ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : On ne demande pas aux vieilles mais on peut aux jeunes ! 16 ans bien tapés, est de 1981, ouais les gars. Du 20 mai, même.
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Est de Manchester mon gars.
ϟ ANNÉE & MAISON : Sixième année à Serpentard, ça fait un max de -s ça, eh.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Patti Smith et Mick Jagger. Ensembles. Est d'une bisexualité qui tient plus de la provocation qu'autre chose. (vous voyez ces filles insupportables qui se roulent des pelles pour se prendre en photos ? Voilà)
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Sapin, coeur en ventricule de dragon, trente-trois virgule vingt-cing centimètres, plutôt élastique.

ϟ BUT DANS LA VIE : Depuis qu'elle a opéré le virage à 90° de sa crise d'ado (et n'en est toujours pas sortie) son but est de ne rien foutre du tout, à part écouter avec enthousiasme du rock'n roll, du punk, du grunge et même de la cold wave en ignorant tous les problèmes politiques et responsabilités adultes qui pointent à l'horizon. 
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Du sang de moldu ! Il paraît que sa tante maternelle était une sorcière, mais la pauvre femme ayant disparu il y a dix ans dans un accident on peut mettre cette supposition sur le compte de son mauvais caractère plutôt que de ses potentialités magiques.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE :  Un affreux hibou tout déplumé qu'elle adore, Ziggy.
ϟ SIGNE PARTICULIER : A part celui d'abuser sur le maquillage ? Est couverte de centaines de petites tâches de rousseurs, en a plein le visage, les épaules, les-... oui bon ça va quoi, vous avez pigé.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ;Il semble compliqué de parler de Roxy (et pas Roxana, ne vous attirez pas d'ennuis bêtement) sans commencer par mentionner les peintures de guerres qui font sa fierté. Elle trouve sa créativité dans le tracé impeccable de son eye-liner, dans ses faux-cils, dans l'application sans faille de son mascara, dans la courbe de son rouge à lèvre sombre. C'est de l'art, sachez-le. Il y a cinq ans, vous ne l'auriez pas reconnu : cheveux longs entre le châtain clair et le blond cendré,yeux noisette, mignonne bien que maigrichonne et toute en jambes et bras osseux, elle était somme toute banale. Sauf que Roxy s'est rendue compte que « banale » ne lui convenait pas. Il a suffit d'une impulsion, d'une vexation de plus de ses charmants petits camarades sur sa transparence pour qu'elle se transforme, se réinvente. Un peu d'eau oxygénée pour que ses cheveux virent au blond platine, et une bonne dose de khôl pour qu'elle se sente enfin spéciale. Et spéciale, elle aime ça. Et elle aime les piercings dans ses oreilles, ses jeans déchirés, elle aime qu'on la voit, elle aime la provoc et l'attention comme ses rock stars favorites aiment l'héroïne, et entre nous c'est tout de même un peu plus sain. Elle se sent plus elle-même lorsqu'elle porte son attirail d'emmerdeuse professionnelle, plutôt que sa peau toute simple de gamine aux nerfs à vif. Sa peau typiquement britannique, pâle, poudrée de tâches de rousseur, prête à lui pourrir la vie dès qu'une montée d'hormones fait émerger des boutons et des rougeurs impossibles à camoufler. Dieu seul sait à quel point l'adolescence n'est pas une période glamour. Mais Roxy a de la chance, ce n'est pas le glamour qu'elle cherche. Ou alors une forme bien tordue de glamour, le vice porté comme œuvre d'art. C'est pour ça qu'elle se fout de son inélégance, de sa voix éraillée trop moqueuse, de ses collants filés, de son corps aussi maigre que celui d'Iggy Pop, de son absence de courbes, de sa taille qui dépasse la moyenne et la fait culminer une demi-tête au dessus des nains de son âge. 

Roxy est trop grande, trop affûtée, d'une maigreur inquiétante pour son âge, trop grande gueule aussi, trop rageuse, elle est dans l'excès, toujours, tout le temps. Ses cheveux presque blancs sont mal coiffés, son uniforme flotte sur elle et ne me laissez pas commencer sur les vêtements qu'elle porte lors des sorties à Pré-au-lard. 

