ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ;
Harry était à l'origine un adolescent tout ce qu'il y avait de plus normal. Normal ? Il aurait pu l'être, Harry Potter, si ses parents étaient toujours en vie et qu'il avait vécu une vie qui l'était. Mais non : Harry Potter était un orphelin et le pire ennemi du Seigneur des Ténèbres. Chaque année qu'il était à Poudlard, il semblait déchaîner les ténèbres dans le château, réveillant un nouveau phénomène que l'on avait cru endormi. Pendant sa première année, ce fut la pierre philosophale, pendant sa deuxième, on crut qu'il était l'héritier de Serpentard et il dut se battre contre un Balisic, un serpent qui n'avait rien à faire sur une pizza, croyez-le volontiers.
Trève d'ironie. Le destin de Harry James Potter avait été scellé depuis que Lord Voldemort était entré chez ses parents et les avait lâchement assassinés, avant de s'attaquer à ce fragile nourrisson et se heurter à on ne savait quelle barrière. Toute son enfance durant, Harry n'avait jamais connu l'amour et ici, à Poudlard, maintenant qu'il était avec « des gens comme lui », il le ressentait. Harry était fidèle envers ses amis, au point de risquer sa propre vie. Il était intrépide, pas forcément malin tout le temps, mais tellement courageux. Dans ses veines coulait le sang de Lily Evans et de James Potter, l'alchimie des deux ayant donné un subtil mélange. Il n'était ni très doué à l'école, ni particulièrement chamailleur, ne serait-ce que dans l'esprit de Rogue qui ne voyait en lui que ce gamin qui avait fait de sa vie un enfer. Harry James Potter était juste normal, peut-être un peu prompt à s'énerver, à la colère, mais normal, curieux de ce monde magique qu'il ne faisait que découvrir, d'années en années.
Il était certes un peu insolent, mais ce qu'il perdait en points dans le cours du Professeur Rogue, qu'il détestait, il le regagnait dans la coupe des Maisons ou pendant celle de Quidditch, sport qu'il affectionnait particulièrement. Enfin, Harry Potter ressentait un tendre amour envers Ginny Weasley, qu'il savait être réciproque et cela, ça le rendait véritablement heureux.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ;
« Tu es le portrait craché de ton père mais les yeux..tes yeux, ce sont ceux de ta mère ! »

Telle était la phrase que Harry Potter devait entendre le plus souvent. Comme James, il portait des lunettes, rondes en l'occurrence. Il était maigre, mais pas trop. N'était pas un Apollon non plus, mais n'était pas assez moche pour être traité de thon... Harry James Potter avait juste ce qu'il fallait pour se glisser entre les membres de l'équipe adverse de Quidditch. Il n'était pas vraiment baraqué et aurait facilement pu être qualifié de « malingre » aux côtés d'un Crabe ou d'un Goyle, ceux-là auraient eu le pouvoir de facilement intimider un déménageur. Harry Potter ne se distinguer pas des autres, en fait, il était juste normal. Il n'avait pas de problèmes pour marcher, n'avait pas un accent particulier et se comportait de manière parfaitement honorable avec ses amis.
Il avait des cheveux bruns, en bataille – on lui disait souvent que ce détail faisait de lui un presque clone de son père – puisqu'il avait beau se les brosser, ils partaient toujours encore plus en live. La seule chose qui le distinguait du commun des mortels et qui faisait qu'il était si célèbre et si reconnaissable, c'était cette fameuse cicatrice en forme d'éclair qui zébrait son front. Une petite marque rouge si tenace qui était la trace immortelle de son combat avec Voldemort – car lui n'avait pas peur de l'appeler par son nom. Parfois, cette cicatrice lui faisait mal, le brûlait de l'intérieur, mais depuis sa quatrième année, il lui avait semblé que ce phénomène s'était parlé. Il n'en avait reparlé à Dumbledore.
Enfin, là, sur sa main gauche, on pouvait voir quelques petits marques en pattes de mouche, blanche, une blessure presque cicatrisé. S'y penchant plus, un lecteur averti aurait pu y lire la phrase « je ne dois pas dire de mensonges », communes à tant d'élèves de son année à Poudlard, et trace de son léger affront avec le Professeur Ombrage, en poste à l'époque, pour avoir soutenu qu'il était nécessaire d'avoir de vrais cours de défenses contre les forces du mal.

ϟ BUT DANS LA VIE ; Devenir Auror.

ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES ; Un sang-mêlé par sa mère, Lily Potter. Horcruxe.

ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE ; Une chouette blanche, Hedwige

Il n'avait pas été dorloté, on ne s'était pas moqué affectueusement de lui. À l'école primaire, ses surnoms avaient été nombreux : cul de bouteilles, épouvantail, tête de blette. Étonnamment, ce n'était pas très important. S'il avait dû faire fi de tous les obstacles qui composaient sa vie, il serait déjà tombé une profonde dépression. Il était maigrelet, mal nourri, mais il encaissait les coups durs de la vie comme nul autre : un exploit pour son âge.
En un autre temps, ces qualités auraient pu faire de lui un héros de Dickens. Parfois, il s'imaginait en Oliver Twist, courant dans les rues et trouvant un fabuleux mentor qui l'élèverait. Mais même s'il n'était un génie, il savait qu'il avait une chance inouïe d'avoir un oncle et une tante – et même, s'il ne l'avait pas su, ceux-ci ne cessaient de le lui répéter.

