ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 23 ans, née le 18 octobre 1974
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Plymouth en Angleterre
ϟ METIER & ANCIENNE MAISON : Secrétaire d'accueil au Ministère ; ex-Gryffondor
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Indéterminable d'après ses collègues, on ne l'a jamais vu avec une fille ou un garçon dans sa vie de tous les jours. Dans les faits, est souvent trop ivre pour se souvenir d'avec qui elle a couché (pas très glorieux ...).
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Bois d'aulne, 31,7 centimètres, contenant du crin d'Abraxan.

ϟ BUT DANS LA VIE : A l'heure actuelle, aucun. Malheureusement.
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Sang-mêlée.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Elle n'en a pas, et pour le courrier, elle loue le hibou de son voisin de pallier – sans vraiment l'en informer -.
ϟ SIGNE PARTICULIER : Son poignet droit est recouvert sur sept bons centimètres de bracelets de toutes sortes (bois, laine, grigris ou parfois vrais bijoux anciens). Elle a quelques bons rudiments de français. Elle consigne une grande partie de sa vie dans un petit carnet qu'elle garde toujours très bien planqué chez elle - et qu'elle n'a jamais fait lire à qui que ce soit -. La moitié des textes écrits l'ont été pendant ses hallucinations dues à la drogue.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Elle a des allures de chat sauvage sorti tout droit des gouttières mal famées ; oscillant entre une grâce curieusement naturelle et une négligence coutumière qui pousse parfois à l'insolence, Wendy peut néanmoins se révéler être une jolie jeune fille à sa manière, pour qui sait y trouver son compte. Sa silhouette, d'un mètre soixante-dix respectable, se pare de peu de formes féminines. Exit la poitrine opulente, les hanches vertigineuses et la bouche pulpeuse, c'est un corps fin, étiré, presque éprouvé tant sa minceur peut parfois jouer avec la maigreur, malgré sa jeunesse tonique, que la demoiselle possède. Il est d'autant plus surprenant quand on connaît un peu le train de vie de l'anglaise qu'une charpente si frêle n'ait pas déjà été brisée plus tôt. Sa peau est claire, un brin laiteuse et douce, formant une certaine harmonie avec le bleu polaire de ses yeux en amande qui aiment à s'attarder sur les détails les plus anodins pour autrui. Il flotte souvent une sorte d'indifférence presque candide dans ce regard, comme si un simple coup d'oeil pouvait chez elle équivaloir à une provocation aigre-douce. Des traits droits, presque sévères définissent son nez et le reste de son visage aux pommettes hautes, dont les expressions, si elles ne sont pas d'une grande variabilité, lui donnent des allures de sculpture rigoureusement exécutée. Son faciès est d'ailleurs encadré d'une longue chevelure au blond presque blanc, le plus souvent décoiffée, lui donnant l'impression d'être sortie du lit un peu trop fréquemment, et les ondulations rebelles de ses pointes courent jusque dans le milieu de son dos.
Wendy ne prend pas soin d'elle. C'est un fait qui se ressent dans son look habituel – de jour comme de nuit, sauf au travail où elle se montre un peu plus stricte tout en conservant quelques attraits discrets qui la font parfois détonner dans le service où elle est employée -. Sans pour autant passer outre les règles d'hygiène habituelles, elle n'est simplement pas de la catégorie de ces filles coquettes éduquées aux produits de beauté aux odeurs entêtantes, aux rouges à lèvre sucrés et aux mises en plis impeccables. Aucun tatouage ne parcourt cependant son corps, aucun piercing ne subsiste sur sa peau, sans doute moins par peur de la douleur que par réelle volonté de vouloir se marquer à vie par une symbolique qu'elle finirait par regretter.

ϟ AIME : La poudre de fée et la sensation grisante qu'elle procure ; faire la fête sur deux jours d'affilée jusqu'à ne plus vraiment se souvenir de ce qu'elle a fait ; dormir tout autant de temps ; le soleil tiède des plages anglaises ; le café fort ; les chatouillis - sauf sur le ventre - ; les bains brûlants ; le miel et le caramel ; l'art sous toutes ses formes ; les défis, les challenges – les plus absurdes soient-ils - ; les causes perdues.

