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: « You may have to fight a battle more, than once to win it. » Margaret Thatcher.
ϟ ÂGE : 60 ϟ FONCTION : Directrice du département de la Justice Magique. ϟ AVATAR : Meryl Streep. ϟ ABSENCE ? : Non.
M. E. Hensley ▬ Jamais reculer. Jamais abandonner. Jamais céder. [finie].
Sujet : M. E. Hensley ▬ Jamais reculer. Jamais abandonner. Jamais céder. [finie]. Mer 6 Mar 2013 - 19:11
Margery Elizabeth Hensley
ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 29 février 1948, âgée de quarante-neuf ans. C’est extravagant, on ne fête son anniversaire que tous les quatre ans. ϟ LIEU DE NAISSANCE : Londres, Royaume-Uni. ϟ ANNÉE & MAISON : Directrice du Département de la Justice Magique au Ministère de la Magie. Ancienne membre de la maison Gryffondor.
ϟ PATRONUS : Son patronus est un écureuil. Allez savoir pourquoi. ϟ AMORTENTIA : Les odeurs du philtre d’amour sont celles d’un livre à la fois neuf et ancien. ϟ ÉPOUVANTARD : L’épouventard de mon personnage est l’allégorie de la défaite. Il prend la forme d’un secrétaire du Ministère de la Magie lui annonçant sa destitution prononcée par le Premier Ministre. Lors de ses études à Poudlard, celui-ci représentait Minerva McGonagall lui annonçant son échec aux examens de fin d’année. ϟ ALBUS DUMBLEDORE OU BELLATRIX LESTRANGE ? : Sans aucune hésitation, Abus Perceval Wilfrick Brian Dumbledore. ϟ CELUI-QUI-SAIT OU PHILÉAS FOLENGRAIN ? : Choix assez complexe. Neutralité sur cette question par l’aspect girouette qu’elle décrit chez Philéas Folengrain, et la curiosité déplacée de Celui-qui-Sait. Oui. J’ai osé. ϟ SUCRÉ OU SALÉ ? : Salé. Pas question de sucrer ce qui doit être salé.
ϟ AIME : La victoire. Le whisky. La politique. Les Moldus. La justice. Le respect. La courtoisie. La loyauté. La confiance. L’assurance. L’innovation. Les idées. La grandeur. Albus Dumbledore. Poudlard. Gryffondor. Poutsouffle. Les sabliers. Sa famille. Elle-même (/crève). Les vêtements. Les bijoux. La bienséance. La politique. La gestion. L’élaboration. Beaux-Bâtons. La France. Le Royaume-Uni. Margaret Thatcher. Elizabeth II. Winston Churchill.
ϟ N'AIME PAS : L’échec. L’insubordination. Les contretemps. Les soubresauts. Les Mangemorts. Alexander Hensley. La lâcheté. La désorganisation. L’impertinence. Les benêts (/crève). La bièreaubeurre. Les geignards. Les mensonges. La gazette du Sorcier. Rita Skeeter. L’insalubrité. Le manque d’hygiène. Les joggings. La sueur. Dolorès Ombrage. Durmstrang. L’Irlande. Le Parti Travailliste.
