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Invité
| Malachi x only a matter of time Sujet : Malachi x only a matter of time Jeu 6 Fév 2014 - 1:07 |
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Malachi Erez Blum
▬ carte d'identité ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : Seize ans, le vingt-et-un août. ϟ LIEU DE NAISSANCE : Londres, plus précisément dans le quartier de Golders Green. ϟ ANNÉE & MAISON : Sixième année à Gryffondor ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel. ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Bois de cèdre, ventricule de dragon, trente-et-un centimètres, souple. ϟ PATRONUS : Un ours lippu.
ϟ AMORTENTIA : Une odeur de cannelle, de pluie et de feu de bois. Une odeur d'automne.
ϟ ÉPOUVANTARD : Invariablement, Malachi voit une tombe sur laquelle est inscrit son nom. |
ϟ ALBUS DUMBLEDORE OU BELLATRIX LESTRANGE ? : Albus Dumbledore.
ϟ CELUI-QUI-SAIT OU PHILÉAS FOLENGRAIN ? : Celui-qui-sait.
ϟ SUCRÉ OU SALÉ ? : Salé. Bretzel forever. |
ϟ BUT DANS LA VIE : Entre toutes autres choses, Malachi veut vivre une vie tranquille, rester éloigner des Mangemorts et devenir un grand mais modeste professeur à Poudlard – si possible, de sortilèges, sa matière préférée. ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Sang-Mêlé. ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Un rat qui s'appelle Nietzsche. Et qui est bleu électrique à éclair depuis qu'il a raté un sort. ϟ SIGNE PARTICULIER : Malachi a le torse et les bras couverts de tatouages plus ou moins bien réalisés.
▬ physionomie
ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Le matin a tonné comme un coup de revolver à l'arrière de mes paupières. J'ai senti le sang battre mes tempes, mes côtes se soulever à en exploser ma peau. J'ai inspiré ma première bouffée d'air, les yeux ouverts. Tout tremblait sous ma peau.
Mon corps est une usine de chair et d'os.
J'ai vu le plafond. Les lattes peintes en blanc des décennies auparavant s'écaillaient par endroit. J'ai cherché à me souvenir, à me rappeler où j'étais, qui j'étais, à quoi je ressemblais. J'ai tenté de me remémorer la couleur de ma peau, de la texture de ma bouche, des reflets dans mes iris. Le physique d'un être humain est un inventaire rapidement fait. Nous sommes tous semblables, des répliques de répliques de répliques. L'intérieur, lui-même, est le même que celui du voisin. Pour la psyché, il faudra repasser.
Les sensations ont commencé à revenir au bout de mes orteils, juste sous l'ongle. Il y a eu un fourmillement, une étincelle. J'ai crispé la plante des pieds. Il paraît qu'ils sont grands, je n'en suis pas certain. Je ne suis pas petit non plus, certains trouvent ça impressionnant. La poussée de croissance fait des miracles, j'ai des pensées plein la tête. J'ai cligné des yeux trois fois, l'air n'a pas éclairci mes idées. Je ne sais plus à quoi je pensais, si c'était à ma grande taille ou à mes pieds, si la vie revient dans mes orteils ou si c'est mon ventre qui commence à me lancer. J'ai inspiré.
Péniblement, j'ai levé la main pour me masser le ventre. Je me suis rappelé que les années passées à faire du sport avait payée. Sous la peau, les muscles, sous les muscles, les os. J'ai entendu grincer mon coude lorsque j'ai plié le bras. Une ancienne douleur s'est rappelé à moi. C'était sans doute le coude plein de ratures, plein de coutures malhabiles, le coude que je me suis cassé il y a longtemps. C'est fou de voir à quel point la douleur précède le souvenir.
À quel point le corps garde en mémoire chacun des préjudices.
J'ai froncé les sourcils. J'ai tenté de me rappeler. J'entame ma chair chaque fois un peu plus. Ce n'est pas la seule marque que j'ai sous la peau. Je me suis souvenu de l'aiguille. J'ai remonté la main sur mon épaule. D'autres ont des tatouages. Des serpents mouvants. Des symboles funestes et inquiétants. Les miens n'ont jamais été qu'inoffensifs. J'ai frotté mes yeux, j'ai tenté de me souvenir. J'ai tenté d'insuffler un peu de vie à ce corps encore assoupi.
