ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 46 hiver & 16 décembre 1951, mais compter les années, c'est surfait quand on sort d'Azkaban
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Angleterre, Demeure des Black, En plein coeur du salon vert.
ϟ ANNÉE & MAISON : Chef de file des Mangemorts & Serpentard. Tout naturellement
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle mais franchement, vous croyez qu'elle en a quelque chose à faire ?
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Noyer et nerf de coeur de dragon, 31,78 cm, impitoyable .

ϟ BUT DANS LA VIE : Eradiquer toute trace d'impuretés dans ce monde magique décadant et qui a tendance à oublier ses valeurs et ceux qui les défendent. L'avenir de la société demande un peu de ménage. Convaincus ?
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Du sang pur, bien entendu !
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Aucun.
ϟ SIGNE PARTICULIER : Vous l'avez bien regardée ? Bellatrix est un signe particulier à elle seule. On aurait du mal à ne pas la reconnaitre.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; C’est une femme de haute taille, ses robes particulièrement adaptées aux duels et aux épreuves de force allongeant sa silhouette de guêpe. On devine chez Bellatrix Lestrange une ancienne beauté que la prison a usée. Son visage est émacié, semblable à une tete de mort, ses paupières sont plus lourdes et sa mâchoire carrée est mise en évidence par les épreuves de l’enfermement. Son sourire porte aussi les stigmates d’Azkaban.

Ses dents n’ont plus rien de la dentition parfaite qu’elle arborait dans les réunions de sang pur. Ses gestes sont toujours aussi guindés mais ils ressemblent davantage à ceux d’un pantin auquel on aurait sectionné quelques fils. Sa démence transparait dans son regard trop alerte, de couleur foncé. On ne peut faire autrement que de la craindre, cette sorcière dont les cheveux pourtant coiffés en construction complexe s’entremêlent de boucles folles.

Sa démarche est dégingandée, quelques fois même elle tangue, mais on n’en saurait s’en moquer. Cette dégaine est celle d’un serpent, d’un serpent dangereux car il est rare de la voir lacher sa baguette tordue, sans doute plus impitoyable encore que Bellatrix Lestrange car le noyer et son possesseur s’encouragent mutuellement dans un jeu malsain. Il est bon de prendre garde lorsque l’on aperçoit la chef de file des Mangemorts.

ϟ AIME : Les cris de douleur & la peur & les balades nocturnes dans l'Allée des Embrumes & le sortilège Doloris & la créme de whisky pur feu & l'odeur des lys.

ϟ N'AIME PAS : La tolérance & les sangs impurs & les traitres & le gout de la vanille & etre contredite & le Ministère & Dumbledore.

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Bellatrix Lestrange n’a plus rien de la femme élégante et raffinée qu’elle a pu être auparavant. La détention à Azkaban a détraqué son esprit comme l’usure détraque les vieilles horloges. Elle fait peur, motivée par son sadisme et par beaucoup de fanatisme. La sorcière est fascinée outre mesure par les forces du mal, qu’elle tend à maitriser non sans plaisir. Si elle n’a qu’un amour, c’est l’amour malsain qu’elle a voué, et qu’elle voue encore, à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Elle souhaitait plus que tout au monde lui apparaître comme la meilleure d’entre tous. Le décevoir aurait été un immense déshonneur et elle se félicite aujourd’hui d’en être la principale représentante, continuant la plus belle des œuvres – à son humble avis.

Bellatrix Lestrange n’écoute plus personne et laisse libre cours à ses pulsions les plus enfouies par quatorze ans de frustration. Ceux qui la traquent semblent avoir du mal à la suivre et pour cause : son esprit dérangé la rang incontrôlable et surtout imprévisible. C’est une vraie sociopathe qui ne se soucie pas d’autrui, même si autrui est un membre de son propre camp. Les pertes ne la touchent pas. Néanmoins, la moindre nouvelle d’une mort de sang-de-bourbe la fait sourire. Sans doute, la seule personne qui peut s’opposer à elle se nomme Narcissa à qui elle s’est interdite de faire du mal. Sa sœur est tout ce qui lui reste en matière de famille et l’Occlumens est prompte à épargné la blonde à condition qu’elle ne discute pas les décisions qui concernent les Mangemorts. Ses connaissances solides en matière de magie noire ainsi que son énergie au combat la posent comme un vrai général d’armée, certes dingue, mais particulièrement efficace. On ne saurait trembler devant les prodiges de sa magie. Ainsi s’assure-t-elle d’avoir une position de force qui la rend particulièrement hautaine. Et puis, il faut bien avoué qu’elle est envoûtante, sa voix doucereuse surgissant de son passé de femme du monde. Il n’est pas bon de faire barrage à ses ambitions. Bellatrix Lestrange est une femme obstinée

