ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : Elle a eu seize ans cette année et a vu le jour le 19 avril 1982.
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Elizabeth City, en Caroline du Nord, dans les Etats-Unis. Bizarrement, même si elle n'a vécu là-bas que cinq ans, elle a tout fait pour conserver un petit accent.
ϟ ANNÉE & MAISON : Hazel rentre en sixième année, à Gryffondor.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : A défaut de conifères, elle préfère les garçons pour le moment.
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : 26 centimètres, bois de sureau et racine de Mandragore. Une association pour le moins étrange et détonnante, qui rend la baguette assez difficile à dompter et parfois imprévisible.

ϟ BUT DANS LA VIE : Etre élue Meilleure camarade de l'année, gagner la Coupe des Quatre Maisons - et même celle de Quidditch - ... En fait, Hazel veut juste profiter de tout et s'amuser au maximum. Elle n'a pas de grandes ambitions sur le long terme.
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : C'est une née-moldue, et elle n'a absolument aucune gêne à le dire.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Un lapin nain gris souris nommé Bernie affublé d'une clochette à son cou.
ϟ SIGNE PARTICULIER : Hazel est ambidextre, elle s'entraîne même parfois à écrire avec ses pieds quand elle est toute seule et qu'elle s'ennuie particulièrement. Elle attribue très souvent des diminutifs ou des appellations aux autres élèves, qui marquent son niveau d'affection pour eux. Enfin, elle se balade constamment avec une petite réserve de Patacitrouilles sur elle. Parce qu'on ne sait jamais.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; « Chou », « adorable », « à croquer », « trop mignonne ». Ce sont tout autant d'adjectifs qui viennent à l'esprit lorsque le regard des gens se pose sur Hazel. Il faut dire que son allure globale donne tout simplement envie de lui tirer les joues comme une grand-mère gaga ou de la couvrir de bisous et de surnoms affectueusement ridicules. Si l'adolescente sait qu'elle peut très facilement profiter de son physique pour arracher des moues d'attendrissement, inutile de rêver : elle n'est ni une beauté fatale, ni un canon pouvant atteindre les sommets du mannequinat. De toute manière, elle n'en a ni la taille ni la corpulence. Si petite que ses camarades aiment souvent la taquiner à ce sujet, Hazel et son mètre cinquante huit affichent une taille gracile, de petites hanches à peine dessinées et des jambes si fines qu'on se demande bien comment elle fait pour sautiller en permanence avec. Bref, Hazel est un modèle miniature inoffensif qui a davantage tendance à aboyer qu'à mordre – même s'il paraît que sous sa frimousse d'ange, se cache une redoutable boxeuse dont les muscles sont bien planqués –. Son teint clair rehausse l'innocence de son visage, mais il prend facilement le soleil, et lorsqu'elle revient de vacances, elle est aussi dorée qu'une biscotte. La rondeur de son faciès rend la moindre de ses expressions enfantines, et ses pommettes hautes ne font qu'appuyer ses grands sourires et ses grimaces. Ses yeux bleus ronds, constamment rieurs et pétillants, ne manquent jamais de trahir ses moindres ressentis : ils sont le vrai miroir de sa pensée. Enfin et pour couronner le tout, Hazel peut se vanter d'avoir une impressionnante et longue chevelure brune aux reflets châtains clairs, si épaisse et si volumineuse qu'elle accentue d'autant plus sa silhouette menue. Son maquillage et ses tenues, très souvent colorées et originales, ne manquent pas de détonner dans le paysage : si vous croisez une jeune fille avec un chouchou rose fuschia et un sweat-shirt Barbie, ne vous inquiétez pas, c'est tout simplement elle.

ϟ AIME : Le soleil et la mer – La mode, et les petits détails qui font tout – Les couleurs vives – Les boursouflets, les lapins, les chats, les chiens, les Niffleurs, même les Scroutts à pétard : les animaux en général – Les douceurs, les orgies de bonbons et les petits plaisirs salés – La course à pied et la boxe – Les activités manuelles, tout ce qu'elle peut faire de ses propres mains la ravit – L'honnêteté – Les blagues moisies du style « la blague de la chaise ? Elle est pliante ! » – Les câlins – Chanter faux et à tue-tête dans les oreilles de ses camarades lorsqu'elle est de bonne humeur – La pop sorcière et moldue sur laquelle elle danse n'importe comment.

