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| "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sujet : "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sam 15 Mar 2014 - 16:13 |
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La nuit allait être longue, très longue. La vie appartient à ceux qui ce couchent tard. J'ai toujours trouvé cette idée absolument vraie... c'est fou ce que l'on peut se sentir plus puissant lorsque le soleil se couche, qu'il ne reste plus que le doux murmure d'une fête non loin de là. J'aime l'ambiance du soir, l'odeur fraîche et humide du petit matin. L'obscurité offre de nouvelles perspectives et je ne dis pas seulement ça pour l'accomplissement de mes petits plaisirs. C'est vraiment un tout autre monde qui s'ouvre au privilégiés ainsi qu'aux connaisseurs du milieu. Franchement je vous avouerai que c'est le pied de déambuler dans une rue déserte à 3 heures du matin, lorsque tout le monde ou presque dort à poings fermés. Regarder les teintes du ciel au moment du coucher de soleil et les retrouver à son lever comme un vieil ami. Un morceau de David Bowie à fond dans les écouteurs. C'est le pied !
Mais pour l'instant ce n'est pas encore mon heure favorite. Trop de monde encore levé. N'allez pas croire que je n'aime pas la foule, c'est pratique pour passer inaperçue et j'aime cette sensation d'écrasement lorsque les gens sont serrés coude à coude les uns contre les autres. Ça me permet de me sentir là, sur terre. Si vous voulez tout savoir en ce moment précis je marche vers l'une de mes boites de nuits favorites. Celle de mon cher patron tellement sexy : Deus Ex Machina. Peut-être aurais-je le plaisir de le croiser, et l'inviter une prochaine fois au restaurant... oui pourquoi pas. Pour tout dire, je me sens d'humeur à faire la fête, j'ai l'impression qu'un rossignol chante dans ma tête. Cette sensation m'est parfaitement inconnue, totalement singulière à mes yeux. Il semblerait que cela dure depuis que j'ai bu ce joli flacon reçu tout à l'heure par la poste. Je venais tout juste de finir de me maquiller, des bottes enfilées et... ce liquide semblait promettre de grandes choses.
Bref mon esprit s'égare. Me voilà enfin arrivée au bar déjà plein, y aurait t-il une petite fête ? Effectivement les serveurs offrent des cocktails gratuits, j'aime les cocktails et celui-ci est parfaitement réussi. Remercions ce charmant jeune homme, tiens je devrais retenir son visage... pour un autre jour. Trouver une place relève du miracle, mais rien ne me résiste. Rien n'est impossible pour moi, vous devriez le savoir depuis le temps. Je laisse mes doigts jouer avec mon verre, tout en scrutant l'ensemble de la salle, comme-ci tout m'appartenait.
Eh là... qu'est-ce que je vois accoudé au bar, ou plutôt qui ? Cette femme me dit quelque chose... oh mais bien sur encore cette poule du ministère. Electre quelque chose. Pourquoi mon cœur s'emballe, ahah suis-je bête ce doit être l'alcool. Je n'ai jamais accroché à cette fille, trop polie, trop lisse. Ah bien sûr ! Electre Wilde voilà ! La jumelle de Asterdre-chou. Je crois que c'est Theodore qui m'a expliqué l'affaire... Enfin, ce n'est pas mon problème. Peut-être que je devrais la saluer, je suis seule, aucun Thaddeus à l'horizon. Elle pourrait très bien me permettre de passer le temps.
- Salut Electre, tu me remets ? Eden la secrétaire de Phileas... je peux m'asseoir ?
Finalement elle est plutôt belle gosse. Même carrément canon... non mais qu'est-ce que je raconte ?
- Tu es en beauté aujourd'hui, ça te change de d'habitude ahah !
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ϟ ÂGE : 36 ϟ FONCTION : Membre de l'Ordre/Employée au Ministère ϟ AVATAR : Alexa Chung
| "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sujet : Re: "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Ven 11 Avr 2014 - 20:29 |
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| La musique vous entraîne, douce, sensuelle, et vos bras s'agitent, indolents et fragiles. Il y a ses peaux, ces odeurs, de sueurs et de parfums, des cheveux, des visages, toujours de la lumière, de l'obscurité et la cadence. Vous la voyez...Oui, vous. Vous êtes là, vous. Elle, elle danse. Son petit corps se bouge avec grâce et facilité sur la piste...elle va effleurer la joue d'un homme avec sa bouche, puis, machinalement, se retire de la piste, un sourire aux lèvres. Elle, elle a les cheveux de couleur châtain : ils ont l'air un peu décoiffés par la nuit, par la fête, mais peu importe. Vous êtes juste un spectateur attentif qui regarde la scène et observe...observe tout le décor. Elle a un rire joyeux et des doigts fins...lorsqu'elle tient la choppe de bière, elle attrape la poignée d'une main fière, avant de rigoler et de raconter une blague au serveur.
