ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; S'il y a un mot que Charlie ne supporte pas, c'est original. Depuis sa naissance, les personnes qui l'entourent ont pris l'habitude de le qualifier ainsi. Il n'était pas le parfait enfant qui rêvait de sucreries, de jouets, de bonheur – ou des choses basiques qui paraissent totalement normales aux parents – donc les adultes s'amusaient à parler de « l'original petit Daniels » durant les repas de familles. Arrivé à Poudlard, il aurait pensé que cela allait s'arranger, par rapport à ce qu'il avait entendu dire des Serdaigles, mais ce fut malheureusement le contraire. Le même mot revenait encore et encore lorsque ses camarades parlaient de lui dans la salle commune, certains allant jusqu'à le traiter de bizarre. D'ailleurs, il préférait le second adjectif au premier. Pour lui, original ne voulait rien dire et quand une personne l'utilisait d'un air gêné en regardant ses tatouages, il avait irrésistible envie de lui lancer un sort. Pourtant, il se contente de sourire tout en restant à la limite de l'insolence. Les gens qui disent ça de lui n'ont rien compris à ce garçon qui n'a jamais demandé rien d'autre que de pouvoir être lui-même.

Charlie a toujours eu une imagination trop débordante, ce qui avait l'inconvénient de plaire uniquement à son oncle. Dans une famille où le plus important est d'obéir aux règles pour se faire oublier, il a énormément été bridé durant son enfance. Bien sûr, personne ne pouvait l'empêcher de rêver, de créer ce qu'il voulait, il s'agissait juste d'éviter d'en parler quand il y avait des inconnus dans les parages. Ses envies, il les gardait pour lui, toujours précieusement jusqu'au retour de son oncle, pour lui raconter sans omettre le moindre détail. Peu de gens s'en rendent compte, mais il est depuis cette époque très méticuleux. Ses parents ne voyaient que le côté rêveur, leur enfant était toujours plongé dans son monde, à lire des romans que son oncle lui envoyait lorsqu'il avait le temps. Mais il ne fallait jamais s'inquiéter chez les Daniels alors ils décidèrent de mettre ça sur le compte de la jeunesse. Tous les enfants inventent des choses, tous les petits garçons aiment les histoires de pirates, ça allait donc forcément passer avec le temps. Ce fut, à ce niveau-là, un échec total pour la famille vu qu'à l'âge adulte, Charlie était presque resté inchangé. Évidemment, il avait grandi, l'époque avait changé et il savait se montrer adulte responsable même si dans ces moments-là, on avait toujours la même impression de parler à quelqu'un qui ne réalisait pas la difficulté et la réalité des choses.

Dans la salle commune des Serdaigles, certaines personnes avaient passé des mois à regarder Charlie d'un air étonné. S'il n'avait pas été devant eux avec une écharpe aux couleurs de leur maison, ils auraient douté que ce garçon ait été envoyé dans ce qui était considéré comme la maison des élèves rationnels. Pourtant à l'époque, il était loin d'être excentrique, ce qu'il est devenu qu'à la sortie de Poudlard en partant avec son oncle, mais il semblait tellement crédule. Pourtant, malgré les apparences, il était loin de croire tout ce qu'on lui racontait mis à part lorsqu'il s'agissait d'un des récits de son oncle, là c'était autre chose. En tout cas, lorsqu'on le connaît juste un peu, on remarque que la répartition a été très bien faite, si l'on oublie son refus total de participer à la moindre compétition. Pourtant il reste quelqu'un de passionné, avec le temps prêt à tous les sacrifices nécessaires pour ce qu'il pense le valoir.

Le courage – le vrai, l'authentique – lui a toujours fait défaut. Lors de son entrée à Poudlard, Charlie n'avait rien de commun aux héros qui peuplaient les romans moldus qu'il lisait. Quelqu'un avait même à l'époque sous-entendu qu'il pouvait en faisait un réel complexe, ce qui était loin d'être faux. À force de toujours rêver d'aventure, être confronté à la réalité et se dire qu'on est trop froussard pour partir au loin, c'est quelque chose de difficile pour un adolescent. Seulement, les nombreuses expéditions qu'il a faites avec son oncle ont réussi à le faire changer. Bien sûr, il n'avait toujours rien du courage légendaire des Gryffondors. Il était totalement incapable de foncer tête baissée affronter un quelconque danger. Il était, malgré les apparences, beaucoup trop réfléchi pour cela. Mais maintenant, il était suffisamment téméraire pour s'engager dans différentes actions, de là à quitter le calme avec lequel il vit depuis toujours.

