*à peine décachetée, l'enveloppe laisse échapper un sifflement strident qui se répercute dans tout l'appartement, ne pouvant signifier qu'une seule et terrible chose : la lettre est une Beuglante. Gare à vos fesses* SYBELLA MAITILDE TYREL—

Espèce de harpie. Furie hystérique. Blonde dégénérée. Tant d'histoires pour un stupide et ridicule et moche en plus de ça paillasson ?! Je ne sais même pas pourquoi je me tue à t'écrire, parce que ça paraît tellement évident que je ne vais pas m'excuser que tu peux aller fourrer ta tête dans le c*l d'un Hippogriffe, ça aura plus d'impact, tu vois. Okay, j'étais ivre. Et même carrément bourré, on peut le dire. Mais j'ai jamais choisi d'aller vomir sur ton paillasson et tes foutues chaussures en écaille de je ne sais plus quel dragon aussi taré que toi. Peut-être que c'était le karma, va savoir, en attendant, j'aurais mille fois préféré atterrir sur le siège arrière d'une camionnette blanche avec Robert et sa femme (références moldues, tu peux pas comprendre) que de revoir ta sale tronche en plein milieu de ma gueule de bois. Y'a mieux comme prise de conscience. Tu crois quoi ? Que je m'éclate à étaler mon vomi à la porte de tous les gens que je déteste pendant mon temps libre ? J'ai mieux à faire, figure-toi. Je plains Dean de devoir supporter une abrutie dans ton genre. Je ne sais même pas pourquoi je me fatigue à t'expliquer ça. J'ai l'impression d'être passé sous un rouleau-compresseur et devoir gérer tes petits caprices de diva, devine quoi, ça n'arrange rien. Maintenant, remballe tes menaces et tes répliques hargneuses et va pointer ton nez dehors, Sybie. On n'est plus des gamins et je te déteste cordialement. De loin. Pigé ?!

Jus—

(Ah, et non, je ne rembourserais rien du tout.)
(Et je suis sûr que Dean et Seamus seront d'accord avec moi.)
(Si j'apprends que t'as pris des photos, je te tue et j'enterre ton cadavre dans une décharge.)

Justin. *et la lettre, de s'auto-déchirer*

*étonnamment, la Beuglante est accompagnée de petits morceaux de papier soigneusement découpés sur lesquels on peut reconnaître le montant exorbitant rédigé de la main de Sybella elle-même. Étonnamment* TOI,

Ça t'aurait fait plaisir, pas vrai ?! Que je m'écrase et que je me lamente à propos de la PRÉTENDUE médiocrité qui règne dans ma vie― mais on sait tous les deux à quel point tu vaux pas mieux, avec tes stupides minauderies et tes petites exigences de princesse, parce que Mâââââdame a les moyens de se payer des chaussures en écaille de Boutefeu chinois. Des écailles de BOUTEFEU CHINOIS, Sybella ! Révise ton bestiaire, il s'agit d'une espèce protégée dans pas moins de 37 pays auxquels je devrais donner ton nom, histoire que tu finisses pourrissant au fond d'une geôle. Je suis plus qu'heureux d'avoir vomi sur ton paillasson en poils dorés de licorne, dans ce cas. Au fait, si quelqu'un doit aller vivre en Alaska, c'est plutôt toi et, sois gentille, ne me donne pas de nouvelles. Comme si j'en avais besoin. J'irais pas jusqu'à dire que tu es responsable de tout ce qui va mal dans ma vie, mais... PRESQUE, tu vois.

J'ai même envie de dire que ta présence suffit à me faire gerber, plus que l'alcool.

J'aurais tellement ADORÉ me souvenir de ta tête au moment où j'ai déversé le contenu de mon estomac sur tes chaussures. Ça devait être hilarant. Genre, tellement hilarant que je regrette même de pas l'avoir fait exprès. Mais je pourrais recommencer, qu'est-ce que tu en dis ? Trouver un nouveau prétexte, une nouvelle connerie insipide et puérile, un nouvel échec cuisant ou je ne sais trop quelle excuse que tu t'amuses à inventer pour justifier MES actes. Depuis quand t'es devenue tellement importante que j'ai besoin d'avoir une autorisation pour arroser ton paillasson de mes tripes, hein ?! Les gens dépendent pas de ta volonté. Je ne dépends pas de ta volonté et si je décide me foutre en l'air pour une nuit, et bien, tu n'as qu'à composer avec. D'abord.

