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ϟ ÂGE : 39 ϟ FONCTION : Médicomage au service d'empoisonnements par plantes et potions. ϟ AVATAR : Benedict Cumberbatch
I've no idea what I whant. Except to be happy... if I can [PV- Alistair.chou]
Sujet : I've no idea what I whant. Except to be happy... if I can [PV- Alistair.chou] Mar 11 Fév 2014 - 10:48
Il y a des jours comme ça où tu préférerais passer du réveil au coucher tout en sautant le reste de la journée. Afin d'éviter tous les désagréments qui la parsèment. Il y a des jours qui ne devraient pas exister. Et d'après toi ça t'arrivait un peu trop souvent, comme ce lundi par exemple. Même si tu t'y faisais à la longue, dans un sens, tu n'arrivais pas vraiment à t'en accommoder pleinement. Enfin, il faudrait que tu sois fou pour apprécier de te faire croasser dans les oreilles aux aurores par ce foutu crapaud après une nuit déjà assez courte. Prendre plaisir à découvrir qu'il n'y a pas de délicieux petits muffins pour le petit-déjeuner, d'habitude préparés par un Clément, qui tu avais oublié, ne rentrerait pas avant la fin de la semaine, après ses cours. Pousser un soupir et acheter un croissant à l'épicerie du rez-de chaussé, trop gras, qui s'émiette comme les cailloux du petit poucet et donne l'impression d'avoir avalé un bloc de béton armé. Tu peux faire de ces choses quand tu es mal réveillé... Tu n'as pas poussé un cri de joie en allant au boulot et découvrant la liste de tes patients tous plus originaux qu'un poisson rouge qui fait des bulles. Tu as levé les yeux au ciel devant la bonne volonté d'Alistair à accomplir les tâches les plus viles. Ça t'agaces de voir les gens contents quand toi tu n'arrives pas à l'être. Tu t'es donc vengé sur le malheureux en lui assignant pour la journée de trier les archives des patients par l'odeur puis la forme, la couleur et enfin la consistance de leurs symptômes. Bref, une logique bien a toi.
Après avoir soigné tes clients ou gardé en observation les cas les plus graves, tu t'es accordé une pause. Tu avais depuis longtemps sauté l'heure du repas. Mais tu n'as pas faim. Tu te forces à avaler l'horrible sandwich de la cafétéria servit par une sorcière qui, par sa coiffure, te donnais l'impression d'avoir devant toi une groupie de l'actrice moldue Marylin Monroe, en plus vieille, plus grosse... tu trouvais ça très affligeant. Tu manges histoire de ne pas faire une crise hypoglycémie. Mais aujourd'hui la nourriture que tu ingurgites t'importe peu car c'est ton rendez-vous bimensuel avec le médicomage attitré de Duttie. Tu avales, les yeux dans le vague, ton dernier morceau et te diriges vers l'aile psychiatrique. Tu aimerais passer la voir avant.
En rentrant dans la chambrette immaculée tu la retrouves assises en tailleur sur son lit. Elle a le regard fixé sur l'ours en peluche que tu lui as offert voilà des années. Elle t'entend arriver et sourit en te voyant. Tu lui en rends un en retour tout aussi sincère que le sien. C'est bien le premier bon moment de la journée.
- Dorothy honey, tout va bien depuis vendredi ?... Ton repas avait l'air bien meilleur que le mien. Dis-tu en voyant le plateau de petit pois carottes presque intact.
- Je n'aime pas la couleur des carottes... le orange.. ça ne m'inspire pas confiance... Mais tu n'es pas là pour me parler de mon déjeuner Anselme... Hier, un canard mandarin s'est posé sur la mare du parce. J'étais là. Je le trouvais très beau avec toutes ses couleurs... J'aimerai bien être lui.