C'est un endroit bruyant et renommé, cela, vous le savez. Des dizaines et des dizaines de personnes viennent ici pour danser tous les soirs, elles en sortent heureuses, ensemble et soudées, et cela, vous le savez. Vous le prenez, vous venez ici pour danser, les personnes autour, lorsque vous les observez, elles sont toutes un peu bizarres, une fois distinguées de la foule...Mais tout ceci est normal, strictement normal. La femme aux cheveux châtains éclata une nouvelle fois de ce rire qui lui sied tant : c'était le genre de rire qui vous aurez fait vous jeter à ses pieds, si elle n'était pas du genre à vous faire vous relever et vous dire qu'elle était déjà prise, à nouveau en riant. Votre vue, soudainement, s'obscurcit lorsqu'une deuxième personne entra dans votre champ de vision.
Je suis là. Là sur un pilier de bar...Quelle heure est-il ? Je ne sais pas. La fête bat son plein, et dans dix minutes, peut-être quatre, je reviendrais danser au milieu de la foule anonyme. Là, je ne suis plus une sorcière, je ne suis plus différente...Si certains moldus connaissent l'existence de la sorcellerie et regrettent de n'avoir jamais été acceptés à Poudlard, moi, je voudrais simplement être normale. Être née dans une famille normale, plus que normale, ne pas avoir été confrontée à tous ces soucis, à ces dictateurs en puissance, à...à Asterdre. C'est un rire à moitié triste qui s'échappa de ma gorge, cette fois-ci, tandis que le serveur m'envoya une nouvelle et énième blague que je ne compris qu'à moitié.
Avant que Eden ne prit place à côté de moi. Cette fille, je ne l'avais vue qu'à de rares occasions : les réunions de service, principalement, où tous les collègues disaient ce qu'ils avaient faits afin que tout le monde connaisse à peu près tous les fonctions et les travaux des autres au Ministère... Je ne l'avais jamais approchée, et elle n'avait jamais fait de même...Il n'empêchait que j'étais extrêmement polie, et que si j'avais déjà quelques préjugés aigus sur cette fille, je ne lui tournerai certainement pas le dos.
« Eden ? Je suis Electre Wilde. Merci, haha ! Tu es là depuis combien de temps ? Je pensais qu'il y avait que des moldus... »
Vous les regardiez, toutes les deux. Elles avaient un charme certain, quoique l'une avait clairement plus sauvage que l'autre. Si vous aviez été plus courageux, vous seriez sûrement allé les draguer, leur parler mais...elles semblaient toutes les deux d'un autre monde, et une drôle d'aura tournait autour d'elles. Non, franchement, vous préférâtes rester à vos petits shots.
« Je ne pensais pas que tu étais du genre à...Sortir dans ce genre d'endroit. Je te paie des shots ? » |
| | | | "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sujet : Re: "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Mar 22 Avr 2014 - 22:58 |
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| C'est fou comme elle pouvait être attirante avec sa politesse tirée à quatre épingles, c’était tellement adorable. « Seulement quelques minutes... je commençais à m'ennuyer dans mon coin. » dis-je pour répondre à sa première question, le sourire aux lèvres. Peut-être qu'à force de la dévorer du regard elle se sentirait mal à l'aise, mais peu importe. Je n'arrivais pas encore à me défaire de cette attraction. Mais ça ne m'empêchait pas de continuer la conversation.
