ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 24 ans, né le 26 juin 1973
   ϟ LIEU DE NAISSANCE : Londres, Angleterre, système solaire
   ϟ MÉTIER & MAISON : Auror, ancien Serpentard indigne (ce n'est certainement pas pour rien qu'Ignatius est obsédé par l'idée de mettre le feu à ce foutu Choixpeau).
   ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle, il paraît. La vérité, c'est qu'Ignatius aime se laisser surprendre (en fait, il s'en moque).
   ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : sa plus fidèle alliée (avant même les blaireaux ou la tarte au citron) ! 27, 5 centimètres, en bois d'if avec une plume de phénix en guise de cœur. Dotée d'une souplesse étonnante.

ϟ BUT(S) DANS LA VIE : Dans le désordre le plus absolu, et dans le flou le plus total : tester les limites de ses compétences. Parvenir au sommet, quel que soit le sommet. Avoir la chance de rencontrer Maugrey Fol-Œil. Ne jamais, non, jamais plus croiser le chemin de ses anciens condisciples de Serpentard. Prendre le risque de tomber amoureux et faire en sorte que ça dure. S'assumer, s'imposer. Protéger ses investissements. Ne jamais cesser de surprendre —et cætera. Sinon, lever le voile sur le mystère de Celui-qui-sait est une perspective intéressante...
   ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Ignatius est ce qu'on appelle communément un Sang-mêlé, son père étant un véritable Moldu, à l'intérêt limité pour la magie...
   ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Ignatius possède depuis toujours un vieil hibou borgne aux plumes hirsutes qui semble ne jamais vouloir mourir, et dont le nom de Teignous est hautement mérité.
   ϟ SIGNE PARTICULIER : il ne sait pas se coiffer, et ça se voit.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Je regardais ses mains comme on recherche désespérément un indice. Il ne me parlait jamais de lui, c’est à peine si je l’avais déjà entendu dire : « Je ». Alors j’ai baissé mes yeux vers ses doigts qui pianotaient impatiemment sur le rebord de son verre et j’ai su. Des doigts aussi longs et fins ne pouvaient appartenir qu’à un artiste, à un musicien passionné. J’ai voulu rire, triomphante, victorieuse comme le plus impétueux des conquérants, mais j’ai préféré me taire, honteuse. Parce qu’une infinité de petites cicatrices rouges parcouraient ses paumes comme un nuage d’étoiles ensanglantées. La vérité, c’est qu’avant d’être un musicien, un pianiste à la vivacité redoutable, Ignatius est un Auror et qu’à force de contempler son visage indifférent, j’avais fini par oublier la rigueur et la cruauté de ses mains. Je secouais la tête comme on chasse une idée noire et je décidais subitement de le détailler avec mille fois plus d’attention que d’habitude. Des cheveux blonds ébouriffés qu’il faudrait songer à couper un jour, une paire d’yeux bleus terriblement banals, où oscille une lueur moqueuse, une silhouette forgée par trois ans d’entraînement acharné et ininterrompu, ça, c’est Ignatius, l’homme que j’ai appris à