ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 30 ans, né le 7 février 1969 à 21h
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Adonis est né à la Clinique Magique de Paris, le Clos de la Grâce, et a grandi dans la demeure familiale dans une commune du Sud de la France, Saint-Raphaël. Certains connaissent peut-être ? Cette ville avec son marché sorcier nocturne où les vendeurs de hiboux et de chouettes leur lancent des sortilèges d’illumination pour les rendre phosphorescents, et où des sorcières gitanes lisent l’avenir dans les lignes de vos mains. L’odeur du sable chaud se mêle avec le sel marin, le tout saupoudré de la fraicheur sucrée des glaces au Miroir des Saveurs.
ϟ ANNÉE & MAISON : Officiellement, Adonis est Oubliator pour le Ministère de la Magie britannique, même si cela fait un mois qu’il travaille pour la SEPPOM, il a conservé son ancien poste comme une couverture. Il n’est pas allé à Poudlard mais à Beauxbâtons, l’académie de magie française. Mais s’il avait dû aller à Poudlard, il aurait sûrement été réparti à Serdaigle ou à Serpentard, à la fois parce qu’il est intelligent, avec de l’imagination, mais il nourrit une ambition monstrueuse gloutonne, encore plus qu’avec les glaces.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel, il est d’ailleurs marié depuis 4 ans et est le jeune papa d’un petit garçon d’un an, Théophile.
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Adonis a eu deux baguettes depuis qu’il a découvert ses pouvoirs. Sa première baguette, il l'a acquise à l’âge de 11 ans. Acheté chez un artisan de Paris, un certain Paulin Vertbois, elle était de taille moyenne, 26 cm, faite en bois de vigne avec un cœur de crin de palomino volant. Le choix de cette baguette était apparu évident au petit garçon qu’était Adonis à cette époque, car à peine était-il entré dans le magasin du Paris enchanté qu’une baguette s’était mise à siffloter en diffusant une odeur de berlingot à la violette, la sucrerie préférée d’Adonis quand il se rendait chez sa grand-mère. Malheureusement, cette baguette s’est cassée suite à une dispute avec son père, c’est d’ailleurs ce dernier qui l’a cassée… Adonis en a racheté une, chez le même artisan, quand il a quitté le domicile familial, et cette fois-ci la baguette qui a choisi le jeune homme était plutôt longue, 31 cm ¾, très souple, en bois de noyer, avec un cœur de ventricule de dragon, et tandis que sa première baguette semblait très naturelle, celle-ci était bien plus raffinée, la poignet est finement sculptée, avec un anneau en argent séparant la poignet du corps de la baguette.  Des runes sont gravées sur l’anneau.

ϟ BUT DANS LA VIE : Devenir le maître du Monde sorcier ! Non plus sérieusement, Adonis veut monter dans la hiérarchie, pourquoi pas jusqu’à devenir sous-secrétaire d’Etat à la place de Dolores Ombrage, ou même devenir Ministre de la Magie !! En Grande-Bretagne ou en France d’ailleurs, ou encore être le Grand Manitou Suprême de la Confédération Internationale des Sorciers. Bref il veut du pouvoir, pour pouvoir avoir ce qu’il veut, quand il veut, où il veut et avec qui il veut !
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Du sang divin c’est possible ? Bon d’accord je prends la porte… Adonis a le sang bleu comme on dit en France, un sang à la fois pur (sa famille est sorcière depuis aussi longtemps qu’on les connait) et en plus ses ancêtres étaient nobles à la Cour du Roi Sorcier en France.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Adonis a acheté un Hibou Grand Duc à son emménagement en Grande Bretagne, qu’il a nommé Hermès, après tout c’est son messager personnel. Ah et il a un Boursouf chez lui, couleur menthe à l’eau, mais qui appartient plutôt à son fils qu’à lui en réalité.
ϟ SIGNE PARTICULIER : Adonis a une particularité assez étrange … Il sait retourner ses pouces ! Si si à 90° ! Ah et il est canon ;) et trèèèèèèès secret… Bon et pour le dernier élément il refuse de l’avouer mais je suis persuadé qu’il souffre d’une addiction à l’usage de la magie ! Il utilise un peu trop sa baguette…

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; On peut dire qu’Adonis a un type physique typiquement français, mais pas le français du Nord qui parait mal dégrossi et aussi blanc que du sucre pétillant, mais plutôt un français sudiste, à la peau légèrement mate aux reflets de miel grâce à un soleil généreux tout au long de l’année. Il faut dire qu’Adonis adore le soleil, c’est limite son propre Dieu, il adore faire comme les Moldus et passer une partie de la journée sur une plage de sable chaud, face à une mer turquoise, avec un bon vieux livre de saga sorcière comme il les aime (ne vous inquiétez pas, il dissimule la couverture pour éviter que des moldus trop curieux ne se pose des questions, ébruitant ainsi la vérité dans ce monde d’incultes). Bien entendu, dans ces moments il range avec la plus grande prudence sa baguette magique, enfin celle en bois car étant très à l’aise Adonis présente la particularité de bronzer sur les plages naturistes, et oui rien que ça. Autant dire que quiconque d’un peu voyeur peut ainsi observer son corps d’un peu plus près.

