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Invité
| « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Sujet : « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Dim 14 Sep 2014 - 23:20 |
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Serena Aprilis Mowbray-Blake
▬ carte d'identité ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : « Elle était née le 26 Février 1972, ce qui lui faisait 25 ans à ce jour » ϟ LIEU DE NAISSANCE : « C’est à Boars Hill, dans un coin de campagne, que le manoir familiale vit naître la petite fille. » ϟ ANNÉE & MAISON : Ex-gryffondor – Employée au Ministère (de terrain) au département « Contrôle et Régulation des Créatures Magiques ». ϟ ORIENTATION SEXUELLE : « Un jour qu’on lui posa la question, elle assura préférer les torses bien plats aux deux ballons qui servait de poitrine aux femmes ; ce n’était pas pratique pour dormir. » ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : 35 centimètres, bois de Mélèze et plume de Phénix ; étonnement sifflante ϟ PATRONUS : « Lorsqu’elle réussit enfin à lancer un patronus corporel, elle eut la surprise de voir jaillir un Loup de sa baguette, alors qu’elle s’attendait plutôt à ce qu’il prenne la forme d’un lion, ou d’une lionne. »
ϟ AMORTENTIA : « En sixième année, lorsqu’ils étudièrent la potion d’Amortentia, les odeurs qui réjouirent son cœur furent celle de l’herbe coupée, des fleurs des champs, du bacon frémissant encore dans la poêle, ainsi qu’un soupçon de crottin d’hippogriffe. »
ϟ ÉPOUVANTARD : « Elle avait prévenue ; « Ne riez surtout pas ! », mais lorsque son épouvantard se transformera en une stupide poule, il y eu quelques gloussements. » |
ϟ ALBUS DUMBLEDORE OU BELLATRIX LESTRANGE ? : Albus Dumbledore o/
ϟ CELUI-QUI-SAIT OU PHILÉAS FOLENGRAIN ? : « Elle devrait répondre – et répondra - Philéas Folengrain, quoi que ‘’Celui-Qui-Sait’’ brûlait ses lèvres. »
ϟ SUCRÉ OU SALÉ ? : « Salé ! Quoi que… Sacré Sulé ? » |
ϟ BUT DANS LA VIE : « Son but est de courir dans les champs fleurie, tenant dans sa main gauche celle de son homme, dans sa main droite celle de son enfant, et d’aller leur présenter ses copains les dragons. Sinon, elle écrit un livre, mais ce qu’elle aimerait plus encore, ce serait pouvoir un jour intégrer une équipe de Quidditch… Alors on va rester dans le simple et le faisable ; fonder une famille et publier ses livres – sans oublier ses petites créatures chéris. » ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : « Du sang pur, du sang de Mowbray ! – et de Blake » ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : « Une petite fouine, répondant au doux nom de Blake, pour qu’elle n’oublie jamais les origines de sa chère mère. » ϟ SIGNE PARTICULIER : « Elle a de longues cicatrices parcourant son dos, qui auraient été faites par un jeune dragon rétif, lors d’un dressage qui a mal tourné. »
▬ physionomie
ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Serena est une jeune femme rousse, aux longs cheveux bouclés, qu’elle garde le plus souvent lisse parce que « C’est plus pratique comme ça à coiffer ». Ses yeux sont deux perles azurées, et ses lèvres deux pétales de rose. En revanche, la jeune femme n’apprécie guère son visage qu’elle juge encore trop rond, et qui lui donne parfois des airs de gamine. De même qu’elle aurait appréciée d’être plus fine, elle qui court partout à longueur de journée… Mais que voulez-vous, la vie n’est pas juste avec tout le monde. Je connais d’ailleurs une blague sur ce fait, à propos des écossais et des anglais, et… Non, vous ne voulez pas l’entendre ? Tant pis. Sa peau est assez pâle – une peau de rousse – et prend le soleil sans jamais bronzer. Son visage, en été particulièrement, se parsème de taches de rousseur qui lui offrent un petit air absolument adorable (de l’avis de ses parents). Elle a une peau douce également, malgré les longues cicatrices qui parcourt son dos et dont elle a honte – elle les cache d’ailleurs du mieux qu’elle peut, la rendant très pudique sur ce point, et laisse ses cheveux détaché lorsqu’elle doit se mettre en maillot de bain.
Les goûts vestimentaires de la jeune Mowbray sont assez variés. Elle aime porter un peu de tout, allant des vêtements « passe-partout » à ceux bien identifiable de sorciers. Elle se plaît également, quand elle en a l’occasion, à revêtir quelques robes du XVIIIe siècle, hérité de quelques générations plus haut dans sa famille ; elle en prend grand soin et s’applique à ne pas les abîmer. Serena n’est ni particulièrement féminine, ni vraiment masculine dans sa façon de s’habiller. Cela dépendra du temps, de son humeur, de ce qui est propre – ou sale. Elle aime néanmoins soigner sa toilette pour les occasions spéciales.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]▬ psychologie
ϟ AIME : Les créatures magiques en tous genres, voler sur un balais, les livres, le Quidditch, sa petite fouine, sa famille, les tartes aux pommes, le bacon – surtout le bacon –, la pluie, l’orage, le soleil, le vent… La neige !! ϟ N'AIME PAS : Les mangemorts, les vampires, les Mr « je sais tout », les gens moqueurs, les vaniteux, la canicule, et surtout, SURTOUT, les poules.
ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; La première chose que l’on pourrait remarquer chez la demoiselle Mowbray, c’est assurément la bonne humeur qui semble la caractériser. Le sourire accroché à son visage semble ne jamais vouloir s’effacer. Toujours prête à rire, elle a encore ces petites pommettes un peu rondes qui lui donnent un visage adorable. Mais la seconde chose importante à savoir avec Serena afin de ne pas la voir se vexer pour rien c’est que, comme la plupart des grandes et vieilles familles de Sang-Purs il faut croire, elle a un égo assez chatouilleux, qu’il vaut mieux éviter de titiller. Sur le moment, sa susceptibilité peut être totalement disproportionnée, mais en général cela ne dure jamais longtemps ; elle pardonne vite. Un peu trop, d’ailleurs (sauf à Septimus, mais c’est une autre affaire). Mais sur le coup, ça peut siffler. Enfin, lorsqu’elle se met en colère, car il y a également le revers de la médaille ; il ne faudrait pas qu’elle se mette à pleurer. Enfin, vous avez peu de chance de la voir verser quelques larmes, car elle garde tout pour elle malgré sa grande hypersensibilité. Oh, en général, elle ne va pas pleurer parce que vous l’avez blessé (enfin, ça dépend de la façon dont ça a été fait, et de la personne qui l’a blessé), mais si elle peut vous paraître insensible, détrompez-vous. Et cette fois, ce n’est pas forcément une question d’égo, d’orgueil ou d’honneur, mais elle ne veut tout simplement pas que vous la voyez pleurer pour ne pas vous inquiéter pour elle, ou pour ne pas vous attrister. Elle a horreur, d’une certaine manière, qu’on la prenne en pitié à cause des larmes, elle a horreur de « gâcher » la journée de quelqu’un à cause de cela ; et c’est pour ça qu’elle garde tout ça enfouit en elle jusqu’à être seule et pouvoir se relâcher, si ça n’est pas « passé » entre temps… Mais il peut également y avoir des débordements. Et si elle se retient dans la vie de tous les jours, sachez qu’il est plus prudent d’avoir des mouchoirs à proximité lorsqu’elle lit un livre. Une vraie madeleine.
La deuxième chose que l’on remarque immédiatement chez elle – ou presque – c’est son courage imbécile. Là aussi, l’égo n’entre qu’à moitié en compte. Ca l’amuse de faire des figures improbable et dangereuse sur son balai. Avant d’être attrapeuse, elle était batteuse. Mais elle fonçait dans les Cognards… Pour prévenir. Cette audace en fait frémir plus d’un qui tient à elle, mais cela accentue ce besoin de rendre la justice qui croit en elle. Si elle voit un enfant tomber à l’eau, soyez certain qu’elle sautera pour aller le sauver, et ce sans aucune hésitation, sans prendre le temps d’enlever ne serait-ce qu’un vêtement. Il en va de même avec les créatures magiques, qu’elle aime éperdument. Elle s’est faite agressée par un Dragon une fois ? Aucun problème, elle y retournera. Avec un peu plus de prudence, toutefois, quoi qu’elle n’en soit pas un exemple (de prudence). Plus la vie est dangereuse, plus elle l’aime, et plus elle savoure les moments de paix, de calme et de ‘‘normalité’’.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]▬ histoire
XIème - Angleterre. L’histoire la famille Mowbray remonte à de nombreuses années ; dans les années 1090, Neil d’Aubigny – venu de Basse-Normandie – entre au service d'Henri 1er et devient l'un de ses « nouveaux hommes » ; il est récompensé magnifiquement, et fait ainsi la fortune des Montbray, anglicisés Mowbray. La famille s’enracine, acquiert une richesse solide et s’étend en plusieurs branches. Mais ce qu’à l’époque personne ne savait, c’est qu’il s’agissait en réalité d’une vieille famille de sorciers. Les Mowbray – dans l’ensemble – prospérèrent bien qu’ils connurent des hauts et des bas. Certains membres de la famille furent condamnés au bûché pour sorcellerie, à l’époque de la chasses aux sorcières ; les Mowbray se divisèrent et certains – pris de peur – décidèrent de quitter le Royaume-Uni.
1972 ; Février – Angleterre. De l’éminente famille Mowbray, il restait le nom, une richesse assez conséquente et – surtout – la sorcellerie. La branche directe, portant encore ce nom ancestrale, s’était établie dans un joli manoir à Boars Hill, village paisible dans l’Oxfordshire. L’imposante maison se tenait à une dizaine de minutes à cheval du village en lui-même, et disposait de plusieurs hectares de terre aux alentours. La neige avait recouvert d’un épais manteau le paysage, mais le silence avait été brisé depuis quelques minutes par les pleurs d’un nourrisson. Le nid de sorciers venait d’accueillir un nouveau membre ; une petite fille nommée Serena qu’ils destinaient déjà à un avenir radieux.
1976 ; Avril – Angleterre. Acton pensait qu’il aurait pu échapper à la Guerre qui faisait rage. Il avait sincèrement cru qu’en vivant en autarcie, protégé à Boars Hill, il aurait gardé sa chère femme et sa petite Serena en sécurité. Il avait les bras croisés dans son dos et tournait en rond. Une ride barrait son front d’ébène, et ses lèvres étaient pincées. Toute famille de sang-pur avait ses démons, et ce démon-ci était incarné par son beau-frère, Bancroft Blake. Il lui avait, en quelque sorte, lancé un ultimatum. L’affreuse marque noire qui s’étendait sur son avant-bras terrorisait l’homme – pas tant pour lui, mais surtout pour sa famille.
« Tu n’as pas tant à réfléchir, Acty. » sifflait le mangemort. « Je ne suis pas un monstre, j’aime ma sœur… » Un léger sourire flotta sur ses fines lèvres. « Mais s’il s’avérait que vous faisiez partie de ceux qui résistent au Seigneur des Ténèbres… » Il passa délicatement son pouce le long de son cou tendu.
Acton avait cessé de tourner en rond. Son regard s’était accroché à une petite fille qui venait d’entrer la pièce. Du haut de ses quatre ans, elle avançait en faisant voleter derrière elle deux tasses et une théière pleine.
« Je vous apporte le thé ! » fit-elle avec un sourire innocent.
