ÂGE & DATE DE NAISSANCE ; Elle a, elle a ... *compte sur ses doigts* Ah oui, elle a 17 ans, et elle est née le 30 Janvier 1978.
ANNÉE & MAISON ; SLYTHERIN IS BEST HOUSE EVER. D'abord. :Misterblue:

AIME ; Son frère. Les filles. Le lait. La bière. Le Quidditch. La violence. Les licornes et leurs jolies cornes. Partir à la recherche de nargoles dans le château. Mater. Médire des gens. Passer pour une imbécile pour que les gens ignorent qu'elle est une grosse manipulatrice. La solitude. La musique. Les concours d'alcool. Le poker. Son cousin. Les ragots. Le fric. La viande. Les légumes. Le jus de citrouille aromatisé à la cannelle. L'histoire. Les langues. Surtout celles des filles. Mais aussi les langues étrangères. Pour apprendre à parler bien sûr, pas pour embrasser des madames alien. Sa pégase-licorne blanche et or en peluche. Les supers teufs des Poufsouffle. Les glaces gratuites de son frère.

N'AIME PAS ; Les garçons. Les gens qui parlent de trucs qui servent à rien. Les gens qui parlent. Les gens, en fait. La confiture de pissenlits. Les crises de délires "EXTERMINATE EXTERMINATE" de sa mère. Les moules - et nous parlons ici des fruits de mer, évidemment. L'odeur du sang séché. La niaiserie typique des Poufsouffle. Les gens qui s'y croient trop. Les araignées. Les insectes en général. Les Bouffondor qui suivent à la lettre la rivalité serpents/gryffons. Les Serpentard qui font de même. Les gens trop sérieux. L'astronomie - parce que c'est sûr, c'est à cause de l'alignement des planètes que son livre lui est tombé sur le pied.

ÉPOUVANTARD ; C'est trop une belle gosse, elle a pas d'épouvantard, aha. Bon en fait si, elle en a un, mais il ne prend pas de forme, justement, parce que sa grosse peur à elle c'est de savoir qu'elle est en présence de quelqu'un qu'elle ne peut ni voir ni ressentir. Alors son épouvantard ne prend pas de forme.

PATRONUS ; Un loup. Oui je sais, c'est pas vraiment original mais c'est son patronus. Même que son loup, il est blanc, et il brille, et pas le votre, aha.

AMORENTIA ; Le caramel au beurre salé, le poulet rôti, le cake trop cuit.

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Lily. Les gens ne savent pas trop quoi penser en entendant ce simple mot. Lily, c’est le prénom de la mère du Survivant, ouais, on sait. Mais ce n’est pas que ça. Lily, c’est cette jolie petite rousse assise dans un fauteuil, en train de lire avec placidité un bouquin en russe, qui arbore les couleurs vertes et le blason écailleux de Serpentard avec toute la fierté et la morgue caractéristique de sa maison. Lily, c’est elle. Pas une quelconque Bouffondor qui s’est sacrifiée pour sauver son gosse qui est maintenant défiguré à vie. Ils sont cons ces Bouffondor, quand même. Bref. Lily, c’est elle, et quand on parle d’elle, c’est toujours avec une certaine gêne, parce qu’on ne sait jamais trop quoi penser à son sujet. Bien, mal ? Mangemort, Ordre ? Comment savoir ? Lire en elle est difficile, tellement ses voltes-faces sont nombreux et son caractère changeant. Elle est étrange, cette Serpentard, ça c’est sûr. Elle n’est pas comme les autres, en tout cas. Elle ne méprise pas les Gryffondor, elle n’a rien contre les nés-moldus, et elle ne joue pas la carte de la supériorité sur les sangs-mêlés sous prétexte que son sang à elle est pur. Elle copine aussi bien avec les fils de mangemorts qu’avec les traîtres à leur sang. Un coup elle traîne avec Lucas Drifloon, le lendemain elle papote avec Luna Lovegood. On l’a même vue parler passionnément avec Ginny Weasley des Harpies de Holyhead, une équipe de Quidditch féminine et féministe, et au passage son équipe préférée.

