ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 27 ans, née le 1er août 1970.
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Londres, Angleterre.
ϟ ANNÉE & MAISON : Ex-Poufsouffle, elle est actuellement rentière et s'occupe surtout de gérer l'image publique des entreprises Willard. Elle est aussi mécène pour plusieurs œuvres caritatives et organise de nombreux événements – eh oui, c'est qu'elle est occupée mine de rien ! -.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle.
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Un petit 26 centimètres, bois de Cornouiller et écaille de Boutefeu chinois – notons que le cornouiller l'empêche d'exercer des sortilèges informulés -. En dehors de ça elle est assez flexible.

ϟ BUT DANS LA VIE : A long terme, pérenniser les affaires familiales et faire enrager le restant des requins en costume par sa réussite.
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : du sang-mêlé – ses grands parents maternels sont en partie moldus -. Ca ne la dérange pas, elle profite de son « métissage » pour établir des connexions avec le monde des affaires non-magiques.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Elle a un petit chien appelé Graham qu'elle promène de temps en temps, une espèce de petit caniche qui lui va plutôt mal mais qu'elle semble affectionner l'air de rien.
ϟ SIGNE PARTICULIER : C'est un Chapeauflou Poufsouffle/Serpentard. Elle est allergique à la fraise depuis qu'elle est toute petite – c'est un truc qui se transmet de mère en fille chez les Willard -. Enfin et surtout, elle est riche, riche à ne plus savoir quoi en faire.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Ca doit bien faire une bonne dizaine de minutes que cette fille est arrivée dans le club et déjà, c'est l'euphorie à sa table. Il faut avouer qu'elle s'est vite fait repérer : sapée comme si elle avait choisi ses vêtements au hasard dans le noir le plus complet, sa micro-jupe à paillettes dorée a beau jurer avec son tee-shirt destroy trois fois trop grand qui laisse voir la dentelle de son soutien-gorge, ce drôle d'oiseau de nuit dégage un étrange magnétisme animal. Petite, menue, elle doit à peine dépasser le mètre soixante ; ça devrait l'obliger à se percher sur des talons de torture mais elle n'en fait rien. Elle a mis des bottes qu'elle aurait pu avoir emprunté à son petit copain – si tant est que dans la foule mixte qui l'entoure et l'encourage à enchaîner les shots, il y en ait un qui ait ce statut honorifique -, mais ses formes ne laissent aucun doute : c'est un petit bout de femme généreux qui se trouve là à danser, à remuer son corps comme si elle dansait rien que pour elle seule.

C'est quand ils apportent le seau à champagne rempli de bouteilles qu'un flash de lumière laisse un peu mieux apercevoir son visage : elle a le teint clair malgré ses joues rouges, et les yeux noisette. De grands yeux cernés de khôl et de liner qu'on pourrait croire sombres, obscurcis, dangereux, durs. Mais au fond ils cachent une chaleur certaine, une malice pétillante. Son regard est barré par une frange désordonnée à cause de la nuit passée, mais ça ne fait que la rajeunir. Ses longs cheveux bruns épais sont d'ailleurs plutôt en pagaille, mais elle replace négligemment quelques mèches ébènes et arrange sa coiffure tandis qu'on lui tend la bouteille.

C'est elle qui l'ouvre dans un concert d'applaudissement et de hululements sonores : elle, elle l'agite au dessous de la foule, aspergeant les autres d'alcool en poussant un cri hilare, puissant, fou. Elle a cette voix un peu rauque, un peu éraillée, cassante ; un de ces timbres qui n'a pas peur de gueuler jusqu'à s'en briser les cordes vocales s'il le faut.

Cette fille, cette exacte même jeune fille, demain, sera levée dès l'aube. Elle grognera un peu, mais c'est pour la bonne cause : il y a du boulot à faire au nom de son père. Avec un peu de chance, il ne sera pas difficile de la recroiser, mais de la reconnaître : ses longs cheveux disciplinés en un chignon ou une queue autoritaire, son corps galbé dans un tailleur qui coûterait les yeux de la tête et ses pieds glissés dans des escarpins griffés. Elle donnerait presque l'impression de se grimer, pourtant elle tient à cette autre facette de sa personnalité ; car en affaires, il faut savoir se jouer des apparences.

