ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : Il est normalement âgé de 23 ans et est présumé du 12 Décembre.
   ϟ LIEU DE NAISSANCE : Inconnu. Mais il a été adopté à l'âge de 5 ans à l'orphelinat de Ste Mangouste.
   ϟ ANNÉE & MAISON : C'est un ancien Gryffondor. Il travaille comme reporter sportif à la Gazette du Sorcier, où il ne compte pas ses heures, et bosse à mi-temps chez Ollivander pour faire plaisir à ses papas.
   ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéroflexible.
   ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : bois de vigne, cœur de crin de licorne, souple, 31.5 cm.

ϟ BUT DANS LA VIE : Plus que tout, Icarus recherche la reconnaissance. La célébrité. Etre reconnu dans la rue, ou encore mieux, qu'on lui demande un autographe, une photo ... voilà qui se rapprocherait du rêve pour lui.
   ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Comment savoir ? Icarus a été adopté. Il n'avait qu'un petit bracelet indiquant son nom et sa date de naissance quand on l'a trouvé devant Sainte-Mangouste. Néanmoins, ses pères adoptifs sont tous deux de sang pur.
   ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Depuis qu'il a fini ses études, le hibou familial est retourné à son foyer d'origine, et il a fait l'acquisition d'un chiot berger blanc suisse nommé (très simplement) Ice. Il rêve de pouvoir un jour apprivoiser un corbeau.
   ϟ SIGNE PARTICULIER : Une large brûlure dans le dos, démarrant entre ses omoplates et s'étendant presque jusqu'à ses hanches. Il déteste la montrer et n'enlève donc pas sa chemise devant n'importe qui (a)

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Une des premières choses que vous penserez en regardant Icarus, c'est qu'il a l'air soigné. Pas juste propre sur lui, non. En fait, il apporte un soin maniaque à son apparence. Une mèche qui rebique ? Soyez sûr qu'elle est exactement là où elle devrait être. Là où il voulait qu'elle soit. La chemise qui dépasse un peu du pantalon ? Oui, mais pas d'un millimètre de trop. Icarus est impitoyable face à son miroir. Il veut contrôler tout ce que les gens penseront de lui en le regardant, quitte à ce que son apparence ait un petit air artificiel.
Mais commençons par le commencement. Icarus est de taille moyenne, de corpulence plutôt légère malgré des épaules marquées. Taillé pour le Quidditch, aime-t-il à penser. Nul doute en tout cas qu'il entretient son corps avec le même soin que celui avec lequel il choisit ses vêtements. Il ne se pardonne pas le moindre écart. Tout en lui doit répondre à ses attentes, en tout instant. Donc non, vous ne le verrez jamais grignoter entre les repas. Ou se resservir à table - avouons-le, il n'est pas le plus satisfaisant des hôtes pour un repas, même s'il cachera toujours cette tendance à refuser les plats derrière une façade des plus cordiales.
Ses cheveux sont bruns, assez courts sur la nuque mais plus longs sur le haut du crâne, lui permettant d'adapter sa coiffure à toute situation. Il tire une grande fierté du bleu clair de ses iris, d'autant que ses cils sombres le font nettement ressortir. Il porte toujours une barbe soigneusement taillée, ainsi qu'un petit bijou sur son oreille gauche - au cas où vous vous poseriez la question, sachez que même le choix de ce dernier est constamment réfléchi.
En termes de goûts vestimentaires, Icarus est aussi intraitable que pour le reste de son apparence. Sa garde-robe rendrait jalouse plus d'une sorcière ; chaque situation doit avoir ses tenues adaptées, et il se débrouillera toujours pour être élégant sans pour autant avoir l'air guindé. Son goûts pour les costards - de préférence taillés sur mesure - n'est surpassé que par sa collection de pulls et écharpes assortis. Et quand il doit se vêtir à la mode des sorciers, nul doute qu'il aura là aussi un large choix.

ϟ AIME : Les compliments. Jouer au Quidditch. Regarder le Quidditch. Parler de Quidditch. Qu'on lui confie des responsabilités. Se sentir utile - ou encore mieux, indispensable. Ses boucles d'oreille. Sa garde-robe. D'une manière générale, tout ce qui touche à son apparence. Son job à la Gazette. Le jus de citrouille. Les lundis matins. Ses parents adoptifs. Leur maison à la campagne. Le danger. L'adrénaline. Son footing du dimanche matin.

