Secret du moment


A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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Sofia A. Skogar
Sofia A. Skogar

: what does the nargle say?

ϟ ÂGE : 27
ϟ FONCTION : 7ème année (pour la deuxième fois)
ϟ AVATAR : Anna Popplewell
ϟ ABSENCE ? : Quasi totale jusqu'au 24 juin

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ϟ LIENS : Do you remember when I was a bird
And you were a map?

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You and him, just platonic? {pv. Charlie & Peeter}
MessageSujet : You and him, just platonic? {pv. Charlie & Peeter} You and him, just platonic? {pv. Charlie & Peeter} EmptySam 8 Mar 2014 - 16:33

You and him, just platonic? {pv. Charlie & Peeter} 140308043018249956
« You and John Watson, just platonic?
Can I put you down for a "no" there as well? »

Baby baby ouhouuuuu ♪

Le casque sur la tête, un MP3 à la main, Sofia descendait tranquillement le Chemin de Traverse. Le petit appareil diffusait à ses oreilles la voix d’un adolescent braillard qui bredouillait vainement des paroles insensées, qu’elle tentait malgré tout de comprendre. Sa perplexité ne faisait que grandir au fil de la chanson alors qu’elle se demandait ce que diable ses amies pouvaient bien trouver à ce Justin Bierraubeurre … Ses chansons n’étaient pas bien différentes d’un autre de ces groupes moldus, qu’elle connaissait depuis peu puisqu’on lui avait fait écouté la veille, en même temps qu’on lui avait fait lire un texte bien étrange à propos de ses membres. Si la musique l’avait laissée de marbre, elle avait par contre été captivée par sa lecture. On appelait ça une fanfiction, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les histoires qu’on y racontait étaient assez farfelues pour intéresser la jeune fille. Elle y avait donc découvert la relation secrète qu’entretenait Louis avec Niall, la trahison de Harry, qui avait préféré sortir avec Zayn plutôt que Liam qui, comme tout le monde le savait, ressentait une attirance ayant depuis longtemps franchi les bornes du platonique pour ce dernier … Avec ces récits, c’est tout un monde nouveau qui s’offrait à la Serdaigle. Elle qui n’avait jamais ouvert un magazine people de sa vie, – son quotidien préféré étant de loin le Chicaneur, qui osait dire la vérité sur les complots menés dans l’ombre par Rusard le Buveur de Formol – elle découvrait tout à coup le frisson des histoires d’amour et la curiosité malsaine des potins indispensables pour une adolescente normale comme on le sait.

Il était aux alentours de dix-huit heures lorsqu’elle arriva devant la devanture de « Fleury & Botts » et le soleil dardait ses derniers rayons sur un Londres déjà engourdi par le froid. Sofia ôta son casque, coupant court aux minauderies du chanteur, et épousseta son large manteau pour en enlever la neige persistante. L’intérieur de la boutique était chaud, décida-t-elle, chaud comme une patate chaude (logique). Des bribes de conversations arrivaient jusqu’à elle, portées par des voix indistinctes, mais elle se dirigea plutôt vers les rayonnages d’un pas avide. La jeune fille savait apprécier la compagnie des livres, même si les ouvrages de la bibliothèque de Poudlard étaient selon elle bien trop sérieux ; voilà pourquoi elle s’était déplacée jusqu’à la capitale. Pour y trouver des lectures qui sortent de l’ordinaire … S’égarant dans les rayons, Sofia laissait nonchalamment sa main courir sur les reliures. Elle aperçut bientôt la source des bruits entendus plus tôt : un groupe d’adolescentes, surement en quatrième année, étaient réunies autour d’un livre et gloussaient bruyamment. Lorsqu’elle ouvrit la bouche pour les questionner, le troupeau s’éloigna aussitôt, gloussant de plus belle d’avoir été surprises. Le livre qui avait tant retenu leur attention fut rangé sans souci d’organisation parmi d’autres, et la Serdaigle le considéra avec perplexité ; qu’est-ce qui pouvait les avoir autant bouleversé ? Finalement piquée par la curiosité, elle ouvrit l’ouvrage à une page au hasard et commença à lire … avant de le refermer aussitôt, les joues s’empourprant. Les quelques lignes qu’elle avait parcourues lui avaient suffi ; sa longue expérience des fanfictions sentimentales lui permettait d’ores et déjà de connaître la nature érotique du roman. Le titre ne fut qu’une confirmation de plus – « Jouissance ». Ok, c’était bizarre. Mais pour Sofia, « bizarre » voulait dire « intéressant ».

