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A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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Elliot D. Panabaker
Elliot D. Panabaker

: Don't be afraid of the women's strength. They are life.

ϟ ÂGE : 26
ϟ FONCTION : 6ème année
ϟ AVATAR : Holland Roden
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MessageSujet : (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights  EmptyMar 23 Juin 2015 - 20:15


Hot summer nights mid July

When you and I were forever wild
Will you still love me when I got nothing but my aching soul



La tour d'astronomie. Accoudée au rebord d'une fenêtre ouverte, je profitais de la tiédeur de la journée. Je fermais les yeux et me coupais du monde, du souffle du vent qui gonflait mes cheveux roux comme les voiles d'un bateau, et de cette étreinte au coeur, comme une pression instable. Depuis quelques temps, tout semblait aller pour le mieux avec le Génius Crew. Hazel nous était revenue, et les anciennes tensions étaient mortes, nous les avions foulées de nos pieds et nous étions relevés. Mais, et il y avait un mais, subsistait encore ce fait. Le baiser de noël. La dispute avec Balthazar. Nous continuions de nous parler, mais nous avions gardé nos distances. Je traînais plus avec la brune à présent, peut-être par solidarité féminine, peut-être pour ne pas voir les sourires encourageants de Jude ou pour éviter de croiser les yeux du Gallois. J'avais peur de ses attentes, de ses réactions. Parce que, à présent que j'en avais parlé avec Hazel et que j'avais à peu près compris, j'étais quasi certaine que mes sentiments n'étaient pas juste de l'amitié. Mais ça ne voulait pas sortir - par raison, par dépit, par le peu de courage. Je n'avais rien à faire chez les gryffondors.


Alors quand Balthazar m'avait donné rendez-vous à la tour d'astronomie, j'avais pris mon courage à deux mains et j'avais accepté. Je songeais qu'il voudrait sûrement me parler de noël, de ce fameux baiser dont on nous rabâchais les oreilles depuis ce temps-là. Je soupirais et remontais la bretelle de ma robe. L'été avançait, et les chaleurs estivales débutaient. J'avais opté pour une robe blanche, simple, sans fioritures, et des chaussures à petites talons carrés, lacés sur les chevilles. Je me reculais et après avoir joué avec mes cheveux, je regardais l'heure. Toujours pas de Balthazar - avait-il oublié ? Je regardais le couloir et entendis le bruit de pas. Enfin, je le vis débarquer, et ma respiration se bloqua dans ma poitrine. Pourquoi, Merlin, pourquoi sa simple vue me rendait aussi troublée ? L'éclat du soleil dans ses cheveux blonds, les traits princiers de son visage, et cette envie implacable de le regarder jusqu'à ce que la fin des temps arrive, tout cela n'était rien comparé à ce bonheur simple de le voir et de songer à ses sourires, à ses rires, au ton de sa voix, à ses paroles. Je m'étirais, et gigotais, en faisant tout pour contrôler mes cheveux - j'y avais travaillé avec Hazel et Isaac. Plus de cheveux bleus ! Je pouvais me contrôler !

« J'espère que tu ne sèches pas un cours pour me voir » fis-je avec un grand sourire, en le couvant de mon regard. Cette admiration sans bornes ne pouvait s'envoler de mes yeux, quand je le regardais. Ces derniers temps, malgré la distance que j'avais mise, je m'étais surprise à de plus en plus songer à des contacts, tels qu'un câlin ou des baisers. L'amour et les émois amoureux, la fougue de la jeunesse. J'aurai voulu ne pas ressentir ça, car j'étais quasi certaine aussi que lui ne ressentait pas cela. Nul écho - il n'avait jamais été très porté sur les émotions de toute façon. Je me tournais vers la fenêtre, et le vent souffla sur mes cheveux et ma robe, les gonflant tous les deux. Mon regard se perdit et je soupirais un peu. « Tu voulais me voir pour quelque chose ? » et ma voix réussit à ne pas trembler. Est-ce qu'il voulait revenir sur ce baiser, s'expliquer et dire qu'il n'avait jamais voulu ça ? Ou voulait-il revenir sur la saint-valentin, et mes espoirs incendiés ? Je restais immobile, à tenir le bas de ma robe, le regard tantôt fuyant tantôt se fixant sur les mains de Balth. Je n'osais pas croiser son regard. Parce que si je le faisais, le monde cesserait de tourner si je le regardais. Parce que, dans un sens, je savais que l'important, c'était lui. Mais comment dire cela, à un être aussi distant que Balth ? Pourquoi, de toute façon, quand on avait aucune chance ... J'eus un petit sourire enfantin et détournais encore le regard, en masquant comme je pus ma tristesse - et mes cheveux se colorèrent d'un bleu sombre.


