ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : Déjà 28 ans qu'on trouve son nom sur les registres. Si on connaît un minimum les règles de soustraction, on voit qu'elle est née en 1970, le 13 Mars.
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Édimbourg, Écosse.
ϟ ANNÉE & MAISON : Il paraît que le Choixpeau a longtemps réfléchi sur cette jeune fille. Gryffondor finalement.
Vesper trouve toutes les informations qu'on lui demande, si on y met le prix. Une sorte de détective en solo le jour, et une adepte des sorties de nuit.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Clairement, Vesper s'en fiche. Fille ou garçon, blond ou brun, avec une jambe ou deux. Même si l'idée d'une relation sérieuse la fait fuir.
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Bois chêne, 26,7 centimètres, plume de phénix, plutôt souple.

ϟ BUT DANS LA VIE : Ne jamais se laisser enfermer, toujours rester libre. S'arranger pour que sa vie ne dépende pas d'autres personnes quelle même. Mais ne pas finir seule, éternellement seule. Exercer au mieux son métier et toujours en savoir plus sur tous les sujets possibles.
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Le père est un sang-pur, et la mère, une moldue. C'est donc du sang-mêlé qui coule dans ses veines.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Comme son patronus, Vesper possède un loir ... enfin, c'est plutôt le loir qui possède Vesper depuis qu'il s'est accroché à elle alors qu'elle traversait rapidement le parc, et n'a plus jamais voulu lâcher son bras. Vik' est son petit nom.
ϟ SIGNE PARTICULIER : Si on oublie le style vestimentaire ... 100 % noir, Vesper possède un tatouage assez important sur son dos en forme de dragon. De plus, elle est métamorphomage, chose bien utile dans son métier.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Le genre de filles qu'on remarque facilement le jour, vers qui tous les regards se tournent, lorsqu'elle déambule en ville.
Sur les pavés du Chemin de Traverse, on ne peut ignorer sa présence sous le Soleil de midi. Comme un corbeau, ou une corneille, c'est de noir qu'elle est vêtue. De ses habituelle bottes noires de cuir, ses pantalons de la même noirceur, ses hauts, ses vestes … a croire qu'elle a chercher à tout accorder à sa chevelure de jais. Enfin, si dans cette rue on croise des sorcières rivalisant de beauté avec les mannequins moldues aux cheveux lisses, sans nœuds et parfaitement coiffés … alors vous seriez déçus de ceux de Vesper. Le plus souvent laissés libres, ils encadrent parfaitement son visage. D'une façon assez étrange. En effet, Vesper ne met jamais un pieds chez le coiffeur donc quand une mèche « la fait chier », comme elle le dit si finement, un coup de ciseau à l'aveugle et le tour est joué. Elle change rarement de coiffure, ne se souciant pas vraiment du regard des autres à ce niveau. Mais il peut arriver que quand Vesper a besoin de retrouver son identité propre, elle se fasse une crête. /plus ou moins bien faite/
Une silhouette sombre donc, mais une petite silhouette. Vesper ne rivalise pas vraiment de carrure puisqu'elle a réussi à atteindre péniblement les un mètre soixante-quatre à l'âge de treize ans. Mais si sa stature reste dans une moyenne notable, c'est bien la finesse de cette femme qui tranche tellement avec l'image de violence qu'elle renvoie. On ne distingue pas toujours ses courbes mais une chose est sûre. Elles ne sont vraiment pas prononcées, ni élancées. On pourrait penser qu'un coup de vent suffirait à la faire tomber mais il n'en est rien. Car derrière sa peau blanche et légèrement translucide, se cachent des vrais muscles d'acier.
De la noirceur de cette silhouette, sa peau se détache donc dans l'ombre. Une peau semblable à l'opaline, qui ne porte jamais de fond de teint, ou autres produits chimiques et acides couramment appelés : maquillage.
C'est le visage de Vesper qui attire le plus souvent, après ses habits. Un visage fin, très fin même, qui reste dans la ligne de sa silhouette. Des traits plutôt délicats, finalement, tranchant avec la dureté du noir. Mais surtout, deux yeux clairs, qui semblent totalement opposés à l'aspect général de Vesper. Des iris grises, captivante, entourant une pupille aussi noire que le jais. Ses yeux restent toujours les mêmes, peu importe l’apparence magique qu'elle peut prendre. Un point fixe dans ce corps si changeant et spécial.
Un corps que Vesper a toujours souhaité avoir à son image, qui corps qui la représente au mieux. Car Vesper pouvant le changer à volonté, son corps de base est son ancre pour ne pas se perdre dans son pouvoir si utile. Elle a toujours voulu le marquer, prouver que c'était bien sa véritable identité. On pourrait dire qu'elle a été idiote, mais ses tatouages ont toujours été le meilleur moyen de prouver cela. Le plus impressionnant est sans aucun doute, un immense dragon qui couvre son omoplate gauche et une grande partie de son dos. Un dragon qui est apparu à l'âge de 19 ans. Plus courant et moins notables, on trouve aussi une petite abeille au creux de sa nuque, et les lianes d'un rosier, entourant sa cheville droite.