Comme dit précédemment, il a la peau bronzé, surtout l’été, bien que le teint hâlé de son grain de peau l’ait quitté à son arrivée en Angleterre. La couleur bleu ciel de ses yeux produit un merveilleux contraste avec sa peau, ce qui en trouble plus d’une.  Au niveau corporel en lui-même, Adonis s’entretient assez régulièrement alors autant dire qu’il n’a pas à se plaindre, il n’a pas un  physique d’Apollon, loin de là, mais il est fort heureux d’avoir une taille fine et des muscles juste assez dessinés pour qu’on puisse les deviner lorsqu’il est habillé. Ce n’est pas un dieu grec non, il est juste mince et sportif. Pour autant, ce n’est pas un mordu de quidditch comme ses compatriotes britanniques, il préfère les courses de chevaux volants, un sport typiquement français, et il lui arrive fréquemment de s’envoler sur le dos d’un de ces palominos dans le ciel du pays tricolore pour se dégriser et ne pas perdre la forme avec les années qui défilent. Il a une petite particularité au niveau du corps,  il s’agit d’un atout qu’il se félicite d’avoir sans beaucoup d’effort : c’est le ceinture d’Apollon, vous savez ce V pelvien qui semble dessiner une flèche orientée vers le bas ? C’est vraiment ça son atout corporel.

Mais rassurez-vous, en temps ordinaire il est habillé il n’y a vraiment que sur les plages naturistes l’été qu’il ose se mettre complètement nu. Ainsi, si vous le croisez au Ministère pendant ses heures de travail ou même sur le Chemin de Traverse, vous remarquerez de manière inéluctable son sourire colgate, associé à ses yeux clairs et à ses cheveux parfaitement coiffés. Oui il est quelque peu perfectionniste notre Adonis, et il peut passer presque une heure chaque matin avec sa baguette d’une main pour se coiffer et être sûr qu’aucune mèche rebelle ne le trahira dans la journée. Désolé les filles, ce mouvement de mèche n’est pas naturelle, c’est du chiqué ! Adonis est bel et bien perfectionniste au niveau de son apparence, d’où ses visites régulières chez le médicomage à cause d’un déséquilibre du bassin qui lui cause d’horribles maux de dos (il adore les massages à l’huile de fée, si vous voulez lui offrir un cadeau…).

Ce perfectionnisme tatillon se remarque aussi dans sa manière de s’habiller, presque toujours de la même façon : un costume noir ou bleu marine, avec une cravate qu’il change assez fréquemment, du violet satiné au bleu roi en soie. Il se fond ainsi plutôt bien dans la masse, et son métier d’Oubliator a bien besoin de cette discrétion, il faut qu’il fasse illusion quand il se rend chez des Moldus pour effacer leur mémoire suite à une exposition accidentelle à la magie. Il adore les chemises à poignet mousquetaire, possédant une vraie collection de boutons de manchette tous plus magiques les uns que les autres. Il en possède une paire en forme d’arbre qui se garnit ou se dégarnit selon la saison, formidable n’est-ce pas ? Bon par contre, en oubliant ce côté soigneux extérieur, ses caleçons blancs à motif de licornes cassent un peu le personnage, mais il n’y a bien que son épouse qui les voie ! Mais d’une manière générale on peut dire qu’il s’habille de manière classe et chic à la fois.

Ah et petit détail qui peut avoir son importance, il déteste les imperfections de son visage, alors il a pris l’habitude de s’appliquer quelques petits sortilèges par-ci par-là le matin pour cacher ces imperfections comme s’il utilisait du fond de teint, mais chut, c’est un secret … Le seul écart qu’il s’autorise est cette petite barbe de 2-3 jours qui en rajoute à son côté sexy, mais qu’il ne conserve que pour faire plus vieux et ne pas avoir l’air d’un adolescent sorti de Poudlard.

ϟ AIME : La magie – Les sortilèges inutiles de tous les jours – Son épouse – Sa mère avec qui il entretient une relation très fusionnelle – Son fils Théophile qui n’a qu’un an – L'argent - Les bonbons magiques comme les Fizwizbiz, les baguettes de réglisse, les patacitrouilles ou les chocogrenouilles (il a d’ailleurs une formidable collection de Carte des Sorciers et Sorcières Célèbres) – les glaces – le chocolat – Comploter – Monter l’échelle sociale – L’histoire de la magie – les enchantements – la France – Beauxbâtons et ses uniformes bleu ciel – le style baroque dandy chic (sa maison est remplie de tableaux étranges où se côtoient de vieux sorciers célèbres avec des personnes hybrides entre l’humain et le bouc par exemple, il possède même une tête d’hypogriffe qui donne l’heure) – la plage – le sable chaud – l’été – la chaleur – que sa valeur soit reconnue – le pouvoir qu’il peut avoir sur les autres – les massages à l’huile de fée – les minéraux magiques – les secrets – avoir un cercle social très large sans pour autant se confier aux autres ...

