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Invité
| Dirk Wieller ϟ a cowboy in this industry, maybe a fantasy Sujet : Dirk Wieller ϟ a cowboy in this industry, maybe a fantasy Mar 30 Oct 2012 - 19:37 |
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| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] first — PSYCHOLOGIE DE VOTRE PERSONNAGE.Commençons simplement avec des réponses plus rapides sur les goûts et la psychologie générale de votre personnage afin de mieux le cerner.ÂGE & DATE DE NAISSANCE ; 14 février 1979. ANNÉE & MAISON ; 7ème année, Gryffondor.
AIME ; Berlin, l'orange, les nœuds papillons, la compote, la télévision moldue, ne rien faire devant la télévision moldue, les mannequins allemandes, ses parents, Michel le chien, avoir une vie comme dans La Petite Maison dans la Prairie, les pulls, l'automne, les BDs, Londres, le Chaudron Baveur, Hagrid, les livres qui puent, avoir la paix, jouer à Pierre Feuille Ciseaux, avoir l'air cool, les cours de botanique, tricoter, les nuits d'orage, la musique pop, la choucroute, les chocolats chauds.
N'AIME PAS ; Les hommes à moustache, le rouge, les échardes, s'étouffer avec de la nourriture, Harry Potter, Voldemort, prendre parti, passer pour un idiot, avoir froid, les examens, devoir quitter Poudlard après ses examens, avoir peur, essayer de comprendre ce qu'il fait à Gryffondor, les tableaux qui parlent, se lever la nuit pour faire pipi, le professeur Rogue, le Quidditch, les fêtes en l'honneur du Quidditch, se disputer avec ses parents, se perdre, le nouveau Ministre de la Magie, les jours de pluie, se coiffer le matin, se lever le matin, les légumes, les chats, donner son avis.
ÉPOUVANTARD ; Un erkling portant une écharpe blanche, sans doute pour un peu plus d'esthétique.
PATRONUS ; Un magnifique, un merveilleux, un flamboyant, un parfaitement sexy élan.
AMORENTIA ; Une odeur de chocolat chaud, des champs en été et de tabac à pipe.
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; « Je te trouve bien calme pour un Gryffondor » avait machinalement lâché sa mère, ex-Poufsouffle de son état, lorsqu'elle avait revu son fils lors des premières vacances à Poudlard. Parce qu'elle n'avait pas tort, Madame Wieller, on ne voyait rien de plus calme que son fils. On avait dit « mou » pour résumer, on avait dit « réfléchi » pour le valoriser, mais la vérité n'était simplement que Dirk ne se plaisait qu'étendu un après-midi à n'absolument rien faire, que ce soit physique ou intellectuel. Il n'aimait que ce qu'il avait sous les yeux, il laissait les longues randonnées aux gamins de son âge, il laissait la réflexion à ses aînés ; Dirk Wieller n'était qu'un éternel spectateur avec du popcorn sous le bras. Cependant, il ne serait qu'à moitié exact de ne le résumer qu'à un adolescent indolent et parfaitement amporphe, car on lui connaissait ce besoin compulsif de faire des choses stupides de ses bras ou de ses jambes, marcher, courir, tricoter, se curer le nez, faire des figures de contorsionniste dans des toilettes portables étaient des choses auxquelles on s'habituait chez lui. Dirk Wieller n'était qu'un gamin errant, constamment, les pieds traînant au bord d'une plage ou sur un bout de trottoir, parce qu'il aimait ça, parce que c'était à ça qu'il était le meilleur. Errer. Sans la moindre mélancolie, cependant, sans l'aspect si sombre et si — n'ayons pas peur des mots — emo qu'on inculquait à l'errance. Dirk était même un enfant relativement joyeux, agréablement sympathique, parfois même un peu comique — pas toujours de façon volontaire —, fantasiste faux adulte un peu trop remarqué. Sans constamment péter des papillons sur un drapeau nazi, on se sentait bien avec Dirk Wieller, parce qu'on ne ressentait pas ce besoin de toujours réfléchir, de constamment s'inquiéter, de simplement avoir à en avoir quelque chose à carrer.