Une fille assez spéciale, non ?

Mais surtout, une fille a plusieurs visages.
En effet, Vesper est une Métamorphomage, don qu'elle possède donc depuis sa naissance.
Don qui lui permet d'être une des meilleures dans son domaine, qui l'aide à toujours trouver les informations dont elle a besoin. Même si elle peut prendre toutes les formes humaines féminines possibles, Vesper se repose principalement sur trois apparences autres que son corps dit de référence.
Également et commun à tous les métamorphages, Vesper a une contrainte principale. Dès qu'elle s'énerve ou ressent des émotions très fortes, sa chevelure noire vire rapidement à un sombre violet.

ϟ AIME : Le noir • Sa liberté • Avoir une longueur d'avance • Les personnes n'ayant pas peur de sortir du moule de la société • Les créatures magiques • Et ceux qui les défendent • Celui-qui-sait /8D • Minerva McGonagall • Poudlard • Vik' • Passer des heures à essayer d'inventer des sortilèges • étudier • apprendre • les bars • un verre de Vodka de temps en temps • le Rock moldu (métal aussi) • La musique classique • les animaux • les livres moldus • ne pas être seule • sentir qu'au moins une personne pense à elle • sa petite sœur, Diana • les cerises • la réglisse • la chaleur du lit au matin • le bruit réconfortant de sa cafetière • Londres en général • qu'on ne la juge pas sans lui parler • qu'on arrive à la faire rire, chose rare.

ϟ N'AIME PAS : L’égoïsme, le racisme • ceux qui juge sur l'apparence • les personnes lourdes • les personnes corrompues • donc une grosse partie du Ministère • ceux qui se cachent derrière des sourires et une apparences dites parfaite • le rose, le vert • la vanille • les voix masculines trop graves • dormir • aller s'endormir avec le silence l'entourant • qu'il n'y ait plus de café le matin • faire les courses • son père • sa mère

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Aussi loin que tu te rappelles, ton caractère n'a jamais changé, et cela, depuis ta naissance. Il s'est juste affirmé un peu plus avec le temps, mais la Vesper d'aujourd'hui est encore, la Vesper du passé.

Déjà petites, tu ne ressemblais pas beaucoup à tes camarades de classe, dans cette école moldue que tu n'as jamais revue. On disait de toi, que tu n'étais qu'une petite boule de nerf, incapable de se calmer quelques secondes. Une petite fille cherchant toujours à s'occuper et détestant l'inactivité. Déjà à cette époque, tu étais vive.

Vive mais isolée. Alors que toutes les petites têtes féminines de l'école parlaient de leurs dessins animés, de leurs week-ends à la mer, tu avais trop de responsabilités pour sourire. Ce n'est pas un réflexe très naturel, sourire. Tu es parfaitement incapable de le faire par volonté, c'est les rares fois où quelqu'un d'agréable est avec toi, que tu y arrives.
Tu ne t'es jamais vraiment retrouvée dans ton entourage moldu et encore aujourd'hui, très peu de personnes semblent être importante pour toi. Ton regard change avec elles, et c'est uniquement en leur présence que ton attitude semble calme et détendu, que les barrières invisibles t'entourant s'abaissent.

Tu as toujours été intelligente, à réfléchir au moindre problème, à rester des heures éveillée pour finaliser des sortilèges ou moins courant, des problèmes mathématiques moldus. Mais étrangement, si tu es capable de tant de concentration et compétences, face aux choix et aux sentiments, seul ton instinct compte. Et un instinct souvent comparable à un petit animal, préférant rester seul plutôt qu'avoir mal.

