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: Tough girl in the fast lane, tough girl whose soul aches
ϟ ÂGE : 28 ϟ FONCTION : Ex-Serpentarde ; étudiante en journalisme ; assistante à la Gazette. ϟ AVATAR : AnnaSophia Robb
ϟ LIENS : Smile, the worst is yet to come.
| We be all night | Gaya & Galaad Sujet : We be all night | Gaya & Galaad Lun 8 Sep 2014 - 21:51 |
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| I've been drinking,
I've been drinking, I get filthy when that liquor get into me
Les douze coups de minuit n'étaient pas bien loin, en ce chaud soir de juillet. Le bruit d'une bouteille qu'on ouvre résonna au beau milieu du brouhaha ambiant. Plusieurs rires de gorge de quelques filles interrompirent à peine le beat hypnotique qui résonnait sous les arches et les voûtes du Deus Ex Machina.
Tout le gratin des septième années de Serpentard était là. C'était un véritable concentré d'arrogance, d'étalage pécuniaire, de classe à outrance et de petits scandales miniatures à la pelle – un peu comme si chacun avait voulu dégainer ses atouts les plus flamboyants pour faire imploser les yeux des autres -. Quelques sixième années à la réputation acceptable avaient trouvé grâce aux yeux des organisateurs de la soirée post-ASPICs « privée » qui se déroulait au Deus et profitaient de leur privilège pour tenter rapprochements et manigances avec ce qui s'était fait de mieux en matière de … vipèreries. Ca et là, tout le monde s'était au moins mis d'accord sur un point unique mais essentiel à la réussite de cette nuit : les verres étaient tous remplis à ras bord et le jus d'oranges n'était pas vraiment d'actualité.
Au beau milieu de la foule, Sybella rayonnait, sans doute à son apogée dans une ambiance pareille. Le sage uniforme vert et argent de Poudlard semblait avoir été mis au placard avec une facilité déconcertante, et ce soir on pouvait dire que la demoiselle avait mis le paquet avec sa petite robe bustier noire drôlement courte et ses talons aiguille tous neufs. Occupée à papoter de tout et n'importe quoi depuis son arrivée dans le club, elle avait commencé la soirée en grandes pompes et cela n'avait pas tardé à se sentir dans son œil un poil brillant, dans ses rires qui avaient quelque peu mué en gloussements … ainsi qu'à son attitude légèrement moins candide avec les mâles présents à proximité. Que voulez-vous, on ne se refaisait pas chez miss Tyrel.
Alors que jusque là elle s'était tout à coup laissée porter par l'envie subite et folle d'aller danser avec Gaya, quelques minutes plus tard sa gorge la tenaillait et ses papilles réclamaient avec ardeur le goût sucré de l'alcool. Le comptoir du bar était bondé, mais ça ne la dissuaderait pas, et entraînant sa comparse de toujours sur son passage, elle se dirigea droit sur l'ex-préfet en chef de leur Maison, sa démarche exagérément « exagérée » - il n'y avait pas d'autres mots. « Hey Pritchard. » le héla t-elle. La jeune fille s'avançait à pas sûrs et conquérants sans ciller sur ses talons hauts. Regard de panthère, sourire ravageur alors qu'il se retrouvait soudain à dix centimètres devant elle. Le concerné se retourna à peine – il faut avouer que l'ex-préfet en chef l'avait repérée sans aucun mal depuis qu'elle s'était pointée avec Gaya -, ses yeux de Serpentard alléchés par la vision on ne peut plus tentatrice. « Est-ce que tu voudrais pas ... » susurra la blondinette, suave comme jamais. « … te pousser de mon chemin ? T'es devant ma vodka citrouille. » Aoutch. Tyrel 1, Pritchard 0. Vexé et refroidi, l'ex-septième année se décala en bougonnant, laissant la place aux deux filles.
Sybella éclata de rire, coula un regard hautain derrière son épaule. « Quel crétin. J'ai jamais pu le supporter, lui et ses coups d'oeil mal placés. Tu crois pas que je l'ai vu me matter les fesses ? » A n'en pas douter, Gaya devait trouver sa camarade changée de la Syb' beaucoup plus maîtrisée et contrôlée qu'elle avait le plus souvent connue à Poudlard. Les effets désinhibiteurs de l'alcool avaient, sur un sujet comme elle, des résultats hautement drôles et intéressants : notamment celui d'être d'une générosité et d'un démonstratif tout étonnant. La blonde tapa de la main sur le bar et appela le serveur. « Deux shots du truc le plus fort que vous avez pour moi et mon amie … Qu'est-ce que je dis, pour ma meilleuuuure amiiiie ! » s'exclama t-elle en lui collant une grosse bise sur la joue.
Elle était heureuse. Oubliée l'inquiétude suite à sa dispute avec sa mère quelques jours plus tôt, oubliés les soucis quant à son avenir proche : le whisky-pur-feu et quelques autres breuvages voisins avaient complètement occulté ses problèmes pour créer une joie factice et chaleureuse en elle. La jeune irlandaise brandit son verre en l'air. « A NOS ASPICS ! Et aux losers qui les ont pas eus ! Wouuuuhouuuu, et cul seeec ! » Et de vider sans attendre le contenu du shot dans un rire de dindon étouffé.
Si elle l'avait vu et si elle avait été un peu moins ivre, Sybella aurait sans doute eu plus de tact à l'égard de son camarade de classe Galaad Stomby, qui à quelques mètres d'elles, n'avait sans doute pas pu échapper à ses cris hystériques. |
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| We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad Lun 15 Sep 2014 - 14:08 |
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| « Rock this party »
Alcohol is my best friend, it makes me forget.
Bam. La fête battait de son plein. La musique les obligeait à hurler pour se faire comprendre, les basses semblaient vouloir faire vibrer les murs. Bam. Bam, répondait l'écho dans la tête de Galaad. Comme si le bruit ambiant était en fait coincé dans son crâne et en tapait les parois pour sortir. Et que faisait-il, alors ? Il l'ignorait, il souriait. Galaad Stomby se sentait dans son élément. Comme d'habitude, l'alcool lui était très rapidement monté à la tête - et il fallait avouer qu'il n'y avait pas été de main morte sur les shooters, comme toujours quand il avait quelque chose à oublier à tout prix. Mais sa stratégie s'était, une fois de plus, révélée payante : oubliés les ASPICs, oubliés les échecs. Galaad baignait dans une béatitude idiote et rêvée.
Partout autour de lui dansaient ses camarades Serpentards et, qu'il s'agisse de vrais amis ou de simples connaissances, il leur souriait d'un air ravi, dansait avec eux le temps d'une chanson. Ou de deux. Ou même d'un shooter. Pour l'occasion, il avait même pris la peine de soigner un peu sa tenue ... non sans aide, bien sûr. Il revoyait encore le sixième année en caleçon sur son lit, le harcelant jusqu'à ce qu'il accepte de porter une tenue un peu plus élégante que celle qu'il avait déjà commencé à enfiler. Et son air si déçu quand il avait compris que ce n'était pas un passage sous la couette de Galaad qui allait lui ouvrir les portes de cette soirée post-examens. Pas plus qu'elle ne lui avait ouvert de portes les dernières fois qu'il s'était essayé à ce jeu, d'ailleurs. Le redoublant en avait souri, et en avait presque oublié qu'ils participeraient tous deux à la même soirée, l'année suivante, tant il se sentait privilégié. Il avait chassé de son esprit ses craintes qu'on le moque en raison de son échec. Et il était allé faire la fête avec ses amis, sans pour autant réaliser que ce serait peut-être la dernière fois.