   ϟ N'AIME PAS : Les cigarettes et, plus généralement, tout ce qui produit du feu ou de la fumée. La solitude. La critique. Ne rien avoir à faire. Son appartement, encore trop exigu pour ses ambitions. Les alcools forts. Son boulot chez Ollivander. Les refus et les échecs. Les personnes qui abusent de leur autorité - surtout si c'est sur lui. Qu'on lui reproche de passer trop de temps dans la salle de bain. L'ennui. Qu'on lui pose des questions sur ses parents biologiques.

Nous sommes un 12 Décembre à Londres. Devant l'entrée de Sainte-Mangouste, un gamin qui doit avoir 5 ans pleure. Personne ne sait comment il est arrivé là. Lui non plus. Les Moldus passent devant lui sans le voir. Peut-être même qu'ils ne le voient pas. Il est 20h, l'air devient glacial, quelques flocons commencent à tomber sur le bitume. Les médecins qui ne sont pas de garde sortent de l'hôpital pour rentrer chez eux, et tombent sur l'enfant. Ils comprennent vite qu'il n'est pas arrivé là par hasard, ne serait-ce qu'à la manière dont les regards moldus passent dessus sans le voir. Ils le rentrent, le réchauffent, essayent d'en savoir plus sur lui. Mais le gamin ne dit rien. Il n'a aucun souvenir. On pense qu'il s'agit d'un choc, mais aucun sortilège, aucune potion, aucun legilimens ne parviennent à en découvrir plus. Aucun doute, l'enfant a été abandonné, et sa mémoire effacée. Leur seul indice est un petit bracelet autour de son poignet, indiquant une date - qu'ils supposent être sa date de naissance - ainsi qu'un prénom. Icarus.

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« Vous êtes sûrs de vous ? Nous n'avons aucune idée de qui il est. Ni s'il aura vraiment des pouvoirs. Il pourrait très bien être un cracmol, ou même un Moldu, pour tout ce qu'on en sait. » Le couple de sorciers se consulte du regard, mais il n'y a guère d'hésitation dans leurs yeux. Une aussi belle occasion ne se présentera plus jamais. Cela fait déjà plusieurs années qu'ils envisageaient d'adopter, mais c'est chose compliquée dans le petit monde des sorciers. Minos Flint-Blake serre la main de son compagnon. Il sait que le dernier mot lui revient, mais aussi que celui qui partage sa vie depuis maintenant plus de 5 ans le soutiendra, quelle que soit sa décision. « Icarus » murmure-t-il pensivement en regardant le dossier posé devant lui. « Nos prénoms sont issus du même mythe. C'est comme s'il nous avait été destiné. » Il relève les yeux, les plante dans ceux du médecin. « Notre décision est prise. » Chacun leur tour, Minos et Sharman signent le papier d'adoption. Une formalité si rare à Sainte Mangouste qu'elle en serait presque expéditive. Icarus portera désormais le nom de Blake.

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« Je suis vraiment désolé. » Icarus, du haut de ses cinq ans et demi, passe discrètement la tête par l'embrasure de la porte. Il s'est très vite attaché à ses pères adoptifs ; pour lui, ils ont toujours été sa famille. En fait, c'est à peine s'il se souvient de son passage à Sainte-Mangouste. Dans son esprit, il commence déjà à se convaincre qu'il vit dans leur grande maison de l'Exmoor depuis sa naissance. C'est sans doute à cause de cet attachement s'il n'a pu s'empêcher de venir voir pourquoi un de ses pères pleurait. Avachi dans un fauteuil, Sharman Blake paraît déchiré. Accroupi devant lui, ses mains sur ses épaules, Minos peine à le consoler. Il finit par sentir le regard curieux de leur fils sur son dos. Il se retourne avec un sourire triste, tandis que son compagnon essuie ses larmes. « Pourquoi Papa il pleure ? » Minos soupire et s'accroupit, offrant une étreinte réconfortante à l'enfant. « Ton oncle Bancroft, le frère de Papa, est mort. » Icarus a une moue interrogative. Il n'a jamais rencontré l'oncle Bancroft. Il ne peut donc pas savoir que ce dernier était la raison pour laquelle ils vivaient dans une zone aussi reculée, car il avait rejoint les mangemorts. Ou encore que c'était pour la même raison que sa tante Abigail et sa cousine Serena étaient partis vivre en Roumanie. Mais cela ne l'empêche pas se sentir triste pour son père. « Bancroft avait fait de très mauvais choix » ajoute Sharman. « Mais c'était quand même mon frère. » Icarus n'est pas sûr de comprendre. Il acquiesce malgré tout, et offre à ses parents un sourire qu'il veut réconfortant. Peut-être tout cela sera-t-il plus clair quand il sera plus vieux ...

