Secret du moment


A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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Kendra Austen
Kendra Austen

: I'm a wanderess, I'm a one night stand; don't belong to no city, don't belong to no man - I'm the violence in the pouring rain, I'm a hurricane.

ϟ ÂGE : 32
ϟ FONCTION : Journaliste politique à la Gazette du Sorcier.
ϟ AVATAR : Amira Ahmed
Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) 1502071137264164112941868

ϟ LIENS : I stared up at the sun, thought of all of the people, places and things I’ve loved. I stared up just to see with all of the faces, you were the one next to me.

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Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé)
MessageSujet : Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) EmptyDim 22 Fév 2015 - 15:23

Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle
joy.kendra
Kendra s'éveille, s’étire dans son lit, cligne des yeux. Tout est là : ses quatre oreillers, la lumière du jour qui perce à travers les rideaux qu'elle a récemment installé, une présence à côté d'elle, l'odeur de sa lessive mélangée à celle de l'autre jeune femme. La métisse remonte la couette à hauteur de ses yeux, jette un regard à la personne qui dort encore. Joy, Joy, Joy. Joy et ses jolis cheveux bruns. Joy et son magnifique sourire. Joy qui l'intrigue, Joy...
Kendra n'aime pas penser, Kendra ne se laisse jamais le temps de penser à autre chose que son travail, à quelle heure elle commence, à quelle heure elle mange et rentre. Elle se retourne, regarde l'heure qu'affiche le réveil sur sa table de nuit. 11h50. Décidément, il est bien rare que Kendra dorme jusqu'à cette heure-là. Alors elle saute hors du lit, enfile un jean et une veste par-dessus le t-shirt qu'elle porte – d'ailleurs, c'est celui de Joy – et glisse ses pieds dans ses chaussures. Dépose un bref baiser sur l'épaule de Joy qui dépasse de la couverture. Attrape ses clés, et cinq minutes plus tard, elle est dans la rue et marche jusqu'à la boulangerie ouverte la plus proche – au coin de la rue, Kendra est une habituée et y passe tout les matins.

Dans la boulangerie, elle hésite. Croissants, autres pâtisseries, ou encore cette tarte là-bas... ? Elle hésite, elle réfléchit. Et comme d'habitude, Kendra repart avec tout. Elle glisse la monnaie dans la poche arrière de son pantalon et remonte rapidement vers son appartement, profitant de la ville qui commence à s'agiter, même un dimanche matin.
A peine rentrée, la jeune femme dépose le tout sur la table, installe assiettes, verres, couverts et lance le café. A peine un quart de seconde plus tard, Kendra s'enferme dans la salle de bain pendant un quart d'heure.

Quand elle en ressort – à midi et vingt minutes exactement – habillée du t-shirt de Joy et les cheveux encore humides, elle saute sur le lit pour réveiller la brune. Elle enlève la couette qui la recouvre encore, un sourire aux lèvres.

«Allez, debout, belle au bois dormant ! Tu as vu l'heure qu'il est ? Il est déjà midi vingt, et tu es toujours en train de dormir. Tu ne vas pas rester au lit toute la journée, quand même ? Tu veux des œufs, pour le petit déjeuner ? Je vais en faire, de toute façon. »

Elle sourit et se dirige vers la cuisine sans même attendre que Joy ne réponde – de toute façon, impossible qu'elle dorme encore après un tel réveil– elle ne s'arrête pas plus de quelques secondes comme à son habitude. La jeune femme sert le café, mords dans un croissant tout en faisant les œufs. Prendre son temps ? Non, jamais, ce n'est pas son genre. Et quand enfin Kendra sert les œufs et s'assoit devant son assiette, le monde peut reprendre son souffle et profiter de cet instant.

«Tu as prévu quelque chose aujourd'hui, Joy? » fait-elle, le nez dans son premier café de la journée.

Impossible pour elle d'imaginer qu'on puisse passer un dimanche à ne rien faire. Le dimanche, il n'y a pas de boulot pour l'occuper, pas de rendez-vous, pas... Rien. L'ennui. Heureusement, la journée est déjà bien avancée, cela fait moins de temps à combler pour Kendra.

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Joy C. Jackson-Powell
Joy C. Jackson-Powell

: She stood in front of the mirror a long time, and finally decided she either looked like a sap or else she looked very beautiful. One or the other.

ϟ ÂGE : 37
ϟ FONCTION : Ancienne élève de Poufsouffle, Auror reconvertie en videuse au Deus Ex Machina
ϟ AVATAR : Tatiana Maslany
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ϟ LIENS : There are those who know and those who don't know. And for every ten thousand who don't know there's only one who knows. That's the miracle of all time— the fact that these millions know so much but don't know this.

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Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé)
MessageSujet : Re: Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) EmptyLun 23 Fév 2015 - 15:43

Ton territoire

étendu si loin
sur le mien

Le lit était bien trop grand pour elle seule ; heureusement, seule, elle ne l'était pas— les yeux clos, Joy pouvait sentir la chaleur familière de Kendra à ses côtés, son odeur et la douceur de sa peau. Si elle faisait l'effort d'ouvrir un œil, elle savait ce qu'elle verrait ; le joli visage, les lèvres étirées en un sourire constamment jovial, le regard fascinant. Kendra, ma petite-amie, songea-t-elle, l'esprit encore noyé dans les brumes du sommeil ; distraitement, elle voulut étendre une main, caresser l'épaule, raffermir l'étreinte mais son geste ne rencontra que le vide pesant de l'absence. Soudain parfaitement réveillée, elle se redressa d'un bond, son corps animé par des années d'entraînement alors qu'elle guettait instinctivement la silhouette élancée ; au loin, elle crut vaguement entendre le bruit d'une porte qui claque. Laissant échapper un soupir presque déçu, Joy s'échoua au milieu des oreillers et des couvertures avec la grâce d'un cachalot ; elle pouvait jeter aux oubliettes sa vague envie de câlins matinaux. Quand Kendra était lancée, rien ne pouvait l'arrêter.