T’es là, tu lis ce petit papier, écrit par une pimbêche blonde au noix de coco dans le cerveau, et tu te dis que tu n’as pas de chance, tout de même. Tu prends ta plume, tu veux rétablir la vérité derrière tout le tissu de mensonges écrit sur toi. Tu n’es pas une conservatrice névrosée, au contraire. Tu es une femme intelligente, aux idéaux d’acier, et c’est pour ta ténacité que tu te démarques lors des perturbations. On veut te dépeindre comme une femme froide, sans aucun sentiment. Il est vrai que tu ne considères pas les raisons subjectives comme importantes, dans tes tâches, mais tu sais rester ouverte aux malheurs. Alors oui, tu es rigide, certes. Tu as des principes moraux auxquels tu ne déroges pas, mais on ne peut pas te qualifier de robotique, c’est mensonger. Attachée à la justice, tu refuses de cautionner de telles inepties. Depuis petite, tu fais face à la critique, tu la rejettes, tu ne l’écoutes pas. Tu refuses de te laisser manipuler par ce tapage moral, qui en briserait plus d’un. Toute ta vie, tu la construites toute seule, par tes entreprises innovantes. Tu n’as eu besoin de personne, tu n’as été influencée par personne. Cela reste un demi-mensonge, car chacun est influencé par une personne. Toi, par exemple, tu admires Albus Dumbledore pour sa sagesse, et ses grands pouvoirs. Tu as toujours voulu t’élever à un niveau de sorcellerie, tu es très exigeante avec toi-même. Pratiquement perfectionniste, parfois moralistrice, tu confonds peut-être sermon et conseil. Tu en deviens parfois autoritaire lorsque l’on te contredit, car tu suis le chemin qui te paraît le plus correct. Toujours persuadée de l’axe dans lequel tu t’engages, car tu es très sûre de toi. C’est ce qui te permet de garder la tête haute, malgré les critiques, malgré les nombreuses tentatives pour te faire tomber. Tu es forte. Tu gardes la tête haute, tu ne cèdes jamais en public. De l’autre côté, tu es plus fragile, autant qu’un vase Ming. Tu lâches parfois quelques larmes, tant les choses t’effraient. Mais lorsqu’il faut reprendre le masque du combattant, l’armure du chevalier, tu réponds présente, parce que rien ni personne ne peut arrêter ton volontarisme sans compression. À ce titre, tu n’es parfois pas à l’écoute des autres, plutôt égoïste, disons-le, intéressée par ta réussite plus qu’autre chose. Tu te montres inflexible et intraitable, ce que tu dis, on l’applique ou on part. Même quand cela vient d’en haut, si cela ne te convient pas, tu chercheras à avoir raison, car tu as raison. Quand tu trompes, tu as l’humilité de le reconnaître, mais les anathèmes te mettent hors de toi si jamais ils sont justifiés.
Tu es franche, charismatique, c’est cette aura qui fait que tu peux fédérer autour de toi, mais également te faire détester en cas de faux pas. La confiance que tu places aux autres est sacro-sainte, ce qui explique que tu ne l’offres pas facilement : elle offre une loyauté totale envers tes amis, et un sens de la protection admirable. Mais quand tu es trahie, tu ne reviens pas en arrière. Tu ne pardonnes pas. Ta confiance, on ne l’a qu’une fois. Tu es courageuse, on ne peut le nier, mais parfois trop obstinée, trop entêtée pour des causes veines. Tu es sur des lignes politiques marginales, ce qui te rend atypique mais également très controversée lorsqu’il s’agit de rendre des comptes. D’ailleurs, tu abhorres cela. Tu penses ne rien devoir à personne. Tu es stratégique, c’est clair, mais parfois, tu extrapoles trop ce qui se passe dans ta vie publique et dans ta vie privée. Tu restes, en revanche, pédagogue et très professionnelle. On ne peut rien te reprocher sur tes assiduités, tes idées, ou ton sens de la déduction. C’est à la fois une qualité et un défaut, car tout ton être se bâtit sur du de l’éphémère. Tu as peur de mal faire, tu as peur d’échouer. Mais un jour, tu échoueras. Et la chute, crois-le, sera rude. Il ne faut pas sombrer dans l’idéalisme, se penser invulnérable par l’astiquage d’un révolver. C’est dangereux. Pour toi. Pour les autres.
ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Je ne saurais vraiment expliquer qui je suis, au niveau du physique. C’est pourtant simple à observer, non ? Je suis grande et filiforme. Pas obtus, mais en tous cas, je tiens à bien m’habiller pour conserver mon élégance sans faille. Ma mère m’a toujours appris à être une femme parfaite aux yeux des autres, à ne jamais faillir en public, avec un certain sens de l’honneur. J’aime porter des bijoux, non pas pour montrer ma richesse, mais pour être rayonnante, avec un pouvoir d’attraction. Ce que je cherche, c’est à être irréprochable. Ma chevelure blonde frisée, volumineuse, est là pour montrer que je fais attention à moi. J’ai la peau assez blanche, les lèvres roses, les yeux en amende. Je suis quelqu’un qui n’aime pas vraiment me décrire, en fait. Vous n’aurez qu’à me connaître par vous même.
PS ; Désolé pour ce paragraphe minable, mais je suis incapable de décrire un physique. C’est au-dessus de mes forces.
