Secret du moment


A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

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Anselme N. Alwell
Anselme N. Alwell

: « Cette brume insensée où s'agitent des ombres, comment pourrais-je l'éclaircir ? – Cette brume insensée où s'agitent des ombres, est-ce donc là mon avenir ? » (Raymond Queneau)

ϟ ÂGE : 39
ϟ FONCTION : Médicomage au service d'empoisonnements par plantes et potions.
ϟ AVATAR : Benedict Cumberbatch
Le parfait bonheur (les histoires inachevées) 204166tumblrn2uhobXHAT1rtkriso4r2250

ϟ LIENS : I'm fire, I'm death or just a drama queen and I love you.


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Le parfait bonheur (les histoires inachevées)
MessageSujet : Le parfait bonheur (les histoires inachevées) Le parfait bonheur (les histoires inachevées) EmptyJeu 30 Jan 2014 - 15:45

Le parfait bonheur (les histoires inachevées) 759706tumblrmzqfbbBgKx1qz6f9yo1500
 
C'était un matin d'automne comme un autre dans la cité portuaire de Glommistrick.
Le ciel avait comme à son habitude sa singulière tonalité grise et dépressive.
Les nuages ne laissaient passer ça et là qu'un mince filet de soleil. Juste assez pour y voir clair.
Cette coutume d'un temps morose persistait tout au long de l'année : en hiver l'air était glacial, mais les habitants connaissaient très peu la neige. Le printemps était synonyme de pluies abondantes.
L'été quant à lui n'avait rien de particulier, à part une chaleur que l'on pouvait qualifier d'insoutenable.
Même la mer environnante, à force de manquer de luminosité commençait à prendre la teinte verdâtre des eaux stagnantes.
Glommistrick n'était donc pas une ville très gaie ou facile à vivre et cette météo absurde était bien là la seule excentricité du lieu. On peut même affirmer qu'elle était la ville la plus ennuyeuse de tout le pays de Galles.
La guinguette n'avait plus accueillie de festivités depuis bien des années.
Jamais un morceau de musique ou même un bruit dépassant le seuil des 1 décibels ne filtrait des habitations. On n'entendait plus les cris et les jeux des enfants dans la cour de l'école Liberty.
Vide depuis que les dernières générations accompagnés de leurs bambins, avaient quittés la bourgade au profit d'autres plus accueillantes.
Il ne restait donc plus que des couples de sexagénaires bien trop vieux et désargentés pour envisager de déménager. A force, ils se fondaient à merveille dans la monotonie ambiante.
Le seul lieu de rencontre où l'on pouvait encore échanger un peu de chaleur humaine se trouvait être le buvette de la place. Elle était tenue par Mr Beltham, un vieil anglais acariâtre. Il avait pour habitude de servir des verres mal lavés et des boissons dont la qualité était plus que douteuse. Parfois même, il refusait catégoriquement l'entrée de son pub aux visiteurs.