Car si tu as si peu d'amis, si peu d'entourage, c'est sûrement parce que tu as un gros problème de confiance. Tu n'as jamais pu faire confiance à ton père, à ta mère, ni à ta sœur. Alors l'accorder à quelqu'un t'est extrêmement difficile. Mais c'est auprès de ces rares personnes, que les traits de ton caractère semblent se dévoiler plus clairement. Si une petite souris pouvait t'observer en leur compagnie, elle verrait une Vesper qui arrive à sourire, qui s'exprime avec moins de difficultés. Une Vesper pouvant être douce malgré les apparences, tendre aussi. Qui pourrait l'observer endormie avec son petit Vik', la tête posée sur le bureau, épuisée par ce travail qui représente sa vie. Qui peut voir ses peurs et ses doutes, ses craintes aussi. C'est auprès des personnes qu'elle aime, que le masque froid tombe. Mais la jeune femme ne donne sa confiance qu'une fois. Briser là et plus jamais vous n'entendrez parler d'elle.

On t'a souvent dit que le don de métamorphose était exceptionnel, que beaucoup en rêvent. Mais tu ne vois qu'un unique avantage à ce pouvoir qui réside dans le fait qu'il t'aide dans ton travail. Un avantage certes important, mais qui ne suffit pas à combler les faiblesses que ton don entraîne. Toi qui a toujours voulu cacher au mieux tes pensées, tes émotions, l'idée même que tes stupides cheveux te trahissent est détestable. Parce que tu n'aimes pas le violet ? Oh non. Juste car quand cela arrive, tu perds tous tes moyens et tu redeviens, cette petite Vesper, cette petite fille qui semble enfouie profondément en toi.
Mais pire, toi qui est si éloignée de la société, ce don est un obstacle à cette stabilité dont tu as besoin pour avancer sans tomber. Tu peux prendre n'importe quelle apparence, tu pourrais plaire à n'importe qui. Te fondre dans la masse, te faire des amis ? C'est tellement tentant … mais ça ne serait pas toi. Vesper. Quand tu changes de forme, tout semble se mélanger. Es-tu encore cette jeune femme de 28 ans ? Ou Inès de 12 ans, belle petite fille souriante et au visage d'ange ? As-tu déjà vécu 48 ans, comme Katarina ?
Tu essaies de ne pas te perdre. Mais c'est dur, très dur. Une épreuve que tu as du mal à surmonter seule.

Alors reste à savoir si la personne que tu as en face de toi, arrivera à gagner ta confiance, et briser tes barrières.

Par plusieurs fois, on a dit à Vesper, que le retourneur de temps était un des objets les plus convoités en ce monde.
Une simple babiole dorée, disait-elle en retour.
Car elle doit faire parti de ces rares personnes, qui ne veulent pas changer leurs passés.
Juste, s'en éloigner le plus vite possible.

Peu connaissent celui de Vesper, et sûrement quelques personnes pourront le découvrir. De rares legilimens. Une poignée d'amis. Et une famille encore trop grande à ses yeux.
Néanmoins, vous aussi.

Il commence un jeudi 13 Mars de l'année 1970, ce jour où Vesper poussa son premier cri, le premier d'une longue série. Née dans une maternité d’Édimbourg, un hôpital moldu, comme sa mère, la jeune Kaithleen Haeven. Certaines accoucheuses se rappelle peut-être de cette nuit, un accouchement suivi de près. Il faut dire qu'à l'époque, avoir un enfant à quinze ans était aussi mal vu que très peu commun. Le père n'était pas là pour cette événement, il ne vit pas Vesper naître et cela montre bien que déjà à cette époque, le sort de cette « gamine » l'importait peu. Sa mère... n'avait pas vraiment le choix, l'avortement encore interdit en Angleterre mais bon, on pouvait tout de même voir dans son regard, de l'amour envers sa première fille. Un petit bébé, pas très grand étant né un mois avant le terme, un bébé au poids plume. Déjà à cette époque on pouvait se douter que Vesper ne serait pas une géante.

