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Invité
| Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). Sujet : Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). Mer 17 Juil 2013 - 3:04 |
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| Ulysses Caesar Vaughan ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 29 ans, et ça change tous les 1er décembre. C'est un peu monotone mais ça marche comme ça. ϟ LIEU DE NAISSANCE : Waterford, en Irlande. En même temps, Vaughan c'est pas mexicain... ϟ ANNÉE & MAISON : Mangemort mais comme ça paye pas cher, pour arrondir les fins de mois Ulysses fait partie de l'unité de recherche des dragons, du département de contrôle et régulation des créatures magiques. Et puis il a fait ses études à Serdaigle, vous comprendrez surement pourquoi.
ϟ PATRONUS :Avec le temps qu'il a mis à en produire un, il n'est pas peu fier d'invoquer un poulpe. Le poulpe a par ailleurs 8 cerveaux, il est extrêmement intelligent, alors il n'y a rien de ridicule là-dedans. ϟ AMORTENTIA : Ulysses sentirait sans détour l'odeur du tabac sec, avant qu'il ne soit fumé, ainsi qu'une odeur d'épices chaudes comme en trouve sur les marchés et pour finir un parfum de thé russe, son péché mignon entre tous... ϟ ÉPOUVANTARD : La plus grande peur d'Ulysses est sans conteste cette étrange bestiole. Parfois, rarement, il en croise une, avec ses petites pattes qui grouillent... OH MON DIEU OUI ! C'est un enfant ! L'épouvantard d'Ulysses le représente père de famille, entouré d'une ribambelle d'affreux marmots braillards. Ça fait froid dans le dos.
ϟ ALBUS DUMBLEDORE OU BELLATRIX LESTRANGE ? : Bellatrix Lestrange. Cette nana là a du charisme, faut l'reconnaitre. ϟ CELUI-QUI-SAIT OU PHILÉAS FOLENGRAIN ? : Celui-qui-sait. Quoi? On n'est pas obligé d'être tout blanc ou tout noir dans la vie! Et ce qui intéresse Ulysses, c'est ce qui est intrigant. Et pour l'être, ce bonhomme là n'est pas décevant dans son genre. Dommage qu'il ne puisse surement jamais satisfaire sa curiosité. ϟ SUCRÉ OU SALÉ ? : Salé. Le Saucisson vaincra. |
ϟ AIME : Dans le type basique et déjà-vu mais c'est comme ça et pas autrement, Ulysses aime et chéri ses clopes et son thé. Sinon on peut parler de son attirance pour la mal-bouffe, dans le genre charcuterie-fromage à pas d'heure mais il n'est pas tellement alcool en revanche. Sinon, ce qu'il aime c'est voler. Pas sur un balai, non. Voler des choses. Ulysses souffre de cleptomanie, prenez-garde. Il aime aussi la couleur bleu pastel, résoudre des énigmes (quoi, un problème?) d'ailleurs il est très bon, à ce jeu là et les chats (il en possède un). Il raffole de l'automne. Il passe son temps à faire des expériences. Il trouve agréable de se promener main dans la main avec une jolie femme. Et il aime bien s'habiller. Et son petit péché mignon? C'est le sortilège de découpe. Quand il pète un plomb avec ses copains mangemorts, allez savoir... plutôt que Doloris, il aime tailler dans le vif. Mais personne n'est parfait hein.
ϟ N'AIME PAS : Il aime sa mère comme on aime la couleur de la cravate du dernier mec de votre ex, vous voyez le tableau? En même temps, elle le lui rend bien, suffit de voir comment elle l'a appelé. D'ailleurs il n'aime pas ses patronymes. Enfin, séparément, si, mais franchement, savoir qu'il est baptisé comme ça juste parce que sa génitrice est une obsédée de la grandeur et la grandiloquence... Il n'aime pas vraiment les bonbons. Et déteste prendre du poids. Ça peut paraître étrange mais il surveille sa taille. Il a horreur de l'hypocrisie et du mensonge. Ce qui ne l'empêche pas de savoir mentir à la perfection. Et il a en horreur les gosses, ça lui donne des nausées et des maux de têtes... Comme une sale crève! Et comme il n'aime pas non plus être malade...