A la vérité, miss Warren est une fille étrange. La plupart du temps, elle a l’attitude typique du Serpentard, mais ça, elle n’y peut rien. Elle a les mains dans les poches, le regard haut, et elle ne détourne pas le regard quand on la fixe dans les yeux. Elle est habitée par la morgue traînante qui caractérise sa maison, et qui se voit chez elle par son langage. Son franc-parler est vif et net, elle a pour habitude de taper pile là où ça fait mal, toujours avec ce petit regard métallique accompagné d’un haussement de sourcil, comme pour s’étonner d’avoir tapé dans le mille et d’avoir fait du mal à son interlocuteur. C’est ça, de lui chercher des ennuis, à Lily. Elle ne lève que rarement le ton, et généralement, sa voix traînante et moqueuse a tendance à calmer les gens qui la prennent pour une fille sans importance. Là est le danger. Lily Warren n’est pas sans importance. Elle est peut-être petite, mais ce n’est pas une raison pour la prendre comme punching-ball. Les gens qui s’y risquent rampent généralement vers l’infirmerie, tenant entre leurs mains serrées sur le pantalon le peu de virilité qu’il leur reste, tout ça pour mendier d’une voix aigue et pitoyable de quoi faire passer la douleur. Et quand on la regarde, elle a ce léger demi-sourire supérieur et ce haussement d’épaules méprisant, comme pour dire que très sérieusement, ce n’est pas sa faute si tous les hommes qu’elles croisent sont constitués de papier mâché et qu’ils se déchirent au moindre coup de poing. Ils n’avaient pas à lui faire d’ennuis, voilà tout.

Quiconque ayant un instinct de survie un poil plus développé que la moyenne ne s’approchera pas de Lily, à moins d’avoir une bonne raison. Car elle respire le calme et l’assurance, et l’autorité naturelle que lui confère l’expérience. Sa propre expérience, bien sûr. Et bien qu’elle n’ait que dix-sept ans, de l’expérience, elle se targue d’en avoir suffisamment pour savoir ce qu’elle veut faire ou ne pas faire, ou encore, chose improbable que personne avant elle n’avait osé chez les Warren, tenir tête à sa mère le jour où cette dernière a voulu tuer Chester dans un accès de démence. Froide et rationnelle, exagérément pragmatique, elle n’est pas une personne avec qui on peut copiner comme ça, pour le fun de la chose. Lily est incroyablement élitiste, sélective. Elle ne choisit pas ses amis dans la Haute, mais dans ce qui lui convient le mieux dans ses critères. Et elle ne compte pas changer d’amis pour les beaux yeux des mangemorts. Pour ça, on peut dire qu’elle a un petit côté Gryffondor très affirmé, celui de vouloir tracer son chemin sans qu’on lui mette le pied sur le premier pavé et qu’on lui tienne la main pour avancer.

Cependant elle n’est pas non plus totalement fermée au contact humain, malgré une misanthropie très prononcée. Elle est ouverte et chaleureuse avec tout le monde mais fait une distinction très nette entre les gens – le peuple, les gens qui s’agitent autour d’elle – et ses amis, sa meute à elle. Ayant un caractère très louve, elle montrera les dents aussitôt qu’on s’en prendra à quelqu’un de sa meute, ou qu’une personnalité étrangère essayera de s’y incruster, avec plus ou moins de finesse. Et comme dans une meute, elle respecte les Alphas. Si elle estime être l’Alpha de sa petite meute à elle, donc chargée de la protection de tous ses amis, en gros, elle sait reconnaître l’autorité d’autres Alphas, comme par exemple le personnel de Poudlard, les adultes étant dans leurs rôles, ou ses parents. Il sera très rare de voir Lily lever le ton sur ses parents, parce qu’elle considère que quand le chef parle, on lui obéit, point à la ligne.

Ni violente ni brutale, on ne peut cependant pas nier qu’elle ne manque pas de forces. Tous ceux qui se sont frottés à elle peuvent témoigner. Elle n’a peut-être que peu de force physique, mais quand elle tape, ça fait mal, parce qu’elle tape aux bons endroits. Fatiguée de se faire voler ses peluches et ses jouets par son frère aîné, elle a rapidement appris à taper sèchement là où ça faisait le plus mal, sur ce qu’on appelle les points de karma. Un coup de poing, et vos forces vous abandonnent. Vous vous écroulez comme un pantin alors qu’elle n’a donné qu’un coup de poing. C’est ça, sa force. Là où les autres filles se battent comme des chats sauvages, feulant et griffant, elle préfère attaquer comme un loup solitaire, toujours en mouvement, comme si elle dansait, avant de balancer le coup de poing qui fera chuter son adversaire. En combat, on se méfie d’elle. Et vu sa déconcertante facilité à se défendre, aussi bien physiquement que verbalement, les gens hésitent, quand il s’agit de lui chercher des ennuis. Après tout, personne n’a envie de passer quelques heures à l’infirmerie, juste pour s’être frottée à la folle Warren.

