Secret du moment


A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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Daphné Q. Greengrass
Daphné Q. Greengrass

: There's no doubt of it, you couldn't care less

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MessageSujet : And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyDim 1 Fév 2015 - 20:55

Everyone's a lonely lullaby,

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« Plus de verre pour toi ce soir. » clôt la rouquine derrière le comptoir, achevant de reboucher les diverses bouteilles ouvertes qui traînaient près d’elle. La soirée s’achevait sous les pentes de pierre du Deus Ex Machina et comme à chaque fois que la fermeture approchait, les derniers débris qui rôdaient comme des fantômes dans l’enceinte du club étaient soit à la recherche d’une compagnie pour la nuit, soit d’un verre de trop pour les rendre malade. Dans le cas présent, l’homme qui la harcelait depuis dix bonnes minutes avait encore soif d’alcool. Un trou sans fond pour Daphné, qui avait eu l’impression de lui avoir versé l’équivalent de trois litres d’alcool dans la même nuit. « Allez, r’sers-moi … » insistait le sorcier d’une trentaine d’années, le regard hagard et l’haleine pestilentielle. Il avait beau porter un accoutrement aussi cher que la montre ostentatoirement chère qu’il exhibait à tout va, ce n’était pas pour ça qu’il avait meilleure allure et tenait mieux le choc. Il faisait presque peine. Pour boire à ce point, on ne devait pas être très en paix avec soi-même.

La jeune Greengrass avait commencé à nettoyer les verres sales d’un coup de baguette, ignorant complètement les babillages de l’ivrogne. Elle avait encore tout un tas de surfaces collantes à récurer, le stock des bouteilles restantes à faire et surtout, elle était fatiguée. C’est ce qui poussa l’homme à crier un peu plus fort, s’attirant l’attention inutile des quelques danseurs et membres du personnel encore présents. « Hé, t’es sourde ? J’AI SOIF ! Et avec tous les pourboires que j’t’ai filé t’as intérêt à m’servir sinon … »

Avait-il vraiment pensé qu’aligner les Gallions lui assurait de pouvoir vomir librement ses tripes ici ? A priori oui. Il hoqueta un peu grossièrement, laissant un suspens inutile flotter, pensant certainement effrayer la serveuse avec ses menaces sous-jacentes. Echec total, car la rouquine releva doucement le menton vers lui, loin d’être terrorisée, arquant un sourcil dédaigneux dans sa direction. « Sinon quoi ? » Daphné était étonnamment curieuse de savoir jusqu’où ce poivrot allait surenchérir dans la menace pour un simple verre en plus et elle ne se priva donc pas de pousser le vice avec un calme agaçant. Ce n’était pas forcément l’idée la plus brillante que de chercher la provocation avec un client bourré comme un coing, mais il y avait fort à parier pour qu’il aboye plus qu’il ne morde. Même s’il était de plus en plus énervé, ses paroles perdant un chouïa de leur cohérence pour se faire plus sournoises et dangereuses. L’homme se pencha en avant vers elle, la regardant d’un air mauvais. « Ma jolie, j’serais toi j’ferais pas la maline, sers-moi ou on règle ça à la sortie d’ton boulot ! » Daphné ne bougea pas d’un iota, fixant le client en silence. A moins qu’en réalité, elle ne venait de voir, quelques mètres derrière le gêneur, l’ombre d’un individu familier s’approcher d’eux. L’amertume teinta son visage et elle se fit tout à coup glaciale, faisant claquer son plateau bruyamment sur le comptoir – ce qui arracha une grimace au sorcier bien imbibé -. « J’ai dit non, c’est non. Et je serais vous je n’attendrais pas dehors la sortie de mon boulot, parce que je sors avec le videur. » Elle avait parlé de manière hachée, articulant chaque mot avec un soin plutôt irritant. A côté de l’ivrogne, il y eut du mouvement et quelqu’un venait de s’installer. Un témoin trop gênant qui acheva de le faire abandonner. Il s’écarta du comptoir, tanguant un peu sur lui-même et cracha un « ‘Me casse. Soirée d’merde. » aigri avant de trouver la sortie cahin-caha.

Ne restait plus qu’elle, qui soupira, et l’homme au visage à demi-éclairé par les chandelles ensorcelées du club. Elle l’avait de toute façon déjà reconnu et ne lui accorda donc aucun regard, se penchant sur les verres qu’elle n’avait pas encore lavés. « Je m’en sortais très bien toute seule. » se permit-elle cependant de dire à haute voix. Sous-entendu : pas besoin de ton aide, tu peux retourner là où tu étais. Voire même partir d’ici, ce sera tout aussi apprécié. Daphné n’avait jamais su remercier correctement les gens qui l’aidaient sans lui demander son avis au préalable.

Basile Y. Flaversham
Basile Y. Flaversham

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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyDim 1 Fév 2015 - 22:05

As-tu déjà

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L'aube n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez, pourtant Basile était en plein travail, ou plutôt en pleine enquête. Les aurors n'avaient pas d'horaire fixe, ils se devaient simplement de faire leur job peut importe le temps que cela pouvait prendre. Le parking de la plus célèbre boîte du monde magique était presque désert, en oubliant les déchets humains qui avaient confondu trottoirs et lits. Le garçon bien que fêtard incontesté ne venait pas très souvent ici, déjà parce que c'était le repère des méchants et qu'en tant qu'auror il n'était pas vraiment le bienvenu, mais surtout parce que le propriétaire de ces lieux était un horrible vampire. En effet, depuis le meurtre de sa mère, Basile avait une peur haineuse pour ces créatures des ténèbres.

Cependant, la raison qui le poussait à venir ici était bien plus importante que n'importe quelle haine ou phobie qu'il pouvait entretenir, puisqu'elle pourrait bien l'aider à enfin foutre Whitelaw en prison et enfin clore l'affaire des Gobelins. Parce que oui, Basile n'était pas seulement persuadé que ce dernier était un mangemort, il était aussi sûr et certain que c'était lui le foutu tueur de Gobelin que tout le département cherchait. Voir Whitelaw derrière les barreaux serait sûrement le plus beau cadeau que son métier pourrait lui offrir, mais pour qu'une telle chose puisse arriver un jour, il fallait le coincer la main dans le sac. Une chose pas si facile, puisque l'asiatique savait pertinemment qu'il était hautement surveillé.