Quand un courant d'air s'est glissé dans l'air j'ai senti tous les poils noirs de mes bras se redresser comme autant de soldat. J'ai les cheveux noirs, les cheveux noirs, oui. Je crois que j'ai encore oublié de me raser. J'ai passé une main large sur ma mâchoire. Ou peut-être que je l'ai fait exprès. J'ai senti un frémissement à la lisière de mes cils, mes paupières s'affaisser sous la fatigue. Je me suis demandée si après tous les baisers que j'avais reçu la veille, mes lèvres avaient dégonflé. J'ai tâté ma bouche, sans pouvoir la trouver. J'ai tracé du bout du doigt la ligne dure de mon nez.
Quand j'ai fini par les trouver, j'ai supposé qu'elles étaient aussi fines que la veille, avant l'attaque surprise. Je ne suis pas très sûr. Je n'ai jamais eu un toucher très développé. J'ai senti ma cage thoracique se refermer sur elle-même et j'ai pensé à toutes ces fleurs qui se referment elles-aussi.
J'ai fermé les yeux aussi. Avant de me rendormir, je me suis rappelé de quelle couleur ils étaient.
Gris. Gris les yeux. Gris le temps.
Enterré sous les draps, j'ai fui la lumière..
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]▬ psychologie
ϟ AIME : Les bretzels. Avoir des amis. Se faire tatouer. Embrasser. Toucher des gens. Faire du sport. Porter son T-shirt des Clash. Faire de l'air guitar. Chanter faux sous la douche. Rire. Vivre. L'insouciance. La vérité. Le cinéma. La philosophie. Les cours de sortilèges. Camden et Islington. Sa mère.
ϟ N'AIME PAS : Les choses compliquées. Les Mangemorts. Les injustices. Les préjugés. Les gens qui mangent tout seul. Voir des gens seuls, généralement. Être forcé de mentir. Ne pas réussir à tenir un de ses engagements. Perdre. Les chaussettes dépareillés. Le rhum. Les bonbons à la fraise.
ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Les deux mains posées à plat sur la table, Malachi avait souri. Il n'avait pas un sourire niais, pas un sourire doux. Il avait de ces sourires conquérants qu'ont les gens qui ne doutent pas d'eux, de ces sourires sans faille qui expriment tout à la fois toute la volonté et toute l’opiniâtreté du monde, toute l'assurance, aussi. Malachi souriait pour lui-même avant de sourire pour les autres parce qu'il savait qu'il n'y avait que comme ça qu'il pouvait s'assurer de vivre heureux.
Blum n'était pas quelqu'un de compliqué. Blum ne doutait pas. Blum traversait sa vie la tête haute et le regard fier, sans douter, sans faillir. Il savait où il allait, il savait pourquoi, il savait ce qu'il voulait faire et avec qui. Frondeur et intrépide, il s'imposait aux autres sans même trop s'en rendre compte, persuadé comme il l'était que son plan était fabuleux et que les autres en serait heureux. Ce n'était pas de la vanité, peut-être un peu d'aveuglement, cette volonté bornée de vouloir faire le bien en en faisant qu'à sa tête.
Malachi dirigeait. C'est ce qu'il aimait faire. Ce n'était pas un commandant mais il avait une âme de leader. Il aimait aider, protéger, avoir le beau rôle, être là au bon moment. Il aimait l'idée d'être une bande, d'être multiple, de n'être jamais seul, d'être à la tête d'un réseau. Ce n'était pas un chef, pas dans le sens où on l'entend mais il avait une influence, un ascendant, qu'il obtenait, qu'il le sache ou pas, parce qu'il était plus grand plus musclé, plus sûr de lui, peut-être, plus détendu. Bien entendu, ça ne marchait pas avec tout le monde mais ce n'était pas ce qu'il cherchait à faire. Malachi cherchait des amis, des soutiens, des piliers.
Blum avait toujours cherché des points fixes auxquels s'attacher.
Quand bien même il aimait le changement, Malachi détestait perdre des choses. Il aimait amasser, collectionner, ne rien oublier. Il détestait laisser s'effacer un visage, une personne, un souvenir, perdre un caillou qu'il avait ramasser ou un briquet qu'une inconnue lui avait laissé. Il était accroché à son histoire comme peu l'était, de crainte de se perdre, de ne plus être rien, de s'oublier. Ce n'était pas qu'il vivait au passé, non – il aimait prétendre qu'il vivait sa vie au jour le jour, qu'il profitait de l'instant – c'était simplement qu'il ne voulait pas qu'un moment chasse l'autre et qu'il estimait que rien ne l'empêchait de tout conserver.
