ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 13 ans - 25 Décembre
ϟ LIEU DE NAISSANCE : En France, dans un hôpital magique et très discret.
ϟ ANNÉE & MAISON : 4ème année à Gryffondor, et ex-élève à Beauxbâtons, dans la maison de Gifford Ollerton - équivalent Gryffondor.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Pour l'instant elle aime les garçons, même si elle n'a de cesse de clamer haut et fort que « Les filles, c'est nul ! » dans un Français merveilleux.
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Elle n'a pas réellement écouté le vendeur ce jour là, trop occupée à contempler les étagères. Elle se souvient seulement de la souplesse, et de la longueur : elle est donc très rigide, et très petite.

ϟ BUT DANS LA VIE : Probablement devenir la plus populaire possible de Poudlard, rester auprès de sa famille le plus longtemps possible - même si c'est compliqué- et puis réussir sa vie, tout simplement. Vaincre ses peurs, aller de l'avant.
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Du pur sang de sorcier, mélangé à celui d'une vélane française. Son père est issu d'une grande famille de sorciers Anglais, et sa mère est une vélane française - et sang pur de surcroît.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Un boursouflet rose aux reflets mauves, qui émet un bruit strident chaque fois qu'il a faim, soif, ou qu'il a peur. Il ne lui sert à rien, mais est pourtant indispensable pour que Spencer puisse s'endormir avec succès. Il n'a d'ailleurs pas de nom particulier, elle se plait à l'appeler " le gros truc " ou bien " sa chose " avec un air pervers hyper puissant. « Viens, je vais te montrer mon gros truc » : est une phrase qu'elle se plait à murmurer aux oreilles des élèves un peu trop timides, en classe.
ϟ SIGNE PARTICULIER : Spencer est toute petite pour son âge - elle pourrait aisément se faire passer pour une première année. De plus, Spencer émet un malin plaisir à parler en Français aux élèves de Poudlard - à noter que cette année sera sa première en Angleterre, ndlr - ou bien à parler en Anglais avec un fort accent, coupé à la machette, alors qu'elle est capable de parler cette langue couramment, sans buter, sans même émettre le moindre indice vocal sur ses origines françaises : elle fait cela simplement pour se moquer ouvertement des autres. En France, elle s'appelait Hildegarde. Mais son père a décidé de lui donner le prénom de Spencer pour pouvoir mieux s'intégrer en Angleterre. Cependant, sur sa carte d'Identité, Hildegarde est bien resté, alors que Spencer est son prénom secondaire, comme ceux que l'on donne à la naissance. D'ailleurs, n'essayez jamais de l'appeler Hildegarde, sans quoi, vos cheveux périront dans un lourd feu de baguette magique.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Une silhouette frêle se tient pourtant fièrement devant le haut miroir. Elle est en tête de file, puissante même si sa petite taille laisse penser le contraire. Elle est de dos, cambrée, une main chastement posée sur une barre en bois. Son regard est vide, dénué d'émotion. Ses jambes sont légèrement arquées vers l'extérieur : elle attend le signal. Son autre main est doucement posée sur sa hanche gauche - elle déteste la matière du body contre sa peau nue et frissonne chaque fois. Les autres sont derrière elle, le regard moins vague et beaucoup plus angoissé. Ce qu'elles veulent, c'est être à la hauteur de cette petite gamine, en première position de file, les cheveux sombres aux reflets roux négligemment coiffés en une queue de cheval. Le professeur lève la main, le doigt tendu vers le haut : attention. Elle bat doucement la mesure de droite à gauche, et murmure un tempo rapide « Un deux trois, un deux trois...» La jeune fille fronce enfin ses sourcils broussailleux, épais, qui ombrent son regard pourtant clair, et maquillé d'un trait noir et épais. Ses lèvres -fine en haut, mais épaisse en bas - se font mordre par des dents puissantes, la jeune détentrice étant désormais trop impatiente de mouver sur la mélodie du Lac des Signes, de ce chère Piotr Ilitch Tchaïkovski. Et voilà qu'elle s'élance enfin, parée de son body noir d'entraînement, prête à briller sous les feux de la rampe. Tous les regards sont tournés vers elle. Elle élance une première jambe, le regard droit, le menton bien haut, puis une deuxième, les mains dans l'alignement parfait de ses bras. Les autres la suivent enfin, mais c'est elle le clou du spectacle. C'est elle le signe noir, celui que tout le monde regardera sur scène, celui que tout le monde enviera, et celui dont tout le monde parlera. Elle sourit enfin : elle est le centre de l'attention, le nombril de sa petite troupe de danse classique.