« Avec plaisir, j'allais terminer mon verre. » D'une traite j'avale le reste du liquide et le pose sur la surface transparente du bar. « Quel genre d'endroit ? Si tu veux parler des moldus j'ai passé mon enfance avec eux, alors c'est plutôt un paysage habituel pour ma part. Et j'adore les boîtes de nuit, danser... tout ça quoi » J'embrassais avec mes bras la salle tout en gardant un regard sur ma charmante collègue. « Mais je te retourne la question... je ne te voyais pas vraiment du genre à traîner le soir par ici, plutôt à rester bien tranquille chez toi à écrire tes compte-rendus. »
C'est bizarre la vie, parfois on côtoie des personnes pendant des années sans faire attention à eux et puis un jour on se rend compte que leur présence nous provoque des battements rapides et nous émoustille comme une jeune fille en fleur. C'était exactement le sentiment que je pouvais ressentir pour Electre en ce moment précis. Le fait que cela se porte sur une femme me rendait quelque peu stupéfaite, mais l'émotion était agréable et puis ce serait idiot de rater une telle expérience. Je suis ouverte d'esprit surtout quand il y a en jeu une femme aussi séduisante. Je pensais à Thaddeus, au premier ministre... ces hommes pleins de pouvoir et tellement sexy. Mais ça n'a rien à voir avec Electre, plus maintenant. J'ai désormais l'impression que tout ton monde tourne uniquement autour de cette femme qui n'était alors qu'une parfaite inconnue, car c'était bien la première fois que je lui parlais.
Je la laissais parler, mais sa réponse me parvenait lointaine. Je préférais me perdre dans la courbe de ses lèvres, et sa bouche qui semblait onduler sous l'effet de la parole. Lorsqu'elle termina je m'approchais à peu plus d'elle. Quelque centimètres de plus. Je pouvais sentir son souffle alcoolisé. « Je n'exagérais pas tout à l'heure... tu es vraiment ravissante. » C'était presque chuchoté, à demi-mot comme une confidence. C'en était une. Puis j'étalais un sourire sur mon visage, encore un. Mais celui-ci se voulait charmeur et mystérieux. L'instant semblait durait des heures. Puis je fis un pas en arrière. Brisée.
Tout ça était tout à fait étrange, me voilà en pâmoison devant une fille du ministère. Une fille banale et sûrement ennuyeuse au plus au point -enfin c'est ce que je pensais- et je suis prête à lui faire des avances. Non, franchement Eden réveille toi un peu ! Ce n'est pas toi. « Haha, ne me regarde pas comme ça. Je crois que je suis un peu trop alcoolisée -faux, c'était mon premier verre- Les filles ce n'est pas genre, je te rassure. » J'essaye bêtement d'éviter au bateau de couler...
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ϟ ÂGE : 36 ϟ FONCTION : Membre de l'Ordre/Employée au Ministère ϟ AVATAR : Alexa Chung
| "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sujet : Re: "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Ven 20 Juin 2014 - 19:03 |
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| Vous ne savez jamais ce qui risque de vous arriver : un matin, vous vous réveillez avec une paire de chaussette qui n'est pas à vous et alors, vous vous apercevez que quelque chose à changer... c'était la même chose ici. Vous voyiez cette femme, cette magnifique femme : de grands yeux avec ces cheveux châtains. Était-ce l'alcool ou avait-elle un quelconque charme ? Pendant un petit instant, vous crûtes que le monde s'était figé entre vous deux, comme si le bar n'existait plus, ou même le verre à côté de vous. Vous étiez incapable de dire le moindre mot...
Vous avez ces petits rictus qui suffisent à rendre une personne ridicule, rien qu'en essayant de parler : vous aviez trouvé le bar suffisamment intéressant pour vous y agripper sauvagement, et considération toute particulière sur l'horloge qui ne semblait pas bouger d'une seule minute, lors de vos très fréquents coups d’œil. Alors, puisque vous ne pouviez rien faire, vous vous contentiez de l'écouter, figée dans quelque chose d'indéfini...vous, ravissante ? Elle ne pensait pas vous trouver ici, alors que vous aviez l'habitude d'écumer les fêtes les plus tendances ? Un sacré hasard devait faire, alors, que vous ne fassiez que vous croisez : enfin quelque chose d'intéressant ou pertinent à dire !
« Je...je je...c'est gentil, je...on doit se croiser tout le temps, alors...parce que je vais souvent dans ce...Ce genre d'endroit. »
Que vous le sachiez, c'était la première fois qu'une femme – et quelle femme – vous abordait de cette manière. Elle dégageait une de ces espèces d'énergie qui vous donnait envie de bondir dans ses bras, d'oublier tous vos problèmes pour juste l'embrasser. Alors vous fîtes sans vous en apercevoir ce que vous faisiez toujours pour tout rendez-vous amoureux...vous plaçâtes votre coude sur le comptoir, mîtes votre main contre votre joue, penchâtes votre tête vers elle, avec un grand sourire. Au même moment, un slow endiablé se lança sur la piste et votre regard n'en devint que plus brillant.
