ÂGE & DATE DE NAISSANCE ; Oh les malpolis, on ne demande pas son âge à une dame ! Mais bon, s'il le faut. Sachez que j'ai vingt ans et que ... Pourquoi tu sonnes, fichu Strutoscope ? D'accord, j'ai vingt-trois ... Vingt-cinq, vingt-cinq ! Boucle-là à la fin, fichue machin déréglé, rooh ! Et je suis née le 23 Novembre 1971, voilà !
ANNÉE & MAISON ; Oh, j'étais élève à Gryffondor. C'était une maison super cool ! J'étais tout le temps collée et je passais mon temps à me balader sur les toits, hihi.

AIME ; Le sucre. Les cuisines bien rangées. Cuisiner. Faire des soufflés. Réussir ses soufflés. Manger ses soufflés réussis. Les plumes en sucre. Les chats. Les souris. Mais surtout les chats. Les gens qui disent qu'elle est intelligente. Les noeuds papillons. Les fez. Les gâteaux de la chance japonais. Les Dragibus moldus. Les cartons. Les hamacs. Le violet. Les câlins. Faire des câlins. Recevoir des câlins. Les gens intelligents. Les gens qui rigolent. Les gens gentils. L'excitation du danger. La vie. Se perdre dans une bibliothèque. Les glaces aux parfums improbables. Les boîtes bleues. Doctor Who. Pokémon. The Legend of Zelda. Les trucs moldus.

N'AIME PAS ; Rater ses soufflés. Devoir jeter ses soufflés ratés. Les gnomes au poivre. Le papier toilette rose parfumé. Les gens trop froids. Les caricatures de Serpentard. Les religions en général. Se faire mal. Tacher ses livres. Qu'on fasse du mal à un chat. Les gens qui n'aiment pas les chats. Les gens qui n'aiment pas les moldus. Les gobelins prétentieux de la banque Gringotts. Le chocolat noir. Se lever le matin. Se lever avant 10h. Etre enfermée dans un lieu obscur. Les cachotteries. Les idiots qui ne comprennent rien.

ÉPOUVANTARD ; Un IMMENSE Dalek de fer avec elle dedans. Donc en gros ça prendrait juste la forme d'un Dalek qui agite son, euh, son oeil loupe machin truc vers elle avec insistance.

PATRONUS ; Un chat ! Un tout beau tout mignon petit chat de gouttière qu'on a envie de lui faire des câlins, des papouilles, des mamours, des ... Aïe, il m'a griffé !

AMORENTIA ; Une douce odeur de soufflé réussi qui sort du four, avec trois graines de sucre et un soupçon de neige.

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Le meilleur mot pour décrire Cat, c’est la joie. Cat passe son temps à sourire, c'est chez elle un réflexe. Ca ne veut pas dire qu'elle est perpétuellement de bonne humeur, juste qu'elle a acquis le réflexe de sourire aux gens, peut-être pour qu'on lui fiche la paix et qu'on ne lui pose pas de questions, après tout on ne demande pas à quelqu'un qui sourit s'il a des problèmes dans la vie. Même quand elle est entourée de gens chiants, racistes, et autres débiles profonds de cet acabit, Cat reste souriante, enfin, elle essaye, mais il faut avouer que quand on l’envoie paître une fois, deux fois, trois fois, elle arrête de sourire et décharge sa mauvaise humeur sur son interlocuteur. Parce que quand on sourit en quasi-permanence et qu’on subit l’humeur des gens, au bout d’un moment ça déborde. Le sac se remplit de petits tourments, petits problèmes, petites erreurs, et arrivé à un moment il faut attraper le sac et le vider complètement pour lui permettre de se remplir à nouveau. Et c’est avec une joie presque mesquine qu’elle vide sur ceux qui l’ennuient trop son sac plein de petits ennuis devenus trop gros.