Le bonheur ne s'enfuyait pas alors il en enfermait chaque miette dans des boites, pour mieux remplir son stock, pour ne jamais renoncer. Être heureux, c'était ce qui le poussait à avancer, à ne jamais rien se refuser. Sa tête était pleine de « Si je fais ça, je serais un peu plus heureux, si je ne le fais pas, je n'aurais pas avancé. ». Il additionnait du bonheur en prenant soin de se rappeler que les sentiments ne se soustrayaient jamais tout à fait : quand bien même il aurait échoué à l'une de ses entreprises, cela n'aurait sans doute été que de la déception en plus. Jamais du bonheur en moins.
Fondamentalement, il avait l'optimisme chevillé au ventre.
Il était tellement heureux que c'en devenait presque ostentatoire. Il parlait fort, riait fort, s'amusait beaucoup comme si tout ce qui se passait dehors n'effleurait pas une seule seconde le sommet de son crâne. Il en devenait énervant, irritant, comme si toute la joie de vivre qu'il pouvait dégager n'était qu'une vaste blague, une plaisanterie cruelle pour heurter les plus touchés par les conflits. Top préoccupé par lui-même, il ne s'en souciait guère. Il traçait son propre chemin, un peu trop fort, un peu égoïstement, sans se rendre trop compte des gens qu'il pouvait blesser ou laisser de côté. Ce n'était pas de la méchanceté mais il était négligent, trop sûr de lui. Trop assuré qu'il était de son entourage, il ne prenait plus forcément la peine de regarder à ses côtés pour voir si quelqu'un qu'il pourrait aimer et n'avoir pas vu avait le malheur de s'y trouver. Il ne s'en fichait pas pour autant : il ne se rendait pas compte.
Il avait gagné cette combativité lorsqu'il avait commencé à s'adonner avec passion à toutes sortes de sport en équipe. Plus que le jeu en lui même, ce qui l'intéressait était de comprendre quelles stratégies se mettaient en place pour faire en sorte qu'un groupe de personnes atteignent ensembles la victoire. Les interactions sociales, les dynamiques de groupe étaient autant de domaines qui le passionnaient et le fascinaient et que, très tôt, il avait associé au sport.
Il avait mis ses tripes sur la table lorsqu'il avait été question de mouiller le maillot. Toujours énergique, toujours motivé, il était de ces gens qui se donnaient à fond et qui ne se permettaient pas la moindre faiblesse sur le terrain. Il jouait toujours pour s'amuser, évidemment, mais une flamme de défi lui dévorait les entrailles. Au début, ça n'avait concerné que le sport. Petit à petit, ça avait gagné le domaine des études. Pas pour toutes les matières, pas dans tous les contextes, évidemment. Ça n'en retirait rien au fait que Malachi n'aimait pas perdre. Ce n'était pas qu'il voulait nécessairement gagner : il ne voulait simplement pas être dernier.
Jusqu'ici, il s'était toujours donné les moyens de ne pas être en fin de classement.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]▬ histoire
Je suis juif. C'est un mot difficile, un mot dur, un mot compliqué. Je suis juif, et polonais. Dans dix ans, dans vingt ans, dans trente ans, je serais toujours juif et polonais. C'est plus qu'une question d'origine, plus qu'une question de pays. Ce n'est pas une question de religion.
C'est ce que je suis, à l'intérieur.
Mon père s'appelait Yossef Blum. Je ne me souviens plus vraiment de lui. C'est un enfant de l'après guerre, un enfant de l'après horreur, un enfant d'épargnés des camps. Il n'est pas né polonais, sa mère avait fui le pays depuis longtemps. Ils étaient arrivés en Angleterre, sans trop savoir comment. Baba, ma grand-mère, était une femme forte, une sorcière. Tous ces gênes là viennent de ce côté de la famille. L'autre côté de la famille, de toute façon, je ne le connais pas.
Ma mère n'a jamais voulu me raconter son histoire. Je connais des bribes, des bouts. J'ai trouvé des lettres dans des boites en carton, des feuilles couvertes de mots que je ne comprenais pas. Je l'ai entendue pleurer et prier sans en saisir le sens. Maman est polonaise, elle n'a pas été sauvée par le paradis anglais. Je ne sais pas ce qui s'est passé là-bas. Je ne sais pas ce qu'il est advenu de sa famille – de la mienne. Je sais qu'ils ont souffert. J'imagine les terres infinies de ce pays déchiré. Les polonais de Lwow qui devinrent russe après 1947, les allemands de Wroclaw qui devinrent polonais, dans le même temps. J'imagine l'indicible et incroyable façonnement de ce pays entre les mains du géant rouge, une petite boule de pâte à modeler d'hommes et de femmes, d'âmes et de cœurs. J'imagine et je ne sais rien. Maman ne parle jamais. Maman est pire qu'une boite scellée.