Balthazar G. Owen
Balthazar G. Owen

: C'était la fille du Père Noël. J'étais le fils du Père Fouettard. Elle s'appelait Marie Noël. Je m'appelais Jean Balthazar.

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MessageSujet : Re: (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights  EmptyMar 23 Juin 2015 - 22:01


For though they may be parted,

there is still a chance that they will see.

There will be an answer, let it be.


Une marche après l'autre, d'un pas toujours aussi lent et lourd, il grimpait en direction de la tour d'astronomie dans le but de rejoindre sa rousse de meilleure amie, Elliot. C'était son idée de se voir après les cours pour discuter posément, aussi surprenant que cela puisse paraître, il avait enfin décidé de suivre les conseils de son cousin et de Hazel. Ces derniers mois, ils avaient évité au maximum de se retrouver seul dans la même pièce, sûrement dans le but de fuir leurs responsabilités. Ces histoires de baiser, de dispute ou de Saint-Valentin avaient fini par avoir raison de leur complicité, les éloignant un peu plus chaque jour. Pourtant, le Gallois, aussi distant pouvait-il se montrer tenait réellement à garder la rousse à ses côtés, après tous les moments qu'ils avaient passé ensemble.

Au bout des marches se trouvait sans surprise la jeune fille, vêtu d'une petite robe qui lui allait à merveille. Elle se tenait adossé sur le rebord de fenêtre et semblait légèrement différente que d'habitude. La réalité c'était que pour une fois, la chevelure de son amie n'avait pas virée au bleu et que pour une fois le bassiste pouvait profiter des magnifiques cheveux de l'irlandaise. « Non t'en fais pas, je suis un élève modèle cette semaine. » La scolarité du garçon était loin d'être exemplaire et ce malgré ses excellentes notes. Il séchait régulièrement les cours, préférant traîner dans son dortoir en compagnie de sa chère et tendre basse. Néanmoins, il était temps pour Balthazar de prendre son courage à deux mains pour affronter cette conversation tant redouté. Le plus âgé s'avança vers la fenêtre et se posa non loin de la jeune fille. Comme toujours, il portait une chemise et la veste que lui avait offert son amie pour son anniversaire. Son regard se perdit légèrement dans l'horizon. Elliot ne tarda pas à lui demander la raison d'un tel rendez-vous, lui qui la plupart du temps se contentait de répondre à ceux de la rousse. La rouge et or semblait triste et détourna son regard de lui, comme si elle lui en voulait. Le gallois faillit faire demi-tour et faire comme si de rien n'était, mais il s'en voulait d'avoir blessé la jeune fille, dont les cheveux viraient déjà au bleu.

« Je voulais m'excuser pour tout ce que j'ai fait et pas fait… Enfin je m'excuse. » La médaille du je ne sais pas quoi dire revient encore une fois à Balthazar Owen. Le garçon avait toujours énormément de mal à mettre des mots sur ses sentiments et il fallait croire que cela n'allait pas changer aujourd'hui. Soit plus sympathique avec Elliot. Une voix qui ressemblait fortement à celle de Risenfield lui criait de se montrer bien plus chaleureux, si bien qu'il lui offrit un sourire innocent. Cela dit, il fallait bien en venir au sujet un peu plus complexe et gênant. « On-Je me suis dit qu'on pourrait peut-être en parler, tu sais de … de tout ça. » Le “on” était sorti tout seul, mais il s'était rattrapé comme il pouvait, il n'était pas sûr que la jeune fille voulait que cela se sache. « Je comprends parfaitement si tu préfères passer à autre chose et faire comme si de rien n'était. » On pouvait apercevoir les petites joues du gallois rougir, il se sentait tellement ridicule face à son amie.

Elliot D. Panabaker
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MessageSujet : Re: (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights  EmptyMar 23 Juin 2015 - 22:24


Hot summer nights mid July

When you and I were forever wild
Will you still love me when I got nothing but my aching soul



Un élève modèle ? J'éclatais de rire. « Tu veux dire que tu ne sèches même pas les cours de vol ? Incroyable ! » Je me moquais, mais gentiment. Je savais que ces taquineries nous avaient rapprochées, parce qu'on tait complice et qu'on connaissait beaucoup sur l'autre. J'avais peur que cela paraisse déplacé. Sa présence m'électrisait totalement au point que, malgré mon contrôle, le rouge de mes cheveux s'était dissous dans un bleu nuit sombre, plus sombre que le bleu électrique habituel. Je craignais la suite, tout en l'attendant avec impatience. Comme l'avaient dit Hazel et Charlie, ça ne pouvait pas stagner à jamais. Cependant, je ne m'attendais pas à des excuses de sa part, au point que je levais mes yeux pour le regarder, médusée. « Tu t'excuses ? » Je ne comprenais pas pourquoi. Oh, certes, son comportement avait laissé à désirer, mais enfin, pas plus que d'habitude. « Pourquoi ? Je veux dire, tu as agi ... comme tu agis habituellement. Tu n'as pas à t'excuser d'être qui tu es. C'est pour ça que je t'a- » inspiration, expiration, « -pprécies. » C'était gros. C'était nul. Mais Balthazar tomberait sûrement dans le panneau, non ? Je l'espérais. Et puis, il devait bien se douter de quelque chose - des cheveux bleus, ça ne venait pas tout seul.

