ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE :
31 ans, 6 Novembre 1966
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Londres
ϟ ANNÉE & MAISON : Auror, ancien Serpentard
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Chênes, coeur de dragon, 28cm, souple.

ϟ BUT DANS LA VIE :
Devenir chef des aurors et éventuellement se lancer en politique.


ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Sang-mêlé.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Tout le monde a un animal de compagnie, voyons. Au moins pour le changer en verre (facultatif).
ϟ SIGNE PARTICULIER : Vous avez bien quelque chose de particulier, non ? Comme une cicatrice en forme de licorne, ou savoir toucher votre nez avec votre langue ?

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Quelle est la corpulence de votre personnage ? A t'il un signe physique particulier ? A quoi ressemble t'il, est-il roux aux yeux verts ou blond avec une peau blanche à en faire palir Mickaël Jackson ? Quels sont ses goûts et habitudes vestimentaires ? Détaillez. Huit lignes minimum.

ϟ AIME : Votre personnage adore l'excès de bierraubeurre et a une fascination envers les centaures ? Écrivez-le ici.

ϟ N'AIME PAS : La vue du sang et les couvertures qui grattent lui font horreur ? Écrivez-le ici.

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ;

Le silence est long, inconfortable, mais il n’a aucune intention de le briser.

Il continue de sourire, nonchalamment, comme s’il était avec une connaissance dans une réception. Le psychologue en face de lui ne bronche pas, lui non plus. Il n’a pas l’intention de se confesser, il n'a aucun problème. Il fixe du regard ce spécialiste, sans aucune intention de détourner les yeux. Il veut montrer qu’il est en contrôle, qu’il est en position de force. C’est puéril, mais il a besoin d’assurer son autorité maintenant et rapidement. M.Bratwurst détourne le regard calmement, toujours souriant. Le psychologue sait ce qu’il essaie de faire et il l’observe, le juge. Frank refuse d’être ainsi observé telle une bête sauvage, une proie. Mais il doit se soumettre à cet exercice. 

« Savez-vous pourquoi vous êtes ici, monsieur Evans ? »

Frank hésite à répondre. Après tout, il ne craint rien s’il ne dit rien. Le plus simple serait tout simplement de fuir, mais il se sent collé à la chaise, immobilisé, figé. Ses sens le préviennent que cet homme, malgré tout son air jovial, son sourire, ses gestes d’apaisement… est un homme dangereux. Mais Frank est quelqu’un de curieux, il l’a toujours été. Il ne peut s’empêcher de prendre quelques risques, il aime l’aventure. Et cet homme est intriguant, captivant, hypnotisant même. Il décide de lui répondre du bout des lèvres, d’un air nonchalant, désintéressé.

« Non. Mais j’ai l’impression que vous allez me le dire. »

Le sourire du thérapeute s’élargit considérablement, comme si l’on venait du lui annoncer une bonne nouvelle. Frank cache son étonnement, ça ne se passe pas du tout comme il l’aurait souhaité. Il aime être la personne qui pose les questions, pas celui qui les reçoit. Il a toujours été quelqu’un de particulièrement privé et méthodique. Il ne mélange pas les sphères publiques et privés. Il n’aime pas parler de lui, il rechigne à dire ce qu’il pense et il a du mal à exprimer ses émotions. Certainement, ce spécialiste n’est pas différent, il n’est qu’une personne comme une autre et personne n’est en droit d’accéder aux pensées de Frank Evans, à ses secrets.

« Vous êtes ici parce que vous avez besoin d’aide, monsieur Evans. »

Frank rit doucement, surpris mais soulagé. Il sait à quoi s’en tenir, une personne suffisante qui pense le connaître du premier regard. Un spécialiste qui, parce qu’il a un diplôme, pense qu’il comprend la nature humaine. Un homme qui, pour justifier son travail, son expertise, est tout à fait capable de simuler des problèmes et d’en proposer des solutions. Ce psychologue n’est pas là pour l’aider, il est là pour le convaincre qu’il a besoin d’aide.