Fidèle à son habitude, il était arrivé légèrement en retard - pas dans les derniers, mais un bon quart d'heure après la majorité de ses camarades. Le bar avait été son premier allié, à grand renfort de shooters colorés dont il ignorait jusqu'à la composition. L'essentiel était que très vite, toute la soirée s'était confondue en un agréable cocktail flou de bruits, de couleurs et de mouvements. Un univers dans lequel il se fondait parfaitement. Il ne se souvenait même plus qui avait fini par le traîner loin du bar et sur la piste de danse. Il ne l'avait que peu quitté depuis - la piste, bien sûr, pas ladite personne, qu'il avait très vite perdu dans la foule. Alors que la transition entre deux chansons, et la légère baisse du niveau sonore qu'elle entraînait, permettait au brouaha de discussions de remplacer les beats rageurs l'espace de quelques instants, Galaad crut apercevoir une chevelure blonde familière. Gaya ou Tyrel, il n'aurait su le dire, mais il ressentit le besoin impérieux de la suivre, sans même savoir quoi faire une fois qu'il l'aurait rattrapée. Mais il n'était plus en état de se poser des questions et, alors que la musique reprenait de plus belle, il commença à se frayer un chemin dans la foule.
Plusieurs fois, il crut la perdre. Mais chaque fois, une chevelure blonde réapparaissait dans son champ de vision, le faisait reprendre sa route. Jamais il ne songea qu'il ne s'agissait peut-être pas de la même personne, pas plus qu'il ne pensa à l'appeler. Aurait-il crié Gaya ou Sybella, d'ailleurs ? L'aurait-elle seulement entendu. Il se retrouva à buter contre le bar, sans aucune idée de combien de temps s'était écoulé depuis sa dernière vision d'une chevelure blonde. D'un geste de la main, il demanda un énième shooter - le bleu turquoise, qui était joli en plus d'être bon et fort. Et finit par s'apercevoir que la tête blonde s'était dédoublé. Gaya et Sybella. Accoudée au comptoir à quelques pas seulement. Il sourit bêtement, amorça un mouvement dans leur direction. Le cri de Tyrel lui parvint d'abord comme un hurlement indistinct, un mélange incompréhensible de syllabes. Il lui fallut quelques instants pour leur donner un sens. Quand il lui parvint, il se sentit décuver brutalement. Ce qui était particulièrement tompeur, car il était toujours aussi saoul. Mais vexé, en plus de ça. Un Galaad sobre n'aimait pas être traité de loser, mais était capable de le prendre à la rigolade, surtout venant d'une amie. Un Galaad ivre, non.
Avant même de se rendre compte qu'il avait avancé, il se retrouvait juste derrière Sybella, face à Gaya. Avait-elle rit ? Ou juste bu à la santé des losers, comme le disait son amie ? Le redoublant ne se sentait pas d'humeur à pardonner. Mais il n'était pas bagarreur, même saoul. Son terrain à lui, c'étaient les mots. Et de manière plus qu'étonnante au vu de son degré d'alcoolémie, ils paraissaient lui venir tout seuls. Bien plus que quand il était sobre, pour tout dire. « Un verre de ma part à la vipère blonde » héla-t-il le serveur. « Que j'ai connu plus mielleuse » rajouta-t-il, en dardant cette fois son regard sur Sybella, les lèvres à quelques centimètres de son oreille. Ele saurait très bien de quoi il parlait. Et il savait à quel point cela la ferait perdre ses moyens - il avait déjà expérimenté. |
| | | | We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad Lun 15 Sep 2014 - 16:54 |
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| i do not drink
but when i do i make sure i'm good at it
La fête battait son plein. Le son, criard, percutant, arrivait aux oreilles de Gaya comme on hurle à la mort. Sa tête tournait, ses jambes la maintenaient à peine. Voilà qu'elle déambule dans la foule, collant l'arrière train de Sybella, deux bouteilles d'un liquide inconnu dans chaque main. Bien sur, Gaya avait prit soin de se débarrasser de ses vêtements, et se baladait donc en soutien-gorge, comme si c'était normal. De temps à autre, elle croise un regard qu'elle connait. Elle s'arrête, lâche un « Mon am iiiiiiiii » et puis Sybella l'attire de plus belle vers le bar. Finalement, c'était une bonne idée parce que ses bouteilles étaient véritablement vides. Une fois accoudée, Gaya se sent prise de nausée. La voilà qui demande au serveur s'il pouvait prendre soin de ses « bébés » tout en déposant doucement les bouteilles sur le bois vieillit. Elle s'approche doucement du verre vide, pose un doigt fin sur ses lèvres et murmure « Chuuuut, Maman revient vous chercher » avant de lâcher un rire cristallin. Sybella commanda deux shots du truc le plus fort, et Gaya souriait comme une psychopathe, les cheveux emmêlés, la mine grisâtre. Elle savait que le lendemain serait compliqué, mais qu'importe ? Elle avait terminé ses études. Oui, Gaya avait levé son verre à ceux qui n'avaient pas eu leurs examens. Sans mauvaises pensées, elle n'avait pas un instant compris que Sybella faisait sans doutes référence à Galaad Stomby. C'est pourquoi, pleine de gaieté et d'alcool, elle avait fait tinter son verre contre celui de son amie, souriant dans le vide. C'était sans compter sur Galaad qui s'était avancé, tout autant imprégné qu'elles, l'oeil humide. Gaya s'était avancé vers lui comme on s'approche de quelqu'un pour lui faire une confidence c'est à dire : coudes appuyés sur le bar, poitrine en évidence et les fesses plus hautes que la normale. Elle hurla presque : - Bah alors Stomby, on fait des confidences à mon amie ? Et on m'oublie, de surcroît ? Rigolant comme une tarée, Gaya réajusta son soutien-gorge blanc et hurla au barman : Deux ! Pour deux vipères ! Elle lança finalement un regard perdu à son amie, tout en riant aux éclats. On est des mauvaises filles ce soir, Sybie. Pas vrai ? En plus, tu m'as fais deux bébés ce soir.... Mes bébés, où sont-ils ?, avait-elle demandé au barman tout en prenant une mine déconfite. Peu importe.Gaya se leva de son tabouret de bar, posant un pied devant l'autre comme elle pouvait, s'agrippant parfois au bar, et à quelques centimètres de son ami masculin, elle lâcha suavement : Au pire, j'ai toujours Galaad pour m'en faire, des bébés. Elle se retourna finalement vers Sybella dans un nuage de cheveux... et de confettis. Le sourire identique plaqué sur les lèvres, le regard toujours autant vague, elle se mit à rire une énième fois, pointant de son pouce vers Galaad. - Sybie, si tu savais à quel point c'est un bon coup, lui ! Tu te rappelles quand j'en étais amoureuse auenama..., - elle déglutit péniblement - pendant mes premières années ? Ouah, l'alcool me rend mal. Je sens que je vais,... Trop tard, t'as vomi Gaya. |
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: Tough girl in the fast lane, tough girl whose soul aches
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| We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad Mer 17 Sep 2014 - 21:47 |
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| Blame it on the night
Don't blame it on me Don't blame it on me
Sans qu'il ne crie gare ou ne prévienne, l'ombre d'un grand brun aux yeux bleus vint planer sur elle et fondit sur ses épaules. Sybella manqua de faire une attaque et de renverser son verre sur elle, mais avec un semblant de dignité et un effort certain, elle se contenta de lâcher un hoquet étonné. Le bourdon qui grésillait dans ses oreilles dû à la musique lancinante qui résonnait sous les voûtes du Deus n'empêcha pourtant guère la jeune diplômée d'entendre distinctement la réplique sournoise de Stomby. Elle ne se retourna que de moitié vers lui, sans l'ombre d'un tremblement. « J'sais pas c'que tu sous-entends, Stomby, mais je crois pas que ça soit très raisonnable. » ronronna la jeune fille, son regard clair s'animant d'une lueur étrangement malsaine à son égard. Non, elle n'était pas suffisamment enivrée pour tout oublier. L'alcool avait même tendance à accroître ses impressions sensorielles, bonnes ou moins bonnes, et pour le coup l'allusion de son ancien camarade vert et argent murmurée au creux de son oreille ainsi que le coup d'oeil qui l'avait accompagné lui avait filé un frisson désagréable et nauséeux. Mais Sybella tint bon, se raccrochant à la vodka citrouille que venait de lui repayer le septième année. Elle en descendit la moitié pour se redonner du baume au cœur. Son sourire réapparut aussitôt, plus spontané, plus épanoui et surtout beaucoup plus hilare quand Gaya vint se pendre au cou du barman pour faire remplir les bouteilles qu'elle avait vidées à elle seule – ou avec un peu de l'aide de sa meilleure amie sans doute -.