« Pour la saint-valentin, je m'en fiche. Je savais bien que c'était Jude. Ce gros idiot a toujours tendance à en rajouter. » Et puis ce n'était pas ton genre de m'envoyer une lettre, ajoutais-je par pensée sans dire ces mots mordants. Et puis, presque à contrecoeur, j'abordais le sujet qui était au coeur du problème. « Pour Noël ... Je m'en souviens à peine. Je crois que toi, tu n'as d'ailleurs aucun souvenir, hein ? » Le ton était un peu triste. Parce que, c'était comme si ça n'avait jamais existé, hein ? L'alcool avait aidé. Balthazar s'était lâché, mais pas pour faire ce qu'il voulait. Enfin, pas ce qu'il voulait sur le long terme. « Tu veux passer à autre chose, qu'on oublie ce baiser ? Ca ne voulait rien dire pour toi. » Et ça veut dire tellement pour moi.

Hazel m'avait dit d'avancer. De faire quelque chose. De faire le point. Charlie m'avait conseillée aussi. Mais en ce moment même, j'étais incapable d'écouter ma raison. J'écoutais plutôt ma peur. La crainte de le perdre. Parce qu'un tel amour, la façon dont je le voyais, ça pouvait nous briser. Parce que je ne voyais pas mon amitié survivre à ce sentiment doux d'amour qu'il faisait naître. J'aurais voulu qu'il se voit par mes yeux - il incarnait un idéal. Le garçon intelligent, beau, avec toujours une répartie drôle. J'aurais voulu le serrer dans mes bras, le rassurer - tout ce qu'il voudrait, je le ferais. Oublier ou ne pas oublier, l'aimer encore, ou l'aimer de loin. Je voulais l'avoir pour moi, mais je me faisais rapidement à l'idée de devoir le laisser partir pour d'autres. Jude n'essayait-il pas de lui faire rencontrer des filles, après tout ? Un hérissement de l'être - et si il voulait tout oublier pour une autre ? La jalousie ravage, la tristesse qui noie. « Jude et Hazel nous rabâcherons les oreilles avec ça longtemps mais ... ce qui importe c'est toi. Ce que tu veux toi. » Il était le seul qui avait toujours compté, après tout. Et c'était ce que mes paroles sous-entendaient. Que je l'aimais plus que moi - que peu importait mon bonheur quand le sien était en jeu. Je n'avais jamais cru possible d'aimer quelqu'un à ce point là. J'étais jeune, et je n'avais jamais espéré ni souhaité aimer. Cela m'était tombé dessus. Quand Balthazar m'avait sauvée de ces serpentards idiots. Quand il avait été mon héros. Il n'était ni grand ni fort, comme dans les légendes, mais il était Balthazar. Il chantait, j'adorais jouer du piano avec lui, j'aimais quand il riait parce que ses yeux s'illuminaient. J'eus un petit rire et détournais encore les yeux. Je repoussais d'un geste agacé mes cheveux bleus. « T'as rien à te faire pardonner, mais si ça te rassures, sache que je ne t'en veux pas. Pour rien au monde. » Jamais je ne pourrais lui en vouloir. Il m'avait parfois blessée, oui. J'avais pleuré pour lui, parfois, oui. Mais cela ne comptait plus, quand il me regardait ainsi, avec son sourire innocent. Rien ne comptait hormis lui.


Balthazar G. Owen
Balthazar G. Owen

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MessageSujet : Re: (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights  EmptyJeu 25 Juin 2015 - 0:18


For though they may be parted,

there is still a chance that they will see.

There will be an answer, let it be.