Cat est une fille très gentille et très surprenante. Elle a, en effet, la capacité de parler avec tout le monde, sans être le moins du monde arrêtée par des considérations futiles comme la popularité, la richesse, l’aura glaciale, le mauvais caractère, ou encore le sang. Elle se fout un peu de savoir si elle parle à un né-moldu, un sang-mêlé, un sang-pur, ou à l’union improbable d’un être humain et d’une plante en pot. Assez sociable, elle aime les êtres humains en général, quelle que soit leur couleur, leur race, leur religion, leur sexualité, ou leur orientation politique. Et des gens, elle en fréquentait des centaines tous les jours, vu qu’elle était serveuse au Chaudron Baveur ! Ce n’était pas un métier de tout repos, ce n’était pas très bien payé, mais c’était provisoire le temps qu’elle finisse ses études solitaires. Parce que non, elle ne comptait pas rester serveuse toute sa vie. Son ambition personnelle, c’était de devenir criminologue chez les Aurors, ce qu'elle est maintenant. Pour être envoyée sur les lieux d’un crime pour trouver le meurtrier et l’enfermer à Azkaban. Pour coffrer ces tarés de mangemorts dans un lieu où ils ne menaceront plus personne.

Par contre, il ne faut pas se fier aux apparences ! Si elle sourit presque en permanence de manière presque automatique, cela ne fait pas d’elle une personne stupide dont on peut abuser sans qu’elle ne fasse quelque chose pour s’en protéger. Cathleen est incroyablement déductive. Quand elle se concentre, décrypter la vie des gens à ses vêtements et autres petits détail normalement sans importance. Elle essaye de faire ça le moins possible, car elle n’est pas une personne curieuse, et n'a pas le réflexe de le faire en permanence. Disons qu'elle le fait quand elle veut le faire, sinon, quand elle voit quelqu'un pour la première fois, elle ne s'attarde pas sur tous ces petits détails pour connaître sa vie entière, c'est affreusement gênant, elle n'aimerait pas qu'on le lui fasse. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle veut entrer au ministère, pour utiliser son don incroyable afin d’arrêter les mangemorts.

En vraie petite Gryffondor, Cathleen est courageuse, mais surtout téméraire. Disons qu’elle n’est pas du genre à rester en arrière s’il y a des gens en difficulté au devant, ou encore à fuir devant le danger. Etant élève, elle a passé beaucoup de temps à l’infirmerie et en heures de colle, car elle se baladait toujours dans des lieux dangereux ou interdits pour ressentir la douce excitation du danger. Alors évidemment, elle se faisait attraper ou se blessait invariablement, et finissait soit en colle, soit à l’infirmerie pour panser ses blessures. Parce qu’en réalité, Cat veut se sentir vivante. Elle est exaspérée par tous ces gens qui brident leur vie parce qu’ils ont peur de la mort. Les gens qui pensent tout le temps à la mort, qu’ils vont être tués par la guerre, le réchauffement climatique, les mangemorts, ou par une allergie aux graines de tournesol, ça la gonfle. Elle a envie de les attraper et de les secouer tout en leur gueulant qu’ils sont en vie, alors qu’il faut en profiter un peu quand même. Et elle, elle en profite, et elle se met perpétuellement en danger pour se sentir vivante. A tel point que son surnom, Cat, est devenu une plaisanterie, et que les gens lui demandent souvent si elle a neuf vies pour risquer si bêtement l’actuelle en faisant des conneries.

En plus de cela, Cat déteste l’injustice. Aussi, le petit règne des mangemorts lui tord les tripes. De quel droit des sorciers peuvent-ils se croire supérieurs aux autres parce que leur sang est pur et qu’ils sont les laquais d’un taré vaincu par un gosse d’un an ? C’est une véritable honte. Elle n’a pas vraiment pour habitude de s’en cacher, par ailleurs, et se fait beaucoup d’inimitiés parce qu’elle assume parfaitement le fait qu’elle n’aime pas les mangemorts. Oh évidemment, elle ne va pas le crier sur tous les toits, elle n’est pas suicidaire, mais quand elle assiste à une dispute où un né-moldu ou un sang-mêlé se fait vertement rabrouer par un sang-pur ou un pro-mangemort, c’est spontanément qu’elle va prendre sa défense et calmer sa joie à l’autre imbécile heureux. Elle aimerait d’ailleurs se battre contre les mangemorts mais, seule contre tous, elle ne sait pas bien comment faire. En effet, Cat n’est pas au courant de l’existence de l’Ordre du Phénix, de ce fait elle a l’impression que tout le monde accepte passivement le règne des mangemorts, ce qui a le don de la mettre en rogne.