Même complètement soûle, cette fille parvenait à déclencher une vague incroyable d'affection en elle. Le simple fait qu'elle fut la seule cliente de tout le club à se promener à moitié nue sans se soucier du reste du monde la fascinait, stimulait en elle une admiration peu commune. Et bizarrement, Sybella était presque fière d'être l'amie de cette fille-là, aussi folle, aussi détachée, aussi ivre était-elle. Rien que pour ça, elle n'aurait pas voulu passer la soirée avec qui que ce soit d'autre. Personne ne l'aurait mieux compris que Gaya, sur tous les points possibles. « Trop. Mauvaises. » approuva, avec un gloussement plein de sous-entendus la blondinette à l'adresse de sa comparse. Et Sybella de partir dans un fou rire diabolique, avant de lui lisser d'une main affectueuse quelques mèches de sa chevelure qui s'étaient emmêlées et éparpillées sur son front. « C'est le gentil barman qui les remplit, ma Gaya. » Elle planait beaucoup trop pour se rendre compte qu'elles parlaient d'alcool comme de bébé, et surtout pour s'offusquer des remarques salaces des uns et des autres.
La dernière révélation de sa meilleure amie fit pourtant presque mouche. Sous la lueur artificielle des stroboscopes et des lumières rougeoyantes, Sybella ne sut que dire. A nouveau la nausée s'empara d'elle mais elle l'ignora. Ce n'était pas son degré d'alcoolémie qui parlait, uniquement sa conscience. Pour faire passer l'acidité sèche qui lui enserra la gorge, Syb' engloutit quatre longues gorgées de vodka avant de répondre, la voix légèrement éraillée. « Ouais, je … Oh merde Lalaith, t'es pas possible ! » s'esclaffa malgré elle une Sybella partagée entre le dégoût et le rire nerveux. Car sous leurs yeux ébahis, la jeune femme venait de recracher une partie du contenu de son estomac – qui Merlin merci s'était limité à beaucoup d'alcool et peu d'aliments – à même le sol. L'irlandaise sortit sa baguette magique, poussant un profond soupir presque nostalgique. « Aaaah, j'te jure. Je crois que j'vais boire pour oublier ça. Et puis tiens, Gerteo ! Torgeo … Torcheo ? Putain je suis grave bourrée. » souffla la blonde, hallucinée par sa diction vaseuse. Il était rassurant de constater que cette même jeune demoiselle, qui prétendait le jour être la respectabilité et le bon goût incarné, savait reconnaître quand elle était dans un état plutôt minable. Rangeant sa baguette dans sa minuscule pochette noire, Sybella héla le brun sans prendre davantage de pincettes. « Bon Galaad, tu peux m'aider au lieu de ruminer sur tes ASPIC à la con là ? Y a plein de vomi … Bêêêh ça puuue. » geignit puérilement la blondinette, tentant de soutenir Gaya d'un bras et sa vodka de l'autre.
Pour sûr, Gaaad allait apprécier. Après s'être fait légèrement moquer pour ses prouesses scolaires, Sybella lui ordonnait d'obéir à un de ses ordres capricieux. Comme bien souvent – et plus encore lorsqu'elle était émêchée -, Syb' oubliait malencontreusement que le monde entier ne tournait pas autour d'elle et ne se pliait pas bêtement à ses bons désirs. |
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| We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad Lun 13 Oct 2014 - 18:06 |
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| « Glass »
On and on it goes 'til my head explodes.
« J'sais pas c'que tu sous-entends, Stomby, mais je crois pas que ça soit très raisonnable. » Bon. Raté. La Sybella saoule est étonnamment plus maline que sobre. Quoique, pas tout à fait sûr : lui refuser un mot sur leurs ébats dans un bar blindé de monde, alors qu'on le lui accorde dans une bibliothèque douloureusement silencieuse, on peut faire plus logique. Galaad ne s'attarde cependant pas sur ce paradoxe. Il pourrait peut-être, s'il n'avait pas bu autant ... Ou pas. Il préféra noyer ce nouvel échec - il n'en était plus à un près - dans le shot de vodka citrouille apparu comme par enchantement devant lui. Par enchantement. Il rit tout seul en songeant que s'il y avait bien un bar dans tout Londres où des shooters pouvaient apparaître par magie, c'était bien ici. Mais il n'en oublia pas pour autant de tendre quelques pièces au barman. Car Stomby n'oubliait jamais de payer ses verres, même quand il ne pouvait plus simplement tenir debout- une chance, sans quoi il aurait croulé sous les dettes depuis bien longtemps.
Un état que Gaya semblait d'ailleurs proche d'approcher. La blonde s'approche de lui, tout sourire, et il lui vola un baiser qui lui laissa sur les lèvres le même goût que le shooter qu'il venait de descendre. Il rit même à sa blague sur les bébés, alors qu'il en aurait probablement frissonné en temps normal. Rien ne terrorisait plus le Galaad irresponsable et couchant à droite à gauche que l'idée que ses actes puissent un jour avoir des conséquences. Mais la simple notion de conséquences était bien loin de son esprit en cet instant. D'ailleurs, Gaya venait de le montrer du doigt, et dans les mots qu'elle cria à Sybella, il crut distinguer "bon coup". Il allait d'ailleurs rebondit dessus quand la blonde se plia en deux et ... vomit par terre. Ce coup-ci, Galaad ne fit même pas semblant de se retenir ; il éclata de rire, tout simplement. « Ça y est Gaya, t'as baptisé le sol. Première de la soirée, j'crois bien ! » réussit-il à articuler, hilare, tout en tapotant le dos de son amie. La situation ne semblait pas amuser autant Sybella, qui s'essayait désespérément à un sort de nettoyage. Sans succès. Très loin de vouloir l'aider - et sans aucun doute aussi incapable de le faire qu'elle - Galaad se contenta de croiser les bras. La pensée qu'avoir ses ASPICs ne faisait pas tout traversa son esprit, mais le temps qu'il arrive à la formuler en mot, Tyrel s'attaquait déjà à lui.