La jeune femme avait une voix fluette de petite fille. Son physique ne semblait pas marqué par sa maladie, elle gardait un visage calme et placide qui ne se plissait que pour toi. Deux ravissants yeux bleu, un peau encore lisse. Rien ne faisait penser à une personne dérangée. Sauf peut être son corps d'adolescente : ses attributs féminins étaient inexistants. Lorsque Anselme faisait les boutiques pour lui acheter des nouveaux vêtements, il n'avait pas besoin d'aller au rayon des sous-vêtements pour lui acheter un soutien gorge, à son plus grand bonheur, elle n'en avait pas l'utilisation. Il y avait aussi son regard tristement perdu quand elle pensait que tu ne la regardais pas.
- Duttie, je ne vais pas te faire la leçon. Mais tu sais très bien que c'est mauvais pour toi de ne pas manger. Et puis Arthur serait triste de te voir malade.
Dorothy regarde son ours, semblant l'interroger du regard.
Tu passes une heure au chevet de ta soeur dans un partie d'échec moldu. Tu sais qu'elle n'aime pas la violence de celui des sorciers. Tu la laisses gagner, afin de voir son visage sourire à nouveau. Tu ne t'en lasse pas. Après l'avoir bordée et posé un baiser sur son front endormi, tu quittes la chambre en direction du bureau des médicomages de ce service.
Comme d'habitude, tu en sors dépité. Rien de grave. Cependant le fait de te souvenir que Dorothy ne redeviendra jamais comme avant te fais souffrir. Tu n'arrives pas à ancrer cette idée dans ta tête. C'est trop injuste.
Tu retrouves Alistair au bureau, toujours occupé par la tâche ingrate que tu lui as donné. Il semble pourtant la prendre vraiment à coeur. Il te fais penser à la jeune femme que tu viens de quitter. Tu te trouves vraiment idiot parfois dans tes actes.
- Je vais vous aider à terminer... à deux on ira plus vite.
Tu prends une fiche, ce patient est rentré après avoir avalé une décoction de son invention à la place de son café et de ce fait il s'est retrouvé avec des boutons jaune fluo sur tout le corps à la manière du pacman moldu.
Alistair Travers
: Hold on to all that's dear to you
ϟ ÂGE : 30 ϟ FONCTION : Interne à St-Mangouste - Mangemort ϟ AVATAR : Colin Morgan
I've no idea what I whant. Except to be happy... if I can [PV- Alistair.chou]
Sujet : Re: I've no idea what I whant. Except to be happy... if I can [PV- Alistair.chou] Dim 16 Fév 2014 - 23:36
L'obscurité, l'obscurité. Le noir derrière ses paupières closes n'était jamais qu'une absence de lumière et non pas un écran tendu pour la projection de ses peurs enfouies. Enfouies. Enfouies n'était pas le terme approprié puisqu'il n'avait même plus à se donner la peine de gratter la surface de sa conscience pour qu'elles resurgissent telles une bouée qu'on aurait attirée au fond de l'eau avant de la relâcher brusquement. Il tentait donc de se persuader de cela, que ses paupières n'étaient qu'un rempart de peau protégeant ses yeux de la lumière afin de permettre à son cerveau fatigué de se déconnecter de tout, au moins pour quelques heures salvatrices.
Une apparition soudaine – un visage suppliant – clignota pourtant sur cet écran et Alistair ouvrit les yeux dans un sursaut angoissé. Un moment, il fixa son attention sur sa lampe de chevet qu'il avait laissée allumée, sur le détail de la poussière flottant dans le halo lumineux, s'efforçant d'oublier. Non. Il enfouit son visage dans son oreiller ; la lumière était aussi accusatrice que l'obscurité. Il resta à nouveau un certain temps dans cette position, sans bouger, presque sans respirer, s'efforçant de ne penser à rien, absolument et complètement à rien. Non ! Impossible. Sa jambe jaillit soudain hors du lit, projetant sa couverture au loin. Le jeune homme se redressa en position assise, se frotta longuement le visage comme si cela pouvait aider à lui remettre les idées en place, puis se leva, résigné.