Il serait stupide de croire que son aptitude à sourire de manière automatique est le synonyme d’une naïve passivité. Cat a un caractère très fort, en acier trempé, et quand on entre en conflit ouvert avec elle, on est généralement surpris de foncer droit dans un mur en béton armé. Elle ne s’embarrasse ni d’hypocrisie ni de persiflage et se contente de dire les choses avec franchise, ce qui peut être assez blessant, mais si vous l’embêtez, c’est à vos risques et périls après tout. Pour elle, la violence est l’arme des faibles, et les mots ont plus de pouvoir que les poings. Parce que si on peut rapidement soigner une blessure, il est plus difficile de recoller les morceaux d’une attaque mentale bien sentie, une attaque sur un point de notre personnalité qu’on n’aime pas trop voir mis à nu comme ça. Elle ne s’amuse pas non plus à agresser les gens avec sa langue de vipère, mais quand on la cherche, on la trouve.

Sinon, il est assez dur de l’énerver. En effet, elle a un humour très développé et peut rire de tout, même des critiques qu’on lui envoie. Attaquez-la sur son physique ou sa personnalité, et elle vous rira au nez, parce qu’elle s’aime comme elle est, et si ça ne vous plaît pas, eh bien tant pis pour vous après tout. En fait, Cat, c’est le genre de fille qu’on aime ou qu’on déteste, au choix. A cause de son humour, de sa légèreté, de sa gentillesse, de son agaçante manie à décrypter les gens, de ses avis politiquement engagés, bref, parce qu’elle est elle-même et qu’elle ne compte pas changer pour faire plaisir aux autres.

DESCRIPTION PHYSIQUE ; Cat n’est pas tellement le genre de nana que l’on remarque. Après tout, elle est plutôt petite – elle fait 1m60 – et passe donc relativement inaperçu au premier abord. Cela lui convient très bien, par ailleurs, voir tout le monde tourner la tête vers elle à son arrivée serait quelque chose d’assez gênant et elle se demanderait si elle n’a pas quelque chose de louche dans les cheveux pour que tout le monde la fixe comme ça. Sa petite taille lui plaît, c’est plus simple pour trouver des vêtements. Elle plaint les grandes perches qui galèrent à trouver des vêtements à leur taille, quand on est dans les normes vestimentaires c’est quand même plus simple de s’habiller.

Physiquement, Cathleen est n’est pas très expressive. Certes, elle passe son temps à sourire, mais ce n’est pas pour autant qu’on sait ce qu’elle pense. Même si elle est malheureuse, elle sourira aux autres et se montrera très joyeuse, du coup c’est difficile de savoir ce qu’elle pense vraiment. On a l’impression qu’elle est perpétuellement de bonne humeur, ce qui est faux, car personne n’est toujours de bonne humeur. Elle a juste appris à bien cacher ses émotions derrière un sourire joyeux pour qu’on ne lui pose pas de questions sur sa vie. Après tout, on ne s’enquiert de la vie des gens que si on voit qu’ils vont mal, sinon, on estime que tout va bien, raison pour laquelle elle sourit.

Sinon, elle est incroyablement banale. Brune, ses cheveux lui tombent jusqu’au milieu du dos à peu près, et il est assez rare qu’elle les attache, préférant les laisser lâchés et naturels. Elle essaye de prendre soin de ses cheveux, histoire qu’ils ne soient pas aussi secs que de la paille, mais n’y passe pas non plus trois heures. Un coup de peigne, une remise en place de sa coiffure, et basta. De fait, on peut voir qu’elle en prend sin mais qu’elle n’est pas superficielle au point d’y passer trois heures, comme une mannequin ou une égocentrique qui devrait arrêter de fixer ses murs en miroirs.