Décidée à continuer sa lecture tranquillement dans un recoin caché de Poudlard, la jeune fille se dirigea vers la caisse de la librairie. Là commençait la phase délicate de l’opération … Deux hommes étaient présents au comptoir, et Sofia était déjà assez gênée comme ça, le roman homo-hérotique brûlant entre ses mains, qu’elle dissimula rapidement derrière son dos, l’air de rien. Il fallait faire diversion.

« Bonjour ! Dites, j’ai vu que vous n’aviez pas d’ouvrage concernant les Ronflaks Cor… »

Nus ? Non, quand même pas, mais il faut tout de même avouer que la situation était assez suspecte - enfin ça ne tarderait pas non plus semblait-il, parce que Peeter et Charlie se déshabillaient littéralement du regard. La jeune fille eut l’impression d’arriver en plein milieu d’un rencard ou un truc du genre, alors que la tension dans l’air était palpable. Une tension électrique cependant, le même genre d’ambiance que dans le livre qu’elle tenait entre les mains, justement … alors fallait pas la prendre pour une quiche, hein, parce qu’elle comprit tout de suite ce qui se passait entre les deux hommes. Et ça, c’était excitant – elle ne voulait pas en perdre une miette. D’ailleurs il fallait reconnaître que les deux bruns formaient un couple plutôt sympa. Et leur attirance l’un pour l’autre était criante de vérité alors qu’ils se regardaient l’un et l’autre dans les yeux … Can you feel the loooove toniiight? ♪

« Hm hm pardon si je dérange, faites comme si j’étais pas là ... » gloussa Sofia d’une voix aigue de fangirl émoustillée.

Ça promettait d’être passionnant !
Charlie N. Daniels
Charlie N. Daniels

: Son ombre glisse et sa semelle claque. Charlie caresse le trottoir. Il n'a que les os, l'esprit et la peau, Charlie va danser ce soir.

ϟ ÂGE : 38
ϟ FONCTION : Libraire chez Fleury & Bott – Membre de l'Ordre du Phénix
ϟ AVATAR : Oliver Sykes
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ϟ LIENS : born to be wild
we can climb so high
I never wanna die

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You and him, just platonic? {pv. Charlie & Peeter}
MessageSujet : Re: You and him, just platonic? {pv. Charlie & Peeter} You and him, just platonic? {pv. Charlie & Peeter} EmptyLun 21 Avr 2014 - 13:54

Il est toujours ailleurs, perdu quelque part dans ses rêves. Beaucoup se s'interrogent, finissent par établir des hypothèses mais seulement peu de gens trouver le courage de venir lui demander à quoi il pense réellement. La réponse change à chaque fois, tout en restant éternellement la même. Il pense aux voyages, aux rencontres plus insolites les unes que les autres qu'il a faite au détour d'une rue, au comptoir d'un bar. Et surtout, il pense à la beauté. Quand il ferme les yeux, il voit la mer qui s'étend jusqu'à l'horizon à perte de vue, qu'elle soit bleue calme ou grise énervée. Dans ces moments-là, les tracas du quotidien sont bien loin de son cerveau. Il ne fait pas attention à ce qu'il fait. Certains pensent qu'à force de rêvasser, ça va finir par lui causer des ennuis mais Charlie refuse de s'intéresser aux paroles de ceux qui ne peuvent pas comprendre ce qu'il a vécu. Pourtant, lorsqu'il avale d'une traite la potion qu'il a trouvée dans un de ses courriers, il aurait dû penser que ces personnes ont définitivement raison. S'il avait réfléchi, il ne l'aurait sûrement pas fait.