« Si je suis brillante, vous êtes juste superbe, Eden... », dîtes-vous en chuchotant son prénom comme si il était trop précieux pour être dit en criant. Vous prîtes son poignet droit un peu en tremblant : elle avait de jolis doigts, ceux d'une employé du ministère. Contente, vous rîtes un peu comme une gamine, inconscient du barman qui vous regardait en riant, ou même du psychopathe derrière qui semblait vous fixer depuis tout à l'heure. « On m'a raconté que vous solutionniez les problèmes de baguette... » |
| | | | "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sujet : Re: "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Lun 4 Aoû 2014 - 5:43 |
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| A la lumière à laquelle j'écris ces lignes, les événements qui me reviennent en mémoire au fur et à mesure de mon écriture, prennent une toute autre forme. Ayant à ma portée les tenants et aboutissants de cette soirée si singulière je peux aujourd'hui affirmer que je n'étais pas dans mon état normal, tout comme Electre. Je ne sais pas exactement qui est l’expéditeur qui nous a envoyé à toute les deux un philtre d'amour, ni sa motivation perverse d'ailleurs, mais je jure sur mon sang que je couperai en quatre ce petit farceur si j'avais l'opportunité de mettre la main dessus. Il m'est très pénible de rouvrir une plaie et c'est avec un certain dégoût, une certaine honte que je m’apprête à continuer le court de ce récit. Cependant je m'appliquerai à rendre fidèlement mes états d'esprits du moment ainsi que la vision que j’entretenais sous le joug de cet abominable jus de chaussette. Ne serait-ce que pour une question d'authenticité envers vous, cher lecteur.
Ainsi donc, je continuai à dévorer des yeux la belle créature, ayant l'impression telle que tout mon corps était comme aspiré vers ce nouveau centre. Je m'adaptais à sa respiration, à ses gestes, à sa posture en ayant l'impression d'arriver en totale osmose. Elle me faisait un effet fulgurant. Je me souviens avoir adopté une mine agréablement surprise en l'entendant énoncer qu'elle était une habituée des bars.
« Oh comme c'est surprenant, je pense avoir beaucoup de choses à apprendre sur ton compte. » Sur ces paroles je m'approchais un peu plus. Souriant à cette dulcinée de comptoir.
Je fut toute rougissante lorsqu'elle me rendit mon compliment. J'étais réellement touchée par sa gentillesse, heureuse même. Je me pris un rire avec elle, nous étions gênées l'une comme l'autre, c'était certains. Pourtant il nous était impossible de taire nos sentiments réciproques si bien qu'elle reprit dans sa lancée. Je compris plus ou moins le sous-entendu.
« C'est le cas, bah ce n'est plus un secret que notre cher ministre apprécie les aventures de bureau et je suis la première à le savoir. Actuellement je suis tombé amoureuse d'un vampire et je sais d'avance que cette aventure sera tuée dans l’œuf avant de dire ouf. Pour tout t'avouer, les hommes ne me posent que des problèmes en ce moment. J'aimerais une aventure plus... simple. Quelque chose de nouveau. Je reprenais une gorgée du cocktail tout en gardant les yeux rivés sur Electre. Et toi, tu as quelqu'un dans ta vie ? » Bizarrement, enfin ce sentiment me devient plus compréhensible aujourd'hui, j'attendais sa réponse avec fébrilité. |
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ϟ ÂGE : 36 ϟ FONCTION : Membre de l'Ordre/Employée au Ministère ϟ AVATAR : Alexa Chung
| "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sujet : Re: "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Mar 23 Sep 2014 - 18:22 |
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| Elle était d'une douceur exemplaire, et cela, vous le reconnaissiez. C'était peut-être l'alcool qui vous montait à la tête, mais la femme avait de doux cheveux blonds, ses lèvres pulpeuses qui vous donnaient envie de caresse. Ses traits vous donnaient envie de pleurer, et chacune de ses phrases semblaient mieux trouvées que les autres. Qu'aviez-vous bu, pour être dans cet état, à ne même plus pouvoir ne pas la fixer des yeux et avoir des pensées impures ?