ϟ N'AIME PAS : L'état dans lequel elle se retrouve quand elle a beaucoup, beaucoup trop abusé des « bonnes » choses ; les pièces trop petites qui l'oppressent facilement ; la trahison en amitié ; le froid ; les talons aiguilles qu'elle est obligée de porter au boulot ; tout ce qui a le goût et l'odeur de la fraise ; les potins, les ragots, les rumeurs qu'elle se complaît à faire éclater pour mettre mal à l'aise leurs auteurs ; les enfants.

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Wendy a ses habitudes. Elle ne les changerait pour rien au monde, et pour preuve, elles tiennent en une seule ligne : brûler la vie par les deux bouts. Que ses actes aient un sens profond ou non, qu'ils plaisent ou non aux autres lui importe bien peu. Loin d'être d'un égoïsme flagrant, la jeune femme vit cependant surtout l'instant présent au maximum, parfois – même tout le temps – à l'excès. Incapable de doser les plaisirs – petits ou grands -, elle va loin, très loin, trop, et pourrait se mordre les doigts plus tard de tous ces excès qu'elle risque de payer de sa santé ou d'autre chose. Or, Wendy se moque bien des responsabilités, de la maturité qu'on exige d'une adulte comme elle ou de ce que la bonne société samaritaine attend d'un brin de fille de son genre. Quand bien même sa personnalité peut être qualifiée d'auto-destructrice, elle ne veut pas de cette vie banale et commune accordée aux bons citoyens et préfère frôler les dangers et les toucher du bout des doigts pour mieux ressentir l'adrénaline qui la rend heureuse et qui la fait se sentir vivante.

Elle aime se réfugier dans des relations sans véritable attachement sérieux, des fêtes sans fin et sans raison, et dans des paradis artificiels, la poudre de fée en faisant partie. Parce qu'il est plus simple de se faire un rail et de prétendre que les choses sont parfaitement supportables plutôt que d'ennuyer les autres, l'ancienne Gryffondor a développé une addiction malsaine à ce produit illicite. La possibilité d'y laisser sa peau ne semble pas l'atteindre – en apparence du moins - : si Wendy est une tête brûlée, son courage digne des élèves de Godric peut également la faire passer pour une inconsciente quasi-suicidaire à certains moments. Ce qui la fait plus rire qu'autre chose.

Ignorante du regard des autres et de ce qu'on peut penser d'elle, Wendy pourrait être qualifiée d'utopiste, mais ce n'est pas le cas. Bien au contraire, elle a même tendance à s'amuser des situations les plus embarrassantes par son cynisme un brin acide et ne manque jamais de flatter son entourage d'une petite répartie piquante pour bien commencer la journée. Sa franchise fait mouche et elle n'a d'ailleurs jamais tenu à cacher à qui que ce soit ce qu'elle pensait pour la simple et bonne raison qu'elle assume ses opinions sans véritable complexe. Le sarcasme relève cependant surtout chez elle davantage de l'humour que de la méchanceté, car qui sait s'attirer sa haine ne récoltera qu'une froide et profonde indifférence. La faute – ou la chance ? - à sa propension à tout refouler, à tout engloutir, à ne jamais se laisser déborder par des émotions qui la dévoileraient trop. Elle ne crie pas à tout bout de champ, elle ne s'énerve que très rarement, mais il faut la voir dans une vraie colère pour mieux comprendre que si l'on fâche miss Hawthorn, il ne fait pas bon d'être dans les parages.

