ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE :  Le 17 Juillet 1981 ; elle va sur ses dix-sept ans.
ϟ LIEU DE NAISSANCE :
Une ville un peu bourgeoise à quelques kilomètres de Londres.
ϟ ANNÉE & MAISON : Poufsouffle, septième année.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro, a priori. A priori, parce que, pour tout avouer, elle ne s’est jamais réellement posée la question quand à une potentielle attirance pour les femme.
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Vigne, 27 centimètres, plume de phénix et plutôt souple.

ϟ BUT DANS LA VIE :

Réussir à faire ce qu’elle a envie, et rien d’autre. Elle a toujours fonctionné comme ça, et sa liberté était tellement présente qu’elle ne s’en rendait elle-même absolument pas compte. Elle n’a jamais eu de but propre dans la vie, vivant au jour le jour, toujours confiante. Mais les récents événements avec Cygnus l’ont plus atteint qu’elle ne serait prête à l’avouer : pour la première fois, on l’a réellement forcée  à faire quelque chose qui va influer directement sur sa vie de tout les jours, et elle s’est rendue compte que ce ne serait peut-être pas la dernière fois, et qu’elle risque de se retrouver plus d’une fois forcée. Elle a continué à vivre de la même façon, au jour le jour, mais à décidé que dans sa vie, elle ferait désormais tout son possible pour pouvoir mener la vie qu’elle voudra. 


ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES :

Dans les veines de Victoire coule un étrange mélange de sang moldu et sorcier. Son père est issu d’un sorcier né-moldu et d’une autre moldu, tout deux d’origine Polonaise. Ils ont fuit le pays très tôt, par peur de la répression sévère qu’il y eut envers les nés-moldus en Europe de l’Est il y a plusieurs années. Sa mère, elle, est une sang-mêlé ordinaire, enfant d’un moldu et d’une sorcière, tout deux anglais. Victoire à donc grandie dans une atmosphère étrange, entourée de culture sorcière comme moldue.

ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE :

Un crapaud. Mais pas n’importe quel crapaud, ni pour n’importe quelle raison. 


ϟ SIGNE PARTICULIER :

 Si on lui avait posé la question, elle aurait répondu qu’être elle était un signe particulier à lui tout seul.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ;

Victoire n'est pas quelqu'un que l'on repérerait au premier coup d'oeil lorsqu'elle entre dans un bar ou marche dans la rue. Physiquement, elle n'est pas de ces personnes dont la beauté, l'étrangeté ou la mocheté ne peux nous empêcher de ne pas lancer un regard ou plusieurs dans leur direction. Pas assez jolie, pas assez originale, pas assez moche. Taille moyenne pour son âge, poitrine de taille normal, visage harmonieux sans être sublime. Des yeux chocolats qui pétillent souvent. Ses cheveux sont châtains foncés et tombent souplement sur ses épaules sans qu’elle ne s’en occupe particulièrement – pas assez de temps, sois disant, mais tout le monde sait qu’en vrai, c’est juste qu’elle s’en fiche.
Pourtant, on la voit, Victoire. On ne se retourne pas forcément à son passage, mais on note sa présence, en l’aperçoit du coin de l’oeil. Ce n’est pas le résultat d’une quelconque élégance innée, ou d’une attitude froide que certains qualifie de ‘’mystérieuse’’. C’est son sans-gêne, ses sautes d’humeur, parce qu’elle n’aime pas être discrète. Et que même quand elle essaie, on est tellement surpris qu’elle se fait encore plus voir.
Ses vêtements y sont peut-être aussi un peu pour quelque chose. Bien qu’en majorités ils soient dans des couleurs sobres, et avec des coupes relativement simple, sa tenue se distingue souvent par la présence d’un élément original qui, étrangement, s’accorde toujours avec le reste – un tee-shirt flashy, des chaussettes rayées, des gants jaune en plein été.