Charlie, c'est l'asocial qui semble totalement intégré dans la société. Quand on le voit, souriant aux personnes qu'il ne connaît pas en leur conseillant un livre, on a du mal à croire qu'il n'est pas comme ça quotidien. Il paraît tellement naturel lors de ces moments où il se montre affectueux et attentionné envers les autres, qu'on aurait presque tendance à oublier qu'il n'est pas du genre à aller vers les autres, peut-être aussi car il ne rejette jamais personne. Mais comme souvent avec lui, les apparences sont trompeuses. Un marginal, un inadapté, voilà comment sa propre sœur le qualifie. Il n'a jamais su si c'était le côté secret et indécis qu'il s'était sans le vouloir forgé au fil des années, ou toujours cette insouciance qui faisait qu'elle l'avait été rejeté. Et ça lui a fait tellement mal qu'il s'est renfermé pour finalement devenir presque solitaire, rentrant exactement dans le moule que sa sœur avait délibérément créé pour lui sans que personne ne s'en rende compte vu qu'en public, il restait exactement le même. Et l'insolence apparut à ce moment précis.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Ce qui différencie le brun de toutes autres personnes que vous pourriez croiser dans la rue, ce sont les nombreux tatouages qui recouvrent son corps. Sans eux, Charlie passerait sûrement totalement inaperçu dans la masse, ce qui n'a d'ailleurs jamais été son but premier. Avec ses cheveux bruns, ses yeux marron foncé et sa peau blanche peu adaptée au soleil, on aurait pu le confondre avec le parfait Anglais, un homme banal qui avancerait jusqu'à sa destination sans poser de problèmes autour de lui. Mais ce n'est plus le cas. La quantité assez conséquente d'encre qui trace les magnifiques dessins maintenant exposés sur sa peau a tendance à inciter les gens à le voir autrement. Pourtant il n'est pas du genre à provoquer le moindre problème et c'est pour cela qu'il a pris l'habitude de les cacher aux yeux des gens pour ne pas les déranger. Bien sûr, il reprendra toutes les personnes qui sous-entendent que s'il porte toujours des vêtements longs et des écharpes fines même en été, c'est parce qu'il en a honte. C'est loin d'être le cas et s'il se balade souvent à Camden Town dans le Londres moldu, c'est par simple plaisir de pouvoir les montrer sans passer pour quelqu'un d'entièrement bizarre. Et pourtant, il ne s'intéresse que peu attention à l'opinion des autres. En revanche, dire que Charlie ne fait pas attention à son apparence serait un mensonge. Les nombreuses heures qu'il a passées pour choisir quel tatouage il allait se faire à tel endroit en sont une preuve suffisante. Il a juste conscience qu'actuellement, il est préférable de ne pas se faire trop remarquer.

Une autre chose qui peut également attirer l'attention chez lui, c'est ses expressions, sa démarche. On remarque au premier coup d’œil qu'il s'agit de quelqu'un de posé, mais on a souvent du mal à voir à quel point, ce qui a l'habitude de gêner des gens. Quand on le regarde marcher, d'un pas léger et non inquiet de ce qui se passe autour de lui, presque comme une plume qui tombe doucement sur le sol, on se demande s'il n'est pas totalement déconnecté de la réalité. C'est ce qu'il montre à tous sans le vouloir, et c'est ce qui si loin de la vérité. Personne ne prend jamais le temps de regarder ses yeux. Peut-être parce qu'ils sont trop sombres ou trop banals, et pourtant leur expression est entièrement différente du reste de sa personne. Plus graves, plus matures, ils contredisent tout ce que semblait être Charlie. Une opposition presque parfaite avec le sourire toujours peint sur son visage. C'est quelque chose de dérangeant qu'on lui fait rarement remarqué, bien que dans le cas contraire ça ne changerait rien. Sa façon de se comporter, de toujours cacher quelque chose d'aussi personnel que ses émotions, lui paraît totalement normale et même banale et il l'expliquerait avec un ton détendu à ceux qui s'y intéressaient.

Charlie sourirait à n'importe qui lui qualifiant d'original parce que ce ne serait ni la première ni la dernière fois qu'on lui dirait une chose pareille. Il a l'habitude des dires des autres au sujet de son physique. Les tatouages sont voyants, bizarres, mais c'est de l'art. À ses yeux, ils ont tous une signification différente à ses yeux et particulièrement celui qu'il s'est fait au niveau des phalanges après la mort de son oncle. Drop Dead.

