Secret du moment


A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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Victory E. Willard
Victory E. Willard

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MessageSujet : Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptyVen 20 Juin 2014 - 17:23

It's going to be an evening

with you in my legs
as usual ...

« Quelle journée de merde ! » grommela t-elle en claquant derrière elle la portière de la limousine noire. Deux ou trois jurons bien sentis plus tard, Victory Willard franchissait le pas de sa maison et envoyait bouler veste, écharpe et talons aiguilles dans le hall d'entrée, sans aucune once de gêne – si on ne pouvait pas faire ce qu'on voulait chez soi, c'est qu'on commençait à marcher sur la tête ! -.

Elle avait passé la journée à courir partout, et si Vic' aimait bien le mouvement, elle se serait passée d'endurer l'après-midi à devoir aller aux quatre coins de la capitale pour des rendez-vous ennuyeux et des négociations à n'en plus finir. Se chamailler deux heures sur le prix des petits fours avec un comptable qui ne devait sûrement pas savoir ce que c'était que de manger convenablement, exiger à grands renforts de menaces une réservation décente pour un déjeuner de collaborateurs avec un dindon qui avait du louper quelques heures – ou années – de cours de mathématiques, et discuter avec un homme d'affaires russe pour lui faire comprendre l'intérêt du prochain gala de charité Willard : le résumé de ses dernières dix heures lui laissait un goût amer et fatigué, et Victory puisa dans ses dernières ressources d'énergie pour grimper l'escalier de l'entrée quatre à quatre, traverser le long corridor du pallier et se réfugier dans sa chambre.

Un courant froid et inattendu vint la cueillir sur le pas de la porte, et pour cause : sa fenêtre était grande ouverte sur l'extérieur, dévoilant le jour se couchant sur son jardin. Ses sourcils se haussèrent de surprise. Elle n'avait absolument pas laissé ouvert quoi que ce soit en partant ce matin, sa mémoire le lui jurait. Jetant un coup d'oeil par dessus son épaule, Victory héla au loin son groom, le seul encore présent. Elle n'avait pas eu le cœur de pourrir la soirée d'Esther, à qui elle avait accordé sa soirée et sa matinée – Vic' était d'une bien trop mauvaise humeur pour avoir envie de plaisirs aussi puérils et gamins que de torturer sa bonne -. « Louie, vous pourriez aller à la pizzeria du quartier moldu ? J'vais commander un truc pour ce soir. » La flemme avait gagné son cœur : une petite soirée en tête-à-tête avec ses coussins, sa couette et une énorme quantité de sauce tomate et de fromage lui faisait tout à coup follement envie.

L'homme à tout faire de la maisonnée, un soixantenaire qui avait été autrefois employé de son père et qui sans doute devait faire le même travail que ses cinquante aïeux précédents, sortit de nulle part et apparut à l'entrée de sa chambre. Il acquiesça vivement de la tête. « Très bien, madame. Madame désire t-elle que des couverts soient mis ? Attendons-nous quelqu'un ? » Victory, songeuse, s'était mise à fixer un point invisible sur l'épaisse moquette claire de sa chambre, comme si un détail particulier venait d'éclairer ses pensées. Visiblement, quelque chose clochait à son goût, mais elle n'en dit rien et se contenta de secouer la tête en signe de dénégation. « … Nan, nan pas besoin de couverts, merci. »

Alors que l'homme s'éloignait pour refermer derrière lui la porte et préparer la voiture, la jeune fille s'écroula sur son lit king size et tendit paresseusement le bras jusqu'au tiroir de sa table de chevet, duquel elle sortit glorieusement son téléphone moldu. Le boîtier plastique aux touches grossières l'amusait toujours autant mais avec un peu d'honnêteté, elle devait reconnaître que c'était quand même tout aussi malin et plus rapide que de devoir envoyer un hibou pour recevoir de la nourriture en échange. Ah, ces moldus, ils avaient le sens du pratique ! Elle pianota un peu maladroitement sur les touches et colla l'appareil contre son oreille gauche. Deux bips suivirent avant qu'elle ait un interlocuteur. « Oui, allô, bonjour, je vous appelle pour passer commande, c'est pour … disons une, non deux pizzas, une Regina et une ... » Tandis qu'elle réfléchissait, la brunette s'était redressée au beau milieu de son lit et remarqua qu'un tee-shirt traînait par terre au beau milieu du couloir parquetté qui donnait sur son dressing. Certes Victory était capable d'un bordel sans nom dans sa propre maison, mais une chose était sûre. Ce tee-shirt n'était pas là ce matin. Ses sourcils se froncèrent, et elle reprit. « … Une Hawaïenne, oui. Voilà. » Ca c'était trop louche, vraiment trop, et ça commençait à lui faire penser à quelqu'un : il y avait déjà un suspect tout trouvé. « Alors le nom c'est Willard, W-i-deux l-a-r-d. » Son index vint jouer avec une de ses mèches de cheveux tandis qu'elle observait encore et toujours le tee-shirt au sol. « Quelqu'un passera les prendre. Merci, au revoir. »

Elle raccrocha et jeta le téléphone sur le matelas avant de descendre du lit et d'avancer à pas de loups dans le couloir illuminé menant au sésame que toute fille rêvait d'avoir chez elle. Ses yeux plissés ne prêtèrent aucune attention aux chaussures qui gisaient, aux robes griffées qui pouvaient pendre aux mauvais portants pas plus qu'aux miroirs disposés ça et là. Non, Victory fonçait à pas de loups vers une porte mal refermée d'un placard qu'elle venait de repérer. Il se cachait là, le vaurien, elle en était persuadée. Du bout des lèvres la jeune femme murmura, un sourire presque satisfait aux lèvres. « Où tu te caches, toi. Je suis sûre que tu es … LA ! » Son cri de joie fut vite étouffé dans l’œuf : du fameux placard sortit Graham, aboyant joyeusement à l'arrivée de sa maîtresse. Vic' soupira, visiblement déçue de l'identité réelle de l'intrus. Elle chassa le caniche d'une caresse et referma le placard du pied. « Andouille de chien. »

Quelle paranoïa, vraiment. La fenêtre avait du s'être ouverte toute seule. Ou alors Louie avait oublié qu'il avait aéré la chambre. Ce n'était pas très surprenant, après tout l'employé de maison se faisait vieux et puis les erreurs ça pouvait arriver. Victory commençait déjà à faire demi-tour lorsque son pied nu droit écrasa un objet pour le moins insolite : un petit dé aux reflets rouges se dévoila sous sa plante et elle s'abaissa pour le ramasser. Finalement, elle était loin de devenir dingue.

Se dressant de toute sa hauteur – qui restait malgré tout assez petite -, la rentière s’éclaircit la gorge et brisa sans retenue le silence apaisant de sa demeure en beuglant « dans le vide », du moins en apparence. « Whitelaw, sors de ta cachette. T'as fait tomber un dé en plein milieu de mon dressing, alors JE SAIS que t'es dans les parages. Montre-toi ! » Elle croisa les bras, inflexible, le dé serré dans sa paume.

A. Lichuan Whitelaw
A. Lichuan Whitelaw

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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptySam 21 Juin 2014 - 15:17

J'aime ta salle de bain, honey

Je crois que je pourrais
y passer ma vie

Je ne suis pas sûr de ce qu'il faut penser dis-moi qu'aurais-tu fais à ma place si tes valeurs s'inversaient si le monde s'écroulait regarde-le il tremble au sommet de son piédestal regarde-moi si tu oublies de laisser ta fenêtre ouverte pourquoi tu t'étonnes... ? En territoire conquis, Lichuan n'avait peur de rien. Le sourire fugace, il contempla distraitement la chambre qui s'étendait sous ses yeux, les moindres recoins qu'il connaissait par cœur. Il pouvait fermer les yeux ; il était toujours là, au cœur de la maison de Victory. Ici, il ne risquait pas de s'envoler. Il ne risquait pas de s'estomper, l'ambiance familière le retenait comme une ancre aux fonds sous-marins d'un passé désormais révolu. Il ne se rappelait plus pourquoi il avait ressenti tout à coup le besoin intense de se réfugier là où ses erreurs ne pouvait pas le suivre, mais il l'avait fait sans la moindre hésitation. Intelligence de l'instinct. Son habituel dé aux angles abîmés roulait entre ses doigts et il le laissa négligemment s'échapper hors de son emprise, quelque part dans les replis obscurs du dressing de Miss Willard. Il se sentait en sécurité, voilà ce que ça voulait dire, il se sentait prêt à s'écrouler dans la baignoire de Victory juste pour le plaisir de voir ses yeux s'arrondir de surprise lorsqu'elle rentrerait.

Des pas dans le couloir le firent mettre en œuvre ses desseins hasardeux. À force de se faufiler discrètement entre les quatre et quelques murs de la maison, Lichuan avait fini par apprendre à reconnaître la marche efficace de ce pingouin que Victory s'obstinait à appeler un "groom". Sans cesser de sourire, il franchit le seuil de la salle de bain avec une nonchalance insolente. Entre toutes les pièces, entre tous les trésors que pouvait recéler cette demeure, c'était sans aucun doute cet étalage de bouteilles mystérieuses et de flacons brillants qu'il préférait. Cela lui évoquait le souvenir des instants volés durant son enfance, où son père et lui s'amusaient à piquer les produits de beauté de sa mère pour se dessiner une nouvelle identité. Avec l'assurance d'un homme qui se sent comme chez lui, Lichuan ouvrit les placards un par un, dans le vague espoir de dénicher quelque chose de nouveau. À chacune de ses visites, Victory trouvait le moyen de renflouer son stock, comme un apothicaire méticuleux. Un instant, il fut tenté par de prendre une douche —et de vider la moitié de sa bouteille de shampooing par la même occasion— mais la joie que lui inspirait cette perspective fut gâchée par une série d'aboiements agressifs. Graham, bien sûr, qui d'autre ? Cette espèce de serpillière douée de crocs et de fourrure ne l'aimait pas, pour une raison inconnue. D'une certaine façon, il mettait les deux pieds dans son espace personnel mais il fallait savoir partager dans la vie, n'est-ce pas ? « Disparais ! souffla-t-il comme s'il proférait une formule magique mais, évidemment, Graham resta solidement planté sur ses quatre pattes. »

Le temps d'une seconde fugitive, d'un battement d'ailes, Lichuan se demanda si Victory lui en voudrait s'il enfermait son chien dans le placard. L'instant d'après, il décida que son opinion n'avait aucune espèce d'importance à ses yeux et Graham voltigea à travers le couloir dans un "Wouf !" de protestation. Sans un bruit sa baguette retrouva sa place au fond de la poche de son pantalon noir —par hasard ou par erreur, il s'était habillée le plus simplement du monde aujourd'hui— et la satisfaction orna ses lèvres d'un petit sourire concupiscent. Où en était-il, déjà... ?

