Secret du moment


A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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Basile Y. Flaversham
Basile Y. Flaversham

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MessageSujet : Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptyVen 23 Jan 2015 - 13:49

Do you remember

when we used to dance.

Troisième étage. Bureau des Aurors. Cinquième bureau en partant de la droite. Toujours incroyablement propre et rangé, autrement dit un bureau que n'importe quel Sherlock Holmes des temps nouveaux aurait attribué à un trentenaire sérieux, organisé et légèrement maniaque. Seulement, en se rapprochant on pouvait lire sur une petite plaque délicatement posée sur le bureau le nom de Basile Flaversham. Le presque fantôme de ces lieux. En effet, il faut savoir que la présence de l'écossais entre les murs du ministère était aussi rare qu'une aurore boréale. Il s'arrangeait presque toujours pour ne pas devoir venir en personne, parfois il envoyait Jessie déposer ses rapports d'enquête et d'autres fois il demandait carrément à la charmante et discrète blonde du bureau d'en face d'aller vérifier un truc dans les archives à sa place. Cependant, il y avait une chose que personne d'autre que lui pouvait faire, c'était de retirer de nouvelles missions.

Voilà la seule chose qui pouvait amener Basile à rentrer dans le ministère et si les mails existaient dans ce monde, il ne s'en donnerait même pas la peine. Il détestait passablement les bureaux, la paperasse et les secrétaires qui tirent la tronche à tous les guichets, mais la chose qu'il appréhendait les plus, c'était de croiser son patron qui devait sûrement être de mauvaise humeur à cause des derniers rapports pitoyables qu'il avait rédigés comme toujours en coup de vent. Les rapports. S'il y avait bien une chose qu'il détestait dans son boulot s'était ses dossiers fastidieux que chaque auror se devait de remplir à chacune de leurs enquêtes et missions. Un blabla bien inutile pour lui qui préférait de loin l'action.

Si bien qu'aujourd'hui, en ce début d'année il se retrouvait à longer discrètement les murs du ministère pour rejoindre son bureau sur lequel devrait normalement se trouver les documents de sa future mission. Si jamais il devait croiser son patron, il pourrait dire adieu à sa soirée et serait définitivement contraint de rédiger ces horribles rapports. Heureusement pour lui les couloirs du ministère étaient pleins et particulièrement le Bureau des aurors qui depuis quelques mois déjà débordait sous les demandes et les plaintes. Si Basile s'intéressait un minimum à la politique il saurait que ce sont les derniers événements politiques qui en sont la cause, comme la SEPPOM qu'il confond encore avec une marque de yaourt. Parfois il se disait qu'il ferait mieux de s'y mettre un peu, lire le journal ou écouter la radio, mais honnêtement il ne trouvait ni le temps, ni l'énergie pour le faire, malgré les réprimandes de Jessie.

Son entrée discrète se passait parfaitement bien, il avait atteint son bureau sans croiser ni son chef, ni l'autre idiot d'irlandais qui lui servait de collègue. Sans trop tarder il attrapa le dossier qu'il feuilleta rapidement, une enquête banale au sujet d'un gars suspect qui aurait été vu en compagnie d'un fugitif connu des services. Rien de très enthousiasment et de très compliqué, cependant il devait se rendre aux archives pour trouver des informations sur cet individu. Un détail qui l'agaçait un peu, lui qui n'avait vraiment pas envie de s'attarder ici. Il s'apprêtait à sortir pour se rendre à l'étage inférieur dans les archives, quand au détour d'un couloir il croisa un visage qu'il ne voulait absolument pas croiser, son patron. C'était vraiment trop bête de le croiser si proche de la sortie, si bien que Basile n'étant pas très sûr de savoir s'il avait été repéré ou pas fit très rapidement demi tour, tombant nez à nez avec Victory Willard.

Cela faisait une paye qu'il n'avait pas croisé la brune. Faut dire qu'ils avaient tous les deux un rythme de vie très mouvementé, pourtant quand ils étaient plus jeunes ils étaient inséparables malgré leurs disputes quotidiennes. Sans Jessie ils ne se seraient peut-être pas détestés, mais Basile devait avouer qu'il l'avait toujours trouvée, malgré les apparences, amusante.

- Vicky ! Alors, comme ça on donne plus de nouvelles à son génialissime Basile ?

Ils s'étaient toujours chamaillés, mais cela avait toujours été de bonne guerre et si on lui avait parlé de la jeune fille ces dernières années, il aurait sûrement répondu que c'était une bonne pote. Bien sûr il ne le lui dira pas à elle. En plus, il faut dire qu'elle tombait plus qu'à pic, puisqu'avec un peu de chance son chef continuerait tranquillement son chemin sans même le voir. Comme quoi, le hasard fait bien les choses.
Victory E. Willard
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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptySam 24 Jan 2015 - 16:04

Remember when

we were teenagers
laughing at each other ?

Le problème au Ministère, c'est que tout était toujours très mal indiqué. Victory avait beau devoir s'y rendre au moins deux à trois fois par mois, elle trouvait toujours le moyen le plus efficace de se perdre dans les couloirs. Et les employés étaient pour le moins assez peu utiles pour se repérer. Comme si chacun ne connaissait que son département et ne parlait à personne d'autre. Les secrétaires étaient pour la plupart trop occupées à régler leurs problèmes ongulaires et capillaires, et les quelques bureaucrates qui n'étaient pas en train de gratter du parchemin qu'elle avait arrêtés pour trouver son chemin l'avaient fait se perdre un peu plus encore. Résultat, la jeune Willard qui cherchait à se rendre au service des Créatures Magiques, était plantée dans le couloir principal du département de la Justice Magique sans avoir même vraiment idée de ce qu'elle fichait là.

Inutile d'espérer de l'aide d'une connaissance au Ministère : Lichuan n'était jamais là quand on avait besoin de lui, Eden non plus, et puis elle pouvait très bien se débrouiller par elle-même. Pestant contre ses chaussures qui lui tiraillaient les talons, la brune prit son courage à deux mains et se remit en route, priant intérieurement pour qu'une bonne âme charitable ou une intervention divine lui vienne en aide.

