Secret du moment


A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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All boundaries are conventions waiting to be transcended Δ Nora
MessageSujet : All boundaries are conventions waiting to be transcended Δ Nora All boundaries are conventions waiting to be transcended Δ Nora EmptyMer 14 Aoû 2013 - 3:49


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Nora Sixsmith



ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 21 ans, née un charmant 29 février 1976 (quelle chance).
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Berlin, mais elle est vite rentrée à Londres au pays de papa.
ϟ ANNÉE & MAISON : Barmaid aux Trois Balais le soir, photographe pour quelques menus articles du Chicaneur le jour. Elle fait aussi de la photographie moldue pour son plaisir personnel. Sinon, c'est une ancienne Serdaigle.

ϟ PATRONUS : Avouons-le, ce n'est pas le sort qu'elle réussi le mieux. Néanmoins, lors de ses rares succès, son patronus a pris la forme d'un minuscule, vif et chatoyant colibri.
ϟ AMORTENTIA : L'amortentia l'attire d'une odeur brute, sauvage, presque physique. Un mélange suave de sueur au creux d'un cou chaud, un arrière-goût salé sur la langue et dans le nez, la fragrance piquante d'une allumette que l'on vient de craquer, le parfum lourd du vent avant la tempête et l'arôme entêtant de la terre après la pluie. Rien d'artificiel dans cette senteur-là, seulement la friction d'un corps contre les éléments déchaînés.
ϟ ÉPOUVANTARD : Un lit d'hôpital, entouré d'une multitude de machines qui produisent des bips angoissants, des câbles et des perfusions n'attendant que ses bras nus pour y déverser leurs poisons liquides. Plus que la mort, c'est l'immobilité forcée qui la terrifie autant.

ϟ ALBUS DUMBLEDORE OU BELLATRIX LESTRANGE ? : Choix cruel. Si la sagesse de Dumbledore lui inspire le respect, la folie de Lestrange la fascine plus que de raison. Néanmoins, son cœur est droit, et ses idées rejoignent bien plus volontiers celles du directeur de Poudlard, reléguant la sinistre mangemort au rang de créature fabuleuse et délicieusement terrifiante.
ϟ CELUI-QUI-SAIT OU PHILÉAS FOLENGRAIN ? : Celui-qui-sait. Nora est trop attachée à la franchise pour ne pas apprécier celle dont fait part ce mystérieux individu, allant même jusqu'à la cracher crue aux visages des sorciers inconscients. Cependant, encore une fois, l'esprit retord dont semble user le Ministre l'impressionne ; ce serait gâchis de ne pas apprécier à sa juste valeur un tel talent pour les complots.
ϟ SUCRÉ OU SALÉ ? : Piquant, qui vous enflamme les sens et les papilles.
ϟ AIME : Faire des grimaces ; dire des gros mots ; rire à gorge déployée ; les défis stupides ; manger trop gras, trop salé, trop sucré ; se balader dans la rue quand il fait nuit et que tout le monde dort ; les discussions phisologicopsychologiques ; dire ce qu’elle pense de façon directe ; voir l’étonnement dans les yeux des gens ; découvrir de nouvelles choses ; draguer des inconnu(e)s ; les débats stupides, dans le genre Et comment tu réagirais en cas d’invasion de daleks, toi ? ; chanter fort et faux ; faire des gestes grossiers aux gens qu’elle n’aime pas ; offrir des cocktails gratuits aux gens qu’elle aime bien ; l'orage ; danser jusqu’à ne plus sentir ses pieds ; passer des heures à développer ses photos de moldu, enfermée dans sa chambre noire ; sourire ; embêter à peu près tout le monde ; faire de nouvelles rencontres ; jeter l’argent par les fenêtres ; ne pas dormir pendant plusieurs jours ; raconter ses rêves loufoques ; écouter les gens parler ; pousser les gens à faire des choses bêtes avec elle ; avoir l’air idiote puis sortir une phrase pertinente qui laisse tout le monde sur le cul ; relire de vieux livres et de vieilles lettres ; trouver le côté positif de tout ce qui l’entoure ; parler allemand ; les licornes ; mater des fesses en mangeant une glace (et les noter sur 10) ; écouter les ragots ; se baigner toute nue ; la musique classique ; tomber amoureuse toutes les semaines ; avoir froid ; les films d'horreur ; se tenir au bord du vide.

