Secret du moment


A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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Amy Might - Power or Possibility ?
MessageSujet : Amy Might - Power or Possibility ? Amy Might - Power or Possibility ? EmptyDim 9 Fév 2014 - 11:50

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Harrison Strallan a.k.a Amy Might


carte d'identité
ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 23 ans, né le 3 juillet 1974.
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Brighton, Angleterre.
ϟ ANNÉE & MAISON : Ancien Serpentard, Performeur dans différents bars de Londres.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel.
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Bois d'ébénier et Plume de Phénix, Souple, 26,3 cm.

ϟ PATRONUS : Un renard, bien que ce ne soit pas un sort qu'il maîtrise très bien.

ϟ AMORTENTIA : Une odeur de détergent industriel, plus particulièrement un détergent à l'odeur de pin.

ϟ ÉPOUVANTARD : Ses deux parents lui faisant un sourire radieux.
ϟ ALBUS DUMBLEDORE OU BELLATRIX LESTRANGE ? : Dumbledore puisqu'il est absolument contre les mangemorts, même s'il ne le trouve pas assez extrême dans ses actions contre les mangemorts

ϟ CELUI-QUI-SAIT OU PHILÉAS FOLENGRAIN ? : Le ministre est l'une des rares personnes qu'il ne supporte pas. Il laisse trop d'espace aux mangemorts. Je suppose que par élimination, il préfère Celui-Qui-Sait.

ϟ SUCRÉ OU SALÉ ? : Sucré, évidemment. S'il pouvait exclusivement se nourrir de confiseries, il serait aux anges.

ϟ BUT DANS LA VIE : Détruire les mangemorts, et plus particulièrement ses deux parents. Rétablir l'ordre dans le Monde Magique. Changer profondément les choses pour la communauté LGBT, que ce soit dans le monde magique ou dans le monde des humains.
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Bien que cela soit plutôt étrange au vu de ses aspirations idéologiques, Harrison a le sang aussi pur que possible, venant d'une grande famille snob et pro-mangemort.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : /
ϟ SIGNE PARTICULIER : Je suppose que se faire passer pour une femme est un signe particulier hm?


physionomie

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ;

Qui pourrait croire un seul instant qu'une personne puisse être autant belle en femme qu'en homme ? Vous, maintenant, car vous allez être servi d'un exemple irréfutable. Il, pas le il impersonnel, mais bien le grand Il, est un jeune homme d'une certaine beauté. Elle, de la même manière, est exquise en tout point.
Il est plutôt grand, elle aussi d'ailleurs. Ils font la même taille, tout simplement. Un petit mètre soixante-dix, ni plus, ni moins. Leur carrure est svelte, pour ne pas dire musclée. Des épaules délicieusement carrées, des muscles seyant sans non plus trop l'être, des abdomens entraînés, mais pas au point ou on les discerne à travers la fine peau du ventre. Leur peau est hâlée, pour ne pas carrément dire cramée. Surexposition au soleil ou utilisation des récentes techniques de bronzage artificielles ? Allez savoir. Cela leur donne un côté charmant et chaleureux. Leurs dents sont blanches, droites, à la limite du parfait. Lorsqu'ils ouvrent leur bouche, leur sourire rayonne de mille feux par contraste avec leur teint. De la même façon, leurs yeux bleus-gris profonds et enivrants brillent follement au milieu de ce paysage presque qualifiable d'exotique. Le visage est fin, sans non plus aller dans l'excès. Leurs lèvres sont de taille normale, longue juste comme il faut, large juste comme il faut, pulpeuse juste comme il faut. Mais au-delà de ses points communs, Il et Elle semblent être des personnes totalement différentes. Je tenterais de vous les décrire de la façon la plus parfaite qui soit.
Il semble être le mec banal, qui plaît autant qu'il dégoûte. Un sourire charmeur toujours sur le bout des lèvres, des cheveux courts blonds platines coiffés selon les dernières tendances à la mode. Il porte toujours des vêtements qui mettent en valeur sa carrure, laissant entrapercevoir un bras, le haut de son corps. Il semble aimer son corps et en prendre soin. Il est, tout simplement, l'archétype parfait du métrosexuel par excellence. Sa démarche est assurée et virile. Il est comme un plat sucré/salé. Il a le visage doux, délicat et agréable mais en même temps le corps excitant d'un « vrai mec ». Si ce n'est les rares poils blonds que l'on peut voir sur ses bras, il semble être totalement imberbe. Merci aux gênes généreux ou au rasoir hm ? Mais, soyez prévenu, rares sont ceux qui peuvent dire la voir rencontré ainsi. Oui, car s'il doit choisir entre Il et Elle, il choisit sans aucun doute Elle. Et dans ce cas là il n'est plus petit il, mais petit elle. Elle est une femme, donc elle, et Il est un homme, donc il. Mais il est plus Elle que Il, donc elle.