Mais il fallait croire que même le petit malin qu'il était, pouvait faire des erreurs. Ce lier d'amitié avec une jeune fille fraîchement diplômée n'était définitivement pas la meilleure idée qu'il avait eu, surtout que Basile n'avait pas mis beaucoup de temps pour savoir que cette dernière avait rejoint le côté obscur de la force, il pourrait sans trop de difficultés l'envoyer à Azkaban, mais elle pouvait encore servir et surtout c'était toujours compliqué pour lui d'y envoyer des enfants. Cette jeune fille était justement la raison de sa présence de ce lieu populaire.

La salle était presque vide et une odeur de transpiration flottait dans la salle. La musique était nulle, de toute manière les musiques de soirées étaient toujours nulles. Cela dit, ce n'était pas vraiment le moment de jouer les difficiles, parce qu'il n'était pas là pour passer du bon temps. La jeune Daphné se tenait comme prévu au bar et discutait avec un homme. En se rapprochant, l'auror comprit assez rapidement que cette conversation n'avait rien d'amical, si bien qu'il s'installa sur le siège le plus proche du type, histoire de faire comprendre qu'il n'était absolument pas le bienvenu pour la conversation qui allait suivre. La jeune rousse, malgré son jeune âge, avait du caractère et comme elle le disait si bien, n'avait sûrement pas besoin d'aide pour se faire respecter.

- J'en doute pas, ma belle.

Un sourire charmeur, un sourire à la Flaversham. Il savait parfaitement que sa présence ne faisait pas plaisir à la jeune fille, pour la simple et bonne raison qu'il était un auror et qu'il savait déjà pas mal de choses. Basile trouvait que c'était bien dommage qu'une aussi jolie fille finisse à Azkaban et honnêtement il aimerait bien l'aider un peu, mais il ne se faisait pas trop d'idées à ce sujet et ne doutait pas qu'un jour il sera obligé de l'arrêter.

- Je serai presque jaloux de ce videur avec qui tu sors !

Il faisait de l'humour, il faisait du charme, mais la raison qui l'amenait ici n'était pas aussi drôle et légère. Parce que ce soir, il comptait bien partir avec - la fille - des informations. Il posa des pièces sur le comptoir et regarda la jeune fille.

- Je prendrai bien un verre et prends-en un pour toi, il faut qu'on parle.

Le ton était donné et si la jeune fille décidait de couper court à la conversation, il serait obligé de l'amener au ministère pour un interrogatoire un peu plus poussé et honnêtement, ni lui, ni elle n'avait envie d'y passer le reste de la nuit.

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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyDim 1 Fév 2015 - 22:52

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Basile Flaversham avait beau sourire de toutes ses dents parfaitement blanches et débarquer comme une fleur sur le coup des six heures du matin, Daphné n’était franchement pas d’humeur à la bonhomie. Elle avait l’impression qu’elle ne pouvait jamais totalement avoir la paix, que quelqu’un finissait inexorablement par ruiner sa solitude tranquille pour l’ennuyer avec des questions, des réflexions, des demandes. Et ça l’énervait passablement. Au fond elle aurait du se réjouir d’avoir la présence rassurante de l’Auror dans le coin, mais elle n’avait en réalité pas besoin de lui pour être en sécurité. Et il s’en doutait un peu, même s’il n’imaginait peut-être pas à quel point elle était capable de se défendre.

Comme à chaque fois, Monsieur fit son petit numéro de dom juan bien trop confiant. Daphné fit mine de s’intéresser avec beaucoup d’attention à la pile de shooters qui la narguait sans rien dire, récurant avec une minutie un tantinet maniaque les tâches d’alcool incrustées dedans. Un imperceptible sourire déforma ses lèvres écarlates alors qu’elle continuait de regarder ses mains s’activer, ne se tournant à aucun moment totalement vers Basile. Une façon pour le moins peu appropriée de discuter avec quelqu’un – et une manière de faire sentir qu’elle n’était pas dispose à la communication -. « J’aurais du me douter que ces flatteries n’étaient pas gratuites. Le bar ne sert plus rien, désolée. » se contenta t-elle de répondre le plus benoîtement possible. Tu parles qu’elle était désolée. En vérité elle ne faisait que gagner du temps, et éroder un peu la patience de la charmante autorité qui lui collait aux basques était une solution comme une autre.

Mais il fallait plus que quelques réparties acides pour faire détaler Basile, Daphné allait finir par l’apprendre tôt ou tard. Elle ne prit même pas la peine de lui demander ce qu’il voulait comme boisson et se dirigea à son aise vers l’arrière du comptoir. C’était déjà beau qu’elle le serve, qu’il ne fasse pas la fine bouche. Un tour de main plus tard, un verre rempli de bourbon glissait sous le nez de l’Auror et la voix sucrée de Daphné ponctuait le tout d’un « Ca fera 80 mornilles. » on ne peut plus commercial. Eh oui, on avait beau dégainer le sourire enjôleur et les muscles, ça n’empêchait toujours pas de passer à la caisse.

Sa main gauche se saisit de la bouteille d’eau qui traînait près d’elle, et elle engloutit une goulée rafraîchissante avant de la reposer. Hors de question qu’elle boive, elle préférait garder les idées claires quand elle parlait avec quelqu’un comme lui. « Eclaire ma chandelle, s’il te plaît. De quoi on doit parler déjà ? » Elle allait jouer les idiotes, oui, ce numéro était vieux comme le monde mais c’était comme ça que ça se passait entre eux. Basile pouvait rêver pour qu’elle lui facilite la tâche. Elle n’avait pas encore d’idée précise sur ce dont il voulait discuter mais avec le temps et les quelques fois où leurs chemins s’étaient croisés, la rouquine avait intégré un détail majeur ; Flaversham était du côté du Ministère et elle absolument pas. Ce qui clarifiait assez rapidement la façon dont elle devait agir avec lui, prudence et évasion.

Basile Y. Flaversham
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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyVen 6 Fév 2015 - 16:47

As-tu déjà

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La salle se vidait de plus en plus, laissant place à la misère humaine. On pouvait voir un couple se chamailler, un homme d'une quarantaine d'années qui rentrera encore une fois seul et d'autres phénomènes de foire avec qui l'auror n'aimerait pas passer ses soirées. Pourtant, on ne pouvait pas reprocher à l'écossais un manque d'ouverture d'esprit, pour la simple et bonne raison que ses meilleurs amis étaient pour la majorité complètement barges, à commencer pas Jessie. On ne va pas se mentir, son ami était haut placé sur l'échelle du bizarre, mais c'était peut-être la raison pour laquelle il aimait passer du temps avec.

- Tu es bien mieux quand tu souris.

