ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : Précisément vingt-huit ans. Né en 1971.
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Birmingham, le quartier caribéen.
ϟ ANNÉE & MAISON : Apothicaire louche (et bien plus encore), ancien Serdaigle.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Les esprits.
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : Il a récupéré celle d'une arrière grande-tante diseuse de bonne aventure en Louisiane, faite de bois de hêtre, 30,5 cm, étonnamment raide et, à l'intérieur, une écaille de sirène d'Haïti.

ϟ BUT DANS LA VIE : Qu'on le laisse en paix.
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Pur sang de sorciers depuis des générations.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : Un choucas blanc, Ti-Malice.
ϟ SIGNE PARTICULIER : Porte parfois ses lunettes de soleil à l'intérieur. A toujours l'air profondément ennuyé. Est tiré à quatre épingles.  

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ;
Qu'est-ce qu'un corps ? Muscle, peau, tendons, os, graisse, nerfs. Un ensemble d'éléments qui se combinent pour former un tout. Pour former un tout différent à chaque fois. L'intérêt de le décrire?Minime selon Leroy.
Pourtant, Leroy est, Leroy existe, silencieux et un peu dédaigneux, toujours tiré à quatre épingles, le dos bien droit. Leroy a la peau noire de ses ancêtres, esclaves d'Haïti, et leur port de tête royal, les esclaves étant également sorciers d'Haïti. Leroy vous regarde comme si vous n'étiez pas là, derrière ses lunettes aux verres fumés, un air de morne indifférence qui ne le quitte pas souvent. Son corps ne l'intéresse que par le perfectionnement qu'il peut y apporter : tout doit être à sa convenance. Sa coupe de cheveux est toujours contrôlée à la perfection, et il apprécie autant l'élégance à la moldue et ses costumes bien taillés que les capes sorcières impeccablement coupées. On pourrait presque le qualifier de dandy si cette étiquette ne risquait de lui faire hausser un sourcil méprisant.
Ses traits sont réguliers, ce qu'il apprécie d'une certaine façon, bien que ses sourcils soient constamment froncés en une expression contrariée, son visage est banal mais agréable dans le sens masculin du terme, ses pommettes hautes et son front intelligent. S'il n'est pas exactement beau, beau comme un mannequin ou un acteur, il a cependant un certain magnétisme. Leroy a un rapport étrange à son corps, il oscille constamment entre le désintérêt le plus total, oubliant de se nourrir s'il est trop occupé, mais aimant le montrer, n'hésitant pas à adopter des tenues pour le moins dénudées, ses camarades de Serdaigle ont dû subir la vue de son torse nu au minimum une fois par semaine durant toutes ses années d'étude. Leroy serait-il vain ? Voilà bien une question qui le ferait rire. Leroy se juge surtout supérieur à la vanité. Tout chez lui a un rôle bien précis : ses yeux doivent lire les textes anciens qu'il dévore, ses muscles le portent pour récolter les plantes rares à travers le monde, son apparence physique doit l'aider à conquérir le cœur de ses fournisseurs pour parvenir à leurs bourses. Tout est étudié, calculé. On comprend pourquoi ses sourires sont si mécaniques.

ϟ AIME : S'absorber dans l'étude du folklore magique, des différentes sortes de sorcellerie. Faire la collection de tous les livres, parchemins, objets couverts de runes, potentiellement rares ou dangereux ou les deux. Manger le gumbo de sa mère. Qu'on lui pose des questions respectueuses et intéressantes. Les conversations stimulantes. La poésie ésotérique. Les amulettes. La culture, sous toutes ses formes. Sa petite sœur.

ϟ N'AIME PAS : Qu'on le bouscule, qu'on le harcèle, qu'on le mette en doute. Les rapports humains trop cordiaux. L'insistance de sa mère a lui trouver un partenaire. Le reste de sa fratrie. La nourriture fade.  

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Une énigme, entourée d'un mystère, drapée dans une question.