Parce qu’il faut l’avouer, Lily a quand même un sacré grain dans la tête. Comme si un plomb avait sauté et que personne n’avait eu la délicate attention de le changer. Elle n’est pas non plus totalement folle, dieu merci. Elle est comme le chat de Cheshire. Extrêmement intelligente, capable des plus beaux exploits, mais à la fois folle et déroutante. Comment vous faire comprendre ? Parfois, elle agit comme une enfant. Par exemple, et ceci lui a posé de nombreux problèmes avec les Gryffondor, elle ne comprend pas qu’on ne dit pas sang de bourbe, mais né-moldu. Dans sa famille, les sorciers enfants de moldus sont appelés les sangs de bourbe, et comme elle entend ça depuis son âge tendre, elle les appelle les sangs de bourbe, mais sans la moindre méchanceté. Un peu comme si elle pointait du doigt un chat pour dire que ceci est un chat. A la longue, les gens se sont habitués. On n’essaye plus de lui expliquer qu’on ne dit pas ça, mais ça, tout comme personne n’essaye de lui expliquer que les mangemorts sont les méchants et qu’il faut les arrêter. Les Warren sont-ils des mangemorts ? Oh, oui, évidemment. Sa mère, son père, et même son frère ont la Marque sur l’avant-bras droit. Pas elle. Elle est trop jeune, il lui reste deux ans à tirer à Poudlard avant de prétendre à quoi que ce soit, et franchement, la politique, elle s’en moque. Et elle ne dit pas que les siens sont mangemorts.

Lily est lesbienne. Enfin, non. Disons plutôt qu’elle préfère les filles, et elle l’assume parfaitement, merci pour elle. Aussi, si vous êtes une fille, seule, qui a un peu bu, en soirée, attendez-vous à ce qu’elle vous mette le grappin dessus, sauf si elle est en couple, évidemment. Mais avant de décréter qu’elle préfère les filles, elle a quand même eu quelques expériences masculines, comme Lucas Drifloon, à l’âge tendre de quatorze ans, qui lui a d’ailleurs pris sa virginité, ou encore Philéas Folengrain, son cousin de quinze ans son aîné, ministre de la magie de son état, l’année après son expérience avec Lucas. Oui, c’est un peu pédophile, mais que voulez-vous, on est comme ça chez les sangs-purs, on reste entre nous voyez-vous.

Son caractère est très changeant, et ses croyances encore plus. Bien qu’elle soit froidement pragmatique, Lily croit en l’existence de nombreuses petites créatures dont la simple mention dans une conversation fait ricaner tous les participants. Le ronflak cornu ? Fi donc. Lily sait bien que son existence a été réfutée, ce qui ne l’empêche pas de chercher des informations pour le cas où il existerait vraiment. Si elle peut vous rire au nez parce que vous évoquez le ronflak cornu devant elle et qu’elle sait qu’il n’existe pas, elle pourra, par contre, vous pousser violemment dans un couloir quelques heures après parce que vous alliez passer sous une branche de gui abritant des nargoles – et elle vous dit ça avec l’air le plus sérieux du monde. En effet, son caractère est des plus fantasques, comme celui du chat de Cheshire, et jouer à la demeurée pour mieux piéger les gens est une chose qui ne la dérange pas.

Une dernière chose à savoir. Lily, bien qu’elle soit une sang-pure née dans une famille de mangemorts, ne déteste absolument pas les moldus, elle les trouve même fascinants, et elle n’a aucune honte à admettre qu’elle regarde la télévision moldue ou qu’elle collectionne des objets moldus complètement inutiles – ça s’appelle des goodies, il paraît. Elle a, sur une étagère de sa chambre, une impressionnante collection de goodies Doctor Who. Des tas de Daleks, tous les Docteurs – du Premier au Septième donc – agrémentés de quelques Cybermens. Outre cela, elle a une magnifique collection d’écharpes – actuellement près de deux cent – mais sa préférée reste celle du Quatrième Docteur, une écharpe bariolée longue de deux mètres.