« Bon Galaad, tu peux m'aider au lieu de ruminer sur tes ASPIC à la con là ? ... » Le reste de sa phrase se perdit dans un battement de basse. Mais il avait saisi l'essentiel. Son rire s'étouffa aussitôt, son sourire disparut à une vitesse plus qu'inquiétante. Une référence, il avait pu supporter. Il l'avait même mise de côté, il l'aurait oublié en un rien de temps si Sybella n'en avait pas remis une couche. De la manière la moins subtile possible, en plus. Un trait de lumière s'interposa brièvement entre eux lorsque le barman s'occupa lui-même de jeter un sort afin de nettoyer le vomi de Gaya. Bon joueur, il en profita aussi pour remettre les bouteilles - remplies - sur le bar. Il devait avoir l'habitude de ce genre d'accident. Mais c'est à peine si Galaad l'aperçut. Il ressentait comme une brûlante envie d'étrangler Sybella, qui réduisait à néant les efforts qu'il avait fait - ou plutôt, que la vodka et le whisky l'avaient aidé à faire - pour oublier ces foutus ASPICs. Et ce, en quelques mots seulement. Il fit un grand pas en sa direction, et alors qu'il s'arrêtait à quelques centimètres d'elle, se rappela de ce moment où il l'avait coincé dans la bibliothèque, un peu plus d'un mois auparavant. Le parallèle entre les deux situations était troublant. L'envie de meurtre disparut un peu. Et, fixant son regard dans le sien, il lâcha avec un grand sourire, et d'une voix suffisamment forte pour couvrir la musique : « Mais au fait Tyrel, t'as pas répondu. Tu n'as pas trouvé que j'étais un bon coup, toi ? » - Spoiler:
Ayééé je l'ai faiiiit. C'est pas excessivement long, désolée, jsuis un peu fatiguée et rouillée D: Mais back on the game. Ça va commencer à chauffer (a)
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| | | | We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad Mar 21 Oct 2014 - 12:26 |
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| i do not drink
but when i do i make sure i'm good at it
Gaya remerciait de tout son cœur le bar en bois d'être là, ce soir, car c'était un peu grâce à lui si elle tenait debout, s'appuyant énormément dessus comme si sa vie en dépendait. Tout tournait autour d'elle, comme si la vie était désormais un manège rapide, une course sans fin. Son estomac montait haut dans sa poitrine, puis redescendait tout aussi rapidement. Lentement, elle porta une main à son front, mêlant ses cheveux à la sueur collante de son visage : elle ne se sentait pas bien, et pas besoin de se taper des O à l'école de médicomages pour le savoir. Son short blanc collant contre ses cuisses, replaçant les bretelles de son soutien-gorge apparent, Gaya lâche enfin le bar en bois, le gratifiant tout de même d'une caresse un peu vague en guise de remerciement. Avec difficulté, elle se déplace pour se rapprocher de ses deux amis, et comparses. Elle avait la tête qui allait exploser, mais elle n'était pas assez morte pour ne pas avoir compris cette phrase que Galaad venait de hurler à Sybella, faisant rougir de colère, de honte, cette dernière. Gaya se stoppa. Tout l'alcool de son corps venait de s'évaporer des pores de sa peau sous l'énervement imprévu. Les poings serrés, la conscience à moitié revenue, elle attrapa l'épaule de sa meilleure amie, l'incitant donc à se retourner, lui faisant face. Et c'est à ce moment que Gaya cracha littéralement au visage de la belle blonde. Tout aussi rapidement, elle arracha sa baguette qui pendait négligemment au dessus de son oreille, retenue par une masse de cheveux en pagaille. Elle la pointe sur la gorge de son amie, et de son autre main, agrippa une touffe de cheveux blonds ondulés. - Qu'est-ce que tu as fais ?! Putain, Syb, dis moi que c'est faux, dis moi qu'il ment cet enfoiré ! Tu n'as quand même pas couché avec lui ! Elle avale avec difficulté sa salive, lâchant enfin les cheveux de son amie. Gaya prend une mine moins renfrognée, et continue : Tu sais très bien que j'en suis amoureuse depuis le début... Merde, Sybella, il était à moi ! La jeune femme lâche enfin sa prise, se tourne vers Galaad, et lui assène une énorme gifle sur la joue. Son regard est emplit de dégoût, et pourtant, elle ne peut s'empêcher d'en vouloir à Sybella, non à Galaad. Elle plaque ses deux mains diaphanes sur les joues rugueuses de Stomby, et, approchant son visage, elle lui murmure de sa voix rocailleuse : - Galaad,... pourquoi ? Je croyais que..., c'est ma meilleure amie, merde ! Puis, se tournant vers Sybella, la voilà qui hurle désormais : Est-ce que tu as pris ton pied, sale Strangulot ? J'espère que tu as au moins aimé ça, autant que j'ai apprécié avoir Drifloon dans mon lit. Plusieurs fois. Gaya fait une pause, puis rajoute, presque en crachant : ça te fait quoi, Tyrel ? ça fait mal, hm ? Saches qu'il a tellement aimé ma présence, que j'ai la marque des ses dents ancrée sur mes fesses à vie. Mêlant le geste à la parole, Gaya relève le plis de son short, laissant ainsi entrevoir une cicatrice plutôt ronde, tout juste rosée, à peine bleue. |
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| We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad Mer 22 Oct 2014 - 21:33 |
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| Staying in my play
pretend where the fun ain't got no end
Il n'avait pas osé. Non. Ses oreilles avaient du la tromper … « La ferme Galaad ! Arrête ça … » Son cœur battait à tout rompre, inondant ses tempes, ses joues, ses doigts, ses reins de mille vibrations brûlantes. Elle avait peur, terriblement peur de ce qui allait se passer, tout simplement parce qu'à cet instant le regard de son amie de toujours avait changé et que pour une fois, c'était elle le déclencheur de sa colère. Elle était responsable de sa fureur et pour l'avoir suffisamment vue à l'oeuvre, Sybella n'aurait jamais souhaité être à la place qu'elle occupait cette nuit-là.
« Tu ... » La poigne de la blonde lui broya l'épaule alors qu'elle n'eut pas le temps de réagir, et l'irlandaise encaissa un crachat acide et nauséabond dont elle se débarrassa presque sur le champ d'un geste rageur et malhabile. Dire qu'elle était paralysée d'horreur par une telle attitude était moindre. A son tour la jeune fille repoussa tant bien que mal la Mangemorte, l'ivresse et le malaise de la situation rendant ses gestes pourtant moins virulents que prévus. La bombe avait explosé, il fallait maintenant composer avec. « A quel moment j'étais censée te le dire ?! C'était UNE fois ! J'étais bourrée putain ! J'ai jamais voulu ça ! Et je savais PAS que tu l'aimais ! Tu crois que j'aurais fait ça consciemment ? Tu crois que je suis quoi, une pute ?! » Ses yeux accusateurs dévisagèrent ensuite Galaad, qui ne lui inspirait en cette seconde précise qu'un profond sentiment de haine. La trahison avait un goût détestable – encore plus que les relents de gin et de champagne -. Le ton était trop rapidement monté et sous l'effet des vodkas, shots et autres alcools, la jeune demoiselle de bonne famille perdait quelques unes de ses manières de samaritaine accomplie. Autrefois ulcérée, bientôt elle implorait presque, la panique étincelant dans son regard troublé par la peur de voir le beau miroir des apparences se fissurer. « C'était une erreur, je le regrette, je te jure, j'ai jamais souhaité que - »
Le reste de sa phrase s'égara dans l'écho agressif des basses qui implosaient dans les tréfonds du Deus. Au même instant, c'était toute la confiance de Sybella Tyrel qui avait également décidé d'être réduite en morceaux, explosée par la soudaine et imprévue attaque d'une Gaya échevelée, méconnaissable. Lucas avait couché avec sa meilleure amie.