ϟ N'AIME PAS : Les gens qui dépriment ; les gens blasés de tout ; les gens suicidaires ; les gens qui sourient pas ; les gens sans sens de l’humour ; les gens qui n’osent rien ; les hypocrites ; son chat ; manger équilibré ; devoir rester immobile longtemps ; dormir ; porter des vêtements chauds ; dépendre de quelqu’un ou de quelque chose ; qu’on abîme un de ses livres ; qu’on fouille dans ses affaires ; certains insectes ; faire des plans pour le futur ; cuisiner et faire le ménage ; perdre à un jeu ; qu’on la force à quoique ce soit ; se lever tôt ; avoir ses règles ; qu’on lui demande si Pepsi, ça va ? quand elle commande un coca ; la canicule ; se caser définitivement ; être enfermée entre quatre murs ; quand ses parents, inquiets, l’appellent pour savoir si tout se passe bien ; qu’on la colle un peu trop ; ne pas trouver la réponse à une énigme ; les endives ; qu'on attaque ceux auxquels elle tient ; les jupes qui empêchent d’écarter les jambes en paix ; les endroits trop bien rangés ; que quelqu’un lui demande ce qu’elle cache ; Tim Calloway.

ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Deux boules vanille avec du coulis de chocolat chaud s'il vous plait.

ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Un corps de noyer noir et un cœur de ventricule de dragon pour 26 cm de la plus totale rigidité, le tout avec une certaine tendance à la plus pure inefficacité.