Fais-moi le plaisir d'aller crever en Enfer, Sybie, et je te promets que je ramènerais des Turques pour danser sur ta tombe.

Justin.

Ah oui, je te hais. J'ai failli oublier.

PS : Et laisse ton frère en dehors de ça.

*une série de petits smileys jaunes, à la fois souriants et moqueurs, parsèment la lettre comme pour dire : je me fous littéralement de toi et j'aime ça*

Syb',

J'ai été très surpris par cette lettre affreusement ordinaire d'une soeur demandant presque gentiment à son frère de l'aide. C'est dingue comme tu parais normale quand tu sais mettre les formes dans tes requêtes. Désolé de répondre aussi tard, mais même avec quatre mains, le boulot n'avance pas beaucoup plus vite, et je ne trouve que seulement le temps de te répondre.

Compte sur moi, ce sera un réel plaisir pour moi de raconter ta nouvelle -fausse - vie à maman. J'ai même déjà quelques idées qui me font de l'oeil, dans le coin sombre de ma tête que tu aimes tant - tu sais, le coin sombre qui m'avait soufflé de nous échapper par la fenêtre de la cuisine. Oui, celui-là.

Pour ce qui est de la clé de ma réserve, j'ai mis énormément de temps avant de trouver une solution adéquate pour tout le monde : Justin m'a même conseillé de ne pas te la donner, que tu comptais y poser une bombe un Lundi matin. Mais j'ai décidé -pour une fois- de ne pas l'écouter, et j'ai été faire un double de cette clef de sorte que tu puisses l'utiliser quand bon te semble, et que je puisse ainsi de mon côté, continuer à travailler normalement : tu as de la chance que je sois propre chef de ma propre société. Vipère, va.

Mais malheureusement, tout a un prix, de nos jours. Et c'est pourquoi j'ai ensorcelé cette lettre de sorte qu'elle ne te délivre la clef si et seulement si tu me dis où tu habites désormais : ne penses même pas à mentir, 70% du sortilège est composé de Veritaserum.

J'attends donc avec impatience ta réponse, Sybella. Et te souhaite, en attendant de tes nouvelles, de passer une merveilleuse rentrée dans le monde du travail.

Avec tout mon amour fraternel,

Joshua.

* un sexe masculin est dessiné au coin du papier *

Chère Sybella,

Bon je ne me voyais pas faire un cadeau à tout le monde sauf à toi et ma soeur m'encourage à t'en faire un. Ma soeur c'est une mini Hannah, donc tu penses bien qu'elle a pitié de toi. Du coup je t'offre un pot de nutella, ce n'est pas un truc de fou, mais il me semble que la dernière fois tu as beaucoup aimé. Par contre, le laisse pas traîner dans l'appartement, parce qu'avec Justin il risque de vite disparaître. Joyeux Noël, passe le bonjour à ton frère et je suppose donc qu'on se voit pour le nouvel an.

PS : En plus, tu auras une bonne raison d'aller courir le matin, enfin a part pouvoir passer du temps avec moi. BREF. Encore Joyeux Noël.

Dean.

Tyrel,

L'Irlande, c'est pas la porte à côté. Et comme tu as du le savoir par je ne sais quel moyen - t'es quand même la reine du gossip, non ? - que je travaille à Poudlard, tu vas devoir attendre ma venue pour les vacances de Noël. J'ai jamais cru non plus à ces histoires de réconciliations : recoller quoi quand tout est brisé ?

P.S : si t'es dans le coin d'ici la fin de semaine, passe au bar le plus proche de chez moi, tu sais, celui où on a brisé notre amitié en trois phrases ?

P.S 2 : Ramène rien, le verre c'est pour moi, et les cadeaux restent des cadeaux.

P.S 3 : Joyeux Noël à toi, et ton sublime frère Joshua.

Gaya.

Chère Sybella,

Ta bouteille m'a vraiment fait plaisir. Ma grand-mère l'a vu et elle a dit que tu étais vraiment une personne bien et que je devrais t'épouser. Je sais pas comment tu as fait pour lui plaire si rapidement, elle n'aime jamais les amies de mes cousins d'habitude.
Ne t'inquiète pas, je ne partagerais pas avec ces idiots d'anglais. Ce serait de l'hérésie. Par contre, je ne l'ouvre pas tant que tu n'es pas moi. On goûtera ça ensemble, entre irlandais ! (Je le pense vraiment, ce n'est pas que j'ai peur de ce que tu aurais mis dedans. J'ai confiance en tes gênes d'irlandaise Syb, je sais que tu n'aurais jamais osé toucher au whiskey.)