Le pire, quand elle est en Elle, c'est qu'il est quasiment impossible de se rendre compte qu'elle est un homme. Bien sur, quelques preuves trahissent son réel sexe, comme sa pomme d’Adam ou bien l'ossature de son visage qui est celle d'un homme forcément, mais ce ne sont que des détails. Plus avenante qu'Amy, vous mourrez. Elle dégage une aura de bienveillance et de fraicheur à tout moment. Elle porte uniquement des perruques blondes, mais varie assez régulièrement entre les différents tons de cette couleur. Elle est toujours maquillée impeccablement, en rose ou en noir généralement. Elle se maquille de façon à affiner son visage, le rendre plus petit et camoufler tous les détails qui pourraient trahir sa véritable identité biologique. Ses jambes, déjà fines et longues à la base, sont encore plus affinées lorsqu'elle porte une paire d'escarpins, c'est-à-dire tout le temps. Des vrais jambes de mannequin. Sa peau semble douce et très bien entretenue. Ses tenues sont plutôt affriolantes, mais compte tenu de son exubérance et de son métier, il n'y a rien d'étonnant à cela. Elle a tendance à conserver toujours la même taille de poitrine pour faire perdurer l'illusion qu'elle est réellement une femme. Amy, c'est un ensemble. C'est un maquillage, une coiffure et une tenue qui ensembles rendent difficiles la reconnaissance de son véritable genre.




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psychologie

ϟ AIME : Le rose. Le noir. Les bonbons acidulés. Les carottes. Le Maquillage. Le Parfum. Les Moldus. Répandre du Bonheur autour d'elle. Faire des représentations artistiques. La technologie. Sortir le soir. S'amuser. Aider les autres. Les bains. Les films en noir et blanc (qui est l'abruti de moldu qui a inventé la couleur?!).

ϟ N'AIME PAS : Les mangemorts. La méchanceté gratuite. Le sadisme. Les effusions de sang (quand ce n'est pas elle qui les provoque). Tous les types de choux. Sa famille. Le vert (franchement, qui porte du vert?). Les ongles sales. La sueur.

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ;

Le comportement d'Amy s'accorde avec son corps d'une harmonie presque trop parfaite. Elle est aussi radieuse que généreuse. Elle ne donne aucune réelle importance aux biens matériels et se sépare volontiers d'une ou deux pièces si cela permet de vraiment aider quelqu'un. Forcément, elle n'est pas stupide alors quand elle sent une entourloupe elle ne se jette pas la tête baissée dans la gueule du loup. Mais dans tous les autres cas, elle sera typiquement le genre de femme à vous apporter une quelconque aide, que vous la connaissiez ou non. C'est peut-être d'ailleurs ça, son plus grand charme. Elle ne rechigne jamais à aider des inconnus, car les inconnus d'aujourd'hui sont les amis de demain. Ouais, en gros elle part du principe qu'elle aime et est amie avec tout le monde. Enfin, presque tout le monde.

On a tendance à dire que les personnes douces et gentilles surjouent souvent et qu'une personne qui a vraiment un bon fond n'existe pas. Amy est là pour vous prouver que tout est possible en ce monde. Bien sûr, elle est loin d'être une sainte, mais elle tente de se détacher au maximum de toutes les émotions négatives qu'un humain peut ressentir. Pourquoi la jalousie? Pourquoi la haine, la rancœur et la méchanceté? Elle est dotée dans une certaine mesure d'une très grande capacité d'empathie, et c'est peut-être ça qui lui permet d'être aussi sensible et à l'écoute avec les autres. Elle se met à la place des autres très aisément. Bon, vous vous en doutez, il lui arrive aussi de ressentir de très mauvaises choses. Mais elle a de la retenue et du respect, alors même si dans un cas extrême vous l'insupportez, elle continuera juste à rayonner. Car les gens ne méritent pas d'être blessé et vexé, surtout pour quelque chose de futile. Elle prend sur elle pour que tout le monde se sente bien.