Quelques jours plus tard, elle découvrit de ses yeux déjà nerveux l'appartement qui allait l’abriter toute son enfance. Il était... très petit, il faut l'avouer. Un salon sombre, une chambre pour sa mère, et une sorte de mansarde pour Vesper. Un espèce de refuge dans les ruelles d’Édimbourg. Que Kaithleen ne pouvait naturellement pas payer, vous comprendrez donc bien que le nom sur le bail était celui de son père. Son père qui ne passait qu'une fois par mois, et encore, si ce n'était pas tous les deux mois. Mais à moins d'un an, Vesper n'avait pas encore l'âge de comprendre le monde l'entourant.

Mais sûrement les événements de son enfance ont influé le caractère de la fillette de cinq ans, mêlée à la foule lors de son entrée en école primaire. Une petite fille maigre et s'effaçant rapidement entre ses camarades riantes aux cartables colorés. Car si la jeune fille se découvrait une passion pour l'apprentissage, c'est surtout que cela lui permettait de s'évader, de laisser ses pensées d'enfant libres. Pourquoi ? Car le temps de l'incompréhension était passé et Vesper découvrait enfin le visage de son père …

Qui aurait se douter du calvaire que vivait la mère et la fille ?
Son père s'appelait Viktor. Un sorcier de sang-pur, dans la force de l'âge d'origine russe. Un homme froid de nature, qui ne souriait jamais en présence de sa fille. Non, plus clairement, qui se fichait de sa fille. Vesper qui restait enfermée dans sa chambre, la tête sous son oreiller et la porte fermée à clef. Ne voulant pas entendre la voix de son père, et sentir la peur de sa mère.

Pendant plus de six ans, le calvaire continua. six ans pendant lesquels, Vesper grandissait seule dans ses livres, à l'écart des autres enfants trop heureux pour elle. Les professeurs ne comprenaient pas pourquoi cette enfant semblait vouloir rester dans son monde.
Le seul moment où la jeune fille semblait vraiment être bien, c'était quand dans sa petite chambre, elle découvrait son pouvoir. C'était son secret, ses jeux devant le miroir. Elle pouvait passer des heures à changer de visage, tentant d'imiter au mieux ses camarades de classe et de sourire comme elles …

Puis arriva la première libération, qui se présenta sous la forme d'une lettre, avec le cachet de Poudlard. Il n'était pas étonnant que Vesper soit aussi une sorcière, vu l'origine de son père qui avait étudié à Durmstrang, prestigieuse école du Nord.

Pour la première fois, la petite fille se retrouva seule sur le quais, sans sa mère, et ne pouvant compter que sur ses maigres pouvoirs. Mais pouvez-vous imaginer quelques instants, l'exaltation qu'elle pouvait ressentir en cet instant où le monde semblait s'offrir à elle. Mais déjà dans le train, le destin de sa scolarité semblait se définir. La petite Vesper, maigre et petite fille dans un coin du wagon, serrant son maigre sac datant de l'école moldue dans les bras. C'est plongée dans la massa d'élèves que Vesper avançait dans son uniforme neuf, sa baguette achetée deux jours avant cachée dans sa manche.

Fascinée, stupéfaite, émerveillée. Voilà ce que ressentit la petite fille en découvrant le banquet de Poudlard, elle qui n'avait jamais côtoyé le monde magique. Si bien qu'elle eut un eu de mal à comprendre les lèvres serrées et les regards crispés, restant sagement et silencieusement dans la file qui lui était attribuée.
Certains rirent en voyant le sursaut de Vesper en sentant … cette chose bouger sur sa tête et parler. Cherchant d'abord à l'enlever de peur, c'est par un premier sourire, que Minerva McGonagall réussit à la rassurer.
Certains commencèrent à s'intéresser, en voyant le Choixpeau réfléchir, prendre quelques secondes de plus que d'habitude. Vesper ne tenta pas de lui parler, tout simplement car parler à un chapeau … lui semblait naturellement idiot, stupide.

« GRYFFONDOR ! »

Bien. Ça ne lui fit pas forcément beaucoup d'effets, cette annonce, ignorant l'impact de la répartition sur la vie d'un élève.