Et puis, pas la peine de me mentir à moi. Je sais que ce n'est pas temporaire. Tu ne comptes pas plus partir de cette colocation que moi ou Justin. Hannah compte bien m'aider à vous faire devenir ami, pour le bien de tous. Elle est trop gentille.

J'espère que le parfum te plaira. C'est français, maman a dit que c'est le cadeau parfait pour une fille. J'ai demandé de l'aide à une de mes cousines parce que je m'étais trompée et j'ai failli t'acheter quelque chose au rayon homme. Il sent vraiment bon, je suis sûr qu'il plaira à Dean.

Joyeux Noël, et à très bientôt.
On se voit au nouvel an.
Seamus.
♥

Ma chère Sybella,

Joyeux Noël à toi aussi !! Je suis ravie que mes conseils ont portés leurs fruits, mais le mérite revient à toi et toi seule. Tu es une fille formidable, je suis tellement heureuse que l'on puisse se connaître aussi bien, malgré ces années à Poudlard où l'on se voyait très peu. Oui, tu es vraiment géniale comme amie, c'est génial que l'on puisse vivre en colocation ensemble et en plus on partage la même chambre, tu vas pouvoir m'expliquer pleins de trucs sur les relations amoureuses (parce que je sais que je suis à la ramasse) et je t'apprendrai des recettes de gâteaux et des conseils pour supporter Justin (parce que c'est vraiment un garçon super, il faut voir ses point positifs). D'ailleurs en parlant de lui je suis vraiment fière de toi que tu lui fasses une lettre avec un cadeau en plus !! Bravo Syb' !

J'ai longtemps cherché pour te trouver un cadeau adéquat, je balançais entre deux idées et finalement j'ai acheté les deux parce que c'est noël et que tu le mérites largement. J'espère donc que ce coffret beauté te plaira, je sais que tu aimes prendre soin de toi (Il y a des lotions pour le corps et les cheveux. Des masques pour le visage et pleins d'autres choses que tu pourras tester). Dans un autre petit paquet tu trouveras outre une tablette de chocolat (avec un sort pour ne prendre aucune calorie), un petit bracelet en argent ; la pierre change de couleur selon ton envie comme ça tu peux le mettre avec tous tes vêtements, en plus il parait qu'elle a des vertus apaisantes.

Bonnes fêtes Syboulette.

Tyrel,

Je t'envoie cette boîte de chocolat édition limitée pour ce 14 février.
En espérant que tu tu souviennes de notre visite de la salle sans fond, et que tu me pardonnes d'avoir été, par moment, un stupide Gryffondor. Tu es une personne géniale et je veux être ton ami.

Que dirais-tu d'une biéraubeurre, très bientôt ?

Amitiés,

Harry Potter

Chère Sybella,

Je m'excuse pour mon retard, mais je suis rentrée chez moi pour le week-end. Cela dit, je tenais à te fêter une très joyeuse Saint-Valentin en espérant que tu l'as passé en très bonne compagnie. Je me doute bien que tu ne t'attendais pas à recevoir une lettre de ma part un tel jour, mais je me disais que cela se faisait entre colocataires. De plus que je sais que cela fera extrêmement plaisir à Hannah, bien sûr inutile d'en parler à Justin.

Voilà profite de ton week-end et mange pas ces chocolats trop vite, sinon on va devoir courir encore plus.

Dean Thomas.

(Accompagné d'un paquet de chocobons).

Ma chère Sybella,

Cette lettres c’est de la part de Justin et moi, mais ne t’inquiète pas, je ne perds pas le stylo de vue.
Alors c’était comment l’Irlande avec Seamus ? J’espère que vous vous êtes bien amusés ! Les cookies étaient délicieux, mais le goût ne sera pas parfait tant que l'on ne pourra pas les partager avec vous. Même si toi t’es que la pièce rapportée. Rends-moi le stylo Justin ! Bref, nous ne sommes pas dupes et on vient bien qu’il y a un froid entre toi et Dean et Seamus. Peu importe la raison nous tout ce que l’on veut c’est vous voir réconciliés très vite. Mais pas trop, je ne voudrais que tu sortes avec Dean.
Donc on veut voir le sourire à nouveau sur vos visages, vous êtes tellement plus beaux comme ça. Enfin toi pas tellement. T'es toujours moche.

