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Invité
| lazerbeam sky ☼ pixie dickens Sujet : lazerbeam sky ☼ pixie dickens Ven 21 Fév 2014 - 0:09 |
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Harriett Phyllis "Pixie" Dickens
▬ carte d'identité ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 24 ans. Un 18 mai. ϟ LIEU DE NAISSANCE : Los Angeles. ϟ ANNÉE & MAISON : Membre de la brigade de police magie et agent de la SEPPOM. Si elle avait été à Poudlard, elle aurait été à Poufsouffle. ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Neseposepaslaquestionsexuelle. ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Rosier. Ventricule de dragon. 28,7 cm. Rigide. ϟ PATRONUS : Un hamster.
ϟ AMORTENTIA : Un mélange de lessive, de musc et café.
ϟ ÉPOUVANTARD : Un incendie. |
ϟ ALBUS DUMBLEDORE OU BELLATRIX LESTRANGE ? : Dumbledore.
ϟ CELUI-QUI-SAIT OU PHILÉAS FOLENGRAIN ? : Philéas Folengrain.
ϟ SUCRÉ OU SALÉ ? : Salé. |
ϟ BUT DANS LA VIE : Servir son pays et protéger les gens qu'elle aime, rester intègre, et droite, et ne jamais fléchir. ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Sang pure. ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Un American Staffordshire Terrier de 7 ans qui s'appelle Ziggy. ϟ SIGNE PARTICULIER : Pixie est métamorphomage et use de son don quotidiennement dans le cadre de son travail. Hors de cela, elle ne l'utilise pas des masses.
▬ physionomie
ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Exotique, c'est le mot qui vient lorsqu'on pose les yeux sur elle pour la première fois. Exotique comme les fruits, comme l'orient, comme les danseuses à moitié à poil dans les lieux glauques de la capitale. Elle n'était rien de tout ça – fort heureusement. (Quoi qu'elle n'aurait pas craché sur le fait d'être un ananas, fruit majestueux s'il en était.)
Exotique, c'était pour les gens qui venaient de loin. Elle, elle ne venait que de l'autre côté de l'atlantique – ce qui était loin, certes, mais beaucoup trop occidental pour qu'on puisse la penser exotique. Si la couleur caramel de sa peau ou la forme en amande de ses yeux pouvaient tromper ce n'était qu'illusion. Pixie n'est pas plus exotique qu'une plante de salon.
Debout sur ses jambes en fil de fer, c'est vrai qu'elle a l'air fragile, même le dos droit, le menton fier. Tout ça à cause de ce visage poupin qui se détache difficilement de cette masse de cheveux sombre qui retombe sur son front. Les cheveux courts, par commodité, sa frimousse pleine de malice fait la nique aux idées sombres. Elle a la joie de vivre au fond des tripes et ça irradie par chaque pore de sa peau. C'est de ça qu'elle a l'air, Harriett, même d'un point de vue physique. Elle a l'air heureuse. Ça se voit aux petites fossettes sur ses joues, aux légers plis au coin de ses yeux. C'est sa bouche, petite et pulpeuse, qui s'étire en d'immenses sourires et ses yeux, couleur chocolat, qui se mettent à pétiller comme si elle venait de voir la chose la plus drôle du monde. C'est son nez qui se plisse et qui bouge un peu quand elle parle, les légères rides sur son front quand elle agite les sourcils, hilare. Pixie, c'est le bonheur comme un état fixe, dans la peau, sous la peau, partout dans le corps.
Une ossature légère et un nez pointu, le concept même du lutin, des tâches de rousseur sur le corps malgré la couleur de sa peau. Et si ses seins sont petits, et si son corps est frêle, elle n'en reste pas moins bien proportionnée, délicate et douce, une princesse aux cils trop longs et à la bouche trop moqueuse. Son charme ne saute pas aux yeux, pourtant, c'est la finesse d'un poignet qui se dévoile, l'élégance de sa nuque lorsqu'elle relève la tête ou les marques fugaces des éphélides, ton sur ton, sur sa peau. Pixie charme parce qu'elle ne ressemble pas à la façon dont elle agit parce que, immobile et silencieuse, elle ressemblerait presque à ses poupées de porcelaine que l'on poserait sur la cheminée.
