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| Mieux vaut passer son chemin [pv Sybella] Sujet : Mieux vaut passer son chemin [pv Sybella] Dim 26 Jan 2014 - 21:45 |
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« I solemnly swear that I am up to no good. » C'était toujours quelque chose d'assez excitant pour Woody que de voir une vaste étendue de plat entièrement recouverte de neige s'offrant à lui, pleine de promesses. Il y voyait un formidable potentiel de distraction, et une impulsion, forte, l'aurait presque poussé à courir pour s'y jeter et presque à se rouler dedans comme un chien. Au lieu de cela, il passa son poids d'un pied sur l'autre et remonta son écharpe vert et argent par dessus son nez, dissimulant ainsi un sourire d'anticipation. Rien de tel, non plus, que de la neige toute fraîchement tombée pour confectionner les meilleures boules de neige. Le garçon ne resta cependant pas bien longtemps devant les grandes portes de l'école à contempler les différentes perspectives qui s'offraient à lui et gagna rapidement la zone du parc qui lui semblait la plus propice à la réalisation de desseins bien précis.
Perdu seul sur les vastes plaines glacées de l'Arctique après que le reste de son expédition ait disparu dans l'une de ces crevasses mortelles, profondes de plusieurs dizaines de mètres et pourtant rendues invisibles par la blancheur réverbérante de la neige gelée, le Professeur Foreman avançait péniblement contre un vent tellement glacé qu'il en était presque aussi coupant que s'il avait charrié des lames de rasoir, cherchant désespérément un endroit pour se cacher des ennemis qu'il savait sur ses traces, désespérément proches.
Woody frappa ses mains l'une contre l'autre pour faire tomber la neige restée collée à ses moufles, tout en reculant un peu pour admirer son oeuvre. Oui, c'était un fort plus que décent, se fit-il la réflexion non sans une certaine satisfaction. Plutôt haut, renforcé à la base et muni d'ailes incurvées pour couvrir les côtés, il était, de plus, habilement dissimulé derrière la petite haie qui bordait le chemin principal. Oui, vraiment, parfait. Ne restait plus que les munitions.
Des munitions. C'était tout ce qui lui restait, en plus de son arme. Pas une gourde, pas une miette de nourriture ou de quoi allumer un feu. Foreman ne se faisait pas d'illusions pour sa survie sur le long terme quand le thermomètre affichait -40°. Mais, au moins, il ne les laisserait pas l'avoir facilement, il vendrait chèrement sa peau. Il inspira profondément et se réadossa au monticule de glace qui lui servait de rempart, son pistolet chargé sur les genoux. Et il attendit, il ne lui restait plus que ça à faire, sachant pertinemment que l'ennemi ne se ferait pas attendre bien longtemps.
Les joues désormais rougies par le froid, son souffle formant une agaçante buée devant ses yeux, Woody s'était agenouillé derrière le mur de son fort, encadré par deux piles de boules de neige. Oui, il était désormais paré.
Bientôt, il put distinguer une silhouette, d'abord floue et lointaine, puis de plus en plus distincte à mesure qu'elle se reprochait. L'homme avançait droit dans sa direction, aussi se tint-il prêt, le canon de son pistolet contre sa joue. Inconsciemment, sa respiration se fit plus lente. L'autre était armé lui aussi, et le professeur n'attendit donc pas qu'il soit suffisamment près pour le voir ; il le mit rapidement dans sa ligne de mire, inspira une fois, et tira. L'homme avait à peine eut le temps d'avoir l'air surpris de le voir surgir devant lui qu'il s'écroulait, raide mort, une balle fichée en pleine tête.
En plein dans la tête ! Woody avait vu cette fille de Serpentard, une grande, arriver de loin. Elle était seule, aussi il n'avait pas hésité longtemps. C'était une septième qui se donnait des airs, et il s'était toujours demandé comment elle réagirait à une provocation directe. C'était donc l'occasion. Lorsqu'elle était arrivée à sa hauteur, le garçon se tenait prêt : il avait visé soigneusement, et la boule de neige avait atteint la jeune fille en pleine tête. Au lieu de se cacher aussitôt derrière son fort, il resta à la fixer, l'air légèrement provocateur, une deuxième boule dans la main.
« Pas de geste inconsidéré. » lui lança-t-il.