connaître au fil de nos rendez-vous. Les traits de son visage anguleux, son front volontaire, son sourire vague et distrait, j’aurais pu les dessiner même les yeux fermés. Au début, c’était son allure sportive et décontractée qui avait irrésistiblement attiré mon regard. Je l’avais abordé en croyant avoir affaire à un type cool, je n’imaginais pas encore à quel point les exigences de son métier d’Auror s’insinuaient sournoisement jusqu’à l’extérieur des limites de son corps. Il était d’une discrétion maladive, d’une méfiance inquiétante. Je croyais bêtement qu’il était habitué à la popularité mais je me suis rendue compte rapidement qu’au milieu d’une foule grouillante, Ignatius n’est pas quelqu’un qu’on remarque facilement : il se contente de se fondre dans la masse bruyante et colorée de Londres comme un Moldu égaré par hasard ou par erreur sur le chemin de Traverse. Ses vêtements sont toujours étonnamment neutres : une fois, je l’ai vu porter une cape délicatement taillée dans un tissu noir et brillant et je me souviens avoir été choquée comme s’il s’agissait d’une chose interdite. En ce moment, par exemple, il était habillé simplement, avec un haut gris surmonté d’un sweat rouge aux bords usés. Pendant une seconde aussi fugitive qu’insoutenable, je ne pus m’empêcher de me demander si je ne valais pas un seul de ses efforts, mais c’était une pensée idiote, parce que je connaissais la réponse d’avance. Ignatius voulait être discret, même auprès d’une fille, et peu importe à quel point elle se sentait déçue par son manque d’enthousiasme évident. Cette discrétion qui frôlait l’invisibilité et qu’il avait su s’approprier avec un naturel désarmant, elle était obstinément recherchée, je pouvais même affirmer sans trop de risques qu’elle était professionnelle. De loin, Ignatius indiffère. De près, j’avoue que je ne sais pas. Cela doit dépendre.
Au-delà de sa dégaine particulièrement commune, il semble toujours en alerte, comme s’il se préparait à affronter l’inattendu à n’importe quelle occasion. Ses gestes sont incroyablement secs et précis, ses réflexes aiguisés et son attention polyvalente. C’est comme si une sorte de tension nerveuse parcourait incessamment son corps, à tel point que je m’inquiète parfois pour les inconscients qui osent l’aborder sans savoir qu’ils auraient dû se méfier. Bien qu’il ne risque pas de l’avouer lui-même, il est un peu paranoïaque, Nat !
Soudain, un vent froid balaya la terrasse sur laquelle nous étions confortablement installés. C’est à peine si Ignatius daigna frissonner. Je savais qu’il avait rarement froid, un rapport avec son prénom*, peut-être ? Un soupir m’échappa douloureusement et je vis comme dans un rêve Nat chercher à agripper mes mains. Les siennes étaient glacées. Je souris et reculais au fond de ma chaise : « Je suis désolée. Mais je ne crois pas que j’aimerais sortir avec un homme qui a peur de trouver un Mangemort sous un ananas lorsqu’il va faire ses courses. »
Pour la peine, Ignatius me laissa payer l’addition.