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first — PSYCHOLOGIE DU PERSONNAGE
ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; La première chose à savoir à propos d’Ulysses c’est qu’avec lui, il faut oublier les tendances manichéennes dont on nous bourre le crâne ce siècle-ci. Il n’est pas bon, ni mauvais, tout est une question de point de vue. En revanche, il aime verser dans les extrêmes. Ce qu’il faut savoir c’est que notre personnage est extrêmement intelligent. Pourtant, il n’a pas eu de O à toutes ses Buses ou Aspics. En fait, il n’a eu un O qu’en Arithmancie, la matière de la logique pure. Ailleurs, disons qu’il s’en est tiré. Pourquoi, alors, l’avoir fourré chez Serdaigle ? Alors qu’il était assez courageux et romantique (au sens ferme du terme, oubliez les papillons) pour Gryffondor, assez rusé et vile pour Serpentard et assez fidèle et franc pour Poufsouffles ? Parce qu’il a une soif de tout apprendre et savoir qui dépasse les bornes (parfois pour son propre bien) et parce qu’il est un vrai petit géni en son genre. Dans le genre insidieux… Au premier coup d’œil, ce mec n’a rien de fou intellectuellement, il est comme les autres. Et puis, il repère le détail. Trouve la formule. Résolve le problème caché derrière le problème. Parce qu’avec sa curiosité, son intérêt mordant, il soulève des choses qu’on n’aurait même pas idée de regarder. Il est tout simplement constamment en activité, cérébrale en tout cas, et physique aussi souvent qu’il le peut. Un tantinet nerveux. Il aime vivre, ressentir, tester, expérimenter, découvrir. Il ne s’ennuie donc jamais, et quand c’est le cas, il pète un peu les plombs. C’est le côté sombre de sa personne qui ressort alors. Le souci, c’est qu’il ne se contente pas d’hurler un bon coup et de jeter une assiette à la tête du premier venu. Il devient violent et un peu incontrôlable. Et croyez-le, le pire, c’est de le voir agi presque froidement, avec cette lueur un peu folle dans le regard. Et ça découpe, et ça torture psychologiquement (il est très bon à ce jeu-là). Et quand c’est fini, il fume une cigarette tranquillement. Mais on a tous nos moments un peu incohérents. Mais là, je vois que vous flippez alors on va retourner sur quelque chose de plus tranquille. Tout simplement parce que si je ne vous avais rien confié, ou que vous ne l’avez pas vu vous-même, vous n’avez pas de raisons d’y croire. En effet, Ulysses est quelqu’un de tout à fait charmant, il est serviable, poli et adore plaisanter. Il apprécie l’humour bien anglais, autant que l’humour noir mais ça ne fait pas de lui un monstre, n’est-ce pas ? Il reste tout de même assez énigmatique malgré son accessibilité. Il dit toujours ce qu’il pense, mais il ne parle pas aussi souvent qu’on voudrait l’entendre. Peut-être parce qu’il se passe trop de choses derrière ces cheveux blonds ? Sans doute. Si nous devions donc résumer Ulysses, nous dirions : qu’il est la logique incarnée, extrêmement vif, énergique et même nerveux, qu’il ne fait jamais les choses à moitié, qu’il peut passer d’un extrêmement à l’autre, qu’il peut être l’homme le plus charmant, comme un sadique un peu dément (attention, il n’est ni bipolaire, ni schizo, ou je ne sais quel autre trouble du comportement à la mode), qu’il n’est pas torturé, je dirais même qu’il est parfaitement décomplexé avec sa situation. En somme, c’est un régal de se trouver en sa compagnie. Ça l’est un peu moins seulement si vous êtes du mauvais côté de la baguette lorsqu’il est énervé. Il faut bien comprendre que ce qui peut paraître insensé dans cette façon de passer de l'employé ministériel avec qui on prendrait bien le thé, au mangemort cleptomane fasciné par le sang, il n'y a qu'une démarche : goûter à tout en ce bas monde. Hé oui, ainsi, à force de tout tenter, sans s'arrêter, Ulysses peut faire autant de choses dégoûtantes, que drôles qu'excitantes, qu'effrayantes, que fascinantes. Mais il est clair qu'hormis ce côté violent, il reste aussi sain d'esprit que n'importe qui. Ou presque. Vraiment presque. Et d'ailleurs, notre homme n'est pas assoiffé de sang, et ne recherche pas la violence pour la violence. Généralement, il y a un élément déclencheur. Il est, en effet, loin d'être un sauvage. Oh, et je ne vous ai encore rien dit de son côté un peu dandy…
ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Le physique d'Ulysses est assez important. En tout cas, lui-même lui donne une dimension prenante. Comprenez-bien : il ne se trouve pas particulièrement affolant ou digne d’Apollon ni quoi que ce soit. Mais c'est psychologique, il ne veut pas déroger aux proportions parfaites que la nature s'est donné tant de mal à instiguer au corps humain. Il est plutôt grand et bien bâti, il n'est pas fin mais finement musclé et cela est dû à son attention portée à son corps mais aussi à son travail. Maîtriser un dragon demande quelques ressources. Néanmoins, son corps est ainsi recouvert au niveau des bras et mollets, de quelques cicatrices de morsures, brûlures et autres incidents. Hormis cela... d'aucun le dise beau, et il est vrai qu'il n'a jamais eu de mal à faire tomber les demoiselles, surtout lorsqu'il porte ses lunettes (allez comprendre les méandres du cerveau féminin vous). Mais bon, il n'est pas non plus le mec canon et sexy qui se retrouve une fille à chaque bras tous les soirs. Il ne le veut pas de toute façon. Du coup il évite juste de relever son tee-shirt, car elles ont tendance à s'émoustiller devant la plaquette d'abdominaux qui se dessine en dessous de ce dernier. Mais c'est comme tout, s'il était un joueur de Quidditch célèbre, chanteur ou acteur de film moldu, elles le trouveraient toutes un million de fois encore plus beau. Heureusement, ce n'est pas le cas. Ce qui contribue à son charme, ce sont ses yeux bleus gris souriants. Ensuite, il est blond et ça... c'est une question de goûts et de couleurs. En ce moment, il aborde une petite barbe, mais ça n'a pas toujours été le cas. Enfin, tout cela, ce sont des détails pour lui. Lui tant qu'il fait un poids réglementaire pour ses 1m85, tout lui convient. Fort heureusement, notre homme ne grossit pas facilement.
ϟ BUT DANS LA VIE ; Le but insoupçonné dans la vie d'Ulysses c'est, à la manière d'une pie, d'avoir volé le plus de choses sur cette terre. Mais lui même ne s'en rend pas bien compte, ce qu'il vole, il le fait machinalement. Plus sérieusement, Ulysses vit au jour le jour, il veut tout découvrir de la vie, tout comprendre, et s'il n'a pas de rêve précis comme dominer le monde, s'acheter un Rolex, ou une porche ou encore détenir le record du plus grand nombre de pastèques cassées avec son c... enfin, s'il ne rêve pas de tout ça, ce qu'il attend dans la vie, c'est juste d'en aller au bout et, au moment du bilan, pouvoir se dire que, bordel, il ne s'est pas foutu de sa gueule, il l'a consumé jusqu'à plus en pouvoir. Il tente toujours tout, ainsi et voila pourquoi il ne s'arrête jamais et est curieux de tout. Il veut tout savoir, tout voir. Sinon, dans le genre moins avouable, Ulysses attend avec impatience la mort de sa mère mais bon, ça ne fait pas de lui un monstre... c'est pas lui qui la tuera après tout. Enfin, professionnellement, disons qu'il se sent bien là où il est, chasser des dragons lui apporte assez d'action et d'expérience pour en demander plus. De toute façon, à part Mozart, son chat, il n'y a pas de créatures supérieures aux dragons qu'il pourrait éventuellement chasser... à part les vampires, mais c'est interdit.