Tout le monde savait que Basile était un grand gamin, mais pour une étrange raison, il détestait les gosses d'aujourd'hui. Parce que oui, Daphné n'était ni plus ni moins qu'une gamine à ses yeux. Fraîchement sortie de la garderie et déjà aussi aimable que sa grand-mère, un peu d'humour ne serait pas de trop. C'était assez ironique comme situation, puisque l'auror aux portes des trente ans reprochait à la jeunesse d'être trop mature. Quand il avait l'âge de la jeune fille, ses principales questions dans la vie était de savoir quelle blague il pourrait bien faire à Victory ou quel jeu il allait bien pouvoir inventer avec Joy. Bref. Bien loin de ces histoires de mangemorts ou d'ordres, dont il se fichait toujours autant.

La jeune fille avait traîné avant de se décider à lui servir ce verre de bourbon. Exactement ce qu'il voulait. Pendant un court instant il se demanda s'il était devenu si prévisible que cela et s'il ne ferait pas mieux de se recycler un peu, mais ce n'était pas vraiment le moment d'y penser, il demanderait à Jessie la prochaine fois qu'il le croiserait. S'il n'oublie pas d'ici là. Il apporta le verre à ses lèvres et avala une bonne gorgée. La boisson était revigorante et bien méritée après une nuit qui commençait à être incroyablement longue, surtout si la jeune rousse avait décidé de jouer madame prout-prout avec sa bouteille d'eau.

Il aurait bien fait une blague à ce sujet, mais la jeune fille lui rappela rapidement la raison de sa venue. Elle faisait genre ne pas savoir de quoi il voulait parler, mais Basile n'était pas si stupide et se doutait que la jeune fille savait parfaitement pourquoi il se trouvait derrière ce comptoir plutôt que dans ce lit.

- Tu peux jouer les idiotes si tu veux, mais je sais très bien qui tu es. Je ne suis peut-être pas le mieux placé pour dire ça, mais tu choisis de drôles d'amis, si tu vois de qui je veux parler.

L'auror commençait à contrecœur les hostilités, mais il fallait bien rentrer dans le vif du sujet à moment. Un sujet qui avait le don de le rendre terriblement sérieux, Lichuan. Son ennemi numéro un. Le gars qu'il rêve de foutre derrière les barreaux bien avant de devenir auror. Lichuan, c'était un sale type, c'était un petit morveux en costard et surtout le gars quasiment intouchable. Parce que oui, il fallait que le gars qu'il déteste le plus au monde soit un gars haut placé du ministère, autrement dit le genre de gars pour qui il faudrait plus que de simples accusations pour l'arrêter. C'était pour cela qu'il était ici, devant la rousse.

La jeune fille fréquentait le mangemort, d’assez près pour connaître ses actions et Basile savait que s’il pouvait la faire parler, il pourrait coincer Whitelaw la main dans le sac. Il se doutait bien que faire parler la jeune fille serait sûrement plus compliqué que de voler un dossier dans les archives du ministère, mais parfois la loyauté pour un groupe faisait tomber des individus. Basile calculateur. C’était vraiment une drôle de nuit.

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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyMer 11 Fév 2015 - 21:32

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« Je ne fais pas tout le temps la gueule. » répondit la sang-pure avec son flegme habituel. Sa main reposa la bouteille d’eau dont elle avait délesté quelques gorgées et la jeune fille observa Basile, faisant mine de réfléchir quelques secondes. « En fait, ça se produit seulement quand quelque chose m’ennuie, tu vois. Bizarre comme logique, mh ? » Se payer la tête d’un agent de la Sécurité Magique était-il une bone idée ? Pas vraiment. Mais Daphné n’avait jamais eu pour coutume d’être une jeune fille bien rangée et raisonnable. La preuve la plus tangible de ce trait de caractère était imprimé sur son bras gauche.

En réalité la rouquine ne saisissait pas tout à fait l’intérêt du sorcier à son égard. Elle s’amusait de le voir rôder dans les parages, de le sentir essayer de trouver une fêlure dans son minois innocent, dans ses attitudes froidement cavalières. On sentait qu’il avait, pour une raison complètement inconnue, de la rallier à son point de vue. C’était dommage en soi, regretta la serveuse en son for intérieur, car elle apprécierait certainement davantage la compagnie de Basile, ses bourbons et ses remarques à double-tranchant s’il ne se situait pas du mauvais côté de la barrière.

Elle reprit sa baguette et nettoya les verres un par un, son regard aigue-marine suivant distraitement les spirales lumineuses magiques qui effaçaient les traces qui maculaient la verrerie translucide. Sa main se suspendit dans l’air, un sourire teinté d’une fierté un poil mal placée éclairant son visage. Il avait mis le grappin sur sa curiosité. Elle releva le menton et souffla doucement, feignant l’intimidation. « Ouh. Et alors, qui je suis, d’après Basile Flaversham ? » Allait-il se contenter d’une analyse psychologique de bas étage sur la façon dont sa famille et son enfance avait influencé son futur piètre et malsain ? Se contenterait-il de réflexions analytiques sur sa froideur et son second degré qui devaient forcément être liés à une blessure du passé ? Ou allait-il réellement marquer le coup et lui balancer quelque chose auquel elle ne s’attendait pas ? Daphné attendait presque avec impatience qu’il la rassasie de sa réponse.

Il en venait à parler de ses fréquentations. La jeune femme fronça les sourcils, apparemment vite perdue par les élucubrations de l’Auror. « Ce type n’était pas mon ami, c’était juste un client particulièrement ivre. » Evidemment, Daphné n’était pas stupide au point de croire qu’il parlait du soûlard qu’elle avait du recaler un peu fraîchement. Mais là encore, elle trouvait qu’il était plus divertissant de pousser un peu le vice pour savoir de quoi il en retournait réellement. « A moins que tu parles de quelqu’un d’autre ? Je ne vois pas. » Il y avait tellement de possibilités. Bizarrement la conversation stimulait presque la rousse en dépit de l’heure tardive de la nuit – et bientôt du matin -.

La vaisselle était faite, il fallait maintenant ranger tout ce qui traînait et c’était une occupation satisfaisante pour les mains – et pour l’esprit, qui pouvait se permettre de vagabonder -. « En tout cas tu perds ton temps à venir finir tes nuits ici tout seul. Au moins, les choses sont plus amusantes quand ton amie est dans les parages. » susurra t-elle doucereusement. Oui oui, elle parlait bien de Joy, la brunette plutôt mignonne qui accompagnait de temps à autre l’Auror dans ses sorties nocturnes. Elle ne connaissait pas encore suffisamment son adversaire dans le détail pour prédire avec exactitude ses réactions, mais une conviction intérieure lui intimait que s’intéresser à la jeune femme pouvait très certainement faire tiquer, sinon agacer légèrement Flaversham. Et elle avait délicieusement envie de voir sa réaction à ce sujet.