first — PSYCHOLOGIE DU PERSONNAGE
ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Nora, elle fait partie de ces gens qu’on ne comprend pas. On la regarde bizarrement, se demandant s’il vaut mieux en rire ou en pleurer, et souvent on alterne entre les deux. Elle passe d’un extrême à l’autre, se faisant adorer ou haïr en fonction des personnes, sans jamais s’arrêter dans le juste milieu comme tout être censé devrait le faire. Après tout, ici-bas, tout est une question de mesure, d’équilibre. On peut être expansif, mais pas trop. Franc, mais pas trop. Insouciant, mais pas trop. Sérieux, mais pas trop. On ne doit jamais être trop et c’est justement là tout le problème de Nora. Elle est trop en tout. Nora, elle vous interpelle de l’autre bout de la rue, en hurlant votre prénom et faisant de grands gestes avec ses bras. Elle vous saute dessus même si vous êtes occupé ou en grande conversation avec quelqu’un d’autre, imposant son rythme et sa bonne humeur, avant de disparaitre aussi soudainement qu’elle est apparue. Elle rigole de tout et de rien, chaque plaisanterie – même nulle – semble d’or quand vous la dîtes en sa présence et elle-même trouve toujours une bonne anecdote à vous raconter, comme si sa vie était aussi fascinante et pleine de surprise qu’un roman d’aventure. Elle ne semble jamais sérieuse, ne l’est sans doute jamais, passe son temps à s’exclamer de tout et de rien, à lancer des paris ridicules voire parfois dangereux, se passionnant pour les choses futiles tout comme les intéressantes. Cette bonne humeur perpétuelle, qui peut séduire au début, devient usante à la longue. Parfois, quand tout va mal – micro-onde en panne, robinet cassé, petit orteil qui a cogné contre le coin de la table – on aimerait être plaint, soutenu, laissé tranquille, mais ce n’est pas le genre de Nora. Elle rit de vos malheurs, s’exclame devant votre maladresse, vous harcèle malgré vos regards noirs et vos réponses sèches. A croire que tout lui passe au-dessus de la tête, que la méchanceté lui glisse dessus comme l’eau sur une plume de canard, que jamais rien ne pourra arracher cet horripilant sourire de son visage. Et puis, soudainement, elle vous plante là et s’en va, sans rien ajouter, sans rien vous expliquer, vous dit à bientôt et vous ne la revoyez plus pendant des semaines. Elle est instable Nora, comme une horloge cassée, déréglée. Le monde tourne différemment à ses yeux, dénué de problèmes et d’entraves. Partout où les gens ne voient que des ténèbres, elle aperçoit une pointe de lumière et, éblouie, oublie les ombres qui l’entourent. Elle ne prend que le bon côté de chaque chose, ignorant superbement sa face négative, et l’impose à son entourage au point de l’exaspérer parfois. La politesse, la bienséance, le tact, ce sont autant de règles inutiles qu’elle a soigneusement rayé de son vocabulaire, ne se concentrant que sur la vérité brute qui devrait être le but de chacun. Cette franchise désarmante qui est la sienne et qui fait qu’elle peut vous complimenter puis vous assassiner dans une même phrase, sans une once de remord ou de méchanceté. C’est un électron libre, Nora. N’étant pas retenue par toutes ces chaînes morales forgées par la société, elle fait ce qu’elle veut quand elle veut et défendra bec et ongles cette autonomie si dérangeante. Car, si sa liberté s’arrête là où commence celle des autres, dans ce cas elle préfère piétiner celles qui l’entourent pour mieux étendre la sienne. Son égoïsme enfantin en est presque terrifiant, comme si absolument rien de supplantait sa propre existence à ses yeux. Pas un être cher, pas une communauté, pas une valeur, pas même une cause à défendre. Elle semble capable de tout par simple caprice, ce déséquilibre permanant poussant les autres à mettre une saine distance entre elle et eux. Pourtant ils n’en ont pas vraiment besoin, puisque Nora elle-même se charge de maintenir cet écart. Sociable et avenante, elle est amie avec tout le monde sans appartenir au cercle de personne. Elle volète d’un groupe à l’autre, échange des plaisanteries, passe quelques soirées festives, puis disparait sans donner de nouvelles et s’en va en rejoindre d’autres, discuter avec eux et animer leur quotidien, jusqu’à finalement retourner voir les premiers et leurs proposer de faire du saut à l’élastique comme si de rien n’était. Appréciée mais pas intégrée, mais ça lui convient parfaitement comme ça. Se lier, se confier, ce n’est pas vraiment fait pour elle, autant dans le domaine amicale qu’amoureux. Nora est affectueuse, passionnée, extrême sans doute, mais toujours aussi insupportablement bancale. Elle tombe amoureuse toutes les semaines, se jette aux pieds de son béguin avec des larmes de désespoir, lui écrit des poèmes et des chansons, lui apporte des roses sur son lieu de travail, lui sort des répliques dignes de Lorie ou de Fatal Bazooka – ton regard de braise me rend merguez, et autres – et ce jusqu’à obtenir satisfaction. Puis, aussi soudainement que ce béguin est né, il disparait au profit d’un bel apollon qui a croisé son regard et Nora rompt – avec beaucoup d’emphase, expliquant qu’elle l’a sincèrement aimé(e) mais qu’il(elle) n’était qu’une comète dans son ciel étoilé, etc – avant de courir aux devants de ce nouvel amour prometteur. A cause de cela on pourrait croire que c’est une salope, une coureuse de jupon, une dom juan sans scrupule, mais non. Elle aime sincèrement, bien que brièvement, chacune des personnes avec lesquelles elle est sortie. Et, de plus, elle ne va jamais au-delà de baisers appuyés et quelques pelotages. Pas le temps sans doute.
Pourtant, elle n’a pas toujours été comme ça Nora. Elle n’a pas toujours été cette outsider qui vit la nuit et dort le jour, aux idées têtues et à l’attitude marginale. Cette fille toujours pressée qui limite un maximum son temps de sommeil et plus encore son temps aux toilettes – parce que « Vous saviez vous qu’on passe un tiers de sa vie à dormir ? Et trois ans sur le trône ? » – dans le seul but de grappiller encore quelques minutes, quelques secondes de plus. Non, avant, Nora n’était pas comme cela. C’était même une fille calme, aux allures douces et au caractère posé. Elle aimait traîner avec ses amis à la fin des cours, rire avec eux et profiter du beau temps pour savourer le soleil sur leur peau, tranquillement installés autour du lac. Curieuse de nature, elle prenait plaisir à étudier en classe et il n’était pas rare de la croiser entre deux rayons de la bibliothèque, perdue dans un ouvrage fantastique. Aujourd’hui encore elle a gardé cette passion de la lecture, de façon plus restreinte qu’à l’époque, mais il arrive encore qu’elle prenne le temps de dévorer un livre ou deux. Elle aime lire, elle a l’impression de s’échapper des contraintes du temps, l’espace de quelques heures. Seulement la réalité douloureuse finit toujours par la rattraper et voir tous ces écrits qui n’attendent qu’elle la décourage, la déprime presque. Alors elle ne lit plus. Parfois, dans ses rares moments où elle se tourne vers le passé, c’est avec nostalgie qu’elle repense à ces doux moments passés à Poudlard. Cette vie insouciante qui était la sienne, bien que parfaitement ancrée dans le moule de la société. Etrangement, sa liberté d’aujourd’hui lui semble bien creuse et sans valeur comparée aux chaînes qui l’entravaient à l’époque. Devoir réussir ses examens, devoir faire attentions aux sentiments des autres, devoir prendre soin de l’image de l’on renvoie de soi, devoir aider même quand on n’a pas envie, devoir sourire même si on ne le veut pas. Maintenant qu’elle est débarrassée de tous ces devoirs, elle s’étonne à les regretter. Mais il est trop tard pour Nora, elle a goûté au goût exquis de l’indépendance extrême et ne peut se résoudre à y renoncer. C’est un nectar si enivrant, si exaltant, l’abandonner la tuerait. Comme un animal redevenu sauvage que l’on renferme en cage, qui préfère se ronger la patte plutôt que d’abandonner cette vie qui est la sienne. C’est une cause désespérée et rien ni personne ne pourra la faire changer d’avis. Après tout qu’est ce qui, en ce bas monde, vaudrait qu’on s’en prive ? Nora vous dira rien. D’autres vous diront qu’elle est bien trop lâche pour regarder la vérité en face. Lâche, voilà bien un des rares mots qui pourraient la mettre en colère. Car si elle assume parfaitement et pleinement son égoïsme sans bornes, Nora ne supporte pas qu’on remette en cause son courage et la rigueur avec laquelle elle gère son quotidien. Attention, vous parlez à une femme qui a descendu l’Himalaya en snowboard, une femme qui irait chatouiller un loup-garou un soir de pleine lune si on l’en défiait, une femme qui pourrait traiter Albus Dumbledord de vieil hibou rabougri sans frémir, alors comment osez-vous la qualifier de lâche ? Mais elle a beau se voiler la face, elle sait bien qu’elle l’est, au fond. Si elle court tout le temps, si elle rit sans arrêt, si elle reste distante des autres, c’est bien par lâcheté. Elle se vante de toujours dire la vérité, mais elle se ment à elle-même ; se persuadant qu’elle aime sa liberté et sa solitude, qu’elle est mieux ainsi, se persuadant que les contacts humains ne lui manquent pas. Des amis à qui parler de ses problèmes, un corps chaud contre lequel se blottir le soir, une famille qui vous soutien qu’importe vos choix, qui a besoin de choses aussi futiles hein ? Non, Nora est très heureuse comme elle est. Sans doute que c’est ça, son plus gros mensonge, sa plus grosse lâcheté : arriver à se faire croire à elle-même que tout va bien. Que si elle vit dans le présent ce n’est pas par peur du futur, mais pour fuir le passé. Que si elle cavale c’est par amour de la vie et non pas par crainte de la mort.


ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Nora ne sort pas vraiment du lot, du moins pas par son physique en tous cas. Ni très grande, ni petite pour autant, elle se mêle dans la foule d’occidentaux sans peine, regardant les autres filles d’au-dessus et les garçons d’en-dessous. Ses cheveux sont d’un blond cendré, comme on en trouve souvent sur la froide île d’Angleterre. Ni vraiment dorés comme les blés au soleil, ni vraiment argentés comme le ciel du nord, ils sont d’un jaune paille où se mêlent des mèches plus foncées ou plus claires. Il n’est pas rare qu’ils s’éclaircissent en été et elle évite méticuleusement les piscines de peur que le chlore les rendent verts – pas qu’elle ait un problème avec les colorations, juste qu’elle préfère quand elles sont volontaires. Raides, lisses, ils lui cascadent dans le dos avec bon ordre, laissant son grand front blanc dégagé. Nora n’est pas une adepte de la mèche ou de la frange, encore moins des cheveux mi-longs qui viennent dans vos yeux au moindre coup de vent, elle les garde longs dans le seul but pratique de pouvoir aisément les attacher ou les glisser derrière ses oreilles. Ses sourcils épais sont du même brun qui parsème sa chevelure, ajoutant de l’intensité à ses yeux bleu-vert-glace. On reconnait sans peine ses gènes allemands dans ces attributs-là, hérités de sa mère et ses ancêtres avant elle. Pour compléter le tableau, on ajoutera une peau pâle, diaphane, qui a tendance à rougir plutôt qu’à bronzer et qui nécessite minimum une protection lvl 50 pour éviter les cancers de la peau et autres mélanomes. Autant dire qu’elle part rarement en vacances dans le sud, c’est bien trop ensoleillé pour elle et son métabolisme habitué aux nuages gris et pluvieux. Nora possède un sourire communicatif et rayonnant, ainsi qu’un véritable don pour les grimaces en tous genres grâce à la malléabilité de son visage. Elle est notamment capable de loucher d’un seul œil, gardant l’autre droit, et elle en est très fière.
Un corps mince, presque maigre, élancé au possible et soutenu par deux jambes blanches. Nora est osseuse et l’a toujours été, sans doute à cause de son rythme de vie trop agité et ininterrompu. Elle semble frêle, fragile, comme si le moindre coup de vent pourrait l’emporter au loin – ce qui est sans doute le cas – et l’on a envie de la prendre par le bras pour l’obliger à se reposer. Ça fait d’ailleurs longtemps qu’elle a arrêté d’aller voir sa grand-mère pour ce genre de raison, la vieille femme s’alarmant à chaque fois de sa corpulence de moineau et l’obligeant à manger pour quatre afin de compenser les trop nombreux repas qu’elle doit sauter à Préolarrr – elle n’a jamais su le prononcer correctement. Une poitrine menue, à la limite de l’inexistence, des mains et des pieds trop grands pour son physique trop étique. Mais Nora ne s’en plaint pas, elle s’aime comme elle est, et il ne viendrait à l’idée de personne de censé de penser autrement. Petit signe particulier, on remarquera un tatouage représentant une tête de lion sur la phalange distale de son index droit. Elle a toujours aimé ces animaux fiers, c'est donc tout naturellement qu'elle se l'est encré sous la peau.
Moldue de naissance, Nora reste très attachée à leur mode et style vestimentaire, reléguant ses chapeaux pointus et autres robes de sorciers à un coin obscur et poussiéreux de sa garde-robe. Favorisant le pratique à l’esthétique, elle a tendance à porter des pantalons ou des shorts plutôt que des jupes qui l’entravent dans ses mouvements. Elle aime les couleurs, vives ou pastelles, et ne se gêne pas pour arborer des vêtements aux motifs et textes sortant de l’ordinaire mais qui lui ont tapé dans l’œil. Se désintéressant presque totalement du regard des autres, il est rare mais pas impossible de la voir dans une tenue plus habillée, plus recherchée. Après tout, parfois il est agréable de mettre de jolies choses dans le seul but d’admirer son reflet dans la glace.