Un coup d'oeil à son réveil lui apprit qu'il n'était que 3h40. Un peut tôt pour démarrer sa journée, mais il ne tenait pas à rester allongé une minute de plus à chercher vainement à retrouver le sommeil. Les considérations d'heures avaient de toute façon peu d'importance lorsque l'on avait la chance ou la malchance de travailler pour un hôpital. Dans son cas, Alistair considérait plutôt cela comme une chance ; non seulement cela lui permettait de faire avec ses insomnies récurrentes, mais il le vivait qui plus est comme une sorte de repentance. Il y avait toujours du travail pour lui, à Ste-Mangouste, qu'il s'agisse de traiter les patients – pour de véritables problèmes de santé ou simple paranoïa –, de poursuivre des recherches ou tout simplement de s'occuper de la paperasse d'Anselme. Et il trouvait dans chacune de ces tâches un véritable réconfort. C'est donc sans tergiverser plus loin qu'il gagna la salle de bain pour se doucher, histoire de se réveiller convenablement. Il verrait plus tard si l'appétit lui venait.
A l'hôpital, l'activité était à son comble, comme il fallait s'y attendre. Peu de différence, donc, entre le jour et la nuit ici, le nombre important d'accidents incongrus survenus à des heures indues compensait parfaitement l'arrêt des visites programmées. Alistair salua avec sa politesse habituelle le personnel de l’accueil, où il se vit offrir un café et des petits gâteaux – ça aussi c'était plutôt habituel, du moins pour lui. Il doutait qu'Anselme, par exemple, se fasse offrir des gâteaux avec autant d'enthousiasme. Il passa donc un moment là, appréciant la simplicité des nouvelles échangées, parlant d'intempéries et de petits commérages – non il n'avait toujours pas de fiancée – , rassurant Mathilda qui s'inquiétait de le voir arriver si tôt alors qu'il n'avait pas de garde programmée cette nuit.
Il était arrivé bien avant Anselme, aussi s'était-il attelé à diverses tâches, allant du tour des patients du service à la confection de café pour les infirmières. Puis il avait fini par se rendre dans son propre bureau (qu'il partageait avec Paradise) pour travailler sur une potion qu'il essayait de développer. Et puis Anselme était arrivé, et Alistair lui avait à peine laissé le temps de s'installer qu'il avait débarqué, plein d'entrain à l'idée de se rendre utile. Il ne manqua cependant pas de remarquer que son titulaire n'avait pas l'air exactement dans son assiette, tout compliqué à analyser fut-il habituellement. Craignant de se montrer indiscret, il n'osa cependant pas lui demander ce qui n'allait pas ; après tout ce n'était peut-être qu'un réveil difficile. Malgré cela, ou peut-être plutôt en fonction de cela, Anselme lui avait assigné une drôle de tâche qui était sensée l'occuper pour la journée : il s'agissait de classer les dossiers des patients selon des critères assez originaux. Le jeune homme avait hoché la tête en souriant, lui assurant ce serait fait le plus rapidement possible et s'était immédiatement attelé à la tâche. Si son mentor se sentait effectivement patraque, Alistair pouvait au moins faire cela pour lui, histoire de lui enlever quelques soucis de la tête.
Il avait donc passé la journée là-dessus, avec plus ou moins de galère, il fallait bien l'avouer. Il était en train de se prendre la tête entre deux dossiers présentant des symptômes de flatulences, se demandant exactement ce qu'Anselme avait voulu dire par 'odeur', parce que les dossiers, en tant qu'éléments en papier cartonné, avaient tous la même odeur. Par contre si l'on s'en référait aux symptômes ... Le médicomage choisit ce moment pour refaire son apparition et, cette fois, Alistair constata qu'il avait l'air littéralement abattu.
- Je vais vous aider à terminer... à deux on ira plus vite.
L'interne lui sourit largement et le regarda s'asseoir en face de lui puis se saisir d'un dossier. Pendant qu'il le parcourait, Alistair se prit à l'observer, cherchant quelque chose à dire. Il savait que la soeur d'Anselme était internée dans l'aile psychiatrique et que ce dernier allait fréquemment lui rendre visite, ce qui ne manquait jamais de le rendre morose. Il n'avait jamais osé lui poser de questions à ce sujet, mais il voyait bien que ça le préoccupait. Enfin, c'était bien normal après tout, il s'agissait de sa soeur.