DESCRIPTION PHYSIQUE ; Lily n’a pas pour habitude de se faire remarquer. Quand elle entre dans une pièce, c’est les mains dans les poches, le regard fixe qui semble surveiller un peu tout le monde, et comme elle ne cherche pas d’ennuis, on ne lui en fait pas. Cependant, on ne peut s’empêcher d’ignorer sa démarche souple, presque féline, la démarche d’un chat qui marche sur une barrière aussi fine qu’étroite. Un pas après l’autre, mais tout en douceur. On ne l’imagine pas tomber, comme on ne l’imagine pas rentrer dans les gens. Elle esquive souplement les corps inconnus devant elle, et si l’un d’eux lui barre le passage, elle l’esquivera encore d’un habile mouvement de pied, comme si elle dansait. Les mains dans les poches, un demi-tour, puis un autre, et elle continue son chemin, imperturbable au milieu de la foule.

Lily passe relativement inaperçue, physiquement parlant. Petite, elle doit mesurer à peine un mètre soixante, et est relativement bien proportionnée pour son âge. Elle est jeune, fine, élancée. Et cependant, même si elle passe relativement inaperçue, on sait qu’elle est là. Parce qu’elle semble entourée par une aura, une aura de calme, de force et d’autorité tranquille, l’aura de ceux qui ne se laissent pas marcher sur les pieds. Cette aura, elle la tire de sa mère plus que de son père. Dans la famille, on peut dire que Lily ressemble à la mère et Théo au père. Comme sa mère, Lily est un lac d’eau profonde où quelques rides crèvent parfois la surface. Mais dessous, ça bouillonne, et parfois, l’eau entre en ébullition. Et là, mieux vaut ne pas être sur son chemin, ou être la source de sa colère. Même Théo, pourtant si taquin avec elle, ne s’y risque pas, et file doux quand elle commence à s’énerver. Cependant, elle maîtrise assez bien sa colère, heureusement pour les Warren.

Les gens la regardent peu, sauf pour remarquer à quel point elle est jolie. S’il y a bien deux choses que la jeune héritière Warren aime chez elle, ce sont bien ses cheveux et ses yeux. Ses cheveux, pour commencer, sont d’un roux on ne peut plus flamboyant, mais loin du roux terne des Weasley. C’est un roux de feu, soigné et stylisé, et Lily prend grand soin de sa chevelure. Elle est longue et lui tombe jusqu’au bas du dos, et ses cheveux sont fins, lisses, parfaitement entretenus. Plus d’une fois, elle s’est pris des remarques à cause de son état de rousse, et sa seule réponse fut toujours un majeur levé bien haut, avec dédain, sans qu’elle ne daigne lâcher des yeux sa copie de cours ni cesser de mâchonner distraitement sa plume en sucre de chez Zonko. Et si les remarques se font trop agressives, elle lève les yeux pour les planter dans ceux de la personne qui fait l’erreur de la distraire de son travail.

Or, croiser son regard est une très mauvaise idée. Lily a des yeux en amande absolument magnifiques et captivants, chaleureux que lorsqu’elle sourit. Sinon, ce gris métallique a plutôt tendance à refroidir les ardeurs des gens. Dénué de la moindre expression, ils sont gris clairs, et quand elle plisse les yeux, ils deviennent carrément noirs. Ce n’est pas un tour de magie, c’est juste la lumière, les enfants. Avec un sourire forcé, Théo dit parfois que son regard métallique pourrait calmer un chien enragé ou arrêter en pleine course un hippogriffe sauvage. Croiser ces yeux gris, c’est comme si vous passiez du Sahara au Groenland. Ca calme. Surtout que si elle ne passe aucune émotion dans son regard, ses sourcils s’en chargent très bien pour elle. D’un simple haussement de sourcils, elle fait passer tout le dédain et le mépris qu’elle a pour une personne. C’est une vraie championne pour faire ça, ce qui ne lui attire que des inimitiés, surtout chez les Gryffondor. Quand elle vous regarde, vous avez cette curieuse et – non moins désagréable – impression qu’elle vous scrute et vous analyse.