ϟ AIME : La France - la danse classique - embêter toute personne avec des bras, des jambes, un nez... - parler Français - braver l'interdit - tenir tête à toute personne avec des yeux, une bouche... - avoir des amis, des personnes à qui parler - passer son temps au dehors, ou bien à s'entraîner au Quidditch - les cours de DCFM, de métamorphose et de Divination - descendre aux cuisines manger illégalement - manger en général - jouer de sa petite taille - s'améliorer en magie parce que c'est pas trop ça - envoyer des hiboux à sa famille, restés pour la plupart en France - son Gros truc, sa chose - l'odeur des livres neuf, même si les lires, c'est autre chose - répondre avec des répliques de films moldus - le jus de citrouille, avec une pointe de piment - jouer de sales tours aux Serpentards.

ϟ N'AIME PAS : La méchanceté gratuite - les préjugés - les sangs-impurs, eh oui - qu'on l'appelle Hildegarde - qu'on l'appelle, tout court - ne pas être le centre d'attention - qu'on se moque de sa taille - qu'on se moque de son accent, ou de son Français - avoir le ventre qui gargouille - se blesser au Quidditch, et ne plus pouvoir danser - se blesser à la danse, et ne plus pouvoir jouer au Quidditch - les cours de Potions - les gens qui bloquent leur esprit parce qu'elle s'exerce à l'Occlumensie toute seule - devoir apprendre ses cours - les cours théoriques, non pratiques - les gens plus petits qu'elle bizarrement, encore faut-il les trouver - qu'on dise qu'elle est rousse, alors qu'elle est " Auburn " - ceux qui ne savent pas épeler Tchaïkovski.

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; La lumière des loges brûle presque sa peau diaphane. L'artère dans son cou est quasiment visible, gonflée par la pression sanguine. Son cœur bât au rythme de la musique : elle vit enfin. Elle sait que quoi qu'il puisse arriver, elle brillera de mille feux et tout le monde sera fière d'elle. Elle sait aussi que ses parents ne sont pas dans la salle, derrière ces lourds rideaux de velours noir. Lentement, elle incline son visage vers le bas, tentant en vain de ne pas y penser. Après tout, ils n'étaient jamais venu à une seule représentation, pourquoi y songer à présent ? Parce que c'était son plus gros spectacle, celui où elle représentait le signe noir, celui où elle serait au milieu de la scène, arborant le plus merveilleux des sourires, sa tiare bien fixée sur le sommet de son crâne. Aussi lentement qu'elle l'avait baissé, Hildegarde remonta le menton. Ce soir, elle sourirait comme si ses parents étaient là. Elle ferait comme chaque fois, violerait la foule de son regard azur, et s'inventerait de nouveaux parents. De nouvelles têtes chaque fois qu'elle tentait de rendre familières. Le plus souvent, cela fonctionnait à merveille. Mais ce soir, cela semblait réellement compliqué. Mais elle prendrait sur elle. Elle est courageuse, déteste la défaite : elle ne perdrait pas ce soir. Le poing serré contre sa cuisse, la mâchoire hargneuse, elle fixe de ses yeux maquillés l'épais rideau qui tardait à se lever. La jeune femme gardait la pause, les bras désormais liés avec ceux de ses camarades. Cette petite tâche brune au milieu du flot de blondes était une battante. Intelligente, presque sans peur, adorable cependant. Elle était une merveilleuse boule de contradictions à elle même, et c'est ce qui faisait qu'elle était spéciale. Ses amies l'aimait pour ça : elle savait être serviable alors qu'elle était capable de détruire votre vie en morceaux, elle était à l'écoute alors qu'elle adore se moquer ouvertement des autres, rire la tête en arrière, bouche ouverte. Son passe temps favoris, c'est de paraître idiote aux yeux des autres alors que tout au fond, Hildegarde est une personne bonne et juste. Pleine de loyauté et de courage. Le rideau s'écarte. La lumière jaillit comme un feu ardent. Le menton haut, le regard dans le public, elle reconnait une chevelure dorée, des yeux de biches et un blason Beauxbâtons. Soudain, elle s'écroule, la musique s'arrête, les gens se lèvent : sa mère s'est déplacé de France pour s'émerveiller quelques heures devant sa petite bombe à retardement.  