La magie a longtemps été le jeu préféré de Roxy. Des choses se passaient lorsqu'elle n'était pas contente. Lorsqu'on lui piquait ses copines ou son amoureux. Les gens qu'elle n'aimait pas s'attiraient des ennuis. Et Roxy, tout au fond d'elle, se sentait spéciale, ô si spéciale. Petite dernière d'une famille de trois enfants, deux grands frères, elle n'en était pas pour autant la seule sorcière, son frère aîné avait en premier causé la panique dans le foyer paisible d'anglais moyens qu'étaient leurs parents.
Maman était femme au foyer, inconditionnelle de Lady Di au point de donner le royale prénom en second à sa fille. On pouvait se demander si elle n'avait pas pondu un troisième gosse seulement pour cette raison en voyant l'armoire emplie de coussins, figurines, assiettes en porcelaine à l'effigie de Diana.
Papa travaillait dans une compagnie d'assurance, portait le costume comme s'il était né avec, toujours policé, aimable, mais incapable de vocaliser ses sentiments. Pas le profil du parfait mari, ni du papa poule. C'était un étranger dans son propre salon, au milieu de ses enfants. Mais Roxy s'en foutait déjà. Depuis toute petite, ce qui la bottait c'était elle. Elle recherchait partout ailleurs l'intérêt qu'elle n'obtenait pas à la maison, le regard des autres, leurs amitiés d'abord, et puis ensuite leur haine, ça n'était pas très important. La magie était une bonne chose pour ça. Très jeune, elle n'avait pas compris les regards soucieux de ses parents qui s'étaient tournés vers son grand frère, Jeremy. Jeremy Wells, sorcier. C'est ce que la lettre qu'il avait reçu à ses onze ans disait. Et elle, elle qui faisait apparaître des choses, transformait le chien de la maison en nain de jardin poilu, brisait des tasses de thé sans les toucher. Elle, Roxy Wells, sorcière.
Oh les choses qu'elle faisait ! Cette fille qui l'avait humilié devant toute la cour de récré en lui disant qu'elle était moche : défigurée par une rougeole qu'elle avait pourtant déjà eu. Roxy ne parlait pas beaucoup à l'époque, ses rares amies se contentaient de sa présence dans le fond de leurs discussions, une présence un peu étrange mais tolérable. Et puis la musique était entrée dans sa vie, peut-être plus violemment que la magie, très tôt, tout de suite très importante, vitale. Des vieux groupes, des plus récents, David Bowie et Roxy Music, les Rolling Stones, les Beatles, les Smiths, Cure, les Doors, Joy Division et puis Nirvana, Queen aussi. La musique allait de pair avec la magie dans sa petite tête, elle avait dans le ventre la même boule de frustration, d'envie, d'excitation. Elle voyait Jeremy partir à chaque rentrée, devenir différent, distant, ne parlant qu'à elle des merveilles qu'il découvrait. Il l'emmenait dans le Manchester sorcier. Roxy buvait tout du regard, la magie devenait plus tangible pour elle, pas seulement un passe-temps, un talent, comme d'autres savent toucher leur nez avec leur langue ou marcher en équilibre sur un fil. Non, c'était plus que ça. Mieux.
Elle avait hâte de rentrer à Poudlard, de toucher les vieilles armures, de prendre les escaliers magiques, de vivre tout ce dont son frère lui parlait avec ce qui touchait à la vénération dans sa voix. Elle en oubliait complètement David, son frère pourtant le plus proche en âge, mais non-magique. Non-sorcier. Pas du bon club, incapable de comprendre ce dont Jeremy et Roxy parlaient sans s'agacer. Jaloux peut-être, effrayé aussi. Leurs parents étaient stoïques. Même pas très intéressés, là où d'autres auraient eu une crise cardiaque. Tant mieux, tant pis se disait Roxy, rongeant nerveusement son frein, camouflée par son épaisse frange brune en attendant d'entrer dans la vraie vie.