Et curieusement, son espoir informulé prit l'apparence la plus inattendue possible. Alors qu'elle pivotait pour prendre un tournant et se diriger au petit bonheur la chance vers une direction qui lui paraissait plausible, Victory dut freiner cinq mètres après en catastrophe pour ne pas percuter un visage pour le moins familier ... et légèrement alerté. « Ca alors, Basile ! Toujours autant le melon ! » Mine de rien, et bien que la première parole chaleureuse qui lui vint à l'esprit fut un tacle très spontané, l'enthousiasme qui débordait de ses mots laissait comprendre qu'elle était presque soulagée d'être tombée sur lui. Il allait pouvoir se porter, tel un chevalier blanc, à son secours ! « Tu bosses ici ? » ne put se retenir de commenter la jeune femme, un brin amusée. Jessie avait du sans doute déjà le lui dire au détour d'une conversation, mais elle était vraiment amusée de constater que l'ancien bourreau des coeurs de Poudlard dont elle n'avait eu de cesse de se moquer avec son comparse Poufsouffle était bel et bien devenu un vrai défenseur de la veuve et de l'orphelin.

Basile et Victory avaient toujours été terriblement moqueurs l'un avec l'autre. Ca ne datait pas d'hier, et ça n'avait jamais été réellement méchant ni vexant. C'était leur façon à eux de communiquer et de s'apprécier. Déjà, alors qu'elle était encore la petite teigne jaune et noire, elle avait pris pour habitude de grossir les traits de beau gosse populaire de Flaversham pour mieux le taquiner - et lui avait su faire de même en guise de réponse -. C'était grâce à Jessie qu'ils s'étaient connus et liés d'amitié, mais le temps avait parvenu à les éloigner, non pas par désaccord ou conflit mais plutôt parce que comme souvent, il arrivait que les gens ne se croisent plus autant qu'ils le souhaiteraient. Aussi, cette occasion aussi fortuite qu'incalculée était idéale pour reparler du bon vieux temps et trouver la sortie du labyrinthe nommé Ministère. Elle s'esclaffa franchement alors qu'il jouait les marioles et lui renvoya, le plus modestement du monde. « T'as pas vraiment non plus cherché de nouvelles de la sublimissime Victory, faut dire. »

En jaugeant un peu plus intensément la mine de Basile, la jeune femme crut sentir comme une espèce de volonté de se cacher, non pas d'elle mais d'autre chose. Elle jeta un coup d'oeil par dessus son épaule, cherchant une indication à la source de cette étrange sensation mais n'en comprit pas davantage. Tant pis, elle lui tirerait les vers du nez. « Tu vas bien ? T'as la tête de quelqu'un qui vient de voir un fantôme, et pas celui du genre sympathique. »

Basile Y. Flaversham
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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptyVen 30 Jan 2015 - 10:43

Do you remember

when we used to dance.

Après une presque éternité sans se voir, la seule chose qui leur venait à l'esprit était de s'envoyer mutuellement des piques en souvenir du bon vieux temps. Comme quoi, certaines choses ne changeraient jamais. Dans d'autres conditions, l'auror aurait sûrement répondu avec humour à la petite boutade de la brune, mais il était actuellement trop concentré à échapper à son patron. D'ailleurs, comme pour lui rappeler qu'il était incroyablement malchanceux, ce dernier s'arrêta pour discuter avec un homme aux cheveux grisonnants qu'il n'avait jamais vu. Enfin, ça c'était sûrement parce qu'il ne traînait jamais au Ministère et faisait tout son possible pour l'éviter. Si jamais son patron l'attrapait dans ce couloir, il pouvait non seulement dire adieu à sa soirée, mais aussi à une éventuelle promotion. Si bien que le charmant Basile n'écoutait que vaguement la jeune fille, derrière laquelle il essayait ni plus ni moins de se cacher.

- Plus ou moins...

L'ancien gryffondor avait tendance à oublier que son boulot était rattaché au gouvernement et que par conséquent il travaillait officiellement pour le ministère. Cela dit, il était certainement le membre le moins présent de toute l'institution. Il est même possible que les autres travailleurs aient plus vu Hercule que son maître. Parce que oui, parfois Basile envoyait son chien rendre les dossier à sa place, mais ce n'était définitivement pas une bonne idée, puisque la dernière fois le chien était allé directement dans le bureau de Jessie. Autrement dit, le dossier était toujours porté disparu. La jeune fille ne semblait pas vraiment surprise par l'attitude étrange de son ami et continua de discuter comme si de rien n'était.

- Ouais. C'est vrai que tu es plutôt canon... Oh putain !

Soudain, l'auror attrapa les épaules de Victory et la déplaça rapidement vers la gauche. Il avait eu chaud Basile, quelques secondes de plus et il se retrouvait directement dans le bureau de son patron. Après avoir échappé à la mort, il se rendit vaguement compte de la connerie qu'il avait dit. En fait, il ne savait plus trop ce qu'il venait de dire, mais il savait déjà que c'était sûrement stupide. Très stupide. Heureusement pour lui, c'était Victory qui se tenait devant lui et pas une espèce de petite fille à papa si agaçante. Son patron venait de se mettre dos à eux, ce qui soulagea immédiatement Basile. Qui se déconcentra un peu plus sur son amie.

- Excuse, mais tu disais quoi ?

Un fantôme ? Si c'était un fantôme il ne serait sûrement pas en train de se cacher derrière une fille qui faisait la moitié de lui. Quoi que, son patron en fantôme serait carrément flippant. Mais ce n'était pas le moment de penser à ce genre de choses, non il était temps de bouger. Le temps était compté avant que l'ignoble chef se retourne et crame l'auror en train de discuter avec une fille, autrement dit pas le temps de lui expliquer. Si bien, qu'il attrapa sa main pour la traîner dans le couloir voisin, puis pénétra dans la salle des archives. Ce lieu était sûrement l'endroit le plus vide de tout le ministère et jamais son patron ne viendrait le chercher ici. Il souffla véritablement soulagé et referma la porte.

- Je suis désolé, mais je n'avais vraiment pas envie de passer la soirée en tête à tête avec mon patron. Alors ? On parlait de quoi déjà ?

Cela faisait vraiment très longtemps qu'il n'avait pas croisé Victory, pourtant il avait l'impression qu'hier encore ils se chamaillaient dans les couloirs de Poudlard pour déterminer lequel d'entre eux arriverait le premier dans la tour d'astronomie ou quand elle le coursait partout après qu'il lui avait fait une blague vaseuse. Bref, la bonne époque.
Victory E. Willard
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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptyDim 1 Fév 2015 - 19:20

Remember when

we were teenagers
laughing at each other ?