Courage, c'est bientôt fini :

ϟ AIME : Une série de détails insignifiants comme la froideur des touches du piano sous ses doigts, les lumières de la ville qui semblent ne jamais vouloir cesser de briller, le bruit de métal que font les clés lorsqu'il ouvre la porte de son appartement, son indépendance et son autonomie, le rythme infernal de son boulot d'Auror, l'intransigeance et la fermeté de son cadre quotidien, la musique de Wagner, le goût de la tarte au citron, son petit cercle de connaissances, les falaises de Douvres illuminées d'or et de mystères, les couleurs chatoyantes du crépuscule, le hululement assourdissant de Teignous, l'incarnation humaine des blaireaux, oser de nouvelles choses, faire semblant d'être un parfait petit crétin pour user la patience de ses interlocuteurs, l’honnêteté et la débrouillardise.

   ϟ N'AIME PAS : les uniformes, les surnoms, les idiots (et encore plus les idiots qui alignent les fausses notes en se prenant pour de grands virtuoses inimitables), l'incarnation humaine des serpents, les couleurs froideurs, l'impuissance et l'immobilité forcée. De plus, afin d'être cohérent et logique, Ignatius fait l'effort de détester l'ensemble des choses interdites par les codes magiques, tels qu'ils soient.

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Ignatius, c’est cet Auror qu’on a tous déjà croisé une ou deux fois dans les couloirs interminables du Ministère, c’est ce jeune homme espiègle auquel on aimerait bien offrir un peigne un jour, on ne sait pas trop quand, juste pour voir. On a l’habitude d’entendre dire que c’est quelqu’un de téméraire, avec son sourire moqueur et son mépris démesuré pour les règles de sécurité de base. On devine qu’il a besoin d’ordres clairs et d’une poignée de menaces pour que les choses se passent réellement comme on l’avait prévu. Sans doute, non, bien sûr que c’est inévitablement lié à sa jeunesse et à son inexpérience. Comme il n’est rien de plus qu’un sacré emmerdeur, il a dû apprendre à s’imposer des limites afin de conserver un minimum de dignité. Les exigences du métier d’Auror lui ont déjà permis de contenir son impulsivité maladive, presque inquiétante. On raconte discrètement qu’il est ambitieux, qu’il se révèle incroyablement audacieux et obstiné lorsqu’il faut atteindre un objectif, quelle que soit la nature de cet objectif, d’ailleurs : la réussite d’une mission, une promotion inespérée ou même le rouleau de papier toilette soigneusement dissimulée au fond d’un placard. On ne parvient pas à faire la différence entre sa vocation d’Auror et sa soif absolue de reconnaissance. On se contente de hausser les épaules sans essayer de comprendre. On murmure fiévreusement que c’est un homme spontané et passionné comme on aimerait en voir plus souvent. On ignore qu’il est doté d’une intelligence perspicace et qu’il se montre capable de déployer des trésors d’imagination et de manipulation pour faire croire ce qu’il veut. Par exemple, malgré son allure plus ou moins responsable, Ignatius est insouciant : il enchaîne les défis comme un aveugle jongle avec des torches enflammées. Grâce à Merlin ou à Dieu, c’est un incorrigible chanceux.
Mais, Ignatius, c’est aussi ce gamin aux genoux écorchés qui n’était pas censé devenir quelqu’un. Trop bagarreur, trop vengeur, trop voyou. Pas assez Serpentard. Une contradiction ambulante savamment caché sous un humour décapant. Au fil de ses études, il a pris l’étonnante habitude de dresser la liste de ce qu’il a le droit de faire ou pas, comme une série de repères intelligemment éparpillés pour ne pas perdre le nord, non, jamais : « Je n’ai pas le droit de frapper sur la tête de Vincent avec un marteau, peu importe à quel point c’est un débile profond, et d’aller ensuite enterrer son corps dans la Forêt Interdite » ; « Je n’ai pas le droit d’affirmer crânement que les familles de sorciers au sang-pur ont fini par dégénérer à cause d’un trop fort taux de consanguinité » ; « Je n’ai pas le droit de prétendre m’appeler Ignatius Nott Lestrange, né Malefoy, même si ça fait rire », et la liste est encore affreusement longue. Plus qu’une habitude, c’est devenu un réflexe, un mécanisme, un moyen bien trop fragile de contenir toute son indignation, sa colère et ses gestes malheureux. Son envie de devenir Auror afin de prouver à la fois aux autres et à lui-même ce dont il est capable n’est qu’un signe de son immense détermination. A force de subir le rejet persistant des élèves de Serpentard, Ignatius n’est pas quelqu’un de facilement impressionnable. Mais il a fini par perdre l’habitude d’entretenir une vraie relation. Avec les autres, c’est comme s’il évoluait dans une bulle transparente qui menacerait d’éclater à la moindre intrusion explosive et dont la seule défense serait l’attaque, l’ironie, la moquerie.

C'était un vieux piano abandonné dans un angle obscur de son ancienne chambre. Avec un sourire rêveur, Ignatius laissa courir ses doigts sur les touches poussiéreuses qu'il avait si souvent malmené. Les feuilles d'une partition négligemment éparpillées dévoilaient une série de notes énergiques et violentes que le jeune homme connaissait par cœur. La Chevauchée des Walkyries, de Wagner. Son morceau préféré. Le minuscule tabouret de bois grinça lorsqu'il s'assit maladroitement en face du précieux instrument. Il avait seize ans la dernière fois qu'il avait joué entre les quatre et quelques murs de la maison familiale, plantée le long des falaises blanches de Douvres. Aujourd'hui, il avait atteint difficilement les vingt-quatre et c'était comme si rien n'avait changé. Il était toujours le même, désespérément impulsif, affreusement maladroitement. Alors que les premiers accords commençaient à résonner dans la pièce, comme un voile fragile, Ignatius se souvint...