Certains hommes ont l'air de porter sur leurs épaules tous les mystères du monde, toutes les réponses à ces questions étranges et dérangeantes que l'on se pose, ces hommes ont l'air d'avoir fait le tour du monde, d'avoir traversé le voile de la Mort, et d'en être revenu.
Leroy semble en faire partie.
Son visage impassible, son air dédaigneux, ses petites manies bizarres qui obligent les gens à suivre son rythme plutôt que le contraire, lui collent une réputation un peu trouble sur le dos. Tous ceux qui l'approchent comprennent vite ce qui le motive, il ne l'a jamais caché : la connaissance ultime de la magie. Malheureusement pour Leroy, les obsédés de la connaissance n'ont pas forcément bonne réputation. Une aura de noirceur accompagne son nom lorsqu'il est prononcé entre gens de bonne compagnie, comme si ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne tourne mal. Mal comme Grindelwald, comme Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ? Leroy semble s'en moquer, s'en enorgueillir même. Que dans le quartier populaire où sa boutique est établie il soit pris comme Croque-mitaine par les mères de garnements ? Peu importe.
S'il lui fallait citer les Latins pour résumer son comportement face aux médisances, l'adage serait tout trouvé : « Aquila non capit muscas ». L'aigle ne se préoccupe pas des mouches qui lui tournent autour. Et puis, le petit frisson d'agacement qu'il peut ressentir en voyant les gamins le nez écrasé contre la vitre, tentant de percer le mystère de la pénombre à l'intérieur de sa boutique, est vite compensé par la terreur qu'il provoque chez eux par un simple « Bonsoir. » glacial.
Certains murmurent qu'il a l'air d'un mangemort, qu'il les a peut-être rejoint, et cette hypothèse ne serait pas complètement stupide, sa quête de connaissance nécessitant parfois des actions... drastiques.
Cependant, Leroy est caractérisé par une autre manie, le besoin d'équilibre, qui est entré dans ses valeurs dès la plus tendre enfance, si tant est que Leroy est jamais été un enfant innocent un jour, par la pratique du vaudou. Le vaudou devient inopérant, dangereux, instable dès lors qu'on tente de trop demander des esprits, sans rien donner en retour. L'équation est simple dans l'esprit de Leroy : on obtient ce qu'on mérite. Une équivalence dans l'échange qui ne doit jamais être remis en doute. C'est pour cela qu'il refusera de faire partie de l'Ordre comme des Mangemorts, par un besoin irrépressible de se situer au milieu de la balance des forces, toujours, quand bien même sa maîtrise et sa connaissance de la magie ainsi que sa capacité de réflexion font de lui un atout précieux. Leroy est la solution du milieu, celui qui refuse de se laisser influencer par des arguments tels que « le bien » ou « le mal ». Pour lui, les deux sont équivalents et tout le reste n'est que nuance. Si un jour il advient qu'il se doive d'aider le camp de Bellatrix Lestrange en échange d'un manuscrit rare, il ira rétablir l'équilibre en partageant son savoir, à hauteur du premier service rendu, à l'Ordre. Un comportement dangereux pour n'importe qui moins obsédé par sa propre logique.
Mais Leroy ne semble pas s'en rendre compte. Dans le monde moldu, son absence d'empathie et son manque de réactions auraient pu le catégoriser comme victime de quelques troubles mentaux, mais Merlin soit loué nous ne sommes pas chez les barbares. Leroy est, tout simplement, froid. Glacial, même. Le pire étant qu'il ne cherche pas spécialement à l'être, il ne se force pas à rester de marbre, à ne jamais rire, à sourire rarement : il l'est, c'est tout. Ceux qui le connaissent le mieux, sa mère, sa sœur et feu sa grand-mère, savent que Leroy n'est ni inhumain ni renfermé. Il est juste profondément incapable d'extérioriser ses sentiments, préfère rester seul car la plupart des gens sont ennuyeux selon ses critères, et pourtant il sait apprécier un mot d'esprit assez fin ou un moment de bonheur : le fait est que la différence sur son visage sera minime. Son expression standard est un air renfrogné, ce qui se cache derrière demande un décodage attentif. Un sourcil haussé indique un extrême accès de curiosité, la commissure gauche de ses lèvres tressautant comme sous l'effet d'un spasme est un rire silencieux. En dehors de ça, ses manières sont impeccables, sa voix toujours posée et presque un peu monotone. La politesse est une vertu qu'il place haut.
Et la seule qui semble capable de tirer de lui ces réactions est sa petite sœur, Princetta Daltirus, un garçon manqué constamment en train de plaisanter avec l'air le plus sérieux du monde et qui admire son frère avec passion, sans que cela l'empêche de le taquiner sans répit. Elle joue constamment sur le plus vilain défaut de Leroy : son auto-satisfaction. Oui, Monsieur Leroy Daltirus est très satisfait de lui-même. De son apparence physique et de ses prodigieuses capacités de mémoire, de son esprit vif, et même de sa réussite professionnelle, là où tout le monde voit un échec étant donné ses capacités. Monsieur Leroy Daltirus se laisse parfois un peu trop aller aux flatteries les mieux tournées au risque de perdre un peu de vu la réalité des choses. Et c'est ce léger manque de discernement qui amuse au plus haut point Princetta qui fait briller ses grands yeux et le supplie de lui parler de tel sujet absolument obscure et inintéressant, pour le plaisir de le voir s'empêtrer dans des explications un peu grandiloquentes en le fixant d'un air narquois jusqu'à ce qu'il comprenne le piège. Leroy ne lui en tient pas rigueur et apprécie au contraire d'avoir quelqu'un à ses côtés pour le ramener sur terre, éventuellement lui rappeler de se nourrir, qui soit aussi futée que sa petite sœur, au point où il hésite à l'embaucher officiellement comme assistante.