Son père rattrapa le tout avant que la porcelaine ne vient se briser au sol, se demandant comment Abigail avait pu laisser la petite sorcière s’occuper de ça toute seule. Libérée des récipients, elle passa un bras autour de la jambe de son père et sourit à son Oncle.
« C’est qui le Seigneur de tes nèbres ? »
Si son père se tendit légèrement en posant son regard azuré sur sa pupille, Bancroft lui sourit en croisant ses bras sur son torse.
« Un grand homme, ma petite… - Laisse Tonton et Papa discuter entre hommes, Serena. Reste avec ta mère. »
L’enfant fit une petite moue boudeuse mais écouta son père et sortit de la pièce.
« Pense à la pureté de votre sang, Acton. Ce n’est pas ‘rien’… » eut-elle le temps d’entendre avant que la porte ne se referme.
1976 ; Juin – Roumanie. Serena se serrait dans les bras de sa mère, qui la portait et la berçait doucement, quoi que la petite commença à peser son poids. A leur côté se tenait un homme grand, fort, carré, à la barbe bien taillée, et une petite femme potelée mais au visage avenant.
« Acton nous a expliqué la situation. C’est toujours un plaisir de pouvoir aider la famille. » assura l’homme d’une voix grave – il s’agissait du frère de Mr. Mowbray. « Avec tout ce qui se passe en Angleterre, il est plus prudent pour toi et la petite de rester loin de là-bas. C’est plus sûr. - Je crois qu’aucun endroit n’est assez loin pour se protéger de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom lorsqu’il veut vous trouver… » fit la femme d’une voix cassée. « Heureusement, je ne pense pas que ça soit notre cas. »
Elle avait beau avoir vingt-huit ans, elle en paraissait quarante ; l’inquiétude avait creusé des rides sur son beau visage et la fatigue l’avait cerné. Elle ne faisait plus attention à sa toilette, et ne prenait plus soin de ses cheveux comme elle avait pu le faire auparavant. Quand on voyait Mrs Mowbray, on pouvait aisément imaginer la belle femme qu’elle avait été, et qu’elle pourrait devenir s’il lui était permis de connaître à nouveau la paix et le bonheur. Le couple resta interdit face à la déclaration de la mère.
« C’est mon frère. » lâcha-t-elle soudainement. Serena releva son visage à moitié endormie, le pouce dans sa bouche, écoutant sa mère qui avait peine à la porter. Son Oncle paternel libéra Abigail du poids de la petite, lui évitant de se fatiguer pour rien ; « C’est à cause de lui que nous sommes parties. Je savais qu’il n’appréciait pas les moldus, mais je n’imaginais pas qu’il soit fanatique à ce point… Je voulais me réfugier à Poudlard, il parait qu’ils accueillent des réfugiés et que c’est un endroit sûr. Mais la route était trop dangereuse. Et Serena… »
Elle secoua la tête, et haussa les épaules, avant de ramener ses bras contre sa poitrine. La petite femme posa une main sur son avant-bras, et lui offrit un visage souriant ;
« Vous serez très bien ici. Et je suis certaine que Serena s’amusera beaucoup. Edward lui montrera les dragons, elle adorera, c’est certain. »
Abigail eut un sourire amusé en posant un regard sur sa fille endormie.
1979 – Roumanie. Une petite fille vigoureuse courait à travers les champs. Elle avait les genoux en sang, les bras éraflés, le corps couvert de poussière, mais elle courait en riant. Serena ouvrit la porte de la grande chaumière et monta les escaliers quatre à quatre.
« Mamaaan ! »
Sa mère était allongée, pâle, dans un lit. La petite fille s’avança doucement vers elle. Abigail sourit en la voyant arriver et s’assit doucement dans le lit avant d’être prise d’une quinte de toux.
« Maman, tiens, des fleurs pour toi. - Merci, mon bébé. » fit-elle en souriant. « Tu as encore vu des dragons aujourd’hui ? - Non, on est allé voir des Hippogriffes ! Ils sont magnifiques. »
La mère souriait de voir sa fille épanouit. Elle tendit les bras pour qu’elle vienne s’asseoir au bord du lit, et elle enlaça son enfant.
« Tu te sens mieux, maman ? - Je suis encore un peu fatiguée. » confessa-t-elle avec un sourire.
Alors, d’une voix basse, tendre et prévenante, Serena raconta à sa mère sa journée, comme elle le faisait tous les soirs. Les dragons, les hippogriffes, les Sombrals – qu’elle ne pouvait pas voir mais qu’elle devinait et sentait. Tout cet univers émerveillait la petite ; comme il lui tardait de voir licornes, pégases et phénix !
« Tu crois qu’on verra Papa, bientôt ? » demanda soudainement la petite fille d’une voix laconique.
Sa mère haussa légèrement les sourcils, surprise, et répondit après une légère quinte de toux ;
« Je ne sais pas, ma puce. Je l’espère. - Il me manque… - A moi aussi. »
1980, Décembre – Roumanie. « Joyeux Noël, ‘Rena ! » lui lança son oncle d’un ton enjoué.
La fillette frémissait en posant ses yeux sur le paquet qu’il lui tendait. A ses côtés, sa tante l’observait avec un sourire, ses joues rondes ayant un teint plus vif encore qu’à l’accoutumé. Sans même l’avoir ouvert, elle savait ce que c’était. Cette forme allongée, cette finesse… Son pouls s’était accéléré, alors qu’elle l’ouvrait avec une impatience non feinte, découvrant son premier balai. Ses yeux rieurs se posèrent avec un immense sourire sur sa famille, alors qu’elle sautait au cou d’Edward. Isabella figea dans son esprit cet instant de bonheur, avant de reposer ses yeux sur sa belle-sœur, assise dans le fauteuil, dont le sourire était rendu encore plus éclatant, sincère et magnifique par son teint blafard de malade. Serena se rendit auprès de sa mère qui la demandait, pour recevoir son cadeau. Là aussi, elle n’eut aucun mal à deviner qu’il s’agissait d’un livre – elle adorait lire – mais lequel ? Elle ouvrit délicatement le paquet, de peur d’en abîmer son contenu (qui aurait pu être aussi fragile qu’Abigail), et pencha la tête avec un sourire en découvrant un magnifique exemplaire de poèmes de William Blake. Lorsqu’elle le feuilleta, elle eut la surprise de découvrir qu’il s’agissait d’inscription manuscrite.