Dieu merci il n'en est rien. Sous l'apparente élégance, son corps est tout en muscles, longs et fins, optimisés pour la rapidité et la souplesse. Si elle n'est pas aussi forte que ses collègues mieux bâtis, elle déploie des trésors de vitesse et d'agilité lorsqu'il s'agit de se faufiler dans un endroit ou d'appréhender un suspect. Regardé sous un œil neuf, son corps est celui d'une femme sportive et bien entretenue, d'une femme forte qui en cache plus qu'elle ne montre. Sous son ventre plat se cache les heures de courses, au creux de ses cuisses fermes, tous les entrainements qu'elle a dû réaliser.
Ce n'est pas un corps de femme inactive, un corps beau et indolent. Ce n'est pas le corps de ces femmes des magazines. C'est le corps d'Harriett Phyllis Dickens, policière magique et agente de la SEPPOM, enchantée.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]▬ psychologie
ϟ AIME : Manger ses céréales dans son bol rouge. Les matins froids sous la couette. Réchauffer ses pieds contre ceux de quelqu'un d'autre. Ecrire dans la buée avec les doigts. Faire des bulles. Dormir dans l'herbe. Les coccinelles. Son travail. Les perles. Les bougies à la cannelle. Dormir sur le ventre. Dormir, tout court. Le son des vinyls. Jouer la comédie. Transformer ses cheveux en pics. Thaddeus Voerman. Les Etats-Unis. Les mathématiques. Faire des listes. Répondre à des questionnaires. Les frissons dans le cou. Les chaussettes en laine dépareillées. Les dimanche matin. Ziggy. David Bowie. Pleurer devant des films romantiques. Aller au cinéma. Mâchouiller le bout de son pouce. Embrasser. Faire la fête. Boire du rhum. Parler avec l'accent mexicain et russe. Ses petits seins. Lire.
ϟ N'AIME PAS : Les bruits sourds. Les gens tristes. Les odeurs de parfum. Rater une mission. Avoir des boutons. Qu'on la traite en enfant. Être repoussée. Pleurer pour rien. Oublier quelque chose. Se disputer. S'ennuyer. La couleur marron. Les tilleuls. Les cheminées. Le Père Noël. Les aberrations culinaires anglaises. Le silence. Perdre sa calculatrice. Oublier sa baguette dans les tiroirs de sous-vêtements de Thaddeus. Qu'on rit aux dépends de quelqu'un. Se faire mal. Échouer une mission. Être une déception. Qu'on l'oublie.
ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Harriett avait la fâcheuse manie de sauter en l’air sans raison. En soit, c’était quelque chose de banal, d’anodin. En soit, ce n’était pas si fâcheux que ça. Cela représentait pourtant bien toutes les failles qui fissuraient son caractère. Harriett était une fille épuisante. Ce n’était pas une image, une métaphore, c’était une réalité. Par son énergie et son impulsivité, Pixie semblait drainer sauvagement l’énergie des gens qui l’entouraient. Ce n’était pas qu’elle faisait exprès – elle ne le faisait pas, de fait – mais elle était fatigante, intrusive, invasive. Une colonie de fourmi n’aurait pas pu faire mieux. Régulièrement, on pensait même que si un quelconque Dieu devait rebalancer des plaies en Égypte, il y enverrait Dickens. Cela exprimait définitivement à quel point cette fille pouvait être exaspérante. C’était même, sans doute, bien en dessous de la réalité.
Le principal problème de Pixie c’est qu’elle n’avait aucune conscience de la distance qu’elle était censée adopter avec les gens. Que ce soit dans son registre de langage, dans son attitude ou dans ses relations avec les gens elle était toujours soit trop près (et vraiment bien trop près) soit trop loin parce qu’ils ne rentraient même pas dans son champs de compétence (ou alors parce qu’elle ne les avait pas vu, ce qui lui arrivait souvent, elle avait tendance à ne pas calculer les gens parce qu’elle était trop occupée à – aucune mentions inutiles – a) marcher sur les mains b) parler toute seule c) chanter faux d) manger des marshmallow e) courir partout f) apprendre à loucher. Tout ça en même temps.) Incapable de tenir en place une seule seconde, elle avait tendance à occuper son temps de la façon la moins pertinente et la plus improbable possible. Laissez-la seule une après-midi et vous retrouverez votre porte repeinte en rose, la moitié du papier peint refait, et un placard rempli d’origamis plus ou moins bien réalisés – le temps d’apprendre.