C’est quand on la regarde mieux que le mot sang-pur prend tout son sens. Son corps entier le clame, bien qu’elle ne s’en aperçoive pas. Belle et racée, elle ressemble à un Sacré de Birmanie dans une assemblée de chats de gouttière. Sa ligne est fine et droite, et elle ressemble en permanence à une enfant de bonne famille pleine de bonnes manières. Lever le petit doigt quand on boit du thé, prendre une pose étudiée en toutes circonstances … Lily a ça dans le sang, qu’elle le veuille ou non. Elle est naturellement une fille de bonne famille, même si elle n’en est pas consciente. Si elle semble prendre incessamment les gens de haut, avec cette pointe de mépris typique des hautes familles, elle vous prie de croire que ce n’est absolument pas sa faute, c’est son éducation. Parfois on la compare à une mannequin, une de ces égéries que l’on n’oublie pas et dont on se rappelle toujours l’apparence.

BUT DANS LA VIE ; Avoir son propre chien. Réussir l'exploit de trouver un garçon hétérosexuel célibataire aussi cool qu'une fille pour voir si elle est vraiment lesbienne ou si elle n'a croisé que des mecs cons. Apprendre à son chat comment disparaître en ne laissant qu'un sourire derrière lui.

CE QUI COULE DANS VOS VEINES ; DU CHOCOLAT PUR LAIT. Seulement dans ses rêves, sinon bonjour le vampirisme clinique qu'elle se taperait quoi. Selon sa chère et tendre môman d'amour, il paraît que son sang est pur. Ca doit expliquer la consanguinité familiale, je dis ça je dis rien.

VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE ; Elle possède un chat violet avec un sourire gravement pervers, et comme elle manque d'imagination, elle l'a appelé Cheshire. Au départ le chat n'était pas violet, mais il s'est pris un sortilège dans la truffe, et comme Lily adore le violet, bah elle l'a laissé comme ça. Sinon, elle a aussi une chouette chevêche qui s'appelle Zou. Parce que quand elle l'envoie avec le courrier elle lui dit tout le temps "Allez, Zou !" et c'est resté.

« Lily ! »
« Quoi ? »
« Shooter dans la canne d’une vieille dame ! Comment oses-tu ?! Tu me dépasses de quinze points maintenant ! »
« C'est le talent Théo, le talent ! »
« Oui bah en attendant, cours ! »

La famille Warren n’est peut-être pas une des plus anciennes familles de sangs-purs du monde anglais, mais au moins, c’est une famille de sangs-purs. Pendant les onze premières années de la vie de la jeune Lily, dernière-née chez les Warren, être un sang-pur n’a jamais rien changé à sa conception des choses, il faut l’avouer. Entre son père et son frère, difficile de prendre la pleine mesure des choses, et ce sont leurs conneries perpétuelles qui ont fait de Lily un petit être blasé de tout et difficilement impressionnable quand il s’agit d’inventer de nouvelles blagues. En effet, ces deux jeunes chiots fous que sont son père et son frère, gamins dans leurs têtes, passaient et passent toujours leurs temps à s’amuser, éternellement, perpétuellement. Théo, surtout, semblait on ne peut plus passionné à l’idée d’avoir une petite sœur, un petit machin doux et pelucheux et gentillet à embêter toute la journée pour lui faire découvrir les mille et une merveilles du monde de la connerie humaine. Ils inventaient toujours des conneries pour l’amuser, souvent au dépens des moldus par contre, comme par exemple jeter des Bombabouses sur la mamie qui passe, prudemment retranchés derrière une barricade de bois, ou remplacer le paillasson de ce moldu puant par un paillasson ensorcelé qui lui mordra ses pieds qui puent, hihi. Aussi, la petite Lily grandit avec insouciance, ignorant que non, s’en prendre à des moldus ce n’est pas bien du tout, et que non, sang de bourbe n’est pas le terme poli employé pour nommer la sale engeance de ces cafards de moldus, et que d’ailleurs ça aussi ça ne se dit pas. Parce que du côté de sa mère, ça y allait très fort. Mangemort politiquement engagée et servante fidèle et dévouée au Lord, madame Warren tentait avec patience d’apprendre à sa fille le respect des valeurs et des traditions des sangs-purs. Si Lily a retenu deux-trois trucs, il est bon de dire que le reste s’est perdu dans les méandres de son inattention. Jouer avec papa et Théo était bien plus amusant que d’écouter une folle déblatérer sur les moldus. Parce que malheureusement pour elle, madame Warren était aussi folle à lier. Si, la plupart du temps, elle se montrait sous le visage d’une femme aimable et d’une mère adorable, elle avait parfois des crises de folie où elle cassait tout autour d’elle et où elle lançait des sortilèges à la volée. Dans ces moments-là, Lily se retranchait prudemment dans sa chambre et racontait sa vie à Chester, son chat de gouttière, qui lui faisait office de journal intime. Cependant, son enfance prit vite fin, et un beau matin de Septembre, Lily Warren embarquait avec les autres, destination Poudlard, après qu’elle ait démontré ses capacités de sorcière en colorant le pelage de son chat en violet bariolé simplement parce que « ca fait plus joli comme ça non ? »