Basile Y. Flaversham
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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyDim 15 Fév 2015 - 0:07

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Les enfants de la génération de Daphné semblaient, pour le presque trentenaire qu'il était, orgueilleux, désinvoltes et légèrement insupportables. Il essayait sincèrement d'aider la jeune fille à s'en sortir, mais il fallait croire qu'elle se complaisait parfaitement dans sa situation. Basile ne savait pas si la jeune fille avait réellement conscience des risques qu'elle encourait et surtout des problèmes qu'il pourrait lui apporter. Certes, il n'était pas l'auror le plus méchant du siècle, mais il avait tout de même un des meilleurs taux d'arrestations du ministère à l'année au compteur et il pourrait bien avoir besoin de la coincer pour gagner la partie contre l'autre blondasse, qui lui servait de collègue. Insouciance enfantine.

- Tu me trouves ennuyant ? Tu es bien la première, faut croire que je deviens vieux.

Il restait cordial, mais il n'appréciait pas vraiment le comportement de la jeune fille, surtout qu'elle commençait à lui faire perdre son temps. Parce que Basile aimerait bien, lui aussi, pouvoir passer quelques heures dans sa couette et ce avant que le soleil ne se lève. L'écossais se frotta un œil, la fatigue était une amie qu'il ne portait pas vraiment à cœur, tout simplement parce qu'elle le rendait bien moins efficace. C'était dans ce genre de moment qu'il regrettait de ne pas avoir de collègue, histoire de pouvoir se délester d'une certaine charge, comme interroger des gamins qui font fausse route.

- Je pense que tu es une enfant qui a basculé du côté obscur de la force et je ne parle pas de Star Wars.

Il y avait de fortes chances que cela ne plaise pas à la jolie rousse, mais c'était la vérité rien de plus. Autant, il pouvait se montrer compréhensif devant des adultes qui se perdraient après un épisode très dur de leur vie, mais les adolescents c'était une toute autre histoire. Déjà c'était ridicule de jouer les adultes alors qu'on peut encore profiter pleinement des bonheurs simples de la vie, de plus à ses yeux c'était ni plus ni moins une preuve de faiblesse. Cela dit, il se doutait bien que dans l'histoire c'était souvent les parents qu'il fallait blâmer pour une mauvaise éducation et surtout un lavage de cerveau dès le biberon.

- Tu sais très bien que je ne parle pas de l'autre andouille qui est sûrement en train de vomir son litre de vodka sur le trottoir.

Une autre gorgée, histoire de paraître cool. Parce qu'il ne l'était absolument pas. Il détestait l'asiatique et haïssait l'idée que ce dernier fasse du détournement à la sortie de berceau. En effet, Basile était persuadé que son ancien camarade de classe était non seulement un mangemort, mais aussi impliqué dans des affaires qui pourraient le foutre derrière les barreaux pour le restant de ses jours. L'auror en était sûr, autant qu'il était persuadé que Daphné était en quelque sorte son élève et il comptait bien la faire parler et si la méthode douce ne fonctionnait pas, il serait sûrement obligé de se montrer un poil plus sévère, même s'il n'aimait pas vraiment l'idée de torturer une enfant.
Sauf si cette dernière s'aventure sur un sujet qui fâche, comme Joy. Il était sûrement trop protecteur avec les gens qu'il aimait, mais encore plus avec sa meilleure amie qu'il avait déjà perdu une fois.

- Je vais te le dire gentiment, laisse Joy tranquille. Si jamais il devait lui arriver quelque chose, je te jure que je serais bien moins sympathique.

Malgré sa voix légèrement menaçante, il offrit un joli sourire à la jeune fille, afin de lui faire comprendre qu'il n'était pas là pour lui faire du mal, mais pour l'aider.

- Alors, si tu me parlais de notre cher Whitelaw.

La bombe était lancée, voyons quel effet elle aurait.

Daphné Q. Greengrass
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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyDim 15 Fév 2015 - 16:23

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« Je sais m’amuser. Et si tu arrêtes de jouer les protecteurs, peut-être que toi aussi tu pourrais t’amuser. » suggéra t-elle comme si tout cela était très simple à concevoir, occultant volontairement l’impression qu’elle donnait de minauder suavement devant Flaversham. Pourquoi un Auror ne pourrait-il pas cesser cinq minutes de courir après les Mangemorts pour sympathiser avec le Diable ? Non ? Dommage, ils auraient peut-être trouvé un terrain d’entente.

Cette fois-ci la sang-pure ne feignit ni l’incompréhension ni la perplexité devant sa réponse obscure. La référence était bien trop moldue pour qu’elle y saisisse quoi que ce soit et elle haussa les sourcils, dévisageant Basile avec la même tête que si elle faisait face à un fou en plein délire. « Star .. Quoi ? » La rousse de soupirer, secouant doucement la tête en signe de désespoir. « Excuse-moi mais j’ai du mal avec tes références. » Elle poursuivit, reprenant donc ses termes pour être sûre de ce qu’elle avançait – et toujours dans l’objectif éreintant de lui faire perdre du temps -. « Mais si je comprends bien, je suis la méchante de l’histoire. Admettons. Tu dis ça à cause de ma couleur de cheveux ? Il est vrai qu’on n’a pas vu beaucoup de rousses très tendrement traitées dans l’Histoire, mais quand même. » Vilaine sorcière, menteuse, porteuse de tous les vices. Daphné n’en était pas à un défaut près imputé par son interlocuteur et grossir le portrait l’amusait un peu. Même si en réalité elle n’était peut-être pas tant que ça fréquentable dans les faits.

Ils allaient finir par y venir, au sujet piquant, à leur éternel petit duel. La première fois qu’il l’avait approchée, la jeune Greengrass avait songé avec déception qu’elle aurait apprécié avoir quelqu’un d’aussi acharné et audacieux que Flaversham à ses côtés. Mais voilà, il avait décidé de servir une noble cause, sans doute dans le même esprit qu’il se prétendait défenseur de la veuve et de l’orphelin sang-de-bourbe. Un réel gâchis à son humble avis. Elle rangea les derniers flacons d’alcool qui trônaient, achevant de débarrasser le comptoir tandis que ses oreilles ne perdaient rien des hypothèses du trentenaire. Jusqu’à ce qu’elle se redresse, et s’avance vers lui. « Alors de qui tu me parles Basile ? » Tout à coup la rouquine se fit moins doucereuse, plus dominante. Elle posa ses deux mains à plat sur le comptoir, fixant l’homme de ses yeux où le bleu ressemblait à celui d’une mer en pleine tempête. Il la défiait ouvertement de s’en prendre aux siens. Plus particulièrement à cette innocente à qui il avait tout l’air de tenir. Joy. Elle allait ouvrir la bouche pour dire quelque chose …