Vesper, petite gryffondore. Dès le début de l'année, les autres élèves remarquèrent le côté introverti de Vesper qui ne se souciait guère des querelles entre maisons, mais qui découvrait des cette école, tout ce qu'elle avait toujours rêvé. Ne plus voir son père, avoir accès à une grande bibliothèque et enfin, se faire quelque amis. Car malgré un certain détachement, Vesper n'était pas asociale ! Elle avait fini par entrer dans un petit groupe de Gryffondors, des enfants sympatriques et vifs qui arrivaient à la faire sourire, à l'intégrer dans sa maison. Une année de bonheur pour Vesper qui se découvrit une passion pour la métamorphose. La jeune fille avait toujours eu naturellement des prédispositions en cette matière grâce à son don et c'est à la fin d'un cours, en février, qu'elle put mettre un nom sur son don si particulier. Voulant s'entraîner dans sa chambre pendant les vacances, la petite brune alla voir le professeur McGonagall, lui demandant de l'éclaircir sur un sort. Depuis le premier jour, c'était indéniablement son professeur préféré. Hésitant quelques instant, Vesper finit par sortir :

► On peut métamorphoser facilement un autre homme ?

Sûrement peu d'élèves lui avaient posé cette question mais c'est au regard surpris de l'enseignant que Vesper répondit en devenant subitement... rousse. Avec de belles tâches de rousseur.
C'est après ce geste que la directrice des Gryffondors lui apprit qu'elle était une métamorphage, une personne particulière, possédant un pouvoir différent de celui des autres élèves. C'est surtout cette femme, qui lui dit de garder ce don pour elle. Décidément, son professeur préféré.

Pendant ce temps en Écosse, la vie continuait. Et Vesper n'avait aucune idée de l'enfer silencieux que vivait sa mère, toujours cloîtrée dans son petit et sombre appartement. Dans aucune lettre Vesper ne put devenir ce calvaire et même lors des grandes vacances, Kaithleen, souriait en entendant les récits de sa jeune fille, qui ne voulait plus quitter le monde merveilleux qu'elle venait de découvrir.

Les années passèrent, sur le même schéma. Se passionnant également pour les potions, subissant les punitions comme ses camarades pour leurs sorties nocturnes ou leurs escapades à l'extérieur du château.

C'est lors de sa cinquième année, que tout bascula.

Le jour où elle reçut une lettre de sa mère, une lettre … bien différente des habituelle. Une lettre assez longue, trop pour cette femme qui n'avait jamais fait de longue études et ne se passionnait pas pour l'écriture. C'est cette lettre qui changea la vie de Vesper jusque là plutôt simple et joyeuse, entre ses notes excellentes et ses quelques amis.

« … Vesper, je me doutes que ça n'a jamai été simple et j'ai toujour su que tu voulai d'éloigner. Je ne suis pas idiote, je sais que Pouldart est la meilleur chose qui te soit arrivé. Même si je voulais pas vraiment envoyer cet lettre. Je voudrai que ça ne change rien mais tu sai que ton père m'a toujours payer l'appartement mais … c'est pas simple à dire, c'est finit. Jje sais que tu voudrais entendre une autre suite grâce à se « finit » mais je dois t'expliquer. Ton père ne rentrera pas à la maison, enfin, pas tout de suite … des aurores sont arrivé alors qu'il était avec moi, et depuis, je n'ai plus eu beaucoup de nouvelle, depuis deux semaines …
Je vais pas te mentir, je sais où il est et je pense que toi aussi. Même si ça doit te réjouir, fallait que tu sache que malgré tout ça, il reste ton père et que je l'aime toujours autant.
Je t'attendrai à la Gare, avec l'habituel écharpe rouge que tu as toujour adoré.
Je pense fort à toi.
Je t'aime ma puce

Kaithleen »

Qu'est ce que Vesper ressentit à cette annonce, de la joie, bien sûr. Elle avait toujours espéré qu'il finisse à Azkaban et que les détraqueurs s'occupent de lui. Et enfin, son aveugle de mère n'aurait plus à subir ces nuits d'angoisse auprès de lui. Après Poudlard, sûrement la meilleure nouvelle depuis très longtemps, depuis toujours. Mais cela devint également un des premiers secrets de Vesper, qui n'avait jamais parlé de son père aux autres élèves, et qui se gardait bien de dire que celui-ci devait sûrement côtoyer les pires Mangemorts. Elle ne pense jamais à faire un réel rapprochement, se contentant de cette bonne nouvelle. Mais Kaithleen avait toujours pensé qu'il s'agissait d'un simple tatouage que son aimé arborait sur le bras droit.