ϟ N'AIME PAS :Les trolls ! C’est moche et ça pue, en plus ils sont couverts de croûtes purulentes ! – Les dragées surprise goût poubelle (c’est pour cette raison qu’il n’en mange plus) – que les autres aient du pouvoir sur lui – les Mangemorts – les nuisibles (araignées, cafards, doxy) – Rater un sortilège (ça ne lui arrive d’ailleurs jamais, enfin c'est ce qu'il prétend pour se donner contenance, jamais il n'avouerait ses faiblesses devant autrui, même s'il est proche de cette personne. Pervers narcissique ? Lui ? Noooon...) – Avouer qu’il a tort – la saleté – le désordre – les fainéants – le froid (surtout les pieds froids de son épouse au lit en fait) – se lever en pleine nuit pour donner le biberon à Théophile – les gobelins (ils sont vicieux avec leurs petites yeux noirs, Adonis est persuadé que s’il leur tourne le dos ils vont lui ouvrir la carcasse pour manger son foie !) – les escargots (ça bave trop)- Les fautes de syntaxe, il ne peut alors s’empêcher de reprendre la personne – le sucré-salé….

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ;
Adonis se qualifierait plutôt comme conventionnel mais en réalité il est loin de l’être. Il est même plutôt difficile à cerner. La première chose que l’on remarque chez lui c’est sa sympathie « presque » naturelle envers autrui, il se montre très social en toutes circonstances, surtout lors des réceptions mondaines même s’il ne fait jamais rien sans arrière-pensée, car au fond de lui  chaque acte a un but. On pourrait presque dire que c’est un opportuniste. Par exemple, s’il sait que le Ministre de la Magie sera présent, alors il le sera également, dans le seul et unique but de se faire remarquer, pour être bien vu et pouvoir s’appuyer sur ses réseaux pour ensuite monter socialement plus rapidement. La première fois qu’il a fait ça c’était à son arrivée au Ministère britannique. Il venait d’être engagé comme Oubliator et un départ en retraite était organisé. Il ne voulait pas y aller, ne connaissant pas le retraité, mais quand il sut que le Ministre et sa secrétaire d’Etat seraient là, il fut l’un des employés les plus enclins à être présent, allant jusqu’à participer au cadeau commun, et en faisant bien attention à ce que tout le monde sache qu’il avait participé, c’était très important pour lui. Il voulait faire bonne impression et rien de ce qu’il faisait n’était sans intérêt. Même son métier l’a souvent bien aidé, pour faire oublier par exemple à un collègue de manière discrète que ça faisait deux fois de suite qu’il lui payait un jus de citrouille par exemple …

Cela met en exergue le deuxième trait de sa personnalité, qui est un sacré défaut : il est addict à la magie. Ou plutôt c’est un utilisateur compulsif de la baguette et il l’utilise tous les jours, à chaque instant, comme si c’était essentiel pour lui, et il utilise un peu trop souvent de sortilèges sur les autres, bien que cela ne soit pas méchant.  C’est pour cela qu’il entretient d’excellentes relations avec le Service des usages abusifs de la magie, pour dissimuler sa propre addiction.

Comme dit précédemment, Adonis est un perfectionniste, il est même très légèrement (ou plutôt énormément) psychorigide. Comme il le dit si bien, chaque chose a sa place et chaque place à sa chose. Ainsi, si vous entrez dans son bureau vous pourrez remarquer que ce sens de la perfection va très loin : entre la veste qui est rangée dans l’armoire bien sagement, les plumes qui sont alignées sur le bureau par ordre de taille et de manière parallèle au bord dudit bureau, à l’encrier fermé pour éviter que le bouchon ne « traine »… ou encore au détail très simple de sa cravate toujours parfaitement centré, quitte à la replacer 100 fois dans la journée ! C’est de ce côté quelque peu maniaque que vient son utilisation biquotidienne d’un sortilège pour nettoyer son bureau d’acacia de toutes traces de doigt, ou même poussière. Vous avez dit toqué ? Je dirais juste perfectionniste, jusque dans la manière de parler, il ne peut en effet s’empêcher de reprendre les erreurs de langage … Ce perfectionnisme lui a parfois été très utile, notamment lorsqu’il étudiait encore, lui permettant d’avoir de très bonnes notes !

A côté de ces qualités (ah bon ? Vous trouvez  que ce sont des défauts ? *boude*), Adonis sait se montrer très fidèle envers son épouse (mais aussi ses amis), il est tout bonnement incapable de se retourner sur une autre femme, aussi belle soit-elle, même celles avec du sang de vélane ne le détournent pas de sa ligne droite. Oh il est observateur, mais il regarde tout le monde, pour pouvoir les jauger. Il n’a jamais trompé sa femme avec une autre et ne le fera jamais, mais ne se montre pas jaloux pour autant, il lui fait confiance, et à vrai dire leur mariage est avant tout fondé sur une ambition peu commune qui les unie au-delà des liens du mariage ! Son épouse l’aide dans ses ambitions politiques, elle-même travaillant  au secrétariat d’un des membres du Bureau des Lois Magiques en liaison avec le Luxembourg, le pays natal de la jeune femme.