C'était comme une claque. Peut-être pire même. Recevoir de la part de sa meilleure amie un uppercut direct aurait été un plus doux supplice. En trois secondes, Gaya l'avait humiliée, mise six pieds sous terre, livrée aux regards avides, moqueurs et prédateurs de la foule. Lucas avait couché avec sa meilleure amie. Leurs cris et leurs scènes avaient en effet attiré les élèves autour d'eux qui semblaient avoir ralenti leurs conversations comme pour mieux assister à ce qui allait suivre. Sonnée par le choc et par l'âpreté des mots, la blonde cligna des yeux une fois, priant pour sortir de ce rêve nauséeux et macabre où tout était en train d'échapper à son soigneux contrôle. La soirée partait définitivement en vrille et il n'y avait plus personne pour retenir quoi que ce soit. La bride avait tout simplement sauté et les masques tombaient.
Lucas avait couché avec sa meilleure amie.
Sa main droite frémissait et Sybella se fit violence pour ne pas céder à une impulsion. Elle voulait garder la tête froide, ce qui était tout bonnement impossible. Ses doigts ne souhaitaient qu'une chose : serrer le cou de cette grande liane aux longs cheveux blonds qui la guettait, qui l'attendait au tournant. Ses griffes auraient voulu lacérer ce visage qu'elle chérissait jusqu'alors. Pourtant Sybella resta là, immobile, plantée au sol, ses yeux se rétrécissant, ses lèvres rouges s'écartant pour laisser s'échapper un venin perfide souillé par son absence totale de sobriéré. « T'as jamais aimé Galaad. C'est juste ton jouet. Comme tous les mecs autour de toi. T'as tellement ce besoin que tout t'appartienne hein ? Evidemment que oui, bien sûr, TOUT doit revenir à Miss Lalaith ! Il n'y a rien qui puisse une seconde t'échapper. » Le règlement de compte avait commencé. Un rictus méprisant déforma sa bouche. « Même Lucas. Même lui. Surtout lui en fait. » Elle te déteste. Regarde comme elle s'est fichue de toi. Tu fais confiance, tu lui donnes une chance, et elle la gâche sans remords. Elle ne t'a jamais aimé. Elle se fiche de toi. Détruis-la. Déteste-la. Fais-lui mal. « Après tout ce que je t'ai dit. Après tout ce que je t'ai avoué ! J'ai juste … J'ai juste été honnête, j'ai été sincère ! J'ai fait des trucs pour toi que jamais j'aurais fait pour personne ! Je t'ai fait confiance ! » Ca ne sortait pas comme ça aurait du. Tant pis. Sybella n'avait plus la force de jouer les reines de glace. « Et toi pour me remercier tu couches avec lui, comme ça ? Juste comme ça ? » Juste comme ça. Aussi facilement que ça pouvait l'être. Sybella avait envie de vomir et pourtant elle serra les dents, lutta de tout son être pour ne pas vaciller. A la lueur violente des flashs du club, son visage paraissait trop livide pour être rassurant et son regard, loin de s'obscurcir, n'avait pourtant jamais été aussi limpide. « Pourquoi ? » osa t-elle finalement demander sans vraiment crier, sans se donner la peine d'élever la voix. Au fond peu lui importait. Que Gaya ait la meilleure excuse du monde ou qu'elle l'ait fait pour le simple bonheur égoïste de la voir s'effondrer, cela ne changeait rien. Alors l'irlandaise ignora les réponses, coupa court aux tentatives de sauvetage d'une soirée qui avait chaviré bien plus que de raison. Elle repoussa brusquement son verre, s'écarta d'eux d'un pas brusque et déglutit, une moue amère imprimée sur son visage tout à coup résolu. « Non tu sais quoi, laisse tomber. J'ai plus rien à faire ici. J'ai plus rien à faire avec vous. Vous me dégoûtez. »
Son regard, meurtrier, écharpa celui de Galaad une fraction de seconde avant de retrouver les iris de sa comparse, de celle qui avait été son acolyte de toujours, sa plus fidèle alliée, son soutien le plus infaillible. Il n'était plus. Sa voix sourde ne trembla même pas quand elle ouvrit la bouche une dernière fois pour s'adresser à elle. Sans doute aurait-il été préférable que Sybella explose dans une colère noire et féroce : certainement que des coups de poings, des cris exagérés et de sourdes larmes de colère bouillonnantes auraient été mille fois plus rassurantes que ce spectre lugubre et anéanti, cette solitude soudain glaciale qui avait envahi la jeune fille. « Je veux plus jamais te revoir. T'es plus rien pour moi. T'es juste morte à mes yeux. Couche avec qui ça te chante. Envoie-toi en l'air avec le monde entier. J'en ai plus rien à cirer de toi. » La voix n'avait même pas monté plus que ce qu'elle n'aurait du : elle avait été entendue, et maintenant Sybella n'avait plus envie que d'une chose, rentrer chez elle, s'enfermer à double-tour et attendre que la douleur cesse.
Elle tourna les talons et fendit la foule, le cœur au bord des lèvres, la tête lourde et la poitrine comprimée. Ses chaussures la torturaient, l'alcool lui tournait trop, la chaleur l'étouffait. Elle avait réellement besoin de sortir. Elle se sentait exploser. Pire encore, au-delà de ce supplice, c'était la honte qui suintait de chacun de ses pores qui la rendait malade. Un Serpentard un peu trop attentif à leur altercation l'observait avec insistance, et la jeune fille perdit son semblant de patience en l'écartant d'elle d'un bras vif, lui passant devant le nez non sans lui asséner un acide « Tu veux une photo ?! ». D'une main rêche elle essuya la joue sillonnée d'humidité. Sans doute un restant de crachat qui avait barré son visage. Certains auraient pourtant jurer qu'il s'était agi d'une larme et que pour la première fois en sept ans de règne, la petite princesse Tyrel avait laissé le vernis de glace de ses émotions se craqueler. |
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| We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad Dim 26 Oct 2014 - 14:36 |
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| « Tick tick boom »
Goodbye lovers and friends.
La panique dans les yeux de Sybella, dans sa voix tremblante, lui firent immédiatement prendre conscience de la gravité de son erreur. Mais le feu s'était déjà emballé, il était bien trop tard pour revenir sur ses mots. En avait-il envie, de toute manière ? Gaya allait être furieuse. Mais Tyrel l'avait cherché. Tant et plus. C'était de sa faute à elle, pas à lui. C'est sans doute pourquoi il ne s'interposa pas entre les deux blondes. Pire, c'est à peine s'il envisagea cette option. Il n'était pourtant pas quelqu'un de mesquin : ce n'était pas trop son genre de laisser d'autres personnes se charger de ses petites vengeances pour lui. Alors sans doute était-ce à cause de la vodka citrouille qu'il ressentit une certaine satisfaction quand Gaya cracha au visage de son amie. Une satisfaction qui se teinta cependant très vite de culpabilité.