« Hum ... »
En voyant Anselme relever les yeux vers lui il sentit ses joues s'empourprer, ne s'étant pas rendu compte qu'il avait parlé à haute voix.
« En fait, je- Est-ce que ça va ? »
Oh Merlin ! Qu'est-ce qu'il pouvait être subtil ! Se maudit-il intérieurement.
« Je veux dire, pardon, mais, vous n'avez pas l'air dans votre assiette. » bafouilla-t-il de plus en plus rougissant et semblant lui-même assez incrédule face à sa propre témérité.
Il fit une pause et assembla quelques dossiers en pile pour se donner une contenance.
« Est-ce qu'il s'agit de votre soeur ? » demanda-t-il enfin en prenant la peine de le regarder dans les yeux.
Anselme N. Alwell
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I've no idea what I whant. Except to be happy... if I can [PV- Alistair.chou]
Sujet : Re: I've no idea what I whant. Except to be happy... if I can [PV- Alistair.chou] Mar 25 Fév 2014 - 11:26
Tu étais retourné dans tes pensées noires. Dorothy n'était pas le seul de tes soucis malheureusement. Un autre pointait le bout de son nez, encore plus menaçant. Le fait que ton père avait demandé à un autre mangemort de te ramener ''sur le droit chemin'' comme il aimait à le dire. Ça te rendais horriblement inquiet. Pourquoi après autant d'années d'absences voulait-il te revoir ? Qu'avait-il en tête ? Et surtout : de quoi était-il capable pour te reprendre ? Les sourcils froncés tu triais les fiches machinalement perdu dans les méandres de ton esprit. Tu avais oublié Alistair, le bruit de l'hôpital, les patients... jusqu'au moment où l'interne te rappela au monde réel.
- Ce sont des problèmes personnels qui ne vous concernent absolument pas. C'est gentil de vous inquiéter, mais sans vous paraître rustre... mêlez-vous de vos affaires.
Là, avoues que tu y es allé un peu trop fort. Silence pesant. Ce fardeau tu avais décidé de le porter seul depuis longtemps déjà. Tu ne te confiais que très rarement à Clément car tu n'avais absolument pas envie d'embêter les gens avec tes problèmes. Pourtant il faut bien que tu lâches du leste au bout d'un moment sinon tu finiras comme une cocotte minute trop longtemps fermée. Un jour la bombe à retardement... la colère trop similaire à celle de ton père. Tu ne veux pas devenir comme lui. Et pour cela il faut enlever un peu de se poids qui t'obsède. Te confier serait peut-être la solution... Et Alistair qui quémande des révélations avec sa gentillesse toute naturelle. Il pourra peut être te comprendre. Ou en tout cas il te permettra de parler de ces problèmes à quelqu'un d'autre que ta conscience. Surtout, il ne mérite pas que tu le traites aussi mal.
- Excusez-moi... j'y suis allé un peu fort. Je ne devrais pas m'énerver sur vous ce... n'est pas de votre faute... Vous avez raison, c'est un cause de ma sœur. Entre autres choses. En fait je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée qu'elle ne pourra jamais sortir de ces murs. Elle ne mérite pas cette vie vous savez... La vérité c'est que mon père... enfin Wilfrid Alwell a fait de ma pauvre sœur cet être effrayé et reclus dans son enfance. Tout ça à cause de ses stupides théories mangemorts sur la supériorité des sorciers. C'est... idiot ! Vous savez qu'il ne la reconnaissait plus comme sa fille simplement parce qu'elle était Cracmol ?! Dites-moi, est-ce que c'est un crime ? C'était de sa faute !... Je veux dire quel acte honteux ! Et moi pendant toutes ces années je n'ai pas pu la sauver... J'attends avec impatience le jour ou j'apprendrais que l'on a retrouvé son corps inerte dans un coin de rue après une estafilade. J'en rêve... il doit payer.
Ta voix prenait de la puissance au fil de ton discours. Tu étais au point de crier les derniers mots. Ton souffle est court. Tu as chaud. Mais bizarrement tu te sens mieux, jamais tu n'avais osé dire à voix haute ce que tu pensais de ton père. Tu avais toujours été honteux de penser des choses pareilles ''son corps inerte'' mais plus maintenant. Mais était-ce bien intelligent de déverser ta colère devant Alistair ?