Mais c'était précisément ce qu'elle aimait chez elle, n'est-ce pas ? En sa présence, elle n'avait pas le temps de réfléchir et ses sombres pensées à propos d'Azkaban s'estompait avec une simple exclamation joyeuse de la jeune métisse. Épuisée à cause de sa nuit passée à traquer les soûlards, elle choisit prudemment de grappiller les quelques minutes de sommeil que Kendra daignerait lui laisser avant de lui sauter dessus pour la réveiller. Joy ne tarda d'ailleurs pas à percevoir les bruits d'une course à travers le chaleureux appartement, le couvert qu'on place d'un geste rapide mais assuré, un jet d'eau qu'on allume, les pas de Kendra sur le plancher —elle suivait son évolution avec un charme ravi, jamais lassé, toujours étonné, s'amusant à prévoir la moindre de ses réactions, riait lorsqu'elle était surprise, souriait avec indulgence lorsqu'elle ne l'était pas.

Un poids sur son dos la fit soudain sursauter. Assommé sous un flot de paroles continu, Joy, à peine réveillée, ne réussit qu'à articuler : « Grrmmbll, mouiii ? » L'instant d'après, Kendra avait déjà disparu. Joy grommela mais sut héroïquement résister à la tentation de s'enterrer sous les couvertures. Lentement, doucement, elle s'extirpa de la chaleur du lit, fit semblant d'ignorer les chiffres rouges qui clignotaient insolemment à sa montre échouée sur le sol —midi vingt, comment se fait-il que Kendra ne m'ait pas réveillé avant ?— et chercha son T-shirt du regard. Ne l'apercevant pas, elle finit par se rabattre sur une ample chemise d'homme qui traînait dans un coin et se laissa guider par l'odeur alléchante qui provenait de la cuisine.

« Ça se voit que c'est pas toi qui a dû négocier avec des vampires pour les empêcher de s'en prendre à deux adolescents inconscients la nuit dernière, fit-elle d'un ton accusateur en pénétrant dans la cuisine où Kendra s'affairait déjà aux fourneaux. » Mais son sourire espiègle démentait la teneur de ses propos et elle s'assit sur une chaise sans attendre de réponse. Son regard s'écarquilla légèrement devant la montagne de nourriture qui lui faisait face ; au moins, elle ne risquait pas de mourir de faim. « Ah, c'est toi qui a piqué mon T-shirt, ajouta-t-elle d'une voix légèrement comateuse en reconnaissant le vêtement sur le dos de l'autre jeune femme. »

Elle tendit une main distraite vers le panier de pâtisseries, à peine troublée par le mouvement perpétuel de Kendra ; elle avait fini par s'y habituer, après tout. Cela ne l'empêcha d'afficher un sourire discrètement soulagé lorsque la jeune femme daigna enfin s'asseoir afin de prendre son petit-déjeuner autrement qu'en équilibre instable entre la cuisinière et la table encombrée de mets divers. Tu as prévu quelque chose aujourd'hui, Joy ? l’entendit-il vaguement prononcer alors qu'elle teintait de boire son café sans en mettre partout, le poids de la fatigue pesant encore sur ses épaules. Ce qu'elle avait prévu ? D'ordinaire, le dimanche, elle courrait d'abord le matin, rentrait ensuite chez elle pour prendre une douche, s'entraînait à la boxe...

« Je pensais qu'on pourrais passer la journée ensemble, tenta Joy d'une voix ferme bien qu'elle tremblait à l'intérieur. »

Kendra était sa première relation depuis sa sortie de prison ; elle était au courant, bien sûr, comment lui cacher ? Mais le fait était qu'elle ressentait une pression anormale et qu'elle se sentait obligé de rester distante pour se protéger, pour les protéger toutes les deux. Elle ignorait à quoi s'attendre et, au fond, elle ne voulait surtout pas gâcher cette étincelle qui commençait à peine à s'allumer, faisant régner dans son cœur une douce euphorie.

Kendra Austen
Kendra Austen

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Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé)
MessageSujet : Re: Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) EmptyMar 24 Fév 2015 - 13:48

Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle
joy.kendra
Kendra avale le bout de viennoiserie et rit. C'est vrai, elle n'a pas à gérer les fêtards, les créatures magiques, les mineurs qui pensent pouvoir rentrer au Deus, le ton accusateur de Joy le lui rappelle. Elle se retourne vers la brune, tout en gardant un œil sur la cuisson des œufs.

« Certes, mais je t'ai attendu pendant que tu négociais avec des vampires pour les empêcher de s'en prendre à deux adolescents. Ça compte, quand même ! »

La jeune femme sert Joy et baisse les yeux sur son t-shirt, qui n'est, en effet, pas le sien. Kendra esquisse un sourire « oups, désolée, je te le rendrais. Tu peux m'emprunter des vêtements. » semble dire son sourire – encore faudra-t-il qu'elle y pense, à lui rendre. Kendra s'assoit – tout le monde pourrait pousser un soupir soulagé quand son ballet infernal ralenti – et observe Joy.

C'est fou. Kendra ne veut pas se rapprocher, Kendra veut garder cette distance qu'elle mets, pour sa conscience de journaliste, pour ne pas influencer son jugement. Pourtant, il est si simple d'être avec Joy ; de se lever le matin, tourner la tête et la voir, préparer un petit déjeuner pour deux. C'est fou d'y penser, cette rapidité avec laquelle son train de vie s'est adapté pour englober Joy dedans. La métisse boit son café, repense à cet article qui pourrait être celui de sa carrière, celui qui lui ferait un nom dans le milieu. Mais elle pense aussi à Joy.