« Allons donc. C’est vous qui avez besoin d’aide. Vous avez des cernes qui sont beaucoup trop larges, dû à votre manque de sommeil. Votre barbe est mal rasé parce que vous êtes distrait. Vous êtes mariés, vu le teint différent de la peau à l’endroit ou votre bague, maintenant absente, était. Et vous jetez des regards furtifs vers votre téléphone, comme si vous attendiez, ou plutôt espériez, un appel. Vous avez des problèmes conjugaux, et vous devriez les régler avant de vous intéresser aux problèmes des autres. »

Le jeune homme est satisfait. Il n’a pas pour habitude de vouloir mettre mal à l’aise ses interlocuteurs, mais il doit déstabiliser la personne en face lui. Ce genre de personnes adore juger les autres mais sont incapables de se regarder dans un miroir. Il faut lui faire comprendre que Frank Evans est le spécialiste, pas le patient. Mais le psychologue ne semble pas contrarié, il n’a pas réagi. Frank est stupéfait, il n’arrive pas à atteindre M.Bratwurst, qui est fait de marbre. D’acier même.

« Je sais ce que vous êtes monsieur Evans et vous avez besoin d’aide. Vous pensez être intelligent, mais derrière toute cette façade, cette confiance, cette arrogance, vous êtes faibles. Vous vous mettez trop de pression sur les épaules, et vous allez craquer. Ce n’est pas mauvais d’être aussi ambitieux et carriériste, mais vous en avez fait une obsession. Vous ne comprenez rien d’autres, votre incapacité à tenir une relation durable le prouve. Vous avez peur de l’échec et vous avez raison, car vous êtes un échec. Vous qui espériez secrètement devenir ministre de la magie, où en êtes-vous maintenant? Vous n’êtes pas à la hauteur de vos ambitions, monsieur Evans, vous êtes faibles. Vous avez besoin d’aide. »

M.Bratwurst le fixe d’un regard condescendant, plein de pitié. Frank est en état de choc, il veut se lever et partir, mais il est collé à sa chaise. La frustration le gagne, il n’a pas envie de rester une seconde de plus. Le psychologue le toise du regard et rit, à gorge déployé. Frank hurle, et se réveille. Il est seul, chez lui, en sueur. Il reprend sa respiration et attend que les battements de son cœur ralentissent. Son regard se perd dans la nuit, il se rappelle de cette phrase insoutenable 'Vous avez peur de l'échec et vous avez raison, car vous êtes un échec'.

Le silence est long, inconfortable, mais il n’a aucune intention de le briser.

La Grande Salle, Poudlard, 1^er septembre 1977
 
« Evans, Frank. »
 
Le jeune homme sort des rangs et s’assoit sur le tabouret, inconfortable, anxieux. La salle est bondée et tous les regards sont fixés sur lui. Il n’est pas habitué d’avoir une telle attention, même en étant fils unique. Il se souvient d’un conseil de sa mère : ‘Imagines qu’ils sont nues, tu te sentiras plus confortable’. Frank tentes d’imaginer la jeune fille devant lui nue, mais il rougit et détourne la tête. Quelle idée stupide ! C’est encore plus gênant. Depuis quand il écoute sa mère aussi, voilà qui devrait lui servir de leçon. Il se ressaisit et tente de compter le nombre de chandelles flottantes. 1-2-3-4(..)14-15-16… Le choixpeau est posé sur sa tête et Frank arrête son manège, il doit se concentrer.
 
Venant d’une famille modeste, il est émerveillé par Poudlard, par toutes ses richesses. Mais il est intimidé aussi, il sait que son avenir se joue maintenant. Son père lui a prédit qu’il serait un poufsouffle, comme lui, pour son sens de la justice et de la loyauté. Frank avait souri faiblement, il adore son père mais il sait qu’il n’ira probablement pas dans cette maison. Sa mère lui a prédit sa propre maison également, Serdaigle. C’est vrai qu’il a toujours aimé lire, apprendre.
 