ϟ N'AIME PAS : Le vide – Les cours de Quidditch, qui sont une vraie plaie – Voir quelqu'un pleurer, et ce même si c'est son pire ennemi – L'ennui, la paresse, la passivité – Les commérages et ceux qui les colportent – Être prise pour une petite gourde ou mal jugée en raison de son apparence – Sa maison : go, go Gryffondor ! – Les cours d'histoire de la magie ; pour tout dire, elle a même du mal avec les cours théoriques dans leur globalité – La pluie, le froid, la neige : ça la décoiffe et ce n'est pas vraiment son type de climat – Les changements trop brusques – Les garçons qui la draguent ouvertement, ça la met mal à l'aise – Les responsabilités – Créer des disputes et des tensions – Devoir mentir (même par omission) quand elle n'a pas le choix – Garder tout pour elle – Les gens trop classiques dans leur apparence.

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; La plupart des camarades d'Hazel la qualifient de petite boule d'énergie lumineuse et tapageuse. Il est vrai que du haut de ses seize ans, la jeune américaine est loin du stéréotype de l'adolescent dépressif et ramolli. Toujours occupée à quelque chose, elle ne rechigne jamais à discuter avec le premier élève qui passe, même s'il n'en a pas forcément envie ; c'est une personne si sociable et si bavarde qu'elle ne manque jamais de se faire réprimander durant un cours à ce sujet. Hazel n'est de toute manière pas faite pour œuvrer dans l'ombre et la discrétion : si son allure renforce cette idée, son attitude et son comportement en société le montrent également. Inutile de lui demander d'être discrète, de filer à pas de loups ou de ne pas faire le moindre bruit. Hazel en est tout à fait incapable ; elle respire, elle vit, elle chante, elle rit à gorge déployée et tant pis si ça tape sur les nerfs. Elle est dotée d'une joie spontanée et d'un optimisme pouvant être mis à l'épreuve sans soucis.
En bonne extravertie qui se doit, la rouge et or, malgré sa sympathie débordante et sa facilité à être l'amie de n'importe quel individu, a un défaut de taille : elle ne sait pas garder un secret. C'est une tâche complexe pour elle, qui certes a horreur des cancans et n'y participe jamais. Mais elle a en réalité tendance à vite s'emballer et à faire les bourdes qu'il ne faut pas à l'oral. Avec les mots, Hazel est maladroite, et si elle aime la franchise, elle a parfois du mal à ne pas être trop entière dans ses opinions. Elle a d'ailleurs bien des difficultés à mentir aux autres, même si elle n'a pas le choix. C'est une élève têtue et combative, qui ne lâche jamais l'affaire tant qu'elle n'a pas atteint son objectif. Sa volonté de jouer les petites guerrières en collants peut donner l'impression d'une personne rêvant d'indépendance et de solitude, mais ce n'est pas vraiment le cas. Bien que très débrouillarde et apte à se sortir de bien des situations par tout un tas de pirouettes, Hazel ne supporte pas tant que ça d'être toute seule trop longtemps et elle se plaît à agir de manière un peu trop infantile parfois.
La jeune fille est toujours partante pour faire des pitreries – elle est très, très blagueuse – et ne pas se prendre au sérieux ; elle exècre la plupart des midinettes de son âge. D'accord, elle est coquette mais ce n'est pas pour autant qu'elle a peur de se salir ou qu'elle craint plus que tout de se casser un ongle ! Elle a horreur qu'on la traite de nunuche ou de fillette. Il suffit d'ailleurs de la provoquer à ce sujet pour voir sa témérité s'éveiller et répondre aux défis les plus sots qu'on peut lui lancer. Même si elle ne pratique pas le vol sur balai en raison de sa phobie, Hazel a suivi depuis ses dix ans des cours intensifs de boxe anglaise. Ce sport canalise son dynamisme et apaise parfois son caractère colérique. La brunette a donc du tempérament et adore jouer : même si à cause de sa vision parfois simpliste des choses due à son immaturité, elle peut se comporter de façon égoïste ou agir avec une naïveté confondante.