On t’embrasse. Même Justin.
Tes deux Poufsouffles.

Salut Jolie Blonde,

Tu ne me connais pas, mais j'ai beaucoup entendu parler de toi. Du coup je me présente, je suis Jude le frère de Dean, tu sais ton ex colocataire, celui qui passe son temps à bouffer et à dire qu'il prend du poids et j'ai prévu de fêter mon anniversaire prochainement en mode cercle privé, genre le gratin. Au début, je voulais faire croire à Dean que je t'avais invité, juste pour voir sa réaction, puis finalement ma soeur m'a dit qu'elle aimerait bien te rencontrer et j'ai trouvé ça encore plus drôle.

La plupart du temps, Dean dit que tu es une sorcière (ce qui dans mon monde n'est pas un compliment), mais parfois je l'entends faire des compliments sur ta petite personne. Perso, j'adore entendre parler de vos disputes, c'est totalement hilarant, genre mieux que les feux de l'amour. Alors, je pense que tu peux pas être si terrible et en plus ça me fait plaisir de rencontrer les amis de mon frère. Puis faut bien que je vois ta tête pour approuver votre romance ou pas !

Voila. Hésite pas à venir !

Jude Thomas.

Ps1 : En plus de Dean, il y aura Seamus et ma soeur, si tu as peur de te sentir seule.
Ps2 : Sérieusement, des hiboux ? Vous pouviez pas inventer un truc moins bruyant ?

Mademoiselle Tyrel,

Vous avez un certain culot que je trouve intéressant compte tenu du métier que vous visez. La raison pour laquelle vous avez été refusé la première fois est évidente. Un CV quasiment libre, et je doute qu'à l'époque vous ayez une lettre de recommandation d'un autre journal. Le directeur des ressources humaines reçoit plusieurs demandes de la sorte par semaine, comportant pour la plupart toute une lettre de motivation d'une banalité sans pareil. Vous auriez peut-être été dans la même situation cette fois-ci, alors vous avez bien fait de m'envoyer personnellement cette candidature, bien que le fait soit inhabituel.

Vos articles ne sont pas fameux, c'est un fait. Ils sont même assez mauvais mais je ne m'attendais pas à autre chose de la part d'une stagiaire du Sorcière-Hebdo, uniquement en première année. On vous l'a peut-être dit, mais je considère ce journal comme la honte du monde journalistique, et je suis en désaccord profond avec le type d'articles qu'il publie. Je ne suis donc pas étonné d'apprendre qu'une de leurs stagiaires ne reçoive pas la moindre considération. La moindre des choses aurait au moins été de vous faire des remarques constructives à leur sujet, ce dont je doute vu le niveau presque pitoyable de ceux-ci – à moins que ça ne soit pas la version finale et corrigée, ce qui aurait été stupide vu qu'ils n'ont pas été publiés. Je me suis donc permis de vous les renvoyer avec de très nombreuses annotations que je vous prierais d'étudier. Je vous prie de considérer ça comme un avis qui se veut constructif, pas pour vous descendre mais pour vous permettre de vous améliorer sinon ça n'aurait pas le moindre intérêt.

Je prépare mon café moi-même et sans douter que vous soyez désormais très douée pour cela, je peux vous assurer que vous aurez suffisamment à faire à partir de lundi pour perdre du temps à ça. Je n'ai jamais été tenté par l'idée de prendre une stagiaire, et je n'ai pas vu dans vos textes un potentiel inexploité. Je fais par contre partie de ceux qui sont persuadés que tout s'améliore forcément avec suffisamment de travail et de motivation. J'ose espérer que vous l'êtes réellement. Comme vous le savez, je suis analyste politique et j'espère que ce domaine ne vous est pas étranger. Nous en reparlerons plus tard mais j'essayerais de m'arranger pour que vous puissiez toucher à d'autres domaines.