Il était à moi. Galaad cilla. Il n'était à personne. Tout le monde savait ça. Stomby allait et venait, Stomby collectionnait les conquêtes, Stomby ne s'attachait jamais. Il pensait que Gaya avait compris cela. De toute évidence, il s'était une fois de plus trompé à son égard, et cela ne faisait qu'aggraver la situation. Il n'eut toutefois pas le temps de s'attarder sur son erreur : la riposte de Tyrel n'avait pas tardé à fuser. J'ai jamais voulu ça. La fierté de Galaad, largement gonflée par son taux d'alcoolémie, venait d'en prendre un sacré coup. Jamais voulu ça. Elle était sérieuse ? Parce qu'il ne l'avait pas non plus forcée, hein ... « Tu rigoles, j'espère ? Il ne me semble pas t'avoir tiré jusque dans mon lit » grinça-t-il aussitôt, avant de réaliser qu'il ne faisait qu'aggraver la situation. Bah. Etait-ce bien grave ? Il s'en était persuadé, et le resterait : tout ce qui était en train d'arriver était de sa faute.
La claque que lui adressa Gaya eut tôt fait de lui remettre les pieds sur terre. Elle se rapprocha, murmura quelques mots, qu'il ne perçut pas tous. La culpabilité menaçait de revenir à la charge. Serrant les lèvres, il détourna le regard. Se dégagea sans guère de douceur des mains de la blonde encadrant son visage. Il refusait d'avoir honte de ses actes. Il n'appartenait à personne. Gaya eut tôt fait de revenir à la charge sur Sybella, mais cette fois il sentit une vague glacée lui parcourir la nuque. Elle avait couché avec Lucas. Il s'en était souvent douté, mais n'avait jamais été demander une confirmation de ses soupçons à son meilleur ami. Il n'avait pas vraiment envie de savoir, et puis, il était honnête avec lui-même : Gaya n'était pas plus à lui qu'il n'était à elle. Elle faisait ce qu'il lui plaisait de ses nuits. Il n'avait pas à être jaloux.
La vague glacée s'évanouit, laissant place à un rire mauvais. Moqueur. Sybella se défoulait sur son amie, laissait libre cours à sa colère, et lui comprenait enfin. Tyrel avait toujours fait partie du fan-club de Lucas Drifloon. Elle en aurait même été présidente s'il avait fallu l'officialiser. Et ce n'était que maintenant qu'il comprenait que c'était pour cela qu'elle souhaitait tant son silence. Elle ne voulait pas que Lucas sache. Elle ne voulait pas qu'il ruine les chances qu'elle n'avait jamais eu. L'alcool le rendait cruel. Comme si le filtre entre ses sentiments les plus enfouis et ceux qu'il laissait s'exprimer avait disparu. Il jeta un coup d’œil à Gaya et ricana à nouveau. « Et après tu me fais la leçon ? C'est vrai quoi, Lucas n'était pas mon meilleur ami, peut-être ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité. » Il serra les mâchoires, lui lança un regard méprisant. Un regard qu'elle n'aurait jamais dû recevoir. « Mais je me fiche bien de qui couche avec toi. Je n'ai jamais prétendu que tu m'étais réservée, moi. »
Écho de son propre venin, il entendit Sybella annoncer qu'elle partait. Il l'ignora. Qu'elle s'en aille, oui. Il jeta un dernier coup d’œil à Gaya, et tourna lui aussi les talons, mais pour s'éloigner dans direction opposée. Se laissant balloter par le flot des danseurs, il se dirigea vers le fond de la salle, où quelques tables entourées de sièges encore vides l'appelaient à grands cris. A mi-chemin, il ne put cependant d'empêcher de ralentir. Il songea à Sybella à nouveau, à tout ce qu'elle venait de subir. Qui sème le vent récolte la tempête ; elle n'avait eu que ce qu'elle méritait ... Et sans doute plus. Voire même trop. Il se figea en plein milieu de la piste de danse. Ignora une grande brune venue se déhancher devant lui. Il n'était plus d'humeur. Sa prétendante s'était depuis un bon moment découragée quand il finit par se décider ; il fit demi-tour et se dirigea d'un pas incertain vers la sortie. Sybella était partie par là. Il ne savait pas encore ce qu'il lui dirait. Ou s'il pourrait simplement lui parler. Mais malgré tous ses efforts, un soupçon de culpabilité avait enfin réussi à l'atteindre. |
| | | | We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad Dim 9 Nov 2014 - 15:50 |
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| i do not drink
but when i do i make sure i'm good at it
Gaya avait regardé son amie de toujours s'en aller comme si elle regardait une inconnue mener sa vie. Sans la moindre émotion, sans même un soupçon de culpabilité. Le regard neutre, la mâchoire serrée et les jointures de ses doigts blanches. Si elle ne connaissait pas Sybella, si cela n'avait été qu'une dispute avec une fille dont elle ne connaissait même pas le nom, il y a longtemps que Gaya aurait joué de la baguette. Elle détestait qu'on lui tourne le dos ; c'était faible. Mais là, la jeune femme se souciait guère de son amie. Elle venait de lui signaler qu'elles ne se connaissaient plus. C'était bien, Gaya avait sourit. A vrai dire, elle s'en fichait comme de la couleur des chaussettes de Lichuan. Elle avait tourné son visage vers Galaad,... qui avait disparut. Oh, alors c'était elle la méchante dans l'histoire ? C'était elle le loup, l'affreuse bête ? Pourtant, elles sont devenues quittes désormais. Les deux jeunes femmes sont fautives. Pas une pour rattraper l'autre ; et pourtant voilà que son Galaad court presque derrière Sybella, comme si sa vie en dépendait. La jeune femme blonde replaça ses cheveux qui lui collaient le front, arqua un sourcil, et pouffa d'un rire mesquin. En une soirée, elle avait réussis à détruire Sybella Tyrel, et à descendre Galaad Stomby. Deux fortes personnalités ; elle n'était pas peu fière. Lentement, le menton haut, elle s'était dirigée, chancelante, vers le bar qui lui, lui était fidèle. Elle demanda au serveur si elle pouvait récupérer ses bouteilles, ses bébés. Elle n'entendit pas la réponse, mais le fait qu'il fasse "non" de la tête ne présageait rien de bon. La jeune Serpentard lâcha un « Bon à rien....» avant de chercher ses vêtements sur la banquette verte. L'air ailleurs, elle enfila sa robe de soirée, et jugea que ses talons étaient beaucoup trop haut pour marcher dans les rues pavées. Un hoquet s'échappa de ses lèvres, et elle rigola comme une démente. Toujours chancelante, elle pousse d'un coup de hanche la lourde porte de sécurité, et affronte la fraîcheur de cette douce nuit. Sa tête tourne, l'alcool s'évapore plus rapidement. Ses yeux se plissent à la lumière des lampadaires. Timidement, elle sort une cigarette de sa pochette. Elle l'allume, tire une première bouffée, et tousse. Elle tousse si fort que ses poumons manquent de s'arracher. Elle tousse, et les larmes coulent sur ses joues laiteuses, entraînant le mascara, entraînant le crayon noir. Elle tousse, elle pleure, puis s’assoit sur le trottoir. Ses cris déchirent la nuit pourtant calme, elle hurle presque à la mort comme un animal blessé. La bouche grande ouverte, la tête en arrière, ses sanglots se font forts, puissants. F.I.N |
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: Tough girl in the fast lane, tough girl whose soul aches
ϟ ÂGE : 28 ϟ FONCTION : Ex-Serpentarde ; étudiante en journalisme ; assistante à la Gazette. ϟ AVATAR : AnnaSophia Robb
ϟ LIENS : Smile, the worst is yet to come.
