ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 16 ans - 21 Décembre
ϟ LIEU DE NAISSANCE : St Mary's Hospital, Londres.
ϟ ANNÉE & MAISON : 6ème année, Poufsouffle.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle, jusqu'à preuve du contraire.
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : 17,4 cm - Tess est de petite taille -, bois de chêne, cheveux de Vélane, très souple et légère.

ϟ BUT DANS LA VIE : Si Tess a un but dans la vie ? Eh bien, si pour vous ne pas se faire remarquer, exceller en magie et avoir une famille parfaite avec un mari parfait sont des buts, dans ce cas, Tess en a trois.
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Un né-Moldu est un sorcier né de deux parents Moldus. Ils étaient nommés affectueusement Mutmags du temps de Salazar Serpentard, un mélange probable entre mutant et magie. A l'époque, on les considérait comme étant particulièrement doués pour la magie. Oui mais ça, c'était avant. Tess n'est pas la personne la plus douée en magie, mais bien l'inverse. Pourtant pas maladroite dans la vie de tous les jours, elle ne fait que des bêtises avec sa baguette dans la main.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Un rat, nommé Spark (étincelle, en Anglais, Ndlr.) Il ne lui sert pas à grand-chose, si ce n'est à se faire martyriser en cours de Métamorphoses. Hm.
ϟ SIGNE PARTICULIER : Elle est daltonienne depuis sa naissance, et elle se plait dans son monde un peu grisâtre-kaki. Pour rien au monde elle n'aimerait retrouver une vision normale. Du coup, il se peut qu'elle vous lance des « Sympa ton pull marron ! » alors qu'il est rouge. Oui, chez elle, dans son monde, Gryffondor sont marrons, Serdaigle sont d'un bleu très pâle, Serpentard sont kaki, et les Poufsouffle sont jaune caca-d'oie. Une fois aussi, elle a cassé sa baguette magique sous la colère. Et depuis qu'elle la réparée avec du scotch, elle a l'impression qu'elle fonctionne mieux - même si elle reste très nulle en magie. Oh, autre chose. Elle a perdu son père il y a de ça quelques mois. Et depuis, elle est persuadée que son fantôme la suit sans-cesse. Comme une obsession. Ah, et dernière chose : elle est amoureuse de Justin Finch-Fletchley.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Ses yeux - deux perles d'un bleu clair comme du cristal - parcourent le parchemin avec vivacité. Son nez est retroussé en signe d'angoisse. Sa bouche, pourtant pulpeuse et teintée d'un rouge profond naturellement, et désormais crispée en un rictus d'horreur. Ses lèvres sont celles d'un fantôme. Ses mains, petites, s'agrippent tant bien que mal au bout de papier qu'elle vient de recevoir. Ses cheveux tombent négligemment devant ses yeux, lui masquant parfois la lecture, rendant la chose plus difficile qu'elle ne l'était déjà.

Elle avait été la dernière à lire cette lettre. Le papier était froissé, parfois tâché de larmes laissées par-ci, par-là. Avant elle, sa mère l'avait lue. Ses frères et sœurs en avaient fait de même. Dans la logique hiérarchique de sa maison, elle était donc la dernière à pouvoir la lire - si on ne prend pas en compte son rat âgé de 2 ans.

Tess est dans sa chambre, assise au pied de son lit, les genoux collés à sa poitrine. La lettre tient fébrilement entre ses mains. Son T-shirt blanc est maculé de tâches noires - elle n'aurait pas du se maquiller, aujourd'hui. Mais c'est plus fort qu'elle : les perles au goût salin n'ont de cesse de couler. C'est comme une douce mélodie qu'on a mis sur repeat. Lentement, elle posa une de ses mains sur ses lèvres, comme si ce geste l'aiderait mieux à avaler la nouvelle. Finalement, la lettre avait finit par tomber. Elle l'avait abandonnée, elle aussi. Elle trouvait peut-être la poussière plus intéressante : et elle avait bien raison. Tess n'en avait plus besoin. Après l'avoir lue une centaine de fois, elle était certaine de la connaître par cœur, au mot près. A quoi bon la relire encore une fois ?

L'arrivée de ses frères et sœurs dans sa chambre brisa la bulle qu'elle s'était créée à l'instant, et dans laquelle elle se plaisait. Tout éclata comme une bulle de savon, et Tess se leva d'un bond, fonçant sur le plus grand de ses frères, en larmes. Elle prit soin de souiller au passage son T-Shirt à lui aussi. Ils s'étaient tous pris dans les bras, noyant leur peine commune ensembles. Après tout une famille était faite pour ça.