Il ne l’écoutait pas du tout. Victory en était persuadée. Elle connaissait Basile Flaversham comme sa poche – ou plutôt, pour avoir une image plus croncrète, comme sa résidence secondaire à Hawaii -. Et la mimique qu’avait l’ex-Gryffondor lui disait clairement qu’il était dissipé et absorbé par quelque chose de beaucoup plus préoccupant que l’apparition surprise de son ancienne amie. Pas que la jeune femme fut réellement vexée d’un tel comportement de la part de l’auror, elle avait même l’habitude de faire face à ses attitudes un brin macho. Déjà à l’époque où ils étaient boutonneux et encore plus crétins, il avait souvent fait mine de ne pas l’écouter quand elle s’énervait toute seule ou partait dans une diatribe passionnée sur n’importe quel sujet qui l’intéressait elle seule. Mais là, le hic, c’était qu’elle n’avait encore pas vraiment prononcé une phrase de plus de vingt mots. Et même pas des mots du genre compliqués que Basile aurait eu du mal à intégrer.

Du coup elle s’était arrêtée de discuter et l’observa quelques secondes avant de finalement reprendre, annônant d’un ton parfaitement anodin. « … Et donc tu vois en fait je suis venue parce que je suis enceinte de toi, des triplés, j’ai décidé de les appeler Béatrice, Rodolphus et Rabastan. Putain tu m’écoutes pas du tout en fait. » L’absence totale de bond au plafond ou le simple fait qu’il n’était pas en train de se rouler par terre de rire acheva de lui confirmer qu’il n’était pas du tout attentif. D’ailleurs il était tellement à côté de ses pompes qu’il venait d’approuver ses propos comme quoi elle était la femme parfaite. Celle-là n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde et la brunette se mordit la joue pour ne pas rire trop fort.

Sans crier gare, Basile cessa tout à coup de jouer à cache-cache derrière son ridicule mètre soixante et embarqua Victory avec lui, direction Mysteryland. La businesswoman haussa les sourcils, ouvrant la bouche pour protester mais abandonna quasiment instantanément. Il y avait fort à parier qu’elle aurait l’explication de tout ce cirque dans cinq minutes montre en main. Une porte ouverte à la dérobée plus tard et reclaquée après leur passage et la rentière croisa les bras, oscillant entre amusement et incrédulité. Tout s’expliquait : Flaversham le tire-au-flanc l’était toujours et apparemment, son supérieur ne devait pas souvent le voir pour qu’il l’évite à ce point.

La jeune femme éclata de rire et fit mine d’éluder la question, se prenant d’un intérêt exagéré pour les contenus d’une étagère à côté d’elle remplie de boîtes et de parchemins. « Rien de spécial. Par contre toi … » Un large sourire diabolique s’étala sur son visage. « Eh bien tu as juste enfin admis après des années de déni que j’étais canon. Et je reprends tes mots exacts. » rajouta t-elle pour ne pas entendre les plaintes de déformation de la part du concerné.

Victory inspecta avec plus de détails la pièce dans laquelle Basile les avait emmenés. Une espèce de salle à archives aussi poussiéreuse que peu fréquemment visitée. Des tas de dates annotées sur des dossiers cartonnés, des piles dangereusement vacillantes de documents rédigés de manière incompréhensibles … Une belle représentation de l’organisation ministérielle, susurra une voix qui ressemblait à s’y méprendre à celle de Thaddeus Voerman. Elle secoua doucement la tête avant de faire remarquer, toujours de son air faussement sérieux. « J’suis déçue. Je croyais que tu allais me montrer les dossiers secrets du Ministère pour me draguer. » Ben voyons. A peine deux minutes trente qu’ils s‘étaient retrouvés et Victory relançait leur querelle vieille de dix ans sans même une once d’hésitation ? « D’ailleurs c’est quoi ici ? La réserve secrète où t’emballes tes conquêtes ? Ca manque un peu de romantisme. » commenta t-elle doctement. « T’as déjà ramené Jessie ici ? » Là, clairement, elle se payait la tête de Basile. Et elle allait vite goûter au retour de flammes.

Basile Y. Flaversham
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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptyDim 1 Fév 2015 - 23:08

Do you remember

when we used to dance.

Voir la jeune femme lui faisait vraiment plaisir, même si cela voulait dire chamailleries et disputes de gamins dans la salle des archives. Ils avaient toujours entretenu cette relation et il n'en avait jamais assez. Ça lui avait presque manqué de pouvoir se moquer de la brune, surtout qu'après autant de temps perdu il fallait bien se rattraper. D'ailleurs c'est l'ancienne poufsouffle qui lança les douces hostilités en citant ces soit disant mots, qu'il avait bien sûr oubliés. En même temps ce n'était pas totalement faux, Victory avait toujours été une très jolie fille et si elle n'était pas aussi chiante il aurait sûrement tenté sa chance à l'époque.

- Canon ? Non tu as dû mal comprendre, j'ai dit guenon. Tu ne parlais pas d'un Rodolphus ou je sais pas quoi ?

La prochaine fois, il écouterait un peu plus, histoire de ne pas se retrouver à se justifier de dires dont il ne se souvient absolument pas. Cela dit, il préférait de loin ça que passer une soirée en compagnie de son patron à remplir des rapports stupides, d'ailleurs il se jura à lui-même que s'ils sortaient du ministère sans se faire coincer, il payait un restaurant à son amie. Parce que aussi chiante soit elle, il aimait bien passer du temps en sa compagnie. Cependant, il éviterait d'en parler à Jessie, qui se ferait sûrement des idées bizarres. C'était assez amusant de payer le restaurant ou un verre à une milliardaire.

- Bien sûr, tu ne voulais pas non plus un dîner aux chandelles avec un orchestre ?

Basile souriait bêtement face à son amie, avant de s'adosser à une des grandes étagères qui traversaient l'intégralité de la grande salle. Malgré ce qu'on pourrait penser, l'auror connaissait parfaitement cet endroit et pas seulement pour la raison que venait de citer la brune. En effet, l'auror avait passé beaucoup d'heures ici, pour trouver des informations au sujet de l'arrestation de sa meilleure amie, mais aussi plus récemment avec l'affaire des Gobelins. Bref, c'était le meilleur lieu pour trouver des informations fiables et ses dossiers étaient sûrement les seules choses que Flaversham acceptait de lire avec la boîte de céréales au petit déjeuner.

- Tu ne serais pas jalouse de lui tout de même ?

Les blagues sur sa sexualité étaient vieilles comme le monde, surtout avec Jessie qui faisait tout son possible pour les entretenir, si bien que cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Surtout qu'il savait pertinemment que la jeune Willard était parfaitement au courant de ses préférences, surtout après qu'il lui dise pour une énième fois à quel point elle était jolie. Non. Il n'avait vraiment pas pu dire ça, même inconsciemment, franchement il ferait mieux de réfléchir avant de parler. Trop compliqué.