| We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad Dim 9 Nov 2014 - 19:28 |
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| Staying in my play
pretend where the fun ain't got no end
Elle se battait comme elle pouvait, sa hauteur vacillante l'empêchant d'aller aussi vite qu'elle l'aurait aimé. Ses mains avaient beau tenter d'éloigner les corps moites des danseurs près d'elle, Sybella était malmenée, bousculée de part et d'autre. Sa traversée fulgurante pour fuir les lieux ne se passait pas comme prévu et elle en souffrait, car plus elle s'attardait ici, moins elle se sentait en plein contrôle de la douleur folle qui la poignardait. C'était comme chercher à retirer une lame crantée plantée dans un organe vital : chaque mouvement réveillait le mal, même s'il était absolument nécessaire que la raison de cette souffrance soit expulsée. Alors qu'elle touchait au but, l'ex-Serpentarde fut bloquée par l'arrivée d'une chevelure rousse et bouclée et d''un visage qu'elle reconnut sans mal, l'alcool lui rappelant qu'il s'agissait de la préfète de Serpentarde. Ou bien d'une de ses coéquipières de Quidditch. Elle s'en contre-fichait royalement. Le parfum bas de gamme dont s'était aspergée la rouquine lui donnait encore plus envie de vomir. Elle la bloquait de toute sa hauteur. « Sybella ? Tu pleures ? » Dans la voix de sa camarade, l'étonnement transpirait sans doute moins que l'avidité d'en savoir plus. C'en était trop pour la jeune fille qui la poussa violemment d'un coup de coude et lui aboya durement, sèchement. « Tire-toi. TIRE-TOI PUTAIN ! » Son cri avait alerté une deuxième fille de son année qui, voulant certainement bien faire, tenta de s'approcher de la blonde braquée sur ses positions et de la calmer d'un geste pacifique. « Syb' ... » Déformée par la rage et l'alcool, la concernée ne répondait plus de rien, n'agissait plus vraiment comme celle qu'elle avait toujours paru être. Elle se mit à crier, s'avançant d'un air menaçant, pointant un index accusateur vers elles. « M'appelle PAS Syb' ! On est pas amies, on l'a jamais été, ni aucun d'entre vous, alors cassez-vous !! »
Sans même leur accorder une quelconque attention, ignorant autour d'elle la foule, l'agitation et la multitude de rumeurs que son comportement grossier et hystérique provoquerait et ferait germer dans l'esprit de sa promotion, l'irlandaise s'échappa à bout de souffle du Deus Ex Machina pour atteindre une des sorties du club.
Arrivée au-dehors, le froid rattrapa bien vite la danseuse qui frissonna en même temps qu'elle se mit à pleurer en silence. Détournée des quelques sorciers qui cherchaient encore à rentrer dans le club, la blonde n'entendait plus rien, ne voyait plus rien qu'un maelström vide de sens, indéfinissable. C'était le flou complet. Elle aurait voulu rentrer à l'appartement mais elle se refusait à rentrer chez elle dans un état pareil. Elle ne voulait ni entendre parler de Gaya, ni de Galaad, mais une partie d'elle-même voulait en découdre, quitte à réellement tout perdre, à tout détruire. Elle était sur la brèche et ne savait pas encore si elle s'y engouffrerait à cœur joie ou trouverait un moyen de s'en sortir.
Tandis que Sybella renifla et essuya à nouveau ses joues, des bruits de pas s'approchant d'elle la sortirent de son hésitation et elle fit volte-face, découvrant avec amertume que c'était Galaad qui était venu jusqu'à elle. Il avait osé. « J'en reviens pas. » sanglotait-elle presque comme une enfant. « A quoi tu joues ? Hein ?! QU'EST-CE QUE JE T'AI FAIT ?! » s'écria t-elle tout à coup, sa voix se brisant alors qu'elle regardait le brun de la tête aux pieds, ulcérée, dévastée. Ses pieds l'avaient poussée à fondre sur lui, et ses mains tremblantes poussèrent le jeune homme – sans doute pas assez fort pour qu'il ne recule réellement cela étant -. « Tu m'avais promis Galaad. Tu me l'avais promis que tu te tairais. C'était prévu depuis le début ? T'attendais juste le bon moment pour me descendre ? » Ce n'était que quelques larmes. Sybella était sans doute simplement sous le contre-coup de l'ivresse, elle n'avait sans doute pas pensé ce qu'elle avait dit, et peut-être qu'elle se laissait juste aller à la panique un peu trop aisément. Peut-être. Ou bien peut-être que cette même jeune fille qui se prétendait être forte et inatteignable n'avait jamais rien vu venir et n'aurait guère imaginé qu'une trahison si simple et si évidente de la part de ses plus proches amis l'aurait terrassée aussi radicalement. Peut-être qu'au final, tout le monde l'avait sur-estimée. A force de proférer des mensonges, on finit par se convaincre en même temps que les autres. « T'es heureux ? Dis-moi au moins que t'es content, que t'as aimé lâcher ta petite bombe. Parce que qui ferait un truc pareil si c'est pas pour prendre sa revanche, ou pour … Pour Merlin sait quelle raison ? » |
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| We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad Dim 28 Déc 2014 - 16:20 |
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| « Hombre que soy »
And her eyes were all red you could see that we'd cried
Tu. As. Merdé. Il suffisait d'une brève hésitation pour que s'ouvrent les vannes de sa culpabilité. Un mot par pas. Tu as merdé, Galaad. T'as encore tout foutu en l'air. Dingue non ? Tu es tellement bon pour ça, tu pourrais en faire le seul sport où tu ne serais pas absolument lamentable. Et pourtant, il essaye encore de se trouver des excuses. Ou pour être précis - et honnête - il se répète les mêmes qu'avant, se les repasse en boucle dans sa tête, comme si cela pouvait leur apporter plus de poids. Tu es un petit con, Galaad. Un petit con qui vient de perdre pas une, mais deux de ses meilleures amies. Peut-être même plus que ça, en ce qui concernait Gaya. La culpabilité et l'alcool réveillent une certaine forme de colère ; au lieu de se laisser balloter par les danseurs comme il le faisait jusque là, il commence à jouer des coudes et des épaules, à repousser sans ménagement les épaves alcoolisées qui s'échouent contre lui. Il n'est pourtant guère mieux. Et heureusement que la distance entre lui et la sortie qu'a emprunté Tyrel n'est pas trop grande, sans quoi il aurait pu oublier son objectif entre-temps.
Lamentable, Galaad. Vraiment. D'un coup, il s'était retrouvé dehors. La brutale transition entre l'ambiance surchauffée et survoltée du Deus ex Machina et le froid humide de l'extérieur faillit bien venir à bout de sa résistance, le faire oublier pour de bon quelle était son but, qui il avait suivi ainsi. Il ne réalisa qu'au bout de quelques minutes qu'il s'était figé et regardait dans le vide. Quelques sorciers encore coincés dehors le regardaient bizarrement, semblaient hésiter à venir agiter une main devant ses yeux. Il se félicita qu'ils se soient abstenus. Et puis la réalité le rattrapa. Sybella. Il était là pour Sybella. Que voulait-il lui dire, déjà ? Peu importait ; il s'était déjà remis en route. Et le temps qu'il comprenne qui était la blonde sanglotante qu'il avait approché, elle avait déjà volte-face, lui avait déjà assené ses premières accusations. Tout était flou, tout paraissait aller mille fois plus vite que lui. « A quoi tu joues ? Hein ?! QU'EST-CE QUE JE T'AI FAIT ?! » Même les sons ne parvenaient qu'étouffés à ses oreilles fatiguées par la musique du Deus. Il aurait voulu s'expliquer, détailler en quoi il ne s'agissait que d'une erreur, d'un dérapage. Mais sa gorge serrée ne voulait pas laisser échapper le moindre son.