Cependant, il y a bien des cas ou elle se trouve face à des personnes qui enclenchent en elle le mode "inquisitrice". Lorsqu'elle observe des attitudes sadiques, profondément machiavéliques et relevant de la pure méchanceté, elle ne peut s'empêcher de donner des leçons et de faire régner l'ordre. C'est toute la dualité de sa personne. Elle est capable de devenir un vrai monstre pour justement défendre ses idéaux idéalistes et purs. Elle ne supporte pas l'injustice et franchement, il lui arrive parfois de se prendre un peu pour une héroïne de comics. Si elle doit se montrer impitoyable pour punir quelqu'un qui s'est montré impitoyable, elle n'hésitera pas. Elle n'est pas pour l'équité, oh non, mais pour l'égalité. On reçoit ce qu'on mérite. Œil pour œil, dent pour dent. Cela fait d'elle un personnage complexe et très intéressant, voir même parfois arbitraire, puisqu'elle se réservera la possibilité de se montrer intransigeante avec les choses qu'elles n'acceptent pas. Et peu importe qu'elle ait raison ou non, car si elle agit ainsi, c'est qu'elle pense bien faire.

Un très bon exemple de ce genre de situation, et même d'ailleurs l'unique exemple, est son comportement vis-à-vis des mangemorts. Puisque lorsque d'autres personnes ou groupes se conduisent méchamment, elle arrive toujours en quelque sorte à les comprendre. Mais elle ne peut pardonner aux mangemorts, c'est plus fort qu'elle. Ils ont tissé une toile autour de sa stupide famille. Ils créent du chaos, mettent en danger des vies, font régner la terreur. Et il n'y a rien de pire pour la drag queen. Car elle chérit la vie, la sienne, celle des autres, celle des animaux, des plantes. Elle ne comprend pas ce désir de destruction. Surtout, au final, elle déteste encore plus les mangemorts car ils déclenchent en elle des sentiments qu'elle hait. Elle ressent de la haine, un besoin de violence. Et elle ne veut pas sentir ainsi, elle n'aime pas ce monstre qui se cache en elle. Elle ne comprend pas ces sentiments qui la déchirent de l'intérieur.

En résumée, Amy est une créature de nature bienveillante. Elle n'hésite jamais à aider son prochain, à diffuser la joie et le bonheur autour d'elle. Elle se fait un devoir d'amuser la galerie et de faire sourire tout le monde. Mais, comme tout être humain qui se respecte, il existe aussi en elle une part de noirceur. Une part de noirceur qu'elle déteste, mais qui fait partie intégrante d'elle. Elle la pousse à faire des choses qu'elle n'aurait jamais imaginé faire. Amy, c'est un personnage qui compte tenu de vos aspirations et appartenances politiques vous détestera ou vous bichonnera.



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histoire


Mon cher journal,
Je ne me suis jamais sentie plus stupide, plus idiote qu'à cet instant précis. Me voilà retombée en enfance, comme à l'époque de Poudlard ou je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour être la plus girly possible. Me voilà qui recommence une fois de plus un journal intime, car il me semble important que mon histoire soit relatée quelque part. Je l'ai déjà fais, certes, mais pas avec cette vision d'ensemble, pas avec cette maturité que j'ai acquis avec le temps.

Je tiens d'ailleurs, avant de commencer mon récit, à préciser que je suis un homme mais que je parle et parlerais au féminin pour des raisons que vous allez bien vite comprendre. Tant pis pour la confusion, rien ne vaut le bien-être après tout.

Je suis né Harrison Strallan, petit garçon tant attendu par mes deux parents. La famille Strallan était une illustre famille normande de sorcier ayant gagné l'Angleterre aux côtés du célèbre Duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, en 1066. Pratiquant secrètement la sorcellerie, cette famille resplendit dans tout l'archipel jusqu'à ce que la dynastie des Normands ne soit remplacé par celle des Plantagenêts. La famille perdit tous ses avantages durement gagné suite à cette transmission de pouvoir. Certes, ils ne devinrent pas non plus des paysans, je vous le conçois, mais on n’entendit plus jamais parlé de cette famille avant un moment, du moins dans ce monde là.