Ndlr : Les phrases en italique sont exprimées en Français.

- Chaton, j'aimerais que tu m'aides à remplir cette grosse valise. J'ai besoin de savoir ce que tu compte emporter en Angleterre.

- Mets tout ce qui te tombes sous la main, 'man. Je m'en fiche royalement.

La jeune fille était allongée de tout son long sur le lit bien trop grand, plongée dans un livre d'images. C'était une histoire assez comique d'un éléphant qui tentait d'amadouer une souris. Tout était parfait jusqu'à ce que Madame Torunn brise cette euphorie. Non, elle n'avait pas envie d'aller en Angleterre, encore moins laisser sa mère sur le sol Français. Et même si son père était désormais son accompagnateur, la jeune fille vivait mal cette séparation. Certes, elles n'étaient pas sans se revoir, mais là n'était pas la question. Chaque soirs, elle se posait les mêmes questions : pourquoi ses parents avaient-ils décidé subitement de divorcer ? Pourquoi est-ce que sa mère ne pouvait pas garder sa fille auprès d'elle ? Pourquoi est-ce que son père avait-il décidé de retourner à Londres ? Pourquoi, pourquoi ? Margot posa ses mains sur hanches, gracieusement, l'air faussement courroucée. Hildegarde était son unique bijou, sa seule fierté. Et elle non plus n'était pas réellement fière de se séparer d'elle. Mais son poste de Professeur à Beauxbâtons ne lui permettait pas de partir, ni même de garder sa fille sous son toit. Son ex-mari et elle s'étaient donc mis d'accord sur un point : leur fille partirait vivre en Angleterre - disait-on qu'il y avait une école de magie hautement réputée. Ses grands yeux fixaient la tête auburn devant elle. Décidément, cette jeune fille était bien trop têtue pour comprendre.

- Mon ange, avait-elle dit en s'approchant d'Hildegarde, tu dois comprendre que c'est pour ton bien.

- Mon bien ? avait répondu la fillette du haut de ses 13 ans. Vous avez discuté de choses avec papa avec lesquelles je ne suis pas du tout d'accord ! On ne m'a même pas demandé mon avis. Où y vois-tu mon bien, là-dedans ?

La jeune maman réajusta son uniforme bleu, tirant sur son chapeau, lissant quelques mèches blondes. La petite grenade marquait un point. Ils ne lui avaient pas demandé son avis : ils avaient agis intelligemment, pour le meilleur de leur unique fille. Lentement, elle déplaça ses doigts jusqu'au visage rond de la jeune fille, caressant la joue laiteuse maintenant mouillée, attrapant quelques gouttes salées à la naissance de ses yeux. Oh non, elle ne voulait pas que sa fille soit triste, et c'est à quelques minutes de son départ qu'elle se rend compte de son réel malheur. Pauvre idiote. La jeune femme déposa un baiser au creux de l'oreille de l'enfant, puis se releva avec toute la grâce possible. Elle se mit à tourner une fois sur elle même, puis pouffa d'un rire cristallin. Une main devant la bouche, cachant ses dents pourtant parfaites, elle minaude.