- Mais je m'emporte, excusez-moi encore. Je dois surement vous ennuyer avec mes petites histoires. Et puis nous sommes en retard dans notre travail avec tout ça...
Alistair Travers
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I've no idea what I whant. Except to be happy... if I can [PV- Alistair.chou]
Sujet : Re: I've no idea what I whant. Except to be happy... if I can [PV- Alistair.chou] Mar 13 Mai 2014 - 10:55
Il aurait mieux fait de se taire, il aurait certainement mieux fait de se taire. Anselme devait le prendre pour le pire des malpolis, ce qu'il était sans conteste. D'où avait-il cru qu'il était en droit de lui poser ce genre de questions personnelles ? Son père l'avait mieux éduqué que ça ! Les mains crispées sur les dossiers qu'il tenait encore, Alistair s'imaginait déjà mis à pied, ses affaires dans un carton, la carton dans les bras, et lui se tenant tristement devant l'hôpital ... Oh Merlin, comment réagirait son père à cela ? Il serait forcément déshérité ! Il se retrouverait bientôt à la rue, plus personne ne voudrait avoir affaire à lui, sauf peut-être Ruby. Mais il n'aurait plus l'argent nécessaire pour s'occuper d'elle et il devrait aussi s'en séparer, quelle horreur ! Les larmes lui montaient presque aux yeux quand la voix d'Anselme brisa le silence pesant qui s'était installé entre eux, le faisant sursauter.
Le jeune homme cligna des yeux, recentrant son attention sur le médicomage qui, pour le coup, semblait s'être décidé à se confier à lui. Oubliant aussitôt son potentiel renvoi, il sentit son coeur se réchauffer à l'idée que son mentor décide de lui accord suffisamment sa confiance pour lui parler de ce genre de choses.
Reposant doucement ses dossiers, il hocha la tête d'un air compréhensif. Sûr, ça ne devait pas être facile de voir sa soeur ainsi, tous les jours, sans espoir de la voir se rétablir. Il se figea brusquement lorsque Anselme mentionna son père, et ses « stupides idéaux mangemorts » et le fait que sa soeur soit en réalité cracmol, l'angoisse brusquement de retour. Oh non ! Il était tellement persuadé que, même sans être lui-même un mangemort, il ne pouvait qu'être sympathique à leur cause ! Mais le discours d'Anselme était tout autre. Alistair déglutit et hocha faiblement la tête, attentif à la suite.
Le coeur serré, il l'écouta s'emporter au point de presque crier. Visiblement, il gardait beaucoup de rancoeur à l'encontre de son père, et se sentait qui plus est responsable de n'avoir pas su protéger sa soeur. Alistair ne pouvait pas trop comprendre ce qu'il ressentait, leurs situations étaient bien différentes – à ses yeux, puisque lui-même embrassait pleinement les idéaux de son propre père -, mais il avait toujours été doué d'une grande empathie.
« Vous n'avez pas à vous excusez, monsieur. » fit-il en secouant la tête en réaction aux dernières paroles d'Anselme. « Vous ne m'ennuyez pas du tout. »
Il avait du mal, cependant, à lui sourire comme il l'aurait voulu, bouleversé par la haine visible qu'entretenait son mentor envers les mangemorts. Il avait l'impression que la marque sur son avant-bras le brûlait, qu'Anselme allait forcément s'apercevoir de quelque chose. A vrai dire, jusqu'ici il ne s'était tellement pas soucié de s'en cacher devant lui, à moitié persuadé qu'il devait savoir, par son père, qu'Alistair en était. Catius lui aurait dit qu'il était trop naïf, qu'il ne fallait jamais assumer des faits : ne jamais assumer qu'untel était sang-pur jusqu'à preuve du contraire, par exemple. Ou que, parce que son père était mangemort, Anselme et lui partageaient forcément les mêmes idéaux.
Il était inconcevable que le médicomage découvre quoique ce soit. Alistair croisa brièvement son regard avant de détourner rapidement les yeux – ce qui était, somme toute, habituel chez lui -.