Il se souvint de l'absence douloureuse qu'il ne parvenait pas à comprendre. Il se souvint du vide imposé par le départ d'une mère qu'il n'avait jamais eu le temps de rencontrer. Hécate Croacker, puisque tel était son nom, n'était définitivement pas quelqu'un de courageux, malgré les apparences. Issue d'une famille de sorciers irréprochables, elle avait choisi d'épouser un Moldu afin de se prouver à quel point elle était une femme moderne et indépendante. L'heureux élu fut déniché distraitement sur la pelouse de l'Imperial College London. Il s'appelait —s'appelle— James Reed et il était —est— professeur de physique. Avec son air perdu, vaguement illuminé, et ses lunettes qui pendaient dangereusement au bout de son long nez aquilin, James n'était pas quelqu'un qu'on s'attendait à voir manipuler des produits toxiques. Ce fut cet aspect contradictoire de sa personnalité qui acheva de séduire Hécate. Moins d'un an plus tard, un prêtre se chargeait de prononcer les vœux traditionnels devant une assemblée réduite à la famille de James, les parents d'Hécate ainsi que leur entourage ayant furieusement refusé d'assister à la cérémonie. James ne savait pas encore que sa femme était une sorcière. Il se contentait de penser qu'elle était excentrique, et qu'ils se complétaient miraculeusement bien...
Lorsque Hécate se décida enfin à avouer sa véritable nature à l'être auquel elle était censée ne rien cacher, le choc fut incroyablement léger. James resta silencieux le temps de comprendre que sa femme était capable d'animer les objets autour de lui ou de voler dans les airs, fermement accrochée à un balai, et puis trois petits mots murmurés d'une voix timide gommèrent subitement l'importance de cette révélation :

"Je suis enceinte. — Il s’appellera Ignatius."

James voulait que le prénom soit original afin de respecter les origines de son épouse, mais il ignorait que le moindre de ses efforts ennuyait terriblement Hécate. Le charme de la vie moldue était passée, elle avait terminé de la découvrir et de s'en émerveiller comme une petite fille naïve, elle ne supportait plus de contenir sa magie. Elle se sentait frustrée en permanence, et son ventre qui semblait ne jamais vouloir s'arrêter d'enfler n'arrangeait pas les choses, bien au contraire...
La naissance d'Ignatius se déroula comme se déroule habituellement une naissance, dans les cris et dans la douleur. C'est à peine si Hécate daigna baisser les yeux vers son bébé, son fils, avant qu'elle ne sombre dans le sommeil le plus absolu. À ses côtés, James berçait l'enfant en pleurant, ému. On était le 26 juin 1973 et il faisait beau.

Quand le monde magique se mit à trembler sous la menace d'un certain mage noir, Hécate révéla toute l'étendue de sa lâcheté. "Papa, Maman, écrivit-elle précipitamment, sans cacher le plus petit bout de ses pensées, même le moins acceptable. Je suis devenue une cible à l'instant même où cet enfant est né. Sa seule présence suffit à me rendre malade. Je sais maintenant à quel point je vous ai déçus. J'aurais dû me sentir responsable de la pureté de mon sang au lieu d'agir comme une idiote. Idiote, idiote ! J'aimerais vous rassurer, chers parents, ce bébé, je ne peux pas m'empêcher de le haïr." Elle avait fait ses valises en silence et en secret avant de s'enfuir lâchement, sans emporter son mari et son fils avec elle dans sa fuite, parce qu'ils n'en valaient pas assez la peine à ses yeux. "Je vais me cacher, jusqu'à ce que la guerre finisse par cesser. J'ai atteint un tel niveau de déshonneur que mon sang ne parvient plus à rattraper mes actes. N'attendez pas de mes nouvelles. Je vous embrasse, Hécate." Elle devait mourir assassinée par les Mangemorts un peu moins de six mois plus tard. Pour James, l'abandon de sa femme puis son meurtre, ce fut comme embarquer à bord d'une longue galère pour un voyage interminable...