« Louie, vous pourriez aller à la pizzeria du quartier moldu ? J'vais commander un truc pour ce soir. » Morgane, il connaissait cette voix et ce timbre, il n'avait jamais su déterminer s'il était distingué ou nonchalant, ce qui le laissait déconcerté et ravi en même temps. Pourtant, un mot le laissa pantois : "pizzeria" ? Si Victory n'avait pas précisé que l'endroit se situait dans le quartier moldu de Londres -qu'il ne connaissait que de loin-, il serait convaincu qu'il s'agissait d'un code. Dans l'esprit de Lichuan, tout ce qu'il ignorait était forcément moldu. C'était aux côtés de la jeune femme que l'asiatique avait appris à ne pas trop s'approche du félétone —ou quelque chose comme ça— quand il avait sa baguette en main. Cet engin dont la miss Willard semblait ne jamais vouloir cesser de vanter les mérites paraissait, aux yeux de Lichuan, hanté par quelque démon vengeur à la voix mécanique. Moins il s'en approchait, mieux c'était. Comme pour le transplanage, une fois lui avait suffi.
Balayant les environs du regard, Lichuan songea qu'il n'avait pas commis tant de dégâts. Les placards exhibaient leurs entrailles impunément, certes, et il avait aligné les vernis à ongles par ordre de couleur mais cela s'arrêtait-là. Pour une fois, Victory avait été plus rapide que lui. Sans chercher à se cacher, Lichuan abandonna son repaire temporaire pour gagner le couloir à l'angle duquel Louie disparaissait dans un claquement de chaussures cirées. Des bribes de paroles lui parvenaient depuis la chambre de Victory, elle devait certainement s'adresser au démon : « Quelqu'un passera les prendre. Merci, au revoir. » Prendre quoi ? songea Lichuan sans vraiment être intéressé par la question.

Moins d'une seconde plus tard, Lichuan faillit être surpris. Faillit. « Whitelaw, sors de ta cachette. T'as fait tomber un dé en plein milieu de mon dressing, alors JE SAIS que t'es dans les parages. Montre-toi ! » Avec un sourire ravi, il choisit de ne pas se faire prier. C'est presque en sautillant, comme un diable échappé hors de sa boîte, qu'il rejoignit Victory, la main tendue et les yeux brillants d'étoiles comme un gamin auquel on vient d'avancer la date de son anniversaire. « Oh, je l'avais perdu ! (Menteur !) Tu me le rends ? » Aucune salutation ne vint agrémenter sa tirade, et Graham grogna lorsqu'il le vit arriver. Lichuan lui jeta un regard amusé pour toute réponse. Mais il ne parvenait pas à s'ôter ce terme indéfinissable de son esprit. Au-delà du fait qu'il n'aimait pas perdre le contrôle de la situation, le Langue-de-plomb qui sommeillait en lui détestait encore plus ne pas comprendre. « Victory, sweety ? C'est quoi, une "pizza" ? »

Victory E. Willard
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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptySam 21 Juin 2014 - 18:19

It's going to be an evening

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Victory grimaça en constatant qu'elle avait marqué le point ; c'était bien Lichuan Whitelaw qui se présenta sur le pas de sa porte, tout sourire et apparemment ravi que son dé ait retrouvé sa route vers lui. Son précieux petit cube numéroté qu'elle détenait entre ses doigts bien serrés. La londonienne arqua un sourcil, comme intriguée par l'innocente requête de l'asiatique. Tiens donc, depuis quand est-ce qu'elle aurait fait quelque chose en sa faveur ? « T'as prévu d'me rendre ma tranquillité, toi ? » Elle tapa de sa main libre celle tendue du jeune homme et lui accorda en guise de remerciement un sourire de crocodile qui pouvait tout autant signifier « tu peux aller te faire foutre » que « quand les poules auront des dents ».

Le caniche, lui, n'avait pas l'air de tolérer aussi facilement que sa maîtresse la présence de l'invité surprise – qui ne l'était jamais très longtemps, qu'on se rassure -. Bien que Victory se trouvât à côté de lui, le chien continuait d'aboyer et de japper férocement dans la direction d'Aloysius, sans doute persuadé d'incarner avec panache un chevalier blanc défendant corps et âme sa dame menacée. Du haut de ses sept petits kilos frisés et touffus, Graham avait cependant plus une allure de roquet enragé qu'autre chose et la rentière se mordit la lèvre, amusée, avant de se pencher vers la tête de l'animal dans laquelle elle laissa fourrager ses doigts. « Couché, Graham. » Le chien décida d'obéir à moitié : certes il s'étala au sol et calma son concert de grognements mais continuait de surveiller d'un œil vif les moindres faits et gestes de Lichuan. « C'est rien. C'est rien du tout, tu vois. Gros toutou. » murmura t-elle distraitement au chien. Sauf que bon, « rien du tout » n'était pas franchement approprié pour la tempête que représentait en vérité Whitelaw.

Elle releva le nez en sa direction, un petit sourire plein de mystère et de malice se peignant sur ses lèvres. « Ha. Je sais pas si je peux te le dire. C'est un truc très dangereux. » Hop, là, elle avait ferré sa curiosité, pour sûr. Lichuan avait si peu de connaissances en matière de « molduseries » que Victory pouvait perfidement se permettre d'inventer des mensonges éhontés et ridicules. Elle avait réussi à lui faire croire pendant une bonne semaine que le téléphone pouvait littéralement transformer en autre téléphone tout sorcier qui n'était pas son propriétaire sur simple décision de son maître véritable. Cela expliquait la profusion de cellulaires en monde moldu ; bien sûr eux-même ignoraient cette origine technologique. Si le sorcier n'y avait pas cru assez longtemps, au moins il s'était tenu suffisamment éloigné de l'objet pour ne pas le réduire en miettes par accident. « La pizza est une arme secrète moldue d'origine italienne. Il suffirait d'une mauvaise manipulation et la maison entière exploserait. Nous avec, évidemment. Ka-boom. » Pour une raison qui échapperait bien évidemment à Lichuan, et c'était là le but de la manœuvre, Victory éclata d'un rire fou un peu parodique avant de se tenir debout et d'aller inspecter un peu la salle de bains. C'était de là que le jeune homme revenait, et elle était persuadée qu'il avait au moins trouvé le moyen d'y mettre le bazar, sinon d'y prendre un bain ou une douche et d'inonder toute la pièce.

Ne doutant pas qu'il la suivrait sur ses talons – et Graham avec, s'il ne s'était toujours pas calmé -, la brune ouvrit la porte et poussa un soupir blasé. Tout était – heureusement – sec, mais ouvert et parfaitement éclairé. Si la vue d'étagères pleines de produits de beauté ne lui inspirait rien de très négatif, elle n'aimait à contrario pas la sensation insidieuse que ça lui procurait ; Lichuan aurait pu aller farfouiller et remplacer tout par n'importe quoi. Il en était diablement capable. Un coup retors, du style remplacer son shampoing par une lotion dégarnissante. Bon, elle exagérait, jamais il n'avait fait de truc pareil à ce jour, mais tout restait possible.

« Sinon, juste comme ça … Qu'est-ce que tu foutais là ? » Ah, oui. Ca, c'était une question à laquelle elle aurait vraiment aimé avoir une réponse tangible. Vic' pressentait pour autant qu'elle n'allait pas avoir ce qu'elle souhaitait avec autant de facilité. Elle observa la lignée vertigineuse de petits vernis colorés ordonnés dans une harmonie proche de celle des arcs-en-ciel, et se retint de rire. « Il y a une sonnette, pour les gens civilisés. J't'ai pas déjà expliqué comment ça fonctionnait ? » Si, sans doute quatre fois au moins, mais il s'en foutait comme de sa première paire de chaussettes. Whitelaw n'avait de respect que pour lui-même, et encore, des fois Victory en doutait quand elle le voyait dans un état proche du coma éthylique en train de babiller n'importe quoi.

Il avait ses manières de faire, et elles lui étaient propres : rentrer chez les gens par effraction, dormir dans leur canapé sans vraiment demander la permission, se servir dans le frigo à la moindre petite faim et vider le ballon d'eau chaude à quatre heures du matin. Le programme n'était pourtant jamais identiquement le même et au fond, Victory savait très bien que si son instinct lui avait poussé à demander deux pizzas, c'est parce qu'elle avait très vite soupçonné que sa soirée ne serait pas aussi paisible et solitaire qu'elle se l'était imaginée. De là à dire que ça l'ennuyait ou pas, ça, c'était du domaine du secret. La rentière soupira de nouveau et referma chaque placard derrière elle. Sa main gauche avait pris soin de glisser le dé dans la poche de son jean. Il pouvait se gratter pour le récupérer, ça oui. « T'es allé ailleurs dans la maison laisser tes empreintes ? »

A. Lichuan Whitelaw
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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptyDim 22 Juin 2014 - 14:46

J'aime ta salle de bain, honey

Je crois que je pourrais
y passer ma vie

Un instant, Lichuan contempla distraitement sa main que Victory n'avait pas daigné alourdir du poids de son dé fétiche et un tic nerveux agita sa joue —pas le moment de perdre le contrôle rends-le moi pas le moment de perdre le contrôle je vais te— Son expression s'assombrit subitement et une lueur indéfinissable passa dans ses yeux, comme un avertissement, mais il se reprit avec une rapidité telle qu'il se demanda lui-même s'il n'avait pas rêvé. En relevant la tête, toute trace de colère avait disparu de ses traits. Le sourire de requin de Victory ne l'éblouit pas une seule seconde et il rétorqua d'un ton insouciant : « J'imagine que "non" n'est pas une réponse recevable ? » C'était une question qui n'en était pas une.