« Je te trouve bien vague pour un futur adulte » avait plaisanté son père lorsque Dirk avait pensivement lâché, à l'aube de sa septième année, qu'il ne savait pas ce qu'il ferait une fois largué hors de l'école. Le terme en lui-même avait suffit à l'effrayer et il avait fallu prétexter une question sur les prochaines vacances pour échapper à une discussion plus longue sur sa vie future. Parmi les plus grandes craintes de Dirk, après les petits elfes pédophiles et la mort de son chien, s'articulait celle de la responsabilité, et l'idée toute entière de devoir quitter le nid familial pour bouger son cul l'effrayait au plus haut point. Fuir devant ses responsabilités était son projet de vie le plus solide, et rester enfant à jamais lui avait paru presque tentant s'il n'était pas persuadé que Peter Pan était un petit connard agaçant. Avoir à décider de lui-même, par lui-même, pour lui-même, et c'était se noyer qu'il craignait, et c'était étouffer qu'il pensait. Il rêvait encore à étendre sa collection de moufles qu'on lui demandait d'ouvrir un compte en banque, il se levait encore le dimanche matin pour regarder les dessins animés qu'on exigeait qu'il pense à un métier. Lorsqu'on lui avait demandé, en sortant de cinquième année, il avait simplement lâché au hasard un département du Ministère de la Magie pour se conforter dans l'idée d'avoir pensé à son avenir plus de trois minutes dans l'année. On disait de Dirk qu'il n'aimait pas réfléchir, on répondait qu'il se contentait simplement de penser aux choses qui ne le dérangeait pas.
« Je te trouve bien mou pour un Gryffondor » lui avait un jour moqueusement lancé un camarade de chambrée. De Gryffondor, Dirk Wieller avait cette incapacité à tolérer l'iniquité, mais, contrairement à de grandes manifestations de courage et à des poings sur la table comme il était monnaie courante dans la salle commune, cela ne se traduisait chez lui qu'en une torsion assez étrange de son visage en un rictus blessé et un air interdit, le temps de réaliser, le temps d'assimiler. De Gryffondor, Dirk Wieller n'avait rien du courage spontané, rien de l'héroïsme maladif, rien de la stupidité téméraire, mais il avait cette once de révolte, cette semi-indignation qui parfois germait en lui les jours fastes. On appelait ça « les jours de viande » car sur un mauvais jeu de mot il quittait sa condition de légume, étrangement animé, presque réveillé, et il était de ces jours où il se redressait, où il était un peu plus qu'un imbécile heureux, qu'un fuyard en avant. De Gryffondor, il n'avait que ces qualités secrètes lorsque le rouge et or était tatoué sur le visage, imprimé sur la langue, gravé dans le cerveau de certain, de Gryffondor, il n'avait rien de plus qu'une place discutée, mais on lui avait soutenu qu'il avait autant quelque chose à y faire qu'un Londubat, qu'il y avait de tout chez les meilleurs, et que, le cas échéant, il y a toujours une place pour un agent dormant. Que, dans son cas, son nom y avait certainement été gravé. Le temps de décider s'il s'agissait d'une moquerie ou d'un compliment, ils étaient partis, et, comme un peu toujours, comme trop souvent, Dirk Weiller avait haussé des épaules. Comme un peu toujours. Comme trop souvent.
DESCRIPTION PHYSIQUE ; Dans une autre vie, Dirk Wieller était roux. Toutefois, dans l'univers actuel, il était convenu que les Britanniques lanceraient à tout va sur son passage une générique blague de mauvais goût. Alors oui, Dirk Wieller était blond, alors oui, Dirk Wieller s'entendrait surnommé aryen par toute une population d'Alliés. Toutefois, il était certain que ce sorcier aurait crispé plus d'un dictateur par le soin apporté à son physique, parce que tout le monde savait que Dirk Wieller ressemblait davantage à un berger des Alpes qu'à un mannequin catwalkant avec l'aisance et la spontanéité d'un canard. Ainsi, de la blondeur platine dont on l'accusait, on restait un peu déçu de la teinte un peu plus sombre, un peu moins étincelante que prenaient ses cheveux, et c'était d'un œil sceptique qu'on considérait les mèches qui s'échappaient d'un quelconque bonnet péruvien ou capuche en laine, bouclés ou mal coiffés, une éternelle question.