Fin de l'année scolaire dans Poudlard et pour la dixième fois, Vesper s'assit dans un coin du wagon. A l'arrivée à la gare, sa mère était bien là, comme toujours depuis sa première année, sa mère au visage … rayonnant. La jeune fille pensa naturellement qu'elle avait tourné la page, qu'elle était sortir du gouffre où Viktor l'avait emprisonnée. Les doutes commencèrent à s'installer quand Vesper se rendit compte qu'elles se dirigeaient toujours vers l'ancien appartement de son enfance.

Elles passèrent la porte et tout s'écroula. Il était là. Dans l'unique fauteuil du salon, souriant à Vesper , de ses dents de requin malicieux. Il ne lui dit pas bonjour, et elle alla s'enfermer dans sa chambre en claquant si fortement la porte que tout l'immeuble avait du l'entendre. La brune hurla dans son maigre oreiller, pleura à ce retour de situation, le maudit d'être revenu dans sa vie, dans celle de sa mère, de ne pas avoir « crevé » dans sa cellule poisseuse d'Azkaban. C'est dans un article de la Gazette du Sorcier datant d'un mois, que Vesper découvrit que Viktor avait été relâché faute de témoignages suffisants et lui, plaidant qu'il ne pouvait effacer cette marquer, mais qu'il était revenu dans le droit chemin et qu'il était et serait, l'exemple parfait du citoyen modèle. Un vrai comédien, un menteur parfait. Et Vesper avait l'impression d'être la seule à voir le monstre derrière l'ange blond.

La nuit suivante marque le moment le plus intense de cette année si l'on pouvait dire. Vesper ne pouvait ignorer le supplice de sa mère dans la chambre voisine. Il était presque minuit et armée de sa lampe torche, Vesper visitait chaque page de son livre de sortilèges. A pas de loup, la jeune fille enfila son vieux t-shirt noir, un pantalon de la même couleur, tira sa baguette sans bruit de sa valise et traversa l'appartement, les dents serrés en entendant les cris étouffés de sa mère. Elle ne le supportait plus, elle n'en pouvait plus, elle le détestait trop. Ouvrant discrètement la fenêtre, la jeune fille alluma sa lampe torche et garda bien sa baguette le long de ses côtes. S'asseyant et restant silencieuse, elle attendit. Attendit, encore et encore. D'après ses souvenir, il allait toujours au toilettes entre une heure et deux heure.
Quand enfin la porte s'ouvrit, Vesper le regarda sortir et une fois qu'il eut fait quelques pas, son regard croisa le sien. Les habituels « vas te coucher morveuse » sortir naturellement de sa bouche.

► T'as pas à me donner d'ordres.

C'était un jeu auquel Vesper se risquait rarement, car dans ce lieu, Viktor semblait être le roi, à qui tout le monde devait toujours obéir.

► C'est pas le moment, vas dans ta chambre avant de m'énerver.

Comment décrire la suite des événements... Vesper ne réfléchit pas plus de quelques secondes avant de sourire légèrement.

► Va te faire foutre. Clairement.

La suite reste encore confuse dans la mémoire de Vesper, mais Viktor tenta d'attraper sa fille par le coup. Elle ne se laissa pas faire et elle était la seule à avoir sa baguette. Le premier sort qui lui vint en tête dans le feu de l'action fut un simple stupéfix. Pour la première fois, Vesper aperçut quelques secondes, la peur dans le regard de son père, mêlé à une haine profonde envers cette fille tant détestée. Elle aurait pu le laisser ainsi dans le salon, juste pour donner une bonne leçon. Mais plus jamais elle n'aurait cette chance de faire cesser le clavaire de sa mère et ses nuits de peur sous l'oreiller. Elle le poussa et regarda les angles étrange que le corps de son père avait réussit à prendre neuf mètres plus bas. Vesper resta à le regarder, alors que quelques minutes plus tard, transplana dans le salon, un homme au visage dur. La jeune fille garda un regard neutre, non éteint, juste neutre et n'opposa pas de résistance quand il attrapa son bras. Le dernier élément qu'elle vit avant de disparaître fut le visage pâle de sa mère, et son hurlement en découvrant l'horreur.