« Hazel ! Descends prendre ton petit-déjeuner ! »
« Oui m'maaaan ! »
Un bruit de petits pas tambourina les marches de l'escalier de bois tandis que quelques secondes plus tard, déboulait une tête aux longues boucles brunes riante et enjouée. A peine âgée de cinq ans, Hazel avait déjà cette fameuse habitude de se faire remarquer rien qu'à la quantité de bruit qu'elle produisait à chaque instant.
Cailtyn lui avait déjà préparé ses céréales et son jus d'orange et poussa le petit plateau repas devant la fillette qui s'attablait, narguant sa sœur d'un joyeux tirage de langue en guise de bonjour.
« Mange, p'tit écureuil ! » insista la concernée avec un petit sourire, avant d'observer sa mère qui faisait les cent pas dans la cuisine, anxieuse comme toujours.
« Les déménageurs ne vont pas tarder à arriver … Je ne sais pas si tout est prêt à partir … Et ton père qui n'est toujours pas revenu du travail ! » soupira Mrs Risenfield, la mine contrariée. « T'inquiète mam's, c'est pas la première fois qu'il nous fait le coup du retard ! Et le jour où il sera ponctuel ... » pouffa Jane tout en picorant dans son assiette et en tournant les pages d'un épais livre très ancien. Les couleurs chatoyantes de la couverture attiraient l’œil de la cadette, qui voulut l'attraper mais se fit stopper net par une petite tape de la main de Jane. « Pas touche, minus. » Hazel bouda pour la forme, engloutissant ses céréales avec un petit air de rira bien qui rira la dernière.

Au dehors, il faisait beau : c'était une de ces journées de juillet où Hazel pouvait passer sa journée complète dehors à crapahuter dans l'herbe ou au beau milieu des buissons du jardin, asperger sa sœur avec son petit arrosoir plastique en pleine séance de bronzage intensif et se faire des couronnes de fleurs avec les massifs de tulipes qu'elle n'avait normalement pas le droit de toucher. Elizabeth City, sa ville de naissance, était un petit havre de paix où l'on avait les pieds dans l'eau et la tête constamment au soleil. Un climat solaire qui correspondait beaucoup à la fillette, mais apparemment plus au restant de sa famille. Son regard se perdit dans l'océan lacté qui baignait ses corn flakes alors que leur mère quittait la cuisine pour aller à l'étage vérifier l'état des chambres.

Son père avait soi-disant été muté et allait maintenant être avocat à plus de 5000 kilomètres d'ici. Elle ne savait pas si c'était vrai ou non, pour son esprit d'enfant les raisons de leur départ des Etats-Unis n'avait de fait pas d'importance : la Caroline allait terriblement lui manquer et c'était surtout ça qui lui fendait son petit cœur. Même si Caitlyn avait beau dire qu'à Londres, la vie était tout aussi convenable et qu'elle aurait beaucoup plus de jouets grâce au nouveau travail de Zeke, Hazel se moquait bien de savoir tout ça. Il n'y avait rien qui valait le soleil d'Elizabeth City. Et puis ici, elle avait tous ses camarades de classe, elle avait ses souvenirs, ses petites coutumes. Elle était déjà attachée à cette maison où elle n'avait passé au final que cinq années.

Jane avait du remarquer que sa sœur ruminait encore et toujours leur envol vers le Royaume-Uni, et sans rien dire elle ébouriffa doucement les cheveux de la petite fille avec un regard compatissant. Elle qui était âgée de dix ans de plus ne semblait pas se formaliser autant qu'Hazel de leur déménagement ; c'était une nouvelle vie qui s'offrait à eux et le changement ne dérangeait guère Jane, qui avait une personnalité plus adulte et surtout beaucoup plus ouverte aux imprévus.

La porte d'entrée s'ouvrit, sortant les deux filles de leurs pensées, et la silhouette de leur père se découpa dans la clarté du matin, sa mère accourant dans l'entrée avec un soupir de soulagement. « Ah ! Zeke, te voilà. Tu tombes à pic, il faut qu'on refasse les paquets de la chambre d'Hazel, elle a sorti tous les jouets des cartons ... »

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Ses pleurs résonnaient dans tout le jardin sans que personne ne la voit. Agrippée à la branche noueuse du chêne, les yeux brouillés de larmes d'Hazel ne distinguaient qu'un flou effrayant et vertigineux sous elle. Son estomac faisait des loopings et son cœur battait la chamade. Elle avait peur, terriblement peur.

Quelle idée sotte l'avait poussée à escalader cet arbre beaucoup trop gigantesque pour elle ? Elle ne réalisait que perchée au sommet – et surtout « coincée » au sommet – à quel point elle avait mal évalué la hauteur des choses. Son ballon coincé un branchage au dessus d'elle la narguait ostensiblement, et elle avait beau tendre son bras de toutes ses forces et agiter ses doigts tremblotants, rien n'y faisait : elle devait monter un peu plus haut pour l'attraper. Mais ni ses jambes ni ses bras n'étaient en mesure de la porter quelques centimètres de plus. Hazel était tétanisée par la peur de chuter, par le néant qui l'entourait, par la solitude de l'instant où aucune main secourable ne lui viendrait en aide, parce qu'elle était allée trop loin au fond du jardin et que jamais Caitlyn ne se rendrait compte de rien. « MAMAN ! Mamaaaaaaaaaaan ! » se mit-elle à hurler de plus en plus fort, prise de panique.