ϟ BUT DANS LA VIE ; Voir une aurore boréale, ce qui a l'art de déprimer sa sœur quand il lui explique que c'est l'accomplissement de sa vie.

ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES ; Du sang mêlé malgré l'absence de moldus dans sa famille proche. Il en est d'ailleurs assez fier et n'hésite pas à le dire contrairement au reste de sa famille qui préfère mentir à ce sujet.

ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE ; Une magnifique chouette noire et blanche appelée Éole en hommage au maître du vent.

– Charlie, viens ici immédiatement. Ta mère et moi avons une grande nouvelle à t'annoncer. Tu vas bientôt avoir une petite sœur.
– Il s'appelle Nathaniel. Nathaniel ! Et toi. Je t’interdis d'envoyer le moindre hibou à ton oncle.
Elle avait beau le montrer du doigt, lui crier dessus et prononcer des menaces ridicules qui dissuaderaient n'importe quel enfant de faire des bêtises, le petit garçon de six ans gardait toujours le même regard qui avait le don d'énerver sa mère.
– Mais enfin, c'est ton frère. Tu ne peux pas...
– Je refuse que ma fille ait elle aussi un nom ridicule, tu m'entends ? Il serait capable de trouver pire que Charlie cette fois.

Si sa mère avait toujours refusé de l'appeler par son véritable prénom, c'est à cause d'une suite d'événements qui remontait au jour de sa naissance. Alors que Jim Morrison meurt mystérieusement à quelques centaines de kilomètres du centre de Londres, un nouveau-né à l'oncle excentrique se voit attribuer un prénom totalement différent de celui prévu. Pourtant, Charlie c'est mignon et nouveau dans l'arbre généalogique de la famille. Mais sa génitrice n'aimait pas, elle détestait même et s'il n'y avait pas eu cet homme rassurant – son père – qui avait ce jour-là soutenu son oncle, le bébé aurait sûrement porté le prénom de son grand-père. Après qu'on lui ait administré une potion qui avait pour but de la calmer, la mère n'arrivait qu'à se poser une unique question. Elle venait de commettre la plus grosse erreur de sa vie en s'évanouissant en accouchant ou en invitant son frère à l'hôpital. Avec le temps, elle a préféré considérer la seconde action. Le jour où Charlie apprit qu'il allait devenir grand frère, elle ne lui avait toujours pas pardonné. Pourtant, lui il l'aimait cet oncle qui revenait toujours pour les fêtes de fin d'année, les valises pleines de dessins et d'histoire à lui raconter comme conte pour dormir.

Charlie avait chaque année son propre calendrier de l'Avent. En réalité, il ne faisait que compter que les jours avant le retour de son oncle au pays. Pour le petit garçon, il s'agissait d'un grand explorateur qui partait aux quatre coins des îles britanniques. À l'époque, il n'avait que très peu de notions d'histoire de la magie, tout lui semblait beaucoup plus merveilleux. Ces histoires fantastiques étaient le contraire presque total de la monotonie de la maison familiale des Daniels. Pourtant, l'arrivée de sa petite sœur aurait dû réussir à casser cela, mais même les longues promenades qu'ils faisaient lorsqu'il arrivait à convaincre son père de les amener se promener dans le Soho ne suffisaient pas. Il rêvait de beaucoup plus grand. Les grandes rues de Londres pleines de moldus n'avaient rien d'une aventure. Bien sûr, il grandissait et avait appris les joies d'avoir quelqu'un avec qui se chamailler à longueur de journée. Lui qui était si calme devait faire des sacrifices. Finies les journées à lire du matin jusqu'au soir, il fallait s'occuper de la petite Alice, faire grand frère parfait, la consoler lorsqu'elle tombait, et il était définitivement trop nul pour ce rôle.

– Du sang pur ! Tu cherches à nous faire tuer avec tes mensonges, c'est ça Nathaniel ? Tu es indigne de porter le nom de ton grand-père.
– Du sang mêlé. Mère, allez prendre votre potion.