Malgré son opportunisme, son arrivisme, on ne peut retirer à Adonis sa sincérité, son honnêteté de cœur envers les autres, quand il apprécie quelqu’un, c’est une réalité et cela se voit très bien par sa manière de lui adresser la parole : il tutoie la personne et lui fait la bise plutôt que de serrer la main (même s’il s’agit d’un homme !). Son défaut alors est de prendre les choses trop à cœur, mais son éducation a été telle qu’il ne montre que rarement ses sentiments, même s’il s’agit de tristesse. On ne lit pas comme dans un livre ouvert quand on s’adresse au Français, ça c’est sûr ! Ah et autre élément de son caractère, Adonis aime beaucoup l‘humour, mais un humour plutôt ironique, que certains ne comprennent pas toujours à son plus grand regret … Sarcastique ? Peut-être un peu c’est vrai …  

Adonis est Oubliator, ne l’oublions pas ! Alors forcément, plutôt que d’écrire ses souvenirs dans un journal intime comme le ferait la majorité des personnes, lui entrepose sa mémoire dans des flacons, sous la forme de fluide argenté plus ou moins trouble, le tout étant numéroté et parfaitement rangé dans un coffre qu’il est le seul à pouvoir ouvrir, par « sécurité ». Il a vite appris dans son métier que posséder les souvenirs de quelqu’un permet de contrôler cette personne… Mais soyez content de cette chance, voici le contenu de certains de ces flacons.

 
Flacon n°1 : Les premiers cris

Une brume étrange, non sombre, mais faite de teintes orangées et sanguines, un liquide étrangement confortable, des cris, de l’animation, cette sensation de bien-être suivi par l’horrible sensation de chute, la peur de tomber, de s’écraser sur le carrelage blanc de la clinique privée. Une lumière aveuglante : le soleil divin d’une journée de février, en 1969. Adonis ne connait pas la date bien entendu, il ne l’apprendra qu’après, lorsque ses parents lui feront son éducation et lui apprendront les bases : son prénom, Adonis Victorien, sa date de naissance, ses parents, Louis et Anne Leblois, deux sorciers français dont le sourire radieux ridait à peine leur peau plein de jeunesse. Enfin le sourire était légèrement différent, celui du père, éclatant, bien qu’un peu blême, sûrement la sensation d’être père pour la première fois, et celui de la mère, un sourire de bonheur et de soulagement, sur un visage rougie par l’effort et la fatigue, poisseux d’une transpiration naturelle, fruit d’un acte merveilleux : la naissance d’un enfant. Adonis, né depuis quelques minutes, découvrait ce monde nouveau si étrange comparé à son ancien cocon de liquide amniotique si chaud, si confortable. Il avait froid, terriblement froid malgré les couvertures douces que les guérisseuses posait autour de lui. Soudain, une chaleur nouvelle, bien que familière, la peau de sa mère. Le premier contact, celui du sein maternel, tout juste suivi de l’étreinte plus masculine et froide du père, prémice d’une relation difficile.

La douleur, oui la douleur de cette fessée de la guérisseuse pour le faire pleurer et ainsi dégager ses voies aériennes des dernières gouttes de liquide amniotique. Une entrée tout en simplicité, mais incroyablement riche en émotion, en sensation, toutes nouvelles, toutes merveilleuses, un vestige précieux que peu de sorciers peuvent se vanter de pouvoir revivre les premiers moments de leur vie, mais Adonis lui le peut, même s’il est certain que ses souvenirs sont quelque peu biaisés…


Flacon n°4 : Que la magie soit !

7 ans, Adonis vient de fêter ses 7 ans. Et cette année, qui promettait de ne pas être plus extraordinaire que celle de ses 6 ans, fut pourtant merveilleuse pour les parents du jeune garçon, car c’est à l’âge de 7 ans qu’ Adonis découvrir qu’il avait des pouvoirs. Et c’est dans ce flacon qu’est entreposé ce souvenir.

C’était une douce journée de juin, et Adonis était en train d’étudier avec son précepteur, ses parents refusant qu’il aille à l’école moldue mais souhaitant lui fournir une éducation minimale.  Il devait être environ 16h et la chaleur était étouffante dans la chambre, son vieux professeur était pourtant recouvert de plusieurs couches de vêtements, un vieux costume au motif Prince de Galles avec une redingote, et sa moustache touffue rousse avec des pointes blanches était trempée à cause de la transpiration qui coulait ses tempes. Aux yeux du jeune garçon, le vieux précepteur ressemblait vraiment à un morse. Un vieux morse au pelage roux et gris, recouvert d’une épaisse peau grasse et la sueur ne faisait qu’en rajouter à l’aspect peu ragoutant du mammifère marin. Voilà ce à quoi pensait Adonis, plutôt que de réfléchir à l’histoire des familles sorcières nobles françaises que le vieil homme essayait de lui enseigner. Le jeune garçon en avait vraiment marre, il voulait que son précepteur cesse de parler et faire une pause avec une bonne citronnade bien fraiche. Ses parents pendant ce temps étaient à l’extérieur de leur propriété dans le Sud de la France, son père en train de rédiger un article pour le journal d’informations dans lequel il était journaliste dans la rubrique Politique et sa mère coupait des roses, s’obligeant à ne pas utiliser sa baguette mais plutôt un de ces outils moldus en métal étrange.