ϟ BUT DANS LA VIE ; Ne pas avoir de regret au moment de sa mort.

ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES ; Du pur sang de moldu, 100% authentique.

ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE ; Un chat de gouttière miteux, le poil noir, ras, pelé à certains endroits, encrouté de sang à d'autres, le museau balafré et l'orbite droite béante. D'un caractère aussi agréable que son apparence, elle l'a baptisé Rat-Crevé après s'être pris un coup de griffes de trop. Heureusement, l'animal est aux deux tiers sauvage et ne vient se réfugier chez elle que poussé par la famine ou le mauvais temps.




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second — HISTOIRE DU PERSONNAGE
Des rires d’enfants, des cris joyeux provenant des jardins voisins, les sourires de ses parents et l’odeur de l’herbe verte. C’est à cela que se résume l’enfance de Nora, un long rêve paisible où se mêlent avec harmonie et les hauts et les bas du quotidien. Sa famille était modeste, plus riche que certaine et moins que d’autres, habitant une jolie maisonnette de la banlieue de Cambridge. Son père et sa mère s’étaient rencontrés en Allemagne, lors de leurs études, et c’est là-bas que la fillette avait vu le jour avant que son géniteur n’obtienne une promotion avantageuse à condition de rentrer dans son pays d’origine. Embarquant femme et enfant dans ses bagages, il était revenu en Angleterre et avait emprunté à la banque pour offrir aux deux femmes de sa vie la demeure de leurs rêves. Il est encore en train de rembourser le prêt, soit dit en passant, avec celui de la voiture. Après tout, nous parlons ici d’une famille des plus ordinaires.
Nora a donc grandi dans le confort simple mais chaleureux de la classe moyenne, entourée d’affection sans jamais être ni trop gâtée, ni délaissée. Ses parents s’aimaient toujours malgré les années et les coups durs, trouvant un équilibre subtil entre vie de couple et devoirs parentaux. Elevée par des gens sans grande ambition mais dotés de principes clairs, la petite fille se retrouva naturellement dotée d’un caractère calme et studieux, curieuse mais respectueuse des règles établies, encline à s’amuser tout en restant sagement sur les sentiers battus. Elle avait quatre ans quand son petit frère vint au monde, et si au début elle jalousa cette poupée moche qui accaparait toute l’attention de ses parents, elle se révéla s’épanouir dans la solitude et ne s’en plaignit pas longtemps. Pendant que son frère pleurait et confirmait la vieille tradition comme quoi le petit dernier est toujours le plus gâté, Nora s’abîmait dans des jeux d’imagination et, plus tard, dans des livres passionnants.
L’arrivée de la chouette portant sa lettre de Poudlard fut comme une bonne plaisanterie, ses origines moldues l’empêchant de prendre au sérieux une déclaration aussi extraordinaire. Il fallut encore quelques oiseaux pour finir par convaincre ses parents, la fillette observant avec émerveillement la découverte d’un nouvel univers. Sa plongée dans le monde des sorciers n’en fut que plus fantastique. A la fois fascinée et effrayée, Nora se procura rapidement un nombre conséquent d’ouvrages relatant de l’histoire de la sorcellerie et de la communauté secrète qui en était le cœur. Elle les dévora avec une frénésie qu’elle n’avait encore jamais ressentie, assimilant comme elle pouvait ces nouveaux us et coutumes qui lui étaient jusqu’alors totalement étrangers. Le départ pour Poudlard reste sans aucun doute son plus beau souvenir de voyage, l’école toute entière lui semblant irréelle, magique. Sa répartition à Serdaigle ne l’étonna pas plus que cela – d’un autre côté, elle ne comprenait pas grand-chose – et elle s’intégra à ses camarades avec une étonnante facilité malgré le fossé culturel qui les séparait. Les premiers mois furent féériques et pendant cette période l’enfant avait pris l’habitude de se pincer le bras chaque matin pour s’assurer qu’elle était bien éveillée. Ensuite vinrent les désillusions. Le monde des sorciers n’était pas vraiment cet havre de paix qu’elle avait imaginé, ici aussi les discriminations et les guerres faisaient rage, et elle découvrit à ses dépens ce que « né-moldue » voulait dire. Néanmoins c’était le monde auquel elle appartenait désormais, même si son sang et son éducation restaient moldus, son cœur était indéniablement voué à la magie.
La première année passa, suivit de la deuxième, de la troisième, la quatrième et la cinquième. Son frère reçut sa lettre, tout comme elle à ses 11 ans, et ses parents se résignèrent à voir encore plus de choses voler dans la maison et de fioles aux contenus douteux dans le réfrigérateur. Nora fut heureuse pour lui – il avait toujours voulu suivre ses traces – mais ne s’y intéressa pas plus que cela, le laissant se débrouiller pour s’intégrer afin de mieux se concentrer sur ses révisions pour le BUSE. L’effort en valait la peine, puisqu’elle les obtint toutes à l’exception de celle de botanique – elle n’avait jamais vraiment eu la main verte – et reste aujourd’hui encore très fière de son O en métamorphose et histoire de la magie. Puis la jeune fille eut seize ans, les vacances scolaires arrivèrent, et enfin sa sixième année. Comme les années précédentes elle fut mouvementée, à cause du jeune Potter qui avait fait son entrée à l’école des sorciers, mais Nora réussit néanmoins à se focaliser sur ses études comme elle l’avait toujours fait jusqu’ici et de préférence sans trop se mettre en travers du chemin de ce garçon qui faisait beaucoup jaser sans qu’elle comprenne trop pourquoi – que voulez-vous, l’histoire de Harry Potter n’avait pas fait partie de son éducation moldue. Les cours se terminèrent enfin et les enfants Sixsmith rentrèrent chez eux pour les vacances. C’est là qu’elle rencontra un garçon, un étudiant banal comme il y en a tant à Cambridge, et ce fut (si j’ose dire) le début de la fin.
    « Tim Calloway, et toi ?
    _ Sixsmith. Nora.
    _ Enchanté, Sixsmith. »

A la rentrée suivante Nora se blessa lors d’un exercice de vol, ce qui l’amena directement à l’infirmerie. Quand ses colocataires se réveillèrent le lendemain son lit était vide et ses affaires disparues. Personne ne la vit des douze mois qui suivirent, la forçant à redoubler sa septième année et changeant ce qu’elle était à jamais.


*

“Sixsmith,
I climb the steps of the Scott monument every morning. And all becomes clear. Wish I could make you see this brightness. Don’t worry - all is well. All is so perfectly, damnably well. I understand now. The boundaries between noise and sound are conventions. All boundaries are conventions waiting to be transcended. One may transcend any convention, if only one can first conceive of doing so. Moments like this, I can feel your heart beating as clearly as I feel my own. And I know that separation is an illusion. My life extends far beyond the limitations of me.”