ϟ BUT DANS LA VIE ; Ministre de la Magie. Bien entendu. C’est évident même.
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES ; Margery Hensley cache les origines de son sang depuis l’avènement de Dolorès Ombrage et de Philéas Folengrain à la tête du Ministère de la Magie. Consciente du risque qu’elle prend, sa démission dort dans un tiroir au cas où le gouvernement Folengrain deviendrait trop autoritaire. Elle est issue de deux parents moldus, il s’agit donc d’une sang de bourbe.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE ; La très honorable lady possède une chouette blanche à l’instar de Harry Potter. En revanche, celle-ci bat de l’aile ces derniers jours. Assez vieille, il se pourrait qu’elle n’en ait plus pour longtemps. La pauvre. Il faut lui réserver un cercueil.
Margery Elizabeth Hensley est une femme politique britannique, engagée aux côtés du Parti Conservateur Moldu (Tories). Actuellement directrice du Département de Justice Magique rattaché au Ministère de la Magie, certains lui prêtent l’intention de passer la main pour un poste qu’elle tient depuis neuf ans. Par sa politique impitoyable de traque aux Mangemorts, celle que l’on surnomme « The Iron Wizard » en hommage à « The Iron Lady » autant admirée que décriée par un certain nombre de sorciers, demeure de plus en plus en contradiction avec la politique du gouvernement Folengrain. Âgée de quarante-neuf ans, native de Londres, son bilan tient compte des réformes entreprises au sein du Bureau des Aurores et du Département lui-même, attirant les foudres de l’opposition par la tribune de nombreux journaux.
Focus sur le parcours de cette impitoyable sorcière au sang de bourbe par notre incroyable rédactrice chevronnée : Rita Skeeter.
1. Origines et enfance. (1948 – 1959).
Margery Hensley est née le 29 février 1948 à Londres (pauvre chérie), dans l’un des quartiers aisés de la ville. Fille de moldus, la pauvre malheureuse ne connaissait pas encore le destin tragique que lui réserva une lettre peu avant la rentrée scolaire à l’école de sorcellerie « Poudlard » (où le directeur, épuisé, que l’on dit sénile, continue de conserver son poste). Selon nos investigations, ses dix premières années de vie furent à mourir d’ennui. Sans lire la gazette du sorcier, Margery passait ses journées à prendre des cours par le biais d’un précepteur, sûrement pour rattraper de très grosses lacunes ou pour recevoir un enseignement spécialisé du à sa race. Jamais une vie ne m’avait autant ennuyé, elle naviguait entre les savoirs, la niaise affection, et l’éducation traditionnelle que lui enseignait sa mère. Les gros moyens de sa famille lui permettaient de vivre dans le luxe, elle pouvait claquer des doigts pour obtenir ce qu’elle voulait, ce qui donnait à cette jeune fille l’impression de contrôler le monde, sans comprendre les véritables problèmes des gens qu’elle prétendait défendre. Aujourd’hui, c’est tout le problème de nos politiques actuels. Ils parlent sans connaître. C’est le cas de cette femme, qui, déjà petite, se croyait chef de tout, alors qu’elle n’était au final chef de rien. La fillette aurait alors découvert ses premiers pouvoirs lors d’une réception mondaine articulée autour de quelques familles à la réputation excellente, outre-Chemin de Traverse. Au terme d’un concours de circonstance pour le moins ridicule, une vitre disparut, de l’air frais, de quoi froisser les frileux moldus déjà englués par le nettoyage d’une bêtise de leur fourbe enfant. On imagine cette scène grandiloquente, à laquelle on ajouterait les supplications d’une vieille bourgeoise conservatrice.
« Cette fille n’avait rien d’exceptionnel. On ignore pourquoi elle est devenue ce monstre dépourvu de sentiments aujourd’hui. » Témoignage d’un voisin moldu.
Déjà enfant, la petite Margery nourrissait sentiment de défiance auprès des adultes. Ceux-ci ne sentaient pas une bonne aura en elle, quelque chose de malsain émanait de sa personnalité. Lorsque ses parents reçurent le courrier de Poudlard, ils n’en crurent pas leurs yeux ! Tout un monde se dévoilait à eux, qui relevaient du fantasque plus que du réel. Très cartésien, son père refusait même de le croire. Il fallut que la lettre persiste, deux ou trois fois pour que la famille prenne enfin conscience de la véritable nature de leur fille. Une sombre nature pendant que notre monde s’embrasait aux frasques de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Travailleuse, obstinée, captivante, mais terriblement loufoque, la fille du riche à papa se prononçait comme la dirigeante de demain.