- Je ne sais pas si tu me l'as dit, mais tu fiches quoi ici ?

Il fallait mieux recommencer au début, puisqu'il ne se souvenait, ou peut-être ne voulait-il plus se souvenir de ce qu'il avait pu dire quelques minutes auparavant dans le couloir du ministère. Puis entre nous, passer du temps avec Victory n'était en rien une perte de temps. Surtout depuis le temps qu'il avait dit à Jessie qu'il lui téléphonerait.
Victory E. Willard
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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptyMer 4 Fév 2015 - 23:22

Remember when

we were teenagers
laughing at each other ?

La brunette dévisagea le joli-cœur d’un air parfaitement outré – et un tout petit peu disproportionné, mais ça c’était pour la forme -. Il revenait sur ses paroles ? Quel goujat. « Tu oses te contredire, Basile ? Je te savais pas de mauvaise foi à ce point-là ! » Elle le regarda d’un air de penser « c’est pas grave, je t’aurai autrement » avant de sourire de manière ingénue, continuant son inspection des étagères près d’eux comme si c’était parfaitement normal et attendu de sa part.

L’idée d’un petit tête à tête avec son et lumières avec lui la fit sourire de toutes ses dents. Hormis le paradoxe de payer quoi que ce soit à une milliardaire, c’était surtout le contexte et les deux protagonistes de cette invitation imaginaire qui rendait la chose drôle. Ils auraient, à eux deux, pu faire capoter un rendez-vous amoureux en moins de temps qu’il ne faut pour dire Pieddodu. « Non, j’ai déjà … » Elle fit mine de compter mentalement. « Trois ex qui m’ont fait le coup, c’est pas très original. » Blasée, la Victory ? En réalité elle aimait simplement faire mine de se vanter et de jouer la fille inaccessible courtisée par les plus grands. Ce qui n’était pas franchement la réalité complète, la vie amoureuse de la rentière ressemblant davantage à une sorte de feuilleton répétitif où à chaque fois, elle craquait pour l’abruti de service, lui offrait son cœur et se retrouvait avec un petit ballon de baudruche crevé à la place – même si on lui avait sans doute organisé des dîners de Saint-Valentin bien plus chers que la normale -. Mais ça faisait partie des règles. Basile était le beau gosse avec les biscottos et sans le cerveau, et elle était la fille qu’il ne pouvait pas avoir parce que tellement marginale, infernale et in.

Au fond, ce petit jeu sempiternel du non c’est pas moi qui craquerai, c’est toi assaisonné de réflexions hautement matures, il les amusait tous les deux. Ce n’était même absolument pas lassant. Victory n’imaginait pas avoir une discussion sérieuse avec Basile, en tout cas pas celle qu’on attendait spontanément de la part de deux presque-trentenaires. Ils avaient encore le droit d’être délicieusement régressifs, non ? De toute façon elle se fichait du reste. Elle agissait souvent avant de réfléchir et c’était très bien comme ça.

Victory pouffa de rire alors qu’il l’accusait d’être un peu envieuse. Oh, bien sûr elle aurait pu vouloir prendre la place de l’ex-Poufsouffle dans le cœur de l’Auror … Ou pas. « Jalouse ? Oh non, au contraire, je serais ravie que Jessie et toi vous mariez ! Tant que je suis invitée au mariage – et demoiselle d’honneur ou témoin évidemment. » Mine de rien, la jeune femme n’avait pas prévu d’être dans la blacklist des convives le jour où Basile se marierait. D’ailleurs elle avait même déjà planifié de voler le bouquet de la mariée et de faire des siennes avec Jessie histoire de rendre ce jour mémorable pour leur cher petit Flaversham, en souvenir de la bonne époque. A moins qu’il était déjà marié ?! … Un très furtif coup d’œil vers la main gauche de l’écossais la rassura instantanément. Pas de bague en vue.

Pour ce qui était de sa présence au Ministère, la businesswoman avait en effet légèrement oublié qu’elle avait normalement des affaires à voir – du genre de celles qui vous prennent beaucoup plus de temps qu’elles ne le devraient -. Ca pouvait attendre un peu, elle était trop contente d’avoir retrouvé son adversaire de chamailleries pour tourner court à tout ça et se réfugier dans l’ennui des rendez-vous administratifs. « J’avais un problème à régler aux Créatures Magiques … Une histoire de paperasse et de réglementation d’usage pour la Willard. » Le côté pas vraiment sexy du métier … Mais on ne pouvait pas se permettre de véhiculer une image d’escrocs ou de scientifiques sans éthique dans le monde des sorciers, que ce soit pour exploiter du sang de Dragon ou de Véracrasse.

L’espièglerie de Victory lui brûla les lèvres. « Mais bon, c’était pas un problème si urgent. Et puis maintenant qu’on est entourés d’archives que je peux pas consulter et que tu viens de me faire perdre un peu de temps, tu me dois une faveur ! » Ouh, voilà qui n’était certainement pas en la faveur de l’ex-Gryffondor.

Basile Y. Flaversham
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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptySam 14 Fév 2015 - 23:16

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Cela devait être au moins la millième fois de sa vie que Basile disait à son amie qu'il la trouvait belle et que finalement non, c'était un jeu vieux comme le monde et même après tant de temps sans nouvelles, c'était toujours aussi marrant. Dès qu'ils se retrouvaient ensemble, ils avaient de nouveau dix-sept ans et se fichaient bien que le reste du monde les trouve immatures et enfantins. De toute manière, l'auror savait parfaitement qu'il n'était définitivement pas un modèle en terme de maturité et entre nous, ce n'était pas non plus la spécialité de la jolie brune.

Bien sûr que l'annonce d'un repas aux chandelles imaginaires la faisait rire, après tout, qui ne rigolerait pas devant une idée aussi stupide ? Non, parce que toutes personnes connaissant ces deux individus savait parfaitement que rendez-vous pseudo idyllique tournerait sûrement en une énorme blague. En fait, ils étaient tous deux énormes blagues. Presque trente et toujours en train de faire de bêtises, à croire qu'ils n'évolueraient jamais. Sans parler du fait qu'ils soient tous les deux de très bons vivants, si bien que la réponse de la jeune fille le fit vaguement sourire.

- Tu parles de tes copains imaginaires ?

