage. En six ans elle avait sûrement vécu pas mal de choses. Alexander sourit une fois de plus -à croire qu'il ne savait faire que ça-. Ils avaient tellement de choses à se raconter ... Mais avant, il allait falloir guérir ce foutu poignet. Chochotte.


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