2. Scolarité à Poudlard. (1959 – 1966).
Toujours très distinguée par une élégance développée dès son plus jeune âge, la quasi-robotique adolescente fut admise à la maison Gryffondor, pour ses grandes ambitions ainsi que son importante assiduité scolaire. Selon ce que l’on a pu retirer de ses différents professeurs, l’ancienne élève n’avait pas beaucoup d’amis. Elle était asociale, frappée d’ostracisme par ses différences. Son comportement imbu de sa personne, pédant, hautain, ne jouait pas en sa faveur. Qui pouvait se fader quelqu’un pareil ? Elle tenait déjà un discours très fasciste, prônant des méthodes moyenâgeuses pour lutter contre l’insécurité magique grandissante. Personne n’écoutait ses diatribes accusatrices, bien qu’elles suffisent à la faire devenir préfète. Un certain temps d’adaptation dut découler du dépaysement de sa banlieue chique avant qu’elle ne s’intègre vraiment. Ses résultats sentirent le décalage avec le passé, elle excellait dans les matières théoriques, mais la pratique la faisait vite couler. De grands efforts furent nécessaires pour arriver à rattraper son retard et même prendre un simulacre d’avance pour ne pas échouer. C’est toute la base de son caractère ; l’esquive de l’échec. La réussite par le stakhanovisme du travail. Cela suffisait bien, mais ne la rendait pas plus acceptable auprès des autres. De grandes difficultés survinrent. Le monde magique était à l’aube de temps sombres, tout le monde profitait encore un peu, elle rêvassait déjà de sa conquête du pouvoir. Animée par une soif absolue du contrôle des autres, de la domination sans vergogne, elle confirma ses intentions après sa réussite aux différents examens (BUSE et ASPICS), et commença ses études pour devenir Magenmagot. De quoi s’assurer une place au ministère de la Magie tout en confirmant ses orientations politiques claires. L’étudiante réclamait de la fermeté, autant que de nouveaux principes sur lesquels se baser. Assez dictatoriaux somme toute, pour l’état de Droits qu’était le Royaume-Uni.
« Les traits hirsutes, je reconnaissais en elle tous les attributs d’un dictateur. » Témoignage d’une ancienne élève de Gryffondor, à l’époque.
« Il faut anéantir tous les partisans de Lord Voldemort. Notre seul but est d’avoir un pays sécurisé et pacifié ! » Extrait du discours datant du 13 juillet 1977.
Le ton se durcit à la fin des années 70. Le seigneur des ténèbres frappaient si bien que le ministère parut dépassé par l’ampleur de la tâche. Albus Dumbledore ne tarda pas à fonder l’Ordre du Phénix, au moment où Margery Hensley se rapprocha de la présidence du département de la Justice Magique. Elle entra dans la résistance active après un attentat la visant, lui faisant prendre conscience de son statut et des dangers que cela provoquait. Mutée sur sa volonté au Bureau des Aurores, et en dépit de son statut de Magenmagot, elle permit à l’arrestation de quelques dizaines de Mangemorts, à l’aide d’Alastor Maugrey. Par cet engagement sans concession, on la crédita de quelques dérapages dans l’emploi des sortilèges interdits, mais surtout d’un style de combat soporifique, faible, voire incompétent. Une honte inqualifiable pour l’élite que constituait cette unité du Ministère. Le culte du mensonge ne put se perdurer plus longtemps, puisqu’au début des années 80, elle affronta un grand Mangemort qui la terrassa. Elle ne dut sa vie qu’à l’arrivée de ses alliés, récupérée dans un bien miteux état. Passer si proche de la mort laissait des traces, la jeune femme démissionna en conséquence de son poste, le 4 octobre 1980, alors que le mal frappait à son apogée. Son irrésistible ascension n’en fut pas moins ralentie, puisque dès le mois suivant, elle mena une campagne active auprès de la population pour prévenir des risques, au cours d’allocutions remarquées au Ministère de la Magie, ou à l’école de sorcellerie Poudlard. Par exemple, la sorcière vanta les “Armoires à Disparaître“ dont devez se doter chaque sorcier pour sa sécurité. Cela devait la préparer à retrouver le poste pour lequel elle était compétente, mais aussi à dévoiler ses futurs projets belliqueux pour la Justice Magique. Tel un dazibao, par des slogans forts, démagogues et sectaires, la très honorable lady obtient une forte popularité, après la défaite de Celui-dont-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Notre monde était alors en proie à la grande purge. À l’heure où des comptes devaient être rendus auprès de toutes les victimes de cette Première Grande Guerre des Sorciers.