ϟ AIME : se balader en culotte et en vieux tee-shirt trois fois trop grand pour elle dans sa maison ou son jardin – jouer avec les mèches de cheveux de quelqu'un quand elle lui parle (en général, elle est assez tactile) – la fête ; que ce soit pour en organiser une ou aller chez les autres, c'est son plus gros passe-temps et elle fait ça très bien – se faire remarquer, attirer les regards – faire du bruit – le bon whisky – les cigares de son père, ceux cachés dans la belle boîte vernie – Bali : siroter des mojito moldus, tenter de faire du paddle et s'écraser lamentablement dans l'eau, c'est drôle ! – son père – les personnages non-conventionnels en général – passer des heures au soleil sans rien faire – le second degré – l'honnêteté – les décisions prises sur un coup de tête – le flash des appareils photos sorciers – la générosité.

ϟ N'AIME PAS : les rendez-vous d'affaires, les réunions, les cérémonies protocolaires : tout ce qui a trait aux rassemblements formels d'entreprise – l'infidélité – les scandales : c'est fatigant à étouffer, et les potins de gamines très peu pour elle – l'exhibitionnisme à outrance, la vulgarité à l'excès, la provocation quand elle est gratuite et permanente – les regrets – la fraise – devoir se lever tôt – la solitude – Daniel Kazarovsky – les pingres, les pique-assiettes, tous ces petits salauds qui profitent impunément de son porte-feuille en pensant qu'elle ne voit rien venir – se sentir dépendante de quelqu'un – ramasser les crottes de son chien – faire le ménage, en général – les peureux, les gens qui s'enferment dans leur petite vie routinière.

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Certains disent qu'elle a le sang chaud, et ce n'est pas complètement faux. Victory est dotée d'un tempérament marqué et vif qui a tendance à la faire passer pour, vulgairement parlant, une grande gueule. Ce n'est pourtant pas qu'elle se plaint d'un rien, mais sa franchise aiguisée et son impulsivité latente font d'elle une personne affirmée qui ne craint pas d'opposer son opinion à celle d'un groupe. Assumer ses choix et se détacher du lot ne l'effraie pas, car ce sont parfois les plus anticonformistes qui ont su faire leurs preuves. L'anglaise a le sens du social et a ce petit côté extraverti qui fait d'elle une excellente hôtesse de soirée : difficile de ne pas céder à sa sympathie naturelle. On pourrait la dire effrontée, tête brûlée, insolente ou provocatrice : il est vrai que Vic' a parfois tendance à faire ou dire des choses que le politiquement correct réprouve. Néanmoins c'est surtout la spontanéité et la générosité parfois choquante de la rentière qui peuvent offenser : comme si elle ne se rendait pas compte de la valeur des choses et elle pourrait être taxée à tort de flambeuse professionnelle, la londonienne est prête à dépenser le salaire d'un employé du Ministère en une journée juste pour vous faire plaisir.

Parce qu'elle est comme ça ; quand elle aime, elle donne tout. Elle a même cette fâcheuse et douloureuse habitude de s'attacher – bien à ses dépends parfois – aux personnes vite, si vite qu'elle en oublie que la confiance ne s'achète pas toujours et que la nature humaine est capable de bien des mensonges par appât du gain. Au fond d'elle-même, Victory en a atrocement conscience : nombre de ses connaissances l'abandonneront le jour où elle perdra sa fortune. Et ça la mortifie, pour la simple et bonne raison que la solitude a à ses yeux un côté effrayant – elle est d'ailleurs incapable de rester seule une journée entière -. Elle donne l'impression de se moquer de tout, de ne pas être affectée par la trahison ou par les blessures que les autres lui infligent, mais derrière le masque du solide petit garçon manqué qu'elle porte en bandoulière, la rancune est une amie tenace et fidèle qui n'oublie jamais ce que vous lui avez fait. C'est sans doute sa fierté qui la pousse à ne jamais avouer ses faiblesses ou ses coups de blues : elle a été élevée dans l'idée selon laquelle les pleurnichards étaient des faibles et qu'il fallait des épaules carrées et dures pour porter le poids de sa famille à elle seule.

C'est aussi quelqu'un qui a de la pudeur et qui a des principes plus prudes qu'on ne l'imagine : pour Victory, il est peu appréciable de coucher le premier soir ou de s'envoyer en l'air avec n'importe qui sous prétexte qu'on a bu trois verres et qu'on s'en fout de son petit copain. Elle a la fidélité à cœur en amour comme en amitié : et si d'aventure vous devenez un de ses amis les plus proches, vous saurez d'ores et déjà que vous pouvez entièrement compter sur elle quoi qu'il en coûte – peut-être même un peu trop en amour, où il y a fort à parier que Victory puisse vous faire des crises de jalousie mémorables -. Les responsabilités des entreprises de son père obligent Victory à adopter une certaine maturité et une exigence peu commune au travail : dans la vraie vie néanmoins elle se fait beaucoup plus détendue et relaxée, négligée. La jeune femme a par ailleurs un style de vie très épicurien : elle adore profiter des bonnes choses et n'aime franchement pas la demi-mesure dans ces cas-là.