Galaad submergé par la culpabilité. Qui l'eut cru ? Tu es pourtant bien le premier à clamer son innocence en temps normal, non ? Vraiment, l'alcool faisait des merveilles. « Syb' je ... » Il ne savait pas quoi ajouter. "Je suis désolé" ? Un peu faible. De toute façon, elle ne semblait pas vraiment décidée à le laisser se justifier. Pas encore. Comment arrivait-elle à parler alors qu'elle pleurait autant, hein ? Alors que lui, dont les yeux étaient secs - enfin ... presque - n'arrivait pas à articuler une misérable excuse. Un silence s'installa. A peine troublé par quelques échos provenant du bar. Les poings de Galaad étaient tellement serrés que ses ongles menaçaient de rester incrustés dans ses paumes. Il eut soudain envie de retourner dans le bar. De trouver des bras dans lesquels enfouir sa culpabilité. Dans lesquels il pourrait passer le reste de la nuit. Et oublier, surtout. Il avait même quelques idées sur l'identité des camarades prêts à lui rendre ce genre de service. Mais il ne pouvait pas se le permettre ; ses pieds resteraient collés au sol tant qu'il n'aurait pas trouvé un moyen de s'expliquer.
« Je voulais pas me venger. Enfin sur le moment, si, peut-être. Je ... écoute, tu m'avais quand même bien cherché avec ces histoires d'ASPICs, non ? » Non, Galaad, ce n'est pas une excuse ça, ce n'est même pas une explication. C'est juste une pitoyable tentative de te dédouaner. Vite, se rattraper, ne pas la laisser parler. « Mais hem, c'était pas une raison. Merde quoi, j'ai dérapé ok ? J'aurais jamais dû faire ça, et si j'en étais pas absolument persuadé, je ne serais pas ici à essayer de me rattraper. » Il soupira, évita le regard de la blonde. Il avait l'impression de ne s'être jamais senti aussi mal de sa vie. Pourquoi n'était-il pas retourné dans le bar ? Il aurait été bien meilleur à oublier sa culpabilité auprès du premier venu qu'à venir se racheter ici. « Je voudrais revenir à ce moment, et juste tourner les talons au lieu de tout foutre en l'air. Mais je sais que c'est trop tard, et je suis désolé, et j'aimerais vraiment que tu me croies. Je ... regrette. Terriblement. Tu comprends ça ? »
- Spoiler:
Hell yeah, j'ai enfin RPé *-* Gosh, j'ai cru que j'arriverais jamais à m'y remettre. Du coup, c'est un peu court et pas top-top mais désolée, 'suis un peu rouillée. Et une immense excuse pour le monstrueux retard, of course ;__; |
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| We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad Mar 30 Déc 2014 - 22:43 |
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| Staying in my play
pretend where the fun ain't got no end
Sa main tremblante vint balayer quelques mèches claires autrefois lissées qui commençaient à rebiquer avec l’humidité. Elle allait vraiment perdre son sang-froid, si ce n’était pas déjà largement fait. Sybella crut qu’elle allait attraper Galaad par les épaules et le secouer comme un prunier. Est-ce que c’était réellement le moment de se complaindre sur des examens à la noix ? C’était ça son excuse ? Est-ce qu’il s’était permis de shooter allègrement dans leur amitié à elle et Gaya comme un gamin, simplement parce qu’elle l’avait vexé ? Elle nageait en plein délire, ignorant que ses propres caprices avaient parfois fait bien plus que ça pour beaucoup moins au final. Mais ce n’était pas le moment de se blâmer, ni de comprendre. L’irlandaise en avait assez. Elle ne voulait pas l’entendre dire qu’il était désolé, que s’il avait su, que s’il avait compris, que si, que si …
Son cerveau bourdonnait à cause des basses fantomatiques qui faisaient encore écho dans son crâne. La blonde réprima un violent hoquet nauséeux et essuya encore ses joues. Il n’avait rien fait de tout ça intentionnellement, et elle l’avait provoqué, donc c’était logique. Bien sûr. « Mais tu l’as fait. » rétorqua t-elle, plus sèchement qu’elle n’aurait cru. Passé le coup du choc et des pleurs, devenir glaciale était une nouvelle passade qui n’allait absolument pas arranger leurs affaires. Mais au point où elles en étaient, la conscience de l’ex-Serpentard embrumée par l’alcool et le dégoût lui susurrait que ce n’était pas une grande perte.
Le reste de ses explications – qu’elle entendit très clairement - lui donnait encore plus envie de recracher ce qu’elle avait bu sur le trottoir. Elle avait l’impression d’empester la vodka et la honte. A moins que Sybella ne fut en train de confondre un sentiment avec un autre – c’était un tel maelström bordélique que la jeune fille n’était plus tout à fait certaine de savoir si elle devait en vouloir seulement à ses amis ou au monde entier pour simplifier les choses -. Son regard mouillé, noirci par le khôl baveux se ficha brutalement dans celui du septième année. « Regarde-moi. » finit-elle par lui répondre d’un ton trop solennel, faussement maternel pour être de bon augure, prenant une inspiration douloureuse.
« C’est trop tard. C’est terminé, tout ça. Gaya, Lucas, toi, moi. Vous étiez les seuls que je pensais pouvoir croire sans avoir peur. Peu importe que tu sois désolé, que t’étais bourré, que tu voulais pas vraiment. » Même si les mots étaient durs, même si Sybella prenait elle-même cette décision parce qu’elle avait été blessée tout autant qu’elle blessait les autres, il semblait comme ressortir de son regard une forme de peine pour lui, vague et nébuleuse, presque insaisissable. « Qu’est-ce que ça changera ? Qu’est-ce que ça changera au fait qu’ils m’ont menti, eux ? » Plus de larmes, plus d’épaules tressautant, plus d’hystérie. Rien que le froid terrible de la déception, la morsure du refus et les griffes de la rancune. « A ce compte-là j’devrais même te remercier de m’avoir ouvert les yeux en fait. Mais rêve pas, Stomby. Ca n’arrivera pas. » conclut la jeune fille en s’écartant d’un pas, son souffle mal contrôlé expulsant une profonde goulée d’air frais.
Avant même qu’il ne cherche à lui répliquer quoi que ce soit, elle tourna les talons et s’éloigna à grands pas, drapée dans les restes de sa fierté bien abîmée. Elle ne cherchait pas, par cette fuite, à ce qu’il la rattrape une fois de plus. D’ailleurs, elle savait qu’il ne le ferait pas. Elle ne le voulait vraiment pas, au fond d’elle-même. Parce que s’il était revenu, s’il s’était évertué à la retenir, s’il avait continué à s’excuser et à dévoiler ses remords, il ne serait plus resté que sa faute à elle, et Sybella ne pouvait pas le supporter. Elle avait encore profondément besoin d’accuser les autres, le temps que ses larmes sèchent, le temps que sa douleur cesse. - Spoiler:
Voilà, je pense qu'on peut enfin clôturer le rp (les) bichette(s) *-*. Mon petit coeur est tout triste mais au fond on aime martyriser nos persos, hinhin. JE VEUX LA RECONCILIATION. EVIDEMMENT.
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| | | | We be all night | Gaya & Galaad Sujet : Re: We be all night | Gaya & Galaad |
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