Les cours de vol, un sujet qui faisait beaucoup rire les autres élèves quand cela concernait le jeune gallois. Sa présence bien extrêmement rare était toujours hilarante pour les autres, sauf pour le professeur Blueberry qui devait sérieusement commencer à faire des cauchemars de Owen. La plupart des gens étaient persuadés que Balthazar ne pourra jamais avoir la moyenne en vol à ses Aspics, pourtant aussi ironique cela pouvait-il être, il savait voler et sa famille possédait même une multitude de balais. L'équivalent des collections de voitures dans le monde moldu. En fait, la seule chose qui dérangeait le blond c'était de devoir faire le clown sur un balais en écoutant les ordres d'un pacha de service. « Des cours de vol ? Non je ne vois pas de quoi tu parles. » Cela lui faisait d'ailleurs penser qu'il ferait mieux d'y retourner pour passer le contrôle de fin d'année s'il ne voulait pas recevoir une beuglante de sa mère. Mère qui ne fallait mieux pas agacer en cette période de grossesse. Si la rousse s'était permis une petite boutade pour débuter la conversation, elle ne semblait pas moins stressée à l'idée d'avoir une conversation en tête-à-tête.

Elliot était surprise et ne semblait pas comprendre pourquoi le Serpentard lui faisait des excuses et on ne pouvait pas dire qu'une telle réaction aidait Balthazar, qui n'avait préparé qu'une seule bonne phrase à dire. L'improvisation n'était clairement pas son truc et pour ne pas dire quelque chose de stupide, il se contenta d'écouter son amie. La petite gaffe aurait facilement pu passer inaperçu en temps normal, mais alors qu'ils étaient seuls, Balthazar releva le détail. D'un coup, il réalisa que c'était peut-être les autres qui avaient raison depuis le début et que le seul idiot dans tout cela, c'était lui. Lui qui était incapable de mettre des mots sur ses sentiments. Lui qui n'avait même pas remarqué l'intérêt que pouvait lui porter sa meilleure et enfin, lui qui l'avait blessé sans même s'en rendre compte.

Le bassiste c'était perdu dans ses pensées, alors que la rousse revenait sur ce fameux baiser. Elle cherchait des excuses pour dire que tout cela n'était rien et surtout pour faire genre que cela ne lui faisait rien, alors que le blond la connaissait suffisamment pour savoir que ça l'avait blessé et qu'ils auraient en discuter bien plus tôt. « Tu as raison, je ne me souviens de rien et j'ai d'abord pensé que c'était une blague des deux autres, mais maintenant que je sais que c'est vrai, je m'excuse. Je veux dire, c'est tellement incorrecte d'agir ainsi et de tout oublier le lendemain. » En même temps, l'alcool n'était pas réputé pour rendre intelligent et encore moins pour régler les problèmes. « Mais, je n'ai jamais dit que ça ne voulait rien dire. Enfin, je ne sais pas ce que ça veut dire, mais de toute évidence pas rien. » Balthazar le génie ramait difficilement dans l'océan des mots et les choisissaient comme un enfant de douze ans. Il l'ignorait sûrement, mais c'était la preuve qu'il ressentait bien plus que de l'amitié pour la rousse.

« Ce que je veux moi ? J'en sais rien, sinon je ne serai pas là. » Son regard était un peu gêné, alors qu'il tentait tant bien que mal à trouver ses mots et surtout à les sortir. Jouer de la basse était bien plus facile que de parler à une fille, ce qui expliquait sûrement toutes ses chansons d'amour que pouvaient chanter les Beatles. « Et toi, tu veux quoi ? » Cette petite question pouvait tout changer. Parce que si lui était incapable de savoir, peut être qu'elle pourrait l'aider.

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MessageSujet : Re: (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights  EmptyJeu 25 Juin 2015 - 0:37


Hot summer nights mid July

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Mon regard ne cessait de papillonner entre la fenêtre, les couloirs, les pierres du sol qui étaient sûrement très intéressantes, et je revenais à Balthazar. Toujours. Inlassablement. Je me souvenais de certains conseils - disant que s'acharner ainsi n'était pas bon, qu'il ne pouvait en résulter que du mauvais. Et ceux de Hazel, Jude, qui me disaient plutôt de tenter quelque chose. Je me mordillais la lèvre et tirais sur une mèche bleue, en voyant combien le Gallois était pensif. Avais-je dis quelque chose ? Ou avait-il remarqué mon mot qui avait buté, se doutait-il ? J'avais du mal à rester calme et j'eus envie de marcher, alors je me contentais de m'appuyer contre l'appui de fenêtre, sans le lâcher du regard. Et puis, comme si il sortait d'une intense réflexion, et ce devait sûrement le cas, il exprima ce qu'il pensait. Je baissais les yeux et observais le sol. Je ne sais pas ce que j'aurais voulu - que tout soit plus facile, peut-être ?