« Et dans notre détermination, à mettre définitivement un point final à l’insécurité, nous portons aujourd’hui notre projet de réformes du Département de la Justice Magique auprès du directeur, pour nous assurer, et ce, malgré l’étendu du sacrifice, que nous nous orientons vers la stabilité pour préserver l’ordre de notre pays. » Extrait de l’allocution du Bureau des Aurores, 1er septembre 1985.
Ce discours, extrait de l’allocution du Bureau des Aurores, détermina la ligne de conduite que voulait définir Margery Hensley. Elle commença à faire beaucoup d’ombre à son supérieur, un nain aussi incompétent qu’elle, le charisme en moins. De nombreux soutiens réclamèrent sa promotion à la tête du plus grand Département du Ministère. Dans la vague de changement qui ébroua l’Angleterre, et par le féminisme de Millicent Bagnold, Premier Ministre de l’époque, « The Iron Wizard » accéda à la haute fonction deux années plus tard, après le refus de son projet par son prédécesseur. Souvent comparée à celle qui tenait le gouvernement Moldu, ce fut avec beaucoup de difficultés qu’elle s’émancipa de son image de femme sévère. Elle confia elle-même une forte admiration pour Margaret Thatcher, ce qui lui valut de nombreuses critiques de la part de ses adjoints.*
04. L’apogée. (1987 – 1993)
Durant les six premières années de sa direction, la sorcière, sous son impulsion, lança de grands chantiers. Réduction des effectifs, durcissement des conditions d’adhésion, revalorisation des différents métiers annexes du Département, ses changements sont à l’image de cette femme inconstante, soupçonnée de névroses mentales. En 1988, plusieurs de ses collègues, en désaccord avec sa politique, menacèrent de démission sans obtenir la moindre satisfaction. Autoritaire, pour ne pas dire despotique, Margery Hensley suscita autant de polémiques que d’admirations en cette période de stabilité. Son intransigeance envers les délinquants lui valut une sinistre réputation, assez similaire à celle de Barty Croupton. Elle s’opposa à de nombreuses amnisties, et débouta plusieurs demandes d’audience des prisonniers d’Azkaban. Jugée trop proche de l’Ordre du Phénix, certains membres de l’opposition lui taxèrent différents abus de pouvoir, ce qui entacha fortement son image auprès de la population. Cependant, de grandes réussites succédèrent à l’aboutissement de ses projets, comme le renforcement de l’autonomie du Département, qui mit à l’épreuve le nouveau Ministre de la Magie, Cornelius Fudge. Une défiance s’installa entre les deux fonctionnaires, qui sortit du premier plan lors de l’évasion brutale du dangereux criminel Sirius Black. Les récentes dérives de l’école de sorcellerie Poudlard conduisirent le tandem à opter pour la collaboration afin d’annihiler tout risque de dérives. Cet événement marqua la fin brutale de l’apogée de sa carrière politique, plongée après dans l’escalade fatale du retour des Mangemorts. Entre scandales, polémiques, controverses, la suite laissera fort à désirer.
« Certains me proposent d’abandonner. D’autres, de battre en retraite. Il n’est pas question pour mon cabinet de céder aux pressions des uns et des autres. L’évasion de Sirius Black est désaveu majeur du fonctionnement d’Azkaban, mais il n’est pas question, ni pour M. Fudge, ni pour moi-même, de fuir le problème, de fuir la confrontation. Là où les questions de principe sont en jeu, on ne peut pas envisager la négociation. Nous ne faisons pas fausse route, et nous entreprendrons toutes les dispositions nécessaires pour venir à bout de nos ennemis. Toujours convaincus, qu’en dernier lieu, le bien, devait pouvoir triompher du mal. » Conférence de presse du 30 décembre 1993.