11 ans. Première rentrée scolaire. Les yeux grands comme des soucoupes, Roxy avance, hypnotisée par tout ce qu'elle voit, stupéfaite, amoureuse. Et puis, la Répartition.

« Toi... Toi ma petite tu ne laisseras personne te marcher dessus bien longtemps... Je vois beaucoup d'intelligence, de capacités, d'ambition aussi... Tu sais que tu es quelqu'un d'important, tu te sais spéciale, pas vrai ?... bien bien bien, faisons en sorte que tu le deviennes... Hmm, le choix me paraît clair.  SERPENTARD ! »
Roxy croise le regard surpris de Jeremy, portant les couleurs de Serdaigle, elle sait que Serpentard a mauvaise réputation, sans jamais trop comprendre pourquoi. Il y a certaines choses qu'on n'explique pas aux né-moldus.

12 ans. « Qui a pris mon devoir ? Dites, c'est pas drôle, qui est-ce qui l'a pris ? Hey, arrêtez de rire, je veux mon devoir ! » Rouge de colère, tremblante de toute sa frêle ossature, elle tape du pied sans pouvoir se retenir, gamine exaspérée par l'injustice et les brimades de ses camarades. Elle n'arrête d'être transparente que pour goûter au fiel de leurs remarques. Elle commet des erreurs, montre ses faiblesses, ne sait pas se tenir, n'apporte rien à sa maison. Et à Serpentard, ce n'est pas le bon comportement.

13 ans. « Quoiii, tu as perdu quelque chose Bullstrode ? Ma chériiiie comment c'est possible ? Toi, si brillante, si attentive ! Oh Parkinson, tes cheveux sont sublimes, dis donc. » Il n'y a plus de chat écorché effrayé par ses méchants camarades. Il a disparu derrière les mèches platines, le maquillage, par petites touches d'abord. Il n'y a plus de timidité, elle assume ses maladresses, violemment, agressivement, et son style bien que peu orthodoxe, plaît à la maison. Elle est sans pitié avec les Poufsouffles, mauvaise avec les Gryffondors, juste un peu ironique dans le dos des Serdaigles, par respect pour son frère, pourtant ayant fini ses études à peine avait-elle commencé les siennes.

14 ans. Son walkman magiquement bricolé dans les oreilles, elle fait attention à respecter juste assez de règles pour ne pas porter préjudice à sa maison, à en briser juste assez pour se faire plaisir. Elle aime la provocation, l'adrénaline. Elle aime être méchante, juste parce qu'elle peut. Elle est un peu seule mais peut plonger dans la foule dès qu'elle en éprouve le besoin, sait éviter ceux qui parlent encore d'elle comme « la sang de bourbe infiltrée ». Elle s'adapte trop bien, ignore le reste, plane au dessus de la masse, fait le bouffon pour la galerie puis s'abîme dans la contemplation de son nombril.

15 ans. Tombe amoureuse, violemment, comme tout ce qu'elle fait. Pleure et crie et tempête et se calme et réfléchit et arrive à ses fins, car il n'est qu'un Serdaigle étourdi et elle un serpent capable de beaucoup. Coucher n'est pas mal. Boire n'est pas mal. Embrasser des inconnu(e)s l'amuse. Tout l'amuse. Et l'ennuie. Elle est toujours dans l'entre-deux, entre le monde magique et celui des moldus. Paumée. En colère. Très adolescente dans un monde prêt à exploser.

16 ans. On verra bien. Il y a chez Roxy cette étincelle typiquement serpentarde, prête au pire comme au meilleur. Mais probablement plus au pire.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Topsite, Sir !

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Sky Ferreira ♥

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Vous êtes beaux, vous êtes forts, vous êtes même intelligents, je suis amoureuse.

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? *addicted to you by Avicii starts playing in the distance* Oui. Plutôt oui.

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? La curiosité est un bien vilain défaut ! Un seul autre.