Elle était à une distance des plus proches : vous, en tendant la main, vous auriez presque pu la toucher et caresser cette joue qui vous faisait tellement envie. Vos mouvements vous paraissaient plus lents, aussi lent que leurs commandes auprès du barman. Vous trempâtes de nouveau vos lèvres dans une boisson qui, cette fois, semblait avoir un petit goût de sirop d'érable, ce qui vous fit agréablement sourire, avant de poser votre main sur la sienne.
« D'un vampire ? Oh, Eden...vous méritez quelqu'un qui reste avec vous...pendant longtemps. », une atmosphère étrange vous enveloppait, et, parfois, vous aviez un peu de mal à respirer, comme si chaque parole devenait plus difficile que l'autre. « Moi ? Je ne sais pas...mon meilleur ami aurait pu être bien, mais monsieur n'aime pas les femmes. J'ai parfois des aventures, lors de soirées arrosées, mais il est rare que je m'en souvienne. Je suis libre. Comme l'air, comme la liberté, comme moi. »
Vos lèvres vinrent se poser, vous la première étonnée, sur la main d'Eden qui ne semblait soudainement que fait pour que vous le fassiez. Vous vous fichiez des regards qui vous scrutaient et, pour une fois, de ce que vous aviez l'air d'être. Non. Tout ce qui importait, c'était elle.
« ...J'habite seule, voulez-vous venir chez moi ? », dîtes-vous sous l'effet de l'impulsion, sous la magie d'un filtre d'amour quelconque, tandis que le barman était sans doute en train de s'amuser avec le dosage d'une potion dans les verres à cocktails. |
| | | | "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sujet : Re: "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sam 1 Nov 2014 - 17:50 |
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| Lorsque je me souviens de la sensation de sa peau sur la mienne, mes joues piquent un fard. Sa main était d'une douceur exemplaire il faut l'avouer, je me pris à la caresser doucement avec mon pouce pensant à la peau laiteuse des statuts d'angelots que j'avais pu apercevoir dans les grandes Cathédrales ou dans les peintures du Caravage. Une délicieuse sensation.
« Je te remercie pour ton soutien. Quant à ton ami, c'est un idiot ! Comment peut-on passer à côté d'une sublime créature telle que toi ? » J'étais certaine qu'il n'y avait plus de barrière d'orientation sexuelle quand il était question de ma belle Electre. Je roucoulait de plaisir lorsqu'elle déposa un baiser sur le dos de ma main.
« ...J'habite seule, voulez-vous venir chez moi ? »
« Tu ne me ferais pas plus plaisir ma chère. »
Après m'être adressée au serveur pour qu'il me laisse la bouteille que nous avions entamée, je redressais la bandoulière de mon sac à main sur l'épaule et la suivais dans la foule. Je dois tout de même avouer ma surprise devant sa proposition plutôt audacieuse. A la manière d'une poupée russe j'allais apprendre, petit à petit, à mieux connaître ma voisine de bar. Cette perspective était réjouissante.
Enfin sortie je me déchaussais de mes talons aussi fins qu'une aiguille de cactus puis je donnais à nouveau mon bras libre à cette douce compagne. « Y allons-nous par transplanage ou tu préfères profiter de cette magnifique soirée ? Dans tous les cas je suis impatiente d'en découvrir un peu plus sur toi. »
Les pieds sur le bitume je sentais la ville tourner autour de moi, mais loin d'être désagréable, cette sensation me donnait l'impression d'être un peu plus vivante. Dans un élan de folie je déposais un baiser sur la joue d'Electre, à quelques millimètres de la naissance de ses lèvres.