« C’est le carnet de ton… Arrière-arrière-grand-père. » lui souffla Mrs Mowbray, simplifiant pour sa fille – car William Blake était loin d’être seulement son ‘’arrière-arrière’’ grand-père. « Cela n’a l’air de rien, mais c’est un héritage très précieux. N’oublie jamais que si tu es une Mowbray, tu as aussi du sang de Blake, comme William. » La petite hocha doucement la tête, émue et respectueuse. « Allez ma puce, la essayer ton balais. »
La fillette de neuf ans posa doucement le livre sur la table, avant d’attraper son balais et de courir jusqu’à la porte du salon, sous les gloussements des trois adultes ravis. Mais la bonne humeur retomba sitôt qu’ils entendirent le cri perçant de l’enfant ; ce fut Edward qui réagit le plus rapidement, pour découvrir – effaré – un Détraqueur à plusieurs mètres de son jardin.
« Dégage de là, ordure ! » beugla-t-il en sortant sa baguette, rattrapant sa nièce qui s’effondrait. « Expecto Patronum ! »
Un lion magnifique s’échappa de sa baguette et fit fuir le gardien d’Azkaban. La petite fille ouvrit de grands yeux devant le magnifique félin argenté, alors qu’elle sentait la chaleur et la joie revenir doucement. Quoi qu’elle fut sonnée et terrorisée, elle garderait longtemps ce souvenir en mémoire pour la magnificence de ce sort.
1981 – Angleterre. Abigail tenait la main de sa fille avec une certaine émotion. Elle revoyait, après près de cinq ans, sa demeure conjugale. Voir son mari sur le pas de la porte lui arracha quelques larmes, mais ce qui la fit sangloter pour de bon fut la joie et l’émotion de voir sa fille courir dans les bras de son père, s’y accrocher éperdument et s’y blottir. Elle défaillit, mais Edward la retint de justesse. La Guerre était terminée, tout irait pour le mieux à présent.
« Restez donc quelques temps à la maison. » proposa Acton.
Il avait ce sourire sincère et bienveillant qu’on lui connaissait, malgré ses diverses égratignures et un bras dans le plâtre. Isabella répondit rapidement avant que son mari ne prenne la parole – il avait du mal à se tenir trop longtemps loin de ses « petites bêbêtes » ;
« Ce sera avec plaisir, Acton. Cela fait bien longtemps que nous ne t’avons pas vu. Mais nous ne resterons pas trop longtemps, que vous puissiez profiter de vos retrouvailles ; ce ne sera que l’affaire de quelques jours, quelques semaines tout au plus. »
Le dîner fut plein de rires et d’agitation, alors que toute la famille profitait enfin de ce temps de paix. Impossible de déloger Serena des genoux de son père, qui mangea néanmoins volontiers avec sa fille. On évita longuement les sujets fâcheux mais, Acton se souciant de l’état de sa femme, ne put résister trop longtemps à ne pas poser la question.
« Elle est malade. » glissa doucement Bella, coulant un regard attristée sur sa belle-sœur. « Depuis bien… Quatre ans, il me semble. - On ne sait pas trop ce que c’est. » glissa doucement la malade. « Mais je vais bien, ne t’en fais pas. »
Serena écoutait attentivement les paroles de ses parents, délaissant finalement les genoux de son père parce qu’une petiote de neuf ans, ça pesait quand même son poids. Abigail regardait son mari avec une intensité dont elle ne se rendait même pas compte. Une question lui brûlait les lèvres. Bancroft ? Qu’était-il arrivé à son frère ? Acton compris ses pensées, car il secoua doucement la tête ;
« Je suis désolé. Bancroft est mort - Tonton Ban est mort ?! » s’exclama la fillette. « Pourquoi ? - Tonton Bancroft était méchant, ma puce. Il voulait tuer les moldus et les nés-moldus. »
Serena posa son regard sur son assiette, et réfléchie. Elle ne se souvenait plus vraiment de son « Tonton Ban », mais ce que disait sa mère devait être vrai – comment aurait-elle pu lui mentir. Elle se souvenait aussi vaguement qu’il avait fait l’éloge d’un homme qu’elle avait toujours cru était un « Seigneur de Nèbres » (puisque ‘‘de tes nèbres’’, ça ne lui disait rien), et comprenait aujourd’hui ce que cela voulait signifier.
« Ce n’est pas pour cela que tu dois le détester. » fit doucement son père. « Il t’aimait. - Oui, il était gentil avec moi. » assura la fillette avec un léger sourire.
Après un temps de battement, les conversations repartirent de bon train lorsqu’Acton sortit du four une belle tarte aux pommes.
1983, Septembre – Ecosse. « Tu embrasseras maman de ma part, hein p’pa ? N’oublie pas ! - Non mon petit ange. Je n’oublierai pas. »
Acton serra une dernière fois sa fille dans ses bras. Serena était triste que sa mère n’ait pas pu se déplacer, mais elle comprenait que son état ne le lui permette pas. Le médecin avait bien dit qu’elle devait se reposer, et que si elle pouvait se déplacer dans la maison et le jardin, il fallait absolument qu’elle se ménage et n’en fasse pas plus. Si la rouquine ne le montrait pas pour ne pas affecter Abigail, elle s’inquiétait de son état… Mais pour l’heure, elle oublia ces détails en pénétrant dans le train rouge qui allait la conduire à Poudlard.