05. Le déclin, polémiques & controverses. (1993 – aujourd’hui).
À partir de 1994, les choses allèrent de mal en pie. Les évasions se succédèrent à Azkaban, et rien ne semblaient pouvoir les arrêter. L’inflexibilité assassine du gouvernement sur le cas Black exaspéra les Aurors, dont le but était de faire changer d’avis leur leadership sur la culpabilité de ce dernier (ndlr, on se demande vraiment qui sont ceux qui prétendent nous protéger !). Parallèlement, la Coupe des Trois Sorciers vit le nom de Harry Potter ressortir, en dépit de la limite d’âge. De tristes événements augurèrent de cette compétition, que madame Hensley souhaita préserver malgré les dangers (ce qui constitua une grave ingérence dans les affaires du Département des Jeux Magiques). La mort de Barty Croupton Senior raisonna alors comme un profond banhammer dans ses convictions. Son plus fervent soutient mort, la quadragénaire diligenta une enquête sur les événements, puis prononça une éloge funèbre lors d’une courte visite à Poudlard. Présente dans les gradins pour la dernière épreuve du tournoi, émaillée par le décès de l’un des participants résulta d’une évidence pour cette grande rêveuse : le Seigneur des Ténèbres était peut-être revenu. Consciente de ne rien pouvoir faire dans l’immédiat, et par la présence du Ministre de la Magie, Margery Hensley repartit telle une voleuse au Ministère pour convoquer une séance exceptionnelle du Bureau des Aurors. Elle apprit pendant la séance l’imposture d’Alastor Maugrey, qui lui valut de nombreux reproches. Le refus de Fudge d’accepter le retour de Volde… bref, causa un grand froid entre les deux protagonistes, qui s’affrontèrent à plusieurs reprises dans des joutes verbales clairement à l’avantage du premier. Régulièrement en désaccord avec la politique d’Ombrage, il semblerait que la sorcière ait envisagé à plusieurs reprises la démission, retenue par l’indépendance notoire qu’acquit sa division. Les choses se compliquèrent grandement pour elle lors de la bataille de Londres, où, mal préparés, les Aurors échouèrent à sauver la situation. Sa popularité s’en fit beaucoup ressentir, puisqu’elle devint la personnalité la plus détestée du Ministère. La mort de Fudge vit l’avènement du grand Folengrain, avec lequel la ligne politique devint en total inadéquation par rapport aux idéaux de Hensley. La nomination d’Ombrage, les exigences envers les nés-Moldus et les Sangs-Mêlés provoqua un grand froid que votre journaliste préféré a pu intercepter au cours de quelques conversations. Le ton glacial, la coopération semble presque suspendu, désormais ! La chute pour demain ? Ce qui est sûr, c’est que nous serons peut-être, bientôt, débarrassés de la femme la plus détestée de tous les temps !
Annexe. Interview réalisée pour l’article. 6 mars 1997.
Rita Skeeter : Mme HENSLEY, vous êtes la femme politique la plus détestée du cabinet actuel. Comment cela se fait ? Avez-vous une réponse, des assurances à nous donner ?
Margery Hensley : Déjà, c’est très aimable à vous de me proposer une interview, même si je connais l’orientation de votre journal qui ne m’est pas du tout favorable. * rire*. Vous savez, l’impopularité est parfois le prix à payer pour les grandes entreprises d’une politique. Alors certes, j’ai échoué, je le reconnais. J’ai été faillible dans l’entreprise de ma tâche lors de la récente attaque, et c’est précisément la raison pour laquelle les gens me détestent aujourd’hui. Or, les choses ont désormais changées. Depuis huit mois, je fais en sorte d’avancer, de ressaisir le Département de la Justice Magique pour qu’il ne cède pas aux pressions de nos ennemis. Laissez-moi m’expliquer, vous avez du entendre récemment que les sortilèges impardonnables pourraient être utilisés par les Aurors ? Eh bien, il s’agit d’une de mes suggestions. Par cette proposition, nous comptons éliminer chirurgicalement chaque Mangemort qui oserait défier le ministère, et nous avons à cœur leur arrestation. Mais si d’aventures, la conjoncture ne le permettait pas, alors un de nos agents devrait pouvoir se défendre, et recourir à l’élimination de la menace.