Le vaudou est bien loin de ce qu'on lui prête comme caractéristiques, une religion barbare et satanique, fondée sur des rituels sanglants et cherchant le mal pour le tirer par la queue. Non, le vaudou est bien plus important et bien plus pur.
Le vaudou vénère les esprits, les loas, parfois démons, ou fantômes, parfois manifestations de la terre. Ces loas sont les seuls capables de parler à Bondye, la puissance originelle, d'intercéder en faveurs des humains qui les ont satisfaits. Les loas possèdent les prêtres, parlent par leur bouche, révèlent le passé, le futur, conseillent et prêtent leurs pouvoirs, qu'ils tirent de Bondye. Chaque loa est différent, chacun reflète une facette nouvelle de l'Homme, c'est le rôle du prêtre vaudou de les connaître, de les reconnaître, de leur donner ce qu'ils veulent, et de les restreindre lorsqu'ils demandent trop.

La famille de Leroy est composée de prêtres vaudous venus des Antilles et de sorciers britanniques, depuis des générations. Le vaudou a été une composante importante de l'apprentissage de la sorcellerie, pour Leroy, un mélange de croyances bien spécifiques, de potions n'utilisant pas les mêmes ingrédients que les européennes, des pratiques de divinations plus codifiées, plus ritualisées. L'enfance de Leroy s'est déroulée dans l'imposante maison familiale qui se dresse encore dans le quartier caribéen de Birmingham, au milieu des vapeurs, des chants, des légendes de ses ancêtres. Loin d'être fils unique, il a vécu dans l'atmosphère bruyante des cavalcades et des jeux d'enfants turbulents, les cris et les rires, les farces et les punitions collectives. Mais Leroy n'a jamais été un enfant comme les autres. Froid et méfiant, avide de connaissance mais ne s'émerveillant jamais, bavard uniquement lorsqu'il pouvait exposer son savoir, il n'a jamais été le genre d'enfant sur lequel on s'attendrit. Sa propre mère, Marie, se sentait vaguement mal à l'aise lorsqu'elle comparait ses autres fils et ses filles – sept en tout – avec ce petit garçon au regard perpétuellement ennuyé. Son père – Marin - ne le trouvait pas plus bizarre qu'un autre de ses rejetons, juste un peu réservé. Mais seule sa grand-mère, Odette, avait une forme de complicité avec Leroy qui l'amusait avec ses questions sans fin sur la magie des Antilles. Elle pensait trouver en Leroy un héritier, un passeur de ce savoir qu'elle craignait de voir disparaître avec sa génération, les jeunes sorciers d'origine caribéenne ne s'intéressant que peu au vaudou.
Mais plus que le vaudou, c'est la magie pure qui intéressait Leroy, les noms qu'elle porte à travers les continents, les variations qu'elle subit, les différents manières dont elle s'exprime. Autant vous dire que personne n'avait été surpris lorsque, à Poudlard, il avait été réparti à Serdaigle. Être au sein du château, parmi des élèves qui lui ressemblaient dans son acharnement à connaître et à comprendre l'a rendu plus sociable, moins renfermé. Mais cela a également renforcé sa morgue lorsque ses résultats se sont révélés brillants, parmi les meilleurs de sa promotion. Après avoir brillamment passé ses BUSES, puis ses ASPICS, après avoir lu pratiquement tous les livres de la bibliothèque, une carrière de chercheur pour le ministère semblait toute tracée, peut-être même dans le département des mystères, mais sa dernière année d'étude fut aussi l'année où sa grand-mère décéda. Sans écouter personne, Leroy décida de reprendre l'office d'apothicaire qu'elle avait tenu toute sa vie, pour des raisons obscures qui ne regardaient que lui, héritant au passage du choucas albinos d'Odette, Ti-Malice dont l'âge reste un mystère.
Aujourd'hui, son office dépasse bien son rôle. Bien loin de la modeste boutique de quartier un peu exotique de sa grand-mère, il a agrandi et modernisé l'office. Recelant des ingrédients d'une qualité et d'une rareté supérieure à ce que l'on peut trouver d'ordinaire, son stock dépasse souvent le seuil de la légalité, et les potions qu'il prépare sont loin d'être du banal jus de citrouille. Se tenant loin de toutes les agitations politiques, il a cependant un réseau solide d'informations, vendant parfois ses potions pour un secret ou un livre rare, car sa passion dévorante pour la connaissance de la magie ne l'a jamais lâché.
Personne ne lui connaît de relation, il semble n'avoir jamais fréquenté de femmes, ou d'hommes, et les rares qui s'y sont essayés se sont cassés les dents, au grand désespoir de sa mère qui aimerait le voir s'installer avec autre chose que « sa saleté de corbeau albinos » avant qu'elle ne quitte cette terre. Le seul être humain avec qui il entretient des interactions régulières - en dehors de ses clients ou de ses fournisseurs - est sa plus jeune soeur, Princetta Daltirus, qui semble apprécier l'atmosphère pesante de la boutique depuis qu'elle a fini ses études.
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ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Grâce à la fée Clochette (Dc ♥)

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Leonardo "Je tire la gueule" Taiwo

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Bogoss

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Maybeeee.

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Un seul !