Dans les yeux, elle porte toute l'horreur de la guerre froide.
Quand il est question de mon père, ma mère s'anime, doucement, elle rit, elle sourit, elle bat des mains comme une petite fille. J'ai fouillé et j'ai agencé des photos, j'ai tenté de comprendre les rouages de leur histoire. Maman avait vingt-trois ans lorsqu'elle a posé le pied à Londres. Elle venait rejoindre la communauté polonaise de Golders Green dont elle avait entendu parler lors d'un rapide séjour dans le quatrième arrondissement de Paris - « Le Pletzl » murmurait Maman parfois, un air infiniment doux sur le visage. Elle avait fait le voyage avec de maigres moyens, seule et aux abois. Ma mère semble toujours seule et aux abois. Parce qu'elle en a trop vu. Parce qu'elle a passé le mur de fer. Parce qu'elle a marché depuis Varsovie – on n'aime plus tellement les trains, lorsqu'on est Polonais. Elle a mis trois ans à rejoindre des terres libres. Mais elle l'a fait.
C'est là qu'elle a rencontré mon père. Je ne suis pas sûr que ça ait été un coup de foudre ou même l'amour fou mais j'en suis né.
C'est là que l'histoire commence. Pas celle avec un grand « H » même pas celle avec un petit. Mais c'est là où, moi, Malachi Erez Blum, j'ai commencé à exister.
Ce serait mentir que de dire que j'ai eu une enfance passionnante. J'ai eu une enfance tranquille, une enfance calme. Mon père travaillait au Ministère de la Magie, ma mère était secrétaire dans une petite entreprise du quartier. J'ai toujours vécu à la croisée de deux mondes, celui, très concret de ma mère et l'autre, le fabuleux, l'inédit, le monde magique de mon père. Lorsqu'il avait déclaré que je serais sorcier, je ne l'avais pas cru.
Je crois que c'est le premier souvenir que j'ai de lui : moi, doutant de la véracité de ses propos. D'une certaine façon, je trouve ça triste. D'une autre, amusant. Mon père ne m'a jamais menti.Je l'ai vérifié des années plus tard, c'est vrai. N'empêche qu'il a toujours dit la vérité.
Il n'avait jamais dit qu'il reviendrait, cette fois-là. Maman et moi nous en étions aperçu lorsque l'avion avait décollé. J'avais sept ans. Quelque part, j'étais déjà persuadé que je ne le reverrais pas. Avant de partir, il m'avait donné sa canne à pêche. Ce n'était pas une canne à pêche fabuleuse mais c'était celle qu'il prenait toujours lorsqu'il m'emmenait avec lui des week-ends durant pour camper. Il me l'avait tendu d'un air un peu négligent en me disant que j'avais le droit de m'en servir, maintenant.
En y rependant aujourd'hui, je me dis que Yossef avait peur. Peur de ce qui l'attendait là-bas mais peur aussi de ne jamais connaître ses racines. Papa voulait voir Jérusalem. Papa voulait rencontrer son peuple. Papa était juif, vraiment, pas un ersatz comme je peux l'être. Il priait, croyait en Dieu, ou en je ne sais quoi et je trouvais ça tellement contradictoire avec le fait de pratiquer la magie que j'en étais toujours bouche bée. Mais c'était son peuple, ses racines. C'était ce après quoi il courrait.
Papa avait peut-être le complexe du survivant. Un complexe insidieux et horrible qui se serait lové dans ses entrailles. Il n'avait pas même effleuré la seconde guerre mondiale alors il voulait voir Israël, la grande, la terrible, la sanglante.
La première intifada a emmené mon père. Ça n'a demandé qu'un jet de pierres. On n'a pas su avant longtemps pourquoi il était là bas, pourquoi il était mort à Khan Younès alors qu'il souhaitait rejoindre Jerusalem. On a reçu une lettre, après. Une lettre pleine de curiosité, une lettre qui lui ressemblait. Une lettre qui disait qu'il voulait comprendre. Je ne sais pas s'il a appris de son voyage.