ϟ AIME : Les films de tout type, surtout si regardés très tard dans la nuit ~ les chansons Disney ~ la pluie ~ dormir, mais pas trop parce que sinon, elle a l’impression de perdre son temps ~ les couleurs vives et le noir ~ lire, mais juste un peu ~ la musique, surtout si ça bouge, qu’il y a des guitares et de la batterie ~ les cours pratique ~ avoir cours dans une salle de l’aile ouest l’automne aux alentours de dix-huit heures, parce qu’à ce moment, le soleil projette une lumière orangé sur le parc avant d’être trop bas ~ le sensation du métal froid sur la main ~ les coccinelles pour pouvoir les faire s’envoler comme quand on est enfant ~ dire bonjour aux gens qu’on ne connait pas dans la rue pour voir leur tête ~



ϟ N'AIME PAS :devoir rester trop longtemps immobile ~ Le petit caneton ~ Le petit caneton ~ le petit caneton ~ (pour ceux qui n’auraient pas compris, c’est Cygnus) ~ les sports, parce que les règles sont toujours trop strict ~ oublier des choses – c’est affreusement frustrant ~ les cours théoriques ~ la sensation du pantalon qui colle à la peau en été quand il fait trop chaud ~ les moustiques qui font ‘’bzzz’’ à côté de son oreille la nuit ~

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ;
 
 
L’un des mots d’ordre de la jeune fille est simple : on ne laisse jamais personne derrière. Elle n’est pas une poufsouffle pour rien, et elle est très loyale avec les personnes qu’elle estime, respecte ou juste apprécie – encore faut-il en faire partie. Elle vous aidera jusqu’au bout tant que vous prouvez que vous en être digne. Mais elle n’accorde pas pour autant son aide à n’importe qui, et n’ayant pas un sens très aigu de la justice, il lui faut une solide raison pour aider un inconnu croisé au détour d’un couloir. Ma sa fierté de poufsouffle oblige, si ledit inconnu en est un, peut-être sera-t-elle plus clémente.
 
 
Victoire est rancunière, et même si elle n’est que moyennement susceptible, elle ne vous oubliera pas si vous avez eu la mauvaise idée de l’insulter, lui faire un mauvais coup ou quoi que ce soit d’autre susceptible de vous attirer sa colère. Ces personnes qui l’ont offensé, même si elle ne se vengera pas forcément d’eux avec une quelconque blague de mauvais goût ou autre chose du même acabit, elle pourra, en fonction de l’offense en question, vous pourrir la vie à longueur de journée ou juste vous ignorer superbement. Même si elle ne résiste pas à l’envie de se venger de façon plus...marquante occasionnellement et dans certains cas exceptionnels.
 
 
L’une des choses qui définit très (trop) bien Victoire, c’est sa fâcheuse tendance à faire des gaffes. Peut-être est-elle un peu tête-en-l’air, ou alors c’est juste qu’elle n’essaie pas de faire attention aux autres et à ce qui l’entoure. Dire ou faire la mauvaise choses, à la mauvaise personne ou au mauvais moment, elle est championne. Parfois, ce ne sont pas forcément de grosses gaffes, mais c’est alors toujours le ‘’petit truc’’ qu’il ne faut pas. Ainsi, elle blesse ou vexe des gens sans s’en rendre compte, et elle n’a toujours pas conscience de cette facette de sa personnalité. Mais ça peut aussi aller jusqu’à l’accident domestique déclenché d’une telle façon qu’on se demande comment elle en est arrivée là (comment ça, essayer de sortir les tartines bloquées dans le grille-pain avec ma baguette était une mauvaise idée ?!). Heureusement pour elle, ses gaffes font parfois rire, sont prises pour de mauvaises blagues ou des maladresse, ce qui lui as évitée de se mettre une bonne quantité de personne à dos.
 