Le plus frappant, ce sont ses yeux. Cat a des yeux noisette qu’elle trouve juste magnifiques, qui pétillent d’une bonne humeur permanente. Elle a un regard très vif, très intelligent, mais en même temps très félin, comme si elle jaugeait les gens se trouvant en face d’elle. Son regard pétillant, en plus de son sourire incessant, lui donne un air très gentil et très chaleureux, et il est assez rare qu’elle fasse mauvaise impression. Au contraire, cela la fait passer pour une fille volontaire et généreuse prête à aider les autres sans rien leur demander en retour, ce qui n’est d’ailleurs pas faux vu que c’est exactement ce qu’elle fait.

Au niveau vestimentaire, Cat s’habille très bien. Elle n’a pas pour habitude de mettre des fringues hors de prix qu’elle n’a de toute manière pas les moyens de se payer. Mais ses habits sont bien coupés et les couleurs se marient bien entre elles, ce qui la met en valeur, bien plus en valeur qu’une robe à huit mille gallions sur une greluche sans personnalité. Ses habits viennent aussi bien du côté sorcier que du côté moldu, mais il faut avouer qu’elle préfère faire son shopping côté moldu. En effet, les bons habits sorciers sont trop chers pour ses faibles revenus, alors qu’elle peut acheter la même qualité pour trois fois moins cher chez les moldus, alors elle ne s’en prive pas.

Pour finir, on peut dire que Cathleen semble parfois évoluer dans un monde à part. Elle se déplace d’un pas léger, presque dansant, et a parfois des attitudes ou expression assez décalées. C’est d’ailleurs cette attitude à la fois rêveuse et sérieuse qui marque en général les gens, vu qu’elle est physiquement trop banale pour qu’ils se rappellent d’elle comme étant une jolie fille. En fait, elle a bien plus l’habitude d’être appelée la jolie serveuse, ou la fille intelligente, ce qui, après tout, n’est pas plus mal.

BUT DANS LA VIE ; Réussir le plus beau des soufflés. Adopter un chien. Trouver quelqu'un d'aussi intelligent qu'elle. Adopter un nouveau chat. Adopter plus d'un chat, en fait. Faire disparaître le goût poubelle des dragées surprises. Devenir propriétaire d'une maison à la campagne. Réussir à intégrer l'Ordre du Phénix pour combattre les mangemorts. Découvrir pourquoi les sangs-purs se disent supérieurs aux nés-moldus comme elle.

CE QUI COULE DANS VOS VEINES ; Du thé Earl Grey avec deux sucres et une cuillère de miel, s'il vous plaît. Oh, ce n'est pas ça la question ? A dire vrai elle s'en fiche complètement. Quand elle était petite, elle vivait dans une maison sans magie et ne l'a découverte qu'à ses onze ans. Ca doit vouloir dire qu'elle est née-moldue. C'est une maladie grave ? Non ? Parfait. Alors du thé Earl Grey avec deux sucres et une cuillère de miel, s'il vous plaît.

VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE ; Un harfang qui s'appelle Snow. Oui, ce n'est pas super original mais que voulez-vous. Son premier chat s'appelle Oz, pour Oswin Oswald, mais c'est un peu long à dire, et Oz c'est court, c'est cool aussi, alors c'est Oz. Et Oz est allé conter fleurette à une chatte errante qui lui a pondu un joli chaton, qu'elle a appelé Soufflé, parce qu'elle a eu envie de l'appeler comme ça. Elle aimerait adopter un chien mais n'a pas vraiment la place d'accueillir un cinquième locataire dans son petit appartement.

« Papa, comment on fait les bébés ? »
« Euh, pardon ? »
« A l'école, la maîtresse a dit que le papa et la maman faisaient ça ensemble. Mais moi j'ai pas de maman. Alors comment on fait les bébés ? »
« Eh bien ... »
« ... A toi l'honneur. »

