Ma Shukar,

Je suis désolé de ne pas passer Noël avec toi. Je ne sais pas exactement ce que tu fais pour les fêtes et je n'ai pas pensé à te le demander la dernière fois que nous nous sommes vus. Si jamais tu ne fais rien, il y a chez moi un sapin tout prêt avec un cadeau pour toi en-dessous. (Ce n'est pas grand chose mais j'espère que ça te fera plaisir.)
Tu es également la bienvenue chez mes parents si jamais tu es prête à transplaner (et à venir à une messe de minuit moldue, puisque mon père fait l'office). Je suis très sérieux à ce sujet : si tu ne fais rien, viens chez moi, il y a une place pour toi et nous serons ravis de t'accueillir. Je te laisse l'adresse avec cette lettre.

Je te souhaite de très bonnes fêtes et je croise les doigts pour qu'on se voie le plus vite possible. J'espère que Gilda ne te donnera pas la lettre trop tard.

Plein de bisous,
Montag

Chère Shukar,

J'espère que tu vas bien. Cela fait un moment qu'on ne s'est pas vu, je profite donc de cette période pour prendre de tes nouvelles.

A propos de nouvelles; le projet de ma propre boutique avance plutôt bien. Je pense que je t'en parlerai sûrement plus de vive voix, et peut-être que d'ici là il y aura encore eu d'autres avancées.
Mais c'est en bonne voie: la prochaine fois, tu pourras peut-être me rendre visite non plus chez Madame Guipure, mais chez « Saddler » . Croisons les doigts.

En tout cas, j'ai un cadeau de Noël pour toi. C'est sûrement pas grand chose, mais je suis quasi-certain que ça te plaira (et si ça ne te plais pas, n'hésites pas à me le dire: je pourrais toujours te faire autre chose.) C'est un corset spécialement pour toi, je pense que la couleur t'ira bien, un bleu ciel. Tu m'en avais parlé la dernière fois que l'on s'était vu, je me suis dis que je devais t'en faire un.

Prends soi de toi, passe à la boutique quand tu veux.

Joan.