 
 
Victoire fait presque toujours ce qu’elle veut. Ou peut-être qu’elle n’a juste pas assez de volonté pour lutter contre ses envies, bien que cela semble peu crédible quand on voit la volonté dont elle peut faire preuve quand elle veut démentir quelque chose ou aller quelque part.
De ce fait, elle est aussi têtue et est prête à pas mal de chose pour faire ce qu’elle veut, bien qu’il lui arrive parfois de faire une entorse à ses convictions pour obéir.
Cette façon de faire à engrangé une indifférence notable du regard des autres et, parallèlement, un sans-gêne en publique. Cela la rend presque désagréable à vivre en société : parfois aimable, parfois froide, en fonction des gens, de ses humeurs, mais toujours à l’aise, parfois gaffeuse et trop familière, et très souvent désespérante.

Les parents de Victoire, tout deux sorciers sang-mêlé peu estimé dans le monde de la sorcellerie, avaient pour mot d’ordre de s’élever socialement. Ils voulaient faire parti du beau monde et voir leur enfant et leurs petit enfants – car ils n’auraient qu’un seul enfant, comme dans certaines familles aristocrates – suivre leurs traces, et jouir pleinement de ces privilèges tout en continuant de faire monter la famille. Et d’ici quelques décennies, peut-être, le sang des Hoehn serait reconnu au même titre que celui de quelque famille de sang pur.
Quand ils avaient appris que l’enfant que portait Sally Hoehn était une fille, ils n’en avaient pas le moins du monde été déçu, et avaient décidé de prénommer leur fille unique Victoire, que ce prénom rappelle celle qu’ils obtiendraient en entrant dans la haute société.
Ils étaient sûr que grâce aux vertu de l’éducation stricte mais juste qu’elle se verrait délivrer, leur fille deviendrait une élégante créature qui saurait mettre ses atouts en valeur sans toucher du doigt la vulgarité et que grâce à un peu de doigté, elle saurait entrer dans les bonnes grâce d’une grande famille et finirait par se marier avec l’un de ceux destinés à devenir les grands de ce monde.
Et puis Victoire avait grandi.
De petit ange blond, elle était devenue une gamine aux cheveux fonçant de plus en plus qui hurlait à tout bout de champs et ne manquait pas une occasion de partir à la découverte du monde sans se soucier le moins du monde des conséquences.
Et ses parents, fatigués, avaient juste pensé ‘’ça va passer.’’
Ils l’avaient confié aux grands-parents de la gamine, avaient repris leurs travail respectifs – on ne monte pas en grade en restant à glander, voyons ! – et avaient continués de rêver de l’avenir doré de leur fille, et du leurs aussi, vu qu’en bonne enfant responsable, elle leur ferait profiter de sa notoriété.
Sauf que non, ce n’était pas passé.
Et les quatre grands-parents avaient beau énoncer à tout bout de champ que ‘’oh, elle est adorable’’, ils n’étaient pas de cet avis.
A huit ans, elle ne faisait toujours pas la différence entre le jour et la nuit, dormait quand elle était fatigué et faisait un bruit pas possible le reste du temps. Elle n’avait pas non plus très bien accepté le principe de l’école et il avait fallu attendre ses cinq ans pour qu’elle comprenne que non, on n’est pas à l’école seulement quand ça nous intéresse et que non, on ne sort pas faire un tour dehors quand on aime pas ce que l’institutrice dit.  Surtout quand on a cinq ans. Et personne ne savait comme une gamine aussi petite pouvait escalader le portail aussi souvent, bien que les bleus sur son corps apportent un début de réponse.