Cat n’a jamais connu ses parents biologiques. D’elle, on sait juste qu’elle est née le 23 Novembre 1971 à 17h15, heure anglaise, à l’hôpital Sainte-Mangouste, à Londres. Son nom véritable est Cathleen Aloé Jones, et ses parents, deux sorciers, combattaient dans l’Ordre du Phénix. Six mois après sa naissance, ils trouvèrent tous deux la mort dans une escarmouche contre les mangemorts. Et ce fut son parrain, Tony Stark, un moldu au courant de l’existence de la magie, qui eut la garde de sa filleule après s’être battu plusieurs mois pour la récupérer à l’orphelinat où elle avait été déposée. Cathleen Jones devint donc Cathleen Stark, et elle grandit chez son parrain, qu’elle considéra comme son papa, vu que personne n’avait pris la peine de lui raconter son histoire. Officiellement, Tony vivait en colocation avec un autre homme, un de ses collègues par ailleurs. Mais officieusement, ils n’étaient pas que colocataires. Ou alors, il faudrait leur expliquer que les colocs ne partagent pas le même lit. Voilà, Cat vivait avec deux papas dans une maison moldue, et elle considérait ça on ne peut plus normal, vu qu’aucun abruti congénital n’était allé lui expliquer que, pour qu’un enfant grandisse sainement, il doit être élevé par un papa et une maman, et non pas deux papas ou deux mamans parce que sinon c’est sale et Dieu vous punira tous, ô mécréants. Aussi, quand elle apprit à l’école qu’il fallait un homme et une femme pour faire des bébés, quelle ne fut pas sa surprise ! Et quand elle rapporta cela à ses papas, en leur demandant très naïvement comment elle était née, le spectacle aurait pu être comique si le sujet n’avait pas été aussi sérieux. Avec beaucoup de tact, Tony réussit à lui expliquer qu’elle n’avait pas de maman, non pas parce qu’elle avait été abandonnée, hein, ou que sa maman ne voulait pas d’elle, mais tout simplement parce que, un jour, elle était partie quelque part, dans un endroit où elle ne reviendrait jamais, et que son papa était parti en même temps qu’elle. Ce fut donc très jeune que la petite Cat apprit qu’en réalité, ses papas n’étaient pas ses parents, que ses vrais parents étaient morts, que Tony était en réalité son parrain, et qu’elle ne devait dire à personne qu’elle avait deux papas.

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« Tu ne trouves pas ça sale, toi ? »
« Non, pas du tout. Il y a plus choquant que de voir deux garçons s'embrasser. »
« Non mais sérieusement, c'est dégoûtant ! Deux hommes ! Et puis quoi encore, ils ne veulent pas se reproduire non plus ?! »
« Morphologiquement parlant, ils ne peuvent pas. »
« Heureusement ! Qui accepterait de grandir dans une famille pareille ?! »
« Mes deux papas te cassent la gueule quand tu veux. »

En grandissant, Cat comprit très vite pourquoi elle ne devait pas parler du fait qu’elle ait deux pères, et non pas un père et une mère, comme tout le monde. La société n’acceptait pas les homosexuels, et voir deux hommes se tenir la main provoquait un tollé comme c’est difficile de l’imaginer. Alors deux hommes, élever une petite fille ?! Aussi, elle racontait à la chaîne que ses deux parents étaient morts dans un accident de voiture et qu’elle avait été élevée par son parrain. Voilà. Puis, sa magie se déclara, et Tony, qui en connaissait déjà l’existence, put la rassurer et lui expliquer que non, elle n’était pas bizarre, c’est juste qu’elle était une sorcière. A ses onze ans, elle reçut sa lettre de Poudlard, et découvrit le merveilleux monde de la magie. Le chemin de traverse et toutes ses boutiques ! Sa baguette ! Son hibou ! Tous ces composants étranges sur les étagères des apothicaires ! Ce fut avec une hâte grandissante qu’elle partit à Poudlard, et qu’un très sympathique garçon de sang-mêlé lui explique les mystères de la répartition. Un chapeau sur la tête, et on part dans une des quatre maisons de Poudlard. Gryffondor comme les courageux, Poufsouffle comme les fêtards, Serdaigle comme les bosseurs, Serpentard comme … Là, sa voix s’était tue. Serpentard n’était pas une très bonne maison, elle produisait beaucoup de mangemorts. En entendant ce mot, un frisson avait parcouru la jeune élève. Les mangemorts n’étaient pas des gens recommandables. Heureusement pour elle, elle fut envoyée à Gryffondor, et le chapeau ne fut même pas long à se décider. On le posa sur sa tête, et il beugla à tue-tête la maison des lions, laissant la petite brune sautiller vers la table des rouges pendant que le professeur le posait sur la tête d’un nouvel élève. Gryffondor devint son nouveau foyer. Les Serpentard, ses nouveaux ennemis. Car l’information n’avait pas été très longue à faire le tour, la jeune Cathleen Stark était une née-moldue. Et durant sa troisième année, où elle prit, seule contre tous, la défense d’un couple homosexuel, on apprit une nouvelle chose qui fit jaser les Serpentard. Cathleen Stark a deux papas.