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Icarus éclate de rire, quelques mèches folles battant ses tempes, agitées par la vitesse. « Tu es sûr que c'était une bonne idée ? » demande Minos à son compagnon, un pli inquiet barrant son front. Ce dernier hausse les épaules. Le large sourire qui étire ses lèvres ne laisse cependant aucun doute sur son état d'esprit. « Serena, la fille de ma sœur, a eu son premier balai à 8 ans et il n'y a eu aucun souci » se sent-il tout de même obligé de justifier. Minos affiche une moue peu convaincue, mais n'a plus la force d'aller trouver de nouveaux arguments. L'air ravi de son fils l'en empêche. Ce dernier n'a pas mis longtemps à comprendre comment fonctionnait le vol. Pour tout dire, Sharman l'imagine déjà en joueur de Quidditch à Poudlard. Et puis un balai lui paraissait tout à fait approprié pour fêter la première apparition des pouvoirs magiques d'Icarus. Même s'ils se détestaient d'avoir ce genre de pensée, les deux pères de l'enfant n'avaient pu s'empêcher de craindre que leur fils ne manifeste aucune aptitude à la magie. L'enfant s'arrête à leur hauteur, des étoiles plein les yeux. « C'est le meilleur cadeau de toute ma vie ! »

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« Tu es complètement dingue ? Laisser traîner ta baguette à sa portée, alors qu'il n'a que neuf ans ? » Icarus entrouvre difficilement les paupières. Retour à Sainte-Mangouste. Il se sent épuisé. Il aimerait bien se rendormir. Les cris se sont tus dès que ses yeux ont commencé à cligner, mais une terrible douleur dans le dos l'empêche de se laisser sombrer. Les visages inquiets de ses parents apparaissent comme par magie dans son champ de vision. Inquiets, et un peu coupable en ce qui concernait Sharman. Petit à petit, les souvenirs lui reviennent. Ses parents étaient occupés - l'un au travail, l'autre dans le jardin - et une baguette magique traînait sur la table. Curieux comme à son habitude, il n'avait pu s'empêcher de l'attraper, et avait esquissé quelques geste "pour faire comme papa". Le reste était plus flou. Il se souvenait d'une grande chaleur. Des flammes avaient jailli de la baguette. Il avait essayé d'arranger les choses, mais il était déjà trop tard. Et ensuite ? La douleur dans son dos. Aiguë. Brûlante. Un docteur entre dans la pièce, interrompant le flot de sa mémoire. « Votre fils s'en sort bien. Il a eu beaucoup de chance. Un feu magique comme celui-là ... Il ne devrait pas avoir de séquelles. A part la cicatrice, bien sûr. » Sharman pousse un soupir de soulagement, malgré le regard plein de reproche qu'il sent peser sur sa nuque.