Mais rien. Et à nouveau Daphné s’amusa à souffler le chaud puis le froid. Elle s’écarta de l’Auror, un sourire innocent posé sur ses lèvres. Elle fredonnait presque la musique qui résonnait dans les basses en fond sonore. « Relax. J’aime bien Joy. Toi aussi. Ca nous fait un point commun, non ? » Coup d’œil à l’adresse de son adversaire. Il devrait savoir qu’elle ne toucherait pas à un cheveu de sa précieuse Jackson-Powell. Elle aussi avait le droit d’affectionner certaines personnes, même si cela ne les préservait pas de devenir plus tard des pions dans son petit échiquier. Pour le moment elle était leur amie à tous deux. Il n’y avait aucun contre-temps désagréable qui puisse bouleverser cet équilibre, certes précaire, mais établi. A moins bien évidemment que le brun se mette à vouloir parier la vie de sa chère amie pour en être convaincu ?

Le nom de Whitelaw chassa ses idées précédentes et Daphné ricana comme si le patronyme de celui qui n’était autre que son mentor avait le goût d’une blague peu recommandable. « Lichuan ? Je ne vois pas ce que j’ai à te dire. Il est asiatique mais il a ses papiers et il a un bon poste au Ministère, je crois. Tu dois le connaître mieux que moi non ? » Mais oui, tiens, comment par Salazar connaissait-il ce cher Lichuan ?

Basile Y. Flaversham
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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyDim 15 Fév 2015 - 19:06

As-tu déjà

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au clair de lune ?


Non seulement les gosses sont désagréables, mais en plus totalement dépourvus de culture. Basile pourrait sûrement donner un cours de rattrapage express à la jeune rousse, mais il en avait ni le temps, ni l'envie, surtout qu'il l'imaginait déjà soupirer en disant que c'était terriblement enfantin. Basile ne regrettait absolument pas sa génération.

- Un truc que tu trouveras sûrement très ennuyant.

Il n'était pas venu pour parler cinéma et encore moins faire l'éloge des talents moldus à une fille qui se fichait bien d'eux. C'était sûrement très réducteur de penser que tous les mangemorts détestaient les moldus, mais l'auror était réputé pour sa vision assez simple des choses. Bien sûr, il savait bien que le monde ne fonctionnait pas ainsi, mais il avait d'autres chats à fouetter. La seule chose qui comptait réellement pour lui, c'était la sécurité de ses proches, à savoir, son père, son frère, Jessie, Joy, Victory... Sans eux, il n'aurait aucune véritable raison de rester chez les aurors et encore moins de passer ses soirées dans des bars miteux comme celui-ci. La vague histoire sur les persécutions historiques des roux le fit vaguement sourire, à croire que la jeune fille pouvait faire preuve d'humour.

- Tu oublies de dire qu'ils sentent très mauvais. Je rigole, tes cheveux sont très bien comme ça.

Il ne manquerait plus qu'il la vexe elle, la fille qui pourrait enfin lui permettre de foutre Whitelaw derrière les barreaux. Un véritable rêve. D'ailleurs quand ça serait le cas, il changerait sûrement de boulot pour devenir surveillant de prison, pour lancer des cacahuètes à cet imbécile qui se pense plus malin qu'un singe. Une blague.

L'ancien gryffondor ne donna aucune réponse au sujet de Joy, si ce n'est un clin d’œil, partant du principe que la jeune fille savait parfaitement que c'était sa protégée. Rien qu'à lui. Parfois il était trop protecteur avec la jeune fille, mais il ne tenait simplement pas à la perdre de nouveau et si quelqu'un la voyait discuter avec des mangemorts, elle pourrait très bien se retrouver à Azkaban en moins de temps qu'il en faut pour dire Quidditch. Cela dit, en ce moment même ce n'était pas la jeune Powell qui était le plus en danger, mais bel et bien la jolie rousse.

Le nom de Whitelaw ne tombait pas dans l'oreille d'une sourde et Basile savait parfaitement que la jeune fille le connaissait bien, peut-être pas autant que lui, mais tout de même. Cependant, la réponse de la serveuse ne manqua pas d'amuser l'auror qui rigola d'un rire extrêmement sincère. Il ne manquerait pas de la refaire un jour. Daphné n'avait pas tort en disant que les deux hommes se connaissaient, pour dire vrai, ils s'étaient toujours détestés et passaient leur temps à se chamailler comme des enfants.

- Je ne vais pas te mentir, je connais bien Whitelaw, assez pour te dire que c'est une raclure. D'ailleurs c'est lui qui m'a parlé de toi. Tu devrais vraiment choisir de meilleurs potes, genre moi. En plus, je suis bien plus beau que lui.

Oui, il mentait pour foutre la discorde. Diviser pour mieux régner, un proverbe qui prenait désormais tout son sens. C'était une technique vieille comme le monde et en général ça fonctionnait plutôt bien, sûrement parce que personne ne pensait l'auror assez malin pour l'utiliser. L'avantage quand on travaille en solo, c'était que l'on pouvait utiliser des méthodes plus ou moins conventionnelles pour obtenir des informations, comme faire du charme à une gamine dans un bar. L'écossais termina son verre, en observant attentivement la réaction de la fillette.

Daphné Q. Greengrass
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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyJeu 19 Fév 2015 - 13:59

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La rouquine avait terminé de ranger le comptoir, de nettoyer ce qu’il y avait à récurer, elle n’avait plus aucun client à servir si ce n’était l’Auror et il avait donc toute son attention et son sarcasme rien que pour lui. Ô charmant privilège dont il devait se délecter, à coup sûr. Il en profitait, d’ailleurs, la tançant sur son physique qu’elle n’ignorait pas délicieux – et aussi sujet à controverse enfantine, comme il le souligna notamment avec cette très subtile blague capillaire -. « Très spirituel, ça. » Bon, elle avait souri malgré tout. Wa-oh, un sourire était apparu sur son visage ! Inutile de s’enflammer, il pouvait autant signifier qu’elle se payait la tronche de Flaversham, ou qu’elle le trouvait vraiment drôle. La première hypothèse apparaissait plus plausible que la seconde mais, savait-on jamais.