Le voyage se déroula assez rapidement mais, en même temps, trop lentement à son goût. Elle n’avait qu’une hâte ; savoir quelle maison elle allait intégrer. Serpentard, comme son père ? Serdaigle comme sa mère ? Gryffondor comme son Oncle Edward ? Isabella avait étudié à Beauxbâton, quant à elle. Perdue dans ses pensées, elle retrouva tout son entrain lorsque le train arriva en gare, et resta excitée jusqu’à entrer dans la Grande Salle. Elle regarda l’immense pièce qui se présentait à elle, déjà pleine d’anciens élèves, bouche-bée.
« Serena Mowbray. »
C’est d’un pas fébrile et léger qu’elle avait pris place sur le tabouret, et qu’on avait posé le Choixpeau sur sa tête rousse. Il y eu un moment de battement, une coupure dans la réalité et dans le temps. Elle attendait, le cœur au bord des lèvres, les hésitations du chapeau magique…
« GRYFFONDOR ! »
La fillette sentit un large sourire fendre son visage. Elle sauta sur ses jambes, et rejoignit la table des Rouges et Ors ; ce n’était que fêtes et chaleurs. Des magnifiques années en perspectives.
1985, Mars – Ecosse. Serena courait dans les couloirs, sa robe de sorcière claquant derrière ses talons. Elle arriva in extremis en cours de Défense Contre les Forces du Mal, le professeur Greyfold lui souriant gentiment avant de fermer la porte derrière elle. Toutes les tables avaient été poussées, et la Gryffondor rejoignit ses amis en essayant de remettre un peu d’ordre dans ses cheveux (elle sortait d’un entraînement de Quidditch, d’où son ‘‘presque retard’’).
« Bon. Puisque tout le monde est là, nous allons pouvoir commencer… » Le professeur Greyfold fit une pause, avant de poursuivre d’une voix grave et sérieuse : « Ce qui se trouve dans cette armoire dévoilera votre plus grande peur. Mais ne vous laissez pas avoir, il ne s’agit que d’un Epouvantard. Il n’est pas dangereux… Pas physiquement, du moins. Mettez-vous en ligne ! J’espère que vous vous souvenez de notre dernière cours, je vous ai tout appris pour contrer ces créatures ; il est temps de passer à la pratique. Cela ne devrait pas vous poser de problèmes. » Il arrêta son regard sur Serena, amusé, qui s’était fièrement placée en tête de file, baguette en main et petit sourire à la limite de l’orgueil accroché au visage. « Je me demande de quoi peut bien avoir peur Miss Mowbray… » se moqua gentiment l’homme. « C’est parti ! »
L’expression de Serena retomba tout d’un coup, alors qu’elle se rendait soudainement compte de ce qui allait sortir de l’armoire. Elle se racla légèrement la gorge et raffermit sa prise sur sa baguette, avant de déclarer avec le plus grand sérieux du monde ;
« Je vous prierais de ne pas rire. »
Malgré sa demande – que tout le monde ne compris pas de prime abord – il y eut quelques gloussements dans la salle lorsque l’Epouvantard pris la forme d’une stupide poule. Il y eut même de francs rires de la part des Serpentards, qui firent serrer les dents et embuer de rage les yeux de l’adolescente, dont la voix claqua comme un fouet alors qu’elle lançait son sort – « Ridiculous ! » –, et que l’Epouvantard prenait alors la forme d’une dinde de Noël fourrée se baladant de façon bancale dans la salle. Cette vision ne lui arracha qu’un léger rire, son égo encore vainement blessé par les moqueries de ses camarades – et l’œil rieur du professeur.
A la demande de ce dernier, la jeune femme attendit la fin du cours pour se retrouver seule avec lui. Posé contre son bureau, les bras croisés, il sourit, retenant visiblement encore son amusement ;
« Notre spécialiste des Dragons et des créatures magiques, parfois bien effrayantes, a donc peur d’une pauvre et innocente petite poule ? » L’ego de la rousse pris un nouveau cou, et lâcha sèchement : « Pas si ‘‘innocente’’. » Il se passa une main gênée dans les cheveux ; « Veuillez m’excusez. Vous souhaitez en parler ? - Non. » Il soupira légèrement ; « Vous savez, Miss Mowbray, vous connaîtrez bien pires moqueries et moments d’embarras. Ne vous en faites pas pour cela ; votre réputation de tête brûlée audacieuse et douée au Quidditch est sauve – qui pourrait ne pas reconnaître ce courage imbécile qui semble vous caractériser ? Si vous vous attachez trop aux regards que les autres portent sur vous, vous ne trouverez jamais le repos. Les gens sont jaloux, où que l’on aille, qui que l’on soit, on ne fait pas exception à la règle. » Légèrement apaisée, elle hocha la tête en prenant ses paroles en considération. « J’ai les livres que vous m’aviez demandée. »
Un large sourire ravi vint fendre son visage sans qu’elle ne puisse le réfréner.
1986, Décembre – Angleterre. La neige avait – à nouveau – recouvert le paysage de la campagne de l’Oxfordshire. Boars Hill semblait s’être arrêtée de vivre, figée dans le temps. Si le petit village moldu n’était déjà pas des plus actifs et fréquentés lors des beaux jours, il semblait avoir été totalement déserté, abandonné à la saison froide – et pourtant non. Parfois, de la colline où était posé le manoir Mowbray, on pouvait apercevoir de rares courageux braver l’Hiver afin d’aller chercher quelques morceaux de bois pour leur cheminée, nourrir leur bête ou acheter du pain. Noël était passé depuis quelques jours, et le manoir avait reçu – à l’occasion – Mr. Mowbray et sa femme, ainsi que Mr. Blake, le frère d’Abigail – non pas Bancroft mais le deuxième, qui avait un fils un peu plus jeune que Serena, Icarus Blake. La petite rousse avait été toute heureuse d’avoir un ami à qui faire quelque confidence et avec qui s’amuser et passer le temps pendant une semaine, mais Icarus et ses parents avaient dû rentrer le lendemain de Noël.