La grille du manoir Malefoy implosa sous la puissance du sortilège. Le fer avait commencé par ployer légèrement avant de se replier sur lui même dans un bruit strident. L’explosion qui s’en suivit, alors que chaque atome se resserrait inlassablement sur lui-même, eu un écho plus important qu’elle n’aurait pu le penser. Sa narine droite frémit en sentant l’odeur lointaine des cuisines. La démarche rendue tremblante par l’excitation, accompagnée de ses pairs, Bellatrix Lestrange avança dans l’allée proprette et pitoyable du domicile de sa sœur. Les Malefoy avaient vécu de paisibles moments dans leur petit château anglais. Néanmoins, elle, derrière ses boucles tombantes, elle n’eut qu’un rictus nerveux, clignant maladroitement de la paupière. Aucun sentiment de réconfort ne lui traversa l’échine. Elle n’eut que des frissons de revanche. Lucius Jambes-à-son-cou le regardait surement du haut de sa tour d’argent et d’émeraude, dissimulé derrière ses lourds rideaux millénaires, espérant que la tempête passe. Comme tout bon membre du ministère, il l’avait reçu lui aussi, la terrible nouvelle. Les cachots d’Azkaban avaient sautés et cette si chère et si pénible bureaucratie magique allait ouvrir son enquête. Néanmoins, cela, elle en avait cure. Aucun Auror n’avait pris la peine de surveiller la demeure des sangs purs blonds, fort heureusement pour la viabilité du service des chasseurs de mages noirs. Ils auraient péris, comme tout ceux qui venaient de croiser la route des évadés Lestrange. Au loin, le perron fut éclairé par la lumière du hall d’entrée quand Narcissa et Lucius Malefoy ouvrirent la porte, assistant, baguettes en main, aux retours de vieux amis. En regardant sa sœur ainsi enveloppée dans un épais peignoir confortable, un rire aigre s’échappa de sa bouche. Bellatrix était vêtue de ses haillons rayés de détenues, la peau encore imprégnée de la crasse et du désespoir qu’insinuait en vous les Détraqueurs. Elle gravit d’une démarche dégingandée les quelques marches du perron, ses pieds nus quelconque douleur, et elle tendit une main sale aux longs ongles noircis à son beau-frère. « Ma baguette ! » se précipita-t-elle de cracher à Lucius, un peu trop vite. Ses yeux étaient trop ouverts pour être le reflet d’un esprit totalement sain et l’on devinait qu’elle n’avait rien conservé de ce qu’elle était quatorze ans auparavant, à l’exception sans doute des quelques résidus émaciés de sa beauté. Refermant sa main tendue, doigt après doigt, Bellatrix s’invita à l’intérieur, le regard perdu vers les profondeurs du manoir, mais n’oubliant pas de passer un index malsain sous le menton du père Malefoy. Le maitre de maison avait changé, que les Malefoy le veuillent ou non.

Quand on l’avait jugée et enfermée, Bellatrix Lestrange était une femme élégante, d’une extrême froideur et aux airs dangereux. Elle était respectée par la pureté de son sang et par la richesse de son mariage. Les mondanités avaient représentés pour elle une grande distraction, tenant sa maison d’une poigne de fer. Son mariage n’avait jamais connu d’heureux événements et elle n’avait aucun amour à distribuer ni à son mari, ni à de potentiels enfants. Seul comptait la préservation d’un sang dénué d’impuretés. Ses hobbies se déroulaient dans les sous-sols de la demeure Lestrange. L’époque était à la première guerre contre les sorciers et le Lord Noir l’avait chargée d’entrainer les mangemorts les plus novices. Quelques pertes étaient à compter, la faiblesse n’avait pas la place dans son univers. Seul comptait l’honneur de servir les forces du mal. Ce n’était pas par hasard qu’elle était devenue le disciple le plus foudroyant des ténèbres. Le Maitre lui avait appris beaucoup, et elle le lui rendait bien. Enchainée, accusée des pires crimes, elle assuma la totalité de ses atrocités avec une profonde noblesse. Elle repensait avec un plaisir non dissimulé aux Londubat, à l’épisode de leur torture, et au récit excité qu’elle en avait fait devant le Magenmagot. Ils s’en étaient tous offusqués, une sorcière s’était évanouie et sans doute Bellatrix avait-elle commencé à perdre ses esprits à cet instant de son histoire. Son sourire dédaigneux fut imprimé à la une de tous les journaux du monde magique et les fers lui furent mis, aux chevilles et aux poignets. On lui enleva tous ses biens, y compris ses propriétés. Sa baguette confisquée fut confiée à Lucius Malefoy quelques années plus tard. Ainsi, après quatorze ans de détention, elle était revenue pour la magie plus que par l’envie de revoir sa famille et de retrouver un foyer. L’insanité de la prison avait imprégné son esprit comme une éponge l’aurait fait. La vérité, c’est qu’elle n’avait pas besoin de sa baguette pour faire de grande chose. Bellatrix avait attendu son heure, mâchant sa haine contre ceux qui l’avaient enfermés.