« Je te rends ton baise-main. » dis-je en riant de plus belle. |
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| "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sujet : Re: "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sam 10 Jan 2015 - 16:49 |
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| - Spoiler:
JE SUIS A LA BOURRE ;; désolée
Vous auriez pu retenir un frisson lorsqu'elle vous effleura la peau, et c'est pour cela que vous la regardâtes avec des yeux toujours plus brillants, la bouche entre-ouverte. Il était sans doute temps d'aller ailleurs, loin de ces badauds qui vous regardaient, qui vous fixaient avec une fièvre malsaine. Et pourtant, vous étiez innocentes. Il y avait une espèce de magie dans vos agissements qui vous faisaient les continuer. Pas une seule fois, vous ne vous dîtes que vous devriez arrêter. Ses remarques vous faisaient sourire : plutôt de façon nostalgique qu'autre chose, et vous mettaient du baume au cœur. Vous en étiez sûre : c'était une bonne femme. Quelqu'un à qui on peut confier ses enfants, puis, s'en aller sans crainte. Une femme agréable, qui a une conversation des plus intéressantes, et puis, ce soir, vous aviez décidé de vous laisser faire. Transplaner. Ce simple mot suffit à vous rappeler qu'il valait mieux éviter de transplaner pour le moment : vous ne vouliez pas que la soirée se termine mal, alors... « Profitons de la nuit, j'habite à deux pas d'ici. », dites-vous en sentant la Lune sur votre peau. Ce n'était pas un mensonge, vous habitez vraiment tout près d'ici...et ce hasard rassurant vous permettrait assurément de ne pas lui dévoiler l'exact vérité. Les conversations continuèrent, agréables et pleines d'ivresses, et puis, un sourire aux lèvres, vous lui montrâtes l'immeuble dans lequel vous logiez, une agréable bâtisse assez calme se trouvant dans le centre-ville. ...Et votre main se logea dans la sienne, sans difficulté ni refus. Votre pouce caressa ses doigts, et puis vous entrèrent dans le loft en sa compagnie : bien rangé, c'était Electre, tout de même, et avait des meubles qui coûtaient probablement assez cher. Et alors, comme une réponse au présent baiser, sourire aux lèvres, les vôtres vinrent se loger sur les siennes, vos mains se réfugiant dans ses cheveux si doux, si lisses, si soyeux. Et votre cœur, lui, il battait à la folie. Au point de vous faire mal, vous guidant aveuglement vers cette femme. |
| | | | "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sujet : Re: "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Mar 28 Avr 2015 - 23:57 |
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| De l'endroit semblait émaner une propreté extrême. Il n'y avait pas de place pour le doute ni l'incertitude ou l'entre deux. Cela me faisait penser à ces jardins japonais où le vide est un art. Le rien peut dire beaucoup, à sa façon. Tout comme l'appartement de Electre était prêt à révéler les secrets de sa propriétaire. J'avais envie de m'asseoir sur cette chaise et inspecter le décor comme lorsque je tente de déchiffrer un paysage mental. Certaine qu'il serait la clé. Mais je n'étais pas venu ici pour cela. Pas le temps car nos bouches se muèrent dans un baiser qu'elle instituait, perdue l'effarouchement et la vertu. A l'aveuglette je posais mes affaires pour mieux répondre à son geste. Un peau contre peau, une chaleur doucereuse qui nous enveloppait alors que les lumières de la ville venaient de s'éteindre nous laissant dans la pénombre du clair de lune. Son souffle sur ma joue et mon cœur s'envole dans une valse à mille temps. Puis un murmure presque inutile. « Et si l'idée te prenait de me faire visiter ta chambre ? » L'étreinte avait ceci de doux, une nouveauté qui électrisait l'ensemble de mes nerfs. Rendant chaque touchers plus vifs. Une terre sauvage. Je la suivais.
❇❇❇ Le frottement délicieux d'une couverture de qualité qui glisse sur ma peau nue. Prenant soin de ne pas réveiller l'autre corps reposant sur le matelas du lit, je m'extirpe silencieusement. Je pose les pieds sur le parquet. Craquement du bois dans le silence du petit matin. A travers les rideaux et la pénombre qui s'amoncelle dans la chambre, on peut apercevoir la lumière encore frémissante de ce nouveau soleil qui échauffera bientôt la gorge d'un millier d'oiseaux. Me relever tout à fait pour attraper à tâtons les vêtements éparpillés sur le sol, repris mon sac à main qui traînait dans l'entrée. Où ai-je laissé mes talons hauts ..? Alors que les derniers effets du philtre d'amour disparaissent, je me prends à revenir sur mes pas pour épier la jeune endormie. Les courbes de son corps dessinés par le drap qui la recouvre et sa peau qui se soulève pour attraper l'air… un spectacle reposant. Electre est une personne reposante. Enfin s'enfuir en faisant tourner le loquet de la porte, toujours délicatement de peur de l'entendre sursauter dans son sommeil. Le pallier, je m'enfuis au dehors, les pieds nus sur la pierre.
Tant pis pour les chaussures, ce sera son souvenir… peut-être les récupérerais-je un jour. Le temps nous le dira. - Spoiler:
Rp clôturé avec amour. ♥
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| | | | "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE Sujet : Re: "Que j'aime voir chère indolente de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante miroiter la peau" [Electre] CLOTURE |
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