- Que penses-tu de mon nouvel uniforme, hm ? Je t'ai tout de même pris le même, celui de la maison de Gifford Ollerton, tu pourrais le porter en pyjama, qu'en penses-tu, Hilde ?

La jeune fille se redressa sur ses coudes, inspectant les plis bleutés de l'uniforme qu'elle chérissait tant. Les yeux plissés, les sourcils froncés, elle cherche le détail qui pourrait tout gâcher : mais ne trouve rien. Timidement, elle hausse les épaules avant de renifler bruyamment.

- Si tel est ton désir, j'irais à Poud-machin-truc. Mais à une seule condition ! Sa mère s'arrêta un instant, l'air intrigué. Je veux que tu me prennes dans tes bras comme tu me fais chaque soir, avant de partir.

Dans le trajet qui la séparait désormais de Pou-de-lard, Hildegarde est seule dans une petite cabine de train, enserrant ses valises comme si elles pouvaient s'évaporer. Son Boursouflet hurle tout près d'elle, le train hurle au dehors, le vent souffle son possible : sa tête promet d'exploser sous peu. Et en d'autres circonstances, il y a longtemps qu'elle aurait envoyé valser ses bagages, en hurlant qu'elle voulait un peu de silence, et que la liberté des uns s'arrêtait là où celle des autres commençait. Même le vent se serait arrêté de souffler un instant pour contempler cette petite silhouette endiablée. Le temps se serait arrêté. La porte de la cabine s'ouvrit sur une petite tête blonde, les cheveux attachés en une tresse négligée. Elle toise un instant notre petite grenade, puis lui lance un : « Comment tu t'appelles ? Quelle année, quelle maison ? » dans un Anglais beaucoup trop rapide pour qu'Hildegarde ne réponde du tac au tac. La petite brune reste la bouche béante, serrant désormais son gros truc contre elle dans l'espoir de le faire taire. La jeune fille blonde s'approcha alors d'Hilde, l'air gênée à souhaits, et le lui retire des bras. Soudain, elle reprend ses esprits, et répond dans un Anglais imparfait - elle en était consciente, c'était un peu fait exprès :

- Je s'appelle Hild...Spencer. Je être nouvelle. Quatre année.

- Je vois... Bon, je te laisse te préparer, on est bientôt arrivés. Robe, toi mettre, maintenant. Arriver. Cinq minutes.

Puis après un haussement de sourcils dédaigneux, elle sortit de la cabine. Hildegarde, désormais Spencer, se mit à sourire victorieusement. Sa première victime était cette fille horriblement mal-aimable. Elle s'était fait passer pour une cinglée, croisée d'une illettrée : l'année pouvait commencer. A la fenêtre de sa cabine, un attroupement d'élèves s'était formé - majoritairement de la gente masculine. Spencer haussa à son tour les sourcils, alors qu'elle passait la tête dans sa robe sombre - c'était d'une faute de gout pas croyable : elle avait presque oublié son sang de Vélane, et à quel point les Anglais pouvaient être niais. Petit sourire en biais, elle murmure en les fixant :

- Spencer, je m'appelle Spencer. Désormais, c'est Spencer, ou meurt.

Plus à elle même qu'aux autres, d'ailleurs. C'était peut-être le meilleur moyen de se motiver. L'année promettait d'être géniale.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Je vous ai toujours connu, toujours aimé.

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Maisie Williams ♥

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? À ton avis, si j'ai désormais 5 comptes actifs (malgré ma présence restreinte) ça veut dire quoi ? HEIN ?

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Non, M'sieur.

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Juste vous, encore et toujours.