D'un geste désinvolte, il désigna Graham dont les grognements emplissaient la pièce d'un bruit qui menaçait de lui faire sortir sa baguette à nouveau. Son acte ressemblait étonnamment à celui d'un écolier qui brandit sa gomme pour faire disparaître une erreur et il fallait avouer que Lichuan connaissait suffisamment de sortilèges pour rendre cette idée crédible. Heureusement pour le minuscule toutou, les mille et une attentions de Victory eurent le don de faire ricaner et sa main se contenta de retomber mollement le long de son corps. Décidemment, ce chien et lui n'étaient définitivement pas faits pour s'entendre. « Tu sais qu'il ne te répondra pas, sweety ? Honnêtement... » D'ordinaire, il faisait confiance à l'intelligence de Willard mais beaucoup moins aux sentiments que lui procurait sa vision du monde —même si, parfois, pour une raison étrange, il ne pouvait pas s'empêcher de l'envier. S'il se trouvait dans un état moins rationnel en sa présence, il n'aurait hésité que quelques instants avant de lui arracher les yeux pour voir s'il y avait une quelconque différence dans leur façon de considérer les choses, pour vérifier où résidait sa propre folie.
Mais Victory étant ce qu'elle était —quelque chose qui se rapprochait le plus d'une amie— il avait renoncé. Tout simplement.

Même s'il songeait de temps en temps qu'il s'était dévoilé un peu trop à elle : « Si c'est une arme secrète, je comprends pourquoi mes livres n'en parlent pas. » Sans le savoir, il avait laissé entendre qu'il n'avait pas abandonné sa passion de la littérature moldue, mais les récits qu'il avait l'habitude de lire étaient si vieux qu'on n'y parlait guère de "pizza" ou de "fétélone". « Tu sembles oublier que j'ai l'habitude de manipuler des objets dangereux, dans mon métier —en réalité, c'était lui-même qui oubliait qu'il n'en parlait jamais, peu importe la personne avec qui il se trouvait— Je peux peut-être y jeter un œil... —vilaine curiosité, n'est-ce pas, Lichuan ? Elle t'a eu, tu en es conscient, mais l'intérêt que tu commences à porter distraitement à cette notion inconnue te condamnes à entrer dans le jeu de Victory— Et si la maison explose, ce n'est pas grave, on doit tous mourir un jour, pas vrai ? » Sournoisement, son pessimisme naturel reprenait le dessus, celui-là même qui lui faisait croire qu'il n'avait aucune raison de réfléchir à ce qu'il était devenu puisque, de toute façon, il n'avait aucun moyen de changer.

Le hurlement de rire de Victory le fit secouer la tête, un léger sourire aux lèvres, comme si la jeune femme était assez stupide pour mettre sa menace à exécution et faire sauter sa propre demeure. Bien sûr, telle qu'il la connaissait, ce n'était pas impossible —« Nous avec, évidemment. Ka-boom. », avait-elle dit, après tout. Mais il ne pensait pas qu'elle le détestait à ce point. Si seulement il était parvenu à se faire détester d'elle...

Comme elle l'avait prévu, il la suivit jusqu'à la salle de bain mais réussit à fermer la porte avant que Graham n'entre. Un petit "bong" lui signifia que le chien s'était cogné dedans, littéralement, et un sourire satisfait vint orner ses lèvres alors que la voix de Conscience, qui était aux abonnés absents pour une durée indéterminée, résonnait dans sa tête : "Est-ce que vous savez ce que la maltraitance aux animaux est un délit reconnu par la loi, maître ?"
« Sinon, juste comme ça … Qu'est-ce que tu foutais là ? entendit-il vaguement résonner à proximité mais, en guise de réponse, Victory n'obtint de lui qu'un demi-sourire qui voulait tout dire, sinon rien.
    Sonnette ? ironisa-t-il d'un ton innocent où se camouflait quelques moqueries bien placées. Qu'est-ce que c'est que ça ? Jamais entendu parler mais ça ressemble à "sornettes" Un vague rapport, peut-être ? De toute façon, je préfère entrer par la fenêtre, c'est plus drôle. »
La vérité, c'était surtout que ça énervait davantage Victory mais ça, il ne pouvait décemment pas lui avouer —de toute façon, elle le savait déjà, c'était une évidence, il ne comprenait même pas pourquoi elle s'obstinait à lui poser la question.

Ils n'étaient plus censés être amis, se rappela Lichuan, et peut-être qu'ils ne l'étaient plus, effectivement. Peut-être qu'ils étaient devenus autre chose, qu'il peinait à définir car tous deux ne rentraient pas dans les normes habituelles. Nous ne serons jamais des standards, songea le Langue-de-plomb, ni des exemples à suivre mais je ne veux pas de ça. Je veux que Vic' continue de me sermonner sur le même ton ennuyé et je veux continuer à entrer par effraction chez elle, jusqu'à ce qu'elle décide de fermer définitivement toutes les portes, jusqu'à ce que ce qu'elle m'éjecte de son univers. Il ne savait pas ce qu'il ferait à ce moment-là, ni quelle serait les contours de la silhouette dont il guetterait l'arrivée après chaque nouvelle cuite, puisque Willard ne voudrait plus de lui. Mais il ne parviendrait jamais à la remplacer, c'était une certitude.
Et une perspective effroyable.

« Tu es arrivé trop vite, je n'ai pas eu le temps. La prochaine fois, ce n'est pas la peine de te presser comme ça. » Parce qu'il y aurait une prochaine fois, c'était certain —et de quel droit se permettait-il de la gronder alors qu'il était censé être celui qui se fait sermonner perpétuellement ? Aucun, mais il adorait cette sensation. Un temps de silence, qui ne durait jamais bien longtemps avec lui, puis : « Honey, tu étais sérieuse pour la pizza ? Tu as réellement commander deux armes secrètes comme s'il s'agissait d'un simple plat à emporter ? » Il fallait le reconnaître, Lichuan ne lâchait pas l'affaire, mais c'était toujours le cas quand il ne comprenait pas quelque chose.

De plus, tant que Victory ne le repoussait pas, il se sentait parfaitement capable de se passer de son dé fétiche... Du moment qu'elle le lui rendait à la fin de la soirée, si elle ne voulait pas être responsable du meurtre de plusieurs Moldus piochés au hasard dans les rues sombres...

Victory E. Willard
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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptyVen 27 Juin 2014 - 18:29

It's going to be an evening

with you in my legs
as usual ...

Vic' secoua la tête d'un air incrédule. La business woman ne se voilait pas la face : depuis qu'elle le connaissait, et surtout depuis qu'il avait pris ces affreuses manières de voleur, Lichuan n'avait aucune véritable raison de respecter son intimité. Quant à lui demander de changer ses horaires en fonction des siens, on commençait à marcher sur la tête. La brune lui accorda un regard à la fois moqueur et noir, et lui rétorqua d'un ton qui empestait le sarcasme à des miles à la ronde. « Mais oui bien sûr Whitelaw. Tu veux aussi un double des clés peut-être ? Et tu sais quoi, la dernière fois j'ai dit à Louie qu'il fallait te préparer une chambre d'office pour … » Avant qu'il ne commence à trouver l'idée bonne et à s'emballer, elle l'interrompit net et sèchement. « Nan mais rêve pas, crétin. Je fais c'que j'veux chez moi. » Et sans plus de cérémonies, elle sortit de la salle de bains, l'incitant à en faire de même en lui maintenant la porte ouverte, Graham n'ayant pas lâché d'une semelle l'affaire puisqu'il les attendait devant l'entrée de la salle d'eau, un grondement sourd agitant ses babines.

Et la rentière de relancer sa sempiternelle remontrance. Elle avait l'impression de remettre en route un vieux disque rayé qui entonnait constamment le même refrain lancinant. Fais pas çi, fais pas ça. Lichuan Whitelaw était-il donc une âme d'enfant piégée dans un corps d'adulte ? « Sérieusement, 'faut que t'arrêtes de faire ça. Tu peux pas juste 'demander' pour venir ? 'Prévenir' quand tu viens ? » A leurs côtés, le petit roquet de service continuait de s'énerver. Les chiens avaient un double-sens, paraissait-il, pour percevoir les intentions et les ondes dégagées par autrui. C'est ce qu'une de ses grandes-tantes fanatiques d'animaux de compagnie lui avait raconté à un repas de famille. Cette même tante un peu folle, qui collectionnait les tire-bouchons en métal précieux pour une obscure raison, avait adopté pas moins d'une quinzaine de chiens, chats et Niffleurs de garde. Ils étaient là pour « lui indiquer si le mal rôdait autour d'elle ». Victory se contentait toujours d'acquiescer poliment sans trop écouter, mais force était de remarquer que sa théorie semblait fonctionner à merveille entre son caniche et son intrus. « Et arrête de t'acharner sur le chien. Tu t'étonnes qu'il t'aime pas, après. »

En se penchant, l'anglaise attrapa le chien qu'elle cala dans ses bras et prit la direction des escaliers menant au hall d'entrée où on avait déjà débarrassé ses affaires. Ni vu ni connu. A peine eut-elle laissé filer le chien par terre pour qu'il prenne l'air dehors qu'un jappement plus tard, Graham avait fui la maisonnée. Sans doute l'atmosphère étrange et électrique dérangeait l'animal. Lichuan, lui, tournait en boucle sur sa farce ridicule. « Oui j'ai commandé ça. » approuva t-elle avec un sérieux déroutant. « J'ai pas l'air d'une psychopathe en puissance ? »

Dans sa poche de jean, le petit cube translucide fit sentir sa présence de nouveau. Alors qu'ils arrivaient dans la cuisine – une pièce lumineuse dont la moitié était prisée par une véranda aux baies circulaires -, Victory sortit le précieux objet pour le dévoiler à la lueur artificielle des spots du plafond, un petit sourire intrigué filtrant sur ses lèvres. « C'est vraiment curieux quand même, ton délire avec les dés. » marmonna t-elle. C'était une façon bien différente de concevoir les choses que la sienne ; jamais elle n'aurait voulu abandonner le moindre de ses choix au hasard. « Tiens on n'a qu'à jouer ! Si je tombe sur un chiffre pair, tu te casses ! » La brunette lança le dé sur le comptoir dans la direction de l'asiatique, et un cliquètement plus tard, le résultat tombait. « … Merde, trois. » Elle soupira, laissant le jeune homme récupérer ce qui était à lui – elle n'avait plus besoin d'un dé pour le ferrer, elle en avait trop dit sur la pizza -. « Il est pas pipé au moins ? » se risqua à demander avec ironie Victory.