La serveuse considéra pensivement le DJ qui au loin avait mis une musique plus lounge en fond sonore, lui permettant de ranger tranquillement ses instruments musicaux. Intriguée par la relation qui unissait Basile à Lichuan, Daphné l’était et elle ne pouvait nier qu’elle aurait aimé être en possession d’informations à ce sujet. Car elle ne connaissait malheureusement pas encore suffisamment l’un et l’autre pour pouvoir se vanter d’avoir les tenants et les aboutissants d’une telle rancœur. Whitelaw n’était pas encore assez proche d’elle pour s’ouvrir de cette façon, et Basile n’avait aucun intérêt sinon celui suicidaire de donner toutes les clés en main à la rousse. Souvent, il se cachait derrière les haines les plus communes des raisons du cœur – quand ce n’était pas lié à du matériel. Mais tout ça n’était que suppositions vaines à l’heure actuelle. « Il a fait quoi pour mériter tant de haine, mh ? Il est sorti avec ta sœur ? » Un uppercut du droit aurait eu la même saveur. Et non, ce n’était pas un vilain stratagème afin de savoir si Flaversham avait une cadette ou pas. De toute manière la famille de l’Auror ne l’intéressait pas – du moins pas tant qu’il ne s’en prenait pas à la sienne de près ou de loin -. La rouquine appréciait simplement, une fois de plus, réveiller les instincts dangereux de son adversaire.

Et celui-ci lui retournait la faveur puisque son appât au sujet de ce qu’avait pu bien dire Lichuan fonctionna. Oh, l’anglaise ne bondit pas au plafond en le suppliant de tout dévoiler. Cependant elle avait tiqué, c’était perceptible à sa façon de tout à coup considérer Basile avec plus de sérieux que d’habitude. Elle l’observa quelques secondes, comme si elle tentait de démêler le vrai du possibilement faux, avant de céder un peu à l’appel du savoir. « Il t’a parlé de moi ? Je suis curieuse et affreusement mégalo. Qu’est-ce qu’il a dit de moi ? » Par un étonnant automatisme que Basile pouvait soit mettre sur le compte de sa déformation professionnelle de serveuse, ou de celle de Mangemorte, Daphné resservit un verre de bourbon à son interlocuteur aussi tôt que celui-ci eut fini de vider le précédent. Cherchait-elle à le souler ou à le mettre en confiance ? Mystère.

Et puis elle pouffa. Purement et simplement. « La beauté ne fait pas tout voyons, Basile. C’est très superficiel de dire ça. » Sans blagues ! Elle allait lui faire le couplet sur l’importance de ne pas juger les autres ? Voilà qui était fort en hypocrisie et surtout, en foutage de gueule. Un peu plus mystique et faussement ravageuse, elle rajouta. « Et puis les potes beaux c’est un peu trop distrayant. » Allait-il vraiment croire que le physique avantageux de l’Auror la déstabilisait si facilement que ça ? Pas sûr, mais c’était toujours drôle de tenter cette carte. Lui-même essayait bien de jouer les charmeurs pour la rendre plus coopérative.
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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptySam 21 Fév 2015 - 15:13

As-tu déjà

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C'était bel et bien un sourire qu'il pouvait admirer sur le visage encore enfantin de la jolie rousse et intérieurement il était assez fier de cette prouesse, puis comme il le disait si bien, faire rire une femme c'est ... Ouais non pas sur ce coup. Il fallait avouer que Basile avait le don de faire sourire les femmes, même les plus réticentes, ce qui s'avérait être un avantage dans son métier.

La musique de fond devint plus calme, comme pour accentuer le radical changement d'ambiance entre les deux individus du bar. Le mensonge de l'auror avait réussi à piquer la curiosité de la jeune femme, presque comme il l'avait prévu. Mentir c'est mal et si Joy était encore sa partenaire elle lui aurait sûrement dit de ne pas le faire, mais maintenant qu'il était en solo, il faisait les choses à sa manière. Cependant, il n'avait pas vraiment envie de parler de la relation qu'il pouvait entretenir avec l'asiatique.

- Ma sœur ? Je sais que mon frère ne fait pas très viril, mais quand même. Lichuan et moi, c'est une longue histoire qui serait sûrement passionnante, mais que je te raconterai un autre jour autour d'un bon repas.

Détourner lla conversation était encore ce qu'il y avait de plus facile pour éviter d'aborder ce sujet délicat. Parce que, Whitelaw c'était ce débile avec qui il passait son temps à se chamailler, à s'engueuler ou à se battre, celui qui était sorti avec la belle Automne, celui qui avait la fâcheuse tendance à fréquenter ses amis, bref le gars qu'il rêvait le plus de voir derrière les barreaux. Cette relation était presque devenue un jeu obsessionnel pour les deux adultes, qui se comportaient la plupart du temps comme des enfants de maternelle.

Basile blaguait, mais la jeune Daphné ne semblait plus d'humeur à la rigolade, peut-être avait elle décelé le piège qui se refermait silencieusement et doucement sur elle. L'écossais pouvait facilement lire la curiosité sans fin que la fillette pouvait avoir dans les yeux, ce doute qui commençait vaguement à naître, si bien qu'il ne pouvait s'empêcher de sourire. Les enfants étaient certes devenus très impertinents, mais n'en était pas moins prévisibles.

- Il m'a dit des choses. C'est marrant, ce gars n'arrive pas à tenir sa langue dans sa poche, ironique étant donné son métier.

Il attrapa le verre que la jeune femme venait de lui servir en lui offrant un clin d’œil de remerciement. C'était un peu sa marque de signature ce clin d’œil ravageur, mais il n'était pas certain que celui-ci fonctionne sur la jeune fille. Mais au pire, cela n'en était pas moins amusant. De plus qu'il fallait croire que la jeune fille était finalement d'humeur à rire, peut-être que c'était l'effet Flaversham.

- Je ne suis pas seulement plus beau que lui. Cela dit, je ne suis pas là pour te distraire, mais pour te rendre un petit service.

Ne jamais lancer Basile dans le monde des blagues un peu lourdes, car il n'hésitera pas un instant à foncer dedans. Toutefois, il avait de toute évidence à rendre la jeune fille légèrement plus sympathique à son égard. Avec un peu de chance, elle finirait par le remercier. Dans tes rêves, Flaversham.

Daphné Q. Greengrass
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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyLun 23 Fév 2015 - 20:00

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Daphné joua les matérialistes alléchées par l’idée d’un dîner et fit semblant de minauder, histoire d’aller jusqu’au bout du cliché de la gamine uniquement motivée par un rendez-vous en apparence romanesque – mais qui avait en réalité toutes les chances de terminer à Sainte-Mangouste, voire à Azkaban quand on connaissait les deux personnages -. « Intéressant. Tu comptes m’inviter quand et où ? » L’Auror était encore capable de lui proposer un petit burger-frites en plein Londres moldu … Tout à fait son genre, pensa t-elle avec un brin de dédain.