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: Tough girl in the fast lane, tough girl whose soul aches
ϟ ÂGE : 28 ϟ FONCTION : Ex-Serpentarde ; étudiante en journalisme ; assistante à la Gazette. ϟ AVATAR : AnnaSophia Robb
ϟ LIENS : Smile, the worst is yet to come.
| Mieux vaut passer son chemin [pv Sybella] Sujet : Re: Mieux vaut passer son chemin [pv Sybella] Lun 10 Fév 2014 - 19:23 |
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| La neige, la neige, la neige … Cet enfer blanc qui nous empêchait de pouvoir porter sans crainte nos talons préférés au risque de glisser sur une vicieuse plaque de gel et de voir sa dignité se casser la figure en même temps. Non, Sybella n'avait rien contre l'hiver, au même titre qu'elle n'appréciait pas plus que ça l'été. Elle se moquait pas mal des saisons et du temps qui passait. Est-ce que ça justifiait pour autant qu'elle dusse traverser l'épais manteau de coton qui tapissait le parc du château sans personne pour la protéger ? Oh, elle aurait pourtant du ne pas s'en étonner : on ne pouvait plus compter sur grand-monde dès qu'il s'agissait de sacrifier sa personne pour elle. Comme les gens étaient impolis ! Son esprit divagua à des jours meilleurs où elle n'aurait plus à faire sa loi et à batailler quotidiennement pour garder sa petite place confortable, où elle serait à des miles et des miles d'ici et qu'elle n'aurait plus à devoir se farcir des cours de soins aux créatures magiques barbants.
Elle rêvait de sa future vie, de sa future maison, son jardin si grand, si luxuriant et si baigné de chaleur qu'elle n'aurait pas besoin de se grelotter dans trois épaisseurs de pull hors de prix – comme quoi l'argent n'offrait pas forcément toujours la chaleur qui allait avec -, et à son oisiveté – qu'elle comblerait sans doute par quelque chose de plus constructif quand elle trouverait ce qu'elle ferait plus tard … - et surtout, oh surtout, à celui qui enchanterait ses jours et ses nuits … A cet instant, il aurait fallu être idiot pour ne pas soupçonner aux yeux rêveurs et étrangement pétillants de la blondinette qu'elle se repassait intérieurement pour la énième fois le film de son histoire d'amour rocambolesque avec un dénommé Drifloon. Dommage, ah, comme c'était dommage qu'il n'était pas encore là cette année pour ...
« AOUTCH ! » La douche froide, glacée même, venait d'impacter sa tête comme par magie. L'effet de surprise était on ne peut plus réussi au point qu'elle avait perdu tout sourire et tout fil de ses pensées. Pour le coup, l'ascenseur émotionnel venait de chasser les petits papillons de son ventre illico pour faire gronder l'irritation imminente. Sa main épousseta sa longue chevelure blonde jusqu'alors impeccablement lissée. Pendant un instant, la septième année sentit la colère fourmiller dans le bout de ses doigts froids. Qui, qui, nom d'un petit Kraken mou, avait osé la prendre pour une cible mouvante humaine ? Ou pire encore, qui avait cru voir Mère Teresa traverser le parc pour jouer à une bataille de boules de neige ?
La réponse lui fut fournie sous la personne d'un garçonnet d'à peine douze ans tout au plus. L'air concentré imprimé sur son visage indiqua rapidement à Syb que primo, il ne savait pas vraiment à qui il avait décidé de faire affaire, et secundo, il pensait profondément jouer à une sorte de western-spaghetti par -3 degrés. Fantastique. « C'est une blague ? » murmura t-elle à elle-même avant de se reprendre et de constater que son bonnet était toujours par terre. « Par Merlin, même les premières années s'y mettent ... » Il restait là, pantelant, lui ordonnant de ne pas avoir de geste inconsidéré … Ooooh, mon ange, c'était bien mal connaître Tyrel ...
Tandis qu'elle ramassait le bout de laine, sa main droite avait pioché innocemment un peu de neige par-ci par-là. Pas grand chose, non, bien que si on ajoutait ce qui restait dans le bonnet tout humide à cause des flocons, on avait de quoi déguster une belle boule de neige dans le nez. « Oh. Tu veux jouer ? » Cette fois-ci, l'irlandaise avait parlé à haute et intelligible voix. Et surtout, à aimable voix. Surprenant, mais après tout, ce petit bout d'homme ne devait pas vraiment savoir à quoi s'en tenir. Mine de rien, elle époussetait son bonnet, rajoutant la neige dans le bonnet, jouant les naïves éternelles. Elle n'était qu'à cinquante petits centimètres de l'insolent bonhomme. Son regard bleuté jaugea les mirettes voisines des siennes avec une malice qui ne présageait jamais rien de bon. Trois pas, deux pas, un pas. « Eh bien d'accord, on n'a qu'à jouer maintenant ! » Et paf. Juste là, en une fraction de seconde, elle venait de déverser l'entièreté de la neige de son bonnet sur le crâne brun du petit vert et argent. Parce que oui, bien évidemment, les Serpentards de septième année n'ont pas été élevés dans un cocon de chaleur, de sucre filé et de bisounours pendant leur scolarité ! Et son affection, chez les disciples de Salazar, on la montre … à sa manière.