Dans le fond, le mot « hystérique » a sans doute été taillé sur mesure pour elle. Pixie avait un potentiel de groupie, une âme, profonde et intrinsèque, de fangirl. Généralement, ça venait à bout même des plus patients. Butée, bornée et motivée, elle harcelait les gens, pour une raison ou une autre, avec l'acharnement d'une nuée de mouche sur un carré de sucre. Nul doute qu'elle en venait souvent à bout et que l'on tentait souvent de venir à bout d'elle – elle ne comptait plus les diverses bagarres, tabassages ou autre auxquelles elle avait eu droit mais elles se comptaient sans doute sur les doigts et des mains, et des pieds et comptait, en vrac, des épouses bafouées, des maris jaloux, des hommes à moitié déshabillé et des femmes pince-sans-rire. Un joyeux melting-pot. Pixie avait régulièrement des « coups de foudre » sur les gens. Ce n'était pas qu'ils étaient particuliers c'était juste qu'ils retenaient leur attention et qu'elle devait, à se moment-là, tout faire pour attirer la leur. La variété des gens qu'aimaient Pixie était presque aussi infinie que le nombre d'être humain sur terre. Un vrai cœur d'artichaut, à première vue, mais ce serait vite – et mal – la juger.
S'il y avait une chose qui tenait à cœur à Pixie c'était la loyauté. Dans les bons et dans les mauvais choix, dans les meilleurs comme dans les pires moments. Quand elle était attachée à quelque chose ou à quelqu'un, Pixie était fidèle. Elle ne laissait pas tomber les gens, entretenait douze relations en même temps et faisait marcher les choses du mieux qu'elle le pouvait. Épuisante et exaspérante, certes, mais pleines de bonnes intentions, aussi. Somme toute, Harriett était quelqu'un en qui on pouvait avoir confiance parce qu'elle se tenait à ce qu'elle disait, parce qu'elle ne faisait jamais de promesse sur un coup de tête ou parce que, même alors qu'elle se serait hasardée à promettre la lune, elle ferait tout son possible pour tenir cette promesse aussi infaisable soit-elle, aussi dangereuses soient les conséquences. Ca ne s'étendait pas qu'à ses relations personnelles.
Patriote et professionnelle, il suffisait de lui dire que c'était « pour le travail » pour jeter le calme sur ses bondissements désordonnés et étendre sa capacité de concentration d'au moins trente minutes. Harriett aimait travailler, aimait le pays dans lequel elle vivait, aimait appartenir à l'équipe de ceux qui maintenait la paix. C'est dans ces occasions qu'on lui découvrait des capacités cachées, son amour des mathématiques et sa passion pour les démarches administratives. Loin d'être une incapable, Dickens peut se révéler absolument redoutable, sur le terrain puisqu'elle refuse de lâcher le moindre pouce d'information, qu'elle s'accroche, s'agrippe, accule, l'air de rien, survoltée et un peu inquiétante. Sa motivation, pourtant, ne l'empêchait pas de réfléchir. Si elle n'approuvait pas la politique du gouvernement, elle ne perdait pas l'espoir d'oeuvrer pour le bien du pays, pour éviter que quelque chose de plus terrible ne lui arrive, pour éviter des morts de nombreux autres innocents.
Si sa conscience la travaillait parfois, elle n'en dira rien. Elle parlera de plein d'autres choses, de choses futiles, pas importantes, de choses qu'on ne pensait pas qu'elle sache, de choses qui s’effacent. Les choses importantes, rarement. Elle noyait le poisson sous des pluies de mots, de sourires et d'excentricité. Elle changeait de sujets, virevoltait, parlait à en faire exploser le cerveau de son interlocuteur, rangeait les couverts dans la bibliothèque, ratait une marche mais jamais ô grand jamais n'évoquait les choses qui lui tenait à cœur.