J'eus un léger rire, qui sonna étrange à mes oreilles, un rire sans joie, comme un éclat dans ma gorge. Il était perdu, le pauvre, et j'aurais voulu le serrer contre moi. Je me contentais de me lever et de me planter devant lui. L'envie de prendre ses mains dans les miennes, si forte qu'elle fût, fût réprimée. J'inspirais - honnêteté, où es-tu ? « Les choses signifient ce qu'on veut leur donner comme sens, non ? Peut-être que ce n'était pas rien, effectivement. Finalement ... Pour être honnête, je suis contente que ça soit arrivé, Balthazar. » J'avais prononcé son prénom comme un enchantement. Et, aussi bizarre que cela puisse paraître, cela m'aida. Je ne pouvais plus me cacher - et c'était mal de ma part de voiler tout ça. Il avait le droit de savoir. J'avais presque envie de pleurer, tellement l'émotion et la tension pressaient mon coeur et mes épaules. « Je te mentirais si je te disais que je ne sais pas ce que je veux. Dans le fond, c'est comme ça depuis longtemps ... » Léger soupir - ce n'était pas bien clair, et je ne savais comment dire tout cela. J'inspirais, pour me donner du courage - et durant un instant, la pointe de mes cheveux se zébra d'or et d'écarlate. Bravoure colorée. « Je n'ai pas cru à ce qu'ils ont dit, tout d'abord. Et puis, j'y ai repensé. Je me souviens. Tu m'as embrassée. Ce n'est pas une accusation. Et ... Finalement, c'est toi qui a fait le premier pas alors que c'était moi qui aurait dû. Parce que, celle qui est amoureuse, ici, c'est moi. »

Mes joues prirent une teinte cramoisie et je baissais les yeux, la panique me gagnant. « Je suis désolée. Ca fait quelques temps déjà, mais je ne voulais pas t'embêter avec ça. Tu ne sais pas où tu en es, et je ne voulais pas ajouter ça à ton fardeau. Surtout que Jude m'a paré que tu pouvais peut-être avoir un rendez-vous avec une fille et je ... Ecoute, si ça t'ennuie, c'est pas grave. Je veux dire, on est amis, meilleurs amis même, et j'ai pas envie de te perdre pour tout ça, c'est stupide, je suis stupide, pardon. » J'avais la voix qui se cassait, tant je parlais de façon rapide et hachurée, sans respirer. Mes mots m'échappaient, et je n'étais absolument pas fière de la manière dont je m'exprimais. J'avais imaginé ce moment tellement de fois, et voilà que je débitais tout ça de manière si peu naturelle. « Je veux pas vous perdre, ni toi ni les autres. Mais je peux pas m'empêcher de t'aimer. Ce que je veux, c'est toi, Balthazar. »

Limpide et clair. Je n'avais pas encore remonté mon regard, de peur de voir le visage de mon ami animé de colère ou de compassion. Je serrais mes doigts contre le tissu de ma robe, nerveusement. Finalement, ce n'était pas le courage qui m'avait fait parler, mais j'avais fait honneur à ma réputation - rapide comme une flèche, dans mes mots, et maladroite. Je n'avais jamais espéré aimer, et si j'avais vu cela comme un fardeau, à présent, cela ne m'appartenait plus. De toute façon, je ne m'appartenais déjà plus - par bien des égards, j'étais déjà à Balthazar. A ses regards et à ses rires, à ses chants, à ses rires, à ses malices. Tout cela et plus, tout ce que j'aimais chez lui. Et je craignais, plus que tout, de perdre tout ça.


Balthazar G. Owen
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MessageSujet : Re: (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights  EmptyJeu 25 Juin 2015 - 18:50


For though they may be parted,

there is still a chance that they will see.

There will be an answer, let it be.


Plus la rousse parlait, plus Balthazar virait au rouge. Jamais quelqu'un lui avait dit de telles choses, jamais quelqu'un ne lui avait montré autant d'intérêt et surtout, jamais personne ne l'avait aimé. Elliot parlait. Elliot souffrait. Elliot se confiait. Elliot l'aimait. Lui qui n'avait jamais montré d'amour à quelqu'un d'autre que sa basse. Lui qui ne faisait que dans le sarcasme. Lui qui savait se montrer plus souvent détestable que sympathique. Lui qui découvrait à peine le mot ami, devait se confronter au mythique et légendaire amour. Si la jeune fille s'était lancé dans une déclaration d'amour, cherchant tant bien que mal ses mots, le gallois semblait avoir perdu sa langue et de manière générale le contrôle de son corps. Il se contentait de la fixer avec un air gêné, aussi silencieux qu'un mur. Ses mains devenaient moites et il avait soudainement l'impression qu'il faisait plus de cinquante degrés en haut de cette tour et une légère envie de vomir. Le traque. Le stress. La peur de décevoir. Un océan de sentiments dans lequel était en train de se noyer le jeune serpentard qui semblait d'habitude si détaché du monde.