Nora repli la lettre au papier parcheminé, ses coins usés d’avoir été trop de fois sollicités, les mots doucement effacés par de multiples traces de doigts et de larmes. Il fait bon aujourd’hui à Pré-au-Lard, l’automne touche à sa fin mais un vent doux souffle dans la bourgade. Perchée sur un balcon, Nora savoure la brise chargée de la lourde odeur de feuilles mortes qui joue dans ses cheveux. Doucement, ses yeux redescendent sur le bout de papier jauni qu’elle serre dans ses mains. Combien de fois l’a-t-elle lu, déjà ? Dix, vingt, cent ? Trop. Au début, cela la mettait hors d’elle qu’il lui envoie des lettres, qu’il ose lui envoyer des lettres. Mais maintenant, des années plus tard, cette correspondance unilatérale lui manquait presque. Après tout, ce n’était que justice, n’était-ce pas elle qui l’avait contacté la première ? Notant son nom d’une écriture incertaine, encore un peu tremblante, s’attardant avec colère sur les trois lettres qui composaient ton prénom. Elle le savait, à ce moment-là, elle savait qu’avec ce message elle ruinerait sa vie à tout jamais. Mais elle tenait à le faire, à le blesser comme lui l’avait blessée, lui rendre la monnaie de sa pièce en quelque sorte. Nora était restée longtemps sans réponse, à la fois ravie et angoissée par ce silence. Elle avait tout fait pour qu’il ne la retrouve pas, installée dans une ville de sorciers et masquant son adresse au dos de l’enveloppe. Seulement, une part d’elle voulait savoir. Une curiosité morbide la poussait à se demander « Comment a-t-il réagi ? Si nous avions été en face et non à des kilomètres l’un de l’autre, que m’aurait-il dit ? ». Le premier hibou était arrivé à ce moment-là. En voyant l’expéditeur, Nora avait juré avant de jeter la missive dans les flammes. Elle ne voulait rien avoir à faire avec lui, ne voulait rien savoir. Elle avait aussitôt regretté son geste mais il était trop tard, l’encre était déjà partie en fumée. Peut-être qu’un sort pourrait lui permettre de récupérer ce qu’elle venait de détruire ? Elle s’interdit d’y penser, son orgueil bien trop présent pour qu’elle s’autorise ce genre de chose. Heureusement, le deuxième hibou la sauva de ses états d’âme. Cette fois elle résista à son envie première de destruction et, après plusieurs jours à observer le bout de papier en chien faïence, se décida à l’ouvrir. Les mots étaient hésitants, comme si sa main avait du mal à tenir le stylo. Il s’excusait, principalement, et lui demandait de ses nouvelles. Il comprenait qu’elle n’ait pas répondu à sa première lettre mais voulait vraiment savoir ce qu’elle devenait. Ulcérée qu’il ose se montrer aussi gentil, aussi prévenant, Nora déchira le mot en un millier de morceaux et se jura de ne jamais lui répondre. Ce qu’elle fit. Il continua de lui envoyer des courriers, d’abord s’étonnant de son manque de répartie avant de finalement s’y résoudre. Alors il commença à lui parler. Il lui racontait ses expériences, ses ressentis. Sa vie banale et un peu moins, ses études et ses voyages. Comme si elle était un journal intime, le seul être au monde à qui il pouvait se confier. D’un certains côté, il se vengeait d’elle en lui parlant de la sorte. Si elle ne lui avait pas envoyé cette lettre il aurait pu être heureux, mais elle lui avait volé ce bonheur. Alors il lui volait le sien en lui étalant sous les yeux ce qu’il était devenu. A force, Nora s’était habituée à ces échanges amers, au point même d’y prendre goût. Un peu comme le bruit désagréable du tic-tac du temps qui passe devient progressivement un son familier et réconfortant. Et c’est quand la lecture de ces mots devenait une part à part entière de sa vie qu’ils avaient subitement arrêté d’arriver. Comme ça, sans raison aucune. Elle avait songé à en chercher la cause, avant de se résoudre à en ignorer le secret. Depuis toujours cette correspondance avait été à sens unique, c’est elle qui en avait décidé ainsi, elle n’avait pas le droit de briser les règles non-énoncées qui s’étiraient entre eux en cherchant à en savoir plus. Il avait arrêté de lui écrire, elle devrait donc arrêter d’y penser. Et se contenter de ce qu’il lui avait déjà envoyé.

Nora soupire et range le papier dans la poche arrière de son pantalon, se préparant doucement à descendre rejoindre la rue en contrebas et son boulot qui l’attend. Tout ceci est du passé. Le présent est là, sous ses pieds. Il est temps qu’elle s’y remette.





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third — ON VEUT TOUT SAVOIR SUR TOI...
ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? ; Je le connais depuis des années, mais ce n'est que maintenant que Chips a réussi à (ENFIN) me faire venir.

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Cara Delevingne ♥

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? ; C'est doux. C'est frais. Et c'est pratique. Encore mieux que Georges en somme ♥

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? ; Tout vu, tout lu.

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? ; Trop.

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TOUTE REPRODUCTION TOTALE OU PARTIELLE EST FORMELLEMENT INTERDITE.
Lawrence E. Sullivan
Lawrence E. Sullivan

: Look at all the fucks I give.