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« Ils sont bizarres, quand même, ces Warren ... »
« J'ai entendu dire que le fils était homosexuel ! »
« Les pauvres, déjà qu'avoir un fils sans ambition c'est une honte, mais si en plus il fricotte avec d'autres hommes ... »
« On est peut-être étranges, mesdemoiselles, mais nous, au moins, nous sommes de sang-pur, ce qui n'est pas le cas de tout le monde ici, ce me semble. »

C’est en entrant à Serpentard que Lily comprit l’importance que les gens attachaient au sang. Rien que dans son compartiment, où elle avoua d’un ton presque naïf qu’elle s’appelait Lily Warren, elle eut la surprise de voir les gens tourner la tête avec un sourire gêné, et forcé. Les gens la prenaient déjà pour la fille de sa mère, une prétentieuse égocentrique qui méprise tout ce qui n’est pas sang-pur et fidèle à ses valeurs. Cette impression se confirma quand elle fut envoyée à Serpentard, maison par excellence des futurs mangemorts et des sangs-purs méprisants. Sa famille, d’ailleurs, fut assez surprise. Sa mère lui envoya une longue lettre pour lui dire à quel point elle était fière de savoir que sa fille était à Serpentard – comme elle, à la différence de Théo qui était allé à Poufsouffle, comme leur père – et qu’elle espérait que cette dernière saurait faire les bons choix. Son frère, lui, préféra lui envoyer une lettre pour lui demander de profiter d’être à Serpentard pour lui envoyer des photos de Lucas Drifloon et Drago Malefoy nus. Ensemble ou séparément, ou plutôt, ensemble ET séparément, connaissant son frère. Inutile de préciser que Théo n’a pas encore vu la couleur de ces photos. Malgré tout, Lily se fit une belle place à Serpentard, prouvant qu’elle en était une, non pas par les actes, mais par le caractère. De toute manière elle n’avait rien à prouver à personne. Se moquer des Gryffondor pour affirmer sa supériorité ? Pourquoi ? Ce fut d’ailleurs à Serpentard qu’on lui inculqua le supériorité des sangs d’une manière bien plus franche que ce que sa mère avait fait. Rien qu’en traînant derrière Malefoy, les mains dans les poches, elle comprit ce qu’était un sang-pur et pourquoi tout le monde les jalousait. Et aussi pourquoi de nombreux Serpentard de sang-mêlé lui tournaient autour, comme des chiens autour d’un os juteux. Parce qu’elle était une sang-pure ! Alors bien vite, la jeune rousse apprit à remettre à leur place les pro-mangemorts qui parlaient mal de sa famille sous prétexte que son père manque d’ambition, sa mère est folle et son frère est un misérable marchand de glace plus accro aux boules – de glace – qu’aux longues études. Mais, à la différence de sa famille, Lily avait de l’ambition, elle. Pas pour devenir un mangemort servile ou faire un boulot écrasant de responsabilité au ministère, mais pour faire ce qu’elle voulait faire. En entrant à Poudlard, la rouquine eut aussi le privilège de rencontrer Harry Potter, le Survivant, patati patata, qui est par ailleurs de la même année que lui, mais à Gryffondor. Ce n’est pas pour autant que la vipère décida de copiner avec lui. Elle se foutait un peu de sa réputation et de ses exploits, à dire vrai. Elle se contentait de vivre sa petite vie tranquille, ne se sentant pas offensée par toutes les victoires de Potter sur les mangemorts – et donc sur sa famille.