R. S : Avez-vous eu beaucoup de menaces pour la position que vous tenez ? Ne craignez-vous pas un petit pour votre survie ?
M. H : Je ne répondrai pas à cette question. Ce serait dévoiler des informations dont mes détracteurs pourraient se servir. Sachez simplement que quiconque essaie de me liquider peut se donner du cœur à l’ouvrage. Certes, mes positions sont radicales, elles déclenchent des critiques, des menaces, voire des attentats, mais jamais je ne dévierai de ma route par rapport à des hurluberlus fantasques qui croient que lancer un « Avada Kedavra » suffira pour faire disparaître leurs ennuis. Non, je crois qu’ils n’ont pas du tout la conscience des choses. C’en est même assez amusant.
R. S : C’est d’un sinistre. Parlons de vous un petit peu. Désormais. Toujours vierge ? J’ai entendu que vous aviez des dizaines d’amants en-dehors du Ministère. Ce n’est pas trop dur cette vie de cougar ?
M. H : * glapissement*. Et vous, mademoiselle Skeeter, n’est-ce pas trop dur la vie de femme de mauvaise vie ? Si vous pensez une seule seconde que je vais répondre à une question d’ordre privé, vous pouvez toujours courir. (ndlr, elle n’a donc jamais eu de compagnons et se contente d’épuiser sa libido dans sa domination. Charmant).
R. S : Quelle chasteté ! Que pouvez-vous nous dire sur Alexander Hensley ?
M. H : D’où connaissez-vous ce nom ? Cela ne vous regarde pas. D’ailleurs, vos questions sont impertinentes, indiscrètes et mesquines. Vous ne faites pas du journalisme comme cela. Donc excusez-moi, plutôt que de répondre à des fables, je vais vaquer à des occupations plus importantes. Vous devriez faire de même, vraiment, cela m’attriste.
L’interlocutrice a mis fin à l’interview.
Anecdotes cocasses.
1°) Apparemment, Margery aurait un goût prononcé pour les tâches ménagères, et serait maniaco-dépressive à l’idée d’en voir une ! 2°) Elle se serait déjà payée des aventures par le ministère sans que celui-ci ne soit au courant. 3°) Elle aurait un goût prononcé pour la manipulation de masse. 4°) Certains disent qu’elle est lesbienne. 5°) Son cœur de pierre laisse penser que cette femme n’en est pas une : il s’agirait d’une créature capable de prendre des aspects humanoïdes. 6°) Sa baguette magique serait faite d’érable, avec pour cœur une plume de phénix. 7°) Margery serait une grande alcoolique, capable de boire autant qu’un pochtron !
Démêlons le vrai du faux:
Voici l’histoire de mon personnage contée de manière pour le moins… originale. Rita Skeeter est une journaliste chevronnée qui n’hésite pas à tacler à outrance le personnage de Margery Hensley, par des propos disproportionnés, ou infondés.
1°) Margery a toujours été quelqu’un d’ouverte, de très sociable avec un certain charisme. Il serait mentir que de la faire se comporter en ordure solitaire. 2°) C’est une jeune femme brillante qui a toujours excellé dans les matières de pratique autant que de théorie. Elle voulait prouver aux esprits étriqués qu’un sang de bourbe pouvait être tout aussi performant. 3°) Beaucoup des discours qu’on lui impute sont vrais : mais sortis de leur contexte, et non expliqués entièrement. Elle n’a aucune idée fasciste, c’est juste une femme ferme dans ses idées. 4°) Certes, ses relations avec Dolorès Ombrage sont exécrables, mais une loyauté avec Cornelius Fudge est bien présente. 5°) Lors de l’évasion des prisonniers d’Azkaban, ce que la presse ignore, elle a été au premier rang pour éviter que la situation ne se contamine. 6°) Elle croit au retour de Voldemort ainsi qu’à l’innocence de Sirius Black par Nymphadora Tonks et Arthur Weasley, principalement. 7°) C’est une Animagus. En effet : son cours préféré était celui de Minerva McGonagall, et elle a toujours voulu parvenir à ce but. C’est désormais chose faite, avec un intense travail sur elle-même. Son Animagus est un écureuil. 8°) Ses parents ne sont pas une caricature de bourges coincés ! Ce sont des gens censés mais à qui le monde magique dépasse bien trop. 9°) Elle n’entretient pas des dizaines d’amants par semaine ! Bien au contraire, Margery a toujours été une fille réservée, qui ne cherche pas la fantaisie. 10°) Essayez de décanter le vrai du faux : quand quelque chose vous semble trop absurde pour être vrai, trop caricatural, il s’agit d’un mensonge à désépaissir. Ah, et, elle n’est pas lesbienne.