Leur père était partit, la maladie l'avait emporté. Il avait juré de se battre, mais finalement, la nature reprend toujours le dessus. Personne ne peut aller contre, même pas le malade lui-même. Et pourtant dans le cœur de Tess, c'était comme une promesse rompue. Elle se devait de se battre pour lui.

Il n'aurait pas dû partir. Pas comme ça.  

ϟ AIME : le thé à la menthe - le Quidditch - toutes les maisons de Poudlard - sa mère - ses frères et sœurs - les feux de camps sur une plage déserte - se perdre dans la bibliothèque - se perdre dans Poudlard - se perdre, tout court - les cours de Vol - la menthe - le lait - Justin Finch-Fletchley - son daltonisme, sa fierté - passer des heures à réfléchir - le monde moldu, mais pas les cours aux moldus - s'inventer des histoires - Justin Finch-Fletchley - envoyer des hiboux anonymes qui à force, ne le sont plus - parler avec des gens, mais ne pas s'ouvrir à eux - l'odeur des vieux livres de la bibliothèque - les balais de Quidditch - les grands bruns musclés - la neutralité politique - en fait, la paix - les couvertures qui piquent : oui, ça lui rappelle sa mémé - les sodas qui font grossir - manger, en général - Justin Finch-Fletchley : autant finir sur une belle note positive.

ϟ N'AIME PAS : son rat Spark - les cours de Magie, en général - utiliser sa baguette - affronter le regard des gens - s'ouvrir aux autres - le regard extérieur - le jugement - l'infidélité - Sybella Tyrel - la nourriture Bio, avec leur Soja et leurs Steak-Hachés d'herbe - les préjugés sur les nés-moldus : surtout celui qui dit qu'un jour, ils étaient très bons en magie - l'injuste - l'effet de masse - l'extérieur de Poudlard - la popularité - la pression - les examens : elle appréhende déjà ses ASPICS, et se demande encore comment elle a pu avoir ses BUSES du premier coup - les pieds des inconnus - la confrontation - Sybella Tyrel - le bruit de la plume sur le parchemin - avoir la chaire-de-poule - les histoires de fantômes - imaginer que son père la hante - les gens hargneux, qui suintent la haine - Sybella Tyrel, Sybella Tyrel, Sybella Tyrel...

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Réservée. Elle n'est pas quelqu'un de très expressive, autant physiquement que mentalement. Tess n'est pas le genre de personne à aller facilement vers les autres, et à raconter sa vie. Elle est plutôt la Poufsouffle discrète qui va aller se cacher des heures dans la bibliothèque, priant de se faire oublier.

Daltonienne. Oui, Tess est Daltonienne. Et pour elle, c'est une fierté - la seule qu'elle possède, finalement. Elle a l'impression de cette façon d'avoir réellement son monde à elle. Pour rien au monde elle ne voudrait d'une nouvelle rétine, d'une nouvelle humeur aqueuse, d'une nouvelle cornée ou même d'un nouveau nerf optique. Elle se sent très bien comme cela, et puis, quand on né avec un handicap, on a du mal à imaginer la vie autrement - tout du moins : normalement.

Imagination débordante. Tess passe des heures dans sa bulle, le regard vague, à s'imaginer des scénarios improbables incluant Justin, Sybella ou même toutes les personnes vivant sous le toit de Poudlard. Elle se plaît à imaginer la vie de chacun, et se trompe rarement. Une fois, elle a regardé quelqu'un pendant 3 heures et demi, et elle s'était imaginé toute sa vie, à peu près. Quelques semaines plus tard, elle a entendu dans le couloirs des murmures vis à vis de cette même personne : non elle ne s'était pas trompée, son petit ami l'avait bien trompée.

Neutralité politique. Tess n'aime pas prendre de partis. Que ce soit Mangemort/Aurors, Ministère/Poudlard ou même Ketchup/Moutarde. De toute façon c'est simple : si vous la mettez en confrontation avec deux idées, elle prendra un air ébahit, faisant mine de ne pas parler Anglais, ou bien d'être sourde, puis retourna se plonger dans son gros bouquin qui pu la poussière. Son nez restera froncé en signe de dégoût pendant des heures mais pas de panique : c'est normal. Elle a beau ne pas prendre de partit, c'est plus fort qu'elle : elle y pensera quand même après votre départ.