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« Allez Warren, avoue que je suis un mauvais coup. »
« T'es vraiment trop con, Drifloon, pourquoi tu dis ça d'abord ? »
« On sort ensemble, on couche ensemble, et l'année suivante c'est au bras d'une fille que tu te pends, je t'ai dégoûté des mecs ? »
« Ah, ça ... Désolée Drifloon, le monde ne tourne pas autour de ton petit zizi. »
« Comment ça, petit ?! »

En grandissant, Lily se rendit compte qu’elle attirait la gente masculine. Et pour cause ! Qui pourrait résister à cette jolie rousse, hein ? C’est à partir de sa deuxième année qu’elle commença à fréquenter les garçons sans vraiment s’aventurer plus loin, et c’est en troisième année qu’elle perdit sa virginité – pourtant tant prônée par sa mère – dans les bras d’un Serpentard de deux ans de plus qu’elle, Lucas Drifloon. Ils se séparèrent deux semaines plus tard. Et très franchement, Lily n’avait pas trop aimé, même si elle n’en parlerait pas à Lucas. C’était très … Ouais, pas cool quoi. Ce n’était pas lui qui était mauvais mais plutôt elle qui avait un problème, comme on dit. Après Lucas, elle ne coucha plus avec le moindre garçon. Du moins, plus le moindre garçon de son âge, car l’année d’après, elle remettait ça, mais avec un homme de quinze ans de plus qu’elle, et de sa famille en plus. Eh oui, son cousin Philéas. Elle a couché avec le ministre de la magie, je vous l’accorde. Et bien qu’il se soit montré doué – ça elle ne peut pas le nier – ça ne lui a pas fait changer d’opinion, elle avait quelque chose qui clochait. Et personne pour en parler. Sa mère la repousserait, elle ne jugeait pas son père assez sérieux pour lui en parler, et son frère ne comprendrait pas qu’elle lui parlait d’un truc inquiétant pour elle, même si elle se mettait à pleurer devant lui. Elle passa donc un très long moment à se dire qu’elle avait un souci, avant de se faire draguer par une fille et de se laisser faire. Comment dire ? Ce fut beaucoup mieux. A quatorze ans, Lily venait de comprendre qu’elle préférait largement les filles, et cessa donc d’être timide et renfermée pour assumer cela presque pleinement. Presque. Comment dire à une mère sang-pure et mangemort que, bien qu’on soit une sang-pure et que notre destinée soit d’épouser un sang-pur pour lui pondre plein de gosses, on préfère quand même coucher avec les filles ? Difficile. Donc elle n’en parlait pas, et ce n’était pas difficile à cacher, vu sa famille. Son frère lui-même était persuadé qu’elle n’avait pas de vie sexuelle ! Ouais, ils sont graves chez les Warren.

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« Will, tu sais que t'es le plus beau mec de Poudlard ? »
« Merci, c'est gentil. Dis pas ça à Drifloon, ça le vexerait. »
« Drifloon c'est qu'un sale blond. Dis, ça te dirait pas qu'on sorte ensemble ? »
« Je suis homo, Lily. »
« Ouais, et alors ? »

C’est en quatrième année que Lily rencontra son âme sœur. Si on peut dire ça comme ça. De la même année et de la même maison qu’elle, James Corvin, aussi appelé Willy ou Willou, ne se faisait pas trop remarquer. Il était exactement comme elle. Solitaire, assez froid, observateur et incroyablement narcissique. Auprès des filles, Will avait un succès des plus fous. Ses yeux gris les attiraient comme la lumière d’une bougie attire et fascine l’œil humain, son sourire ravageur les faisait toutes fondre, et son charisme naturel lui attirait bien des regards énamourés de la part des filles, et envieux de la part des garçons. Et c’est parce qu’il était à la fois sexy, drôle, intelligent, Serpentard dans l’âme, ouvert d’esprit et compréhensif qu’il était incroyablement gay. Et c’est aussi pour ça que le jeune sang-pur devint son ami, parce qu’ils étaient exactement les mêmes. Même caractère, même mode de pensée, même détachement prudent vis-à-vis de la politique, même projet d’avenir, même suspicion vis-à-vis des créatures magiques, et surtout même manière plus ou moins efficace de cacher leur homosexualité à leurs parents. Finalement, ils eurent la bonne idée du siècle, enfin, Lily eut la bonne idée du siècle. Et ils se mirent en couple. A Poudlard, ça fit ricaner beaucoup de monde. Ils ne se touchent pas et ne bronchent pas quand l’autre embrasse une garçon – pour Will – ou une fille – pour Lily – tout en disant à ceux qui leur demandent que ouais, ils sont en couple. En tout cas, l’illusion fonctionna plutôt bien auprès de leurs parents, ravis de voir que leurs rejetons s’étaient mis en couple avec un sang-pur gosse de mangemort. La nature fait tellement bien les choses, n’est-ce pas ? D’ailleurs, ils sont fiancés, et ça ils s’en foutent un peu, en fait.