La faim agita son estomac en silence. Mine de rien la jeune femme n'avait rien avalé de consistant depuis ce midi, et on ne mangeait pas sans boire. Inutile d'aller croire qu'elle allait sortir un millésime de la cave avec Monsieur-le-parasite-en-chef dans l'environnement. Il était capable de la gâcher et de la boire comme du petit lait. « Bon. En attendant qu'on reçoive les pizzas, je propose qu'on arrose ça comme il se doit. » Ouvrant le réfrigérateur – une autre de ces inventions moldues qui rebutaient moins Lichuan que les autres, surtout parce que l'objet semblait joyeusement passif et inoffensif -, Victory commençait déjà à hésiter sur le choix de sa boisson – une bonne bière fraîche, une limonade au citron bien pétillante ou alors cette bouteille de champagne pourtant hors de prix mais qui venait d'un de ses clients radins ? - quand le bruit de la porte principale résonna à ses oreilles. La jeune fille poussa un cri du cœur ravi. « AAAAH, les voilà. » Le ronronnement du moteur de la voiture avait été si silencieux qu'elle n'avait pas vu venir son très cher groom.

Et sous les yeux tantôt ébahis de Lichuan, tantôt hilares de Victory, Louie vint déposer sur l'igloo de cuisine démesuré deux larges boîtes en carton carrées d'où émanaient une odeur furieusement appétissante de mozzarella fondue et de tomates. « Allez, ouvre-les, monsieur l'expert-en-armes. » Bon, à ce stade de la conversation, si le jeune homme n'avait pas clairement compris qu'elle se foutait ouvertement de sa tête, Victory était prête à rouler par terre de rire.

A. Lichuan Whitelaw
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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptyMer 2 Juil 2014 - 12:48

J'aime ta salle de bain, honey

Je crois que je pourrais
y passer ma vie

Si Lichuan parut affecté d'une quelconque manière par le sarcasme enrobant fielleusement les paroles de Victory, il ne le montra pas autrement qu'en arborant un léger sourire amusé. Distrayante Victory, il aurait voulu qu'elle ne s'arrête jamais de l'engueuler copieusement ; au fond, il devait être un peu maso. Lorsqu'elle quitta la salle de bains d'un pas vif, il l'imita avec un temps de retard, absorbé par le spectacle de la salle de bain en ordre, comme s'il regrettait de l'abandonner à son sort tristement banal. L'instant d'après, il avait rejoint les parages de l'intraitable rentière et oublié pourquoi il s'en faisait pour un amas de carrelage froid. Graham continuait de trottiner à leurs côtés et, avant même que Lichuan ait pu faire quelque chose à propos de cet épineux problème, la voix cassante de Victory l'interrompit. Ses bras se refermèrent comme un bouclier sur le malheureux animal —qui ne méritait pas tant d'attention, selon Lichuan, mais personne ne lui demandait jamais son avis, surtout pas Victory. D'un autre côté, il ne se gênait pas pour le donner quand même.

Lorsque Victory insinua qu'elle puisse avoir l'air d'une psychopathe en puissance, Lichuan se contenta de hausser un sourcil faussement intrigué, comme s'il était en proie à une intense réflexion. Cela n'empêcha sa réponse de fuser moins d'une seconde plus tard : « Si, surtout avec cette coiffure, en fait. » Son ton demeurait aussi sérieux que le sien, et l'asiatique lui dédia un sourire apparemment innocent censé désamorcer le conflit naissant. En matière de mode, il avait une certaine classe, mais strictement aucune cohérence ; et Victory était toujours la première à lui faire remarquer. Là encore, il n'avait ni précieuse recommandation ni formule miracle dignes d'écoute à offrir. Techniquement.
    « Arrête de te balader partout dans la maison, susurra-t-il sournoisement en copiant ses pas sur les siens jusqu'à la cuisine. Je n'ai pas besoin d'une visite guidée, je la connais par cœur. »
Sans attendre la permission, sans même penser qu'une improbable permission puisse lui être accordée, Lichuan s'assit en indien sur la table, ignorant dédaigneusement les chaises qui n'attendait rien d'autre qu'on reconnaisse leur utilité. Oubliant de lever les yeux pour croiser le regard de Victory, qu'il imaginait rempli d'éclairs colériques, il déclara : « Il paraît que c'est très efficace contre les douleurs lombaires. J'avais envie d'essayer. Tu comprends ? » Une nouvelle fois, c'était une question qui n'attendait pas de réponse. Une fausse excuse, en quelque sorte, bien que Lichuan ne s'excusait jamais. Par la baie vitrée, il pouvait voir une poignée d'écolières en uniforme passer sur le trottoir d'en face, l'air aussi friqué que pouvait l'être son hôte forcé. Lichuan ne sut résister à la tentation de leur faire un grand signe de main agrémenté d'un sourire extatique. Les écolières s'arrêtèrent, se concertèrent un instant, avant de détaler en courant. « Oh, ricana-t-il. Je me demande ce que diront tes voisins. »

Quand Victory exhiba son dé —son précieux— il se pencha sensiblement en avant, comme pour le lui arracher des mains. Mais, à la place, il se contenta d'attendre patiemment que la Miss Willard finisse son speech à propos de son "délire" bien que, sous son crâne, le mot fut automatiquement traduit par "irresponsabilité". « C'est pratique quand tu veux prétendre que ce n'est pas de ta faute, laissa échapper Lichuan d'un ton distrait. » L'instant d'après, il hurlait de rire lorsque le verdict tomba. Trois. Il y avait certains jours où le hasard était définitivement un de ses meilleurs amis. « Et bien, tu vois, tu n'auras qu'à dire que ce n'était pas de ta faute quand tu regretteras cette soirée le lendemain ! parvint-il à articuler entre deux éclats de rire moqueurs. Puis, l'air faussement vexé : J'ai la tête de quelqu'un qui s'amuse à piper son dé fétiche ? » Oui.

Il s'apprêtait à dire qu'il ne voulait pas boire autre chose qu'un thé assaisonné de Whisky-pur-feu, quand le claquement caractéristique de la porte d'entrée retentit. Sans faire mine de bouger, il contempla Victory qui s'agitait brusquement comme si elle recevait le Messie en personne. La boîte atterrit souplement entre eux et l'invitation fielleuse de Vic' acheva de le convaincre qu'elle se foutait ouvertement de sa gueule. Avec un soupir tragique, il releva le couvercle de la boîte et regarda stupidement les pizzas dont un léger fumet appétissant s'échappait. Salazar, ces choses sentaient un peu trop le fromage pour être honnêtes. D'un air dubitatif, il s'amusa à insinuer : « Et comment tu es censé manger ça ? Avec les mains ? Je pense que tes voisins n'ont pas besoin de moi pour croire que tu es une sauvage... »

Victory E. Willard
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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptyMer 9 Juil 2014 - 1:53

It's going to be an evening

with you in my legs
as usual ...

Un claquement de porte de frigo plus tard, elle avait finalement opté pour les bières. C'était quand même plus assorti. « Oh, je sais bien que tu la connais dans les moindres recoins. C'est ça qui m'inquiète. » Son regard désapprouva grandement l'assise particulière de son hôte forcé, cependant elle n'en dit pas un mot, trop occupée qu'elle était par les pizzas chaudes.

Lichuan était vexé. Non, déçu. Ou les deux, sans doute. Ce n'était pas compliqué de froisser un esprit aussi enfantin et capricieux. Et la brunette n'avait pas fini d'ennuyer l'asiatique avec ses réponses en totale contradiction avec ce qu'aurait espéré le dandy. « On mange ça avec les doigts, désolée mon p'tit. » Avec un sourire en coin, la jeune femme ouvrit le premier carton et attrapa une part encore brûlante qui lui chatouilla le bout des doigts, avant de mordre dedans avec une avidité réelle. Son estomac gargouilla de joie et la jeune fille lécha une tâche de sauce tomate sur son pouce avant de jeter un petit coup d'oeil vers le côté opposé de la rue passante. « Les voisins n'ont pas besoin de toi pour me croire sortie d'une jungle, rassure-toi. » Ils avaient déjà du mal avec le quotidien particulier de leur voisine, et tous adorateurs de potins qu'ils étaient, ils ne manquaient pas une occasion de chuchoter sur 'l'heure tardive à laquelle la jeune propriétaire en face était rentrée' ou encore 'l'étrange jeune homme qui passait son temps à s'introduire chez elle : ces gens ont des mœurs déviantes !'. « Par contre si tu pouvais éviter de jouer les pédos dans le quartier … Elles sont à peine majeures ! » s'insurgea Victory alors que les jeunes lycéennes avaient déjà disparu de leur champ de vision.

Cela étant, avec un peu de chance, la police imposerait une ordonnance de restriction au jeune homme autour de sa propriété. Qu'il ne respecterait absolument pas. Vic' soupira pour elle-même avant de mâchouiller un nouveau morceau de pizza.

Si Whitelaw prétendait se délester de toute culpabilité grâce à son dé magique, la jeune femme n'en croyait pas un mot. On ne pouvait décemment pas vivre de cette manière sans se retrouver à un moment dans une situation folle ou pleine de non-sens. « Tu sais, Aloysius, on ne peut pas se voiler la face éternellement en jouant avec le hasard. » C'était ce que l'anglaise aurait du lui dire avec une sagesse sous-pesée. Rien que de l'appeler par son prénom, celui qu'elle connaissait depuis qu'ils s'étaient rencontrés à Poudlard, et la réaction du sorcier aurait été à la hauteur du personnage. Au lieu de ça, elle se contenta de mots plus francs et cassants, sans doute moins moralisateurs mais aussi plus futiles et plus faciles à dire. « T'es con. Faut savoir prendre des initiatives comme un grand à ton âge. Allez, bon appétit ! » ponctua Victory d'un timbre fort en poussant la boîte de pizza vers lui pour l'inciter à se servir. Maintenant qu'il était là, autant qu'il en profite ...

Un silence presque rassérénant les enveloppa, et pendant quelques secondes Victory aurait pu croire que la bataille était gagnée. Lichuan acquis à sa cause, étouffé par le goût délicieux d'une Regina bien cuite, accepterait peut-être un départ pas trop tardif de chez elle. Peut-être qu'il avait un canapé ailleurs, plus sympa, plus confortable. Cette pensée l'effraya sans qu'elle ne comprenne réellement pourquoi elle pouvait craindre l'envol d'un squatteur pareil, et Vic' décapsula sa petite bouteille de bière avant d'en boire une gorgée et de déclarer avec une volonté ferme et absolue. « Chuis sûre que ton dé est truqué. » Oui, ce petit cube l'obsédait et oui, Lichuan était le genre d'individus capable de malhonnêteté avec le plus commun représentant de l'aléatoire. Elle trouvait l'ex-Serpentard trop attaché à l'objet pour qu'il fut anodin. La business-woman était même prête à parier que si elle jetait le dé par la fenêtre, il le rejoignait dehors pour le sauver des griffes de la nuit !