Il avait beau parader comme un coq, plaisanter sur son frère pour montrer son aisance à lui faire face, Flaversham n’arrivait pas à totalement la convaincre de sa confiance profonde en lui-même et en chacun de ses actes. Il aimait à jouer les hommes maîtres de la situation et avait toutes les attitudes de celui qui possédait la carte à avoir dans son jeu. Daphné avait pourtant bien des peines à comprendre certains détails minimes dans sa façon d’être : pourquoi esquivait-il délibérément et inlassablement le sujet Whitelaw ? Pourquoi ne jouait-il pas franc jeu, s’il tenait à ce que son interlocutrice en face de même ? Et surtout, pourquoi n’allait-il pas jusqu’au bout des choses ? Il l’avait appâtée, volontairement. Il avait laissé entendre que l’asiatique l’avait évoquée. Et quand elle le confrontait, il fuyait. Comme pour mieux créer l’avidité chez la serveuse. Dommage, cette stratégie aurait pu fonctionner très convenablement si Daphné n’avait parfois pas été si impatiente et prompte à couper court aux jeux quand cela l’ennuyait.

Elle jeta un regard bref vers les tréfonds du club avant de ficher ses yeux dans ceux du presque-trentenaire et de répondre de but en blanc. « Ce n’est pas que tu es vague, mais tu es très vague, Basile. Et les choses vagues, ça ne m’inspire que deux choses : de l’inintéressant, ou du mensonge. » Alors, histoires futiles ou histoires fausses ?

La jeune fille laissa couler ses dernières remarques sans réellement réagir. Dans tous les cas, même un Apollon n’aurait pas fait changer d’avis la rousse. Quant à évoquer la possibilité d’un service envers elle … Daphné soupira. « Lequel ? » Non, elle n’était pas irritée. Simplement, elle commençait à se perdre parmi toutes les belles promesses d’un monde meilleur que lui tissait Flaversham. « Je m’en sors très bien avec mes relations, tu sais. Je suppose que ta sollicitude devrait me toucher … » Bien sûr. Personne ne pouvait nier que Basile faisait ça pour de bonnes intentions. Même Daphné mettait ces sottises sur le compte de sa gentillesse fondamentale. Mais pour elle, cette qualité n’était simplement révélatrice que d’un besoin de reconnaissance, d’une soif de devenir le héros qu’il n’était pas sûr d’être. Tout ce qu’il voulait, c’était la sauver pour sa conscience personnelle. Pour se dire qu’il avait changé le cours des choses, qu’il avait ce pouvoir. Et ça, elle ne voulait pas le lui accorder. « Mais voilà ça n’est pas le cas. A vrai dire tu gâches tes nuits à venir ici. » Basile ne reprocherait au moins pas à son adversaire de mâcher ses mots. Plus doucement – mais pas moins fraîchement -, la jeune fille conclut. « T’as pas une petite amie sur qui veiller ? » Là encore, sous couvert d’une petite blague anodine sur sa vie privée, Daphné comptait seulement envoyer Basile sur les roses. Elle n’avait jamais aimé les fouineurs, et encore moins ceux qui prétendaient agir pour de nobles causes. Flaversham avait donc tout intérêt à ne pas persister, et encore moins à prendre des initiatives personnelles.
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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyMer 25 Fév 2015 - 20:25

As-tu déjà

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au clair de lune ?


- Je connais un restaurant français dans le vieux Londres qui fait de magnifiques entrecôtes.

La jeune fille rentrait peu à peu dans le petit jeu de l'auror et elle ne pouvait cacher son intérêt de plus en plus important qu'elle portait au presque trentenaire. L'humour n'était là que pour mettre les formes et surtout parce que Basile n'aimait pas l'idée de faire peur à une adolescente, même s'il doutait que la jeune Greengrass pouvait avoir peur de lui.

Cependant, à jouer les petits farceurs il allait finir par se faire avoir, surtout que la jeune rousse semblait déjà douter de ses belles paroles. Un rictus au coin de la bouche et l'écossais adopta un visage bien plus sérieux. Ce n'était peut-être pas totalement vrai, mais on ne pouvait pas dire que c'était complètement faux. La jeune fille s'était fait un très mauvais pote et si elle continuait sur cette lancée, allait sûrement finir à Azkaban avant son propre "maître". L'auror aurait bien répondu quelque chose face aux doutes supposés que mettait en avant la jeune fille, mais après réflexion il ne releva pas, préférant expliquer la raison de sa venue.

- Tu douterais des paroles d'un auror ? Cela dit, je vais être assez franc et t'avouer que c'est lui ou toi. Je sais bien que tu ne parleras pas, parce que tu es quelqu'un de loyal, pas vrai ? L'ennui c'est que Whitelaw pas vraiment, mais aujourd'hui c'est lui que je veux voir à Azkaban.

Une tension évidente s'installa entre les deux protagonistes, pourtant Basile avait expliqué tout cela sur un ton presque trop léger. Dire la vérité était tellement plus simple que d'inventer des mensonges. Parce que oui, l'auror ne doutait absolument pas de la lâcheté avec laquelle Lichuan dénoncerait la rousse pour sauver sa peau, lui et tous les stupides mangemorts dans son genre. En fait, pour Basile, aucun méchant ne pouvait être doté de qualités et encore moins de loyauté et Hippolyte répondrait sûrement qu'il avait trop lu de comics dans sa jeunesse, ce qui entre nous n'était pas totalement faux.

- J'ai beaucoup de monde sur qui veiller, mais pour le moment tu devrais plutôt veiller sur toi-même. Si tu ne veux pas parler, je ne vais pas te forcer, enfin pas pour le moment, mais je ne suis pas sûr que tu apprécies les méthodes du ministère.

L'écossais n'aimait pas menacer les gens et encore moins des gosses, mais il fallait bien qu'elle comprenne à quel point ce petit jeu était dangereux. Basile ne comprenait vraiment pas quelles motivations pouvaient pousser quelqu'un à rejoindre un tel groupe et quoi qu'il arrive, elles seraient sûrement très mauvaises.

- Et oui, je gâche mes nuits, mais c'est mon boulot. Because, I'm Batman.

L'auror était très fatigué en ce moment et cette enquête qui n'avançait à rien ne l'aidait absolument pas à trouver le sommeil. Il devait dormir environ quatre heures toutes les deux nuits, puis même s'il aimait beaucoup sa voiture, il devait avouer qu'un bon lit était bien plus agréable qu'une banquette. Cela dit, l'auror n'était pas du genre à se plaindre, surtout parce qu'en réalité, il adorait son boulot et adorait sa vie.