L’esprit d’Adonis voguait sur cette vague de chaleur, et l’esprit fiévreux, il imaginait son professeur se transformer en morse, pour parfaire encore plus la comparaison qu’il s’était toujours faite. Et c’est là que le miracle s’était produit. Ou plutôt l’incident si on se place du côté de l’enseignant, qui soudain fut dans l’incapacité de parler, son visage fut déformé par ses deux canines qui s'allongèrent de manière un peu trop prépondérantes, à la façon d'un morse ! Autant dire que la moustache broussailleuse ajoutait à cette ressemblance. Surpris, le professeur sortit sa baguette et de manière assez enfantine il fit disparaitre ce désagrément. Il ne dit mot et préféra aller voir directement les parents d'Adonis pour les prévenir de l'incident.
Ses parents accompagnèrent le précepteur dans la chambre du garçon qui s'attendait à se faire disputer, tête baissée.  Mais plutôt qu’une réprimande, c’est un sourire et un rire qui répondirent au petit garçon. Même l’enseignant rigolait. C’était un grand événement, le fils unique des Leblois serait bien un sorcier, comme le reste de sa famille. Pour récompense, il eut le droit à une énorme glace au chocolat et aux pépites de chamallow ! Finalement, ce n’était pas un si mauvais jour que cela, c’était au contraire les portes du monde magique qui s’ouvraient pour le petit garçon !


Flacon n°6 : Beauxbâtons et ses fontaines féériques

Beauxbâtons… Adonis était extrêmement stressé pour cette première rentrée dans la fabuleuse académie de magie. Sa mère avait versé sa larme et même si le petit garçon avait voulu faire semblant qu’il était fort, lui aussi avait pleuré au moment de quitter ses parents. Le voilà dans un immense carrosse crème tiré par d’énormes palominos ailés. Adonis se tenait dans ce carrosse, dans un uniforme tout neuf fait d’un pantalon de costume gris qui mettait en valeur la finesse de ses jambes, une chemise bleu ciel surmonté d’une redingote de la même couleur que le pantalon, un ruban bleu roi noué de manière très élégante au niveau du col et une cape très courte, bleue ciel également, qui lui arrivait au milieu du dos en terme de longueur. La parfaite tenue de l’élève de Beauxbâtons, et il se sentait très à l’aise dans cette tenue, sa baguette était d’ailleurs rangée dans une poche prévue à cet effet dans sa redingote. La chemise était faite dans un tissu très fin, ce qui était plutôt logique étant donné que Beauxbâtons se situait dans le Bassin Méditerranéen, dans un endroit où jamais il n’aurait froid.

Quand la carrosse arrêta sa course dans les airs, les élèves descendirent, accueillis par des professeurs et des élèves d’année supérieures. Même si le jour tombait en de ce premier jour de septembre, dans un magnifique coucher de soleil donnant au ciel des teintes orange et fushia, Adonis vit très vite les pierres blanche du palais que constituait Beauxbâtons. Sa première impression fut très bonne, et l’excitation fit rosir ses joues. Il était pressé de rentrer dans cette académie de magie, qui serait sa deuxième demeure pour les 7 prochaines années, où il se ferait des amis et où surtout il brillerait dans les matières scolaires. Tout cela il le sentait déjà, à l’air sympathique des élèves, et il s’était déjà fait un ami, un jeune garçon du même âge que lui, se prénommant Maxence et venant de Lyon. Les deux garçons eurent la chance d’être réparti dans la même maison, dans celle du Saphyr. La cérémonie de répartition était elle-même majestueuse, présidée par la Directrice de l’Ecole, une femme âgée aux cheveux blancs comme neige, aux petites lunettes rondes et à la tenue assez riches en tissus, la faisant ressembler à une de ces peintures de la fin du 19^ème siècle. Chaque nouvel élève devait se présenter devant un calice de la taille d’un bénitier, en pierres blanches. Les élèves devait y plonger les mains et jusqu’à ce que l’eau change de couleur, et quand Adonis, tout tremblant, s’en approcha l’eau prit une douce teinte bleue au moment même où le bout de ses doigts touchèrent la surface.

[...]

Très vite Adonis se sentit comme chez lui à Beauxbâtons et ses résultats scolaires le montrèrent très bien, avec d’excellents résultats en Enchantements !