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES ; Avec le peu que je vous en ai dit sur sa mère, on pourrait s'attendre à ce que les Vaughan soient une illustre et vieille famille de sang-pur irlandaise. Et bien oui ! Enfin... non, pas exactement. Le père d'Ulysses est bien un sang-pur, tout ce qu'il y a de plus honorable. Enfin, il l'était quand il était encore vivant. Mais sa mère... la tarée de la grandeur, de la hauteur, de la perfection... est une pauvre sang-mêlée dont la mère n'est même pas sorcière et le père tout juste sang-mêlé. Et Ulysses n'a jamais eu le droit de les rencontrer, allez-savoir, si c'est à cause de leur statut de sang, ou parce que son défunt père, comme tous les hommes, ne supportait pas sa belle-mère. Quoi qu'il en soit, notre homme est de sang-mêlé, presque pur, comme lui rappelle toujours sa chère mère, et il faut qu'il en soit fier par Merlin! Cela-dit, auprès de ses amis et copains délicieux les mangemorts, il ne mentionne pas souvent la branche maternelle de sa famille. Même pas à cause de leur sang... surtout à cause des lubies hystériques de sa génitrice. Sinon, comme ça, il se pourrait qu'il aie un peu de sang gnome dans les veines. Il a fait une expérience une fois et... bon ça va, j'arrête.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE ; Je ne vois pas pourquoi cette question est facultative étant donné que le chat d'Ulysses c'est sa vie, son meilleur ami, la huitième merveille du monde, et j'en passe. Le jeune homme possède en effet un adorable (enfin...) maine coon, soit, un chat qui parle. Il s'agit de chats particulièrement grands en règle générale, celui d'Ulysses est plus grand qu'un petit caniche. L'animal, doucement baptisé Mozart, d'abord à cause d'une blague visant à se foutre de sa mère, et puis parce que franchement ça lui va bien, c'est pas le chat roux et stupide qu'on trouve sur les sites internet moldus de partage de vidéos, jouant du synthétiseur. Mozart ne joue pas de musique, son don magique c'est juste d'être un emmerdeur, ventre sur pâte, adorablement calin. Angora, le pelage crème et les oreilles et le bout des pattes et de la queue noir, il miaule sans cesse (c'est un maine coon, ne l'oublions pas) pour demander à bouffer, réclamer des câlins et de l'attention, ou pour rien. Et Ulysses adore lui raconter ses journées, son chat, en effet, lui répond, à sa façon. Il dort avec toutes les nuits, aussi, lorsqu'Ulysses ramène une fille, Mozart se montre de mauvaise humeur pendant plusieurs jours. Il serait peut-être temps de couper le cordon? Que nenni, depuis trois ans et pour longtemps encore, Mozart c'est le coloc, l'ami, l'âme soeur d'Ulysse et personne ne se mettra en travers de ça.
second — HISTOIRE DU PERSONNAGE
Rendez-vous au post suivant !
third — ON VEUT TOUT SAVOIR SUR TOI...
ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? ; Partenariat les amigos.
ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Ryan Gosling et vous n'avez pas idée d'à quel point c'est dur de trouver un p***** de gif sur lequel il ne s'exhibe pas avec une greluche ou des lunettes de soleil moches.
ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? ; Je me suis inscrite parce qu'il me déplaît, à un point que j'en vomirais bien là dessuite.
ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? ; Et ouais nigger, lus, vus et approuvés (sauf pour l'adaptation du cinquième qui est une daube).
ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? ; On n'a pas gardé les vaches ensemble, OKEY? (1)
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| Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). Sujet : Re: Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). Mer 17 Juil 2013 - 3:04 |
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second — HISTOIRE DU PERSONNAGE
30 novembre 1967, vingt-heures trente-cinq. « C’est pas vrai ! Encore une saute d’humeur qu’elle me passe sur le compte de la grossesse et je la noie. » Charmante entrée en matière de mr. Vaughan concernant sa toute aussi charmante épouse, n’est-ce pas ? En même temps, il fallait comprendre le pauvre homme qui supportait Ileana-Roselyne Vaughan depuis 5 ans, dont 9 mois sous haute tension. L’enfant à naître allait venir au monde peut-être là, demain ou même dans l’heure, et la future mère avait théâtralement arrêté son choix de prénoms. Marcus avait bien essayé de lui faire entendre raison, mais son épouse avait la capacité de se changer en harpie si vite ces temps-ci, que, bien vite, il avait rendu les armes. Appeler le petit Ulysses. Ulysses Caesar. Non mais, je vous demande un peu. L’enfant allait s’appeler Marcus jr. un point c’est tout. Comme cela était prévu. De toute façon, la veille, elle avait annoncé qu’elle accouchait bientôt du futur plus grand ministre de la magie de tous les temps. Alors franchement, ce n’était qu’une lubie de plus. Ileana-Roselyne semblait s’attendre à mettre au monde l’enfant prodige, le miracle du siècle. Et comme Jésus était déjà passé par-là, Noé, Moïse et le père-noël avant lui… Il s’appellerait Ulysses Caesar, car tout comme eux, il serait un grand homme, un conquérant, qui soumettrait les peuples, conquerrait des territoires vastes, aimé et adulé de tous. Bref, heureusement qu’elle avait renoncé à l’appeler Zeus (elle en avait parlé de la quatrième à la septième semaine de grossesse) et qu’en plus, il porterait le prénom de son père pour régler l’épineuse question. « ULYSSES ! » Cria Ileana-Roselyne, dans un sursaut hystérique au bord de l’évanouissement, douze heures plus tard, alors qu’elle venait de mettre son enfant au monde. « Caesar… » marmonna-t-elle aussitôt ensuite avant de sombrer. Elle n’avait cependant point omit de fusiller son époux du regard avant qu’il n’ait pu ouvrir la bouche. Mesdames, messieurs… Ulysses Caesar Vaughan était né. 8 juillet 1971, quatorze heures vingt. « Pourquoi t’es ma maman ? » Non, comme tous les gosses, Ulysses ne pouvait pas se contenter de poser une question simple. Remettre l’ordre métaphysique des choses en question était plus drôle et c’est généralement ce qu’on fait quand on a quatre ans (à noter, que contrairement aux autres, Ulysses ne cesserait jamais de se poser de questions parfois vraiment étranges). La mère soupira. « Et bien je t’ai mis au monde, nous avons donc le même sang, la même famille. » Le petit sembla réfléchir. « Alors papa il a le même sang que moi. » La remarque était innocente. Pourtant, elle suffit à lancer un débat, un acharnement médiatique en fait, bombardé sur le petit blond, de la part de sa mère durant plus de vingt ans de sa vie. « Oui Ulysses, et ce sang est pur, ne l’oublie jamais. Toute ta famille est composée de grands sorciers seulement. Ton père, son père avant lui, ses frères… » S’enorgueillit-elle. Ulysses se concentra. « Le papa de papa c’est papi ? » La mère acquiesça comme si on venait de lui poser une question grave, importante. « Mais toi, t’as pas de papa ? Il est où ton papa du même sang que toi sorcier ? » Et voilà comment, à quatre ans, Ulysses reçut la première claque maternelle de sa vie. Il finit la journée en pleurs dans sa chambre après que sa mère lui ait ordonné d’effacer ces idées de sa tête. Sa seule famille serait la famille Vaughan. Ileana-Roselyne avait eu trop de mal à se sortir de cette famille peu reluisante et méprisée par les vrais sorciers pour qu’un fils trop curieux retourne fouiller dans les braises encore vives et humiliantes de son propre placard. Alors rassurez-vous, ce n’est pas là le début d’une enfance malheureuse. Ce ne sont pas les malheurs d’Ulysses que je vais vous raconter. Sachez seulement quel est le personnage qui lui a servi de mère et pourquoi, pourquoi, est-ce qu’Ulysses assimile les nés-moldus à de la vermine. Entre une tradition familiale bien encrée chez les Vaughan et une génitrice qui associe les seuls sang-de-bourbes de son potentiel entourage à de la tourbe. Que dis-je, des monstres, des déjections d’hyppogriffe maléfique atteint de colique. Enfin bon… vous m’aurez compris. 15 décembre 1981, vingt-deux heures trentes.