Basile savait très bien que la jeune fille plaisait, il faut dire qu'elle n'était définitivement pas moche et sacrément bien roulée. A vrai dire, il n'arrivait même pas à se souvenir s'il avait déjà tenté sa chance avec elle ou pas. D'ailleurs, ça ne le surprendrait même pas de l'avoir fait sans faire exprès. Toutefois, il ne s'en souvenait pas et se disait que de toute manière il n'était pas le genre de gars fait pour elle. Adossé à l'étagère il regardait la jeune femme, un brin nostalgique. C'était vraiment con de ne pas avoir pris la peine de passer la voir, parce qu'elle était une de ses meilleures potes et qu'en plus Jessie la voyait encore.

D'ailleurs Jessie avait toujours été involontairement le lien qui les unissait, sans lui, ils ne se seraient peut-être jamais parlés et sûrement détestés. Même si ça ne sera pas avec Jessie, il devait avouer que la jeune brune ferait bien évidemment partie des invités VIP de son mariage, s'il se marie un jour. Si. Parce que pour se marier, il faudrait non seulement qu'il trouve une copine, mais surtout qu'il la garde assez longtemps. Il a parfaitement conscience d'être compliqué à vivre, mais il préférait finir seul avec un chien et sa voiture qu'avec une fille terriblement chiante. Autrement dit, le mariage n'était définitivement pas au programme dans la vie du trentenaire.

- Tu seras peut-être mariée avant moi.

Pour une fois, il n'y avait aucune ironie dans sa phrase. C'était ni plus, ni moins la vérité. Surtout qu'il n'était pas vraiment au courant pour les échecs amoureux de son amie. De toute manière ce n'était pas le moment de parler vie sentimentale, après tout ils ne s'étaient pas croisés pour parler des sujets qui fâchent. D'ailleurs dans les sujets qui fâchent, il y a la raison pour laquelle ils se trouvent ici et pour les deux compères ce sont des dossiers administratives. Bon, Basile se plaignait, mais il n'avait sûrement pas la même charge de dossiers et de paperasses que son amie et pour dire vrai, il ne l'enviait absolument pas. L'écossais se détacha enfin du mur pour approcher la jeune femme qui demandait une faveur pour une raison qui lui échappait presque. D'un ton vaguement amusé.

- Une faveur ? Je croyais que ma présence était déjà une faveur. Que désire sa majesté ?

Dans une vie antérieure Basile devait sûrement être un très mauvais serviteur, mais un très bon bouffon du roi. Mais ce n'était pas très important, puisqu'aujourd'hui, il était un auror un peu maladroit et très amusant et que Victory était certes riche, mais pas moins affligeante.
Victory E. Willard
Victory E. Willard

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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptyJeu 19 Fév 2015 - 11:45

Remember when

we were teenagers
laughing at each other ?

« Pas plus imaginaires que tes copines et tes ex à l’époque ! » renchérit la brune avec un glorieux sourire. Ah, Basile et ses petites amies, toute une histoire. Quand certains collectionnaient les timbres ou les pin’s, d’autres préféraient les demoiselles … Bon, on ne pouvait pas lui en vouloir, il avait toujours eu le talent et le style pour devenir un Dom Juan. Le souci c’était plutôt les conquêtes qu’il avait eues : quelques unes n’avaient pas vraiment inventé ni l’eau chaude, ni le fil magique à couper le beurre … et ce n’était pas pour leurs qualités intellectuelles qu’il les avait choisies à l’époque. A bien y réfléchir, Vic’ nota que leurs choix en matière de relations amoureuses étaient communément très discutables. Quand on savait qu’elle s’était laissée embobiner entre autres par un pique-assiette et que son premier petit ami l’avait larguée pour cause « d’incompatibilité sanitaire », c’était terriblement risible. La rentière pensa avec humour qu’au moins, ces déboires amoureux lui feraient un excellent sujet de conversation – et de moqueries – pour la prochaine fois qu’elle et l’ex-Gryffondor décideraient d’aller boire un verre. Boire un verre avec Basou, Vic’ ? Tu commences à divaguer comme si tu voulais l’inviter à un rencard … Haha non, n’importe quoi.

Un rictus désabusé fleurit sur ses lèvres. Donc d’après Flaversham, elle avait le package de la future épouse ? Pourquoi pas rajouter qu’elle avait les hanches pour enfanter pendant qu’on y était ? « Ouais, à un magnat de la finance mh ? Ma mère serait ravie de t’entendre. » Parler mariage à Victory Willard ne semblait guère l’enchanter, pourtant n’était-elle pas une femme typiquement bourrée d’œstrogène avec comme seul et unique but vital de fonder une famille aussi nombreuse que braillarde ? Pas tout à fait, et c’était entre autre l’une des raisons pour lesquelles la business woman était en constant désaccord avec sa chère maternelle. On ne pouvait pas reprocher à l’une ou à l’autre d’avoir des visions différentes ; mais seulement leur volonté commune de l’imposer à l’autre.

Et puis avant de se marier il aurait fallu un prétendant sérieux, ce qui s’avérait être un peu compliqué pour elle.

Avec tout ça, ils n’avaient pas vraiment résolu leurs problèmes : Basile était toujours un Auror qi désertait son bureau et qui fuyait son supérieur, et Victory n’avait toujours pas trouvé le chemin de son rendez-vous qui avait maintenant un bon quart d’heure de retard. C’est le principe-même de savoir se faire désirer que d’arriver bien après l’heure annoncée, hé, songea distraitement l’anglaise avant de sourire d’un air faussement diabolique sous le nez de son ancien camarade. Le mot « faveur » éveillait chez Vic’ des trésors de malice.« Ok alors … Je veux ... Un autographe du grand et célèbre Flaversham ! » Un éclat de rire sincère s’en suivit et Victory secoua négligemment la tête. « Non mais ça te dirait pas de m’accompagner jusqu’au département de régulation des créatures ? Tu vas pas laisser la femme de ta vie se perdre dans ce vieux Ministère plein de bureaucrates. » Dit comme ça c’était parfaitement terrifiant, et très convaincant. Basile allait-il refuser et s’installer au milieu des archives poussiéreuses ? Il y avait fort à parier pour qu’il accepte de la suivre – déjà parce qu’il n’avait pas encore pu assez se moquer d’elle, et puis parce quand même, mine de rien, il était bien content de la retrouver lui aussi -. Mais comme tout homme n’était pas totalement prévisible et pas complètement infaillible, la brune fit mine de papillonner du regard, accompagnant le tout d’une moue de chaton mouillé – peu crédible quand on connaissait le spécimen Willard, ancienne petite brute aussi bruyante qu’offensive -. « Tu dis oui ? »

Basile Y. Flaversham
Basile Y. Flaversham

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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptyVen 20 Fév 2015 - 23:29

Do you remember

when we used to dance.