« Je pensais qu'on pourrais passer la journée ensemble » fait Joy, et Kendra engloutit rapidement le morceau qu'elle mâchait.Quelle horrible petite-amie qu'elle fait là, Kendra. Elle n'a même pas pensé une seconde à passer du temps avec Joy plus que cette courte nuit et ce matin. Quelle petite-amie ingrate Joy avait. L'asiatique fait rapidement le tri mental de son emploi du temps du dimanche, voyant les arrangements qu'elle pouvait y faire – elle peut toujours passer voir sa mère plus tard. Et attendre ce soir pour appeler Automne et parler de tout et de rien. Peut-être pas si englobée que ça dans sa vie, l'ex-Auror, tout compte fait.

« Pourquoi pas? » Kendra n'a mis que quelque secondes à répondre, essaye de cacher qu'elle n'a absolument pas prévu cette possibilité. « C'est vrai qu'on a jamais vraiment passé une journée entière toute les deux. »

La faute à qui ? La sienne, en partie, bien-sûr. Kendra est parcouru d'un frémissement imperceptible à l'idée de passer tout ce temps avec elle. Que faire, que dire, comment agir ? Soudainement, Kendra a l’impression d'avoir tout oublié de comment se comporter dans une relation. Elle disparaît derrière sa tasse. Passer du temps avec Joy la ravit et l'angoisse. La stresse mais lui fait apparaître des petits papillons dans le ventre.

« Tiens, t'es déjà monté dans la grande roue, London Eye ? Ça vaut le détour vraiment. Mais t'y es peut-être déjà allé. Ou alors on peut aller se balader à Camden. Ou visiter des musées, qui sait, il y en a des pas mal ouvert le dimanche... »

Kendra énumère toutes les possibilités qui lui traverse l'esprit ; même un dimanche, il y a tant de choses à faire dans une ville comme Londres ! Londres ne s'arrête jamais une seconde. Pourtant, Kendra, elle, s'arrête.

«... Ou bien on peut rester ici, aussi.  »

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Joy C. Jackson-Powell
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MessageSujet : Re: Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) EmptyMer 25 Fév 2015 - 14:11

Ton territoire

étendu si loin
sur le mien

C'est vrai, songea Joy avec un ravissement enfantin, en esquissant le sourire joyeux d'une adolescente amoureuse pour la première fois. Elle m'a attendu ! Elle tendit une main distraite vers l’assiette d'œufs, presque indifférente au ballet infernal de Kendra ; presque, puisqu'elle ne parvient pas à s'empêcher de la contempler avec une étincelle attendrie dans le regard. Kendra est une lueur fugitive, une boule d'énergie lancée à toute vitesse sur les rails de la vie, Kendra est un mouvement perpétuel, Kendra est insaisissable, et pourtant, et pourtant...

Pourtant, Joy, charmée, se laisse entraîner sans même tenter de résister. Joy, qui ressemble à une tâche de peinture monochrome dans le paysage, entretient une relation romantique avec un métissage ambulant, savant mélange de tradition et de modernité, de fille et de garçon. Le genre de personnes qu'elle lorgnait en douce, adolescente, dans les couloirs de Poudlard sans les approcher car elle ne se jugeait pas assez originale. Pas assez flamboyante pour rivaliser avec ce feu sacré que Kendra brandit comme un étendard. Joy, elle, a tout perdu ; ses idées révolutionnaires, son engagement, les combats menés dans l'ombre...

Elle n'est plus que l'ombre d'une Joy qui croyait autrefois si fort en ses convictions qu'elle était prête à tout sacrifier pour eux, et il lui reste tant à reconstruire ! Mais elle a toute la vie devant soi, l'admiration de sa petite sœur et elle se surprend à penser qu'elle peut même compter sur la présence réconfortante de Kendra.

Pourquoi pas? répond Kendra et Joy relève la tête, une ombre de surprise voilant momentanément son regard sombre. Elle n'ose pas vraiment y croire mais c'est la vérité. Sa petite-amie toujours si débordée est prête à passer la journée avec elle. C'est comme une nouvelle étape dans leur relation, qu'elle ne pensait pas franchir aujourd'hui. Alors ses lèvres s'étirent en un sourire sincèrement heureux et elle secoue doucement la tête de bas en haut comme pour dire oui et la remercier en même temps. « Oui, pourquoi pas ? répète-elle pensivement. »

Déjà, Kendra enchaîne ; les propositions se suivent, ouvrent l'esprit de Joy à dans un champ de possibles et d'opportunités. Elle s'imagine arpenter Londres aux côtés de Kendra, ou plutôt courir derrière elle alors que la jeune femme ne cesse de basculer d'une boutique à l'autre, peut-être qu'elle pourrait lui tenir la main sous prétexte de la ralentir... Cette pensée lui arrache un sourire bêtement niais. Elle met un moment à réaliser que Kendra s'est arrêtée de parler. Elle s'est arrêtée, tout simplement, la regarde, attend sa réponse et Joy se met à paniquer stupidement. Au début, elle se contente d'ouvrir la bouche, puis grimace maladroitement. Ses yeux pétillent. Elle est prise au dépourvue mais elle adore ça. Finalement, elle rétorque, incapable de répondre Comme tu voudras puisque Kendra lui laisse le choix et que c'est quelque chose de suffisamment précieux pour qu'elle saisisse sa chance : « Je veux bien sortir. Enfin, une fois que tu m'auras rendu mon T-shirt, évidemment. » Il hésite un court instant avant d'ajouter : « Tu sais quoi ? Garde-le. Je vais te piquer cette chemise en échange. » D'un geste vague de la main, elle désigne l'habit qui gisait négligemment sur le sol de la chambre et qu'elle a enfilé distraitement. Elle oublie que le style de Kendra jure atrocement avec le sien, toujours si sobre, mais ce sont les vêtements de Kendra, l'odeur de Kendra, et elle décide qu'elle s'en moque.