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« C'est tellement pitoyable que tu passes tellement de temps à sourire, on dirait une imbécile heureuse. »
« Moi au moins je fais semblant d'être une imbécile, en te voyant je me dis que ça doit être dur de l'être vraiment. »
« Pour une sang de bourbe, tu fais vraiment pitié. »
« Ah ouais ? Plus ou moins pitié que le mec qui vient de se faire cocufier et larguer par sa copine et qui manque tellement de confiance en lui qu'il se sent obligé de bousculer les plus jeunes pour prouver sa virilité inexistante aux nanas qui se foutent de lui dans son dos ? »
« ... »
« Et tout ça avec le sourire. »

Ce fut également à Poudlard que Cat comprit qu’elle avait un petit quelque chose en plus qui la démarquait de ses camarades. Son intelligence, et son don de compréhension des gens. Elle n’avait jamais vu cela avant, en se disant que c’était pareil pour tout le monde. Pour ses papas, elle comprenait bien les gens parce qu’elle les aimait beaucoup et était donc apte à repérer les signes de leurs vies sur leurs vêtements ou leurs mimiques sans jamais les avoir rencontrés. Mais elle comprit qu’elle était la seule à pouvoir faire ça lorsque, à bout de nerfs, elle expliqua par A+B au Serpentard qui lui cherchait des noises qu’il devrait plutôt s’occuper de tel problème qu’il avait à résoudre, en s’appuyant sur ses mimiques, les plis de sa chemise, son rasage imprécis et sa coiffure différente de d’habitude. Elle le laissa sans voix. Et juste après, il fut collé pour lui avoir expédié un violent coup de poing dans la mâchoire devant le professeur de Défense Contre les Forces du Mal, lui prouvant du même coup qu’elle avait raison, que personne d’autre qu’elle n’était au courant, et qu’elle n’aurait par ailleurs jamais du être au courant. Alors elle apprit à cultiver ce don comme on cultiverait une jolie fleur pour qu’elle survive longtemps, tout en essayant de ne pas trop s’immiscer dans la vie des gens pour ne pas les mettre mal à l’aise, mais se permettant de les remettre à leur place en utilisant sa déduction intuitive dès qu’ils commençaient à devenir un peu trop chiant avec elle. Mais elle apprit à se protéger. Elle fit courir le bruit qu’elle savait tout ça en écoutant les ragots, et même maintenant, il n’y a que peu de personnes au courant du fait qu’elle puisse décrypter la vie de quelqu’un juste en lui jetant un bref coup d’œil.

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« La princesse endormie rouvre enfin les yeux ! »
« J'attendais un bisou du prince charmant, mais il ne semble pas trop coopératif, ce flemmard. »
« Tout ça, c'est une excuse pour que je t'embrasse, en fait. C'est un procédé déloyal, ça, tu sais ? »
« Je suis parfaitement au courant, oui ! Tu comptes attendre que je meure avant de m'embrasser ? »
« Tiens d'ailleurs, en parlant de mort, je crois que t'as encore perdu une vie, Cat. »
« Pas grave, il m'en reste huit. »