Les choses précieuses, pensait-elle, ne se partageait pas. Elle était un peu égoïste, parfois.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]▬ histoire
Jake tapotait du bout des ongles sur le bureau en merisier de la troisième brigade de diplomatie magique. Ils étaient rentrés depuis quelques heures du sommet annuel pour la Coopération Magique Mondiale et étaient restés silencieux depuis. Assise de l'autre côté du bureau, Pixie mâchonnait le bout de sa plume d'un air inspiré. Il fallait faire un rapport, certes, mais vu la façon dont ils avaient sabordé la tentative d'attaque terroriste à l'encontre du Président des États-Unis Sorcier, elle ne voyait rien à écrire et lui se tournait les pouces – parce qu'en dehors du terrain, c'était ce qu'il faisait le mieux. Ça et poser des questions. Voilà. Sur le terrain, c'était une autre paire de manche, mais ils n'étaient pas sur le terrain et Pixie lui avait collé un coup de pied mérité : « Tu me tannes Dickens, bordel ! » qu'il avait râlé en se frottant la jambe. « T'es de pire en pire. - Tu dis ça parce que je vais te manquer. - Dans tes rêves, ouais, que tu vas me manquer. - Bien sûr que je vais te manquer ! - Tu m'emmerdes ! »Elle avait éclaté de rire. Il lui avait fait un doigt. La vérité c'était que oui, bien évidemment, elle allait lui manquer. Il avait collaboré près d'un an et demi tous les deux. Il l'avait formé, l'avait pris sous son aile, en avait fait son équipière. Elle était douée, elle ne pouvait que lui manquer. Il avait soupiré à fendre l'âme. « Les Etats-Unis vont pas te manquer, Pixie ? - Hm ? » Elle avait relevé la tête de son rapport d'un air absent. « Si, bien sûr que si. » Elle avait haussé les épaules. « Mais le poste qu'on me propose en Angleterre est mieux payé. - Tu n'as pas vraiment besoin d'argent, si ? Ta mère vit pas avec ce type influent, là ? Voerman. - Tu dis ça comme si c'était sa maîtresse. » Elle riait à présent à gorge déployée. « C'est sa gouvernante, patate. - Ah le bon vieux cliché de la bonne noire. »Cette fois-ci, il avait manqué de se prendre le presse papier en plein dans la tête. Pixie devait penser à ajouter cela, à la liste de ses qualités : ce type avait de bons réflexes. Elle avait laissé tomber sa vendetta sous peine de lui ouvrir la tête et il avait repris sa place en lui lançant un sourire amusé : « T'as pas peur de laisser ta mère seule avec lui ? Il est pas net, ce type. - Brandt. » Elle se marrait nettement à présent et il avait reniflé : « Ma mère s'occupe de ce type depuis genre woh des années. T'inquiète pas qu'elle sait prendre soin d'elle et t'inquiète pas qu'il sait ce qu'il perdrait si jamais elle était plus là. J'ai pas peur pour elle. Voerman c'est un type bien, tu sais. Je le connais depuis longtemps. Il a toujours été gentil avec moi. C'est grâce à lui que j'ai pu faire des études, en parti. Alors crache dessus avec qui tu veux mais pas avec moi. Je toucherais pas à un cheveux de la tête de ce type. Je peux juste pas. »Jake avait levé les yeux au ciel dans un clair signe d'exaspération. Il ne supportait pas les soliloques de Pixie, surtout lorsqu'ils avaient pour but de défendre des connards de trafiquants d'il ne savait quoi qu'on ne pouvait coincer sous peine de preuve. Il avait même soupçonné Pixie, un temps, d'être la cause des échecs répétés de la police moldue. Elle était pourtant au-dessus de tout soupçon, elle était beaucoup trop droite pour cela. Et puis, et cela Jake ne lui avait jamais dit, ils l'avaient surveillée, les premier temps. Harriett était clean, ils s'en étaient assurés. Ça avait été marqué, noir sur blanc dans son dossier. « Entretient des liens utiles avec Thaddeus Voerman » et puis, plus loin, le tampon rouge, sentencieux : « Apte au service. » Personne ne doutait d'elle. Elle non