Je vous attends néanmoins dans mon bureau lundi matin à huit heures précises – ne soyez pas en retard s'il vous plaît – pour un entretien d'embauche bien que celui-ci ait plus pour but de rendre l'obtention de votre stage officiel, avant que vous puissiez commencer à y travailler dès le lendemain. J'ai déjà réglé tous les détails avec le responsable du personnel. Ne vous faites pas d'idées, j'attends une nette amélioration de votre travail dans les mois à suivre et je ferai tout mon possible pour que celle-ci soit possible. Nous reparlerons plus en détail de tout ça lundi. Par ailleurs, je tiens à vous préciser que les autres employés comprendront très rapidement que vous avez été pistonné pour avoir ce travail au sein de la Gazette et j'espère que vous savez ce que ça peut impliquer. Mais si comme vous me l'avez écrit dans votre lettre, vous avez eu un réel aperçu de ce qu'est le monde journalistique, je ne doute pas que vous soyez capable de surmonter ça.

Hippolyte A. Nemours.

PS : Je me répète mais vous avez du culot, mais malheureusement vous avez raison. Vous passerez le bonjour à Dean pour moi, et lui rappellerez qu'on doit aller boire un verre ensemble dans le mois. Merci.

(Cette lettre s'est mystérieusement retrouver sous un meuble de l'appartement.)

Chère Sybella,

Je te souhaite un très joyeux anniversaire et que cette année soit encore meilleure que la dernière. Je ne sais pas si tu pourras la lire en temps et en heure puisque j'ai chargé Justin de te la donner, mais comme le dit si bien le proverbe, vaut mieux tard que jamais. Je suis heureux que nous ayons pu discuter un peu tous les deux, histoires de mettre les choses à plat et repartir sur de meilleurs bases. Tu es quelqu'un de géniale, même si tu le caches bien et je suis désolé de ne pas avoir été la pour toi quand tu en avais réellement besoin. Dans ma chambre, à Londres, j'ai retrouvé cette lettre que tu m'avais envoyé lors des fêtes de Noël et je sais maintenant que j'aurai mieux fait d'y répondre. Puis après la fête d'halloween, tu avais sûrement toutes les raisons du monde de me haïr. Heureusement, les choses vont mieux et je suis bien content que tu ne me fasses plus la tête, enfin moins qu'avant.

J'ai longuement cherché un cadeau, que je te donnerais en mains propres à mon retour, mais ce n'est vraiment pas simple, alors j'ai fait dans la simplicité avec le traditionnel pot de nutella. Mon frère et ma soeur tenaient eux aussi à s'excuser pour leur comportement et t'ont acheté un stylo plume pour faire des articles encore meilleurs, parce que oui, Madame Cerridwen est abonnée à la Gazette et attend avec hâte de lire un de tes articles.

Aussi, je ne sais pas ce que tu fais pendant les vacances, mais j'ai trouvé un boulot d'été pour quatre et je me disais que ça serait sympa de le faire avec les gens de la colocation. Bon, même sans voir ta tête, je sens que cela ne t'emballe pas, mais laisse moi finir. En gros, ma soeur fait partie d'un groupe de je ne sais plus trop quoi à Londres et ils proposent aux plus jeunes de l'association de participer à une colonie de vacances en France, pendant un mois. Ils cherchent des jeunes adultes pour encadrer. Je pense qu'on peut vraiment s'amuser et que ça nous changerait un peu de l'appartement. De toute manière on pourra en reparler.

Encore Joyeux Anniversaire,

Dean Thomas.

Bonjour,

J’ai trouvé dans la pile de courrier votre demande pour l’interview d’un auror et je me permets de répondre à votre demande. Je n’ai pas l’habitude de faire ce genre de chose, mais comme ces derniers temps mon planning se montre bien moins charger j’accepte de répondre à vos questions. Je connais plutôt bien M. Nemours et je pense que cela lui fera rudement plaisir que vous me rencontriez pour votre article.

Je ne suis pas sûr de correspondre à votre recherche, dès lors, je me permet de me décrire légèrement. Basile Yann Flaversham, je suis auror depuis maintenant presque dix ans. Je suis sous la direction de M. Bolgarov et j’ai depuis quelques temps un stagiaire à ma charge. J’ai aussi à titre moins officielle remporté trois fois le prix de meilleurs auror de l’année. Plus récemment j’ai travaillé sur une affaire de gobelin et démasqué le grand, beau, dangereux, sexy, idiot et intrépide Lichuan Withlaw.

Si mon profil vous intéresse, vous pouvez me contacter par courrier ou par téléphone, comme vous le souhaitez.

(Tout le long de la lettre on peut voir deux écritures distinctes s’enchainer)