« Emmène-moi où tu voudras. Surprends-moi, achève-t-elle dans un souffle, impatiente de passer la journée avec sa petite-amie. »

Kendra Austen
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Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé)
MessageSujet : Re: Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) EmptyJeu 26 Fév 2015 - 20:20

Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle
joy.kendra
Observation méticuleuse de la part de Kendra, qui détaille la femme en face d'elle. Cette femme qui la perturbe, dans un sens positif. Joy en face d'elle, dans sa chemise, son sourire aux lèvres. Kendra pose son visage sur sa main et se surprends à sourire elle aussi, quand elle regarde Joy. Sa petite-amie.Les mots sonnent encore étranges aux oreilles de Kendra. Pourtant, Joy est bel et bien sa petite-amie, et Kendra fait même des arrangements dans son emploi du temps pour elle.

Les yeux de Joy pétillent et au même moment, le cœur de Kendra s'emballe. Kendra avale une gorgée de café, et se ment à elle-même : un pur hasard, ce n'est que le café. Mais Kendra n'est pas bête, elle sait bien qu'il ne s'agit là que d'une parade pour se cacher les yeux à la réalité ; réalité qui est que Joy, lentement mais sûrement, se crée une confortable petite place dans le cœur de la métisse.

« Désolée, lâche-t-elle en baissant les yeux sur le t-shirt qu'elle porte, mais j'aime bien ton t-shirt, il sent comme toi. Et cette chemise te va très bien. » souligne Kendra qui se relève déjà – le temps de la pause est écoulé.

C'est vrai, Kendra aime l'odeur de Joy. Joy sent les fleurs, Joy sent Joy, et elle aime cette odeur qui flotte dans son appartement après qu'elle y soit passé. Quand Kendra va se coucher, cette odeur est toujours là, fantôme de la présence de la jeune femme quand elle n'est pas là. Et la jeune fille aime aussi voir Joy dans ses vêtements, qui la change des tons sombres. Kendra se mordille la lèvre en jetant un regard à la brune alors qu'elle va poser la tasse de café vide dans l'évier.

Prise d'une soudaine envie romantique quand elle revient de la cuisine, Kendra passe ses bras autour de Joy et dépose un baiser dans ses cheveux, avec un rire léger. La surprendre, Kendra aimerait bien. Elle réfléchit à tout les endroits où elle pourrait l'emmener, toutes les possibilités qui s'ouvraient à elles, et pour une fois, se retrouve perdue devant un choix à faire.

« Tu sais quoi ? Finis ton petit déjeuner, prépare toi, pendant ce temps je réfléchis où je peux bien t'emmener. Tu seras pas déçue, promis. » Kendra dépose un autre baiser dans le cou de la jeune femme et se détache d'elle.

Kendra sautillerai presque jusqu'à la salle de bain, se poste devant le miroir et applique d'une main assurée le train d'eye-liner sur sa paupière. C'est la première fois qu'elle emmène Joy à l'extérieur, toutes les deux, un peu comme un rendez-vous. Kendra frémit, elle se réjouit et angoisse en même temps ; peur de ne pas être à la hauteur des espérances de la jeune femme, peut-être.

« C'est notre premier rendez-vous, en fait. fait la métisse, appliquant le dentifrice sur la brosse à dents. J'étais en train de réaliser qu'on avait jamais vraiment... tu sais, fait des trucs ensemble, en fait.  »

Elle termine de se brosser les dents, coupe l'eau du robinet et reviens dans la pièce principale, son regard sombre qui se pose sur Joy. Elle à l'impression d'officialiser quelque chose en faisant ça, même si ce n'est que passer le dimanche ensemble. Kendra revient s’asseoir, un sourire aux lèvres.

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Joy C. Jackson-Powell
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Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé)
MessageSujet : Re: Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) EmptyLun 2 Mar 2015 - 20:03

Ton territoire

étendu si loin
sur le mien

Et cette chemise te va très bien, affirma Kendra avec un aplomb convaincant qui força presque Joy, vaguement alarmée, à contempler son reflet dans la vitre la plus proche. Elle enregistra distraitement l'image de cette femme nonchalamment attablée, les contours de sa silhouette athlétique définis par une chemise qui ne lui appartenait pas mais dont le simple contact lui inspirait un sentiment de bien-être apaisant ; elle l'enregistra et jura de ne pas l'oublier. Elle ignorait peut-être si la jeune métisse avait raison, la mode étant pour elle un concept abstrait et même terriblement inutile, mais elle lui faisait confiance. Un cadeau rare et précieux de la part de Joy. Peu de personnes avaient droit à cet honneur, sa mère, sa sœur, Basile... La méfiance, chez elle qui avait connu les affres lugubres d'Azkaban, expérimenté les sombres tourments de l'oubli, était comme un mécanisme enfoui, un moyen de survie, un réflexe vital. Mais Kendra—

Kendra en était certainement digne, de cette confiance, n'est-ce pas ?

« Je ne mets pas de parfum particulier, pourtant, articula-t-elle comme pour voiler son trouble lorsque Kendra annonça aimer l'odeur de son T-shirt et donc par extension la sienne. » La réplique était pitoyable ; Joy se mordit les lèvres, énervée contre elle-même, alors qu'elle esquissait un mouvement pour se lever et aider sa compagne à débarrasser la table. Finalement, elle demeura assise mais prit tout de même la peine d'empiler les assiettes qui trônaient encore en face d'elle. Exécuter les gestes insignifiants du quotidien eut au moins le mérite de la détendre. Kendra disparut dans la cuisine et sa soudaine absence, le fait que toute son énergie qu'elle déploie autour d'elle se soit volatilisée en même temps qu'elle bondissait vers la porte, la fit sourire avec attendrissement. D'un geste précautionneux, animée par la prudence maladroite qui caractérise les invités, Joy empila les couverts sales que sa petite-amie avait oublié dans son élan. Presque trop absorbée par sa tâche ingrate, elle ne remarqua le retour de Kendra que lorsque celle-ci l’enlaça soudainement, comme poussé par une brusque envie romantique, et embrassa ses cheveux. Joy laissa échapper un rire surpris et noua brièvement ses doigts aux siens, les serra doucement, tant qu'elle était encore là, près d'elle. Elle en profite, Joy ; qui sait quand Kendra prendra le temps de ralentir ? Un nouveau baiser dans le cou, et la voilà repartie !