Dans le fond, pourtant, Wendy est une grande hypersensible. Un rien peut la bouleverser quand des montagnes d'attentions démonstratives la laissent parfaitement de marbre, voire l'effraient. La simple difficulté qu'elle a à gérer ses sentiments – qu'ils soient amoureux, amicaux ou de toute autre nature – la rendent tout bonnement lunatique et assez imprévisible surtout si vous cherchez à vous rapprocher d'elle, à l'apprivoiser, à la comprendre, ou pire encore à l'aider. La tâche peut s'avérer aussi aisée qu'impossible mais il est certain qu'acquérir la confiance de la jeune femme vous offre l'accès une loyauté inébranlable de sa part. La douceur presque maternelle dont elle sait envelopper ses plus proches alliés contraste avec sa désinvolture brute habituelle et la rend d'autant plus attachante que vulnérable.

Mon cher Journal,

Voilà, j'écris parce que c'est un cadeau de maman pour mon anniversaire parce qu'aujourd'hui j'ai eu sept ans. Je sais pas trop pourquoi elle me l'a donné, elle m'a dit que ça servirait pour quand j'aurai besoin de parler mais que je saurai pas à qui. Je vois pas trop pourquoi, vu que je peux parler à Simon ou Fred quand ça va pas et qu'ils sont toujours là quand j'ai besoin. Freddie c'est mon poisson rouge. Et Simon c'est mon meilleur ami à l'école. Papa dit que je peux aussi mettre mes rêves dedans pour pas les oublier. C'est chouette, je vais faire ça. Je te laisse, maman a fait des cookies aux noix de pécan pour ma fête d'anniversaire et y en a en trop et c'est vraiment trop trop trop bon.

7 mars 1982

Mon cher Journal,

Il s'est passé quelque chose de bizarre à l'école. J'ai fait jurer à Simon de pas en parler mais j'ai peur qu'il le fasse quand même. Et Freddie dit pas grand-chose sur ça. J'ai peur d'en parler à papa et à maman, j'ai peur qu'ils me grondent s'ils savent. Il y avait les filles de ma classe qui m'embêtaient aujourd'hui. D'habitude elles me tirent juste un peu les cheveux et elles partent en courant, mais là, elles m'embêtaient vraiment plus que d'habitude. Elles se sont mises à se moquer de mes cheveux et ont voulu me pousser dans la boue. Simon était pas là pour me défendre, alors j'ai voulu les repousser dans la cour. Je voulais juste qu'elles s'en aillent ! Je voulais juste qu'elles arrêtent de se moquer parce qu'elles sont pas mieux que moi. Mais j'ai poussé Sarah trop fort et elle s'est fait mal. Et là Simon a tout vu. Elles ont eu trop peur et sont parties, mais elles lui ont dit qu'elles recommenceraient s'il allait le dire à la maîtresse. Moi, je me suis sentie bizarre. Simon a été encore plus bizarre parce qu'il a dit que j'avais presque fait voler Sarah et que c'était bien fait pour elles. Je pense qu'il a exagéré en disant ça.
J'espère que ça recommencera plus.

18 mai 1982

Mon journal,

Le directeur a convoqué maman et papa. Soit disant que j'ai inondé toutes les toilettes des filles moi-même et que les canalisations auraient toutes sauté au même moment. C'était un accident. Lyle et Sarah m'avaient vraiment énervé, ils avaient embêté Simon et avaient mis ses cahiers dans la cuvette. Ils ont voulu mettre les miens mais je me suis défendue. Papa et maman m'ont grondé devant le directeur et j'avais envie de pleurer mais je me suis retenue. Parce que papa m'a jeté un drôle de regard en sortant du bureau et qu'il m'a serré la main tout doucement en sortant. Après, sur la route, maman chantonnait et j'ai même pas été grondée. J'ai juste du aller dans ma chambre mais je les ai entendus passer des coups de fil pendant au moins une heure.
Il y a quelque chose de pas normal du tout qui se passe.

19 mai 1982

Mon journal chéri !

JE SUIS UNE SORCIERE ! C'est trop méga giga top cool.
Papa et maman m'ont dit que tout allait bien, que j'étais pas bizarre ni anormale, que j'irai dans aucun hôpital et que ce qui arrivait était logique parce que … Parce que papa et maman sont des sorciers !