Une forme apparu dans le brouillard épais, traversant les flocons qui tombaient drus, passant devant un Edward qui observant les lumières ténues au loin, avec une telle vitesse que l’air sifflait sur son passage, et que les cristaux de neige s’éparpillaient de façon totalement anarchique. Un grand éclat de rire clair résonna dans le soir tombant, avant que des crissements de pas dans la poudreuse ne se fassent entendre. Serena apparue, balais en main, lunette de pilote sur la tête, les joues rougies et les cheveux parsemés de flocons. Elle avait un large sourire ravi, et les épaules de son Oncle se secouait doucement sous l’effet d’un rire silencieux.
« Tonton ! » lança-t-elle en arrivant à sa hauteur, manquant de glisser sur le gel et la neige qui recouvraient les marches. « Entraîne-moi encore, s’il te plaît ! »
Edward leva un sourcil, faisant mine d’être étonné alors que ses lèvres fendaient tendrement son large visage.
« Encore ? Tu n’en as pas assez de ça depuis ta première année ? - Non ! Je veux faire apparaître le lion ! »
L’aîné secoua la tête, amusé. « Expecto Patronum ! » Le lion argentait qui impressionnait tant sa nièce depuis ses neuf ans, qui déclenchait en elle une douce chaleur et un immuable respect, apparu au bas des marches de marbre brut. Serena tenta à son tour. Une fois, deux fois, trois… Quatre. Elle pinça les lèvres ; si elle ne parvenait pas à faire apparaître un Patronus corporel, au moins maîtrisait-elle convenablement le sortilège.
« Concentre-toi. » lui intima Edward. « Il ne te suffit pas d’un souvenir heureux. Il faut que cela soit le plus heureux. »
Serena ferma les yeux, tenant sa baguette bien en main. Le plus heureux… Son arrivé à Poudlard ? Non… Les Dragons ? Le balai ? Pas encore… Ah, elle le tenait. Elle se souvenait de cette explosion de bonheur pur, ému, lorsqu’elle avait retrouvé son père après plus de cinq ans d’absence forcée. Elle laissa cet instant du passé resurgir en elle.
« Expecto Patronum ! »
Enfin ! Son cœur battit plus vite lorsqu’elle vit une forme argentée apparaître aux côtés du lion de son oncle. Aurait-elle le même ? Ou bien une lionne ? Elle adorerait qu’une lionne fière et magnifique se tienne aux côtés du Patronus d’Edward… Mais ce ne fut pas une lionne. Pas même un félin. C’est un loup qui surgit de sa baguette, et une pointe de déception piqua son cœur au milieu de sa fierté. Edward eut un rire grave et franc, et serra sa nièce entre ses bras ;
« Félicitation Serena ! Viens montrer ça à ta mère, elle sera heureuse. Je crois qu’elle a le même. »
Cet aveu embauma le cœur de la Gryffondor, qui se dépêcha d’aller trouver la malade. D’ici quelques jours, elle finirait pas adorer ce loup.
1987, Juin – Ecosse. Sa dernière épreuve de BUSEs était enfin terminée. Elle avait gardé son questionnaire afin de pouvoir vérifier les réponses dans la soirée ; pour l’heure, elle désirait juste pouvoir se reposer les neurones et grimper sur un balai. Elle retrouva Septimus sur le terrain, qui lui adressa un sourire en coin. Il était vêtu sobrement, de son pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches. Seul sa cravate négligemment accrochée autour de son cou indiquait qu’il appartenait à la maison Serpentard. Ses cheveux d’un noir de jais offraient un contraste agréable avec sa peau laiteuse et ses yeux verts. Hormis eux, l’endroit était désert.
« Alors ? - Je verrais ce soir. »
Il haussa les épaules, paraissant insatisfait de la réponse donné par la demoiselle.
« Je te demande ce que tu en as pensé, toi. Pas ce que tes cours et ton questionnaire vont t’indiquer. - Oh… Beaucoup trop facile, si tu veux mon avis. Enfin, pour moi. » le taquina-t-elle.
Il l’attrapa par la taille en riant et l’embrassa. Serena entoura son cou de ses bras pour lui rendre son baiser avec un sourire.
« Rena. J’ai réfléchi. - Cela se peut ? - Je suis sérieux… Je ne veux plus qu’on se cache. »
L’adolescente eut du mal à cacher sa surprise.
« Mais… Tes ‘‘amis’’ ? - Ils s’en foutent. Tu es une Mowbray, une sang-pure… Au pire, je leur exploserais le nez. »
La rousse resta un moment sceptique, avant de cacher son visage dans son cou, hésitant entre joie et outrage ; cela aurait-il changé quelque chose à leur amour, si elle avait été née-moldus ?...
« On monte ? » demanda soudainement Septimus en soulevant son balais.
Serena le poussa alors, et grimpa sur son Brossdur en gloussant ;
« Tu fais quoi ? Je t’attends ! » lança-t-elle, moqueuse, en s’élevant de plusieurs mètres.
1988, Avril – Ecosse. Serena avait posé ses grands yeux pleins de respects sur le Professeur Rogue. Elle avait toujours été assez douée en potion – enfin, selon elle uniquement – et elle trouvait cela amusant. Elle s’appliquait toujours, mais ne réussissait pas à chaque fois. Quand une épaisse fumée âcre, précédé d’un « BANG » sonore, noircissait son visage, elle riait plus qu’elle n’était fâchée – et cela avait le don d’agacer son professeur. Mais son assiduité à toujours tenter de tout comprendre et à faire au mieux (même si les résultats ne suivaient pas toujours) rappelait au professeur une certaine jeune fille au même âge, aussi semblait-il plus indulgent avec la rousse. Surtout qu’il appréciait Septimus, et Septimus aimait la demoiselle.