La vieille époque. Il se revoyait déjà dans les couloirs de Poudlard, quand il était un peu le dieu des adolescentes et que peu importe ce qu'il pouvait dire ou faire, on l'admirait. Basile ne pouvait pas nier d'en avoir profité, d'avoir profité de cette image de beau gosse, qui rendait les filles folles. Malheureusement pour lui, les plus intéressantes n'étaient pas assez stupides pour tomber dans le piège. C'était pour cette raison qu'il lâcha un petit rire en évoquant le sujet de ses anciennes copines qui n'étaient au final pas très passionnantes. Parfois, il regrettait de ne pas avoir cherché quelque chose de plus sérieux, quelque chose de plus solide et qui avec un peu de chance aurait pu tenir plus d'une semaine, mais il n'avait de toute évidence pas encore trouvé celle qui pourrait vivre à ses côtés.

Il aurait bien sorti une bonne blague, mais le temps qu'il en trouve une, la jeune fille avait déjà changé de sujet. Un magnat de la finance. En voilà une drôle d'idée, pourquoi une milliardaire voudrait se marier à un financier, cela n'avait définitivement pas de sens aux yeux de Basile qui voyait honnêtement beaucoup mieux la jeune fille avec un artiste ou un intellectuel sortant fraîchement d'Harvard. Bien sûr, il se trompait. La jeune fille n'était pas de ce genre là, mais il n'était vraiment pas un spécialiste en amour.

- Je serai ravi de rencontrer ta mère.

Les blagues sur les mamans étaient un grand classique de la part de Flaversham, tellement qu'il faudrait sérieusement qu'il pense à se recycler pour ne pas finir comme ce con d'Irlandais de collègue, qui devait sûrement être en train de se la couler douce dans son salon à l'heure qu'il est. Cela dit, après tout ce temps sans voir la brune il ne regretta pas un seul absent de l'avoir fait, puis Victory était du genre bon public. Non parce qu'elle pouvait dire ce qu'elle voulait, Basile savait très bien qu'elle le trouvait très drôle et il le lui rendait bien.

En voyant le regard malicieux se dessiner sur le visage de son amie, il regretta presque d'avoir fait une telle proposition, mais l'auror n'avait qu'une seule parole et écouta sourire aux lèvres, la demande que pourrait lui faire Reine Willard. La petite boutade sur l'autographe le fit vaguement sourire, tandis qu'il se rapprochait de la jeune fille pour montrer qu'il était à l'écoute.

- Si tu me trouves un crayon, je peux t'en faire où tu veux des autographes.

S'ils avaient encore quinze ans, il aurait sûrement tiré la langue avant de prendre ses jambes à son cou, ayant bien trop peur de se prendre une gifle, mais l'écossais avait presque trente ans et se tenait sourire moqueur aux lèvres à quelques centimètres de la jeune fille. Puis vint la véritable demande, bien moi amusante aux yeux de l'auror qui n'avait pas plus envie que son amie de se farcir l'administration du ministère. Cela dit, il ne pouvait définitivement pas rester éternellement dans la salle des archives, surtout que le pauvre Hercule l'attendait calmement dans la voiture qui était d'ailleurs garée sur une place pour handicapés.

- Femme de ma vie ? Je ne savais pas que tu étais montée aussi rapidement en grade, mais bon je suppose que je n'ai pas le choix.

Par contre, s'ils venaient à croiser son chef, Basile prendrait la fuite en moins de temps qu'il en faut pour dire Princesse. Parce qu'il avait beau apprécier la jeune fille, il ne comptait réellement pas passer sa soirée au ministère, surtout pas pour histoire de paperasse dont tout le monde se fiche.

- Par contre, je ne suis pas vraiment sûr de savoir où se trouve ton département...

Honnêtement, il passait tellement peu de temps au ministère qu'il était capable d'oublier le chemin pour se rendre dans son propre bureau, alors ne parlons même pas des autres département. Cependant, il s'était déjà rendu dans ce service pour bon nombres d'enquêtes et se souvenait vaguement de l'endroit où il pouvait se trouver. L'auror s'écarta de la brune et ouvrit la porte en guettant le couloir. Heureusement pour lui, son supérieur semblait avoir disparu, laissant ainsi la voie libre.

- Après vous Madame. Bon tu bouges, on ne va pas coucher là.

Un clin d’œil et il passa le seuil de la porte, se retrouvant pour la deuxième fois dans le long couloir plein d'employés en tous genres.
Victory E. Willard
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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptySam 28 Fév 2015 - 15:48

Remember when

we were teenagers
laughing at each other ?

La brune coula un regard réprobateur à l’adresse de Basile plus pour la forme que par véritable vexation. Il n’avait pas osé, mh ? Bon, d’accord, il plaisantait comme bien souvent sans se soucier de s’il y avait une limite aux blagues douteuses. Et il semblait qu’il avait un peu posé le pied dessus – mais en grande indulgente et en adepte, Victory avait préféré laisser couler -. « Ma mère est mariée, Basile. Un peu d’élégance. » plaisanta la brunette d’un air faussement pincé. Pour sûr, sa collet-montée de mère, Judith, allait littéralement adorer la finesse verbale de l’Auror - si elle avait un jour la chance incroyable de le rencontrer, savait-on jamais, cela ferait des étincelles.

L’anglaise s’amusa de constater que malgré la mauvaise volonté évidente de Basile de devoir retourner à son travail, il s’y résolvait. Et en prime il ne la laissait pas dans la panade, puisqu’il allait l’accompagner à son rendez-vous. Quel galant gentleman, et surtout quel bon ami ! « Hé ouais, je suis douée dans tout ce que j’entreprends. » sous-entendit-elle, apparemment très satisfaite de son petit effet. Elle fit mine d’hésiter quant à la proposition de pouvoir avoir la signature de Flaversham en guise de tatouage, et se ravisa d’un ton innocent. « Les autographes, ça sera pour une autre fois. » Ce qui impliquait qu’il y aurait donc une prochaine fois. Evidemment.

Cependant Victory n’aurait pas du crier victoire trop vite, la preuve : en parfait déserteur, lui-même n’était pas convaincu de connaître l’endroit où il était supposé passer cinq jours sur sept. La businesswoman soupira, à court d’arguments. Perdus ou pas, avec ou sans le sens de l’orientation, ce n’était pas en restant planqués dans les archives des bureaux des Aurors qu’ils allaient le trouver, ce fichu département. « Ca devrait même pas m’étonner ... Bon, on va se débrouiller. » Et puis au pire elle y retournerait une autre fois.