Il est assis sur le tabouret qui se trouve derrière le comptoir de Fleury & Bott à attendre l'arrivée de ses collègues. Dehors, les décorations pour la Saint Valentin encombrent le Chemin de Traverse. Lui a hésité. Il est rentré dans une boutique, attiré par les panneaux proposant à chaque fois plus de chocolats. Il a pensé en acheter une boîte pour Meredith, se disant ça pourrait lui faire plaisir avant de renoncer. Maintenant, il sourit tranquillement en se disant que la vendeuse a eu raison de lui expliquer qu'on n'offre pas de chocolat à une simple amie ce jour-là. Parfois, il se sent décalé face à toutes ces pratiques festives. Il a passé trop de temps ailleurs, dans des endroits où une fête des amoureux est la dernière préoccupation au monde.

Il sourit à son patron, pour la cinquième fois de la journée. Peeter est la première personne qu'il a croisée dans sa journée. Il est rentré dans la boutique et Charlie s'est contenté de réagir de la façon la plus normale qui soit. Un simple salut, un petit sourire respectueux envers son supérieur. Pourtant, il est incapable de savoir pourquoi mais rien n'est normal. Il ne peut pas s'empêcher de le regarder de loin, au lieu de retourner à ses occupations comme il l'aurait fait ordinairement. Sans se douter que ça a un rapport avec la fiole qu'il a avalé quelques minutes plus tôt, il comprend ce qui l'attire tant ce matin-là. Son patron dégage une sorte d'aura réconfortante qui ne peut l'attirer. Et en plus de ça, il le trouve extrêmement beau même si ça n'a rien de nouveau.

Et la matinée passe, petit à petit. Elle ressemble à toutes celles qui l'ont précédés. Charlie fait son travail, se chamaille avec sa collègue rousse, et Peeter part parfois faire un tour un peu plus loin. Tout n'a jamais semblé plus normal aux yeux du londonien. Il essaye juste d'oublier ce vide qui se creuse de plus en plus quand il perd son patron de vue, quand celui-ci décide qu'il a des choses plus intéressantes à faire loin de lui. Mais il ne dit rien, il fait en sorte de se contenir, d'afficher cet air calme et serein qui le qualifie depuis toujours. Ce n'est pas quelque chose de très dur, à condition que cet idiot le laisse tranquille. Son cœur manque un battement – ou deux – lorsque son supérieur le rejoint à la caisse, comme si de rien n'était. Il n'aurait jamais imaginé être si heureux. Il le regarde, qu'à moitié perdu dans ses pensées qui pour une fois ne concernent pas un voyage mais bien la personne présente à ses côtés. Il hésite, il veut dire quelque chose mais ne sait pas encore quoi. Il ouvre la bouche pour prononcer un mot lorsqu'il est coupé par la voix d'une étudiante.

Il la regarde gêné, baissant les yeux vers le mobilier. Il s'est presque laissé aller, ce qui va à l'encontre d'une attitude professionnelle. Il finit par regarder Peeter, les joues un peu rouges.

— Non, tu ne déranges pas du tout... Pas vrai Peeter ? Il ne sait pas pourquoi au fond de lui il espère que son patron va le contredire. C'est stupide et ça ne fait pas partie de ses habitudes de penser une chose du genre. Il tente de faire passer la gêne en reprenant ce qu'il était en train de faire, c'est-à-dire répertorier une pile de livres. Il attrape le suivant, frôlant accidentellement la main de l'autre brun. Je... Désolé. Tu cherchais quoi déjà toi ? Les livres, mauvaise idée. Faire son travail de libraire avec les clients marcherait peut-être mieux pour oublier la tentation humaine qui se tenait près de lui.
Peeter D. Bletchley
Peeter D. Bletchley

: Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches, et la couleur innée de la résolution blêmit sous les pâles reflets de la pensée. Et les entreprises de hauts vols et de grands poids sous ce regard, se détournent de leur cours et perdent leur nom d'action. - Hamlet

ϟ ÂGE : 34
ϟ FONCTION : Propriétaire de Fleury et Bott - Militant pour la cause moldue - Scribouillard de papiers politiques à ses nuits blanches.
ϟ AVATAR : Ben Whishaw
ϟ ABSENCE ? : Indéfinie - Du boulot, trop de boulot.

We talk too much. Instead we have to do something.

ϟ LIENS : Here. is. Peeter.