Dans la maison ou se mélangeaient objets moldu et sorciers – le téléphone et la télé côtoyaient chaudrons et sortilèges – ce n’était pas beaucoup mieux. Elle avait été tout aussi longue à comprendre qu’il fallait éviter de mélanger magie et électricité pour sa propre sécurité.
Et devant les réactions incompréhensible, pour eux, de leur gamine, Sally et Dmitri Hoehn s’étaient demandés si l’enfant qu’ils avaient mis au monde était têtu ou juste stupide.
Elle se faisait des amis qui s’éloignait parfois, restait parfois, sorcier ou moldu sans distinction avec qui elle faisait toujours les quatre-cent coups, fuyant la maison – surtout quand papa et maman étaient là. Et ses parents déjà bien désespéré virent s’envoler leurs derniers espoir d’en faire une aristocrate bien comme il faut le jour où ils reçurent simultanément un appel de l’école et de la gendarmerie du quartier, leur annonçant les premiers que leur fille n’était pas venu à l’école aujourd’hui, les deuxièmes que leur fille avait été trouvée en train de se baigner dans la piscine d’un voisin avec d’autres gamins.
Et quand ils lui demandèrent très sérieusement comment cela se faisait, Victoire leur annonça que pour la piscine, c’est parce qu’ils avaient chaud, et que pour l’école, elle avait oublié.
Victoire avait dix ans.
Ses pouvoir avaient déjà commencé à apparaitre sans que ça ne la marque plus que ça. Tant qu’ils étaient incontrôlables, ils étaient amusants occasionnellement, mais malheureusement pas assez utiles.
La lettre de Poudlard fini par arriver, sans surprise. Et les premiers jours de septembre, Victoire se retrouva ainsi devant le Poudlard Express et sa locomotive rouge, trainant derrière elle une lourde valise remplie d’affaire flambante neuve, ses parents derrière elle. Ils avaient voulu l’accompagner, insistant sur l’importance d’une telle étape dans la vie de leur fille.
Elle avait un peu peur, pour une fois. Elle ne voyait aucun des quelques gamins sorcier avec qui elle avait l’habitude de trainer, et c’est seule qu’elle monta dans le train. A l’instant même ou elle disparu dans le compartiment, ses parents se volatilisèrent. Travail, compris-t-elle.
Elle parcourut les wagons, un peu paumée, avant de se reprendre progressivement. Elle tomba devant l’un d’eux, occupé par un garçon qui semblait avoir le même âge qu’elle. Il était seul.
Sans demander son avis, elle s’assit en face de lui, et sourit.
« Tu es en première année ? tenta-t-il, pas rassuré.
— Oui. Toi aussi ? 
— Hum, non. Je vais commencer ma deuxième année...»
D’abords hésitant, ils commencèrent ainsi à parler. Peut-être qu’ils auraient pu faire plus ample connaissance. Devenir amis, surement !
« Et en faite, tu t’appelle comment ? demande-t-elle au bout de cinq minutes de conversation.
— Cygnus. Cygnus White. »
Victoire ouvrit de grands yeux, se demandant s’il ne se fichait pas d’elle, et quand elle comprit que le gamin était sérieux, elle explosa de rire.
Cygnus White. Cygnus. Mais quel parent sain d’esprit appellerait son fils ainsi ?
Visiblement très vexé, toute trace de sympathie ayant disparu de son visage, Cygnus lui demanda comment elle s’appelait, elle. Mais il ne trouva rien à rétorquer quand elle répondit d’un air très sûr d’elle « Victoire, Victoire Hoehn. ».
Et la tension qui était apparue dans le compartiment ne s’envola que lorsque d’autres élèves arrivèrent, et Victoire sauta sur l’occasion, passant ainsi le reste du voyage à aller d’un groupe à l’autre, s’installait, discutait, mangeait un morceau, sortait une ou deux connerie avant de repartir, et ce durant tout le voyage, sans repenser au gamin au nom impossible.