Flacon n°13 : Mon père est mort[

Adonis a bien grandi depuis la dernière fois. Il a 17 ans, est déjà un fier jeune homme à l’allure élégante et s’habille de manière distingué, vestige de l’uniforme de Beauxbâtons. Il est chez ses parents, et quand il est rentré d’une après-midi avec son meilleur ami, Maxence, il a trouvé sa mère isolée dans le salon, un mouchoir dans la main et le regard dans le vide. Très vite il s’en était inquiété, et laissant choir sa veste au sol pour la rejoindre dans le canapé, avant de la prendre dans ses bras, faisant fi des larmes qui tâcheraient sa chemise. Tout doucement, le visage dans les longs cheveux de sa mère, il lui demande ce qu’il se passait. Pour toute réponse, elle lui tendit une photo, où son père était représentée avec une autre femme. La photo avait l’air récente, et ils avaient l’air bien trop complices pour être de simples amis. Alors que le regard d’Adonis se teintait d’incompréhension, sa mère lui révéla toute la vérité. Son père n’était pas le modèle de vertu auquel il pensait, bien au contraire. Il n’avait jamais été fidèle, aimant plaire et papillonner à droite à gauche. Cela avait commencé à peine un an après leur mariage, mais sa mère par amour ne disait rien. La seule fois où ils s’étaient vraiment disputés, c’était lorsqu’elle avait découvert qu’en plus d’avoir une maitresse permanente, il lui avait fait un enfant. C’était il y a plusieurs années maintenant, et la mère d’Adonis l’avait découvert lors d’un évènement plutôt tragique. En effet, 10 ans auparavant, Anne avait remarqué le tracas chez son mari et l’avait obligé à lui dire la vérité. Il avait ainsi été obligé de tout dire : il avait une double vie, une maîtresse qu’il entretenait depuis plusieurs années, une certaine Arianne, Auror qui venait de mourir suite à une altercation contre des sorciers aux noirs desseins. Le choc avait été rude pour Anne d’apprendre une si grande infidélité chez son mari, mais ce n’était pas tout. Louis était en effet embêté car il avait eu un fils avec cette femme… La mère d’Adonis lui avait donc demandé où était passé ce fils, et son mari lui avait avoué que son voyage d’affaire an Angleterre n’avait eu pour but que de dissimuler la vérité, il y était parti pour abandonner le garçon. Sa mère lui en avait beaucoup voulu. Le choc avait vraiment été dur. Et aujourd’hui, alors qu’elle pensait que son mari était redevenu sérieux, elle venait d’apprendre qu’il avait de nouveau une maîtresse … Et qu’il la trompait fréquemment, malgré sa promesse de ne plus jamais recommencer, d’où la détresse d’Anne qui aimait vraiment son mari.

Adonis était fou de rage que son père leur ait caché tant de choses, à lui tout d’abord, mais aussi à sa mère. Il ne pouvait supporter la peine qu’il lui avait causé, et forcément, quand le paternel rentra à la maison ce soir-là, une violente dispute avait éclaté entre le père et le fils. Adonis était fou de rage, il était blême et il parlait à son père avec une froideur qu’il ne se connaissait pas, sa baguette le démangeait. Son père était également en colère, il ne supportait pas que son fils puisse le juger. Les éclats de voix étaient montés très rapidement, malgré les tentatives d’apaisement de la mère du jeune sorcier. A un moment, son père eut le malheur de donner une gifle à son fils, et ce dernier, enragé, avait sorti sa baguette, sauf que son père fut plus rapide, il saisit cette dernière et il la brisa volontairement et violemment en deux. Le crac avait eu pour effet d’imposer le silence dans la demeure. Adonis ne dit plus un mot. Il monta dans sa chambre et fourra ses affaires dans un sac. Au bout de 10 minutes, il descendit, trouvant son père en train de lire le journal comme si de rien n’était et sa mère qui se tenait toujours au même endroit, perdue. Adonis s’approcha de sa mère, lui donna une longue étreinte et lui promit de lui donner de ses nouvelles fréquemment. Et sans un regard pour son père, il transplana.



Flacon n°14 : Un pas dans le monde des adultes

Adonis est en pleine course, dans les allées du Paris enchanté, pour rejoindre sa formation. En effet, cela fait maintenant quelques mois que, suite à ses ASPICs, il a commencé une formation pour devenir Enchanteur de la Cour, nom des fonctionnaires du Ministère de la Magie français qui travaillaient dans le domaine de la dissimulation de la magie aux yeux des Moldus, que ce soit pour créer des portes magiques entre les lieux sorciers et les rues moldus, ou pour réparer l’usage de la magie en présence de moldus. 4 mois précisément, cela fait exactement 4 mois qu’Adonis a commencé cette formation, et qu’il loge pour l’occasion dans une petit piaule à 10 minutes de l’Institut de formation. Ce dernier, Magicdomia, l’a très vite accepté suite à son dossier scolaire et ses excellents résultats aux ASPICs, dont un Optimal en Enchantements, en Potions, en Maléfices mais aussi en Histoire de la Magie. Bon par contre, les souvenirs de sa piaule d’étudiant sont assez triste, une unique pièce de 9m², avec un vieux plancher mal dégrossi, et le mobilier était très sommaire. Mais le jeune homme n’a pas suffisamment d’argent pour payer à la fois son institut privé, son appartement et des vêtements convenables pour l’extérieur alors il a choisi ses priorités, et le résultat est là. Sa mère tente de l’aider en lui envoyant une petite pension de temps en temps, même si les sommes sont faibles le faisant dans le dos du père d’Adonis. Et c’est justement à cause de toutes ces raisons qu’Adonis est en train de courir, en pantalon de lin gris clair, chemise blanche et fine cravate noire, sa veste dans une main et sa besace sur l’épaule. Il accumule les petits boulots et il finit tard parfois, ce qui aboutit à de très faibles heures de sommeil et des réveils parfois difficiles.