« Y doit y avoir un moyen de vérifier. » conclut-elle sans vraiment écouter l'éventuel déni d'Aloysius. Il n'allait pas s'en sortir indemne. « Tu veux pas faire une partie ? Comment tu joues avec ce truc ? Tu le lances dès qu'il y a une décision un peu trop importante à prendre, ou bien tu l'utilises pour savoir si tu vas pisser ou si tu te retiens une heure de plus ? » Elle pouffa de rire comme une adolescente attardée à sa propre blague douteuse. Victory avait de temps à autre, pour ne pas dire très régulièrement, le même sens de l'humour qu'un collégien boutonneux. C'était d'autant plus flagrant lorsqu'elle était en compagnie de Lichuan, qui avait le don insolent et insoupçonné de provoquer des régressions chez la jeune rentière.

A. Lichuan Whitelaw
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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptyJeu 10 Juil 2014 - 15:25

J'aime ta salle de bain, honey

Je crois que je pourrais
y passer ma vie

La chose gluante et étrangement odorante que Victory s'obstinait à appeler une "pizza", sans chercher à prendre en compte la complexité de l'objet, lui glissait entre les doigts comme si elle était dotée d'une vie propre. Ce qui était impossible, bien entendu, mais Lichuan, en voyant avec quelle facilité Victory dévorait sa part, ne pouvait pas s'empêcher d'en douter. La miss Willard devait certainement se moquer de lui intérieurement en ce moment même. Les yeux plissés, en proie à la plus extrême concentration, Lichuan tenta une nouvelle approche mais le morceau de nourriture persistait à demeurer hors de son contrôle. Finalement, c'est le ton vaguement boudeur qu'il fit remarquer : « C'est bien un truc de moldu, ça. » En quelque sorte, c'était un aveu. L'ex-Serpentard resta dubitatif un instant devant la marche à suivre et choisit finalement d'imiter Victory, c'est-à-dire qu'il reproduit ses gestes avec une maladresse peu coutumière et presque comique, dans un certain sens. Moins d'un instant plus tard, il se retrouva avec un filet de sauce tomate sur le menton et ne voyait pas où était le problème. « Tu as mal interprété mon geste, articula-t-il, la bouche pleine, lorsque la jeune femme le réprimanda pour une faute qu'il estimait ne pas avoir commise. Elles aussi, d'ailleurs. Je veux dire, je voulais simplement leur faire coucou, ce n'est pas comme si j'étais malpoli, sans-gêne ou quoi que ce soit d'autre. » Nul ne saurait dire si la lueur dans son regard était goguenarde ou innocente. Le doute planait entre eux comme un vieil ami. Lichuan fit un geste vague de la main.
    « Pédophiles, bien sûr. Tu vois des criminels là où il n'y en a pas. Tu sais que je suis quelqu'un d'honnête, n'est-ce pas ? Et puis, les petites filles, ce n'est pas mon truc. »
Dans un sens, c'était la vérité. Il ne touchait pas aux petites filles. En revanche, pour le reste —tout le reste—, il préférait ne pas se prononcer. Devant Victory, du moins. « Ma dernière copine en date avait 26 ans. Elle était russe. Un joli brin de fille. Quel dommage qu'elle soit si rancunière. Je ne peux plus dormir chez elle sans risquer d'être assommé par une pierre, littéralement. Enfin, j'imagine que c'est ce qui fait leur charme, tu n'es pas d'accord ? » Référence aussi directe qu'évidente à Daniel, le sujet sensible par excellence. Les yeux brillants, Lichuan prit le temps de savourer la réaction de Victory avant de reprendre, des morceaux de pizza s'égrenant lentement entre ses doigts : « Si ça continue comme ça, on va finir tous les deux dans la même chambre de la même maison de retraire, à regretter le temps où on avait encore toutes nos dents pour manger de la pizzarrrr'. » Lichuan fit la moue devant sa difficulté évidente à prononcer le mot. Certaines choses n'étaient définitivement pas faites pour lui.

Le fait que Victory revienne sur l'éternel sujet de discorde, son précieux dé fétiche, fit sourire Lichuan plus que de raison. Distraitement, il écouta son speech d'adolescente retardée sans même essayer de la taquiner à ce sujet. Franchement, il ne pouvait pas prétendre lui-même qu'il avait l'impression de revenir à la période de ses seize ans en présence de la miss Willard. Seize ans, quand il n'était pas encore tombé assez amoureux pour enchaîner les conneries. « C'est plus subtil que ça, dit Lichuan d'un ton inhabituellement sérieux. Je l'utilise à chaque fois qu'une décision me paraît importante, à moi. Les autres ne peuvent pas comprendre. Je grave dans ma tête les différentes options, et chacune correspond à un chiffre. Il ne faut surtout rien oublier, sinon, j'estime que c'est de la triche et on doit recommencer. Or, j'aime que les choses soient bien faites dès le début. Tu comprends ? » Pour une fois, l'avis de Victory avait son utilisé, à ses yeux. Pour une fois, il écouta sérieusement sa réponse. « Tu peux utiliser un post-it pour mémoriser tes "options", mais cela finit par devenir superflu au fil du temps. » Son sourire se fit joueur, et c'est son amour irrésistible du danger qui le dicta à ajouter : « Tu veux lancer les dés pour moi, Victory ? Six chiffres. Choisis tes options. Je m'y plierais, comme je me suis toujours plié au hasard. Alors ? » Sa mère le lui avait dit, un jour, il ne savait plus trop quand : cette étonnante habitude qu'il avait de brûler ses atouts avant de se jeter dans la partie allait le conduire à sa perte. Mais sa perte était une perspective qui lui apparaissait aussi insignifiante qu'une autre, et sa mère l'avait reniée. Ce n'était pas comme si la situation pouvait empirer, désormais.



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Victory E. Willard
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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptySam 12 Juil 2014 - 12:09

It's going to be an evening

with you in my legs
as usual ...

Victory regarda Lichuan opérer avec une maladresse évidente, un drôle de petit sourire aux lèvres. Le jeune trentenaire narquois aux manières mielleuses avait laissé la place à un grand naïf étudiant sa pizza sous toutes les coutures, comme s'il cherchait le meilleur angle d'attaque pour en finir au plus vite avec une pareille torture culinaire. Pour autant, la jeune femme ni ne se moqua, ni n'afficha ouvertement son hilarité ; elle trouvait toujours fascinant – et ici, un poil attendrissant – qu'un sorcier comme lui ne se braque pas devant la culture non-sorcière. Quant à sa défense douteuse sur son attitude qui n'était qu'amicale, Vic' leva les yeux au ciel et murmura tout bas. « Non, bien sûr, tu n'es pas un criminel. Sauf si le mensonge compte comme un crime. » Entendue ou pas, sa phrase fut aussitôt engloutie par une nouvelle bouchée.

La sympathie fut cependant vite refoulée au placard alors que son ancien camarade de Poudlard, qui n'arrivait jamais à contenir ses remarques acides plus de cinq minutes, lui parlait d'une de ses ex. La brunette ne lui avait encore jamais réellement dit qu'elle connaissait pertinemment la jeune russe dont il lui faisait le portrait : elle n'en avait pas encore l'envie. Autant parce que le silence lui permettait d'avoir un poste de parfait arbitrage que parce qu'elle pouvait à loisir conspuer Lichuan aux yeux de Calixte et protéger cette dernière. Mais si l'anglaise s'attendait à bien des choses de la part du Mangemort, le coup bas qui suivit ne fut guère apprécié.

Un court instant, la flamme chaleureuse de son regard sembla vaciller, donnant à son visage une toute autre expression étrangère, tendue et glacée. Un délié dans son visage, au niveau de sa mâchoire sans doute, s'était irrépressiblement crispé. Elle donnait tout à coup l'impression imminente de décocher une gifle à l'asiatique. Ses cils s'agitèrent lentement et alors qu'une tempête obscure avait commencé à faire chavirer le brun de ses iris, la seconde d'après, le calme plat était revenu au creux de ses pupilles. « La ferme. » rétorqua finalement Victory d'une inflexion étonnamment contrôlée, immobile. « Continue avec tes sous-entendus et je t'éjecte d'ici à coups de pied dans le cul. » acheva t-elle avec le même sang-froid qu'un serial killer avant de passer à l'acte. Elle arrivait toujours à se tempérer quand on évoquait Daniel devant elle. Bien sûr, au fond d'elle-même, tout était parfaitement intact : la haine volcanique, la colère intarissable, la soif de vengeance, et un indescriptible mélange d'émotions contradictoires que Vic' préférait ne pas tenter d'identifier.

Après ce froid aussi polaire que fugace, la rentière était redevenue la gentille fille convenable qu'elle était et reprenait une autre part de Regina. « Pizza sans R. » La jeune Willard avait pris l'habitude instinctive de corriger tout chez lui. Ce ne fut qu'avec un temps de retard qu'elle s'étonna franchement de l'imagination débordante de Whitelaw. Il avait décidément tout prévu pour ses vieux jours ! « Bon sang, t'as envisagé qu'on finisse notre vie ensemble ? Qu'est-ce que j'ai fait à Morgane pour mériter ça ... » fit-elle semblant de se plaindre ouvertement, avant de réajuster sa vision des choses avec un certain sérieux. « De toute façon les hospices et les mouroirs je les verrai pas. La durée de vie des gens comme nous connaît rarement des sommets, tu sais. » Elle avait autant envie de mourir vieille et décrépie dans une maison de retraite abominablement calme que de devenir éleveuse de Scroutts à pétard au Pérou. C'était dire.