La famille Strallan, aujourd'hui, vous paraîtra sûrement aussi détestable qu'elle ne le semblait pour les roturiers de l'époque. Snob, riche, se prenant pour la royauté du monde magique, voilà ce qu'est la famille Strallan. Même s'ils sont en effet riche, rien ne serait plus faux que de dire qu'ils sont influents ou même puissants chez les sorciers. Chez les humains, les Strallan étaient simplement une famille qui s'était enrichie dans le domaine des finances. Dans le monde magique? Eh bien, ils étaient simplement des sorciers avides de reconnaissance et de puissance, puisqu'il faut dire ce qu'il en est, les Strallan donnent rarement des magiciens puissants. A part moi, hm? Pas vraiment, pour être honnête, mais qu'importe! <3

Malheureusement, les membres de ma famille, dans leur quête de gloire, avaient toujours tendance à s'associer aux mauvaises personnes. Nombreux sont les idiots à croire que le Seigneur Voldemort est le messie, ou quelque chose comme ça. Quand le Sans-Nez est devenu un danger pour la première fois, il n'a pas fallu longtemps avant que toute la famille Strallan ne se range à ses côtés. Ma famille compte uniquement des sang-purs, vous savez. Je n'ai pas trop connu cette période, pour tout vous dire. Je suis née seulement quelques années avant la destruction présumée de Voldemort. Enfin bon, le cours d'histoire est enfin terminé. Nous pouvons retourner à ce qui vous intéresse sûrement le plus.

Je suis né en plein milieu d'un après-midi un certain 3 juin 1974. J'étais le premier et unique enfant du dégoutant petit couple que formait Victor Strallan et Regina Strallan. Mon père était l'héritier de la famille, et avait d'ores et déjà hérité de toutes les caractéristiques d'un Strallan : raciste, égoïste, méchant et pernicieux. Ma vie de petit enfant se résume en un seul mot : solitude. Mes parents n'avaient pas envie d'avoir un autre enfant et mon oncle était encore un tout petit peu jeune pour avoir des mioches. Ma mère avait toujours un gala, une réception, un rendez-vous et puis mon père eh bien.. c'était un homme. Un homme, et qui travaillait en plus. J'avais tout ce que je voulais, des elfes de maison, des jouets, des vêtements, mais rien de tout cela n'allait. Je voulais juste de la compagnie, les bras de ma mère contre moi et la main de mon père se déposant tendrement au milieu de mes boucles blondes.

Je n'ai jamais rien eu de tout ça, et encore moins après les moments décisifs qui suivirent. Alors que je m'ennuyais une fois de plus dans la grande villa de Brighton qui servaient supposément à mes parents de maison principale, je me suis retrouvé sans trop savoir comment dans la salle de bain de ma mère. Fouillant avec l'espoir de trouver quelque chose d’intéressant, je finis par être fortement intrigué par toutes ces crèmes, toutes ces poudres, tous ces crayons. Je les essayai toutes, vraiment toutes. Lorsque j'eus enfin finis de m'amuser à me barbouiller le visage, ce que je vis dans le miroir me laissa sans voix. C'était vrai, comme si c'était une évidence, d'une logique parfaite. Même si je ne ressemblais absolument à rien, je sentais les possibilités que le maquillage offrait. C'était la première fois que je me sentais bien, moi même. Comme si je pouvais enfin exprimer un art qui était profondément enfoui en moi.

Je voyais derrière ces couches de maquillage ma mère, ma mère qu'à l'époque j’idolâtrais. Je la trouvais belle et glamour. Du coup, je me sentis exactement comme elle à ce moment là. A partir de ce jour là, je revins chaque jour pour m'entrainer avec son maquillage. Puis au fur et à mesure, je me mis à utiliser ses vêtements pour m'amuser, faire de faux défilés. Ma vie était si palpitante grâce à ça et puis mes cours particuliers ne prenaient pas tant de temps que ça alors j'avais tout mon temps. Inévitablement, ma mère s'en rendit compte et je me pris une correction dont je me souviens encore aujourd'hui. La première de ma vie. Et dans un sens, à ce moment là, je me sentais bien. Car mes parents me donnaient de l'importance, pour la première fois. Mais tout alla en s'empirant.

Puisque ma mère ne voulait plus que je fouille dans ses affaires, j'étais constamment surveillé et je ne pouvais donc plus utiliser tous ses artifices. Je n'étais qu'un enfant, je ne comprenais pas pourquoi j'étais ainsi punis pour une chose qui me faisait tant de bien. De plus, avec la chute de Voldemort, mes parents se trouvaient bien plus encore à la maison. Ils avaient réussis à échapper à la purge, mais ce n'était pas vraiment le moment de se faire prendre. Même s'ils étaient là, ils ne faisaient pas attention du tout à moi. C'était pire que la solitude la plus totale. Même les premiers signes montrant que j'avais des pouvoirs les laissèrent indifférents, tant était-ce une évidence pour eux. J'aurais pu être une cracmole, m'enfin. Ils étaient tellement bornés. Les seuls moments ou ils venaient me parler, c'était pour me foutre la pression comme quoi si je n'entrais pas à Serpentard à Poudlard, j'étais la honte de la famille.