Les entreprises Willard sont sorties de terre il y a un peu plus de quatre-vingt ans. Spécialisées dans le domaine de la biomagie, elles se sont surtout focalisées sur la vente et l'achat des matières premières magiques essentielles à l'élaboration des médications magiques, que ce soit pour Sante-Mangouste ou pour les apothicaires de boutique. C'est George Willard, sorcier anglais à présent décédé, qui s'est lancé le premier dans la grande aventure. Passionné de médecine et désireux de vouloir fortifier sa famille et le monde par l'idée de son commerce, l'étendue de son succès fut telle que ce fut son premier fils, Bastian, qui reprit tout naturellement le flambeau en tant qu'aîné. George avait toujours su faire fructifier ses affaires et avait engendré une machine telle que beaucoup de sorciers furent engagés à ses côtés afin de travailler pour Willard, mais quelques erreurs de jeunesse de la part du fondateur avaient pu laisser à désirer : au nom d'une époque qui ne jurait que par la pureté du sang et pour des affaires parfois bien moins reluisantes qu'elles n'y paraissaient, l'entreprise Willard avait coopéré en s'isolant volontairement du monde moldu et parfois au nom de desseins douteux. Ce fut donc à Bastian que revint naturellement l'idée de corriger ces erreurs, et bien que jeune lorsque son père les quitta, il n'en perdit pas ses principes. C'était un jeune homme courageux, volontaire et décidé, qui avait hérité de la ténacité paternelle. Il rencontra Judith Winston quelques années plus tard par le hasard et la force des choses ; loin d'être la femme qu'il s'était imaginé un jour épouser – si tant est qu'il avait pu rêver de fonder une famille –, il n'en fut pas moins séduit par cette jeune blonde à la loyauté sans faille, la pudeur honorable et surtout, l'amour dévorant qu'elle avait très vite éprouvé envers Bastian. Leur rencontre finit par aboutir à un mariage très religieux quelques temps plus tard, la famille Winston étant partiellement issue de l'union de plusieurs moldus très chrétiens.

De leurs épousailles, naquit un an après leur premier enfant, un garçon nommé Nicholas aujourd'hui âgé de 31 ans. Victory vit le jour trois ans après, et enfin leur dernier enfant Jade arriva elle avec un décalage de huit ans. La jeune Victory Edith Willard ne s'est jamais plainte de sa situation de cadette ; la position d'aîné revenant à Nicholas n'a jamais créé de tensions ou de jalousie entre eux pour la simple et bonne raison qu'une vraie complicité s'est faite entre le frère et la sœur. Partageant un humour commun et un caractère fort, même leurs séparations plus tard dans deux maisons radicalement opposées ne les éloignera jamais vraiment. Nicholas est en quelque sorte le reflet de pensée de son père, davantage axé sur le fond des choses au contraire de sa sœur, qui préfère mettre en valeur la forme. Leur travail de collaboration est d'ailleurs à ce jour généralement efficace et abouti. Pour ce qui est de sa relation avec Jade, Victory ne peut pas dire qu'elle la hait ou l'adore : c'est souvent un jour blanc, un jour noir. Les deux jeunes filles sont souvent en conflit et même si ceux-ci ne restent jamais longtemps sans être résolus, il paraît difficile pour les deux jeunes Willard de maintenir une entente cordiale et paisible sans petite brouille ou coup de gueule journalier.

Le véritable cœur du problème se trouve entre Victory et sa mère Judith. Bien que la jeune anglaise ait très vite développé une affection forte pour son père – et ce malgré ses absences dues au travail -, elle n'a jamais vraiment adhéré à la tempérance et au calme maternel. Comme si le bruit était toujours tapageur et l'amusement obligatoirement silencieux, la petite fille essuya durant son enfance bien des colères de la part d'une Judith excédée devant tant de dynamisme et d'irrespect. La petite fille qui vivait pourtant dans le luxe et le confort que peu d'enfants connaissait se serait bien contentée d'une nourrice : l'esprit mère poule d'une maman trop protectrice et stricte avait tendance à l'étouffer plus qu'à ne l'aider à s'épanouir.