« Je te crois ! lança-t-elle, hilare, alors qu'elle observait la silhouette de la métisse disparaître à l'angle d'un couloir. Je ne suis jamais déçue avec toi, acheva-t-elle dans un souffle, bien que Kendra ne puisse plus l'entendre. »

Quelques œufs traînaient encore dans une assiette ; Joy les jeta négligemment à la poubelle mais mordit tout de même dans un croissant alors qu'elle se redressait et arpentait l'appartement, les sens en alerte. D'une main nonchalante, sa viennoiserie dans l'autre, elle réunit ses lourds cheveux bruns en un chignon qui trônait maladroitement au sommet de son crâne. Quelques mèches encadraient son visage détendu, bien que ses traits tirés trahissaient une légère fatigue. Toutefois, il aurait été difficile de nier que son sourire sincère suffisait à effacer cette impression. La voix de Kendra lui parvint de la salle de bains. Le sourire de Joy s'élargit encore alors qu'elle se dépêchait d'avaler sa bouchée pour répondre : « C'est l'occasion de se rattraper, pas vrai ? Ne t'en fais pas. Je suis sûre que tout sera parfait. » Elle n'était pas difficile, Joy.

Simplement être en présence de Kendra lui suffirait.

« C'est bien d'être avec toi, ajouta-t-elle précipitamment, comme pour éviter d'être trop sentimental, comme s'il s'agissait d'une honte. Je veux dire, tu ne me juges pas comme d'autres peuvent le faire et tu t'en fiches de... Tu sais quoi. » Afin d'appuyer ses propos, Joy fit un vague geste de la main. Azkaban, mon crime inconnu, tout ça, tu vois. Si elle savait, Joy.

En attendant, elle la regarde en souriant, Kendra, saisit son manteau d'un mouvement vif et se coula dans le vêtement —de laine grise, évidemment— avec une vivacité confondante. Le clin d'oeil qu'elle adressa à l'autre jeune femme était comme une invitation et, bien qu'elle soit la plus âgée, Joy avait pourtant la saisissante impression d'être une adolescente lors de son premier rendez-vous amoureux. « Alors ? Où comptes-tu m'emmener ? » Impatiente, elle l'était, définitivement.

Kendra Austen
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MessageSujet : Re: Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) EmptyLun 2 Mar 2015 - 22:32

Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle
joy.kendra
A l'abri de la salle de bain, loin du regard de Joy, Kendra se laisse aller à un petit moment de faiblesse, enfoui son nez dans le col du t-shirt et inspire l'odeur de Joy. Parfum ou pas, c'est le mélange de l'odeur de sa peau, de son gel douche, de son shampoing, de sa lessive... Kendra se perds. Elle écoute l'eau du robinet couler, Joy débarrasser la table de l'autre côté. Les bruits quotidiens, banals, et pourtant Kendra aujourd'hui y prête une attention toute particulière.

Kendra repose la brosse à dent – dans le verre à gauche précisément – un sourire aux lèvres. Joy la rends particulièrement heureuse. C'était bête à penser, Joy ne faisait rien de spécial à part, eh bien, être elle-même, mais cela semblait largement suffisant pour nicher Kendra sur un petit nuage quand elle revient auprès d'elle.

Mais elle toussote. Toussote et évite le regard de Joy pour un quart de seconde. Non, évidemment, elle ne la juge pas, Kendra, ce n'est pas son genre. Mais si Joy savait que, sagement rangé dans le troisième tiroir de son bureau – celui qui ferme à clé – Kendra avait tout un tas de brouillons d'un article sur elle. Et que Kendra cherchait à trouver toutes les raisons, les explications, à faire la lumière sur toute cette histoire, alors peut-être qu'elle ne penserait pas ça.
Kendra attrape la main de Joy, d'un coup tactile, avec un sourire retrouvé. Juste le temps de quelque secondes, le temps d'une micro-expression, prise de cours et Kendra reprends contenance.

« Bah. C'est normal, tu sais ? L'important c'est... Maintenant. Toi, moi, nous en fait? » Kendra s’emmêle dans ses mots, maladroitement. « Je veux dire. L'instant présent.  » Et rougit légèrement en conclusion.

Rit au clin d’œil de la brune, enfile une veste, visse un chapeau sur sa tête et glisse les clés dans sa poche et puis déjà, Kendra attire Joy à l'extérieur de l'appartement, par la main. Elle ferme la porte de l'appartement, et dévale déjà les escaliers jusqu'à l'extérieur, à reculons – un miracle qu'elle n'ai pas loupé une marche – pour continuer de parler à Joy.

« Je t’emmènerai bien au bout du monde, tiens. A Taïwan, pourquoi pas ? (rires) Mais pour aujourd'hui, je vais me contenter de Battersea Park. Ce parc est super beau – tu verras.  »

Kendra a beau être une citadine, qui aime les espaces urbains, les grands immeubles et la modernité, Kendra connaît et aime aussi les parcs, surtout celui là. Au bord de la Tamise, ce parc là est de loin celui qu'elle préfère.

La jeune femme marche à grande enjambés, se retournant régulièrement pour vérifier que la femme qu'elle aime la suive. En la regardant, là, dans la rue, Kendra sourit à la brune et s'appuie contre le panneau de l'arrêt de bus.