En vrai, ça vient de papy et mamy. Mais du papa de maman et de la maman de papa. Ils ont tous deux épousé un moldu – c'est le nom des non-sorciers – et ont eu des enfants sorciers. Papa et Maman ont tout les deux été à la même école pour apprendre à devenir de vrais sorciers avec des baguettes magiques et ils espéraient que j'en sois une aussi vu que je suis leur seul enfant, mais ils attendaient d'être sûrs pour tout me raconter de notre monde.

Je suis trop heureuse. Un peu triste aussi parce que je ne dois rien dire à Simon et qu'il comprend pas trop pourquoi je fais comme si de rien n'était. Il a bien du se douter que quelque chose clochait, mais comme j'essaie de pas en parler, il doit subir les méchancetés des autres qui disent que je suis dingo. Moi je leur fais peur en leur disant que oui, parce que ça me fait rigoler et qu'après tout ils savent pas la vérité. Mais Simon ça a l'air de le toucher.

Maman m'a expliqué que je verrai plus Simon après l'école primaire parce que j'allais aller à Poudlard, là où ils ont appris ce qu'ils savent. Papa dit que je vais être très forte comme lui pour voler sur un balai – c'est son vrai métier, il est pas postier, il est voleur sur balai ! Même qu'il marque des buts pour une équipe régionale !! - et maman préférerait que je sois infirmière comme elle, mais une infirmière magique, avec des potions magiques et des trucs … magiques.

Papa et maman m'ont promis de m'emmener sur le chemin de Traverse demain, alors il faut que je dorme bien cette nuit. Je te fais des bisous, journal.

31 août 1985

Mon cher journal,

Je suis triste. C'était le dernier jour des vacances. Simon va rentrer au collège privé de la ville, et son père ne veut plus que je le vois. Il voulait désobéir mais je lui ai dit que c'était mieux comme ça vu que je rejoindrais un internat loin d'ici. Mentir c'est pas bien mais pour pas le faire souffrir, c'est ce qu'il y a de mieux.

J'ai pas peur d'être seule à Poudlard. Je sais qu'il y aura d'autres enfants comme moi. Maman m'a dit … Elle m'a dit que peu importe la maison où je serai, c'était celle où je me sentirai la mieux. Papa avait été à Gryffondor et elle à Serdaigle, mais les deux autres sont bien aussi d'après elle, et elles sont juste des nouvelles familles pour moi.

12 octobre 1985

Journal,

Ça fait une éternité que je t'ai rien écrit ! Mais ce soir je suis tranquille alors j'en profite un peu.
J'ai rejoint la maison de Gryffondor il y a bientôt un mois. Je suis trop contente intérieurement, un peu soulagée, même si les mots de maman sont importants pour moi. La plupart de mes camarades sont gentils avec moi, drôles, et surtout, on apprend plein de choses ! On a commencé à lancer nos premiers sorts. C'était un peu catastrophique au début mais ça s'arrange avec le temps. Je préfère quand même les cours de Quidditch et ceux de métamorphose. J'aime bien aussi l'astronomie. C'est marrant les étoiles et puis on fait les cours en pleine nuit alors forcément c'est différent.
Je suis fatiguée, alors je vais dormir. J'essaierai de te raconter des trucs plus souvent mais j'ai moins le temps maintenant. Bisous journal !

5 février 1986

Journal,

Hier, j'ai cru revoir un sosie de Lyle dans les couloirs de l'école. Pourtant on est plus chez les moldus. Je pensais qu'on était tous pareils et qu'on était dans le même univers, qu'on ne se moquait plus des uns des autres vu qu'on était tous sorciers et qu'on était réunis pour former une famille. Mais c'est pas tout à fait vrai. Il y a des garçons et des filles qui disent que les moldus sont des personnes inférieures à nous, et que si on en a dans notre famille, ça craint pour nous. J'ai du mal à comprendre pourquoi ; je trouve leurs idées bidons et de toute façon ce qu'ils racontent est idiot vu qu'ils utilisent ça comme prétexte pour se moquer des plus petits et leur faire des crasses.