Plusieurs fois, son coeur lui criait de prendre la parole, pour réconforter son amie, mais il en était passablement incapable. Paralysé et fermement accroché à la rambarde de la fenêtre, il commençait presque à ressemblait à un idiot. Parfois, ses lèvres remuaient dans le but de dire quelque chose, mais aucun son n'en sortait. Ce que je veux, c'est toi, Balthazar. La dernière phrase du presque monologue de la jeune rousse dont suivi un long silence. Un silence lourd et pesant. Le blond savait bien que c'était à lui de parler, de répondre ou au moins de faire quelque chose. Si tu ne fais rien, ça ne va pas t'aider. Histoire de gagner quelques secondes, il contempla l'horizon, cherchant dans ce somptueux paysage écossais un brin de courage. Balthazar était un serpentard et le courage n'était pas vraiment sa première qualité.

« Je … Je … Je ne savais pas. » Si Jude ou Hazel se tenait dans cette pièce, il se prendrait sûrement un énorme savon pour avoir sorti une phrase aussi pathétique que celle-ci. De toutes les réponses possibles et imaginables, il avait choisi le moins constructive et s'il continuait comme ça, il pouvait être sûr de réussir à faire pleurer son amie. En vérité, il avait failli faire bien pire avec un bien laborieux “merci”. Elliot fuyait son regard comme la peste et rien que pour ça, il pouvait la remercier, parce qu'il avait déjà assez de mal à enchaîner deux mots sans, alors il n'imaginait même pas avec. Le temps paraissait bien long avec ce silence et jugeant qu'il était temps de faire quelque chose, le gallois décida d'écouter son corps sans prendre en compte les conséquences et attrapa la main de la jeune fille. « Je suis toujours là, tu n'as rien perdu. » Si Jude était là, il baisserait certainement de manière définitive les bras devant ce spectacle.

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MessageSujet : Re: (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights  EmptyDim 28 Juin 2015 - 23:41


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Oké, l'air totalement perdu de Balthazar n'avait pas de quoi faire peur. Juste de quoi donner envie de pleurer. Mais je ne m'étais attendue à rien. Voire, au pire, à un air un peu fâché, ou dégoûté. Mais là, rien de tout ça. Je ne savais pas quoi dire ni quoi exprimer. J'étais impatiente, et on aurait pu brancher une batterie sur mes doigts. Je tremblais tant j'étais fébrile. Mon coeur tambourinne. Le courage m'a abandonné et je cherche ailleurs que chez Balthazar une raison de rester, de ne pas m'enfuir après ces aveux terribles et maladroits. J'ai cette envie irrépressible de le serrer contre moi, de le rassurer, de me rassurer moi - cela ne changera rien, et pourtant ... il saura. Je saurais. Je ne pourrais plus rien prétendre. Mais je n'attends rien.

Sa réaction me fait lever les yeux. Mes iris noisettes croisent ses prunelles. Il a l'air aussi embarrassé que moi, si ce n'est plus. Je m'en veux - puis je me rappelle Jude, Hazel, tout le monde. Non, c'est mieux comme ça. Au moins, rien n'est plus caché, tout est dit. Et pourtant, si il se voyait comme je le voyais, il ne douterait pas de ce que je ressens - bien que ce ne soit sûrement pas la raison de sa gêne. Ses mots me gênent, mais me rassurent en même temps. Dans le fond, c'est toujours mieux que rien. Mais je ne peux pas abandonner. Une espèce de courage idiot me prend. Je saisis sa main, la presse contre mes doigts, mes yeux toujours ancrés dans les siens. Je sais qu'il n'aime pas le contact, mais j'espère désespérément qu'il acceptera celui-là. Le mien. « J'avais peur. De te dire tout ça. Parce que je ne voulais pas que cela change quoi que ce soit. » Mes doigts tremblent contre les siens. Je crains de les lâcher. Je m'accroche à eux comme si ma vie se jouait. C'est faux. C'est ridicule. Je me sens bête et idiote. Amoureuse. « Je ne voulais pas te le dire comme ça. Tu dois être surpris. J'avais fait tellement de scénarios dans ma tête, et je déballe ça comme ça, c'est stupide. » Petit rire aigrelet, gauche.

« Je ne te demande pas de réponse. Ni maintenant, ni jamais si tu ne veux pas en donner. Nous sommes amis, et je comprendrais que tu ne veuilles pas changer ça. C'est confortable - mais moi, de mon côté, je n'abandonne pas. Je - je n'avais pas pensé à ça. Mais je vais essayer de te conquérir. C'est peut-être encore plus idiot, si tu n'es pas intéressé, mais c'est comme ça. Je t'aime. » C'est comme des mots magiques. Plus je les dis, plus ils prennent de consistance en moi. « Mon père m'a dit un jour : quand tu aimes quelqu'un, il y aura forcément un moment où tes sentiments l'atteindront, si c'est un amour véritable. J'ai envie d'y croire. J'ai envie de croire que je peux aller au-delà de ma peur de la magie. Je peux aller de l'avant - et ce pas là, je le fais pour toi, vers toi, Balthazar. Ce sont de grands mots, de belles paroles. Mais je t'aime. Je t'ai aimé dès ce moment où tu as pris ma défense. Tu étais mon héros - et je ne réalisais pas encore. Tu es un mec bien. Tu es adorable. Tu as tant de qualités ... Je veux te chérir encore longtemps. » Et après un instant de courte hésitation, je m'approche de lui. Je sens son odeur. Ma main est encore dans la sienne, je crois - ou bien a t-il retiré ses doigts des miens ?