L'ex-Serpentard, quant à lui, s'était mis martel en tête de lui apprendre les règles de son jeu. C'était de cette façon que Victory percevait la prime règle d'or chez lui. N'y avait-il pas que les enfants et les joueurs de cartes pour passer leur temps à faire rouler des dés ? « Mh-mh. » acquiesça la brune, songeuse, avant de tendre la main. « Ok, envoie le dé. »

Elle s'essuya les mains, se saisit du cube et l'observa pensivement, le faisant rouler sous son pouce. « Ma décision sera de savoir à quelle question tu devras répondre honnêtement. Un, quand est-ce que tu comptes te trouver un logement véritable et arrêter de chourer mon canapé. » Celle-là était sympa et bon enfant. « Deux, ta dernière petite copine en date, elle s'appellerait pas Zaïtsev ? » Impassible, la brune ne lui laissa pas le temps de réagir. « Trois, je me demande ce que t'as fait de ta journée aujourd'hui. Quatre … » Une légère hésitation. Et une illumination dans le regard. « Quatre, t'as eu où ce dé ? Cinq, comment t'est venue cette idée. Et six, allez, disons que le six sera ton joker. » La plupart de ses questions n'étaient ni méchantes, ni incisives. Elles demeuraient simplement de l'ordre du personnel, et Vic' en était sûre, cela suffisait à ce que Lichuan n'apprécie pas sa manière d'appréhender son jeu de hasard. « Je lance ! » Avec un sourire de défi à l'adresse de l'asiatique, la jeune femme souffla sur son poing replié renfermant le précieux cube et lança le dé qui roula, roula, roula sur sa lancée et s'arrêta à mi-chemin entre eux pour afficher le numéro ...



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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptyVen 1 Aoû 2014 - 11:44

J'aime ta salle de bain, honey

Je crois que je pourrais
y passer ma vie

Menteur. C'était ainsi qu'elle s'obstinait à le percevoir. Lichuan serait presque vexé s'il ne détectait pas les accents subtils de vérité cachés dans son ton indifférent. Bien sûr, elle avait raison ; mais, au fil du temps, au fur et à mesure que les jours passaient, l'entraînant loin de ces rivages incertains où il avait choisi la Marque, Lichuan oubliait, et il n'osait pas lui demander de lui rafraîchir la mémoire. Il oubliait où commençait la vérité et où s'arrêtait le jeu. Ne restait plus que l'écume de souvenirs flous, de la bave aux lèvres de sa première victime et le sang qui ruisselait à une vitesse effarante sur les pavés luisants de Londres. Lui-même se perdait dans ses propres divagations mentales. Il ne se rappelait plus. C'était une bonne excuse, il fallait l'avouer mais ça ne suffisait pas.
Il était un criminel. Quel que soit son genre.

Il n'eut pas l'occasion d'argumenter plus longtemps à ce propos ; Victory ne la lui laissa pas. Une colère légitime balaya en une seconde fugitive la moindre lueur de sympathie qui avait pu s'allumer dans son regard et, déçu, Lichuan faillit abandonner la partie. Elle ne savait décidemment pas se contrôler et, alors que ce trait de caractère avait le don de le fasciner chez certaines personnes, cela l'ennuyait juste quand il s'agissait de son amie. Il avait l'impression de se heurter à un mur, à un bloc de fureur vengeresse, et comme elle demeurait l'une des rares personnes avec lesquelles il pouvait avoir une conversation plutôt qu'un monologue alterné, cela le frustrait infiniment. Dans ces cas-là, sa parade était la fuite. Vers le canapé. Il n'allait jamais bien loin. Tel un parasite, il s'épanouissait en milieu hostile. « Tu préfères que j'énonce clairement que Daniel t'a piétiné le cœur avant de le jeter aux ordures ? Mes sous-entendus ont au moins le mérite de t'épargner cette peine, faillit-il susurrer sournoisement juste pour le plaisir d'avoir le dernier mot. » Mais, à la place, il se rabattit sur un sujet moins fâcheux, et sa voix teintée d'une curiosité parfaitement feinte —en compagnie de la jeune femme, il avait l'air presque sincère— déclara : « Je suis plus lourd que toi, je suis donc à peu prés sûr que tu es physiquement dans l'impossibilité de m'éjecter de cet endroit simplement avec des coups de pied. Peu importe à quel point ils sont forts. À la limite, tu pourras m'infliger une douleur plus ou moins supportable. Mais je n'ai pas envie de tester. »

Ce débat hautement philosophe se conclut sur cette note de sagesse et Lichuan eut même l'audace de reprendre une part de pizza. Il n'avait perçu aucune moquerie de la part de Victory, il était prêt à saisir sa chance et à jouer avec les risques qu'entraînait une telle initiative.
    « Dis plutôt que tu ne veux pas de moi ! fit mine de se vexer Lichuan quand Victory corrigea ses plans d'avenir sans la moindre compassion, mais il se dépêcha d'ajouter d'un ton vaguement songeur : Les gens comme nous... Qu'est-ce que tu veux dire exactement ? Je suis à peu prés sûr que Dumbledore dépasse les deux cent ans. Au moins. »
Il avait rarement entendu Vic si... Si solennelle, et cela l'étonnait plus qu'il ne voulait bien l'avouer. Bah, au fond, ça n'avait peut-être aucune espèce d'importance.

Le dé changea de main avec une docilité remarquable ; les muscles de Lichuan se tendirent un court instant mais ce fut tout. Le Langue-de-Plomb écouta les propositions de Victory avec un intérêt croissant —le nom de Zaitsev ne lui arracha qu'un ricanement évocateur qui lui attira un regard équivoque de Victory, mais il finissait par avoir l'habitude alors, ce n'était pas si grave. Certaines questions réclamaient des réponses flirtant dangereusement avec l'illégalité mais c'était bien la raison pour laquelle il n'allait pas esquiver la partie. Il s'apprêtait à lancer le signal de départ mais Victory fut plus rapide que lui. L'objet roula sur la table, cogna contre la boîte de pizza et finit sa course aux pieds de Lichuan, toujours assis en tailleur sur la table. Ils avaient certainement l'air stupide vu de loin, deux adultes penchés sur un minuscule, ridicule cube blanc piqueté de noir, les yeux frémissants dans l'attente et le souffle étonnamment lent. Et puis...

Et puis, Lichuan annonça le résultat avec un sourire ravi : « Quatre ! » Il reprit son bien d'un geste possessif qui n'avait pas dû échapper à Victory et fit semblant de réfléchir. « Ça remonte à loin... Je devais avoir dix-huit ans... » Il venait de rejoindre les Mangemorts sous l'œil vigilant de son petit-ami. « C'était une sorte de test, si tu préfères... » Dit comme ça, il espérait lui faire croire qu'il parlait de son boulot au Ministère. De toute façon, à part celle d'emmerdeur professionnel, elle ne lui connaissait pas d'autre activité. Mais, en fait, il— Je l'ai tué. « Je l'ai ramassé dans les mains d'un cadavre. »
Sa pizza dégoulinait lamentablement entre ses mains. Lichuan n'avait pas cessé de sourire.

Victory E. Willard
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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptyDim 10 Aoû 2014 - 10:38

It's going to be an evening

with you in my legs
as usual ...

Petite, mais costaude, elle avait déjà prouvé par le passé qu'elle était capable de mettre une paire de raclées à des garçons de son âge, et ce à toute époque de sa vie. Que ce fut durant leurs années scolaires où Victory fut collée pour avoir entre autres envoyé ses poings dans la figure d'un élève qui avait simplement « ennuyé » Lichuan, ou des années après en sortant d'une boîte de nuit un peu émêchée où elle avait cette fois-ci donné de multiples coups de talons bien placés à un lourdaud qui là encore, « ennuyait » toujours l'asiatique. Vic' s'était toujours obstinée à se comporter comme une brute épaisse quand les mots ne suffisaient plus à combler ses envies de blesser autrui. Et en dépit de sa collection somme toute impressionnante d'insultes et de noms d'oiseau variés, la jeune anglaise avait vite tendance à passer aux mains quand sa patience était érodée. Aussi aurait-elle pu, à la force de sa volonté seule, mettre une petite pâtée amicale à Whitelaw. Juste pour qu'il la ferme. Elle ne savait pas ce que lui valait avec ses petits muscles bien cachés. Ils se contentaient d'être agressifs verbalement quand l'un ou l'autre allait trop loin. Contrairement à ce que n'importe qui aurait pu croire, jamais Victory n'aurait giflé Lichuan sans raison réelle.

Elle ne répliqua donc pas, le laissant croire à ce qu'il voulait bien croire et apprécia son obéissance quant au sujet Kazarovsky. D'ailleurs, l'ex-Serpentard se mit même à bouder pour la forme, intrigué par les paroles de son interlocutrice, qui s'expliqua avec une certaine conscience d'eux-même pour le coup. « Ben, il faut avouer qu'on n'est pas Monsieur ou Madame Tout-le-monde. Je nous imaginais pas vraiment finir comme ça … De manière aussi classique. » Même si elle avait tous les Gallions et les pennies nécessaires pour se payer le luxe des meilleurs avocats et des plus gros bras pour la protéger, le patronyme « Willard » lui assurait, à quitte ou double, une vie soit très longue, soit bien trop courte. Et la vieillesse l'effrayait un peu, dans le fond – c'était visible rien qu'à son Patronus. Pour ce qui était de son intrus le plus régulier, il y avait fort à parier qu'à continuer de jouer avec sa vie comme il le faisait, Victory ne le voyait pas dépasser la barre des cinquante ans sans une réelle difficulté.

Mais tout cela était déjà oublié. Leurs vieux jours, le futur, tout fut balayé par un tout petit dé qui afficha quatre points noirs insondables. Un petit sourire amusé sur les lèvres, l'anglaise reprit une part de pizza et la grignota tout en chantonnant à tue-tête « Pépé Whitelaw, raconte-nous une histoire ! » d'une voix hilare. La suite faillit cependant lui faire lâcher sa pizza. Stupéfaite, ses yeux s'écarquillèrent et elle cria si fort qu'un peu plus loin, on crut entendre Louie pousser à son tour un petit bruit d'étonnement étouffé. « QUOI ?! T'es en train de me dire que t'as ... » Ne finissant pas ses propos, la brunette put montrer à Lichuan l'incroyable variation de ses palettes d'expressions faciales et passa successivement de la surprise à l'incrédulité, puis au dégoût et à la révolte. Ses sourcils s'étaient froncés, ayant pris tous les plissements possibles et si elle avait tout l'air de désapprouver avec force ce que le trentenaire avait fait pour obtenir ce dé, elle n'en était pas encore à faire les connexions exactes quant à l'origine réelle du dé. Dans l'esprit de Victory, s'il avait déniché ce joujou, c'était sans doute en faisant les poches d'un clochard dans une ruelle sombre par simple et déraisonnable esprit de cupidité. C'était déjà bien assez immonde à son goût. Elle froissa son essuie-tout et le jeta à la tête du concerné. « Mais t'es dégueulasse ! Tu l'as récupéré sur un mort ?! T'es complètement … Berk. » Oui, c'était certainement un peu enfantin. Il y avait des mots plus exacts pour qualifier son acte. Immoral, fou, flippant ; fou. C'était toujours le même terme qui revenait quand il s'agissait d'Aloysius. Enfin, même le fait qu'il lui ait exigé de ne plus l'appeler comme ça le rendait dingue à ses yeux. Il était un mystère angoissant à lui tout seul. « Espèce de freak. T'as dépouillé un cadavre. Non, sérieux Lichuan, y a quelque chose qui tourne pas rond ici. » Tout en tapotant sa tempe gauche, Victory dévisageait l'asiatique d'un air complètement halluciné avant de manger sa pizza, qui déjà avait une saveur plus aigre que la minute précédente.