Le cours d’aujourd’hui était purement théorique, au grand damn de la Gryffondor qui aurait bien aimé provoquer quelques catastrophes (mineures, évidemment). Mais la leçon se révéla néanmoins bien plus intéressante lorsqu’ils eurent à faire à l’Amortensia. les odeurs qui réjouirent son cœur furent celle de l’herbe coupée, des fleurs des champs, du bacon frémissant encore dans la poêle, ainsi qu’un soupçon de crottin d’hippogriffe – ou de Dragon, mais l’odeur était plus forte, elle préfère dire hippogriffe.
1989, Juillet – Ecosse. « MONTRE-LE MOI ! »
Serena avait le visage rouge de colère. Elle écumait littéralement, et ses yeux humides dénotaient la tristesse qui enserrait également son cœur et qu’elle refoulait pour ne laisser place qu’à la rage. Septimus avait les bras fermement croisé contre son torse, et essayait – en vain – de placer quelques paroles.
« Serena… - Arrête ! »
Elle ne faisait que couiner, protester, s’énerver, ne lui laissant pas l’occasion de s’expliquer. Il soupira, laissant retomber ses bras le long de son corps, dépité. La Mowbray en profita pour le lui saisir et remonta sa manche d’un geste sec. Un tatouage – quelle jugeait hideux et qui prouvait son appartenance au cercle très ‘‘fermé’’ des mangemorts – s’étalait sur la peau claire du jeune homme.
« Je n’aurais jamais pensé que tu puisses tomber aussi bas… » Il retira vivement son bras. « Tu as réussis tes ASPICs avec brio ! Pourquoi t’abaisser à… Ca ! - Je fais ce que je veux, Rena. Ce n’est pas pour ça que… - NE M’APPELLE PLUS RENA, tu me dégoûtes ! Tu aurais pu avoir un avenir brillant… - Ca ne m’empêche rien. On aura une belle carrière, toi aussi tu as eu tes ASPICs, nous… - Non. C’est fini. Tu comprends ? Je n’adhère absolument pas à « ça ». C’est même tout le contraire. Je préfèrerais encore me taper Dumbledore que de sortir avec un putain de mangemort ! - Tu es une Sang-Pure, Rena ! Penses-y. - Alors c’est ça, mon sang ? Tu n’es avec moi que pour ça, parce que ça fait bien d’avoir réussi à dompter une Gryffondor et qu’elle est une Sang-Pure ! Si j’étais Née-Moldue, tu n’aurais jamais voulu de moi ! Soit. »
Outrée, vexée, blessée, et fermée à toutes explications, elle fit demi-tour sans lui laisser le temps d’ajoute quoi que ce soit, mettant fin à leur relation. Au fond d’elle, peut-être aurait-elle aimé qu’il lui court après, qu’il s’excuse et lui explique. Mais Septimus la laissa partir en la fixant d’un air triste, n’osant la rattraper de peur qu’elle ne se remette à crier, persuadé que ses paroles ne serviraient à rien puisqu’elle ne les écouterait pas…
1992 – Ministère de la Magie. Une jeune femme vêtue d’un tailleur bleu nuit et d’une jupe fourreau de la même couleur, les cheveux roux, remontés en un chignon serré d’où s’échappaient malgré tout quelques mèches rebelles, marchait d’un pas rapide, ses talons claquant contre le sol. Elle se tenait bien droite, et son regard azure semblait vous transpercer aussi bien qu’une flèche. Serena Mowbray, vingt ans, employée au Ministère de la Magie, avait ce regard sûr et hautain que l’on reconnait aux ambitieux. Elle revenait d’un stage chez son oncle Edward, où elle s’était occupé des Dragons et autres créatures qu’elle côtoyait depuis son enfance… Mais tout ne s’était pas passé exactement comme prévu.
Elle revenait de chez son oncle ou, plus exactement, elle rentrait de Ste Mangouste, où elle avait dû séjourner après avoir été agressée par… Un jeune dragon rétif. Elle avait le dos lacéré de ses griffes, qui avait marqué à vie sa peau de pêche. Serena avait développé une extrême pudeur et une certaine honte – et elle félicitait les efforts qu’elle avait fait en cours de potion, et les compétences qu’elle avait ainsi développé parfois bien malgré elle – et malgré son professeur. Elle entra dans le bureau de la directrice du département « Contrôle et Régulation des Créatures Magiques »… Bien décidée à passer des bureaux aux terrains – son « agression » n’ayant fait qu’enflammer plus encore son désir de s’occuper de ces ‘‘adorables’’ bêtes.
1994 – Forêt Interdite. Enfin, de retour à Poudlard. De retour au cœur de l’action. Le Tournoi des Trois Sorciers lui permettait de retrouver ce lieu qu’elle avait tant aimé, et qu’elle avait tant désiré retrouvé. Voilà qui était chose faite ! Mais il fallait s’occuper des monstres cracheurs de feu au lieu de rêvasser sur son passé et ses années d’études. La jeune femme avait recroisé ses anciens professeurs… Il faut dire qu’ils avaient bien changé, tous autant qu’ils étaient. En particulier le professeur Rogue, dont elle se souvenait encore jeune et… A peu près séduisant, à l’époque. A la fin de sa mission à Poudlard, elle s’était juré d’y revenir plus souvent. Après tout, il y avait bien un cours de Soin aux Créatures Magiques – donc des créatures magiques. Ouais, elle aurait l’occasion de revenir !