Moi j'ai compris une chose. La curiosité tue le chat, c'est certain. Mais bon dieu, qu'est-ce qu'elle vaut la peine. Mon père est mort en faisant ce qu'il voulait.
Ça a été douloureux. J'avais sept ans et je n'avais déjà plus que des femmes dans ma vie. Baba et maman m'ont élevé. Je ne leur ai pas facilité la vie. Maman était dépassé par toutes ces histoires de magie, un peu dépassée par sa solitude, par la mort de son mari. Je ne sais pas si elle croyait en Dieu avant ça. Je sais qu'elle y a cru après.
J'ai compris aussi que ta terre et tes croyances sont autant de choses qui te permettent de te souvenir. Que tu peux te sentir polonais en étant né anglais ou juif, en étant parfaitement athée. Ce qui est réel n'est pas toujours vrai. Ça a été la réalisation la plus étrange de ma vie. J'étais juif parce que j'étais le fils de mon père, pas parce que j'étais croyant. J'étais polonais, parce que ma mère m'avait légué ce pays dans le sang. J'étais leur témoignage, leur souvenir, leur vie.
J'étais leur héritage, ce qui parlerait pour eux lorsque personne d'autre ne pourra plus le faire.
J'avais neuf ans et je rangeais tout dans des boites. Les gens, les souvenirs, les cailloux, les photos, les dessins, les sourires, les larmes, les rires, j'écrivais tout d'une main fébrile. Depuis ce jour, je noircis des cahiers.
Ma vie est couchée dedans. Celles des gens que j'aime, aussi. J'ai l'impression de poser ma pierre dans l'univers.
Je n'ai pas été triste quand il a fallu que je quitte ma mère pour aller à Poudlard. Je savais que je la reverrais et je savais qu'elle ne serait pas triste sans moi non plus. Nous avions dépassé ce stade du manque. Nous avions connu la douleur de la perte alors nous ne nous l'infligions plus lorsque nous étions certain de revenir. Elle m'a serré dans ses bras, à la gare. Je suis parti sans me retourner.
Mon père était à Poufsouffle. J'ai fini à Gryffondor. Ça n'a été ni une surprise, ni un contentement, ni une désolation. J'étais là où je devais être, je n'avais pas le moindre doute à ce sujet. Il y a des choses qui ne se trompent pas. Le Choixpeau en fait parti.
J'aime l'école. Aussi cru que cela puisse paraître. J'aime apprendre, j'aime avoir des cours, des devoirs, tester mon endurance. À la mort de mon père, je m'étais lancé à corps perdu dans le sport. L'école m'ouvrait à présent tout un nouveau panel de possibilité. Je pouvais être fort, oui, bien sûr. Je pouvais être aussi cultivé. J'avais envie d'être les deux ; c'est ce que j'ai fait.
Je me suis fait des amis, toujours plus, des fréquentations et des connaissances. J'aime les gens atrocement.
Je suis en sixième année à présent et je croque la vie à pleine dent. Je n'ai pas peur des Mangemorts, pas peur de la mort, pas peur du Noir qui guette. Je suis fort. Je suis moi.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]▬ hrp
ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Par Desire, en fait !
ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Stefanos Milatos
ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Je le trouve super, chouette et coloré et il a l'air animé.
ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Tous, yup.
ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Deux autres. |
| | | | Malachi x only a matter of time Sujet : Re: Malachi x only a matter of time Jeu 6 Fév 2014 - 1:24 |
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| J'aime les vagues de gens qui s'inscrivent ensemble dans notre forum, ça fait trop plaisir d'avoir des nouvelles bouilles à câliner ♥ J'ai lu la description physique et cette fiche s'annonce déjà excellente, alors j'attends la suite avec impatience (en plus, c'est cool de jouer un élève). 8D
Bienvenue sur le forum et bon courage pour la suite de cette fichette. |
| | | Invité
| Malachi x only a matter of time Sujet : Re: Malachi x only a matter of time Jeu 6 Fév 2014 - 1:32 |
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| Merci beaucoup ! ♥ J'ai un peu joué la fiche crash test avec le physique à la première personne mais je suis contente que ça ne te rebute pas, en tout cas >w< ! |
| | | | Malachi x only a matter of time Sujet : Re: Malachi x only a matter of time Sam 8 Fév 2014 - 13:49 |
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| Blblblb, tu me permets de tomber amoureuse de ta fiche ? ♥ Non mais parce que le physique en jette, et puis le caractère de ton perso est so cool ! Donc euh bienvenuuue ! \o/ |
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: Hold on to all that's dear to you
ϟ ÂGE : 30 ϟ FONCTION : Interne à St-Mangouste - Mangemort ϟ AVATAR : Colin Morgan
ϟ LIENS : Lonely old tree • Whoops-a-daisy
| Malachi x only a matter of time Sujet : Re: Malachi x only a matter of time Dim 9 Fév 2014 - 3:45 |
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| Bon déjà de 1, bienvenue, et de 2, wow. ♥
Ta fiche est juste trop kiffante à lire, genre le style à la fois plaisant et souple, je sais pas trop expliquer. Les phrases ont beaucoup de caractère et j'ai l'impression qu'elles sont assez spontanées (un peu comme les BDs style Todd Allison and the Petunia Violet ou Hunter x Hunter, que j'aime beaucoup parce que tu sens que le dessinateur s'est lâché, que son style est pas figé, et ça donne quelque chose avec une touche de naturel inégalable ♥). Enfin c'est comme ça que je le ressens et je l'ai peut-être pas très bien exprimé mais voilà. J'aime. |
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: Nah. It's not me, I don't know this "Drifloon". What a shitty name, by the way. Me ? I'm just Nessie. Don't mind me.