« Alors cow-boy, tu t'amuses ? » Clairement, son ton était beaucoup trop doux pour être sincère. Sous le visage angélique, le sourire ne manquait pas de se moquer du petit Woody dont elle ignorait encore le nom et le caractère. Mais c'était un petit nouveau, quelle importance, hein? |
| | | | Mieux vaut passer son chemin [pv Sybella] Sujet : Re: Mieux vaut passer son chemin [pv Sybella] Dim 23 Mar 2014 - 14:51 |
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| Honnêtement, Woody n'était pas un garçon foncièrement mauvais. Mais il devait bien se l'avouer, l'expression que la jeune fille avait eu lorsque sa boule de neige l'avait atteinte en pleine tête avait eu quelque chose d'assez jouissif. Elle qui souriait bêtement à la pensée d'il ne savait quoi, certainement quelque chose de futile comme une robe qu'elle aurait vue dans une vitrine à Pré-au-lard ou le maquillage qu'elle comptait porter pour le dîner, et là PAF ! Il aurait presque pu entendre le bris tragique de ces visions enchantées.
Contenant le sourire de satisfaction qui ne demandait qu'à s'afficher pleinement sur ses lèvres, Woody la regarda s'épousseter les cheveux puis chercher du regard l'origine de l'attaque qu'elle venait de subir. Trouvé. Elle se mit alors à marmonner pour elle-même tout en ramassant son bonnet. Instinctivement, le garçon sentit le coup fourré, ses doigts se refermèrent un peu plus fermement sur la boule qu'il tenait à la main. Il l'avait toujours trouvée louche, cette fille-là, sous ses airs aimables.
« Oh. Tu veux jouer ? »
Son ton douceâtre le fit frissonner, et il la trouva soudain dangereusement proche. C'était en un sens plus effrayant que si elle s'était approchée de lui en exprimant clairement des intentions belliqueuses. Parce que du coup, il hésitait, le bras levé, la deuxième boule prête à être projetée sur la cible. Et ce fut sa perte ! Sybella lui déversa sur la tête le contenu de son bonnet rempli de neige.
Le garçon se secoua comme un chien plein de puces en grommelant. Cela dit, il devait reconnaître que c'était de bonne guerre, non ? Les ennemis qui poursuivaient le Docteur Foreman n'étaient des bisounours armés de pistolets à eau, après tout.
« Alors cow-boy, tu t'amuses ? »
Le ton était doux, mais Woody devinait la moquerie derrière le sourire. Il la considéra un moment, puis un sourire apparut également sur ses lèvres. La réaction de la jeune fille n'avait pas été celle à laquelle il s'attendait, mais elle venait de lui donner une idée intéressante. Le garçon l'avait visiblement mal jugée sous ses airs de princesse et ses manières affectées. Il n'aurait pas dû oublier qu'il avait affaire à une camarade Serpentard.
« Beaucoup ! » répondit-il en se saisissant brusquement du bonnet qu'elle tenait toujours à la main.
Bondissant comme un petit cabri au dessus du mur de son fort, il détala dans la neige et ne s'arrêta que brièvement, le temps de se retourner d'un air triomphant et de lui lancer :
« Ce vaccin pourrait sauver des milliers de vie ! Si vous voulez le récupérer, il faudra d'abord m'attraper ! »
Puis il disparut derrière un fourré.
Une fois hors de vue, il continua à courir un peu, histoire d'établir le plus de distance possible entre lui et ses ennemis - la jeune fille. Ayant ralenti la cadence, il chercha du regard un endroit vers où se diriger, où il y aurait de potentielles et intéressantes cachettes. Ah ! Les abords du lac, qui étaient plutôt boisés. Le garçon dévala la légère pente qui y menait et se dissimula derrière le premier arbre venu afin de pouvoir juger de l'avancée de Sybella. Elle avait au moins du l'apercevoir se diriger dans cette direction, non ? Elle n'était tout de même pas si lente que ça ? |
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: Tough girl in the fast lane, tough girl whose soul aches
ϟ ÂGE : 28 ϟ FONCTION : Ex-Serpentarde ; étudiante en journalisme ; assistante à la Gazette. ϟ AVATAR : AnnaSophia Robb
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| Mieux vaut passer son chemin [pv Sybella] Sujet : Re: Mieux vaut passer son chemin [pv Sybella] Ven 9 Mai 2014 - 11:58 |
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| AH ! Voilà qui l'avait calmé. Une bonne douche neigeuse comme on n'en faisait plus assez. Fière de son effet de surprise, la Serpentarde aurait pu en rajouter une louche et lui faire plonger la tête dans l'épaisse couche de poudreuse qui recouvrait les pelouses, mais le petit impudent avait semble t-il décidé que tout cela faisait partie du jeu. Comme si Sybella tenait à jouer ! Avait-il bêtement cru qu'elle était ce genre de filles attendries par les petits bouts de choux aux grands yeux bleus innocents de son espèce ? Avoir un véritable grand frère, emmerdeur de première classe et crétin de pure souche était déjà amplement suffisant pour elle. Inutile de s'encombrer d'un petit frère de cœur à Poudlard. Mais apparemment, l'opinion n'était pas partagée par son jeune interlocuteur, qui trouvait son compte à enquiquiner Tyrel.