Comme déconnectée du monde, Vesper ne saisit pas complètement ce qui se passait autour d'elle, alors qu'elle arrivait au ministère et fut placée sous surveillance. Seule une pensée animait complètement son esprit : Il était mort. C'était fini, enfin. Les jours passèrent dans ce département de la justice magique et des hommes de lois descendaient pour expliquer à l'adolescente que non seulement elle avait violé l'interdiction d'utiliser la magie hors de Poudlard, mais qu'en plus, cela avait entraîné de graves conséquences. Aucune lettre de sa mère ne lui parvint, celle-ci restant enfermée chez elle, refusant la réalité de la mort de Viktor.

Le procès débuta une fois que les agents du département décidèrent avoir suffisamment analysé l'appartement, la scène, la baguette de Vesper, Vesper même, et Viktor. Le procès débuta, c'est le père que l'ami le plus proche de Vesper à Poudlard qui se chargea de sa défense.
A la fin des délibérations, il fut proclamé que la jeune fille était coupable d'actes magiques dans le monde moldu sous un âge de minorité dans le cadre d'une légitime défense. Elle aurait pu être accusée de meurtre mais beaucoup voyaient en la mort de Viktor un avantage, sa condition de Mangemort se sachant à voix basse. Vesper leur avait était utile au final, en empêchant un membre de cette organisation noire de rester en liberté. Le verdict fut rendu par le juge, grâce aux analyses de l'auror Alexei Vransky. Mais Vesper ne partit pas sans sanction et si elle put retourner à Poudlard l'année suivante, elle ne put assister à aucun cours pendant six mois, durée de confiscation de sa baguette magique. Naturellement, tout le monde avait pu lire cet épisode dans la Gazette du Sorcier et … la nouvelle Vesper se retrouva bien seule pendant ces deux ans de fin de scolarité. Toujours habillée en noir, agressive, toujours tendue au regard dur. Telle une bête blessée qui refuse qu'on l'approche par peur d'avoir de nouveau mal. Deux ans où les personnes qui réussirent à l'approcher de près purent se compter sur les doigts d'une main.

Elle eut néanmoins ses ASPICs avec de très bonnes notes, les livres silencieux lui étant bien plus agréables que ses camarades. Et malgré tout ce qui était arrivé, la jeune fille gardait cette envie d'apprendre qui la caractérisait. Fin de Poudlard, Poudlard qui avait été la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée. Elle garda très peu de contacts, et sûrement celle qui lui manquerait le plus serait cette chère McGonagall, qui ne l'avait jamais lâchée malgré tous ses changements.

Petite elle avait rêvé de devenir auror, mais à présent, la simple idée de travailler pour le Ministère lui donnait des nausées. Et avec son physique si atypique, sa silhouette à la force assez restreinte, les emplois qui pourraient lui convenir se trouvaient être assez rares. Elle commença de petits boulots qu'elle changeait tous les deux/trois mois, de barmaid à coursière, en passant par vendeuse dans les sombres boutiques du Chemin de Traverse. - travaille qu'elle détestait, vu sa sociabilité incroyable -

A l'âge de 21 ans, sa situation s’améliora on peut dire. Vesper vivait dans un appartement dans le contre de Londres, à Camden Town, un lieu où malgré ses différences, elle n'était pas constamment pointée du doigt, entre son voisin d'origine jamaïcaine cultivant on sait trop quoi dans son salon et le vendeur de glaces d'à côté, pensant plus à s'en sortir financièrement qu'avoir des amis.
Un soir où elle se rendait dans un club du quartier. Le genre où les poings sortent vite, où la musique ne plaît pas à la majorité de la population. Où les toilettes sont encombrés de fumeurs et vendeurs plus ou moins légaux. Mais un lieu où Vesper semble comme un poisson dans l'eau, où elle ne fait pas tâche. Où elle passerait même pour discrète. Et après tout, à cet âge, on sort facilement.
Assise au bar, tentant d'oublier la journée pluvieuse, Vesper regardait la Vodka s'agiter dans le verre qu'elle faisait tourner doucement dans sa main.

► Quelques centimètres en plus, mais vous n'avez pas vraiment changé.