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MessageSujet : Re: You and him, just platonic? {pv. Charlie & Peeter} You and him, just platonic? {pv. Charlie & Peeter} EmptyJeu 8 Mai 2014 - 16:19


    Une journée tout ce qu'il y a de plus normale semblait montrer le bout de son nez avec les premières lueurs de l'aube. Peeter s'était assoupi quelques minutes auparavant, le nez dans ses papiers. Il venait de passer une presque nuit blanche à potasser sur un nouvel article à propos de la recrudescence des meurtres dans le monde magique ces derniers mois. Effectivement il ne se passait pas une nuit sans que l'on entende des éclats d'une rixe lointaine et que l'on découvre au petit matin un corps sans vie gisant dans le caniveau d'une ruelle sombre. Et ça Peeter ne pouvait plus le supporter, que ce soit pour les pertes du côté de l'Ordre que celles des Mangemorts et parfois même de simples concitoyens. Le massacre devait cesser. Pourtant ce cucurbitacée de Premier ministre ne semblait pas vouloir bouger le moindre petit doigt afin de résoudre le problème. A part cette fichue SEPPOM bien entendu. C'était donc avec une verve toute renouvelée que le journaliste en herbe descendait en flèche la passivité du ministère tout entier, ses lois inutiles et ses pots au vin à compter par millions. Comme d'habitude ces écrits ne dépasseraient pas les murs de son bureau et aucun œil autre que les siens ne se poseraient dessus. Car Peeter n'avait jamais osé montrer son travail. Exception faite à Hippolyte sur deux ou trois articles, ce qui était un miracle. Néanmoins il avait pour habitude de passer des heures et des heures à composer ses « babillages séniles, stériles et tarabiscotés » comme il se plaisait à les appeler, pouvant ainsi oublier de dormir quelque jours de suite.
    De toute manière, il lui était tout à fait possible de se reposer durant la journée, même un jour de semaine... il n'était pas le patron pour rien. Au moins ce titre lui permettait certaines libertés.

    Il se réveilla précipitamment d'un mauvais cauchemar. La trace du tissu de sa veste imprimée sur la joue. Il se frotta avec vigueur le visage et bailla à s'en décrocher la mâchoire. Il n'arriverait plus à dormir désormais.

    Peeter alla donc prendre une douche rapide pour se revigorer et délaissa ses habits de la veille pour une tenue fraîche. N'oubliant pas au passage de renouveler le sortilège de glue sur ses cheveux pour les faire tenir décemment sur sa tête sans donner l'air de loger un nid d'albatros sur le sommet de son crâne.
    Désormais un peu plus dispo' que tout à l'heure et parfaitement apprêté il prit un rapide petit déjeuner composé de tranches de brioche où s'étalait un beurre breton qu'il acheminait spécialement du continent -un de ses petits pêchés mignons-.

    Il laissa la vaisselle pour plus tard, prit sa veste verte bouteille et descendit quatre à quatre les marches. Bifurqua à gauche pour prendre la porte de service qui menait directement à l'arrière boutique de la librairie.

    - Lumos maxima.

    Une douce lumière envahit à cet instant la pièce du fond où l'on pouvait distinguer désormais de nombreux entassement de cartons vides ou pleins. Un gros chat au poil gris s'était assoupi sur une pile de livres traitant sur l'art des oreillers magiques, tout à fait confortable d'ailleurs pour une sieste.
    Ébloui par la lumière, il laissa échapper un grognement sourd et étira sa graisse avant de s'avancer de sa démarche lente vers le bol à croquettes.
    Peeter l'enjamba pour atteindre la porte qui le séparait de la partie ouverte au public. Il illumina les lieux. Défit les panneaux qui obstruaient les fenêtres.

    Ce travail terminé il sortit à l'air libre pour fumer sa première cigarette de la journée. Quelques passants commençaient à sortir dans la rue. Peeter s'attarda un instant sur les décorations criardes qui tapissaient la plupart des « magasins ». Difficile de ne pas deviner la date d'aujourd'hui. L'ancien Gryffondor appréciait plutôt cette fête, bien que le rose fuchsia n'était pas trop à son goût. L'espoir du grand amour... bien sûr qu'il en rêvait un peu. Mais ce jour lui rappelait aussi sa situation actuelle , ce qui le chagrina quelque peu. Personne à qui donner des chocolats et sûrement pas de qui en recevoir. Peeter écrasa sa cigarette en soupirant et rentra.
    Il était encore assez tôt. La librairie ouvrirait dans une heure.