Si on trouvait un charme mal placé à Dirk Wieller, ce qui n'était pas une garantie, on ne s'aventurait jamais à le qualifier d'autre chose que « mignon », on ne regardait jamais le Gryffondor autrement que comme un chien errant qu'on ramènerait bien à la maison. Très rapidement on tournait les yeux une troupe de Serpentard pédant et dont le sex-appeal murmurait des sous-entendus cochons aux jeunes filles dans les couloirs, assez souvent on l'éclipsait au profit d'une glorieuse, musclée et à la pilosité en pleine expansion équipe de Gryffondors. Il était juste un peu grand, un peu mince, rien de très remarquable, et son amour propre maudissait la blondeur de la barbe naissante qui lui valait une erronée réputation d'imberbe. Cela serait mentir, toutefois, de dire que Dirk ne savait se faire remarquer. Ses pulls étaient une activité dont les Gryffondrs étaient très friands, semblant préférer au plus sobre cardigan une collection de pulls en laine aux motifs douteux, et aux plus classiques couvre-chefs une multitude de bonnets péruviens. Cette fâcheuse manie à toujours savoir mieux faire du bout de tissu rouge et or un splendide noeud papillon qu'une cravate des plus conventionnelle avait toujours arraché un regard sceptique à Minerva McGonagall.
Entre autres détails, et pour un peu plus refroidir les sous-entendus nazis qui fusaient à l'évocation de son nom, s'ajoutait la curieuse invasion de tâche de rousseur sur sa peau qui, aussi laiteuse soit-elle, ressemblait trop souvent à une constellation dans un ciel de rouquins nus. Si la majeure partie de son corps échappait à cette envahissement, son dos et ses joues se retrouvaient ainsi parsemés de points orangés comme on aurait lancé du sable au visage du premier crétin venu. Notons également que, lorsque cette même peau ne s'amuse pas à ressembler à un champ de carottes vu du ciel, elle rosit pour un oui ou pour un non, prêtant ainsi à confusion — et Dieu sait comme les rumeurs d'une passion secrète pour le professeur Rogue sous-entendue par un visage frappé du froid d'hiver étaient gênantes. Et, pour finaliser cette palette de contradictions cutanées, on aimait finir sur ce surnom de « store vénitien ». A priori, le reflet des duvets blonds combinés au rose de ses joues avaient fait hurlé de rire un peu trop de monde.
Dans une autre vie, Dirk Wieller était un type normal, Dirk Wieller était resté en Allemagne, Dirk Wieller s'habillait de façon normale. Mais dans l'univers actuel, Dirk Wieller n'était qu'un faux aryen, un faux allemand et un faux roux aux fringues douteusement agencées. « Deutsche qualität » disait la pub.
« ... De toute façon, j'ai les yeux noisette. »
BUT DANS LA VIE ; Même en essayant très fort, rien de plus important que « marcher sur la Lune », au grand désespoir de sa famille.
CE QUI COULE DANS VOS VEINES ; Du sang-mêlé, affirmatif.
VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE ; Une chouette mâle affectueusement appelée Bert. Même si Dirk le dément fermement, il est flagrant que sa chouette a des ressemblances troublantes avec un aigle noir.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] second — HISTOIRE DU PERSONNAGE.Ici, la partie la plus importante de la description de votre personnage. N'hésitez pas à nous noyer de détails, votre fiche sera toujours utile en RP.Tu avais regardé Berlin s'ouvrir et le passé tomber, le nez collé contre la vitre de ta chambre, alors qu'en bas Berlin Est hurlait sa joie, alors qu'en bas Berlin Est se vidait. Tu avais vu les sorcières de l'Ouest autrement que sorties de Dorothée alors qu'elles dansaient comme les moldus qui, quelques rues plus loin, criaient la révolution. Tu étais resté à la maison parce qu'on avait peur de te perdre, dans toute cette débandade, dans toute cette explosion, mais tu entendais tes parents danser sur un air de mauvais jazz au bas des escaliers, mais tu entendais de la famille pleurer de joie, tu entendais des voisins applaudir. Ceux qui avaient été coincés de l'autre côté vous ont rejoint, des gens si proches de la famille mais si loin de la maison que tu n'avais jamais connu jusque là, parce que tu n'avais jamais connu que ça — que ce grand mur de béton, que cette moitié de ville, cette moitié de vie, ajoutait ton père dans un regard sombre. Mais c'était fini, c'était fini avait pleuré ta mère, c'était enfin terminé, et du haut de tes dix ans tu avais compris que maintenant tout allait changer. Tu avais regardé le mur s'ouvrir et Berlin tomber pour renaître comme ces phœnix dont on t'avait tant parlé, le nez collé contre la vitre de ta chambre, et c'est blotti contre Michel que tu avais réalisé que désormais tu allais tout quitter. Le 10 Novembre 1989, ta mère t'expliqua que vous partiez. Le 10 Décembre 1989, tu te réveillas en Allemagne, tu t'endormis en Angleterre. Tu n'avais pas réalisé à quel point Berlin te manquerait.