Elle reposa sa part à moitié entamée sur le carton couvert de gras et soupira, décidant qu'il était temps de changer ses idées, à présent trop axées sur le morbide. « Bon. Allez, lance le dé pour moi. » Vic' savait très bien qu'elle n'avait pas besoin de le répéter, Lichuan étant très doué pour sauter sur les occasions de ce genre. « Je sens que je vais regretter cette dernière phrase. » murmura la rentière avec un arrière-goût d'amertume dans la voix, tout en l'observant faire.

A. Lichuan Whitelaw
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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptySam 23 Aoû 2014 - 12:33

J'aime ta salle de bain, honey

Je crois que je pourrais
y passer ma vie

Ses souvenirs à propos de l'enceinte rassurante qu'était alors Poudlard pour lui demeuraient étrangement flous dans sa mémoire ; mais Lichuan se rappelait encore de la Poufsouffle maigrichonne qui s'obstinait à le défendre quand ignorer simplement ses détracteurs suffisait parfaitement à Aloysius —puisque c'était comme ça qu'on le nommait, autrefois. Elle n'avait pas changé. Jusqu'au bout, elle avait persisté dans cette voie, faisant semblant de ne pas comprendre qu'il pouvait se débrouiller seul. La déchirure avait eu lieu sur fond de rupture, de mensonges et de manipulations. Victory n'avait jamais fait confiance à son petit-ami et, d'une certaine manière, elle avait eu raison. Ce dernier, un Serpentard éblouissant issu d'une lignée plus reconnue pour la pureté de son sang que pour la jugeote de ses membres, avait réussi l'exploit de capter toute l'attention d'Aloysius, au point de lui faire oublier la différence entre le bien et le mal. Mangemort, il l'était devenu pour rester à la hauteur de son affection, mais sa santé mentale n'avait pas suivi. Les explications de Victory par rapport à leur manque évident de chance de rester en vie après quarante ans, ou quelque chose comme ça, le laissait vaguement songeur alors qu'il se remémorait la façon dont son premier amour avait perdu la vie —une façon bête, incroyablement stupide, inversement proportionnelle aux artifices qu'il avait déployé pour piéger Aloysius dans ses filets. Lichuan ne savait pas même pas si Victory était au courant de sa mort, et il ne pût s'empêcher de se demander comment elle réagirait si elle l'apprenait, elle qui l'avait tant mis en garde à ce sujet, jusqu'à menacer de couper les ponts avec lui. Officiellement, c'était d'ailleurs ce qu'elle avait fait. Officiellement.
« Je pense, finit par murmurer Lichuan, moqueur, qu'au contraire, nous sommes tellement chanceux que nous réussirons naturellement à échapper à un tel destin. À moins, bien sûr, que tu ne décides de te suicider afin de ne pas avoir à partager la fin de ta triste vie avec moi. Ce qui me vexerait, un peu. » Mais pas trop quand même, il ne fallait pas exagérer.

S'entendre traité de monstre, freak et autres joyeusetés n'affecta pas Lichuan le moins du monde ; il sourit en devinant le cheminement de la pensée de Vic, et menaça d'éclater de rire quand la possibilité « Mangemort » échappa à son esprit. Avec un ricanement indifférent, il reprit une part de pizza, cette nourriture se révélant étonnamment bonne malgré son apparence étrange. Ses gestes étaient de plus en plus assurés malgré son manque évident de naturel mais il ne manquait pas de volonté et menaçait de devenir accro à cette junk-food moldu pleine de surprises. « J'imagine que ça dépend de ton rapport à la mort, tenta-t-il de se justifier avec un aplomb déconcertant. Personnellement, je pense que ce dé a plus d'utilité s'il se trouve entre mes mains plutôt qu'entre les siennes —celles du cadavre, je veux dire. » Reprenant une bouchée, indifférent au morbide de la situation, il ajouta : « Je ne connais même pas son nom, et je suis voué à l'ignorer jusqu'à la fin. » Avec un sourire, il ne réfléchit même pas à l'absurde possibilité qu'un banal dé puisse être facilement trouvable en magasin ou, encore mieux, qu'il ne revêtisse aucune utilité particulière à d'autres yeux que les siens. Et puis, Victory devait bien avouer que ce petit jeu pimentait leur rencontre...

Lorsque la jeune femme lui offrit finalement l'occasion de lui rendre la pareille, le visage de Lichuan s'illumina. On aurait dit un gamin le jour de Noël. Ses lèvres s'étirèrent en un rictus moqueur et une lueur malicieuse se mit à pétiller au fond de son regard. Saisissant son bien avec une rare délicatesse, il énonça d'une voix presque intimidante tant elle débordait d'anticipation : « Un, tu me dis quel genre de relations tu entretiens avec Calixte... Deux, si tu aimes encore Daniel. » Lichuan enchaîna à une telle rapidité que le prénom parut presque incompréhensible à ses propres oreilles. « Trois, tu me racontes dans quelle sorte de magouilles illégales trempe ton entreprise, car j'ai du mal à croire que tu puisses demeurer un modèle d'honnêteté au sommet de ton piédestal doré. Quatre, bien, disons que le quatre sera ton joker. Cinq, tu me confies la clé de ton coffre à Gringotts pour une journée —seuls Merlin et Victory savaient quel sorte d'achats inutiles il était capable de faire avec la somme qui devait dormir dans les coffres de Miss Willard, cette simple pensée suffirait certainement à l'effrayer— et six... » Lichuan fit une brève pause, juste pour le plaisir de la voir s'affoler. « Six, tu me fais le plaisir de transformer Graham en carpette. » Le regard indigné de Victory le fit sourire. « Bon, d'accord. Six, tu me décris ta journée. Assez dénué de conséquences pour toi ? » Confortablement assis sur la table, Lichuan lança le dé sans attendre de confirmations. Après tout, elle était celle qui avait accepté de se soumettre à sa volonté.



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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptyVen 5 Sep 2014 - 16:12

It's going to be an evening

with you in my legs
as usual ...

Son raport à la mort, il en avait de bonnes ! Lichuan pouvait parfois être auteur de pensées déplacées et tellement éloignées des siennes qu'elle avait encore du mal à croire qu'elle l'accepte chez elle. Après tout, ils n'étaient pas vraiment des amis conventionnels. Qu'est-ce qu'ils étaient réellement, au fond ? Victory avait du mal à se souvenir de ce qu'étaient supposés être leurs rapports véritables. « Oui mais t'aurais pu appeler la police, Lichuan ! C'est ce que les gens normaux font quand ils trouvent quelqu'un de mort. » s'insurgea la business woman, chargée d'expliquer comme une mère à son fils simple d'esprit le B.A-BA du bon sens. Elle chassa le problème invisible d'un mouvement de main et mordit dans sa pizza. « Bref. »

L'asiatique avait les cartes – ou plutôt le dé – en main. Et ses questions à lui n'étaient pas moins originales que ce qu'elle aurait pu prévoir. Face à la suggestion numéro un qui concernait Calixte Zaïtsev, Vic' gloussa comme une adolescente attardée, un sourire faussement et exagérément concupiscent aux lèvres. « Tu crois quoi ? Que j'ai couché avec elle, moi aussi ? » Inutile de dire qu'après ça, l'imagination fertile de certains allait directement s'emballer. La deuxième question ne lui arracha qu'une moue indéchiffrable et un « Humpf. » de mauvaise augure. Quant à ce que le chiffre trois pouvait lui réserver, les yeux noisette de la jeune Willard se levèrent au ciel dans une grimace particulière qui voulait dire 'Mais qu'est-ce que tu vas encore chercher, toi'. Bon, Lichuan n'était pas le genre d'hommes qu'on pouvait berner : à Willard Entreprises et surtout à son poste, la jeune femme était au courant de bien plus de scandales qu'elle ne l'aurait prétendu. Elle était même supposément la première à savoir avant tout le monde quels tabous et quels secrets financiers terribles la société abritait en ses murs épais et impénétrables. Mais une fois de plus, si Aloysius souhaitait la tanner à ce sujet, il se heurterait à un mur.
Quatre était son seul échappatoire, et le cinq la fit exploser de rire et d'indignation à la fois, un mélange fort détonnant et approprié alors qu'elle le dévisageait en secouant la tête. « Whitelaw, tu te fous de ma gueule ? La moitié de ta garde-robe au moins vient de ce même coffre. Si je tombe sur le cinq, j'exige de t'accompagner pendant la durée entière de cette journée. C'est non-négociable. » Elle avait déjà assisté à plus d'une séance de shopping avec Lichuan Whitelaw et il fallait être honnête : le déplacement était largement à la hauteur du comique. Il avait passé, une fois, quatre heures à faire s'arracher les cheveux à un tailleur, une couturière et quatre petites mains pour une veste en cuir de Sombral et écailles de dragon qu'il n'avait au final même pas achetée. Etait-ce parce qu'il avait eu envie de satisfaire un petit plaisir personnel à pourrir tout le personnel, ou parce que Victory lui avait, en voyant le prix de l'article, jeté un regard assassin, c'était tout le mystère de la question.

En revanche la sixième idée de l'ex-Serpentard la fit bondir de colère. « AH NON ! » s'était-elle spontanément écriée, la moue furieuse. Secoué de rire par sa blague – qui n'amusait pas la rentière -, le jeune homme rectifia finalement le tir sous le regard appprobateur et un « Je préfère ça, gros crétin. » rasséréné de la brunette, qui regarda le dé débouler devant elle sans plus attendre.