Dans ces situations, il regardait toujours sa paranoïaque de mère d'un air lasse avant de lui apporter son remède. Même deux ans après la défaite de Vous-savez-qui face au si célèbre Harry Potter, elle n'avait jamais réussi à soigner sa manie de mentir sur ses origines. Manie qu'elle avait d'ailleurs ancrée dans le cerveau de sa sœur après plusieurs heures de bourrage de crâne intensif, ce qui pour son plus grand malheur avait été un échec total chez Charlie. Décidément, rien ne réussissait chez ce garçon qui avait perdu espoir. Faire comprendre à sa mère qu'elle était ridicule était un combat perdu. Pourtant, il savait qu'il avait raison mais personne à l’exception de son oncle ne semblait vouloir l'écouter lorsqu'il parlait de mensonge. Ce n'était pas ça qui allait le déranger éternellement. Il ne faisait que rarement un compte avec ce qui se passait autour de lui. Il venait à peine de recevoir les premiers signes de ses pouvoirs, un peu trop tardivement au goût de sa mère qui aurait presque juré qu'il allait être un cracmol. Mais finalement, Charlie n'avait pas décidé de lui gâcher la vie entièrement et avait reçu sa première lettre pour Poudlard. Quitter sa famille pendant presque une année entière, lorsqu'on a onze ans, ça paraît tellement génial. On a l'impression qu'on va vivre une grande aventure et on est forcément déçu quand on se rend compte que c'est loin d'être le cas.

Serdaigle. Lorsque le Choixpeau prononça le nom de ce qui allait être sa maison pour les sept années à venir, Charlie n'en était pas revenu. La veille il avait dû subir les moqueries de sa sœur et les remarques stressantes de sa mère. Il n'osait même pas imaginer leur réaction lorsqu'elles allaient recevoir le hibou qu'il se pressait de leur envoyer. Serdaigle, la maison des élèves rationnels comme aimait le lui rappeler son père – ancien Poufsouffle qui était persuadé que son fils allait suivre sa trace. Serdaigle, l'ancienne maison de son oncle. De son nouveau lit dans le dortoir, il avait l'impression de pouvoir entendre sa mère grinçait des dents en faisant le rapprochement. Drôle de relation fraternelle. C'est à cause de cette image un peu décadente de la fratrie qu'il avait toujours fait attention à sa petite sœur. Il n'avait pas envie que leur relation se détériore, il l'aimait – comme le reste de sa famille, mère comprise, d'ailleurs. Il ne savait pas à quel moment tout avait empiré, si c'était sa longue absence chaque année ou bien plus tard l'entrée d'Alice chez les Serpentards.

– Charlie, tu m'aides pour le devoir sur la guerre des Gobelins ?
– Mon oncle vient de m'envoyer une lettre. Il est sur les traces du célèbre Barbe Noire. Il est presque sûr de trouver de quoi prouver que c'était un sorcier.
Son ami le regarde bizarrement. Tout le monde le regarde comme ça lorsqu'il parle des recherches de son oncle.
– D'accord. Et pour la guerre des Gobelins du coup ?

Charlie était passionné d'histoire de la magie. Tout le monde dans sa maison le savait, et pour cette raison, ils évitaient d'en parler avec lui plus que nécessaire. Il était passionné par un autre genre d'histoire, celle qui ne paraît pas importante, celle qui n'a pas encore été écrite dans des livres. Plus que tout, Charlie aimait les histoires de pirates. Les gens le regardaient bizarrement quand il en parlait, mais personne n'a jamais vraiment su s'il ne s'en rendait pas compte ou tout simplement s'il préférait ignorer. La première solution aurait sous-entendu qu'il était bête, ou simplet, et ses proches savaient que ce n'était pas le cas et ne comprenaient pas. Pourtant, aux yeux du brun, tout semblait si simple que c'en était presque déprimant. Puis, il y eut sa dernière année et tous les choix qui vont avec. Que faire l'année d'après, après les examens. Il fallait travailler, sa mère parlait de le faire rentrer dans le ministère. Rien de très intéressant, rien qui ne l'enchantait. Il avait toujours cette envie d'aventures, vivre comme dans ses rêves.

La réponse à ses envies l'attendait à King's Cross, voie 9¾. Charlie n'avait jamais pas le souvenir d'avoir vu son oncle à Londres pour une raison autre que les fêtes de fin d'année. Il avait toujours ce regard rassurant, cette sincérité qui se voyait jusqu'à dans ses gestes, ce qui rappelait à chaque fois au garçon pourquoi il avait tant confiance en cette personne en particulier. Assis devant un verre de whisky dans un petit pub moldu, ils se regardaient. Ses moments étaient comme sacré pour le plus jeune.

– Et l'an prochain ?
– Je vais étudier pour rentrer aux départements des mystères. Enfin, je cois.
– Tu crois ? Tu veux vraiment devenir un de ces langues-de-plomb sans vie ?
Charlie baissa les yeux, le fond de son verre étant moins dur à affronter que les yeux bleus de son oncle. Il avait tellement honte.
– J'ai besoin d'un assistant. Viens avec moi.