plus. Affectueusement, il lui avait ébouriffé les cheveux et s'était fendu d'un sourire moqueur en l'entendant piauler : « Changeons de sujet. Je pense que ce type te manipule mais – eh – bientôt, ça me concernera plus. - Fais pas ton connard, Brandt... - Je le fais si je veux, c'est la vérité. - Hmpf. - Alors, ton poste en Angleterre ? » Il l'avait fixé d'un air interrogateur. « Comment tu l'as eu ? - Quand mon père a quitté ma mère, il est reparti là-bas. Il travaille au département de la Justice et il m'a fait une fleur en me parlant du poste quand il en a eu l'occasion. J'ai la double nationalité alors ça a été facile à régler. Ça fait longtemps que je l'avais pas vu mais, bon. Il avait l'air heureux de me parler. - Pourquoi il s'est cassé, déjà ? Une histoire de tromperie, nan ? - Ouais. Il pensait qu'elle avait une aventure. - Ah. » Il avait ri. « Avec qui ? Ça ressemble pas à ta mère. - N'est-ce pas ? » Elle avait haussé les épaules. « Avec son patron. Ça faisait dix ans qu'il était aux États-Unis mais comme il avait toujours la nationalité anglaise, il a pu se casser facilement. Ils étaient pas mariés, alors tu parles... Rien de plus facile. - Tu portes son nom, pourtant. » Le regard de Pixie avait été glacial : « Et alors ? - Ben... C'est ta mère qui t'a élevée. - Oui. » Elle avait haussé les épaules. « Mais ça reste mon père. »Jake se l'était enfin fermé, merci à lui, et les épaules de Pixie s'étaient détendues. Ils avaient frôlé le sujet important et ça lui faisait peur. Épuisée, elle s'était affalée sur le bureau : « Allons boire un verre, Brandt. - Quand tu veux, poupée. »☼ « Dégage, Tennenbaum~ » avait-elle fredonné en lui adressant un large sourire sans affection. « Je dégage si je veux, Dickens. »Elle lui avait fait un doigt. Depuis qu'elle était arrivée ici, Harriett avait pris ce type en grippe. Au début, tout avait bien commencé : Phillip Tennenbaum était charmant, vif, et ressemblait à Jake, dans sa façon d'être, de sourire, de renifler. Sauf que Phillip n'était pas Jake et c'était vraiment un sale con. Définitivement, même. Dieu merci, elle ne travaillait pas avec. Engoncé dans son ego démesuré, Phillip avait plutôt mal pris qu'à dix-huit ans et demi, Pixie considère qu'elle n'avait pas besoin de ses conseils. Malgré son dossier exemplaire, Tennenbaum s'était décidé à la coincer. Elle avait soupiré, à fendre l'âme et avait croisé les bras en le défiant du regard : « Qu'est-ce que tu veux, Phillip, à la fin ? - En vrac ? Ne plus t'avoir dans les pattes, que tes chevilles dégonflent, que tu démissionnes, que tu repartes dans ton pays de barbares. - Tu te fous de ma gueule, Tennenbaum. » grogna-t-elle en fronçant les sourcils. « Si tu continues, je... - Tu quoi ? Tu vas appeler Papa Oliver à la rescousse ? Pitié ! »Les poings de Pixie s'étaient serrés et elle l'avait foudroyé du regard : « Tu sais très bien que je n'ai pas de contacts avec mon père, enfoiré. - Aaaah, oui, j'oubliais. » avait-il soupiré avec un sourire suffisant. « Mademoiselle Dickens est une pseudo femme indépendante, Maaaademoiselle Dickens ne parle plus à son père, Maaaaademoiselle Dickens a des entrées auprès du monde de la nuit et n'a pas besoin de sa famille. - Tu es une ordure. » Elle avait serré les dents, la gorge nouée. « Ça n'affecte pas mon travail et je ne vois pas en quoi ça te concerne, toi ! » Prise d'un coup de sang, elle s'était ruée sur lui pour saisir son col : « Ne parle pas de ma famille, tu m'entends ? Que tu ne m'aimes pas, je comprends très bien. Mais ne. Parle pas. De ma. Foutue. Famille. - Parce que tu sais que ta mère trempe dans des affaires louches, hein ? »Foudroyée, ulcérée, Pixie avait manqué de virer au vert alors qu'elle lui assénait un ferme mais joyeux coup de boule. Elle le détestait. Elle n'avait jamais détesté