Si jamais vous aviez donc, un jour, l'occasion de longer les rues de ce charmant village, attardez-vous donc sur le bruit de fond qui le recouvre. Et après en avoir appris un peu plus sur Glommistrick, vous ne serez pas surpris de ne pas ouïr le moindre bruit. Pas même le chant des oiseaux.
Ce silence dure depuis plusieurs années et ne fut jamais dérangé.
Et pourtant. Dans quelques secondes ce vide auditif sera bientôt rempli par un son strident provenant du dernier hôtel encore debout. Le fautif est une personne venant d'un lointain pays où les traditions de Glommistrik y sont complètement inconnues.
Mais revenons quelques minutes avant l'incident. La gérante de l'hôtel Miss Skins, charmante veuve hypocondriaque et maniaque de la propreté assouvissait sa passion absolue : le pouponnage des ses anciens compagnons félins aujourd'hui empaillés.
Le réveil s'enclencha pendant qu'elle brossait les poils blancs de sa petite ''Kristty'', moment privilégié qu'elle adorait par dessus tout. Alerté par le bruit, la vieille dame ayant pris congé de ses chats monta quatre à quatre les escaliers pour toquer avec grâce à la porte frappée d'un n°4 de cuivre. N'obtenant pas de réponse elle sortit de la poche centrale de son tablier un énorme trousseau de clés rouillées, puis entreprit de l'ouvrir.
La pièce était plongée dans le noir. La gérante avança en tâtonnant vers la source de ce tintamarre : un vieux réveil dont la sonnerie était montée au maximum. Elle éteignit prestement l'engin diabolique et enfin ce silence si caractéristique de la ville revint. Malheureusement ce fut de courte durée car le dormeur se mit aussitôt à ronfler bruyamment.
Comment pouvait-on dormir aussi tranquillement avec une sonnerie de réveil dans les oreilles ? Miss Skins était perplexe et essaya de le réveiller.
- Monsieur Sergueï, s'il vous plaît … monsieur Sergueï !!
Et pourtant les grognements ne semblaient pas cesser. Il devenaient même insupportables pour ses oreilles si délicates.
Elle tenta de l'arrêter en sifflant. Sans succès. Finalement elle le prit par les épaules et le secoua violemment. Le résultat ne se fit pas attendre, il se releva vivement.
- Кто имеет вас он !
Il alluma la lampe de chevet puis se tourna incrédule vers Miss Skins.
- Pourquoi m'avez-vous réveillé ?
- Excusez-moi. Votre réveil était beaucoup trop fort et vous ne sembliez pas l'entendre.
Dit-elle, omettant délibérément les ronflement par soucis de convenance.
- Aah … C'est que j'entend pas très bien … médecin dit que j’étais à moitié sourd.
Il parlait avec un fort accent de l'est et avait du mal à trouver ses mots.
La gérante articula un ''fort bien'' et sortit de la chambre sans autre mot pour rejoindre ses compagnons.
L'homme après quelques minutes se leva. Il alla dans la salle de bain qui était simplement pourvu d'un minuscule lavabo et d'un miroir. Il plaça sa tête sous le jet d'eau froid, puis s'essuya le visage. Il passa machinalement la main dans sa barbe broussailleuse. Puis ramassa ses habits qui traînaient sur le sol. Enfin habillé il attrapa son manteau tout en ouvrant la porte de sa chambre, dévala les escalier et sortit à l'air libre. 


L'homme traversa d'un pas rapide la grande rue principale. Il dépassa un fruitier qui ne vendait plus que des tablettes de chocolats hors de prix. Ensuite un vieux libraire complètement myope attendant sur le parvis de recevoir des clients qui ne venaient jamais.
Il tourna ensuite à l'angle de l'école Liberty en prenant bien garde de ne pas trébucher dans un des nombreux trous creusés par les fossoyeurs, qui n'ayant plus de place dans les cimetières commençaient à ensevelir les morts en pleine ville. Il sortit de sa poche une carte de la ville.
Trop absorbé qu'il était, il ne vit pas le poteau électrique planté là et rentra littéralement dedans. Par la même il fit s'envoler les quelques centaines d'oiseaux qui paressaient sur les fils.
Tout cela dans un concert de piaillements enroué (car même les volatiles observaient le rituel silencieux du village).
Sonné par le choc entre lui et le mastodonte d'acier, il secoua vivement la tête pour remettre ces cheveux à l'endroit. Et reprit cahin-caha son ascension vers le plus haut point de la citadelle.
Plus il approchait du point ascendant et plus les rues devenaient pentues. Au point que vers la fin, les gens devaient s'accrocher à tout ce qui était planté au sol pour ne pas tomber en arrière, et rouler jusqu'en bas de l'avenue.
Après une montée des plus ardue, notre homme arriva sur un large espace de terrain plat. Où s'érigeait tel un colosse de pierre, une gigantesque bâtisse dont l'architecture semblait être un mélange improbable de rococo baroque lié à un soupçon de gothique.
Cet imbroglio de modes architecturaux donnait au lieu un certain aspect fantastique.
A l'origine il avait été construit pour servir de dispensaire pour les orphelins de la ville et des environs. Mais au bout de cinq ans de loyaux services, l'actuel directeur se vit forcé de fermer les portes. Après les nombreuses rumeurs colportées sur de nombreuses disparitions d'enfants, qui étaient rentrés dans l'orphelinat pour ne plus jamais en ressortir.
Par la suite tous les acquéreurs du domaine moururent les uns après les autres dans des circonstances pour le moins étrange. La police n'ayant pût conclure à des meurtres classa rapidement l'affaire.   
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