Intelligente. Que ce soit clair : Tess est très mauvaise en magie, pour pas dire une complète quiche. Dès que sa baguette se retrouvée dans la paume de sa main, je paris deux Gallions que même sa propre main a peur des dégâts. Tess va trembler, et tenter tout de même le Sortillège... qui très souvent se retourne contre elle. Elle est une réelle catastrophe ambulante. Pourtant, les questions théoriques, elle est incollable. Elle noie sa vie entière dans les bouquins de la bibliothèque, pensant peut-être qu'un jour, elle s'améliorera. Mais ce jour est loin d'arriver. La théorie ne vaut rien à la pratique.

 La neige tombait lentement. Elle tardait à venir se poser sur les branches des arbres. Tout était calme, apaisant. Au loin, une chouette émet de légers sons relaxants. Et cette scène idyllique est brisée par le bruit saccadé de sanglots, puis d'une cuillère que l'on tourne dans une tasse en céramique. Quelques perles salées viennent se mélanger au nectar chaud et mentholé, mais Tess n'a que faire : elle est triste, et malgré son besoin d'être toujours à l'écart, elle aimerait que la terre entière sache sa colère et son désespoir. Elle a peur désormais. Elle ne sait pas comment faire pour vivre sans un père. Elle n'a jamais lu le manuel de la vie fourni à la naissance. Qui le lit ? Personne.

Ses frères et sœurs l'ont rejoint sur le perron de la maison. Tess est dans le rocking-chair, recouverte de mille-et-une couvertures plus piquantes les unes que les autres. Elle se balance doucement, au rythme du vent. A ce moment là, elle envie secrètement la chouette hulotte qui n'a pas de soucis dans sa vie. Assise là au beau milieu du paysage cotonneux, Tess parait plus âgée qu'elle ne l'est réellement. Du haut de ses seize ans, elle a désormais l'impression que toutes les misères du monde lui sont tombées dessus il y a de ça deux semaines. Perdre un proche ce n'est pas facile. Perdre son père, c'est invivable.

Trévor s'approche le premier. Il est grand, il est beau. C'est le plus grand de la fratrie. Il a l'impression - et tout le monde le pense - de désormais posséder le rôle de l'homme à la maison. C'est vers lui maintenant qu'il faudra se tourner. C'est à Trévor qu'il faudra demander la permission de minuit. Tess en frissonnait d'avance. Elle savait très bien qu'il serait invivable, et prendrait facilement le melon ; contrairement à elle, il n'avait jamais aimé leur père. Ses cheveux auburn coiffés vers l'arrière, courts sur les côtés, il s'approche doucement de sa petite soeur, comme s'il s'agissait d'un animal blessé. Il cherche à apposer ses mains sur les épaules frêles de Tess, hésite, puis relâche ses bras. C'était encore trop tôt pour les paroles. Il le savait. Elle aussi. Tout le monde en était certain. Il s'était donc reculé, et avait laissé place au reste de la fratrie.

Les cinq autres étaient plantés là, le regard dans le vague. Finalement, personne ne savait comment réagir. Tess était imprévisible, finalement. Personne n'était capable de prévoir la réaction de chacun lors de la perte d'un être chère. Définitivement non, personne ne lisait ce foutu manuel.

Jessie, la seconde, ancienne Serdaigle et désormais maman d'un chérubin détestable, s'était avancée à son tour. Gracieusement, elle s'était placée devant Tess, de sorte qu'elle puisse plonger son regard chocolat dans celui, cristallin, de sa cadette. Mais elle n'arrivait pas à déceler grand chose, si ce n'est une totale absence de sentiments - si on ne s'attarde pas trop sur les larmes qui avaient souillées ses joues laiteuses. Découragée, Jessie s'était agenouillée dans un long soupir qui en disait beaucoup. Beaucoup trop. Tess se contenta simplement de détourne le regard, en signe de total désintérêt. Est-ce qu'ils allaient comprendre qu'elle désirait simplement être seule un instant ?

Joy, la troisième, et accessoirement la jumelle de Jessie, s'approcha furtivement de sa grande soeur, l'incitant à se relever fermement. Jessie, complètement affolée, et désirant comprendre le comportement de sa jeune soeur, n'avait pas pu s'empêcher de hurler un : " Mais parles-nous ! " avant de fondre en larmes dans les bras de sa moitié féminine. Les deux têtes rousses s'étaient fondues en une seule et même personne, si bien qu'on ne distinguait pas bien les cheveux de l'une ou de l'autre. Tess s'était contentée de soupirer, puis de touiller une énième fois dans son thé mentholé.