Lorsqu’Ulysses se laissa tomber dans son lit à baldaquin chaud et accueillant, il se dit, que, décidément, la journée avait été longue. Mais il aimait ces journées longues et remplies comme il n’en vivait qu’à Poudlard. Il était en quatrième année, nous étions au mois de décembre et les journées étaient courtes en Ecosse. Pourtant, le jeune Vaughan avait eu le temps d’aller en cours le matin, d’assister à un entrainement de Quidditch en remplacement l’après-midi, d’embrasser sa nouvelle petite amie pour la première fois, de récolter une retenue, de se retrouver dans la forêt interdite et de se faire embusquer par l’esprit frappeur du château en rentrant. Et encore, il n’est pas ici fait mention de tout ce qui est tout simplement au-dessus du commun des mortels (après tout, ici, au lieu d’un cours de maths, il avait assisté à un cours de potion au cours duquel le mélange d’un camarade avait pris vie). Oui, décidément, il se régalait de cette vie. Il repensa à ses huit ans, ce matin de décembre durant lequel il avait découvert ses pouvoirs. Sa mère lui faisait recopier des descendances de familles de sang pur du monde sorcier (comment ça « oh la psychopathe » ?) et Ulysses avait demandé à rejoindre ses cousins pour s’amuser. Elle lui avait formellement interdit. Evidemment, il avait désobéi. Lorsqu’elle l’avait trouvé, elle était entrée dans une colère terrible. Sa mère se transformait en harpie, prête à lui dévorer le foie. C’est alors qu’elle fondait sur lui, recroquevillé au pied d’un arbre qu’il avait disparu de sa vue. Lorsqu’il avait compris ce qui c’était passé, il était au sommet de l’arbre cramponné aux branches. De colère, sa mère était passée à un état de jubilation dément. Cette sale folle. Mais le vrai bonheur d’Ulysses avait été le moment de complicité partagé avec son père. Trois ans plus tard, il entrait à Serdaigle, comme son oncle. Et depuis, il n’avait jamais été aussi heureux qu’entouré de ce savoir et ces multiples nouvelles expériences. 6 août 1985, douzes heure quarante-cinq.
La main qui se posa sur son épaule était chaude et amicale. La pression qui s’exerça était douce. On lui présenta une nouvelle fois des condoléances qu’il éluda inconsciemment. Il se contentait de se tenir debout devant ce cercueil, à côté de sa mère, effondrée, écroulée sur son épaule. Il était mal à l’aise. Il n’avait que dix-huit ans, avait fini ses études depuis seulement un an, et son père le laissait tomber. Il fallait savoir que Marcus s’était marié très tard, avec une femme bien plus jeune que lui. Il avait cinquante-trois ans lorsqu’une crise cardiaque l’avait emportée à force de devenir toujours plus gras et de ne jamais bouger autrement qu’en transplanant. Mais cet homme rond était le papa d’Ulysses, son sang, sa famille, son soutien. Et aujourd’hui, il ne lui restait que cette femme, presque squelettique qui était en train de bousiller son costar en pleurant dessus. Un instant, Ulysses songea qu’il aurait préféré que ce soit sa mère qui se trouve en terre, devant lui et son père. Puis il passa un bras autour des épaules d’Ileana en essuyant ses joues mouillées. « Rentrons maman. » Et sur ces mots, le fils et la mère quittèrent le cimetière pour retrouver leur demeure un peu trop vide désormais. Ulysses se sentait triste, accablé. Mais, monstrueusement, il était aussi soulagé. La mort de son père avait plongé sa mère dans un état presque léthargique qui l’empêchait d’être cette habituelle bonne femme hystérique et tyrannique. Et pendant quelque temps, Ulysses respira mieux, ce qui l’aida à faire son deuil. Quatre mois plus tard, alors qu’il avait à peine dix-neuf ans, il emménageait dans son propre appartement, en Angleterre, à Londres, loin de Waterford et de sa mère. Pour un temps. 