Franz Dirk Wieller, tu étais un gamin sympathique, tu étais un enfant empathique, ta mère te l'avait souvent répété. D'ailleurs tu l'aimes beaucoup, ta mère. Elle est écossaise, ta mère, c'est elle qui le dit, c'est elle qui t'as raconté qu'elle était venue pour faire des études et qu'à cause de ton père elle n'avait jamais pu repartir. Tu sais aussi qu'elle a eu peur. Tu sais aussi que si elle t'avait rassuré, son sang-mêlé ne mentait jamais. Tu devais remercier Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom d'avoir contribué à ta création. Ton père avait eu à supporter d'autres malheurs, on avait dit de tes parents qu'ils étaient de la génération qui avait souffert pour vous. Berlinois pure souche souriait-il, traître à son sang murmurait-on, « ces gens sont des cons » achevait-il. Tu avais grandi dans Berlin Est parce que tu n'avais jamais eu le droit d'aller ailleurs, îlot dans cet hostile mer rouge, refuge dans cet envahissant brasier, et cette vénération d'hommes à moustaches t'avaient laissé plus que sceptiques lorsqu'on t'avait expliqué pour la première fois la RDA. Tu avais grandi dans Berlin Est et nulle part ailleurs et soudain tu découvres la campagne anglaise, et tout à coup tu apprends les champs, tu apprends le silence, tu apprends l'horizon et la perte de vue, ton chien — pardon, ton poney déguisé en chien — sur les talons. Il fut décidé qu'on s'installerait à Loutry Sainte-Chaspoule. Il fut décidé que tu irais à Poudlard. Il fut décidé qu'on y resterait. Ainsi soit-il.
Franz Dirk Wieller, tu étais un allemand déserté au milieu de britanniques dispersés, pelotonné dans le Poudlard Express, blotti dans une barque, debout dans une salle, devant cette vieille écossaise comme ta mère, les jambes tremblantes et le regard trouble. Tu es tout au bas de la liste et tu as le temps de voir partir comme une distribution de jeu de cartes les enfants aux noms aux lettres plus courantes que la tienne, tu as le temps de rester seul avec à peine trois autres gamins, et, lorsqu'enfin vient ton tour, tu manques de marcher sur cette cape qui te gêne, tu manques de trébucher sur ces marches qui se présentent à toi, tu manques de tomber de ce foutu tabouret. Tes pieds flottent dans l'air et dans ta tête flotte la voix du chapeau moite. Tu pries pour Poufsouffle. Comme maman, comme là où est ta place. Le chapeau a l'air de trouver ça cool, tu te dis que ça passe, tu te dis que tu as la paix maintenant.
« GRYFFONDOR ! » Un îlot dans cette hostile mer de rouge, disait-on.
*** Ça fait un peu longtemps que tu es à Gryffondor, maintenant, tu as quinze ans, tu passes tes BUSEs et pourtant tu vois le Tournoi des Trois Sorciers de tes propres yeux, et pourtant pour toi ce n'est qu'une année comme une autre. Dans cette grande salle tu vois défiler de quoi faire tirer la gueule à tout un Reichstag, entre des slaves psychorigides et des françaises copiées-collées, mais tes yeux accrochent, mais ton regard reste levé, et tu entends à peine Harry Potter enfreindre les règles, et tu t'étonnes à peine d'encore le voir au centre des discussions. Tu n'aimes pas la bande de Potter, il faut le dire. Tu aimes beaucoup les Weasley, pourtant, c'est vrai, ta mère échange des recettes avec Molly Weasley, ton père explique la télévision à Arthur Weasley, et finalement tu apprécies les jumeaux, finalement tu t'entends bien avec Ron Weasley, finalement tu trouves Ginny sympathique, mais tu ne peux pas supporter cette agitation maladive autour du garçon qui a survécu. Tu n'es pas jaloux, tu serais mort sous le poids de tant de responsabilités depuis des lustres, mais le dédain qui semblait s'échapper de la bouche de Potter te rendait malade. Tu avais assisté aux tâches sans encourager les champions, tu t'étais même surpris à essayer d'imaginer le dragon se libérer et s'envoler. Tes amis t'avaient lancé un regard lubrique quand tu leur avais dit lorsqu'ils avaient voulu savoir pourquoi tu ne venais pas féliciter Harry avec eux.