Le surnom de Cathleen prit tout son sens la première fois qu’elle termina à l’infirmerie. En effet, elle avait frôlé de peu la mort, et quand elle se réveilla, elle avait les yeux brillants de celle qui n’attend qu’une occasion pour recommencer ses conneries. Après cela, elle fit de nombreux séjours à l’infirmerie, et prit une carte d’abonnement auprès du concierge qui surveillait la majorité de ses heures de colle. Rien qu’en vadrouillant dans les château, illégalement ou pendant ses colles, Cat découvrit trois passages secrets, copina avec le tableau du Chevalier du Catogan, et réussit à localiser la salle commune des Serdaigle. Et on lui attribua très vite le surnom de Cat, le chat, cet animal ayant paraît-il neuf vies. Avec toutes ses chutes, ses plaies et ses bosses, son meilleur ami tentait ironiquement de tenir le compte de ses vies, et il déclara un beau jour qu’elle avait largement dépassé les neuf et qu’elle devait être la reine des chats, au nombre de vies illimitées – ou tout simplement inconnues. En quittant Poudlard avec ses ASPIC en poche, c’est presque avec sentimentalité qu’elle alla dire au revoir à l’infirmière de Poudlard et qu’elle lui offrit des chocolats pour la remercier de toutes ces années de rafistolages et de soins intensifs à chacune de ses vies perdues.

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« Excusez-moi, mademoiselle, mais je crois que vous vous êtes trompée dans les commandes. »
« Vous aviez commandé un café au lait et aux noisettes avec un sucre, non ? »
« Oui, c'est exact, mais ... »
« Alors je ne me suis pas trompée ! »
« Mais je n'avais pas commandé de soufflé. »
« Oh, ça, c'est offert par la maison ! J'espère qu'il vous plaira, il sort tout juste du four. ♥ »

En quittant l’école, Cat n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait faire de sa vie. Aussi, elle postula comme serveuse au Chaudron Baveur, et Tom, qui aimait bien ce petit brin de fille qui faisait la causette aux clients quand elle était elle-même cliente, l’engagea sans le moindre souci. Pendant quelques années, elle se contenta de son boulot de serveuse, qui lui permettait de voir des gens et d’être en contact permanent avec une foule aussi hétéroclite qu’intéressante. Elle se mit à la cuisine, et développa un amour débordant pour les soufflés. Elle rata ses premiers, s’énerva, recommença, et les réussit, et put les distribuer gratuitement aux clients du Chaudron Baveur avec l’accord de son patron, ce qui la réjouissait au plus haut point, surtout quand les retours sur ses soufflés étaient positifs. Mais, tout doucement, on recommença à parler du retour du Lord, et des assassinats eurent lieu, provoqués par la magie noire des mangemorts. Cat avait trouvé sa voie. Elle reprit ses études et commença à travailler dur, ayant comme projet de rentrer au ministère pour pouvoir enquêter sur ces meurtres et coffrer les mangemorts. Car même si son parrain ne lui avait jamais dit que ses parents étaient deux phénix assassinés par les mangemorts, elle ressentait viscéralement une haine très forte pour les serviteurs du Seigneur des Ténèbres, et une envie pleine de bravoure de tous les coffrer. Surtout qu’actuellement, les choses changent, les mangemorts sont partout. L’ancien ministre a été assassiné, le nouveau semble corrompu, Poudlard est aux mains du ministère de la magie, et les mangemorts gagnent en puissance. Et personne ne s’oppose à eux ! Alors Cathleen travaille dur, très dur, pour pouvoir faire quelque chose afin de les empêcher de trop s’avancer, pensant être la seule à le faire, ignorant qu’il existe un groupe, l’Ordre du Phénix, qui s’efforce de faire exactement la même chose qu’elle, mais avec un peu plus de moyens …

COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERTS ? ; *se penche pour ramasser les miettes de Chips sur le chemin et les manger en les arrosant d'un peu de sucre glace*

LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Jenna-Louise Coleman, Soufflé-Girl la magnifique.

QUE PENSES-TU DU FORUM ? ; Il est pas beau, le niveau est caca boudin, les admins sont trop sérieux, ET LILY CULOTTE. D:

AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? ; Yes captain !

SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? ; Un seul. Il s'appelle Silencio, j'y joue une Serdaigle de treize ans, et je me sens légèrement à part quand la chatbox finit en baisodrome. x)