«Il y a un zoo aussi, dans ce parc. Je sais pas s'il est ouvert, mais si tu veux, on pourra y jeter un coup d’œil ?  »

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Joy C. Jackson-Powell
Joy C. Jackson-Powell

: She stood in front of the mirror a long time, and finally decided she either looked like a sap or else she looked very beautiful. One or the other.

ϟ ÂGE : 37
ϟ FONCTION : Ancienne élève de Poufsouffle, Auror reconvertie en videuse au Deus Ex Machina
ϟ AVATAR : Tatiana Maslany
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ϟ LIENS : There are those who know and those who don't know. And for every ten thousand who don't know there's only one who knows. That's the miracle of all time— the fact that these millions know so much but don't know this.

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Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé)
MessageSujet : Re: Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) EmptyMer 4 Mar 2015 - 11:48

Ton territoire

étendu si loin
sur le mien

Le trouble fugitif de Kendra, Joy ne le remarqua pas. Elle se sentait trop absorbée par cet étincelle de joie inespérée, trop impatiente à l'idée de sortir avec elle pour la première fois depuis le début de leur relation, trop distraite, trop confiante aussi. En présence de la jeune métisse, elle ne prenait pas la peine d'être sur ses gardes, de se méfier, de garder ses sens en alerte. Pour quoi faire, après tout ? Même le bref toussotement de sa compagne ne suffit pas à éveiller une maigre parcelle de sa surprise, à simplement titiller sa curiosité.
Ce n'est pas comme si elle devait s'attendre à une mauvaise surprise.

Elle préférait se concentrer sur les bonnes choses. L'instant présent. L'idée était terriblement séduisante, presque grisante. Le rougissement spontané et absolument adorable de Kendra lui arracha un rire amusé mais tendre : « Ça m'a l'air parfait, réplique avec indulgence Joy sans la quitter des yeux. » Et elle ferait tout pour que, parfait, ça le soit vraiment ; c'était une promesse.
Nul ne saurait gâcher, à ses yeux éblouis, ces instants de grâce inattendus.

Elle l'observa enfiler son manteau et enfoncer son crâne dans un de ces innombrables chapeaux qu'elle semblait collectionner avec passion. Dans un coin de sa tête, Joy se rappela de lui en offrir un dès que l'occasion se présenterait, puisqu'elle semblait tant les aimer, si elles étaient encore ensembles à ce moment-là. Presque aussitôt, elle secoua doucement la tête comme pour chasser cette idée ; pourquoi ne le seraient-elles plus ? « On y—, commença Joy d'une voix enthousiaste mais, déjà, Kendra la saisissait par la main et l'entraînait avec elle à l'extérieur de l'appartemment. » L'ancienne prisonnière vit défiler les étages sans comprendre, emporté dans l'élan irrésistible de Kendra, laquelle était parvenu d'une façon ou d'une autre à descendre les escaliers à reculons, juste pour le bête plaisir de continuer à lui parler. Joy aurait pu être flattée si seulement elle ne menaçait pas de frôler l'arrêt cardiaque à chaque fois que la chaussure de sa petite-amie frôlait dangereusement le bord des marches et risquait de faire un vol plané.
C'était un miracle qu'elle ne soit pas tombée, sincèrement.

Une fois dehors, Kendra se met à avancer si rapidement que Joy est presque obligée de courir pour la suivre. Elle sourit, cependant, plus amusée qu'agacée. Si elle était essoufflée, c'est autant à cause de sa marche précipitée que de la vision du sourire de l'autre femme. « Tu es déjà allé à Taïwan ? demanda-t-elle distraitement en arrivant à sa hauteur. » Joy connaît les origines complexes de Kendra ; peut-être qu'elle ne connaît pas le détail de son arbre généalogique —il y aurait de quoi écrire un bouquin, et un épais en plus de ça !— mais il y a certaines choses qu'elle ignore encore et c'est une erreur qu'elle se doit de réparer. « Je connais pas Battersea Park. J'ai hâte d'y être, ajouta nonchalamment Joy. » C'était faux ; Joy connaissait Londres par cœur. Mais, en compagnie de Kendra, ce serait comme une redécouverte.
Alors elle ne mentait pas vraiment.

À une telle allure, elles ne tardèrent pas à atteindre l'arrêt de bus ; Kendra s'y appuya sans attendre tandis que Joy demeurait debout, les mains profondément enfoncées dans ses poches. Le temps était excellent. Les façades grises des immeubles n'étaient plus si déprimantes, tout à coup. Elle n'osa pas faire remarquer à sa petite-amie qu'elles pouvaient tout aussi bien transplaner mais cela faire perdre de son charme à leur petite escapade, sans doute. « Merlin, murmura-t-elle avec un rire dans la voix, attirant sur leur étrange duo des regards étonnés de la part de quelques Moldus —qui jurait en disant encore Merlin, de nos jours ?—. Je n'ai pas été au zoo depuis que j'ai, quoi ? Onze ans ? » Mais le ton n'est pas un reproche, juste une constatation amusée. « On pourra y jeter un coup d’œil, oui. » Et même plus qu'un coup d'oeil, pourquoi pas ? À cet instant précis, Joy se sent prête à soulever des montagnes.

Un crachotement retentit soudain, couvrant fugitivement le brouhaha assourdissant de la circulation et des exclamations bruyantes des passants. Le bus s'arrêta à leur hauteur, son moteur poussa un lourd gémissement. Comme toujours, Kendra fut la première à bondir dès que les portes s'ouvrirent mais ce fut Joy qui tendit au chauffeur une poignée d'argent moldu afin de payer le trajet. L'instant d'après, elle s'écroulait aux côtés de sa compagne sur un siège de cuir inconfortable. « Tu travailles sur quoi en ce moment ?, la questionna-t-elle, sincèrement intéressée. » Elle savait à quel point son boulot était important pour Kendra, comme il avait pu l'être pour elle avant son arrestation.

Au fond, tout au fond d'elle-même, il y avait une gamine de six ans qui jubilait. Notre premier rendez-vous ! C'est notre premier rendez-vous !