Elle était un peu amère, ta cinquième année, parce que tu avais des décisions à prendre, parce que tu avais du travail à faire, parce que tu ne savais pas ce que tu aimerais faire, ce à quoi tout cela allait aboutir. Et puis il fallait avouer, tu avais tendance à lever le nez de tes copies pour loucher sur les côtés, sur cette Serdaigle rudement sympathique, sur cette nana qui mine de rien t'aimait bien. Ce n'était pas une de chez Serpentard, on t'avait dit, tu as tes chances, on t'avait dit, au final, qui ne tente rien n'a rien, t'avait-on convaincu. Elle avait dit oui, tu avais souri. Et puis elle t'avait ri au nez. Et puis, devant tout le monde, elle s'en était allée. Franz Dirk Wieller s'est pris un râteau, lâchait-on machinalement. Franz Dirk Wieller est un peu un con. De toute façon, tu n'aimais pas Serdaigle.
« Monsieur Wieller, avez-vous réfléchi à votre projet ? — Je. Oui. Évidemment. — Eh bien ? — ... J'aimerai. Je pourrai. Je me disais que je pourrai peut-être devenir zoologiste. »
Résultats de WIELLER Franz Dirk 17.08.79, maison GryffondorAstronomie ; Acceptable (A) Botanique ; Effort exceptionnel (E) Défense Contre les Forces du Mal ; Piètre (P) Histoire de la Magie ; Acceptable (A) Métamorphose ; Acceptable (A) Potions ; Désolant (D) Sortilèges ; Acceptable (A)
Divination (option) ; Piètre (P) Soins aux Créatures Magiques (option) ; Effort exceptionnel (E) ***Tu ne sais décemment pas ce que tu fous encore là. D'une part on t'hurle que Voldemort est revenu lorsque de l'autre on te soutient fermement que ce n'est pas le cas. D'une part on t'affirme que tu n'as pas la carrure pour passer tes ASPICs lorsque de l'autre on te répète inlassablement qu'il ne faut rien lâcher. Tu n'as à peine gardé que trois matières, soin aux créatures magiques, botanique et astronomie, parce qu'on t'avait refusé le reste, parce que tu t'étais refusé à continuer, parce que d'une part tu voudrais avoir la paix mais pourtant tu détestes cette manie qu'on a de te pousser vers la sortie, de te forcer à quitter cette école où tu resterais bien une petite dizaine d'années supplémentaires, peu importe Potter, peu importe Voldemort, et peu importe les fuites dans les toilettes. Tu n'oses pas vraiment dire qu'il n'y a que le permis de transplanage qui t'aie fait plaisir à ta majorité. Tu n'oses pas vraiment expliquer que la zoologie ne t'intéresse pas plus que ça. Tu n'oses pas simplement révéler que la zoologie ne t'as attiré que parce que Michel est tout de même un chien du tonnerre de Zeus. Septième année, qu'ils disaient. Mort cérébrale, tu répondais.*** « Dirk, ne t'éloigne pas trop avec Michel, tu veux ? » Tu as six ans. Des cheveux blonds plein les yeux et un bonnet enfoncé sur le crâne, tu as six ans. Ton poney — pardon, ton chien — au bout du bras, tu as six ans. Tu es en forêt, tu as six ans, ce sont tes seules vacances. Ton père a réussi à vous faire sortir de Berlin Est pour la semaine, au fin fond de la RDA, au fin fond de la forêt de Thunringe, et toi tu es heureux, bon dieu, tu as six ans et tu te casses la gueule sur les feuilles en automne, tu as six ans et tu n'écoutes plus ta mère dès lors que les arbres ont raison toi, et tu n'entends plus ta mère parce que la forêt parlera toujours plus fort qu'elle. Ses cheveux bruns tu ne les vois plus, ses lèvres carmins tu ne les entraperçois plus, parce que déjà tu es assis paisiblement dans cette forêt sans fin, parce que tu es un enfant un peu inconscient, un peu embêtant, parce que tu n'arrêtes pas de bouger et que c'est agaçant. Tu n'entends plus la douce