Et il se mit tout à coup à baragouiner, à raconter des choses, à s'inventer des histoires … Des histoires, bon sang, et que tenait-il là entre ses petits doigts d'enfant maladroit ? Son bonnet, son précieux bien ! « Comment ça, beaucoup ? Hey ! Lâche ce bonnet ! … Non mais de quoi tu parles là, quel vaccin, et qu'est-ce que tu- » A coup sûr il allait s'essuyer la bouche pleine de chocolat avec. Ou baver dessus tel un escargot. Ou se moucher joyeusement dedans. La simple possibilité que le moindre contact entre un de ses vêtements et la petite crapule haute comme trois pommes se fasse la fit frémir de la tête aux pieds, et elle manqua de réagir promptement alors que le lutin – il n'y avait pas meilleur mot pour le décrire – s'enfuyait déjà en poussant des cris de petit sauvageon – non, Sybella n'exagérait pas, pensez-vous … -.
La verte et argent se mit à tempêter, ses boucles blondes se secouant sur le même rythme frénétique que sa verve enflammée. Cela promettait une suite on ne peut plus riche en action pour le jeune Foreman, indubitablement. « REVIENS ! REVIENS TOUT DE SUITE OU JE TE JURE, PAR TOUS LES KRAKEN QUE ... » Sa voix se perdit au même titre que la petite silhouette agitée du Serpentard dans les fourrés. La blonde soupira, agacée au possible. « … Et merde. » Jurer n'était pas dans ses habitudes, et quiconque aurait vu princesse Syb' se mettre à beugler comme un charretier en aurait conclu très rapidement que Woody était très loin d'amuser Sybella – au moins à mille lieues -.
N'ayant d'autre choix que d'aller à sa poursuite, la septième année se mit à marcher à grandes enjambées, sa progression se transformant rapidement en course direction le lac – où s'était réfugié le voleur -. Alors que ses yeux captaient les rives du lieu de repos du calamar géant et que les premiers arbres étendaient leurs branches alourdies de flocon dans le ciel gris métallique, la respiration légèrement saccadée, la blonde s'arrêta de courir pour avancer à pas de loups, ses pieds s'enfonçant à peine dans la neige pour poursuivre sa traque. Faire le moins de bruit possible, être la plus indétectable qui soit : inconsciemment, la jeune fille rentrait dans le jeu du garçonnet, et on ne pouvait nier qu'elle faisait une méchante plutôt convaincante pour l'histoire fantasque du première année.
Retenant son souffle, ce ne fut que part un craquement minime et pourtant singulièrement traître d'un arbre sur lequel on s'appuyait sans doute un peu trop que la jeune fille comprit enfin où se planquait sa proie. Un regard presque carnassier et un sourire satisfait auraient pu être de rigueur et auraient ajouté au cachet du personnage vil qu'elle incarnait. Mais Sybella avait un peu trop froid pour se perdre en expressions inutiles, aussi se faufila t-elle le plus silencieusement possible jusqu'au vieil orme défeuillé pour le contourner et sortir de sa boîte tel un diable blond, baguette en main braquée sur le Woody pris la main dans la jarre à cookies.
« Là ! On arrête de bouger ! On se tient calme ! » Les joues roses et les cheveux quelques peu emmêlés, la blonde désigna du bout de son artefact magique le butin de Foreman. « Rends-moi mon bonnet. Il a coûté plus cher que tes deux petits yeux bleus réunis vendus chez Barjow et Beurk. Je ne le répéterai pas deux fois. Si tu ne coopères pas immédiatement, ne viens pas te plaindre de la suite des événements ! » Sybella Tyrel, ou l'art de provoquer involontairement l'imaginaire fertile d'un garçon de onze ans. |
| | | | Mieux vaut passer son chemin [pv Sybella] Sujet : Re: Mieux vaut passer son chemin [pv Sybella] |
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