Tobias n'avait quand à lui pas bougé. Âgé d'un an de plus seulement que Tess, il comprenait peut-être mieux que les autres le besoin de sa cadette à être seule. Et même si cela devait prendre des mois, il respectait son choix, comme il l'avait toujours fait. Seul Serpentard de la maison, il était cependant très intelligent, et possédait l'art et la manière du savoir-vivre. Et rien que pour cela, Tess le vénérait bien plus qu'elle ne vénérait Trévor. Quelle plaie, ce rouquin.

Finalement, ils s'étaient tous retirés, et n'avaient rien tirés de plus que d'habitude, si ce n'est se léger soupir à l'attention des jumelles. Alors quoi, ils ne pouvaient pas simplement la laisser seule cinq minutes ? C'était peut-être la seule chose qu'elle demandait, finalement. Du calme, de la volupté. Elle entendit derrière elle des pas feutrés. Nullement besoin de préciser la présence de sa mère, Dolphéea. Douce, maligne. Elle aurait fait une merveilleuse Poufsouffle. Mais à la place de ça, elle était une simple moldue, qui avait mit au monde sept enfants sorciers, tous différents les uns des autres. Et en plus de ça, elle venait de perdre son époux. Tout lui était tombé dessus en une trentaine d'années ; elle avait prit dix ans en deux semaines. Timidement, elle s'avança. Elle ne voulait pas que Tess ne la rejette une énième fois.

Son enfant bougea dans la chaise. La Poufsouffle posa sa tasse de thé sur le rebord du perron, et souleva les couvertures piquantes. Un sourire en coin, elle regarde sa mère, sa génitrice. Le seul repère qui lui reste désormais. Elle tapote sa main sur la place qu'elle vient de créer. L'assise est chaude, confortable, Dolphéea s'y sent bien. Tess place sa tête sur l'épaule de sa petite maman, et murmure : " T'en fais pas, Maman. On va prendre soin de toi. " Dolphéea hésita, puis : " Promis ? " " Promis " avait répondu Tess, décidée à s'occuper de sa mère comme d'une pierre précieuse. C'était promis. Et chez les Jackson-Powell, on ne promet pas sans en être surs.

Quelques jours plus tard, Tess s'était naturellement rendue à Poudlard, ses vacances étant terminées. Affublée de son énorme valise, la voilà qui gravit les hautes marches du hall d'entrée. Subitement, elle tourna à droite, et se rend vers les cuisines. Une fringale ? Pas du tout, elle se rend à sa salle commune, cachée derrière des barils de vinaigre tout près des cuisines. Voilà qu'elle s'y plonge, et se noie complètement dans sa salle adorée. Elle déambule parmi les plantes vertes, baissant parfois la tête pour ne pas heurter un petit chaudron de cuivre, suspendu au plafond, et contenant de merveilleuses branches de lierre. Instinctivement, elle se rend devant les fenêtre basse du terrier, et admire quelques instants les pissenlits du parc. Ils se balancent au vent, et ont tout de même réussit à percer la neige. Un exploit.

Tess soupira. Elle était heureuse d'être rentrée à Poudlard. Vraiment heureuse. Et contre toute attente, elle pensait que d'avoir perdu son père changerait toute sa vie. Mais il fallait croire que non. Poudlard s'en fichait. Elle était resté la même personne. La jaune et noire avait sortit sa baguette de la poche arrière de son jean, puis, jaugeant la difficulté du sort - pour elle, du moins - elle préféra la ranger, et emporter elle même sa lourde valise jusqu'au dortoir des filles.

De retour dans le terrier, revêtue de son uniforme jaune et noir, elle sortit une plume et un parchemin. Le bruit du contact de ces deux là fit frissonner la jeune brune. Mais elle continua sa course effrénée sur le parchemin, liant les mots, ponctuant ses phrases. Puis, décidant de laisser le parchemin là, elle espérait de tout son cœur que Justin ne soit pas encore fourré avec cette affreuse sauterelle de Sybella Tyrel. Elle voulait qu'il vienne dans la salle commune, et trouve cette lettre sur la table aux bords arrondis. Cachée derrière la cheminée depuis déjà longtemps - trop longtemps - elle décida finalement de laisser tomber, puis de se diriger vers la bibliothèque. Peut-être qu'en chemin, elle le croisera, et lui indiquera timidement qu'il y avait une lettre anonyme pour lui sur la table. Ou peut-être qu'elle ne dirait rien, et se contentera de rougir quand il lui sourira.

Finalement, malgré la mort de son père, la terre continuait à tourner, comme si elle s'en foutait.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Comme par magie.

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; KACEY ROHL ♥

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Franchement nul. Tellement nul que je fais mon QC, ici même. ♥

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Harry Po-Quoi ?

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? sexezoophile, y'a que vous dans mon cœur.