Le choixpeau l’envoya a Poufsouffle. Elle reconnu, un peu partout dans la grande salle, quelques-uns des visages croisés dans le Poudlard Express – bien qu’ils ne soient pas tous amicales – et songea, au moment où la table des blaireaux applaudissait pour l’accueillir, qu’elle allait bien se plaire, ici. Sans l’ombre d’un doute.
Ses années à Poudlard feront partie de celle qu’elle n’oubliera jamais, elle en est persuadée.
Se faire des amis, des Poufsouffle, quelques Gryffondor – mais pas de Serdaigle, ou alors seulement ceux qui n’en sont qu’à moitié – et des ennemis, aussi.
Poudlard, c’est les fêtes, les cours – ceux qu’on  suit et ceux qu’on sèche- les conneries, les blagues, les rencontres, les premiers amours, les heures de colles, les examens.
Il y a Harry Potter, aussi. Il est de son année, et elle le croise, parfois. Elle le connait, comme tout les monde ici. Ses parents lui ont rabâchés les oreilles, de ce miracle, et le monde sorcier semble ne jamais le perdre totalement de vue.
Elle, la première fois, elle voit un garçon chétif et pas très sûr de lui. Et même s’il grandit et s’affirme, cette image du garçon trop petit dont le choixpeau recouvrait les yeux reste.
Mais plus important qu’Harry Potter, il y a Cygnus.
Lorsque les premiers cours commencent, elle n’a pas totalement oublié le gamin du Poudlard Express – il l’avait bien fait rire, après tout. Elle le revoit au détour d’un couloir, il la reconnait et elle aussi.
Ils auraient pu en rester là. Mais un jour, une pique fuse entre eux. Au début, ce ne sont que quelques remarques. Elles deviennent plus nombreuses, plus appuyées. Ils commencent à se chamailler.
Et avant qu’ils ne s’en soient rendue compte, ils ne se supporte plus vraiment, et leurs affrontements sont devenue un élément du quotidien de Poudlard. Les vannes, les regards noirs, les coups fourrés, aussi.
Il lui arrive d’avoir juste envie de lui pourrir la vie le plus possible, de vouloir sa mort ou même de se dire que sans lui, sa vie à Poudlard serait un peu – mais juste un peu – moins palpitante. Mais c’est le premier cas qui revient le plus souvent.
Poudlard, c’est aussi – et surtout – la magie. Poudlard, ce n’est pas comme chez elle, à Poudlard, tout est magie. Et il n’y a pas que la magie ambiante, il y a aussi la sienne, celle qui se développe lentement mais surement. La magie, c’est de la liberté, plus de moyen de sécher ou de faire des antisèches, tester des potions – étrangement, son crapaud, son cobaye préféré, est toujours en vie – et des sortilèges.
Le monde extérieur, pour l’instant, elle s’en fiche un peu. Elle espère que Voldemort se tiendra tranquille, elle lit le journal, et parfois ça l’inquiète. Mais quand elle referme le journal, elle a déjà oublié.
Ses six années passent. Elle réalise que c’est son dernier été où elle peut se dire ‘’je retourne à Poudlard à la fin des vacances.’’ Elle se sent un peu nostalgique, brusquement.
Pendant le festin, elle tente d’en profiter un maximum quand elle aperçoit Cygnus à sa table qui discute joyeusement avec un de ses amis – un autre Serdaigle, qu’elle déteste. Et elle réalise que l’année prochaine, le petit caneton ne serait plus là, et bizarrement, malgré les nombreuses fois où elle a voulu sa mort, ça ne lui fait pas plaisir.
Elle verse malgré tout une potion de sa confection dans son verre, comme cadeau d’adieu. Elle lui doit bien ça.
 