Je me lève sur la pointe des pieds. Ma robe frémit contre mes jambes nues, mousseline tremblante et blanche qui me chatouille. Cette fois, l'alcool n'y sera pour rien. Cette fois, il s'en souviendra. Je l'embrasse. Une seconde, peut-être. Un frôlement. Mais je l'embrasse. Je me recule - de peur peut-être qu'il ne me repousse. J'ai rougis, et mes cheveux se changent en arc-en-ciel. Je l'aime. C'est simple et compliqué à la fois. Mais je prends mon courage à deux mains, et je ne détourne pas le regard. Je suis une lionne. Hazel serait fière de moi - et j'ai le coeur sur le point d'exploser. Dis Balthazar, je t'aime si fort que je pourrais devenir entièrement bleue ; je t'aime si fort que je pourrais rester dans ton ombre à jamais. Je t'aime si fort que, même rester avec toi, cela me suffira. Tant que je peux te voir sourire et t'entendre rire. La lumière nous entourait comme un halo précieux. « Je t'aime. » Et je sens ma gorge se serrer. J'ai envie de pleurer - parce que ce moment est un changement, un pas décisif. Qu'on fera seul ou à deux.



Balthazar G. Owen
Balthazar G. Owen

: C'était la fille du Père Noël. J'étais le fils du Père Fouettard. Elle s'appelait Marie Noël. Je m'appelais Jean Balthazar.

ϟ ÂGE : 26
ϟ FONCTION : Serpentard 6eme année
ϟ AVATAR : Thomas Brodie-Sangster
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MessageSujet : Re: (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights  EmptyLun 29 Juin 2015 - 15:39


For though they may be parted,

there is still a chance that they will see.

There will be an answer, let it be.

Main dans la main. Chair contre chair. Il pouvait aisément sentir son coeur marteler sa poitrine et son visage rougir. Balthazar avait honte. Bien plus que le jour où sa mère l'avait déguisé en fille pour Halloween ou le jour où ses cousins l'avaient enfermé dans le placard et surtout encore plus que le jour où il a réalisé que cette histoire de baiser était vrai. Le gallois ne s'était pas préparé à tout cela et il restait bien trop silencieux face au courage et à l'amour de la rousse. Parce que oui, on parlait bel et bien d'amour entre les deux jeunes adolescents en haut de cette tour d'astronomie. A défaut d'un Balthazar aussi bavard qu'un garde de Buckingham, on avait une Elliot plus fougueuse que jamais, révélant comme une bombe tous ses sentiments. Peut-être que Balthazar aurait préféré un peu moins, mais il ne pouvait pas lui en vouloir.

Elliot avait toujours été adorable avec lui et elle l'idéalisait certainement un peu trop, faisant même de lui un héros. Il aurait aimé lui dire qu'il était loin d'être aussi parfait qu'elle le sous-entendait et surtout qu'il ne pouvait certainement pas être à la hauteur de tout cela. Cependant, restait passablement silencieux, les jambes paralysées et presque tremblantes. Balthazar avait chaud et froid en même temps. Balthazar avait peur. Peur de l'inconnu. Peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne pas trouver les mots. Peur de ne pas avoir envie. Peur d'en mourir d'envie. Peur de devoir dire quelque chose.

S'il pouvait rembobiner, Balthazar choisirait directement de ne pas venir, de ne pas affronter cette situation. Il pouvait voir le regard intense de son amie le contempler et surtout à la recherche d'une réaction ou du moins d'une chose qui s'y apparenterait, hélas pour elle, Balthazar restait immobile, bien plus que d'habitude. Le gallois qui ressemblait à une tomate virait peu à peu au blanc, un blanc livide qui montrait son mal-être. Il aurait aimé pouvoir parler, dire quelque chose, aider son amie qui n'allait pas tarder à le détester pour son silence. Le gallois n'était pas particulièrement bavard, mais il était toujours du genre à sortir la bonne phrase au bon moment. Ses lèvres allaient peut-être bouger pour parler, mais c'était sans compter sur le baiser d'Elliot.