Cette peur du rejet me poussa à refouler en moi tout ce qui aurait pu déplaire à mes parents. Je ne devais pas aider les autres, car ils ne le méritaient pas. Je ne devais pas approcher les mauvais sorciers. Je ne devais pas chercher à rendre justice, mais à prendre le pouvoir. Je ne devais pas être gentille, mais cassante, sournoise et vile. Et, enfin, plus que tout, je ne devais pas ressembler à une fille et chérir l'amour et l'amitié. Je devais être un homme, un vrai, un tombeur, qui écrase les cœurs, qui détruit les autres et qui se fou de tout. Voilà la chose que je suis devenue, voilà la chose que j'ai du devenir pour mes parents. Vous vous doutez que cela n'a pas duré éternellement vu qu'aujourd'hui je parle au féminin. (Ce qui rend assez étrange puisque j'énonce ce que mes parents voulaient que je sois au féminin, m'enfin peu importe.) Mais avant cette période salvatrice, il y a encore toute l'horrible période de Poudlard.

C'était la première fois que je me retrouvais hors de la maison et surtout, c'était la première fois que je me retrouvais réellement avec des inconnus. Cela m'effrayait, même carrément, mais je devais rester forte et fière. Mon père ne me l'aurait jamais pardonné sinon. Au moment décisif ou le Choixpeau Magique devait choisir ma maison, je me mis à le supplier si fort qu'il m'envoya au final à Serpentard. L'honneur était sauf et plus importante, ma vie était sauve. Je considère les années à Poudlard comme les pires de ma vie. Je n'étais bon dans rien et quand je dis rien, c'est absolument rien. Mes résultats n'étaient pas très mauvais non plus, mais ils n'avaient rien de fameux. Je n'étais même pas douée au Quidditch en plus. Mes parents étaient très mécontents, forcément. Mais quelle bande d'hypocrite. Les Strallan étaient tous nuls en magie, qu'est-ce qu'ils pouvaient y faire? J'étais simplement comme tous les autres. Comme quoi, un sang pur ne veut pas forcément dire magie puissante.

Se battre constamment contre mes vraies envies était réellement compliqué et sans toutes les stupides occasions que j'avais eu grâce à mes "amies", je n'aurais jamais retouché à du maquillage avant un moment. Eh oui, j'avais tout de même des amis, même beaucoup pour tout vous dire, mais aucun d'entre eux ne me connaissait vraiment. Personne ne connaissait Amy. Personne ne connaissait la vraie moi. La seule personne qu'il voyait c'était Harrison. Harrison le sadique, Harrison le tombeur. C'était difficile de conserver cette image. J'aime partager, j'aime aider. J'ai besoin de ça, j'ai besoin de sentir que mon existence agit positivement sur les autres. Dès que j'en avais la possibilité, je tentais discrètement d'aider les autres. Il y avait toujours une façon de diffuser l'amour et la joie, quoi qu'on en dise. J'avais peine pour mes camarades. Leur mentir me blessait. Je n'aimais pas ce jeu, et plus le temps passa, moins je l'appréciais.

Ces sept années furent dures, les seuls points de lumière étant les fois ou je pouvais m'exercer à l'art du maquillage sans alerter qui que ce soit. Je m'améliorais, clairement, et puis je pouvais voir sur les autres filles ce que l'on considérait vraiment comme un "beau" maquillage. Je ne pouvais pas demander à une amie ce qu'elle pensait du dernière crayon par machin chose. Il fallait que j'observe, suppose et devine. Rien de bien simple. Et puis surtout, j'étais assez rarement toute seule pour finir. J'avais toujours une petite bande autour de moi. Ils savaient que j'étais riche, que j'avais une répartie monstre et un esprit de requin. J'étais un peu la Reine Abeille vous voyez, sauf que je n'avais rien demandé, et que tout le monde à Serpentard me respectait pour de mauvaises choses. Ces enchainements devinrent mon rythme pendant tout ce temps. Masque, Masque, Masque de Maquillage, Masque Masque, Masque et Masque de Maquillage.

Mes résultats aux derniers examens de l'école, c'est-à-dire les ASPIC, furent terriblement mauvais. En tout et pour tout, je ne réussis qu'à décrocher deux aspics de niveau acceptable en étude des moldus et sortilèges. C'était bien les deux seules matières qui m'intéressait vraiment et puis de toute façon, j'avais raté un si grand nombre de mes BUSE de base que je n'avais pas pu passer tant d'ASPIC que ça. Mon père était furieux, vous vous en doutez. J'étais un échec pour lui. Pire que tout, il me reprochait d'avoir pris comme option étude des moldus. Pourtant c'était lui-même qui avait finis par céder quand je lui avais supplié dans un accès de faiblesse de me laissé participer à ce cours. Ma mère ne disait rien, pour changer, et c'est bien plus tard que je compris enfin le schéma si particulier que ma famille formait.