« Je comprend votre colère. » commença-t-il prudemment. « Je n'ai jamais eu de soeur – ou de frère – mais si je ... » Il laissa sa phrase mourir sur ses lèvres, se sentant trop hypocrite pour continuer. Le comprenait-il vraiment ? Sa soeur était une cracmol après tout ... C'est qu'Anselme lui faisait le même genre d'effet que son père : il se sentait complètement incapable de lui mentir, sous peine d'être aussitôt démasqué.
« Heu, je vous ressers un peu de café ? »
Spoiler:
Je suis auto-affligée devant le temps que j'ai mis à te répondre ... ;; (pour me faire pardonner, j'ai dessiné un de tes persos en genderbend ! /sbaf
Anselme N. Alwell
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I've no idea what I whant. Except to be happy... if I can [PV- Alistair.chou]
Sujet : Re: I've no idea what I whant. Except to be happy... if I can [PV- Alistair.chou] Ven 18 Juil 2014 - 18:04
Penser à ton père est un calvaire. Malgré tout c'est un sujet qui revient souvent au bord de ta conscience, tu ne passes pas un jour sans l'insulter mentalement, sans le maudire de toutes tes forces. Surtout qu'à l'heure actuelle il souhaite renouer le contact, tu l'as bien compris en voyant arriver la face de Wallace Kanzler sur ton paillasson, ce bon petit toutou essaye vainement de t'amadouer à rejoindre les rangs des mangemorts, au nom de ton père, de la famille Alwell. Quel cauchemar, il ne te laissera donc jamais tranquille ? Tu as reconstruit ta vie sur des bases saines grâce à l'aide de Clément et Blanche et voilà qu'il soufflait sur ces fondations comme pour un vulgaire château de cartes. Tu ne supportais pas cette idée, quelle hypocrisie chez cet homme qui dit vouloir « ton bonheur mon fils ». C'était plutôt sa propre vision du bonheur qu'il souhaitait t'imposer.
« Vous ne pouvez pas comprendre, votre vie m'a l'air trop paisible. Je suis certain que votre père a beaucoup d'affection pour vous et que vous lui rendez bien, dans le meilleur des mondes... » Pourquoi ce changement soudain ? Ta réaction contrastait nettement avec tes excuses de tout à l'heure et le ton reconnaissant que tu avais pu employer. Tes mauvaises habitudes revenaient au galop, mais il y avait plus que ça...
Le ton encore plus cassant, tu laisses échapper ces dernières phrases omettant volontairement la question de ton interne. « Non continuez, je suis curieux de savoir votre avis. Que feriez-vous à ma place ? » Que l'on te bâillonne ! Comment peux-tu contenir en toi autant de méchancetés ? Tu devrais laisser tranquille ce pauvre Alistair qui ne t'as absolument rien fait, à part essayer de te réconforter. C’était simplement ces mots : « Je comprends » non, il n'avait pas le droit, il ne pouvait pas tout simplement. Comme si ta douleur était unique et partagée de toi seul. Avoue que tu ne saurais pas vivre sans elle. Ce fardeau, il est désormais attaché à toi comme une amie de voyage. Une partie de toi. Les gens déprimés aiment ressasser leurs problèmes, ils y prennent un plaisir macabre, de la même manière tu acceptais de porter tes malheurs à bout de bras avec une volonté de fer et un sarcasme à celui qui tentait d'en approcher.
Tu continuais à traiter les fiches des différents patients, feignant une indifférence honteuse aux paroles de ton interne alors que tu venais toi-même d'affirmer ta volonté de connaître son opinion. Anselme, tu étais bêtement piqué au vif et appuyons bien sur l'adjectif. Puis tu te ravisas et tourna ta chaise vers Alistair, surpris pas sa réaction.
Spoiler:
Pardon pour ce post ridiculement court ainsi que pour le contenu. Si tu as des choses à redire ou si tu veux que je rajoute un paragraphe, n'hésite surtout pas.
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Sujet : Re: I've no idea what I whant. Except to be happy... if I can [PV- Alistair.chou]