voix de maman et tu ne vois plus les boucles blondes de papa parce que tu ne te rends pas compte que déjà tes pieds avancent tout seuls comme ils ont la fâcheuse manie de faire, parce que toi déjà tu ne t'en rends pas compte mais tu écoutes une autre voix, mais tu suis un autre chant, sirène terrestre ou gamin naïf, certainement un peu des deux. Tu commences à avoir un peu froid, tu commences à avoir un peu peur, parce que mine de rien il fait sombre, parce qu'au final ça fait un peu peur, mais déjà il y a cette voix qui te rassure, il y a cette voix qui t'attire et toi qui ne t'arrêtes pas, et toi qui n'entends pas les cris désespérés de ta mère qui te cherche, la voix étouffée de ton père qui s'inquiète. Tu n'écoutes pas. Tu n'entends pas.
Brutalement, le chant s'arrête, se transforme en ce caquètement rocailleux si détestable, et de tes yeux d'ombre tu observes les deux globes luminescents, et la lueur de folie te fait peur, et ton écharpe blanche s'accroche à ses bras lorsque l'erkling tente de t'attraper, parce que tu n'es qu'un gamin, parce que tu as six ans, parce que tu es un peu stupide, Dirk Wieller, il faut le dire, et que le Ministère de la Magie est-allemand ne tient pas toujours ses promesses. Parce que l'erkling va te dévorer alors qu'on t'avait raconté que ce n'étaient que des mensonges, parce que tu te mets à pleurer et que tu voudrais t'enfuir, que tu es trop jeune pour mourir. Ton écharpe s'envole. Non, pire que ça, ton écharpe est maintenant l'écharpe de l'erkling, et tu penses tomber sur un elfe pédophile qui a du goût plutôt que de penser que c'est la preuve que tu es un sorcier, tu préfères penser qu'il va essayer de t'étouffer avec plutôt que toi tu sois en train de le repousser avec ce simple morceau de laine. Parce que Michel attaque. Parce que tes parents accourent. Parce que tu as déjà eu le temps de flipper jusqu'à la fin de tes jours. Parce que oui, décemment, faire léviter des jouets mignons semblaient un peu trop mainstream pour tes pouvoirs. Foutu monde magique, on te le dit en sanglotant dans tes cheveux. Tu trouves pour une fois qu'on n'a pas tort.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] third — ON VEUT TOUT SAVOIR SUR TOI ...Pour plus de détails sur ta personne, n'hésite pas à aller te présenter [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERTS ? ; DC de Law (après une vaine tentative de me faire passer pour quelqu'un d'autre)
LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; JE N'EN AI PAS LA MOINDRE IDEE.
QUE PENSES-TU DU FORUM ? ; "nrgj,egjke," ça devrait suffire pour résumer.
AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? ; TOUS VUS. PRESQUE TOUS LUS.
SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? ; Un. Ou deux. I'M NOT SURE.
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| | | | Dirk Wieller ϟ a cowboy in this industry, maybe a fantasy Sujet : Re: Dirk Wieller ϟ a cowboy in this industry, maybe a fantasy Ven 2 Nov 2012 - 15:24 |
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| Je viens enfin de lire ton histoire et je te double-Valide GRAVEMENT. Dirk, veux ... Veux-tu m'épouser ?! Non, sérieusement. Ton personnage est si mignon et atypique qu'il est awwww ! Il est impressionnant de génialitude et je l'aime déjà. En plus, j'aime son côté Gryffondor-sans-l-être et mou/naïf. Théo va le violer, fais attention !
Je veux absolument des liens avec mes personnages, tu ne peux juste PAS y échapper ! D8< Et soir grandement le bienvenu sur le forum ! ♥ |
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