Spoiler:
Kendra Austen
Kendra Austen

: I'm a wanderess, I'm a one night stand; don't belong to no city, don't belong to no man - I'm the violence in the pouring rain, I'm a hurricane.

ϟ ÂGE : 32
ϟ FONCTION : Journaliste politique à la Gazette du Sorcier.
ϟ AVATAR : Amira Ahmed
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ϟ LIENS : I stared up at the sun, thought of all of the people, places and things I’ve loved. I stared up just to see with all of the faces, you were the one next to me.

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Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé)
MessageSujet : Re: Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) EmptyLun 9 Mar 2015 - 22:19

Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle
joy.kendra
La jeune femme saute la dernière marche avec un sourire. Son pied retombe sur le sol, Kendra est entière, par un étrange jeu du destin qui à décidé d'accorder un sursis à la métisse – aujourd'hui n'est pas encore le jour où elle tombera bêtement à force de descendre les escaliers de manière toujours plus dangereuse. Que Joy se rassure, du moins pour le moment.

Taïwan. Le mot n'évoque pour Kendra que des photographies rapportées de sa mère, des histoires qu'on lui a raconté, des choses qu'elle a lu. Aucune impression ne vient d'elle, un des regrets de la petite brune. Elle enfonce les mains dans les poches de sa veste, hausse les épaules.

« Non, jamais. Peut-être que j'irais, si j'ai le temps. Peut-être que je t'emmènerai avec moi. » Kendra baisse les yeux sur le bitume, commence à planifier mentalement un tel voyage, ses lèvres s'étirent en un sourire qu'elle ne peut pas cacher.

Kendra tapote du pied en rythme avec une chanson en tête, qu'elle est la seule à entendre. Ses yeux sautent d'une voiture à un passant sans vraiment s'y arrêter, mouvement perpétuel. Elle remarque le bus, se redresse comme un ressort, prête à bondir.
L'idée l'effleure que Joy aurait pu vouloir transplaner. Mais Kendra oublie parfois qu'elle est sorcière, quand bien même elle sent parfaitement la baguette dans la poche de sa veste. Elle rit aux regards interrogatifs des passants, même certains réprobateurs – Kendra se complaît des regards peu importe leur intention.

«Je crois que la dernière fois que je suis allé au zoo, je ne marchais même pas. C'est une occasion de rectifier ça ! »

Elle saute dans le bus, lance un « bonjour ! » au chauffeur avant de filer s'asseoir, n'attends pas Joy. Se jette contre la paroi du bus, dessine des petits visages sur la buée de la vitre du bus. Elle se décale pour laisser de la place à Joy, fixe le décors qui défile derrière le bus. Le cahotement du bus, le bruit du moteur, Kendra se sent comme un poisson dans l'eau.

« Sur quoi je bosse ? Boh, tu sais. Des trucs sur la sécurité au Ministère, des histoires de mangemorts infiltrés, ou le Ministère qui se débarrasserait de gens « gênants ». Bref, la routine, quoi. » Kendra hausse les épaules, elle n'en dira pas plus. « Je pourrais te faire lire un brouillon, si un jour ça t'intéresse? »

Kendra pose sa tête sur l'épaule de Joy, efface les petits smileys de la fenêtre pour observer la rue. Elle sent les regards des autres passagers – après le mot mangemorts, les deux filles... les mentalités n'étaient pas toujours des plus ouvertes. Mais Kendra s'en fiche, Kendra est sur le chemin de son premier rendez-vous avec Joy.

« Et toi, ça va, pas trop dur au Deus ? A part les mineurs, les vampires, les gens qui ont trop bu? »

La jeune femme rit, presse le bouton pour demander l'arrêt. Elle se repose sur le siège, ses jambes à moitié sur celle de Joy. Un sourire éclaire son visage. Qu'elle se sent bien, Kendra, la présence de Joy à ses côtés, le temps qui défile, Kendra est heureuse.

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Joy C. Jackson-Powell
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Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé)
MessageSujet : Re: Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) EmptyDim 22 Mar 2015 - 13:44

Ton territoire

étendu si loin
sur le mien

Le paysage urbain, les carcasses fantomatiques des immeubles et le ruban d'asphalte gris défilaient derrière les vitres du bus en un mouvement ininterrompu qui rappelle à Joy la silhouette vibrante d'une énergie irrésistible de sa petite-amie —mais chaque détail trouverait le moyen de lui rappeler Kendra. D'une certaine manière, elle était parvenue miraculeusement à se construire un nid confortable dans son cœur et Joy l'avait regardé faire avec une sorte de fascination enfantine. Sur les vitres embuées une série de petits smileys souriants ne tardèrent pas à orner la vue d'une touche à la fois poétique et excentrique, arrachant une moue attendrie à Joy. Peut-être que je t'emmènerai avec moi. Les mots résonnaient sous son crâne comme une douce litanie. Peut-être, c'était tel l'écho d'un projet à construire, d'un avenir à bâtir. Une étincelle de joie se mit à flamber au creux de sa poitrine. Elle ne s'enfermerait sans doute plus jamais dans le passé.
C'était une chance à saisir, un espoir à prendre.

Elle flottait au-dessus des autres, Joy ; les regards ne l'atteignaient pas. Si elle avait l'habitude de se moquer allègrement des opinions contraires à sa ligne de conduite, elle demeurait tout de même douloureusement consciente du mépris qui accompagnait inévitablement la moindre de ses décisions. Le jugement populaire était parfois dur à encaisser mais une chose qui finissait par devenir habituelle quand on sortait de prison.
Kendra l'aidait à ne plus subir cette pression, à ne plus daigner lui prêter la moindre attention.
Kendra ne la jugeait pas, non, jamais. Elle se raccrochait à cette pensée avec la force d'un désespéré, d'un naufragé.