A partir de ce moment là, je m'installai avec mon père dans son appartement de Londres. Même si je n'avais aucune perspective d'emploi pour le moment avec mes deux pauvres ASPIC, cela n'empêchait pas mon père de me trainer partout avec lui, que ce soit dans le monde des humains ou dans le monde magique. Il espérait peut-être que miraculeusement, je tomberais amoureuse d'un travail en particulier. Le plus étonnant, au final, c'est qu'après la fois ou il m'avait hurlé dessus pour mon échec cuisant aux ASPIC, il ne ramena jamais vraiment le sujet et ne me mit jamais une quelconque pression pour spécifiquement avoir un travail. Certes, c'est ce qu'il cherchait à faire en me trainant partout, mais il n'y avait rien de brusque. Est-ce que c'était l'entrée progressive dans l'âge adulte qui me faisait prendre conscience de tous ces éléments? Bien sûr, oh oui.

Je me fichais de travailler. Mes parents étaient plein aux as et j'avais passé toute une vie à me faire passer pour quelqu'un d'autre. Il n'y avait pas un soir ou je n'étais pas sortis, pas un soir ou je ne faisais pas la fête. Ce fût une période de débauche et de découverte la plus totale pour moi. J'explorais comme jamais ma sexualité, et je commençais à être de plus en plus à l'aise avec la personne que j'étais vraiment. Pas une femme, pas un homme. Juste Amy. Amy qui a des attributs sexuels masculins, mais qui aime se maquiller. Cette Amy qui aime parler de sa propre personne en disant elle, bien qu'elle assume tout à fait le fait d'être un homme. Amy, c'est cette créature que j'ai toujours été et à qui j'ai laissé de la place pour s'installer. Amy, c'est mon vrai moi. Harrison n'a jamais été plus qu'une fade copie de l'original. Je prenais bien soin de cacher tout cela à mon père, car si j'avais bien appris une chose, c'est que le mensonge permet de figer avec une grande efficacité la réalité. Jusqu'à ce que tout soit découvert, évidemment.

Au fur et à mesure, mes excentricités me conduisirent jusqu'à des chemins que je n'aurais jamais imaginé. Je commençais à m'habiller comme une femme à l'occasion, puis progressivement tous les soirs. Je ne mis pas très longtemps avant de rejoindre le grand cercle qu'on appelle communément le cercle des Drag Queens. J'en vins même à me trouver une passion dans les performances artistiques et plus particulièrement dans le chant. Je fais une femme plutôt crédible, je dois bien vous avouer. Si l'on devait me ranger précisément dans une case, ce que je déteste pour tout vous dire, on me rangerait sûrement parmi les "illusionnistes". Les illusionnistes, ce sont ces hommes qui parfont si bien leur rôle qu'il n'est plus possible de les distinguer d'une femme lorsqu'ils sont parés de tous leurs artifices. Plus le temps passait, plus je ressentais le besoin de montrer cette vraie facette de mon visage en tout temps, mais la peur de décevoir mes parents qui restaient toujours profondément enfoui en moi me tétanisait.

Mon père me laissa sortir librement pendant toute cette période sans jamais savoir ce que je faisais réellement et ma mère ne venait à Londres qu'en de rares occasions. Peut-être qu'il acceptait le fait que je m'amuse moi aussi? Au fond, que représentait un an ou deux ans? Rien, carrément rien. Il avait été jeune lui aussi et il devait comprendre. En tout cas, plus les mois défilaient, plus je ressentais le besoin de m'émanciper et de vivre de la manière dont je rêvais. Ce désir fût rendu possible lorsque ma marraine du monde des Drag Queens, Stella, me proposa de venir vivre chez elle. Elle se revoyait en moi, pauvre créature apeurée de prendre son envol. Naïvement, je pensais que mes parents allaient gober la pilule facilement. Quand je fus enfin sûre de ma décision, j'attendis que ma mère daigne venir dans l'appartement et je leur fis la plus grande révélation de tous les temps. Peut-être pas pour vous, mais pour eux et pour moi, c'est clairement un élément majeur vous savez!