Une sensation enivrante et perturbante. Puis les lèvres de la jeune fille quittèrent les siennes. Peut-être trop tôt, peut-être pas. Une montée de chaleur, puis le paysage autour de lui vacillait, à moins que ce soit lui. Je t'aime. Le coup fatal pour un jeune homme qui vivait éternellement dans le déni sentimental. Sa main quitta celle de la rousse et se posa sur son front. « Je… Je… Je ne me sens pas très … Bien. » Au même moment le décor se troubla et son corps tomba vers le sol en pierre, dans un dernier espoir, il agrippa la barrière de la fenêtre histoire d'amortir sa chute. La dernière chose qu'il put voir, ce fut l'air inquiet de la jeune fille. Le sarcastique et froid Balthazar était à terre, par un trop plein d'amour. Pardonne moi, Elliot.

Elliot D. Panabaker
Elliot D. Panabaker

: Don't be afraid of the women's strength. They are life.

ϟ ÂGE : 26
ϟ FONCTION : 6ème année
ϟ AVATAR : Holland Roden
ϟ ABSENCE ? : /

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MessageSujet : Re: (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights (BALTH & ELLIOT) Hearts Lights  EmptyLun 29 Juin 2015 - 18:04


Hot summer nights mid July

When you and I were forever wild
Will you still love me when I got nothing but my aching soul



Je ne savais plus quoi dire. Il n'avait pas retiré sa main et c'était tant ! Je n'avais pas espéré plus - ou peut-être si. Quelques mots peut-être. Un sourire. Mais il était pâle - de plus en plus pâle, ses traits tirés comme si il avait soudain le poids du monde sur ses épaules. J'aurais voulu le serrer contre moi, mais mieux ne valait pas. Pas après que je lui ai dit tout cela. Et surtout pas après mon baiser. Il sembla se vider de toutes les forces qui lui restaient. J'eus envie de pleurer à chaudes larmes, jusqu'à ce qu'il ne murmure. J'écarquillais les yeux. Je n'eus pas la bonne réaction et n'eus pas le temps de tenter de le retenir. Il était au sol, après être passé par divers stade de couleurs. Je restais interdite, puis je me mis à paniquer, sans réaliser que je m'étais mise à pleurer.

« Balth- Balthazaaaar ! » Je me penchais sur lui, m'agenouillais près du corps inconscient de mon ami. Le serpentard avait perdu connaissance et je me mis à pleurer à chaudes larmes, la gorge serrée, les lèvres et le corps tremblant. L'avais-je tué ? Oh, merlin ! J'avais tué le garçon que j'aimais ! Je me penchais et le secouais, en continuant de sangloter. « Merde ! Balthazar, s'il te plaît ! Réveille-toi ! Merlin je t'ai tué ! Non, non noooon ! Non, pardon, pardon » geignis-je. Je posais ma main sur son visage et avec un soulagement indicible, je réalisais qu'il respirais encore. Il n'était pas mort, juste inconscient. « Balthazar. » Je chuchotais son prénom comme si ça pouvait le faire revenir. Mais de toute évidence, mes baisers étaient aussi mortels que possibles et l'avaient rendu inconscient. J'essayais de le tirer, mais j'eus trop peur en attrapant ses épaules que je ne le fasse tomber. Quelque chose en moi ne voulait pas avertir tout le monde. Je continuais de pleurer, sans le vouloir, les larmes roulant toutes seules. Je venais de me déclarer et il ... Non ce n'était pas le moment de penser à ça. Il allait mal - est-ce qu'il était malade ? Inconsciemment, je pris ma baguette et lançais un sort d'une voix hachurée. Je ne me rendis même pas compte de ce que je faisais, totalement paniquée par la situation. Aussi discrètement que possible, je nous amenais à l'infirmerie.

« Balthazar, je suis tellement désolée, pardon, je ne voulais pas te surprendre comme ça, ni te faire du mal, oh pardon je suis si désolée » je continuais de m'excuser, les larmes roulant sur mes joues. Finalement nous atteignîmes l'infirmerie. L'infirmière me demanda de sortir en le mettant sur un lit, de sa propre baguette. Je refusais d'un gémissement. « Je- il ... Il est tombé comme ça, il se sentait mal, je suis si désolée, aidez-le. » Je m'assis près de lui, et je refusais de bouger. L'infirmière tenta bien quelques manoeuvres mais en me voyant vissée à ma chaise, elle abdiqua. Je ne bougerais pas tant qu'il ne serait pas réveillé. Je déglutis, et soupirais - je devais prévenir Jude et Hazel. Mis qu'est-ce que j'allais leur dire, au juste ? ... Ma main se saisit de celle de Balthazar et j'essuyais mes larmes. Je suppose que cela veut dire non.



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