Son regard traîna sur quelques caisses entrouvertes vomissant quelques piles de parchemins mal rangées. Elles avaient l’air d’avoir été ressorties il y a peu de temps car la poussière n’y résidait pas comme sur les autres rayonnages. Le détail attira son attention mais l’Auror était déjà occupé à l’attendre de pied ferme à la porte et comme une enfant qu’on venait de rabrouer, la brune se décida avec un temps de retard à arrêter de lambiner. « Oui, oui, j’arrive. » marmonna la jeune femme avant de tourner les talons et de sortir à la suite de Flaversham, un petit sourire sur le coin des lèvres. Ils allaient repartir dans la direction du couloir principal pour trouver leur chemin quand l’ex-Poufsouffle crut adapté et hilarant de faire une petite frayeur à son cher ami pour fêter leurs retrouvailles. Elle fit brusquement mine de regarder par delà l'épaule de l'Auror, comme si quelque chose avait accroché son regard. « Han, attention, voilà ton chef je crois ! Cache-toi, cache-toi. » s’écria t-elle en chuchotant, une expression de panique complète imprimée sur son visage. Elle laissa le doute s’insinuer une dizaine de secondes avant de se mordre la lèvre pour retenir un rire et le nargua d’un regard malicieux. « Je déconne. Dis donc il doit vraiment faire peur, ton supérieur. » Ah, si elle savait à quel genre de grand russe quarantenaire on ne peut plus particulier Basile devait faire face …

Ils continuèrent de longer le passage où finalement la population n’était plus si dense que cela jusqu’à arriver à un croisement où deux escaliers les menaient aux étages supérieurs ou inférieurs, tandis que le dernier chemin leur permettait de s’enfoncer dans les profondeurs du département de la Justice. Clairement pas le bon choix, donc. « Alors, Flaversham, montre-moi que t’es un homme, un vrai. » Mais non, elle ne le prenait pas du tout pour une boussole humaine.
Basile Y. Flaversham
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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptyDim 1 Mar 2015 - 18:11

Do you remember

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"On avait dit pas les mamans." Une phrase vieille comme le monde que l'écossais ne respectait absolument pas. Enfin à l'oral, parce que jamais de sa vie il toucherait à la mère de quelqu'un. Pour la sienne c'était sans risque, puisque la pauvre était déjà morte depuis bien longtemps. Cela dit, c'était le genre de blague qu'il ne faisait pas à n'importe qui, par exemple pas à son supérieur. Non parce que faire ce genre de blague à son russe de supérieur, c'était signer son arrêt de mort immédiat.

La jeune brune s'amusa de sa réussite à convertir l'auror à retourner dans le couloir et il est vrai qu'elle pouvait s'en féliciter, parce que Basile n'avait en réalité aucune envie de retourner dans ce couloir pour risque de croiser son supérieur qui devait commencer à perdre patience. Cela dit, il était parfaitement conscience qu'il ne pouvait pas passer la nuit ici.

- Parce que tu as entrepris quoi me concernant ?

Un petit sourire narquois, tandis que la jeune fille s'affligeait déjà devant le manque de connaissance vis-à-vis du ministère. Basile devait avouer que c'était un peu ironique de la part d'un employé de ne pas connaître son lieu de travail, mais le ministère était très vaste et en tant qu'auror, il y avait beaucoup de lieux qu'il ne connaissait pas, à commencer par celui-ci. Surtout qu'en cas de besoin d'information, il pouvait parfaitement demander aux secrétaires de s'y rendre en échange d'un petit verre en tête-à-tête.

Les deux compères sortirent dans le long couloir où de nombreux employés couraient un peu partout. Les gens étaient presque tous toujours très pressés, à l'instar de d'autres comme Basile qui flânait entre les différents départements histoire de passer le bonjour mensuel à tous leurs amis. Autrement dit, les touristes du ministère. Pourtant, Basile était un homme indispensable chez les aurors et pour le moment difficilement remplaçable et même si son patron refusait de l'admettre, il était un excellent auror.

La petite blague de la brune marcha divinement bien, puisque l'écossais n'avait pas mis beaucoup de temps avant de plus ou moins se cacher derrière son amie, une idée pas réellement brillante, pour la simple et bonne raison que la jeune fille devait faire la moitié de ses épaules. Quand il comprit que c'était une fausse alerte, autrement dit en même pas quelques secondes, il regarda la jeune fille d'un air faussement amusé.

- Oh trop drôle Willard, tu pourrais être plus sympa avec l'homme de ta vie.

Il se vengerait de cette petite blague, histoire de mettre les scores à égalité entre eux. Une match qui durait depuis bien trop longtemps pour que quelqu'un d'autre qu'eux ne puisse le suivre. Ce dont les deux complices se fichaient éperdument.

- Je crois que c'est par là.

L'auror avait tourné à droite, dans un couloir bien moins fréquenté que le précédent et si son chef venait à passer par là, il était fichu. Pourtant, grâce à son sens de l'orientation, à moins que ce soit grâce à sa chance infaillible, ils arrivèrent aux abords du département.

- Voilà. Madame est bien arrivée !

En regardant le hall de ce département, il ne regrettait absolument pas le sien qui paraissait trente fois plus vivant. Sans parler que leur secrétaire était bien moins mignonne. Bref, il était bien content d'être auror.
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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptyVen 13 Mar 2015 - 23:15

Remember when

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laughing at each other ?

A sa question débordante de sous-entendus, la brunette se contenta d’un très large sourire tout aussi significatif et répondit un faussement mystique « Tu le sauras bien un jour ! » qui, nul doute, allait faire se languir un peu plus ce cher Basile. En réalité, depuis le temps qu’ils avaient appris à se connaître – et à trouver la réplique imparable pour se chercher des poux -, la seule chose qu’avait pu entreprendre Victory à l’encontre de son ami se résumait à des dizaines de tentatives foireuses planifiées avec Jessie pour monter un fan club dédié uniquement et totalement à « Basou ». Une manœuvre qui n’avait jamais eu pour autre but que de le taquiner, évidemment, mais aussi de se moquer de toutes les filles qui gloussaient souvent un peu trop fort à son passage. Non, non, les deux Poufsouffles n’étaient pas plus jaloux qu’envieux : ils étaient tout simplement passés maîtres dans l’art du « qui aime bien châtie bien ».

Victory n’avait pas pu cacher bien longtemps son hilarité devant la réaction de l’Auror face à son petit mensonge. Il n’était pas véritablement vexé, tout juste boudait-il pour la forme – mais ça ne durait jamais longtemps avec lui, il finissait toujours par retomber sur ses pattes et mieux, par lui renvoyer l’ascenseur. « Tu rêves encore beaucoup, Flaversham ! » répondit la jeune femme avec une assurance exagérément joueuse. L’homme de sa vie, bien sûr. Il en avait vraiment de bonnes, ça non plus ça n’avait pas changé.