Les Malefoy lui offrirent un bain. En sortant de la salle de bain, elle avait laissé couler les robinets. Ses habits de prisonnière gisaient sur le parquet ciré soigneusement par les elfes de maison. Elle s’était lavée toute habillée, se moquant bien des conventions après tant d’années de captivité. Sa chair s’était glissée dans une de ses robes, jusqu’ici entreposées dans une des nombreuses garde-robes du manoir. Bellatrix Lestrange avait reniflé longuement l’étoffe imprégnée d’un parfum depuis longtemps oublié. Quelques trous de mites parsemaient le tissu de manière ponctuelle. Cela la fit songer un instant à un lointain sourire, quand, dans la demeure des Black, elle contemplait l’arbre généalogique en compagnie d’Andromeda et de Narcissa. Andromeda, cette traitre qu’elle s’était jurée de punir pour les forfaits commis contre les Black. Narcissa, abritée dans son beau palais, sa petite sœur qu’elle voulait désormais protégée de la lâcheté de Lucius. Sans doute était-ce trop tard. Elle n’avait aucune notion du temps qui lui faudrait pour redresser la barre mais son plan était perdu dans les méandres de son esprit malade. Descendant les marches qui la guidaient vers la salle à manger, comme elle avait descendu pendant sept années les marches de Poudlard, l’écusson de Serpentard à sa poitrine, elle entendit les rires rauques des frères Lestrange tandis que l'eau qu'elle avait laissé couler glissait à présent entre ses pieds, inondant petit à petit le premier étage. Ces deux anciens gentlemen avaient décidé de ne pas goûter aux plaisirs de l’hygiène au profit des plaisirs de la table. Les odeurs de choux lui resserra encore davantage l’estomac. Ces effluves lui rappelaient l’ambiance de son enfance, une enfance durement passée. Etre l’ainée de la maison demandait d’avoir de larges épaules. Cygnus Black, son père, avait été un homme d’une inflexibilité impressionnante. Il était impitoyable mais aimant sauf avec elle, qu’il avait dressé comme un fils. Bellatrix Lestrange n’avait jamais été proche de sa mère Druella Black, née Rosier. Sa mort ne lui avait apporté que du réconfort. Après tout, elle était coupable d’avoir vécu bien plus longtemps que le père de famille, se précipitant à marier ses filles pour vivre une vie de vieille rentière. Tout ceci lui apparut important avant de s’évaporer dans sa folie. Elle entra dans la salle à manger et les mangemorts attablés se figèrent. Sa baguette venait d’éructer d’un éclair rouge qui frappa de plein fouet la chaine qui soutenait le lustre, celui-ci s’écrasant sur la table de bois massif. Sa bouche se tordit dans une expression amusée. « Invitons quelques amis. » dit-elle, retrouvant la parole et déposant le bout de sa baguette sur la marque des ténèbres. Sa voix avait claqué dans l’air comme un fouet. Quelques mois plus tard, on ne sait que trop où Bellatrix s’était installée : chez les Malefoy. Sa folie et son fanatisme n’avaient fait qu’ajouter à son esprit de revanche, et elle galvanisait des troupes qui lui vouaient un profond respect, proportionnellement à la peur qu’elle leur inspirait. Elle vivait pour la grandeur des ténèbres, son esprit dérangé y trouvant un but qui valait la peine d’être suivi et amplifié.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Je suis un double compte

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Helena Bonham Carter

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Si je fais un Double Compte, ais-je vraiment un avis négatif à donner ?   

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Comme je l'ai déjà dis, en effet.

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Un seul.