5 mars 1990, dix-sept heures. « Je n’ai aucune nouvelle du gallois à museau court, Hypérion en a perdu la trace. Excellent ce thé Vaughan. » Dans le bureau de la brigade de recherche des dragons, Ulysses prenait une tasse de thé (du russe, son préféré) avec son supérieur. Il n’était entré au ministère que depuis deux an, alors qu’il avait vingt-et-un ans, mais il avait déjà réussi à se faire une place qu’il n’abandonnerait plus. Trop confortable, trop appréciable. Il rentrait justement d’une traque. Un norvégien à crête. Et Ulysses, habituellement droitier, buvait son thé de la main gauche, l’autre étant prisonnière d’un bandage qui recouvrait l’onguent destiné à refermer une trace de crocs fraiche. Notre homme tenait donc charmante conversation avec son supérieur hiérarchique qui était trop occupé à s’extasier devant son breuvage pour s’apercevoir que le jeune Vaughan lui avait subtilisé la petite montre à gousset rangée dans la poche extérieure droite de sa sacoche en peau de dragon. « Vous avez des cernes d’une taille impressionnante. Heureusement que vous n’êtes pas de mission demain, vous resteriez sur le carreau. » Et le jeune homme ne put qu’acquiescer. Ses journées étaient acharnées mais toutes concentrées vers un même objectif, aussi passionnant soit-il. Il n’avait donc que les nuits pour expérimenter d’autres choses. Et ces derniers temps, il devenait de plus en plus noctambule, se rendant effectivement compte que la nuit, tous les chats ne sont pas gris et qu’il y a un nombre incalculable de choses à vivre. D’autre part, sa mère avait quitté son Irlande natale pour elle aussi rejoindre Londres et, la nuit, elle avait cela de charmant qu’elle dormait et était indisponible. Mais ce soir-là, assurément, il n’irait pas se promener, ni boire un verre, ni rencontrer des amis, ni faire la fête comme il aimait tant, ni ramener une fille, ni tester de nouvelles sensations. Ce soir-là, Ulysses Caesar Vaughan rentrerait et s’effondrerait dans son immense lit pour une nuit de dix heures sans interventions fortuites. 1er juillet 1996, minuit et quart.
Aculée dans un coin de la salle à manger, elle regardait son assaillant avec une terreur explicite. Elle ne pleurait pas, ne criait pas, visiblement trop morte de peur pour tenter l’un comme l’autre. Elle entendait la voix de l’autre homme et de l’autre femme à l’étage et son mari qui hurlait. En face d’elle, il se tenait droit, imperturbable, presque serein si on oubliait l’incandescence de son regard bleu-gris. Il était risible qu’un instant, l’idée fugace lui traverse l’esprit qu’en d’autres circonstances, ce regard avait surement l’air doux, rieur. Assurément, à cet instant, son propriétaire n’était ni l’un, ni l’autre. Il la dévisageait plutôt, un petit sourire fataliste installé sur le visage. Elle ne comprit pas le mot qu’il prononçait en agitant sa baguette. Les trois malades qui avaient fait intrusion dans la maison semblaient croire aux histoires de sorciers, brandissant des bouts de bois qu’on agite à huit ans pour jouer aux pouvoirs magiques. Pourtant, la douleur fut réelle. Tout comme l’entaille profonde sur sa joue et le sang qui s’échappa. Son cri étranglé aussi d’ailleurs. Le monde avait basculé dans une folie qu’elle ne comprenait pas. Ça ne se pouvait pas. Pourtant, Ulysses, debout au-dessus d’elle et occupé à invoquer ses sortilèges de découpe minutieusement n’était pas fou. Ni irréel. Par contre, il s’était trouvé là au mauvais moment, au mauvais endroit. Embarqué par deux comparses mangemorts un peu bestiaux sur les bords. Et il aurait aimé ne pas recourir à la boucherie ce soir-là. Mais c’est là qu’il les avait vus, depuis le jardin, caché dans la pénombre avec les deux affamés. Lui qui n’avait pas soif de violence était finalement entré le premier dans la maison des moldus. Mais il avait vu l’homme frapper sa femme. Et un tel comportement méritait assurément châtiment. Et s’il se trouvait à présent devant cette femme, il n’y avait que deux raisons : Ulysses ne faisait jamais les choses à moitié. Et Ulysses obéissait toujours à la logique : la femme en vie représentait un dangereux témoin ? Plus de femme en vie. Point.