quelqu'un comme elle le détestait, lui. « Écoute-moi bien, crevure, ma mère est gouvernante alors lui crache pas dessus, compris ? Elle m'a élevée, j'ai eu une enfance putain d'heureuse, j'ai même rien à raconter sur ma putain d'enfance tellement elle était bien. Ma mère elle te bouffe ! Elle s'est faite plaquer, elle a quitté son pays, elle est venue en Angleterre, elle sait tenir une maison, elle sait s'occuper des autres alors l'embarque pas dans tes conneries de paranoïa de mes deux et va. » Elle lui avait craché à la tête. « Te. » Encore une fois. « Faire. » Elle lui avait balancé un coup de pied dans le bide. « FOUTRE. »On ne plaisantait pas avec la famille d'Harriett Phyllis Dickens. On n'insultait pas sa mère, on ne sous-entendait pas qu'elle pourrait être une fille de mauvaise famille. Sa mère avait toujours été remarquable. Même alors qu'elle avait quitté le continent sur lequel elle avait vécu toute sa vie, elle continuait à mener son chemin, pas déstabilisée, pas triste, pas affectée. Pixie voudrait pouvoir être comme elle. Elle avait fini par se casser, abandonnant Phillip au sol. Presque sûr que ça allait jaser, au boulot, mais dieu merci, ils n'étaient pas encore en poste. Avec un peu de chance, elle échapperait même au blâme. Après près de cinq ans de bons et loyaux services, ça la ferait chier de bousiller sa carrière comme ça. Elle l'aimait, en plus, sa carrière. Elle l'aimait carrément. Ce qu'elle aimait encore plus, c'était trouver une lettre de Brandt chez elle après une mauvaise journée. Un sourire large avait étiré ses lèvres. Cette petite andouille. ☼ « Hey, Dickens. Bon tu dois te demander pourquoi je t'écris mais – juré – tu vas trouver ça drôle. Devine qui j'ai récupéré comme équipier ? Une de tes potes de maternelle. Elle m'a dit qu'elle était dans ta classe, à l'école, en plus. Sacré coïncidence. J'en ai entendu des belles, sur toi, Dickens, ça a été drôle. Écris-moi plus souvent, tu me manques, débile.
J. Brandt » « Bonjour, Harriett ! Jake m'a donné ton adresse, je ne savais pas comment te contacter autrement. Ça fait longtemps qu'on s'est pas parlé mais mon dieu, quel hasard ! Jake n'arrête pas de parler de toi, je trouve ça drôle, tu marques vraiment toujours autant les gens, hein ? Oh, pardon, j'ai oublié de te dire mais c'est Alice. Alice Jackson, tu sais. On était dans la même année. Qu'est-ce qu'on a pu rire...
Je me souviens encore de cette fois où tu avais changé la couleur de tes cheveux en cours de métamorphose pour faire croire à la prof que j'avais réussi mon sort. Elle n'y avait pas cru mais ce bazar, quand même... Et puis, aussi ! Cette fois où on avait manqué de foutre le feu aux bâtiments de l'école en tentant de faire de « l'exploration » dans les couloirs reculés du bâtiment. Je pensais pas que craquer une allumette près du local de potion pouvait avoir des effets si catastrophique, franchement ! Toi, si, mais tu trouvais ça drôle, hein ?
Tu as toujours été un peu comme ça. Encore aujourd'hui, je trouve ça marrant. Je pense à toi souvent, encore. Je me sens mélancolique. On a passé du temps ensemble et puis tu es partie et je n'ai plus eu de nouvelles. Tu ne savais pas comment me joindre, je sais, mais je pensais que...
Enfin ce n'est pas grave ! Reprenons contact, Harriett. Bien sûr qu'on a changé, mais je me dis que peut-être pas tant que ça. Jake m'a racontée des choses hilarantes à ton sujet.
Affectueusement,
xoxo Alice Jackson. » « Hey, Pixie, Tes frasques dans ta brigade d'anglais me sont parvenus. Je peux pas croire que tu ais boxé ce type. Enfin pas que ça te ressemble pas mais bon dieu que c'est rafraîchissant. Ce mec avait l'air d'un connard. Garde ton sang froid. Je sais que tu as répondu à Alice, tu aurais vu sa tête, tu aurais ri, elle était ravie. Merci pour elle.