ϟ ÂGE : 30 ϟ FONCTION : Ancien Serpentard ; Gamin borné et blessé, guidé par ses mauvais choix. Ex-mangemort actuellement en reconversion. ϟ AVATAR : Alex Pettyfer. ϟ ABSENCE ? : En Suisse pendant un an ; présence réduite.
ϟ LIENS : Substract love, add anger.
| Malachi x only a matter of time Sujet : Re: Malachi x only a matter of time Dim 9 Fév 2014 - 4:07 |
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| Je dois avouer que je ne suis d'ordinaire pas friande de l'écriture à la première personne, mais là j'ai juste dévoré ta fiche. Rien à redire, au contraire c'était très agréable à lire et le point de vue interne est intéressant pour l'histoire et sa description physique.
Ton vocabulaire est très riche et extrêmement développé et ton ton (si mon tonton tond ton tonton, ton tonton sera tondu) est poétique. Tu as la plume d'un écrivain, choixpeau bas. J'aime beaucoup tes références historiques, les allusions à la guerre froide, le ton qui est réaliste sans être fataliste pour autant, l'originalité de ses origines et en fait tout l'ensemble de la fiche. J'ai hâte de voir ce que ça va donner en RP, vraiment. ♥
N'oublie pas d'envoyer ton rp à CQS, et si le coeur t'en dit de poster une demande de rp, une fiche de liens ou de poster tout partout en fait. Et bienvenue à gryffondor ! |
| | | Invité
| Malachi x only a matter of time Sujet : Re: Malachi x only a matter of time Dim 9 Fév 2014 - 4:12 |
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| Ah je suis ravie, je sais que la première personne est loin de faire l'unanimité (et même moi je n'aime pas trop ça d'ordinaire) du coup là je suis un peu (beaucoup) joie et bonne humeur. Je m'en vais de ce pas envoyer mon secret et je te fais des bisous, Lucas.
Alistair que tu compares mon style à celui de Todd Allison ça m'a juste fait super plaisir, j'en ai piaulé haha XD merci beaucoup.
Et encore merci Sofia et ah vous êtes tous des cuties et je vous lance plein de bisous. *sautille* |
| | | Invité
| Malachi x only a matter of time Sujet : Re: Malachi x only a matter of time Mar 11 Fév 2014 - 20:17 |
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| « Le matin a tonné comme un coup de revolver à l'arrière de mes paupières.»
Ok. Je veux que tu m'épouses. Je suis vraiment vraiment restée sur mon postérieur en lisant ta description physique. Elle était juste "wow" comme dirait Alistair. Je pense que je serais capable de la relire x fois sans en avoir marre. (est ce que j'ai dit à quel point personnellement je détestais faire les descriptions physique ? Non parce que tu me fais culpabiliser de pas être aussi douée là). Puis tant qu'à faire j'aime ton histoire. pour plusieurs raisons d'ailleurs, l'une d'elle étant mon petit faible pour l'Histoire. Je l'ai dit pour le physique et je vais l'étendre à ton histoire mais... sincèrement je sens que je vais pouvoir te lire et te relire sans cesse, sans me fatiguer.
Donc good job et amuse toi bien parmi nous ♥ |
| | | | Malachi x only a matter of time Sujet : Re: Malachi x only a matter of time |
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