Concernant les drôles d'évènements qui arrivaient en sa présence, Harry n'aurait su les expliquer. Ils étaient étranges, incroyables. Alors qu'il était poursuivi par une meute d'enfants menés par son effroyable cousin Dudley, un petit bulldog, il ferma vivement les yeux. On retrouva quelques minutes plus tard les garçons perchés sur le toit de la cantine. Après avoir eu l'écho de cet incident, Harry fut condamné au placard pour une durée de deux semaines. Il eut beau clamer son innocence, rien n'y fit.

Que ressentait-il, cet enfant abandonné par tous ? Lors de ses instants de solitudes, aimait-il s'imaginer une deuxième vie, dans laquelle il serait célèbre et renommé ? « Harry Potter, le héros du monde », cela sonnait si bien. Parfois, dans la rue, il avait l'éphémère impression que certaines personnes le reconnaissaient. Un petit homme vint même lui serrer la main avant de s'évanouir dans la nature aussi vite qu'il était venu. C'était la caractéristiques de ces rencontres étranges. Parfois, Harry Potter se demandait même si ce n'était qu'un songe : dès qu'il tournait la tête, ces personnes disparaissaient comme elles étaient venues, plus rien, ne serait-ce que le souvenir de son nom, prononcé par leurs lèvres reconnaissantes.

Et puis il y avait eu ce fameux jour de la visite du zoo. Lorsqu'ils se déplaçaient dans un endroit célèbre, moins célèbre ou totalement anodin, Vernon se faisait un plaisir de le prendre à part pour lui jurer que « Mon garçon, s'il arrive la moindre chose...mais vraiment la moindre chose d'inhabituelle, il passerait un très mauvais quart d'heure. » Harry ne comprenait pas comment ces choses arrivaient. Dès qu'il semblait mettre le mot sur la situation, le proposer à son oncle ou sa tante, ils se contentaient de le renvoyer au placard à balai, en jurant leurs grands Dieux « cet enfant est fou, il faut le faire interner ».

« C'est magique. »

Et voilà, pourtant, ce jour-là, il parla à un serpent, et celui-ci lui répondit. Il enferma également son cousin dans le vivarium...mais Harry Potter eut à peine l'occasion de rire que l'Oncle Vernon le prit par le col, lui fit des yeux qui le firent avaler sa salive. Harry Potter fut une nouvelle fois condamné au placard au balai.

Il ne sut combien de temps il y resta. En tout cas, le prochain évidemment étrange de sa vie ne tarda à arriver...un jour qu'il allait prendre le courrier, il constata qu'une lettre était à son nom. Qui ? Chose étrange, dès que son oncle et sa tante virent cette étrange lettre, avant même qu'il puisse la lire, ils lui prirent des mains et l'envoyèrent au placard. Ni ses cris, ni ses revendications ne marchèrent : il ne pourrait avoir son courrier. C'était injuste, un millionième de fois injuste, surtout dans la vie de ce petit garçon qui, semblait-il, n'avait jamais connu l'amour. Et puis les lettres commencèrent à déferler...une, deux, trois une dizaine, des centaines ! Toujours adressée à lui peu importait l'endroit où il logeait : son oncle et sa tante le firent déménager dans l'ancienne chambre de son cousin Dudley, mais l'étrange homme qui lui envoyait des courriers semblait toujours savoir où il était.

Puis vint ce moment fatidique, celui de son anniversaire...Harry s'en souvenait comme si c'était hier. L'oncle Vernon et la Tante Petunia s'étaient tous les deux dépêchés de tous les emmener sur ce petit monticule, au milieu de la mer. Vernon était particulièrement fier, parce qu'au moins, ici, « ils » n'iraient pas les chercher.

Mais qui était « ils » ?

Lorsqu'il souffla les bougies de son gâteau de poussière, la porte tomba avec fracas, une immense silhouette apparut, et la vie de Harry Potter changea.

Lui qui avait toujours pensé être seul, on lui révéla qu'il était connu de tous, que ses parents étaient morts en héros. On lui répéta, encore et encore, qu'il avait les yeux de sa mère, Lily et découvrit qu'il avait une maison en l'école Poudlard. Harry Potter se fit des amis, et quels amis ! Ronald Weasley était un rouquin qu'il embarquait toujours avec lui dans ses aventures, Hermione Granger une « miss-je-sais-tout ». À eux-trois, ils s'embarquaient dans de folles aventures, grandissaient, s'aimaient. Harry avait également connu ses premiers amours en la personne de Cho Chang, pour se découvrir, par la suite, une passion croissante pour Ginny Weasley. Leur premier baiser resta un secret et, parfois, en regardant Ron, il imaginait comment il prendrait le fait que son meilleur ami sortait avec sa petite sœur.

Harry Potter avait maintenant une famille : il y avait Sirius Black, Albus Dumbledore, Mrs et Mr. Weasley. Il y avait ses amis, si chers à son cœur et tout le monde. Voldemort était seulement une page noire qui obscurcissait certains moments de sa vie...il fallait profiter de ce temps où il n'était pas de retour pour s'amuser et vivre comme un garçon de son âge !

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? ; J'suis le DC d'Electre P. Wilde

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Daniel Radcliffe, of course.

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? ; Il est cool.

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? ; Ouais, lus et revus/lus.

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? ; Trois environ, sans compter les DC.