« Six ! » Un soupir de soulagement confirma à Lichuan que Victory se trouvait parfaitement satisfaite du choix du hasard et surtout, du fait que Graham resterait bel et bien en vie. « J'ai passé la journée à assurer des rendez-vous pour préparer le prochain gala de charité de la Willard, en faveur de la recherche sur les troubles magiques de la mémoire. Il aura lieu d'ici la fin du mois. Et tu n'as pas besoin de te déguiser en serveur pour aller siffler du champagne en douce, il est prévu que tu aies ton invitation. » En voilà un qui allait croire que le Père Noël passait plus tôt que prévu cette année. « Ou que tu sois refoulé par la sécurité au même titre que Kazarovsky – dont je ne suis PLUS amoureuse, à pur titre informatif - » Cette mention spéciale arracherait forcément une remarque ou un sourire de mauvais goût à son interlocuteur, mais Vic' avait sa fierté pour elle en bandoulière. « et tous les autres abrutis qui m'ennuient. Je sais pas encore trop. » Oh la petite peste qui voulait faire tourner en bourrique son parasite préféré ...

« Aucune magouille financière illégale durant ces 24 dernières heures, en tout cas. » conclut pompeusement la jeune femme avec un sourire cocasse, finissant sa part de pizza. « Parce que non, on ne magouille plus à Willard depuis que je suis là. » Les soucis avec la communauté vampirique n'étaient, eux, plus d'actualité ; du moins pas depuis le dernier échange que Victory avait eu par presse et avocats interposés avec l'un de leurs défenseurs les plus fervents, Thaddeus Voerman. Qu'il fut un de ses amis les plus proches avait sans doute aidé à revoir son point de vue et à assouplir leur politique en faveur des matières premières magiques et du respect des races à partir desquelles elles étaient … « extraites ». « Surpris que tu ne déteignes pas sur moi, peut-être ? » demanda t-elle, insolente.

Là-dessus, Louie débarqua, saluant Lichuan d'un signe de tête. Le soixantenaire ne semblait plus vraiment s'étonner de la présence coutumière de l'asiatique dans la demeure de miss Willard, même si on sentait bien qu'elle créait une grande source de curiosité chez l'homme. « Madame, j'ai rangé les voitures et j'ai sorti Graham. » Victory esquissa un large sourire en remerciement à son adresse. « Super, Louie. Vous gérez, comme disent les jeunes. Vous pouvez prendre votre soirée si ça vous dit. » Le concerné eut l'air de s'amuser du trait d'esprit de sa patronne et hocha la tête silencieusement. « Un peu de pizza ? » Si Louie appréciait la jeunesse d'esprit de Victory et n'avait jamais eu à se plaindre de son travail avec elle, il n'était pour autant pas du genre à s'imposer et à se gaver de junk food moldue ; aussi refusa t-il poliment l'offre et s'effaça sans autre forme de cérémonie – et toujours en saluant bien poliment Lichuan -.

« Je suis CLAQUEE. » Si Victory n'avait pas à moitié beuglé sa phrase, le bâillement qui suivit fut une preuve supplémentaire de sa fatigue. « Tu comptes rentrer dormir chez toi ou chez n'importe quel individu autre que moi ou bien … ? » Elle ne se faisait qu'à moitié des idées : Aloysius était comme amoureux de son canapé.

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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptyVen 28 Nov 2014 - 15:33

J'aime ta salle de bain, honey

Je crois que je pourrais
y passer ma vie

Appeler la police, répéta mentalement Aloysius, assez perspicace pour comprendre qu'il s'agissait de l'équivalent moldu de rameuter les Aurors, ce qu'il craignait de ne pas pouvoir faire avec autant de facilité que ne le suggérait le ton catégorique de Victory. Il eut la délicatesse de ne pas le signaler à son interlocutrice. À la place, il se contenta d'afficher un léger sourire rêveur, ignorant les petites piques assassines qui s'accumulaient au fur et à mesure des gages annoncés, comme un rituel —Lichuan hurla de rire lorsque la jeune femme évoqua la possibilité d'une liaison amoureuse avec Calixte, malgré le fait qu'il était évident qu'il ne s'était rien passé. Cependant, à l'évocation des origines de sa garde-robe, Lichuan se contenta de faire semblant de trouver ça normal ; sans doute le meilleur moyen d'exaspérer Victory mais également la façon la plus efficace d'échapper à un débat stérile sur ce que les amis doivent l'un à l'autre, et les limites imposées par les bonnes manières. Pour sa part, la réponse était évidente et le dé qui décrivit une courbe disgracieuse dans les airs avant d'atterrir sur la table agrémentée de miettes de pizza ne lui servit qu'à détourner son esprit de cette épineuse question. « J'espère que ce sera quatre, annonça l'asiatique d'une voix posée en repoussant un carton vide d'une main prudent —on ne sait jamais, des fois que cette étrange pâte mordrait. »

Mais ce fut six et l'exclamation soulagée de Victory le fit lever les yeux au ciel, l'air un peu renfrogné par ce mauvais coup du sort. Décidément trop facile. Cependant, il fit l'effort de s'intéresser au récit que l'héritière lui faisait de sa journée, à mille lieux de ses préoccupations habituelles. « Et tu n'as pas besoin de te déguiser en serveur pour aller siffler du champagne en douce, il est prévu que tu aies ton invitation. » Lichuan faillit lâcher un cri d'indignation en apprenant qu'il n'aurait pas besoin de déployer toute son imagination pour jouer les invités surprises, mais la perspective de pouvoir narguer Kazarovsky lorsque celui-ci serait refoulé par la sécurité suffit à le calmer. Finalement, disposer d'une invitation avait quelque chose de profondément réjouissant. Il ne put s'empêcher malgré tout de lâcher un soupir contrarié, vite remplacé par un sourire de gamin qui ne réussit pas à dissimuler son excitation.

« Bon, fit-il, je veux bien croire au fait que tu es doté d'une morale en béton armé mais je te connais. Les Poufsouffles sont parfois pires que les Serpentards à ce jeu-là. » Ah, la vieille rivalité inter-maisons pour tout justifier. Lichuan ne faisait pas partie de ceux qui accordaient une importance déraisonnable à la couleur d'un uniforme mais n'importe quelle arme lui paraissait bonne pour titiller la fierté de Victory.

La venue du majordome fit comme office d'interlude dans leur duel verbal. Appréciant le geste poli du salut de Louie, Lichuan agita sa main pour dire coucou, sorte de pardon implicite pour toutes les fois où le majordome devait composer avec sa présence sans savoir vraiment d'où il sortait. Au fond, il appréciait presque son manque de réactions.
    « Je suis CLAQUEE. » L'exclamation surgit soudain et aurait manqué de faire sursauter Lichuan s'il n'avait pas décelé plus tôt des traces de fatigue évidentes chez la jeune femme. Lui-même commençait à envisager de rejoindre le canapé sans demander la permission, afin d'éviter d'être mis à la porte et condamné à mendier pour un autre refuge. « Tu comptes rentrer dormir chez toi ou chez n'importe quel individu autre que moi ou bien … ? »
Cela suffit pour que le visage de Lichuan s'illumine, et le sourire qu'il afficha servit de réponse à la question en suspens de Victory. Pourquoi irait-il autre part ce soir ? Il était à l'aise dans cette maison trop grande pour lui seul. Avec un rire de connivence, il agita sa baguette pour nettoyer la cuisine, épargnant à Louie cette cruelle tâche et rappelant à Victory que lui, au moins, savait s'en servir sans faire exploser quelque chose au passage.

L'intention. Tout était dans l'intention.

Victory E. Willard
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MessageSujet : Re: Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] Sharing a pizza with my stalker | Lichuan [Clos] EmptyMar 30 Déc 2014 - 21:22

It's going to be an evening

with you in my legs
as usual ...


La brune finit sa pizza, abandonnant définitivement le dé pour ce soir. Elle ne put retenir un gloussement très fortement sarcastique quand son camarade de table joua les chauvinistes. Elle avait l’impression de se retrouver soudainement des années en arrière, quand ils étaient deux adolescents déjà fatigants et vantards. « Qu’est-ce que t’en sais ? T’étais même pas à Poufsouffle. » Ca sonnait comme un reproche ou une forme de dédain, mais si Lichuan était honteusement orgueilleux au sujet de sa maison, Victory défendait la sienne avec l’ardeur qu’on lui connaissait. Il n’y avait pas plus excessif que cette mule quand on parlait de ses chers Blaireaux. Et dire qu’elle avait failli se retrouver du côté « sombre » de la balance ! Le Choixpeau Magique avait laissé entrevoir un futur alternatif plutôt curieux, et parfois il était arrivé à la jeune Willard de s’imaginer à Serpentard. Les choses auraient peut-être été tout autre, peut-être pas.

Tout à ses rêveries, elle ne remarqua pas que son ami rangeait la cuisine d’un distrait et prétentieux coup de baguette, avant de l’observer avec l’innocence d’un enfant de sept ans. Une candeur qui lui seyait très mal – et qui était surtout très habilement feinte - : Victory ne croyait guère plus à la malice de ces yeux noirs qui n’attendaient qu’une chose, son accord – sinon sa capitulation -. « Je vois. » soupira la jeune femme, se maudissant d’avance pour la réponse qu’elle fournirait. Plusieurs fois déjà on l’avait averti : Aloysius savait trop bien s’y prendre avec elle quand il s’agissait de s’incruster dans son domicile. Et si lui appréciait tout à fait ces grands espaces aussi luxueux que vides, la femme d’affaires, elle, voyait parfois ce calme comme une menace effrayante de solitude. Qu’elle le veuille ou non, inconsciemment, la présence de Lichuan était un facteur rassurant et coutumier dans la maisonnée.

L’anglaise quitta le comptoir, épousseta ses cuisses et adressa ses recommandations presque maternelles à son comparse, comme un laïus habituel qu’ils connaissaient sans doute d’ores et déjà tous deux par cœur. « Alors compte pas sur moi pour te raconter une histoire et te border ! Tu connais le chemin et tu sais où trouver des plaids. Bonne nuit Lichuan. » Dans un bâillement, la sorcière quitta la cuisine, un drôle de sourire passant sur son visage alors qu’elle grimpait déjà les escaliers quatre à quatre pour se réfugier dans sa chambre.



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