Voilà qu’Adonis arrive, et en se voyant devant la plaque argenté de l’institut il a l’occasion de voir son reflet : il a l’air épuisé, avec d’immenses poches sous les yeux, et ses cheveux ne sont pas aussi parfaits qu’il aimerait… Rapidement, et de façon très naturelle, le jeune homme sort sa baguette et en quelques mouvements le voici parfaitement présentable : visage clair et frais, cheveux impeccables, et une pointe de parfum fruité très agréable. C’est parti pour une journée de cours, au programme : la manipulation de la mémoire…

 

Flacon n°15 : Victoire, une rencontre unique

Adonis est nerveux, il attend à une table de bois verni où trône au centre une vase fin en verre clair avec deux fleurs qui se battent en duel. Adonis est tellement nerveux qu’il ne cesse de remettre en place une mèche de cheveux. Il est tout mignon, fragile comme il est, le stress le poussant à être extrêmement tendu, et très fébrile. Ses mains tremblent, ses yeux fouillent les personnes passant devant la petite brasserie dans cette rue si fréquentée du Paris sorcier. Il est plutôt bien habillé, un pantalon beige clair, une chemise blanche avec les manches remontées. Soudain, elle arrive. Victoire. Une belle jeune femme d’un an ou deux plus jeune qu’Adonis. Elle est très belle, ou en tout c’est ce qu’il pense. Blonde, grande, la peau très claire, un léger gloss rosé sur les lèvres comme seul artifice. Des yeux gris très doux. Adonis est sous le charme de ce sourire délicat. Victoire. Une jeune Luxembourgeoise qu’Adonis a rencontré par hasard dans une boutique du Paris enchanté, elle a cru qu’il était vendeur et c’est comme ça que le premier contact a eu lieu. Et finalement le jeune homme a réussi à inviter Victoire à un petit repas, ce samedi midi.

Une rencontre somme toute très simple entre deux jeunes sorciers, mais pourtant, quand on les voit tous les deux, si souriants, si jeunes et insouciants, n’importe qui peut dire qu’il est en train de se passer quelque chose. Adonis est tout gêné, ses joues rosissent sous l’émotion, et la même émotion se traduit sur le visage de son interlocutrice. Qu’ils sont mignons, un vrai petit couple … Très vite arrive le baiser, le tout premier, premier pas d’une longue route qu’ils feront à deux…


Flacon n°18 : Arrivée en Angleterre

Adonis se trouve un peu engoncé dans son costume trois pièces, il était persuadé que c’était la mode en Angleterre, le costume trois-pièces. En plus celui qu’il a choisi est tellement épais qu’il a extrêmement chaud et son front est couvert de sueur. Une fois de plus, le stress l’envahit, et pour se détendre, son tic le reprend, il se met à jouer avec son alliance, le symbole de son récent mariage avec Victoire, en France. Mais voici qu’ils emménagent en Angleterre, à Londres plus précisément, sa jeune épouse travaillant comme secrétaire au Département de la Coopération Magique Internationale, auprès de la section Europe du Nord, de par ses origines luxembourgeoises. La jeune femme aide son époux en anglais, même s’il triche encore avec un petit sortilège une fois de temps en temps. Elle-même n’a aucun mal, elle a fait ses études à Poudlard, à Serdaigle plus précisément.

D’ailleurs, elle vient de passer lui souhaiter bonne chance, par un doux baiser. En effet, Adonis est dans la salle d’attente du Département des Accidents et des Catastrophes Magiques, après avoir vu que le département recherchait un Oubliator qualifié. C’est tout naturellement qu’il se présente à l’offre d’emploi, il vient de quitter ses fonctions d’Enchanteur de la Cour en France, une sorte d’équivalent, et avait obtenu d’excellents résultats à Magicdomia en Altération de la Mémoire. Adonis avait ainsi rendez-vous avec le directeur du service. Deux autres candidats allaient passer avant lui, c’était lui le dernier. Il put ainsi observer le directeur en question, un homme de grande taille, fin et sec, avec un début de calvitie et un air constamment crédule sur le visage. Le premier candidat à ressortir de l’entretien, une femme d’une cinquantaine d’année présentant un embonpoint, était ressorti en pleurs, une chocogrenouille à la main. Le deuxième candidat était un adolescent encore tout boutonneux et suite à un bruit d’explosion il ressortit très rapidement du bureau du directeur du département. L’entretien que passa Adonis se déroula quant à lui très bien et il eut bien entendu le poste, non sans avoir fait une petite démonstration à son futur patron sur un de ses secrétaires qui soudain oublia ce qu’elle avait mangé le matin même et jura tout le reste de la journée qu’elle était né dans une barbe à papa !