La première fois que la magie d'Ignatius se manifesta, il avait deux ans. De façon inquiétante, il se mit à flotter au milieu du duplex comme s'il s'agissait d'une chose naturelle, jusqu'à ce que James, affolé, ne tombe dans les escaliers en tentant de le retenir. En attendant que ses côtes ne finissent de se remettre en place, on confia l'enfant à une voisine qui n'arrêtait pas de répéter : "Quel dommage que cette charmante petit Hécate nous ait quittés !" Il y resta exactement le temps qu'il fallut au chat de la voisine pour devenir fou, et ce n'était encore que le début d'une longue série d’accès de magie aussi inattendus qu'incontrôlables. Des objets perdus ou brisés, des animaux profondément traumatisés, des marques qui apparaissaient incessamment sur le corps d'Ignatius malgré toutes les précautions minutieuses de James, des éducateurs sceptiques, une armée de travailleurs sociaux incapables de comprendre la situation, et un père dépassé, un homme désespéré. Afin de ne pas perdre définitivement son fils, James quitta son poste avantageux pour un emploi modeste de surveillant au South Kent College de Douvres. Ignatius avait cinq ans, et son existence commença à être ponctuée de recommandations sévères et d'interdictions incompréhensibles. Il n'avait pas le droit de se mêler aux autres en général et aux enfants en particulier, car il risquait de les blesser sans faire attention. Il n'avait pas le droit de jouer dehors afin de ne pas se faire remarquer. Il n'avait pas le droit de ci ou de ça, et James se servit de son expérience en tant que professeur pour éduquer Ignatius à la maison.
La veille de ses onze ans, James ne savait pas à quoi s'attendre. Il avait sagement choisi de révéler à Ignatius sa véritable nature quelques jours plus tôt mais il ignorait comment les choses devaient se passer à présent. C'est en menaçant de se servir d'un vieux pistolet rouillé qu'il accueillit l'enseignant de Poudlard chargé de s'occuper d'Ignatius. Quelques explications plus tard, l'enfant était définitivement conquis alors que James se tordait les mains, prostré dans un fauteuil. "Ça veut dire que je n'aurais plus besoin de me cacher ?" Poudlard, ce n'était pas seulement une étape aux yeux du petit garçon mais une véritable bénédiction. Il avait entendu dire distraitement que sa mère avait été répartie à Serpentard et il savait d'avance que c'était une maison qu'il n'allait pas aimer...

"Serpentard ? Je m'y attendais. Tu ressembles à ta mère. Comme elle, tu es impulsif, ambitieux et intelligent. Sois fier de ça."

Mais Ignatius se révéla incapable de s'intégrer au sein de Serpentard. La raison pour laquelle il survécut à ces sept années de scolarité fut le fait qu'il a rapidement pris l'habitude de manger tous les jours à la table des Poufsouffle, au point de les soutenir durant les matchs de Quidditch ou d'échanger son uniforme vert contre le leur, infiniment plus chaleureux et facile à porter. Toujours aussi impulsif, Ignatius devint en plus bagarreur et se retrouvait au goût de son père bien trop souvent mêlé à des embrouilles avec d'autres Serpentard, même parmi les plus âgés. Inévitablement, ses BUSE furent catastrophiques. On commença à dire qu'il n'arriverait jamais à rien. On se trompait.

"Ils n'arrêtent pas de dire que je suis un raté. Je vais leur prouver le contraire, moi, je vais leur montrer !
— Et qu'est-ce que tu comptes faire avec des résultats pareils ?
— Auror. Parce que c'est l'une des formations les plus les plus sélectives."

Et le pire, c'est qu'il y parvint.

"À l'intention de Mr Ignatius James Reed,
J'ai l'honneur de vous adresser toutes mes sincères félicitations suite à votre réussite à l'examen final de la formation d'Auror, laquelle a reconnu l'ampleur de votre potentiel et a concrétisé un parcours de trois ans fait de mérite et de volonté inflexible..."

Les dernières notes des Walkyries s'évanouirent dans l'air comme un souvenir agréable. L'instant de grâce avait fini par passer. Prostré au-dessus des touches familières, Ignatius était douloureusement conscient du silence qui l'entourait.

"Nat ? appela la voix de son père à l'étage du dessous. Tu viens manger, fiston ?
— J'arrive, s'empressa de répondre le jeune homme. J'arrive...

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Google est mon ami !  

   ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Jamie Campbell Bower (si seulement j'avais un peu plus de muscles, je l’enlèverais et je ne demanderais pas de rançon !)

   ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Je suis tombée amoureuse *.*

   ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? yep, et je ne sais pas combien de fois je suis capable de les relire/revoir !

   ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Oui, nous sommes curieux ! (bouh, le défaut mortel !) one and only one