Avec l'âge, les différences se marquent forcément. Quand Victory a sept ans, elle a bien du mal à comprendre ce que les chapelets, les petits livres bibliques et les camées religieux viennent faire dans leur monde de sorcellerie. Au risque de parfois frôler l'insolence, elle s'interroge, curieuse de ce phénomène étrange dont est victime sa mère : elle prie souvent, elle parle d'une entité au-dessus d'eux – comme s'il y avait vraiment quelqu'un qui flottait en permanence à un mètre de leurs crânes ! -. La rationalité de son père lui plaisait davantage, mais là encore, Victory ne pouvait pas vraiment se permettre de se révolter : haute comme trois pommes, sa voix ne comptait pas encore beaucoup. Elle découvrit au même âge ses pouvoirs magiques, et si sa mère pensait pouvoir l'apprivoiser un peu mieux et la discipliner, il n'en fut rien. Bastian quant à lui se félicitait d'avoir une fillette aussi réactive et ne voyait pas d'un œil aussi autoritaire et obtus les choses : sa femme avait tendance à croire qu'un petit trublion finirait par prendre la place de leur Victory.

A son entrée à Poudlard, Nicholas espérait la voir rejoindre les rangs des verts et argents mais après une très longue et inquiétante cérémonie de répartition, la jeune Willard fut envoyée dans la maison des Blaireaux. Elle apprécia dès le départ les gens qui l'entouraient : enthousiaste et très sociable, les gens aimaient à la fréquenter de par l'aura solaire qu'elle dégageait. Bien sûr si pendant ses années scolaires en monde moldu elle avait toujours vécu dans des établissements privés très sélectifs, son immersion à Poudlard lui fit réaliser que certains avaient bien moins de chance qu'elle. Un brin naïve, elle voulut en aider plus d'un et sa générosité fut parfois si mal interprétée que l'étiquette de fille de riche ne tarda pas à se coller sur son dos. Victory apprit avec le temps à accepter que personne ne pouvait être aimé de tous et que le regard des autres n'était pas forcément le plus important tant que celui de ses amis était positif. Et des amis, Victory n'en manqua jamais trop durant ses sept ans à Poudlard. En revanche, ce qui lui fit défaut fut les notes. Mis à part en potions et en botaniques où, aidée par l'emploi de son père, elle avait très vite été initiée à ces deux arts singuliers, la jeune fille n'avait franchement aucune motivation concrète pour apprendre et travailler avec le sérieux des Serdaigles – elle avait même tendance à paraître dissipée et à amuser la galerie quand elle le pouvait -. Elle parvint malgré tout à passer les BUSEs et les ASPICs sans trop d'encontres, mais ce ne fut que parce que sa volonté d'intégrer l'entreprise familiale était devenue une source d'objectif qu'elle se donna tant de mal pour arriver à un niveau acceptable. Judith fut néanmoins fière sur un point : si on pouvait reprocher le manque d'assiduité de Victory en classe, on la connut étrangement très réservée et modeste sur le nombre de petits copains. Visiblement, la mère avait laissé des traces dans l'esprit de sa petite fille sur le danger que pouvaient être les garçons à un certain âge, lorsqu'ils étaient intéressés.

Mais une mère ne peut jamais protéger son enfant bien longtemps des réalités amoureuses. A quinze ans, Victory rencontra Mallory et ce fut pour ainsi dire le vrai premier amour qu'elle connut. Elle ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas été prévenue et mise en garde, pourtant elle ne réussit pas bien longtemps à lutter contre l'attirance qu'elle ressentait envers le jeune homme. Une attirance partagée et une complicité telle qu'ils finirent par sortir ensemble. Leur histoire devint sérieuse, et même les amis de la Poufsouffle commençaient à ne plus vraiment la reconnaître : elle autrefois fêtarde et toujours en groupe passait de plus en plus de temps isolée avec le jeune homme, comme si sa simple compagnie suffisait à sa vie toute entière. La belle époque des chansons d'amour qu'on écoute ensemble et des mots doux qu'on s'échange en cours de Sortilèges dura deux ans. Le tournant véritablement décisif de leur relation échoua lamentablement lorsque Mallory vint passer les vacances chez la jeune fille, qui se sentait de plus en plus prête à franchir le fameux cap qui la séparait des autres filles de son âge. Le refus du garçon fut pour elle une véritable gifle, une douche froide. Elle s'était trompée, elle s'était faite avoir par un joli-coeur aux yeux trop clairs et au sourire trompeur. Elle avait pensé qu'il était sincère, mais en réalité, il la dégoûtait.