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Le cœur d'Icarus bat très fort dans sa petite poitrine. C'est bien la première fois qu'il se sent aussi inquiet. Il a déjà eu peur, bien sûr. Pendant l'incendie magique qu'il avait involontairement déclenché, par exemple. Mais jamais il n'a été aussi anxieux. Plus que deux personnes avant lui. Et la Grande Salle a beau être immense, il ne peut s'empêcher de sentir les murs se fermer sur lui. Dans quelle maison va-t-il être réparti ? Serdaigle comme Sharman et sa tante ? Serpentard, comme son oncle Bancroft ? Ou bien Gryffondor comme Minos ? La dernière option est sans doute celle qui lui plairait le plus. Surtout que sa cousine Serena, de quelques années son aînée, y a été répartie avant lui. Il a bien reconnu sa chevelure d'un roux flamboyant en passant devant sa table. Plus qu'une personne. « POUFSOUFFLE ! » crie le chapeau, et la blondinette sur laquelle il était posé s'empresse d'aller rejoindre sa table. Oh, non, pas Poufsouffle. Personne de sa famille n'y a été. Il détesterait être le premier. On appelle son nom, et c'est les jambes tremblantes qu'il rejoint le tabouret. Le chapeau tombe sur ses yeux, reste silencieux quelques secondes ... « GRYFFONDOR ! » Le soulagement gonfle sa poitrine, et il se précipite vers sa cousine. Nul doute qu'on sera fier de lui.

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C'est Noël. Mais pas n'importe quel Noël ! Le premier depuis qu'il est officiellement un sorcier. Le premier depuis son entrée à Poudlard. Et c'est aussi la première fois qu'il ne le passe pas chez lui, dans l'Exmoor, avec la famille de Minos. Non, pour une fois, le réveillon a lieu chez Abigail Mowbray, la sœur malade de Sharman. Icarus n'aurait même pas songé à s'en plaindre : cela lui donne l'occasion de passer un peu de temps avec sa cousine, Serena. Même s'ils sont tous deux à Gryffondor, leur écart d'âge fait qu'ils ne se voient pas tant que ça. Et c'est avec un plaisir certain qu'il l'écoute raconter ses prouesses au Quidditch, ou bien qu'il l'accompagne voler un peu malgré la neige et le vent. « Tu t'es bien amusé ? » demande Sharman quand il rentre dans la cuisine, des flocons encore plein les cheveux et le nez rougi par le froid. Il hoche la tête frénétiquement, le souffle encore court. Puis, précédant la demande de son père, il pose ses chaussures et monte les marches quatre à quatre pour aller se changer. Il compte bien profiter au maximum du réveillon, car ses pères l'ont déjà prévenu qu'ils partiraient tôt le lendemain matin.

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Assis dans les gradins, Icarus attend fébrilement son tour. Enfin, l'équipe de Gryffondor recrute ! A son grand dam, il a dû attendre jusqu'à sa troisième année pour pouvoir postuler, aucun élève n'ayant quitté l'équipe l'année précédente. Mais cette fois, c'est la bonne : le capitaine de l'équipe recherchait un poursuiveur et un gardien. Icarus aurait préféré le poste d'attrapeur, selon lui plus prestigieux, mais il ne sentait pas la patience d'attendre qu'il se libère. On appelle son nom, et il se lève aussitôt, encouragé par quelques amis qui ont tenu à l'accompagner. Il a eu beau leur expliquer que leur présence ne ferait que le stresser davantage, ils n'ont rien voulu entendre. Mais maintenant qu'il se retrouve tout seul face aux autres joueurs, Icarus ne peut plus vraiment leur en vouloir. Il leur jette un dernier regard par-dessus son épaule, et enfourche son balai. Aussitôt, sa peur s'évanouit. Les essais passent en clin d’œil. Il loupe bien quelques Souaffles, mais arrive à marquer plusieurs buts. C'est pourquoi il est bien plus fier que surpris lorsque le capitaine de l'équipe lui annonce qu'il est pris. Un grand sourire plaqué sur les lèvres, il serre la main de Dubois, l'élève de deuxième année qui a obtenu le poste de gardien, avant de courir rejoindre ses amis pour fêter dignement sa sélection.