« Hmmmm quel esprit intéressant. Beaucoup de caractère, une grande indépendance d’esprit. Quelqu’un qui est avide de faire ses preuves… »
 
Le jeune adolescent sursaute, il savait que le choixpeau allait lui parler, mais on ne peut être impassible devant un chapeau qui lit votre esprit et vous parle. Il est attentif, mais ne dit rien. Il tente de cacher sa nervosité, il trouve que le choixpeau commence à prendre du temps. Il pourrait le convaincre, l’influencer, mais c’est vraiment la dernière chose qu’il souhaite. Frank veut une maison qui lui corresponde et n’a pas vraiment de préférence. Il sait que ses parents seront fiers de lui peu importe sa maison, ils ont toujours été compréhensifs, patients. Et il est fils unique, ce n’est pas comme s’ils pouvaient se permettre de le renier de toute façon, non ?
 
« Mais tu es avant tout ambitieux. Oui, décidément, tu as ta place chez… SERPENTARD ! »
 
Frank sourit, se lève et marche rapidement vers la table des Serpentard sous les applaudissements. Le plus difficile est terminé, l’incertitude est tellement insupportable. Il rejoint sa table mais se rends compte qu’il attire encore de nombreux regards. Pas des regards compréhensifs, chaleureux. Ils le toisent le haut, l’ont déjà jugés. Oh. La maison des privilégiés, des sangs purs. Frank n’est pas connut dans ces cercles, son nom de famille vient même du côté moldu. Malgré tout, ;e jeune homme en face de lui a un sourire compatissent, il lui tend directement la main.
 
« Salut, moi c’est Felix Harrow, je suis en première année aussi »
 
Frank l’a sert, content d’avoir un premier ami à Poudlard.
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Salle commune des Serpentard, Pourdlard, 3 novembre 1981
 
SLACK. Le dos du première année cogne durement le mur. Ce n’est pas la première fois que Brandon se fait intimider, mais cette fois il va souffrir, il a osé riposter. Le visage de Thomas Payne est déformé par la rage, il enfonce son poing dans les omoplates de ce première année chétif, qui cherche furtivement de l’aide extérieur. Personne ne s’interpose, il faudrait être suicidaire pour prendre la défense de Brandon, ce fils de moldu, contre l’une des plus grosses brutes de Poudlard. Payne sort sa baguette, mais un jeune sorcier avec des envies suicidaires s’interpose. Frank observe avec dépit Felix Harrow, son meilleur ami, faire bouclier devant la victime. Ce qu’il peut être stupide parfois…
 
« Arrêtes Payne. Il peut même plus se lever, laisses le tranquille. »
 
Le sixième année n’en croit pas ses yeux, un gamin l’empêche de donner une leçon à cette larve. Les autres Serpentards sont surpris, deux d’entre eux font un pari sur l’espérance de vie de Félix. Payne se retourne vers Harrow, le regard mauvais, les poings serrés, la veine écarlate dans son cou menaçant d’exploser sous sa haine. Frank ne peut le laisser faire, il doit s’interposer. Mais Payne est une brute qui ne comprend que la violence, c’est par la violence qu’on doit le calmer. Il court vers son ami et lui envoie un solide coup de poing en pleine mâchoire avant que Payne ne prenne l’initiative. Félix titube et le regarde, stupéfait, blessé, trahit.
 
« Ça c’était pour avoir défendu ce sang-de-bourbe. Maintenant sauves-toi avant que je ne te frappe davantage ».
 
Le regard de Frank est suppliant, il espère que son ami a compris qu’il est intervenu pour lui sauver la vie, même s’il sait que ça n’arrivera pas. Il venait d’humilier Félix au milieu de la salle commune, jamais Félix n’allait pardonner ses motivations. Frank est frustré, c’était de la faute de Harrow. Lui et son sens de la justice. Il devait arrêter d’agir comme un Gryffondor. Son ami a bien envie de répliquer, mais il n’est pas un imbécile, il comprend le message et sait qu’il devrait disparaître. Il se lève et sort. Frank se tourne vers la forme sanglotante qui gise au sol.
 