Elle m'a dit que les États-Unis te manquaient. Reviens, on attend que toi. La brigade me semble vide sans toi.
Il paraît que t'étais déjà une sacrée casse cou à l'école, alors ? Elle m'a dit que tu avais fait une chute mémorable de ton balais, quand tu étais en sixième année. Tu m'avais pas parlé de ça ! Tu t'es pris un poteau, alors ? Espèce d'empotée.
Le boss te passe le bonjour. Il dit qu'il trouve le service vachement mieux sans toi mais en vrai je crois qu'il en a marre de plus voir ta tête se viander dans les couloirs. Tu nous as tous laissé un souvenir impérissable – surtout cette fois où tu as fait semblant de perdre l'équilibre pour voir si le représentant écossais portait quelque chose sous son kilt.
Je t'envoie de vrais mac and cheese pour tes soirées en solitaire, oublie pas de rajouter du lait. Bourre-toi la gueule en mon honneur et danse. Ton déhanché me manque.
Jake. » « Coucou Harriett ! Je t'embrasse du fin fond de la Californie – je suis en congé, enfin ! Et du coup j'en profite pour rattraper mon retard. Deux semaines pour t'écrire, je suis confuse, on a eu la tête dans le guidon avec le Sommet qui se prépare. Il paraît que cet année l'Empereur Sorcier de Chine viendra. C'est un peu l'effervescence ! Autant te dire que le chef est pas ravi. Jake assure, par contre. Ce type est génial.
J'avais oublié cette fois-là, effectivement, mais la tête de la concierge était impayable lorsqu'elle a compris qu'il y avait des crapauds dans la flaque, c'est clair. Par contre tu dis que c'est de ma faute et... C'est moi qui ait eu l'idée, sérieusement ? Je m'en souviens pas du tout !
Par contre je me souviens bien que c'était à cause de toi qu'on s'était faite attraper ! Quelle idée de se planquer dans une armure, aussi !
Qu'est-ce qu'on était insouciante... Ces temps-là me manquent à moi aussi. Après mes vacances, je suis sur une mission dangereuse. Pense à moi.
xoxo Alice. » « Pix, Je t'écris brièvement. Alice est à l'hôpital. La mission n'a pas bien tourné. Je vais bien. Je voulais juste que tu l'apprennes par moi parce que je sais que les gens comptent pour toi.
La SEPPOM me semble être une organisation dangereuse mais je suppose que tu sais ce que tu fais si tu t'es jointe à eux. Je vais tenter de venir faire un tour par chez toi dans les semaines qui vont suivre. J'ai des choses importantes à te dire.
Je t'embrasse.
Jake » ☼ Nerveusement, elle attendait Jake, assise sur les sièges de l'aéroport, les cuisses refermées sur ses mains. Cela devait faire cinq ans et demi qu'ils ne s'étaient pas vus et elle se sentait tout à la fois excitée, angoissée et impatiente. Il lui manquait terriblement. Quand il était arrivé, elle lui avait sauté au cou, sans la moindre gêne, finalement. Il l'avait serré dans ses bras, lui tapotant le dos, un peu bourru. « Ça fait super longtemps ! Je suis super contente. Super super super. Alice va bien ? Et toi ? Et oh mon dieu tu as pris du muscle ? Tu danses toujours le rock ? Et ton chat, il va bien ? Est-ce qu'Alice va bien ?! Et puis tu me manques, et par Merlin, j'en ai pas dormi de la nuit! - Pixiiie. » avait-il grogné en la reposant au sol. « Tu cries dans mes oreilles. Et en plus, je suis vanné, là. Alors une chose à la fois. Alice va bien, oui – je vais bien aussi. Je fais de la muscu. Non, je danse plus, pas le temps. Chausson va bien. Tu me manques aussi. Moi j'ai pas dormi du trajet. On va boire un verre ? J'ai besoin d'un café. »Elle avait ri aux éclats et l'avait conduit vers le café le plus proche. Ils s'étaient attablés, face à face, Pixie avait commandé un jus d'orange et il avait souri largement. « Tu ne m'as pas demandé ce que je voulais te dire, tu sais. »Elle avait eu l'air confuse et puis son regard s'était éclairé. « Tu vas me le dire ? - Ben, oui. » Le fou rire qui le gagnait était