J'étais un peu déçue. Du coup j'ai demandé aux troisième et aux quatrième année pourquoi on se laisse faire, pourquoi on se rebelle pas tous. Y en a qui étaient d'accord, y en a d'autres qui hésitent et qui me parlent de « mangemorts », de « tu-sais-qui ». Papa et maman m'en avaient jamais parlé avant, je crois qu'ils voulaient juste que je sois plus grande pour mieux comprendre. En tout cas les méchants sorciers existent et ça craint trop, vraiment trop. J'en serai jamais une, c'est sûr !

Sinon tout le reste se passe bien, je me suis fait plein de copains et de copines et […] [Le journal se prolonge sur plusieurs pages où s'accumulent photographies magiques, dessins et notes relatant le fil des années suivantes.]

16 juillet 1990

Aujourd'hui j'ai appris que […] [de grosses ratures brouillent l'écriture illisible]. J'ai l'impression que c'est pas réel. J'ai mal, et en même temps je m'en fous. Comme si ça ne m'effleurait pas l'esprit, comme si tout ça n'était qu'une chimère, un truc inexistant, impossible, improbable.

Je préfère ne pas y croire. Du moins, ne pas y penser.

1991

Journal,

C'est la dernière année ici au château. L'an prochain je pars. Je sais pas où je vais ; Australie, France, Canada, Inde … Quelle importance que la destination tant qu'il y a un voyage ? Je sais plus vraiment ce qui me retient en Angleterre. Je crois que ça me fera du bien de voir du pays. Tout le monde s'inquiète, se demande à quoi je joue, pourquoi je ne sais pas ce que je veux faire et surtout, surtout, pourquoi ça n'a pas l'air de vraiment m'atteindre. Il vaut mieux pour eux que je ne me mette pas à angoisser pour plus tard, ils le font tous très bien à ma place.

1992

Suis défoncée. J'ai la tête à l'envers. Pas moyen de me souvenir de la veille. Juste des couleurs, des couleurs qui reviennent dans tous les sens, sans logique, le chaos total. C'était le pied. Un sentiment bizarre de désinhibition grisante. J'en ai presque du mal à écrire tant je tremble encore. Je ne sais pas d'où ça vient ni ce que c'est exactement. C'est un jeune français qui m'a fait découvrir ça.
Il appelle ça « poudre de fée ».
[Les pages suivantes sont soit blanches, soit remplies de notes qui se superposent, se recouvrent, parfois encore compréhensibles, parfois plus du tout.]

1998

Quel boulot de merde. Je vois pas la fin de cette vie complètement plate. Depuis que je suis rentrée en Angleterre l'an dernier, mes nouvelles habitudes n'ont pas réussi à effacer les souvenirs de l'ancienne 'moi' d'ici. Je m'emmerde profondément dans ce bureau du Ministère où je dois jouer à la plante verte en talons aiguille trop grands pour moi, on dirait une funambule un peu ridicule, mais il faut bien s'y faire, on ne paie pas son appart' avec des poils de Boursouflet. En tout cas ça fait marrer les autres du département, elles doivent sans doute se dire que j'ai rien d'une véritable employée modèle, j'sais pas trop.

Les collègues sont sympa même s'ils ont tendance à me regarder de travers quand je m'absente cinq minutes. Visiblement on a pas le droit d'aller aux chiottes tranquille sans que ça paraisse suspect. Bref. Ces temps-ci n'importe qui soupçonne n'importe quoi pour n'importe quelle raison. Folengrain nous en rajoute une couche avec sa SEPPOM. Je vois même pas pourquoi on retourne à une période qui me fait penser à l'Inquisition. Marche ou crève, mais surtout, sois propre sur toi et n'aie pas l'air trop original, on risquerait de te le faire payer comme il faut. Ce soir je sors, je crois que j'ai repéré un mec hier, il avait besoin de « moi ». Ou plutôt, besoin de « ça ». [...]

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Par topsite, toujours :3

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Isabel Lucas ♥.

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Comment il est trop bon wesh ! 8D

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Ca n'a pas changé depuis la dernière fois :3

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Deux et demi, dirons-nous x).