    Charlie puis Meredith arrivèrent à leur tour et s'attelèrent à continuer la préparation du magasin. La suite de la matinée fut plutôt calme, occupé comme à son habitude dans les comptes et le pointage des arrivages. Il sortit très peu de l'arrière boutique, seulement pour saluer des clients fidèles et pour sa pause cigarette.

    A 13 heures il laissa ses collègues, afin de déjeuner à l'étage un sandwich à la paella. Il en profita par la même occasion pour ouvrir son courrier que des hiboux successifs avaient laissés sur le rebord de la fenêtre. Publicité pour la saint-Valentin. Facture. Facture. Publicité pour les nouveaux balais. Son avis de paiement pour son abonnement au Chicaneur... une jolie enveloppe rose pastel glissa du paquet sur la table du déjeuner. A l’intérieur se trouvait une simple petite fiole sans aucun message pour l'accompagner. Le liquide ambre semblait appeler à être bu. Peeter pensa que c'était encore un coup de pub d'un nouveau bar qui expérimentait une boisson inédite. Même si le nom du-dit bar n'était pas mentionné - ce qui réduisait considérablement l'impact publicitaire.
    Cependant, mû par un étrange sortilège le jeune libraire retira le bouchon de liège et avala le contenu tout entier. Ça n'avait pas l'air d'être un alcool en tous les cas, en fait ça n'avait aucun goût en particulier.

    Sans se poser trop de questions, il termina son repas et descendit de nouveau à Fleury & Bott. Là il croisa Charlie qui défaisait des cartons. Il posa un regard au hasard sur ce dernier. Le pouls de Peeter s'accéléra brutalement. Tout son corps se mis à picoter. Ses joues prirent immédiatement une couleur cramoisie. Il continua cependant son chemin vers l'avant de librairie, mais garda un œil sur son charmant employé. -tant que ce dernier ne levait pas les yeux vers lui-Jusqu'à lors, Peeter n'avait jamais fait attention à quel point Charlie pouvait être séduisant. Charmant. Poli. Calme... voilà des adjectifs qu'il avait posé sur son employé. Mais aujourd'hui tout avait changé dans sa vision. Faisant mine d'être absorbé par son livre de compte, il passa un moment à espionner tous les faits et gestes de Charlie : Avec quelle grâce il déposait un livre sur une étagère en hauteur. Les courbes de ce visage. Et ces yeux... ces yeux... Lorsque leurs regards se croisaient, Peeter baissait précipitamment la tête avant de retrouver prudemment le fil de sa contemplation.

    Lorsqu'il vit Charlie prendre la place de la caisse, il se leva. S'avança lui aussi vers le guichet. Peeter ne pensait plus, seul son corps répondait à son nouveau centre d'attraction qui n'était plus le centre de la terre, mais belle et bien la personne de Charlie. Il s’arrêta à un mètre. Sa tension en prit un sacré coup. Il voulait dire quelque chose. Couper ce silence qui le mettait de plus en plus mal à l'aise. « Hm hm pardon si je dérange, faites comme si j’étais pas là ... » Peeter se tourna vers les gloussements. « Aucun problème... » dit-il évasivement.

    Le libraire avance sa main vers le sommaire de vente -histoire de justifier sa venue ici- et il frôle celle de Charlie « Excuse-moi Charlie... je devrais aller ailleurs. ». Fait trois pas en arrière et baisse la tête pour faire oublier le rouge pivoine qui vient à nouveau de se coller à ses joues. Tourne sur lui-même un peu perdu. Par la même occasion il manque de faire tomber un empilement de grimoire, « hmm pardon... » s'excuse t-il à nouveau, comme un idiot. « Vous cherchiez quoi mademoiselle ? » Décidément Peeter enchaîne les gaffes aujourd'hui. Il n'avait pas entendu Charlie poser la même question à peine quelques secondes plus tôt. Il regarde ses chaussures, se gratte la tête et rit nerveusement dans une prière jaculatoire mentale pour ne pas paraître trop idiot.

    Franchement, l'amour rend bête et ça correspond très bien à Peeter.
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