« Je ne comprends même pas que Payne gaspille son énergie sur quelqu’un d’aussi pathétique. T’es chanceux qu’on soit à Poudlard, si je n’avais pas peur d’être expulsé, tu prendrais cher. Mais Payne n’a peut-être pas les mêmes réserves que moi, fais gaffe ».
 
Le message est double. Il vise à faire comprendre à Brandon qu’il doit être conscient que Payne est vraiment dangereux. Mais aussi à Payne que ce qu’il fait peut avoir des répercussions. Le bullie ne sait pas comment réagir, il marmonne et range sa baguette. Frank décide de rejoindre son ami, il doit réparer les pots cassés.
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Appartement de Frank Evans, Londres, 12 septembre 1991

« Est-ce que tu m’aimes ? »

Frank resta figé un instant, ne sachant pas quoi répondre. Après plus d’un an de relation, ce n’est pas le genre de questions que l’on pose innocemment, au milieu de la conversation. Katrina est jolie, gentille, adorable, l’aime-t-il ?

« C’est une question tellement vague Katrina. Et l’amour est un concept tellement abstrait. Comment pourrais-je savoir si je ressens quelque chose qu’on est incapable de décrire ? Ne rends pas les choses compliqués, on est bien ensemble, j’aime être avec toi. »

Elle a un moment de doute probablement. Frank la serre dans ses bras, les femmes répondent toujours à l’affection. Un peu d’attention, quelques compliments, voilà qui le sortait toujours de ces prises de doutes que Katrina avait de plus en plus souvent. Mais cette fois, elle n’allait pas passer à autre chose. Elle le repousse gentiment, mais fermement. Puis, elle recule de quelques pas et touche son visage de ses mains, de la nervosité. Frank ne comprend pas, il a toujours apprécié Katrina pour sa simplicité, sa franchise, sa bonne humeur. Devant lui, se trouve pourtant une jeune femme anxieuse, perdue.

« Si tu m’aimais, tu le saurais… »

Elle a mûri, elle change. Elle veut plus, elle veut autre chose. Et elle sait qu’il évite la conversation, la fuit comme la peste même. Il y a une douce supplication dans la voix de Katrina, elle pense qu’il va devenir émotionnel et la retenir, du moins elle l’espère. Il réalise alors qu’elle le connait très mal, même si c’est loin d’être involontaire : il déteste parler de lui-même, spécialement de ses sentiments. Il ne dit rien, elle semble comprendre le message. Elle met une main sur sa hanche, signe qu’elle prend le contrôle de la situation.

« Je vais avoir 23 ans Frank, je cherche une relation sérieuse et j’ai l’impression qu’on avance pas. J’ai besoin de réfléchir, je vais dormir chez moi ce soir, je te contacterai par la cheminée demain ».

Elle hausse les sourcils en parlant de leur couple, elle est surprise. Elle vient de réaliser que leur couple est superficiel. Son ton est étrangement sérieux, elle est résolue. Frank ne la retient pas, il sait ce qui va se passer, cette relation est terminée. Katrina a déjà prise sa décision, il est trop tard. Il ne ressent rien, seulement un vide. Les femmes sont trop compliquées, il est probablement mieux célibataire de toute façon.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Google > Top site

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Christian Bale

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ?
Un peu flashy, sinon il est bien.
ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Oui bien sûr

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Aucun. D'ailleurs c'est pour ça que je poste maintenant ma fiche même s'il en manque de grands bouts, je suis novice dans le domaine et j'aimerais bien quelques conseils. J'ai fait une bonne partie de la description physique et de mon histoire, mais je suis pas vraiment satisfait. Si vous pouviez me dire votre processus quand vous avez créés vos propres personnages, ça m'aiderait je pense. Soyez indulgent avec un nouveau :c