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« Je préfère vous prévenir, le sort que nous allons étudier aujourd'hui n'est pas évident. Beaucoup d'entre vous sortiront sans doute sans l'avoir réussi » explique leur professeur. Icarus carre les épaules. En cinq ans d'études à Poudlard, aucun sortilège ne lui a résisté bien longtemps. Il ne doute pas qu'il en sera de même pour celui-là. « Le Patronus a différentes utilités, la plus connue étant de repousser les Détraqueurs. Une de ses propriétés notables est de prendre une forme différente selon la personnalité et l'histoire de la personne lançant le sort. » L'imagination du jeune homme démarre au quart de tour. Quel animal va sortir de sa baguette ? Il espère déjà en voir jaillir un grand félin, comme un lion ou un tigre. Ou alors, une créature magique, un dragon ou un phénix par exemple. « Expecto patronum » fait la classe, presque d'une seule voix. Rien ne se passe au premier essai. Icarus jette quelques coups d'oeil, constate avec plaisir que personne d'autre n'y est parvenu. Il lui faut encore deux essais pour qu'une brume argentée s'élève de sa baguette, et une tentative supplémentaire pour qu'elle prenne forme. Un paon s'en échappe alors, survolant les élèves. Il se sent rougir. Un paon ? Pourquoi n'a-t-il pas un loup, comme sa cousine, ou même un lynx comme Sharman ? Pour une fois, même les compliments de son professeur ne parviennent pas à chasser sa déception.

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Le bruit de quelqu'un toquant à la porte lui fait lever les yeux de ses révisions. Les vacances de Pâques viennent de commencer, et l'approche des ASPICs commence à se faire menaçante, aussi Icarus a-t-il décidé de prendre un peu d'avance sur son travail. « Oui ? » Sharman entre dans sa chambre suivi de peu par son compagnon. Leur fils fronce les sourcils. La situation a un quelque chose de formel qui ne lui plait pas trop. Minos prend une grande inspiration, consulte une dernière fois Sharman du regard, avant de se lancer. « Icarus. Nous avons longtemps repoussé ce moment. Mais tu as 17 ans maintenant ; tu es majeur et vas bientôt passer tes ASPICs. » Le jeune homme remarque enfin le dossier que son père tient entre ses mains. Son cœur bat un peu plus fort. « Tu sais que nous t'avons adopté. Nous ne te l'avons jamais caché. Mais dans ce dossier se trouvent toutes les analyses qu'ont conduit les médecins lorsqu'ils t'ont retrouvé, et peut-être la clé pour retrouver tes parents biologiques. Nous pensons qu'il est temps que ce soit toi qui l'aies. » Icarus saisit prudemment le dossier. Savoir qu'on était adopté était une chose, mais avoir sous les yeux la preuve concrète qu'on pouvait avoir une autre famille, ailleurs, c'était totalement différent. Il remercie ses parents avec un sourire confiant, mais dès que la porte a claqué derrière eux, fourre les papiers dans un tiroir en se promettant de ne plus jamais y toucher.

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Nous avons bien pris en compte votre candidature et apprécions votre intérêt, mais n'avons malheureusement pas de poste à vous proposer. Cordialement... Icarus froisse la lettre avant même d'être arrivé à la fin, et la jette dans un coin de sa chambre. Son dernier espoir de pouvoir refuser le boulot à mi-temps chez Ollivander que Minos lui a dégoté vient de s'envoler. Il a écrit à plusieurs équipes de Quidditch, mais seules deux lui ont proposé des essais, les autres se contentant d'un refus immédiat. Et il n'a passé les sélections dans aucune de ces équipes. Alors, certes, il pourrait écrire à d'autres, de plus petite division. Mais quel intérêt ? Aucun bon joueur n'en est sorti depuis des années. Il ne lui reste plus qu'à s'enfermer dans une boutique de baguettes magiques. Ses ASPICs ont beau être excellents, il ne pourra pas réaliser son rêve. D'un geste rageur, il essuie les larmes qui brûlent ses cils. On ne pleure plus, à son âge. Vite, il descend les escaliers, passe en coup de vent dans la cuisine, avant que Sharman ait pu lui demander quoi que ce soit. Il attrape son balai, s'envole au-dessus de la campagne anglaise. L'idée ne lui vient qu'après presque une heure de vol. A défaut de jouer, peut-être pourra-t-il toujours écrire à propos du Quidditch ... Il écrira à la Gazette dès son retour.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? En devenant schizophrène. Encore /o/

   ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Nicolas sexy Simoes.

   ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Naze u_u En plus les gens sont méchants. Ils te forcent à créer des nouveaux comptes.

   ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Et même relu depuis la dernière fois (a)

   ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Un seul, toujours (: En voie de fermeture, mais il devrait bientôt être remplacé par un nouveau projet.