communicatif. « Maintenant? - Est-ce que tu le mérites ? ~ »Elle avait esquissé une moue agacée et il lui avait ébouriffé les cheveux avec amusement. « Tu n'as pas changé. - Allez, dis-moi. - Je vais me marier avec Alice. »Le regard de Pixie s'était éclairé et elle lui avait lancé le plus grand sourire de la création. Réconforté et heureux, Jake lui avait collé un petit coup de poing dans l'épaule. « Et toi, Pixie, alors, quoi de neuf ? »Elle avait eu un léger sourire mystérieux et avait coincé ses mains sous ses cuisses. « Eh bien, pas grand chose, tu sais. Ici, c'est un peu la traque aux sorcières. On chasse les factions, on ramène l'ordre public, on protège les civils. C'est... Agréable, de se sentir utile. J'aime bien. Mais je t'avoue qu'on avait quand même plus la classe, toi et moi. »Ils avaient ri et il avait cogné gentiment son poing contre le sien. « Toujours, Pix, on est des putains d'américains ! »Au fin fond du café, Harriett avait ri. Tout allait bien.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]▬ hrp
ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Par Desire, toujours, c'est un peu comme pour Malabar.
ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Felicia "Fo" Porter.
ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Best. forum. harry potter. ever.
ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Toujours oui 8D
ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Trois ! |
| | | | lazerbeam sky ☼ pixie dickens Sujet : Re: lazerbeam sky ☼ pixie dickens Ven 21 Fév 2014 - 20:00 |
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| J'aime Pixie. Je l'aime vraiment vraiment beaucoup. ♥ Et, encore une fois, j'ai tout lu d'une traite, c'était vraiment très très plaisant. ;; (oui ça m'émeut les trucs bien écrits, chut). Elle est vraiment vivante et on ressent vraiment bien sa personnalité à travers la description que tu en as faite ! Et puis son histoire, niiih, j'ai ADORE ! J'aime la façon dont tu l'as tournée, on apprend son passé (la relation entre ses parents), comment elle en est arrivée là, mais le tout formulé comme quelque chose d'actuel, sans que ça fasse listing de ses années d'enfance ou de sa scolarité. Enfin j'aime quoi, ça s'est lu tout seul. (Puis l'échange de lettres m'a émue XD Non vraiment, top quoi !) D'ailleurs elle m'a un peu rappelé une amie à moi ♥
Moi aussi j'aime faire des listes. |
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: Nah. It's not me, I don't know this "Drifloon". What a shitty name, by the way. Me ? I'm just Nessie. Don't mind me.
ϟ ÂGE : 30 ϟ FONCTION : Ancien Serpentard ; Gamin borné et blessé, guidé par ses mauvais choix. Ex-mangemort actuellement en reconversion. ϟ AVATAR : Alex Pettyfer. ϟ ABSENCE ? : En Suisse pendant un an ; présence réduite.
ϟ LIENS : Substract love, add anger.
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| lazerbeam sky ☼ pixie dickens Sujet : Re: lazerbeam sky ☼ pixie dickens Ven 21 Fév 2014 - 20:26 |
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| Merci beaucoup tous les deux ! *lance des paillettes et des bisous* Je cours faire tout ce qu'il faut faire ouaiiiis. |
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| lazerbeam sky ☼ pixie dickens Sujet : Re: lazerbeam sky ☼ pixie dickens Mer 26 Fév 2014 - 11:23 |
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| Super DC ♥ Je suis tombée amoureuse de sa personnalité de pile électrique et qui est beaucoup plus complexe que ce qu'on pourrait le croire au début. Puis c'est une très bonne idée que de l'avoir mise dans la SEPPOM, il nous faut des "méchants".
J'espère que tu t'amuseras autant avec elle qu'avec ton autre personnage. |
| | | | lazerbeam sky ☼ pixie dickens Sujet : Re: lazerbeam sky ☼ pixie dickens |
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