third — ON VEUT TOUT SAVOIR SUR TOI...
ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? ; Je me plaignais auprès d’une fille que je connaissais bien de ne connaître aucun forum Harry Potter décent. Je lui en ai cité quelques-uns que je trouvais moche et sans intérêt malgré leur nombre important de membres inscrits. En réponse à mes diatribes, elle m’a passé plusieurs noms, dont deux que j’ai rejetés. Je suis arrivé sur le vôtre, et j’ai été émerveillé. Jamais je n’avais eu un tel coup de cœur pour un forum depuis longtemps.
ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Mon avatar provient de la talentueuse Meryl Streep, dans sa prestation du film « La Dame de Fer ». Je fais cette précision parce que mon personnage a les attributs physiques de Meryl Streep, uniquement dans le film « The Iron Lady ».
ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? ; Avec franchise ? Au départ, je suis arrivé sur la page d’accueil, avec peu d’espoir. J’avais pour projet trois personnages ; soit celui que je fais, soit Minerva McGonagall, soit Albus Dumbledore. J’ai parcouru votre forum, et je me suis alors rendu compte de ses annexes très complètes. Sa précision, ses exigences, je ne pensais plus cela possible. Ajouté à cela l’habillage très travaillé, j’ai été comblé. Jusqu’au bout, je n’ai pas voulu lire la liste des avatars pris, par crainte que celui que je veuille soit occupé. Décontenancé par un travail assidu de votre équipe, par l’activité pas extraordinaire mais sympathique, j’ai été ravi de voir que mon avatar était libre. Je me suis donc inscrit, avec une opinion très positive du site.
ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? ; J’ai regardé tous les films de Harry Potter, au moins plusieurs fois. Quant aux livres, leur épaisseur m’a liquéfié. Je n’ai lu que le premier, et j’ai pour projet de tous les lire un jour. Mais un jour. Dans une galaxie lointaine, très lointaine. Au passage, je présente mes excuses pour les divers massacres à la tronçonneuse que j’ai pus faire pendant mon écriture. J'ai pris beaucoup de libertés, je m'en rends compte.
ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? ; Trois. J’ai du le mettre dans ma présentation. Ce sont tous des avatars de type « mangas » c’est la première fois que je renoue avec le réel depuis un an.
M. E. Hensley ▬ Jamais reculer. Jamais abandonner. Jamais céder. [finie].
Sujet : Re: M. E. Hensley ▬ Jamais reculer. Jamais abandonner. Jamais céder. [finie]. Mer 6 Mar 2013 - 21:28
Alors, autant dire que je suis assez impressionnée par une telle originalité de personnage et qualité d'écriture malgré quelques petites fautes d'inattention par ci, par là. L'ensemble de la fiche se tient, j'aime beaucoup le fait d'avoir utilisé Rita pour compter des parties de l'histoire de Margery et je le répète encore mais c'est vraiment un personnage hors du commun.
Certaines parties sont très drôles, d'autres très bien expliquées politiquement et je ne relève aucune erreur de concordance donc je ne peux que te valider tout de suite. Oh, et les musiques ajoutées en "illustration" sont géniales, si tu peux en mettre quelques-unes de temps en temps sur la Jukebox pour agrandir ma playlist, je t'en serai carrément reconnaissante.
Tout ça pour te dire que tu es validé, avec un paquet virtuel de Frosties en lot de félicitations (Oui, c'est un cadeau génial) ! o/. Sois encore une fois le bienvenu. 8D
Oh, et puis merci beaucoup pour cet avis si détaillé sur le forum, c'est vraiment plaisant à lire. Et qui est cette géniale personne qui t'a ramenée, que je la couvre de remerciements pour sa pub ? ;w;