C'était comme s'il avait attendu cette phrase toute sa vie, comme s'il avait toujours su que son avenir consistait à partir avec son oncle, loin de la maison familiale, loin du quotidien monotone. Il n'était même plus question de refuser. C'est pour ça que Charlie rentra – seul – chez lui pour annoncer la bonne nouvelle à sa mère. Son oncle avait préféré éviter de l'accompagner pour ne pas se faire tuer. Ce jour-là, lorsqu'il quitta sa chambre, sa nouvelle valise prête pour l'aventure, il avait devant lui sa petite sœur, qui le regardait méchamment. Ce n'était pas la première fois que le blond prenait peur devant elle, mais là il avait l'impression de s'être enfui. Il avait juste été capable de prononcer un « On se revoit à Noël. » avant de partir en courant. Charlie et son manque de courage légendaire. Cette année, puis les autres, il ne la revit pas pour les fêtes. Elle préférait rester à Poudlard, entourée de Serpentards, juste pour faire culpabiliser son frère ce qui fonctionnait trop bien.

Naviguer en mer d'Irlande, puis revenir passer quelques semaines dans le comté de Cornouailles, c'était tellement différent que vivre à Poudlard. C'était une vie totalement différente, à part. Au départ, il était loin de faire le fier. Il avait peur lorsqu'il s'agissait de faire quelque chose pouvant nuire à sa vie, ce qui finit par changer radicalement au fil des mois, puis des années. Son oncle rigolait à chaque fois qu'il prenait les devants, arrivant devant lui pour lui annoncer qu'il avait trouvé un bateau. « Il n'a pas l'air solide, mais au moins il nous amène où il faut. Puis, on sait nager, pas de quoi faire le difficile. » Là, il se rendait compte à quel point son neveu était devenu comme lui, passionné. Il devait avoir vingt ans lorsqu'il commença les tatouages. Chaque trouvaille et chaque nouvelle ville étaient une excuse suffisante à ses yeux. Et encore une fois, son oncle rigolait. Charlie, le calme petit Charlie avait passé trop de temps auprès de marins irlandais. Sa mère allait le tuer. Puis, il y eut l'accident qui couta la vie à son oncle. Obligé de rentrer en vitesse à Londres pour qu'il soit soigné à Sainte-Mangouste. Un jour qu'il revenait de l'hôpital, il reçut un colis dont la lettre indiquait qu'il provenait de oncle. Cinq minutes plus tard, sa mère rentrait dans sa chambre lui annonçait qu'il était mort. La nouvelle était arrivée par hibou.

– Et maintenant, tu vas faire quoi ?
– Aller à son enterrement.
– Je parle d'après idiot.
Charlie regardait avec tristesse sa petite sœur qu'il n'avait pas vue depuis environ trois ans. Elle avait tellement changé et il s'en sentait entièrement responsable.
– Je vais travailler à la librairie. Tu le détestes tant que ça ?
– Je crois.

Il avait mis sa plus belle tenue, celle qui était restée dans l'armoire de la maison Daniels et qu'il refusait habituellement de mettre même pour les plus grandes occasions. Ce jour-là, il n'enterrait pas que son oncle, c'était aussi toute son enfance, sa jeunesse et les plus belles années de sa vie. Et il pleurait, comme toute sa famille. Même sa mère avait été inconsolable. « Il a fait de toi quelqu'un de bien. » qu'elle lui avait murmuré à l'oreille quand il contemplait le cercueil d'un regard vide. Puis, il avait commencé à travailler à Fleury et Bott, comme il l'avait annoncé à sa sœur. Il faut bien faire quelque chose de sa vie, passer à autre chose. Deux mois après, il trouva la force d'ouvrir le colis qui était resté tout ce temps au fond de son armoire. Les dernières volontés de son oncle. Il devait finir son livre, l'œuvre de sa vie. Mais il y avait également des conseils, le nom de personnes importantes à contacter s'il ne voulait pas rester à rien faire. C'est comme ça que Charlie s'est retrouvé à s'engager dans l'Ordre du Phénix, sans jamais apprendre la vérité sur celui qu'il pensait connaître. Finalement, il n'avait peut-être pas toujours été un simple explorateur un peu bizarre. Il y avait de quoi en rire.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? ; La dernière potion de Seamus a explosé, et je suis apparu, comme par magie. (Puis Meredith est arrivée et elle m'a attaché au forum.)

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Oliver Sykes. ♥

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? ; Je l'aime et je lui fais des câlins.

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? ; Tout plein de fois, et ils sont toujours mieux que les précédentes.

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? ; Plus beaucoup. Disons que je suis encore active sur deux autres.