Ils pressèrent le pas, et Victory se reperdit dans ses songes distrayants. Oui, Basile n’avait pas bougé d’un iota et c’était presque rassurant de retrouver le plaisir simple de leur amitié régressive. Et puis ce n’était pas comme s’ils n’avaient jamais eu l’habitude de jouer au chat et à la souris depuis qu’ils avaient onze ans. Ils avaient beau avoir grandi, qu’est-ce qui aurait bien pu changer leur routine si efficace ? Rien, ni le temps, ni leurs rôles respectifs d’adultes qu’ils avaient plus ou moins endossé de bonne grâce, et pas même cette petite pensée dans le coin de sa tête qui venait de lui faire remarquer que mine de rien, son ex-Gryffondor de camarade n’avait franchement pas mal vieilli, bien au contraire. Un peu comme le bon vin, dédramatisa t-elle intérieurement tandis qu’ils traversaient de longs corridors tous plus inconnus les uns que les autres pour la brunette.

Le temps avait finalement passé plus vite qu’elle ne l’aurait craint et ce fut son guide qui lui signala qu’ils étaient bel et bien arrivés à destination. Un soupir de soulagement fuita de ses lèvres et Vic’ considéra brièvement l’heure affichée sur le cadran de sa montre. « Super. J’ai plus qu’à … Me dépêcher pour avoir seulement un quart d’heure de retard. » La règle d’or dans ce genre de situations : arriver en toute décontraction, même si cela faisait une demi-heure que votre interlocuteur patientait. De toute manière, n’était-ce pas la clé de savoir se faire attendre ?

Avant d’entendre les jérémiades de son hôte ministériel pour ne pas s’être montrée reconnaissante, la rentière adressa un sourire convaincant et convaincu à l’écossais. « Merci Basile. » Et voilà qui devait normalement clore leurs discussions et faire retourner chacun à ses occupations. Sauf que c’était mal connaître Victory qui laissa quelques secondes un peu trop lentes s’écouler avant de finalement se lancer et de proposer, l’air de rien, d’un ton parfaitement dégagé. « Ce serait sympa de se revoir un de ces quatre, non ? J’ai pas pu faire le dixième des blagues que j’aurais du, là. » Ah, l’aisance de celle qui fait mine de ne se soucier de rien d’autre que de la pluie et du beau temps … A coup sûr il allait lui répondre un truc à la Flaversham et lui demander si c’était une technique de drague foireuse.

Seize minutes de retard, lui hurla sa montre. Alors elle préféra couper court, oubliant d’attendre une réelle réponse et rajusta sa veste d’un mouvement vif avant de sourire une dernière fois à son ami. « Tu me tiendras au courant par hibou. A la prochaine Basile ! » Tournant les talons, elle échappa lâchement au contrôle de l’Auror et avisa au loin l’une des ailes qui indiquait le numéro du bureau où on l’attendait.
Basile Y. Flaversham
Basile Y. Flaversham

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MessageSujet : Re: Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory Tu sais quoi... Les prolongations commencent ! - Victory EmptyLun 23 Mar 2015 - 22:46

Do you remember

when we used to dance.

Les conversations à double sens étaient plus qu'une habitude entre ces deux-là et après tout ce temps, Basile ne saurait dire si c'était parti d'une vérité ou pas, mais il devait avouer qu'il ne s'en lassait pas. Étonnamment après toutes ses blagues de mauvais goût, il ne s'était jamais imaginé en couple avec la brune et honnêtement il ne pensait pas vraiment être son genre. Ce n'était pas qu'il manquait de confiance en lui, mais il était de genre à penser que toute personne le connaissait ne pourrait définitivement pas avoir de sentiments pour lui, sauf peut-être Jessie à qui il manquait de toute manière une case. Pourtant, Victory n'était pas du genre moche et on ne peut pas dire que le temps lui avait porté préjudice.

- Arrête, je sais bien que tu rêves toutes les nuits de moi.

L'avantage avec la brune, comme avec Jessie ou Joy, c'était que Basile pouvait être simplement lui-même et que peu importe la connerie qu'il pouvait sortir, les autres esquisseraient un sourire. Parce que Basile avait toujours été le comique de la bande, celui sur qui on peut toujours compter pour sortir la connerie du jour. Victory, c'était plutôt sa Muse de blagues nulles.

En retard. La jeune fille était presque toujours en retard, mais ce n'était pas l'écossais qui allait la réprimander. Depuis qu'il était auror, on ne pouvait pas dire que c'était un exemple de ponctualité et son supérieur serait le premier à affirmer cela. L'ancienne Poufsouffle le remercia pour avoir servi momentanément de GPS humain.

- De rien, je pouvais au moins faire ça.

Après presque deux ans sans nouvelles, il pouvait au moins prendre la peine de la ramener et en plus cela lui faisait réellement plaisir. Pour dire vrai, si la jeune femme n'avait pas un rendez-vous important de prévu, il l'aurait sûrement déjà invitée pour prendre un verre. Non, parce que maintenant qu'il l'avait par hasard croisé dans les couloirs, il réalisait à quel point elle lui avait manqué et il ferait certainement en sorte de la revoir. Idée qui semblait partagée, aux dires de la presque trentenaire.

- Bien sûr ! Passe quand tu veux chez moi !

Cette phrase était terriblement ironique, pour la simple et bonne raison qu'il n'était par définition jamais chez lui, tellement qu'il n'avait toujours pas réalisé que son meilleur vivait à temps plein chez lui. Même son chien avait dû remarquer ce léger détail. De toute manière Basile s'en fichait un peu, son appartement était plus un endroit pour ranger ses objets qu'un sanctuaire. Puis Jessie, c'était Jessie, toujours à transplaner chez tout le monde. L'auror avait balancé cette phrase un peu à la légère, mais il tiendrait parole et enverrait une lettre, dès qu'il en aurait l'occasion. Mais pour le moment il se contenta de regarder la jeune fille partir dans les abîmes du ministère. Puis après quelques secondes, se décida à rejoindre Hercule qui attendait sagement à bord de la chevrolet. Son maître prit place et démarra avec aucune subtilité le moteur avant de décamper dans les rues de Londres. C'était une bonne journée, il avait non seulement échappé à son supérieur, mais en plus il avait retrouvé une bonne amie. Bonne, dans tous les sens du terme.
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