ϟ ÂGE : 38
ϟ FONCTION : Directeur des Serpentards, professeur pratique de DCFM, tireur d'élite de baguette magique, membre de l'Ordre, BAMF.
ϟ AVATAR : Matthew Gray Gubler
ϟ ABSENCE ? : Activité principalement le week-end pour cause de Terminale sauvage /o/

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ϟ LIENS : It'll be alright
We may make it through the war
If we make it through the night

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MessageSujet : Re: All boundaries are conventions waiting to be transcended Δ Nora All boundaries are conventions waiting to be transcended Δ Nora EmptyMer 14 Aoû 2013 - 4:16

    La fameuse. ♥ Bienveue à toi, j'imagine que toutes tes questions seront dirigées à Chips mais si tu as besoin je suis bien évidemment disponible moi aussi o/ Bon courage pour ta fiche ~
Lucas Drifloon
Lucas Drifloon

: Nah. It's not me, I don't know this "Drifloon". What a shitty name, by the way. Me ? I'm just Nessie. Don't mind me.

ϟ ÂGE : 30
ϟ FONCTION : Ancien Serpentard ; Gamin borné et blessé, guidé par ses mauvais choix. Ex-mangemort actuellement en reconversion.
ϟ AVATAR : Alex Pettyfer.
ϟ ABSENCE ? : En Suisse pendant un an ; présence réduite.

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ϟ LIENS : Substract love, add anger.


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MessageSujet : Re: All boundaries are conventions waiting to be transcended Δ Nora All boundaries are conventions waiting to be transcended Δ Nora EmptyMer 14 Aoû 2013 - 9:09


    Hell yeah ! TU L'AS MIS. Le gif-banane, c'est le plus cool du monde.
    Bon courage pour ta fiche, ça commence merveilleusement bien. Mais ça, tu le sais déjà. wowowowowowowowo
http://miettes-petillantes.blogspot.fr/
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MessageSujet : Re: All boundaries are conventions waiting to be transcended Δ Nora All boundaries are conventions waiting to be transcended Δ Nora EmptyVen 16 Aoû 2013 - 19:34


    Merci pour ce bel accueil ♥ En effet mes questions sont plus naturellement tournées vers Chips, mais dans un soucis d'équité je vais tenter de les départager entre vous deux en nombre égal (oui je sais, ça vous touche).
    Sinon ma fiche avance lentement (je suis horriblement perturbée par le fait de devoir éluder des parties entières pour cacher ses secrets) mais je vais faire mon possible pour la terminer rapidement et sans trop la massacrer au passage abitsceptical
Lucas Drifloon
Lucas Drifloon

: Nah. It's not me, I don't know this "Drifloon". What a shitty name, by the way. Me ? I'm just Nessie. Don't mind me.

ϟ ÂGE : 30
ϟ FONCTION : Ancien Serpentard ; Gamin borné et blessé, guidé par ses mauvais choix. Ex-mangemort actuellement en reconversion.
ϟ AVATAR : Alex Pettyfer.
ϟ ABSENCE ? : En Suisse pendant un an ; présence réduite.

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MessageSujet : Re: All boundaries are conventions waiting to be transcended Δ Nora All boundaries are conventions waiting to be transcended Δ Nora EmptyLun 23 Déc 2013 - 7:29

... Je savais que t'étais excellente en rp, et je gardais un très bon souvenir du forum où on s'est rencontrées, mais. Wow. Je suis encore bluffée de voir à quel point mes pensées sont confirmées et à quel point ton niveau est plus que parfait (et pas conditionnel /Blague de merde/).

Cette fiche est l'exemple type de la fiche parfaite de A à Z, le caractère de Nora est extrêmement bien travaillé, j'adore les références à Lorie et Fatal Bazooka lorsqu'elle drague, toutes les petites blaguounettes glissées tout en gardant un style génial à lire.  vomitarcenciels

Ses aime/aime pas sont remplis à ras bord de trucs trop cools (en plus y'a une référence à Doctor Who donc tu gagnes 10 points en plus dans mon estime), le nom de son chat est awesome, les références à Cloud Atlas (Que j'ai toujours pas eu le temps de voir alors que Ben Whishaw joue dedans  soinlovewithacat ), bref. C'est absolument parfait, et je tamponne (always) ta fiche.  ridemyllama 

Tu peux créer ta fiche de liens, faire ta présentation personnelle et tout l'bordel qui va avec. Welcome aboard, girl.
http://miettes-petillantes.blogspot.fr/
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