Cette voix qui semblait ressurgir du passé tira Vesper de sa rêverie, se retournant légèrement et tombant sur une personne qu'elle n'aurait pas pensé recroiser.

► Et vous n'avez pas changer trop non plus, enfin, il manque juste la cravate de la dernière fois, me semble.

L'homme portait un manteau gris, toujours aussi bien cintré noté la jeune femme. Une barde de trois jour, nouvel élément aussi. Quelques années supplémentaires, Vesper lui donnait 35 ans environ.

► Six ans, ça commence à dater, Mlle Haeven.

► Je n'suis plus dans votre Département, Alexei.

Alexei Vransky, que Vesper avait connu auror dans la salle du procès. Un homme de compétences puisqu'il avait la confiance du juge. L'échange qui commença par de simple civilités froide, se transforma doucement en un intérêt grandissant pour les deux. Alexei qui avait quitté le Ministère, préférant utiliser ses compétences pour écrire et dénoncer la corruption de ce monde plus que la subir. Il lui expliqua son nouveau statut de journaliste, travaillant dans un petit journal sortant un numéro mensuel et connu pour ne pas hésiter à prendre parti dans des affaires sociales ou politiques. Un enquêteur écrivain d'une certaine façon, et Vesper se surprit à être vraiment intéressée par ses mots. Mais si on connaissait un peu la jeune femme, on comprenait vite à son regard, que ce n'était pas seulement les mots d'Alexei qui attisaient son intérêt.

Sans mentir, Vesper avait déjà eu plusieurs relations, certaines parvenant à durer un mois. Femmes ou hommes, peu importe. Avec lui, cela dura trois ans. Pourquoi ? Car Alexei fut le premier à comprendre le besoin vital de liberté de Vesper, si bien qu'à part certaines nuits, jamais ils n'ont vraiment vécus ensembles. Et une relation loin de la conception que l'on peut avoir sur une histoire amoureuse. Certes, ils étaient tous les deux très attachés à l’un à l'autre, comme des amis. Comme quelques amants, ou comme frère et sœur. Ils s'aimaient avec leur propre définition, et ma mémoire, « je t'aime » ne fut prononcé qu'une fois pendant cette période, par Alexei, une nuit où Vesper était déjà endormie. Vesper commença à travailler pour ce journal, se faisant enquêtrice auprès d'Alexei et révélant un vraiment avantage à son don : la facilité pour recueillir des informations. Pourquoi tout cela ne dura pas plus de trois ans ? Alexei disparut. Du jour au lendemain. Sans donner de nouvelles à ses cinq collègues et à Vesper. Alexei qui n'avait pas de famille connue à par une vieille mère, aussi ignorante que les autres. Il y a eut des recherches, des affiches, des appels à témoins. Et les agents du Ministère arrivèrent à la conclusion qu'il devait être trop gênant pour certaines personnes, ou qu'il avait pisté un poisson un peu trop gros pour son article.

Vesper ne montra pas beaucoup de peine face aux autres mais intérieurement, elle se brisait doucement. Et même si elle se disait qu'Alexei n'aurait pas voulu qu'elle change pour cela, cette disparation marqua le début de sa peur de perdre les personnes auxquelles elle s'était attachée. Entraînant une méfiance certaines face à l'idée de lier de nouveaux liens. Vesper quitta le journal, qui semblait mourir doucement sans la vivacité de son journaliste phare.

Mais il lui avait permis de trouver un domaine dans lequel, elle pouvait s'en sortir et c'est ainsi qu'elle commença une carrière non-officielle de détective privée. Servant de riches investisseurs ou bien des personnes plus démunies. Mais respectant toujours ses convictions, et sa haine des injustices et violences provenant du souvenir de son père.

Quatre ans qu'elle exerce ce métier dans Londres. Son bureau installé dans une chambre de son nouvel appartement, dans une ancienne rue de Westminster.

Et une vieille photo d'Alexei enfouie dans le tiroir de sa table de chevet.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Il y avait deux petites voix dans ma tête, alors je les ai suivies. ♥

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; La superbe Rooney Mara - et toutes les images viennent de la version américaine de Millenium.   

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? J'ai encore besoin de dire que j'en suis tombée amoureuse ?

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Toujours. 8D

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Deux autres. =w=