Flacon n°33 : Théophile, mon trésor

Des larmes. Oui ce sont bien des larmes qui empêchent le souvenir d’être très fluide. On sent énormément d’émotions dans ce souvenir et pour cause, c’est celui de la naissance du premier fils d’Adonis, Théophile. Un jour merveilleux pour lui, même si le stress avait été très fort quand son épouse avait perdu les eaux et avait ressenti les premières contractions. Très rapidement, après un expéditif Failamalle, ils prirent la route pour Ste-Mangouste, où une équipe de guérisseurs s’occupa comme il le fallait de la jeune femme. Très vite, une fois les premières précautions apportées, Adonis put rejoindre son épouse dans la salle d’accouchements. Elle souffrait énormément et Adonis avait peur pour elle, mais il la soutenait moralement, et lui prêtait sa main.

L’accouchement fut étonnamment très rapide, même si le travail avait lui-même duré plusieurs heures.  Et enfin le petit bout de chou pointait le bout de son nez. Un garçon, c’était un garçon. Il s’appellerait Théophile, comme le père de son épouse. Un très beau prénom en somme. Victoire était ressortie fort épuisée de cet accouchement, et les guérisseurs proposèrent de ce fait à Adonis, pour permettre à la nouvelle mère de se reposer, de prendre son fils dans ses bras, à même sa peau, car le contact charnel était très important à la naissance. C’est ainsi que le jeune homme, âgé de 29 ans, Oubliator de son état, fut rempli de joie quand il enleva sa chemise et que les guérisseurs lui confièrent le petit Théophile qu’il prit dans ses bras qu’il cala sur sa peau pour le réchauffer, lui-même étant assis dans une chaise à côté du lit de Victoire.

Papa, il venait de devenir père. Il avait toujours craint cette étape dans sa vie, mais voilà qu’il y était. Pourquoi avait-il eu peur ? Car dès qu’il pensait à une quelconque relation de paternité, il repensait à son propre père… Mais en cet instant précis, dans la chaleur de la chambre à Ste-Mangouste, aux côtés de son épouse et son fils contre lui, il se promit de ne pas répéter les erreurs de son père et de chérir cet enfant comme il aurait aimé être chéri par son propre père. Son fils… Théophile Gauthier Leblois… Un petit ange qui ferait perdre de nombreuses heures de sommeil au jeune père, mais cela en valait la peine.

Flacon n°34 : De nouvelles responsabilités

Un souvenir récent, tout juste mis en flacon à vrai dire. Adonis était assis dans une pièce sombre, aux murs noirs, des murs recouverts de pierres brillantes mais noires, avec des joints blancs. Un sol de velours rouge sang. Un plafond magique. Une seule et unique porte, en bois blanc. Et un bureau en métal, grossier, et extrêmement impersonnelle, froid. La seule lumière venait des deux bougies accrochées sur deux murs opposés. Cela faisait déjà 3 heures qu’Adonis attendait sur sa chaise inconfortable. Il ne savait pas ce qu’il faisait ici, il avait été convoqué par le Département de la Justice Magique à une entrevue mystérieuse. Il n’était pas rassuré, il avait dû interrompre son travail et sa cravate commençait à l’empêcher de respirer. Quand enfin la porte s’ouvrit mais ce n’était pas le Directeur du Département de la Justice Magique qui entra, ni le Président du Magenmagot, mais Philéas Folengrain, le Ministre de la Magie.

M. Leblois ? Je suis Phileas Folengrain, le Ministre de la Magie mais vous devez vous en douter. Figurez-vous que vous êtes ici car j’ai eu vent de vos bonnes performances en tant qu’Oubliator et votre personne pourrait m’intéresser…. Pour mon projet. Depuis le décès de mon prédécesseur, j'ai du reprendre les choses en main, et les enquêtes menées ont conduit à la désignation de deux coupables prioritaires : les Mangemorts et l'Ordre du Phénix, deux organisations terroristes qui mettent en péril notre stabilité. Je souhaite donc créer le Service de Prévention Politique Magique, et j’aimerai que vous y travailliez, afin de démasquer ces trouble-faits. Sur ce, je vous laisse régler les détails avec M. Anterfield, étant le chef de ce service, il sera plus à même de vous éclairer sur vos missions et votre couverture.

Adonis était surpris mais content de cette promotion. Néanmoins, en sortant de son entrevue, et avant même de prévenir sa femme, chose qu’il ferait le soir même en dinant avec elle, il envoya son patronus, un Coq, avec un message pour un de ses contacts. Il devait prévenir l’Ordre, il allait profiter de ce poste pour protéger ses membres dont il faisait partie depuis quelques mois, suite à la violence marquée des Mangemorts. La paternité avait semble-t-il responsabilisé le jeune homme…

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Via un topsite en effet :3 mais j'avais déjà entendu parler de vous avant ! .

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Le Très sexy Jack Falahee !!
ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Je vous l'ai déjà dit en arrivant mais je vais me répéter ça ne me dérange pas, on va dire que je radote haha bien que le design me surprenne au début, finalement j'aime beaucoup son style épuré et fantasque à la fois, et surtout, surtout : ses membres ! Vous avez tous l'air géniaux alors il FALLAIT que je vous rejoigne.
 
ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Lu et vu plusieurs fois oui chef !
 
ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Un seul où je possède un DC :)