Car après l'effroi vint l'angoisse de plus en plus irréaliste qu'elle allait finir par lâcher priser et s'écraser le crâne par terre. Peut-être même mourir. Les larmes ne cessaient plus de couler et d'inonder ses joues livides. Alors qu'elle voulait resserrer sa prise sur la branche où elle avait réussi à se rattraper, ses pieds dérapèrent sur le tronc couvert de mousse et elle glissa, lâchant la branche, lâchant tout.

Son cri déchira l'air. Il n'était que terreur pure. Ce fut sans doute ce bruit-là qui attira irrémédiablement l'ouïe de Caitlyn qui, sortant de la maison pour se diriger vers la voix d'Hazel, vit cette dernière tomber pour soudainement ralentir son inexorable plongée vers l'herbe à une vingtaine de centimètres de la terre. Comme amortie par un invisible coussin d'air, la fillette âgée de neuf ans, pâle et terrorisée, pleurnichait sans vraiment comprendre sur le moment qu'elle ne s'était ni fait mal, ni heurtée au sol. Elle avait atterri avec la douceur d'un oiseau au sol, comme par magie.

Il fallut bien deux jours pour expliquer à la petite sa véritable nature, et deux jours supplémentaires pour apaiser ses peurs et la voir rejouer dans le jardin. Néanmoins, plus jamais Hazel ne s'aventura près du chêne. Elle l'observait toujours avec la même étincelle de défi et de crainte dans le regard, fascinée par l'objet de sa plus profonde peur. Même si grâce à cet incident, elle savait désormais qu'elle était une sorcière tout comme sa sœur Jane – qui, en tant que seule personne de la famille douée de magie, était la mieux placée pour tout lui expliquer –, elle ne conservait pas de la découverte de ses pouvoirs un souvenir totalement heureux.

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Poudlard, Jane lui en avait parlé avec beaucoup d'application. A défaut d'y avoir été – puisqu'ayant commencé sa scolarité à Salem, c'était là-bas qu'elle l'avait aussi finie -, la jeune femme s'était renseignée au sujet de l'établissement magique anglais. Après de nombreuses heures de bouquinage et de discussions avec ses collègues de Sainte-Mangouste, Jane l'interne était devenue Jane l'incollable en matière théorique sur chaque centimètre carré de pierre du château. Hazel l'avait religieusement écoutée, plus par obligation et par nécessité de faire plaisir à son aînée que par envie. Après tout, c'était encore un changement de décor pour elle. Elle n'avait pas vraiment peur de ne pas se faire d'amis, mais craignait en réalité davantage les cours et la maison dans laquelle elle serait répartie ; car bien que Jane se soit fait un point d'honneur à ne pas exercer de discrimination entre les quatre groupes d'élèves de Poudlard, Hazel avait déjà ses préférences et ses choix par dépit.

Comme elle s'y attendit, sa répartition quasi immédiate à Gryffondor – le Choixpeau frôla si peu sa tête qu'on se demanda si elle n'avait pas truqué elle-même le résultat en imitant la voix du couvre-chef ensorcelé – fit le bonheur de ses années suivantes. Elle se plaisait comme un poisson dans l'eau avec ses camarades rouge et or et n'eut pas vraiment de problèmes à se faire des amis … Pas plus qu'elle n'en eut à se faire des ennemis à son insu, d'ailleurs. Hazel l'avait jusqu'alors ignoré mais les nés-moldus étaient, pour certains sorciers, si mal vus qu'ils en étaient traités de sang-de-bourbe. Pour autant ces insultes ne la touchaient pas vraiment : elle qui avait toujours côtoyé le monde non-magique se contentait de répondre avec hargne et humour à ses détracteurs, parce qu'elle n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. L'apparition de la SEPPOM instaurée par Folengrain l'année dernière ne changea pas sa façon de voir les choses ; bien qu'elle trouvât le principe malsain, elle n'allait pas cacher ses origines pour autant.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? J'ai creusé. Creusé creusé creusé. Et je suis tombée sur vous *-*.

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Zoella Sugg, alias JesuisuneprincesseDisneyvivante.

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Cf. la présentation de Victory, Wendy et Sybella 8D.

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? … Même réponse qu'au-dessus, huhu.

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? ZERO. Eh ouais. Bim.