1998, Septembre – Angleterre. Serena tenait la main de sa mère avec un maigre sourire. Jamais elle ne s’était remise de sa maladie, mais au moins celle-ci ne l’emportait pas. Elle restait faible, fatiguée, toussait énormément, mais elle ne souffrait pas. Ou bien si, elle souffrait pour sa fille, de temps à autre. Acton s’occupait de sa femme avec tout l’amour dont il était capable – on ne pouvait pas dire qu’Abigail en manquât, d’amour.
« J’ai presque terminé mon livre sur la Lycanthropie, maman. »
Abigail esquissa un sourire.
« Tu me le feras lire, n’est-ce pas ? - Evidemment. » Un court silence chargé de tendresse retomba sur la pièce. « Je repars travailler demain. Mais je reviendrais dès que je le peux, comme toujours. - Fais attention à toi, ma puce. »
Sa mère la gratifiait toujours de ces surnoms qu’elle lui donnait, enfant. Un demi-sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme, qui savait que sa génitrice n’était jamais rassurée quand elle savait que Serena repartait travailler. Et les cicatrices qu’elle avait dans le dos faisaient toujours frémir l’aînée d’anxiété. Serena se leva, bisant sa mère sur le front, avant de sortir du salon et d’attraper son balais.
Le soleil déversait ses rayons sur Boars Hill. Au loin, des moutons paissaient dans les champs, et des cavaliers (moldus) galopaient sur les chemins terreux. Quelques paysans faisaient rouler leur tracteur, et des gamins jouaient au ballon tandis que d’autre faisait du vélo. L’air embaumait l’herbe coupé et les fleurs des champs. Dans le ciel, un drôle d’oiseau faisait des cercles, sur son balais.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]▬ hrp
ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Hrmf. Faut aller voir ça sur la fiche de Severus *out*
ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Rachel Hurd-Wood ♥
ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Je l'aime, pour ça que je développe mon côté schizophrène :P
ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Oh oui, tous lu tous vu ! Tous relu et re,re,re,re... Vu !
ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? 3 ♥ |
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: Do you want my PERE NOEL ?
ϟ ÂGE : 40 ϟ FONCTION : Vendeur de glaces chez Florian Fantarôme ; Mangemort dévoué sous couverture ; Ex-Poufsouffle obsédé par les hommes. ϟ AVATAR : Joseph Gordon-Levitt ϟ ABSENCE ? : Your butt is mine.
ϟ LIENS : I'm not a gangster tonight.
Don't want to be a bad guy.
| « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Sujet : Re: « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Lun 15 Sep 2014 - 14:08 |
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| Bon, déjà pour commencer : CE CHOIX D'AVATAR qhuwoiwjawbaijsk ! ♥♥♥ Rachel Hurt-Wood est juste trop belle, et puis voilà. Ensuite : Wow, tu fais un DC. Tu te (corromps) fidélise. JE SUIS SIIIII HEUREUSE QUE J'EN VOMIS DES PAPILLONS PAR LES NARINES. 8DD La fiche est tellement adorable, que ce soit son côté gamine casse-cou à fond Gryffondor, sa relation trop adorable avec ses parents, le côté plus drama avec son oncle Bancroft et Septimus (leur lien pourrait être si dramachou : fais-un un scénario. /mur). Et puis même, avec sa mère c'est tout triste, mais son métier avec les créatures magiques grâce à son éducation toute adorable, d[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Bref, je l'aime déjà cette petite et je te valide avec amour. I LUV YA. |
| | | Invité
| « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Sujet : Re: « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Lun 15 Sep 2014 - 21:49 |
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| Hiiii, c'est toi qui es adorable *w* Merci ! ♥w♥ J'hésitais à faire possiblement Septimus en scénar, tu m'as décidé /sbaf/ |
| | | | « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Sujet : Re: « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Mer 17 Sep 2014 - 11:32 |
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| jhgfjghjre j'adore cette fiiiiiiche ♥♥ Et je suis trop amoureuse de Rachel Hurd-Wood ! Mwahaha je suis contente qu'un agent du département de régulation des créatures magiques se pointe 8D Qui n'aime pas les vampires en plus. Ca peut donner quelque chose de très folklorique 8D Re-bienvenue ici en tout cas ! |
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: The moment you doubt whether you can fly, you cease for ever to be able to do it.
ϟ ÂGE : 27 ϟ FONCTION : Ancien élève de Poufsouffle, il espère atteindre le sommet de la pyramide sociale en devenant un homme d'affaires important. ϟ AVATAR : Tyler Posey
ϟ LIENS : So come with me, where dreams are born, and time is never planned. Just think of happy things, and your heart will fly on wings, forever, in Never Never Land!
| « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Sujet : Re: « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Mer 17 Sep 2014 - 15:07 |
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| Re-bienvenue ! Bravo pour cette fiche superbe et puis, l'avatar ** Je suis définitivement amoureuse et je tiens à voir Septimus en scénario ! |
| | | | | | | Invité
| « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Sujet : Re: « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Jeu 18 Sep 2014 - 21:22 |
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| Merci, vous êtes tous tellement adorables ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je m'en vais ouvrir mon journal de liens de ce pas ! *out* ♥ |
| | | Invité
| « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Sujet : Re: « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Lun 22 Sep 2014 - 11:38 |
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| ♥
Copine rousse et ex-Gryffondor, je ne peux que l'aimer. J'aime beaucoup beaucoup beaucoup ton personnage. J'avais un peu peur de la longueur de l'histoire mais en fait j'étais tellement absorbée par ce que tu as écrit que je suis arrivée à la fin sans m'en rendre compte. Je suis d'autant plus contente que tu as fait Septimus en pv (et que celui-ci est tenté en plus !). C'est un personnage très construit et brillant que tu as fait là (une poule comme épouvantard, je n'ai pas pu m'empêcher de rire).
Vivement que tu fasses des rps avec elle ! (puis c'était sympathique d'avoir parler de Severus dans ta fiche |
| | | | « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray Sujet : Re: « Sans ambition il n’y a pas de talent. » | Serena A. Mowbray |
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