Toute ma vie vola en éclat en un instant. A quoi m'attendais-je? Ma famille était snob, raciste, riche et intolérante. Les réactions de ma mère furent aussi graves que celles de mon père. Forcément, quand vous révélez à vos parents que vous aimez autant les hommes que les femmes et que vous adorez vous travestir... Ils me sortirent tout ce qui était possible et imaginable. Je vous passe sous silence cette partie, vous êtes sûrement bien assez grand pour comprendre tout seul. En tout cas, je n'étais définitivement plus leur fils pour eux. Je n'étais qu'un monstre, une petite folle vous voyez. J'étais dévastée, j'avais cru, juste un instant, qu'ils allaient m'accepter pour ce que j'étais. Mais ce n'était visiblement pas assez bien eux. J'étais corrompue par ces sales moldus. Quelle ironie lorsque l'on se dit que c'est sûrement à cause de ma mère que je m'aime autant vêtue en tant que femme.

Je n'avais que vingt ans, et il me fallait tout recommencer. La période ou j'avais étudié à Poudlard m'avait transformé, et ces deux années dans le monde extravagant des drag queen encore plus. Je ne me reconnaissais pas, et je détestais ce que j'avais finis par devenir. J'étais devenue futile, stupide, égoïste. J'avais voulu me persuader que c'était faux, que j'étais restée cette tendre biche qui se soucie des autres. Mais ce n'était plus le cas, plus à ce moment là. Ne vous trompez pas, j'aimais tout ce que j'avais découvert dans ma nouvelle vie, j'aimais ce que j'avais pu devenir physiquement . Mais être belle à l'extérieur ne suffit pas. Sans beauté intérieure, je ne valais plus rien. Il me fallut toute une année avant de retrouver cette femme au cœur d'or que j'avais autrefois été et pour m'habituer à ma nouvelle vie. On me connaissait maintenant sous le nom d'Amy Might, la tigresse. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi heureuse. Je travaillais dans un milieu qui me plaisait, je me sentais en harmonie avec moi même physiquement et mentalement. Le monde dans lequel j'étais pleinement entré n'excluait pas la gentillesse, la douceur et la bienveillance. Mais comme je le répète un peu trop souvent, rien n'est éternel.

J'avais définitivement tiré un trait sur mon ancienne vie. Je n'étais plus une sorcière, ni même Harrison Strallan. J'appréciais ma vie comme elle l'était. Mais le passé finit toujours par nous rattraper. Je me rappelle de cette soirée là. De cette sensation étrange ancrée dans mon corps. Il était tard, je ne sais plus exactement quelle heure. Je venais de faire l'un de mes nouveaux shows dans mon bar préféré et le public avait vraisemblablement très apprécié. Quand j'ai passé la porte d'entrée de la maison que je partageais avec ma marraine, mon cœur s'arrêta immédiatement de battre. Là, étendu sur le sol, au milieu d'un bordel monstre, se trouvait le corps inanimé de ma sauveuse, de celle qui m'avait permis de vivre la vie que je voulais. Elle était livide, froide. Déjà morte, et depuis un moment. Me dirigeant instinctivement dans le salon pour appeler une ambulance, je me retrouvai face à face avec mes deux merveilleux parents, un sourire malfaisant sur leur visage. C'était eux, les meurtriers. Ils venaient se débarrasser de l'erreur qu'ils avaient fait. Du monstre qu'ils avaient produits. Pas de chance pour eux, j'étais décidée à survivre.

Nous n'échangeâmes pas un seul mot, ça aurait été inutile. N'attendant pas le moindre mouvement de leur part, je sortis vivement de la pièce, me dirigeant avec une vitesse non soupçonnée vers ma chambre. J'avais besoin de ma baguette, oui de ma baguette. La chance fût de mon côté, en ce soir, car il ne me fallut pas longtemps pour la retrouver dans le fin fond de mes tiroirs. Le combat ne dura pas longtemps. Deux minutes, peut-être trois. J'aurais du perdre, sans doute, mais la rage qui m'habitait me permit de faire fuir ces deux maudits sorciers qui n'étaient que des pauvres Strallan après tout. Une famille de sang pur avec une probable tare en magie. Et, vraisemblablement, je l'avais aussi, cette tare. Mais je n'étais plus une Strallan, plus du tout. Toutes les chances que je leur avais laissé, toute cette nostalgie que j'avais en moi, disparu. Et j'avais mal, et je voulais Stella, et je voulais du réconfort.