Si la jeune femme doutait que la métisse était prête à avouer dans un espace aussi ouvert et fréquenté toute la portée de ses recherches, elle fut cependant surprise ; ce n'étaient que des bribes mais ses paroles évoquèrent à Joy celles de sa petite sœur, survenues quelques semaines plus tôt à peine. La gorge nouée, elle hocha lentement la tête au rythme des phrases qui s'enchaînaient. « Notre gouvernement est corrompu de l'intérieur, de toute façon, asséna-t-elle avec une douceur étrange. Il est comme un escalier rongé de mites sur lequel on s'obstine à marcher en faisant semblant d'ignorer qu'il s'effondrera un jour, on ne sait pas trop quand. » Autrefois, Joy s'était battu pour le réparer, cet escalier de malheur.

Aujourd'hui, elle ne savait plus trop si elle devait se contenter de le regarder s'écrouler, et plus de la moitié de l'Angleterre avec lui, ou se battre à son échelle. Mais se battre signifiait prendre des risques et elle savait pertinemment qu'elle ne survivrait pas à un deuxième Enfer, un deuxième Azkaban. Elle préférait être égoïste, au moins une fois dans sa vie. Mais peut-être que Kendra parviendrait à lui insuffler cette passion que les Détraqueurs lui avaient enlevé : Oui, souffla-t-elle, le cœur battant alors que la tête de Kendra échouait légèrement sur son épaule. Ça m'intéresserait de te lire. »
Elle pouvait sentir des regards lui brûler la nuque, et imagina facilement les visages surpris devant un tel pessimisme. Les Moldus, pensa-t-elle, amusée, ne connaissent par leur chance.

Le bus trembla lorsque qu'il s'arrêta. C'est en slalomant entre les paires de jambe étendues dans la rangée que Joy répondit d'une voix entrecoupée de Pardon et de Elle plaisante, pour les vampires distraits : « J'aime bien. Aucune soirée n'est la même et ça me donne l'occasion de me défouler. » Elle atterrit souplement sur la chaussée et saisit d'un geste vif la main de Kendra. Elle ne souhaitait pas la perdre dans la foule. « Je devrais essayer de reprendre la boxe en club au lieu de me contenter de mon misérable sac de sable dans l'appartement. Ou convaincre quelqu'un de me servir de punching-ball. » Elle lui adressa un clin d’œil complice en se laissant guider par ses bons soins. Kendra savait où elle allait, toujours.

Au pire, si elles se perdaient, cela n'avait pas beaucoup d'importance.

Kendra Austen
Kendra Austen

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Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé)
MessageSujet : Re: Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle • Joy (terminé) EmptyLun 23 Mar 2015 - 13:07

Sa peau contre ma peau, et je suis avec elle
joy.kendra
Kendra est jalouse. Jalouse de ces moldus qui vivent dans l'ignorance du monde sorcier, et des problèmes qui vont avec. Ils ne savent pas qu'on les menace en permanence – ou plutôt, ils ne savent pas que parmi les menaces qui les toisent, il y en a une dont ils n'ont pas conscience. Peut-être celui-ci ne se lève pas avec l'angoisse de savoir que ses origines le mette en danger. Peut-être celle-là n'a aucune idée des complots, des trahisons qui se trament en permanence, constamment. Kendra donnerai beaucoup pour être à leur place et en même temps, ne voudrait pas l'être. Elle échangerai ses soucis pour d'autres, des soucis moins politiques, peut-être.

Kendra emmêle ses doigts entre ceux de Joy, en l'écoutant parler. La douceur de ses mots, et la dure réalité de ses paroles sont un cocktail étrange, mais Kendra boit les paroles, hoche la tête d'un air déterminé. Kendra est une guerrière des idéaux – si certains se battent physiquement, à coup de sorts et rejoignent des groupes comme l'Ordre, Kendra, elle, utilise ses mots, sa plume. Pour changer les choses, peut-être. Ou inciter les gens à réfléchir, à prendre conscience de l'étendue de la situation.

« On peut toujours essayer de construire un autre escalier. » fait-elle avec un léger sourire, presque avec humour. La pensée, dite ainsi, paraît trop évidente et trop simple, un véritable jeu d'enfant. Dans la vraie vie, Kendra le sait bien, c'est bien plus compliqué que de construire un autre escalier.

Pour une fois, c'est Kendra qui se fait entraîner hors du bus par Joy. Elle rit en voyant la tête des autres passagers quand elle parle de « vampires » - allons, voyons, les vampires n'existent pas, penseront-ils. Par Morgane, ils n'ont vraiment aucune idée ce qui se passe presque sous leur nez..
Elle la suit, observe sa démarche qu'elle reconnaîtrait entre mille, un léger sourire ineffaçable sur ses lèvres. Par Merlin, Kendra devait avoir fait quelque chose de très bien dans sa vie pour mériter une fille comme Joy. Elle atterrit sur le trottoir alors que le bus repart, glisse ses doigts entre ceux de Joy quand celle-ci lui prends. Comme aimantées, leur deux mains s'attirent presque automatiquement.

« Je ne me porterais pas volontaire pour être punching-ball, par contre. Mais qui sait, tu trouvera peut-être une âme charitable ! » glisse une Kendra taquine, en riant, puis lui attrape l'autre main et dépose un baiser sur les lèvres de la brune.

Et la course éternelle de Kendra recommence, valse à mille à l'heure qui emporte quiconque s'en approche un peu trop.
Elle attire Joy par la main, parmi la foule, jusqu'au parc. Légère elle se laisse aller par ses pas – avec cette allure déterminée, quand bien même elle déambule sans savoir où elle va – peut-importe où ils les mèneront, Kendra se réjouit déjà. Elle est avec Joy, tout ne peut être que parfait. Il y a tant de choses à voir, à faire, à vivre, et Kendra compte bien les partager tous avec Joy, dans le moindre détail.

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