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: Nah. It's not me, I don't know this "Drifloon". What a shitty name, by the way. Me ? I'm just Nessie. Don't mind me.
ϟ ÂGE : 30 ϟ FONCTION : Ancien Serpentard ; Gamin borné et blessé, guidé par ses mauvais choix. Ex-mangemort actuellement en reconversion. ϟ AVATAR : Alex Pettyfer. ϟ ABSENCE ? : En Suisse pendant un an ; présence réduite.
ϟ LIENS : Substract love, add anger.
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: Look at all the fucks I give.
ϟ ÂGE : 38 ϟ FONCTION : Directeur des Serpentards, professeur pratique de DCFM, tireur d'élite de baguette magique, membre de l'Ordre, BAMF. ϟ AVATAR : Matthew Gray Gubler ϟ ABSENCE ? : Activité principalement le week-end pour cause de Terminale sauvage /o/
ϟ LIENS : It'll be alright
We may make it through the war
If we make it through the night
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| Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). Sujet : Re: Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). Jeu 18 Juil 2013 - 1:47 |
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| Je vous remercie tous les deux, vous êtes très accueillants et ôsocharming *___* Merci Lucas d'avoir corrigé ces foutus bug, je suis une chèvre palmée quand il s'agit de css en plus ! et puis oué... Pettyfer est à tomber mais ya des shootings, DOMMAGE ! Je suis très contente que le personnage vous intrigue, j'espère donc que le résultat ne sera pas décevant mais je l'aime et vais adorer l'écrire, c'est l'essentiel ! Lawrence, enfin, merci, pour le prénom j'ai eu une idée coup de coeur au dernier moment, j'en dirai un peu plus dans l'histoire. D'ailleurs j'ai tout rempli sauf l'histoire, donc, je vais m'y mettre petit à petit et envoyer ça vite PS : +12 000 pour le gif d'Astier dans la signature
Alléééééééé j'retourne à ma friture ! Vous êetes trop gentils ^-^ |
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: Nah. It's not me, I don't know this "Drifloon". What a shitty name, by the way. Me ? I'm just Nessie. Don't mind me.
ϟ ÂGE : 30 ϟ FONCTION : Ancien Serpentard ; Gamin borné et blessé, guidé par ses mauvais choix. Ex-mangemort actuellement en reconversion. ϟ AVATAR : Alex Pettyfer. ϟ ABSENCE ? : En Suisse pendant un an ; présence réduite.
ϟ LIENS : Substract love, add anger.
| Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). Sujet : Re: Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). Jeu 18 Juil 2013 - 20:56 |
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| LA RELATION DE ULYSSES AVEC MOZART. ♥
Cette présentation est écrite de façon qui fait à la fois sourire et hurler des "aww c'est chou" malgré son côté mangemort qui tue des gens (au moins, il le fait avec logique - selon lui). J'ai adoré te lire, et j'ai hâte de voir ça en RP. Présentation validée, évidemment ! |
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| Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). Sujet : Re: Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). Jeu 18 Juil 2013 - 23:11 |
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| OWI !! Merci beaucoup beaucoup! Et puis je vais envoyer mon secret après m'être un peu creusé la tête et créer ma fiche de liens! Comme ça si quelqu'un veut un lien avec Ulysses ou Mozart :D . J'suis ravie que ce passage te plaise, parce que l'animal à vraiment un rôle important dans la vie d'Ulysses ! Et puis bien sur, je suis ouverte pour toute éventualité de liens! À bon entendeur, j'vous kiffe déjà <3
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| | | | Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). Sujet : Re: Coucou, j'ai volé ton nez (et ton porte-feuille dans la foulée). |
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