De cette nuit naquit en moi le désir le plus banal au monde : le désir de vengeance. Je m'en voulais de ressentir un tel sentiment, mais je ne pouvais rien y faire. Ce désir ne me rendait pas vraiment méchante. Cela ne changeait rien quant à mon attitude auprès des autres. Mais je savais qu'à l'instant ou mes yeux se reposeraient sur eux, ma rage reviendrait comme un torrent. Étrangement, quand j'appris l'évasion massive d'anciens mangemorts, une nouvelle lanterne sembla s'allumer en moi. Mes parents les avaient rejoins, sans aucun doute. Et je les écraserai. Tous, sans exception. Car ces monstres créent d'autres monstres et perpétuent cette vile race dont mes parents font partie. Soyez prévenu, mangemort, car je ne vous laisserais pas un seul instant de répit. Je vous traquerais, et vous éliminerais, car rien n'est plus efficace qu'une vendetta toute calculée. C'est à cause d'eux que le monde va mal.

Je bénis mes amis et les braves gens avec tout l'amour que j'ai en moi, mais je maudis de la plus noire des magies tous les chiens de mangemorts que j'écraserai sous mes  escarpins.

Vous voilà prévenu, avertis, et ne me dites pas, oh non ne me dites pas que vous ne comprenez pas le pourquoi de cette vendetta collective. Vous me feriez bien trop plaisir à être aussi stupide.

Amy Might.



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hrp

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Je suis déjà sur le forum!:)

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Shane Jenek/Courtney Act.

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Vraiment besoin de le redire? FUCKING PERFECT. <3

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? J'ai lu et vu tous les Harry Potter (je me suis mis à tous les lire quand je me suis inscrit ici d'ailleurs XD)

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Je suis juste inscrit avec Ga Hee sur ce forum! Donc que deux personnages avec Amy

Lucas Drifloon
Lucas Drifloon

: Nah. It's not me, I don't know this "Drifloon". What a shitty name, by the way. Me ? I'm just Nessie. Don't mind me.

ϟ ÂGE : 29
ϟ FONCTION : Ancien Serpentard ; Gamin borné et blessé, guidé par ses mauvais choix. Ex-mangemort actuellement en reconversion.
ϟ AVATAR : Alex Pettyfer.
ϟ ABSENCE ? : En Suisse pendant un an ; présence réduite.

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ϟ LIENS : Substract love, add anger.


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Amy Might - Power or Possibility ?
MessageSujet : Re: Amy Might - Power or Possibility ? Amy Might - Power or Possibility ? EmptyLun 17 Fév 2014 - 22:05

    Pour faire les choses dans l'ordre, je vais commencer par faire un gros câlin réconfortant à Amy parce que la/le pauvre, il a quand même une famille de merde. D:

    J'adore tellement ta fiche ! Déjà, bon : niveau originalité de personnage, tu as placé la barre très haut, tout en ayant réussi à l'adapter parfaitement au monde de J.K. Rowlings, donc chapeau bas (et un(e) de plus dans la communauté de Dumbledore, un(e) !). J'adore son caractère très Gryffondor mais avec quand même des petits côtés fourbes qui ressortent lorsqu'elle est dans les pires moments de sa vie. J'adore la façon dont tu décris le physique avec les deux "personnages" distincts d'Amy et d'Harrison.  wowowowowowowowo 

    Et pour l'histoire, je dois dire qu'au début en survolant la fiche j'ai cru halluciner en voyant la longueur comparée à mon état de fatigue, et je me suis dit "Allez Chips, fais pas ta fainéasse et commence au moins à lire un petit bout". Autant te dire que c'est tellement fluide (j'aime ce choix de mots, fluide. Ça colle bien avec Théodore) et bien écrit que j'ai lu ça tout seul en dévorant cette histoire en même temps qu'un super-bon sandwich au saumon (oui, je détruis les écosystèmes en étant pesco-végétarienne mais ça c'est une autre histoire).  cacaagite 

    J'ai eu de la peine pour Amy, son enfance, son évolution, sa relation merdique avec ses parents et sa solitude, et sa haine envers les mangemorts est totalement justifiée. Bref, sans surprise (?) tu es validé. Et l'histoire est parfaite du début à la fin, te dévalorise pas !  vomitarcenciels 

    > secret à CQS ?  dancingqueen 
http://miettes-petillantes.blogspot.fr/
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Invité


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MessageSujet : Re: Amy Might - Power or Possibility ? Amy Might - Power or Possibility ? EmptyMer 26 Fév 2014 - 11:02


Ouah tu nous as fait un sacré personnage !
Ça promet de beaux rps en perspective et j'ai hâte de voir comment il/elle évoluera sur le forum.

Éclate-toi bien ♥

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