Elle n’aurait peut-être pas dû, mais ça, elle ne le sait que trois semaine après le début des vacances, quand ses parents lui disent de venir avec cette voix froide et paniquée qu’ils adoptent quand elle a fait une bêtise – et pas une petite.
 
« Victoire, commence son père. Victoire, peux-tu me dire ce que tu as fait à l’unique héritier de la famille White ?! »
Elle met quelques secondes à comprendre de qui ils parlent – pour elle, Cygnus c’est ‘’le petit caneton’’, faute au conte du vilain petit canard qui était un cygne.
« Ce que je lui ai fait...quand ? 
— Mais là ! Juste avant de partir ! Un des ami du fils White pensait t’avoir vu mettre quelque chose dans son verre, il n’en était pas sûr jusqu’à ce que le fils White parle de son problème. Tu te rend compte que ce que tu as fait, au moins ?!
— Et euh...qu’est-ce que j’ai fait, d’ailleurs ?
— Tu l’as rendu stérile. »
Victoire marqua un temps d’arrêt.
« Wow..Bah ça alors...
— Qu’est-ce que tu...
— Je me demandais si j’étais nulle en potion parce que je n’ai pas eu l’effet escompté ou si j’étais trop fort parce que j’ai décuplé la puissance de ma potion de base. Vous comprenez, c’était juste pour le rendre impuissante pendant quelques jours. 
— DANS TA CHAMBRE ! »
 
Cette fois-ci, Victoire ne répondit rien, mais elle ne monta jamais dans sa chambre et préféra s’échapper par la fenêtre de la cuisine.
Ils n’eurent plus aucune nouvelle des White pendant plusieurs semaines, et la fin des vacances d’été approchait lentement. Victoire pensait qu’elle n’en entendrait plus parler que de la bouche de Cygnus dans l’une de ses reproches.
Le soir même, Monsieur White passa trois heures au téléphone avec le père de Victoire. Et ce qui en ressortit ne la fit pas du tout rire.
 
« Monsieur White, avait énoncé son père avec la voix grave qu’il prenait lorsqu’il parlait des sujets importants, dans sa grande  bonté – mais bien sûr, ce genre de mec qui font tout par intérêt va faire preuve de bonté. Et moi je suis une licorne – a accepté de ne pas nous trainer en justice. En effet, ton acte est une offense et une attaque à la famille White. En rendant stérile leur unique fils, tu les empêche d’assurer la continuité de leur ligné : c’est très grave. Tu as attaqué personnellement l’une des plus grandes famille sang-pur. Bien que sachant qu’il gagner ait facilement son procès – vive les pots de vin – Monsieur nous a épargné. En revanche, il demande une compensation afin de punir également notre famille.
— Compensation qui est... ?
— Tes fiançailles avec Cygnus White. Ainsi, notre famille non plus n’aura pas d’héritier. »
 
Et c’est ainsi qu’elle se retrouva fiancée avec promesse de mariage à la fin de leurs études respective au garçon qu’elle prenait plaisir à emmerder depuis près de six ans.
(En vérité, ce n'était qu'une erreur de diagnostique, et Cygnus n'avait jamais rien eu. Mais ça, personne ne le savait, et Victoire non plus. Et heureusement pour le médecin qui n'aurait peut-être pas survécu à la revanche qu'elle aurait prise pour avoir été fiancée pour rien.)
Victoire ne croyait pas au destin, mais elle songea que s’il existait, il devait bien se foutre de sa gueule en ce moment même.
 
Et une nouvelle année commence. La dernière, pense-t-elle en regardant la locomotive.
 
 « Victoire ! Alors, ces vacances, comment c’était ?
— Plutôt calme. Je suis allée à la mer deux semaines, j’ai vu deux amis d’enfance, et je me suis retrouvée fiancé de force au petit caneton. La routine, quoi. »
Son amie resta bouche-bé quelques secondes avant de réussir à formuler une phrase correcte.
« J’ai loupé un épisode, je crois. Tu m’explique ? 
— Seulement si tu me promet de me servir de couverture auprès des profs cette année ! »

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ?
Je me suis faite rameuter par une amie, celle-là même qui intégrera Cygnus White par la suite. Elle possède déjà un autre compte ici, mais je préfère taire son nom, juste pour le plaisir de vous voir chercher !


ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Ellen Page

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Juste wow. Fotre forum est extraordinaire !

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Tout lu, tout vu.

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? J'avais tenté une époque sur un autre forum, je n'avais pas accroché et j'ai assez vite laissé tomber, donc celui-là est le seul. Enfin, je suis bien inscrite sur un groupe de rp sur deviantart, mais le système n'est pas vraiment le même.