Passer à autre chose fut difficile et pendant deux longs mois après Poudlard, Victory préféra se réfugier dans le monde de la nuit sans pour autant parvenir à oublier Mallory dans les bras d'un autre. Encore trop fière et trop attachée à ses principes qu'elle maudissait, elle fut néanmoins rappelée à l'ordre par Bastian, qui lui suggéra de se lancer dans le monde des adultes plutôt que de se comporter comme une enfant capricieuse. Ce qu'elle accepta aussitôt : travailler lui permettrait de changer de paysage et de ne plus penser à rien.

Très vite, Victory mène son petit bout de chemin dans l'entreprise basée à Londres et seconde de plus en plus son père dans les transactions financières et les rendez-vous importants qu'il mène. C'est à vingt ans que Bastian l'estime enfin prête à commencer en autonomie ses premiers business et c'est avec un porte-feuille de départ qu'elle démarre son premier rachat, une petite société fournisseur d'apothicaires particuliers repérée depuis quelques semaines comme étant sur le déclin. Une petite aubaine qu'elle pense pouvoir revaloriser et revendre au prix fort pour épater son père.

Dans le même temps, comme un bonheur n'arrive jamais seul, Victory rencontre lors d'une soirée mondaine un dénommé Daniel Kazarovsky. Jeune aristocrate aux origines européennes venu en Angleterre pour prospérer, il plaît très vite à la jeune femme et s'en suit un étrange jeu de séduction entre chien et chat. Leur relation est électrique, fusionnelle, faite de surprises et d'imprévus constants et si les tensions ne sont pas rares entre eux, les réconciliations sont toujours proches et fortes. Victory s'abandonne réellement à Dan, persuadée qu'il ne peut pas la décevoir et qu'il est très certainement l'homme qui plus tard pourrait gérer à ses côtés sa propre entreprise. C'est une terrible erreur que commet pourtant la jeune rentière. Sa liaison avec l'aristocrate va durer jusqu'à l'âge de ses vingt-deux ans, alors que son entourage commence à la mettre en garde sur l'attitude parfois étrange et suspicieuse de son petit ami. Vic' n'en croit rien et aveuglée par la confiance qu'elle lui accorde, pense que Dan planifie simplement un voyage dans son dos ou un cadeau pour son anniversaire. C'est finalement en consultant ses comptes personnels qu'elle découvre la supercherie qui a duré tout le long de leur relation. Daniel n'était en réalité avec elle que pour l'argent et a récupéré la somme nécessaire pour racheter la première entreprise dans laquelle Victory avait investie : la sienne. Rongée par l’écœurement et la déception, la jeune femme perd son sang-froid et prend des décisions risquées pour sauver la mise, en vain ; elle fait perdre beaucoup d'argent aux entreprises Willard et par souci de raison et de sagesse, Bastian rétrograde un temps sa fille à un poste plus secondaire afin qu'elle reprenne ses esprits et réalise l'étendue de ses dégâts. Si la forteresse familiale financière n'en a jamais réellement beaucoup souffert, pour Victory ce fut une véritable épreuve du feu dont elle ne ressortira que quelques mois après, avec une forte amertume et une rancune profonde envers Kazarovsky.

A vingt-trois ans, Victory devient finalement gérante de l'image publique des entreprises Willard. C'est un rôle qui lui va comme un gant et dans lequel elle se sent à l'aise, détendue. Et pour cause, les premiers événements publics et investissements caritatifs visant à redorer le blason de la société ont été réalisés sous sa coupe. C'est aussi Victory qui va, avec le temps, aider par son relationnel avec le monde moldu à étendre leur influence au monde non-magique. Elle épaule, avec Nicholas, leur père dans certaines de ses décisions, car à l'heure des conflits politiques et des manigances scandaleuses, le domaine de la santé magique n'est plus forcément à l'abri et cela pourrait menacer l'équilibre de la famille Willard toute entière.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Par moua-même, comme une grande !

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Daisy Lowe. Héééé ouais.

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Non mais genre, il est trop bien en fait. Tout, vraiment. Le design, le contexte, les personnages, les gens derrière les personnages, le niveau rp. T-o-u-t.

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Harry Po-quoi ? 8D

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Vous êtes mon seul et unique refuge dans la tempête *-*