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« Théo ! Alerte rouge, alerte rouge ! »
« Y a des Gryffondor à la maison ? »
« Pire ! Mère a invité Bellatrix Lestrange à la maison ... Et elle vient manger ce soir ! »
« Oh ... OH ! Mais j'ai des trucs à faire ce soir ! Je devais passer voir Sil eeeeet ... »
« Et poser ta petite soeur d'amour chez son meilleur ami, hein, oublie pas ta petite soeur ! »
« Ouais aussi ! Allez viens, on se casse de là avant qu'elle arrive ! »

S’il y avait bien un truc qui effrayait Lily, c’était bien la politique. Entendre sa mère lui dire que maintenant il serait temps qu’elle envisage de devenir mangemort la mettait assez mal à l’aise. Si sa famille se complaisait avec la Marque des Ténèbres, grand bien leur en fasse, mais Lily ne comptait pas les rejoindre pour leurs beaux yeux. Elle voulait faire autre chose de sa vie. Autre chose que les meurtres et l’asservissement à un type qui devrait être mort depuis longtemps, qui a des yeux rouges, et même pas de nez en plus. C’est encore plus effrayant que Ca le Clown quoi. Plus que les mangemorts, elle se mit à flipper à la simple mention du nom de Bellatrix Lestrange, qui était pour elle l’incarnation même des serviteurs du Seigneur des Ténèbres. Alors elle se mit à tout faire pour l’éviter. Quitter la maison quand elle était là et se réfugier chez James. Ou accueillir James quand Bellatrix se rendait chez les Corvin. Bientôt, entre elle et Théo, cela devint un jeu. Celui qui préviendrait l’autre le plus rapidement possible que la Lestrange arrivait à la maison. Parce que tout comme elle, Théo flippait en présence de Bellatrix, qui avait sur lui un effet castrateur. Selon ses propres dires, rien que penser à elle le faisait débander direct. Ca avait beaucoup fait rire Lily, avant qu’elle se rende compte que c’était pareil chez elle, penser à la Lestrange la calmait instantanément et la glaçait, même quand elle était occupée à … Même quand elle était occupée. Parce que bien qu’elle ait dix-sept ans, la politique est un sujet sensible pour Lily. Fille de mangemorts, elle n’a pourtant rien contre les moldus et n’éprouve pas l’envie d’épurer l’espèce. Au contraire, quand elle voit les tarés congénitaux qu’elle traîne dans sa famille – elle comprise évidemment – elle a plus l’impression qu’il serait peut-être bon de fluidifier un peu ça, quitte à épouser des nés-moldus. De toute manière, on est tous sorciers non ? Mais bon. Elle ne dit rien et se contente de fuir prudemment les discussions politiques, ne voulant pas choisir entre le bien ou le mal, bien décidée à rester neutre. Et dès qu’elle aura tiré ses deux ans à Poudlard, elle trouvera un moyen pour se défiler comme une vraie petite Serpentard, et rester prudemment neutre … Sait-on jamais.

COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERTS ? ; J'ai suivi un chemin fait de bave et de miettes de chips périmées. D'ailleurs c'est sale, faudrait penser à nettoyer de temps en temps !

LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Ebba Zingmark.

QUE PENSES-TU DU FORUM ? ; QUE IL EST PAS BEAU ET QUE LES GENS SONT MECHANTS. Et comme je suis maso je m'inscris et je fournis le fouet, owi.

AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? ; Oui, et oui, je peux avoir mon cookie pour me féliciter ? *w*

SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? ; Aucun TT^TT. Ils sont tous morts et je suis tellement désespérée que je vais me suicider en sautant d'un trottoir, d'abord.