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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyMer 4 Mar 2015 - 22:21

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Rien de tel que l’évocation d’une viande saignante pour l’appâter. Daphné esquissa un sourire amusé devant l’invitation plutôt explicite de l’Auror. Elle s’y voyait déjà, dînant aux frais de Flaversham ; le dernier repas de la condamnée en quelque sorte. Le genre de proposition qui n’avait que deux fins possibles : soit elle finissait à Azkaban entre le plat et le dessert, soit il se retrouvait avec un couvert planté dans chaque main. Une issue qu’elle avait certes envie d’explorer, mais pas au risque de se retrouver avec les Détraqueurs en unique compagnie. « Chouette. Sache que je saurai m’en souvenir. » répondit la rouquine d’un air enthousiaste – ironique ou non, ça c’était autre chose.

Si en tout cas Basile avait commis certains faux-pas en estimant Daphné pour ce qu’elle n’était pas, il avait cette fois-ci bien cerné une chose dans sa personnalité : sa loyauté sans faille. Une fois qu’elle l’avait décidé, la jeune femme se révélait être une alliée sans faille. C’était exactement ce qui s’était produit dès lors qu’elle avait fait son entrée dans le cercle des Mangemorts ; comme une sorte d’évidence implicite, la sang-pure n’avait pas eu besoin de preuves tangibles pour faire comprendre qu’elle ne les abandonnerait jamais, au péril de sa vie. Une promesse bien insolente et insouciante pour une fille à peine sortie de l’adolescence, une gamine, comme l’aurait sans doute dit le même Basile qui finissait de siroter son deuxième bourbon. Mais Daphné était ainsi faite et ses qualités auraient sans doute davantage plu au trentenaire si elle avait été de l’autre côté de la barrière.

Tout ce qui le gênait, au final, c’était sa proximité avec Lichuan qu’il n’appréciait guère. Rien que pour ça, Daphné n’avait pas réellement envie de risquer sa place et toute son existence pour trahir son mentor. Ce n’était pas assez, ça ne serait jamais assez. « Je ne crois que ce que je vois, tu sais. » se contenta de répondre la rousse de manière sibylline afin de clore le débat. Ses choix relationnels la concernaient elle seule, et il aurait beau penser qu’il pouvait jouer les paternalistes avec elle, Basile finirait par se rendre compte qu’il avait tort un jour ou l’autre. «Lichuan me semble être quelqu’un de moins horrible que tu ne le décris. Peut-être que tu l’as froissé. » Elle ne l’avait pas dit avec assurance ou philosophie ; ca n’était qu’une hypothèse, et seuls le temps et la patience lui apprendraient si elle était dans le vrai.

Et il recommençait à la couver. Tantôt inquisiteur, tantôt protecteur. Elle éclata d’un rire qui n’avait rien d’amusé, observant son interlocuteur d’un air bien plus adulte et confiant qu’elle n’aurait du. « Tes remarques sont sans doute très pertinentes mais un peu maladroites, je veux dire, elles ressembleraient presque à des menaces … Mais je dois me tromper. Bref. Il n’y a pas de raison que je craigne quoi que ce soit du Ministère, Basile. » Bien sûr qu’elle avait tout à craindre, surtout en côtoyant d’aussi près une forme d’autorité du gouvernement en place. La serveuse aimait jouer avec le feu, ce n’était pas un secret. Elle avait cependant assez de finesse pour ne pas se brûler les doigts – pour le moment.

Un soupir et la jeune femme bâilla, s’étirant ostensiblement à la façon d’un félin sous le nez de Flaversham. « J’ai fini mon service alors je vais te souhaiter une bonne nuit, rentrer chez moi et dormir. Je suppose qu’on se revoit demain à la même heure ? » Prenait-elle la fuite ? Pas totalement. Daphné ne l’invitait guère à l’escorter jusqu’à chez elle – elle n’en avait ni l’habitude ni le souhait secret -, mais connaissant un peu le spécimen, il aurait bien encore voulu profiter de quelques minutes pour tenter de la persuader jusqu’au bout de faire de meilleurs choix d’avenir.
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MessageSujet : Re: And I can never heal you | Basile And I can never heal you | Basile EmptyMer 18 Mar 2015 - 22:51

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Si l'idée d'un repas amusait la jeune fille, ce n'était plus vraiment le cas de l'auror qui commençait à se lasser de tous chemins qui ne menaient jamais à rien et de cette enquête qui avançaient à reculons. En effet, la jeune fille en semblait définitivement pas décidée à lui dire quoique ce soit au sujet de Whitelaw et ce malgré les menaces pas si légères qu'il venait de balancer.

L'écossais se doutait bien de la complexité de la situation dans laquelle s'était mise la rousse. Si elle parlait, elle risquait d'être tuée pour l'exemple et si elle refusait de coopérer, elle finirait aussi par avoir des ennuis. Pourtant, il pourrait l'aider et la protéger, à condition qu'elle lui fasse confiance. Ce qui ne semblait pas être chose facile. En fait, il ne comprenait absolument pas pourquoi les gens refusaient de lui faire confiance. Après tout il était plutôt sympathique, plutôt marrant et il avait un des meilleurs taux d'arrestations au ministère. Lui il se ferait confiance, c'était déjà un bon début.

Le sujet Lichuan était toujours aussi fâcheux pour lui et il y avait de fortes chances pour que cela reste ainsi. Si elle ne voyait pas à quel point Whitelaw était un voyou, tant mieux pour elle, mais cela n'empêcherait pas que l'asiatique finirait ses jours à Azkaban, à faire le singe derrière les barreaux pendant qu'il s'amusera à lui lancer des cacahuètes. Les rêves de Basile étaient de plus en plus étranges, une vraie nuit de sommeil ne serait pas de trop.

- Honnêtement je n'ai pas envie de parler de ma relation avec Whitelaw et je pense que moins tu en sauras, mieux ce sera.

Un léger soupir, comme si le simple fait d'évoquer son nom relevait déjà du domaine de la torture. En parlant de torture, la jeune fille avait manifestement bien compris le message de Basile. De base, ce n'était pas le genre à menacer les gens, mais mentir lui paraissait encore pire, parce que si ce n'était pas lui qui enquêtait à son sujet, quelqu'un d'autre le ferait et il ne sera sûrement pas aussi tendre que le beau Flaversham.

- Moi, faire des menaces ? Je ne vois pas de quoi tu parles et puis ce n'est pas comme si tu avais quelque chose à te reprocher.

Il souriait et pourtant on pouvait entendre dans sa voix une certaine ironie presque cruelle. L'auror commençait sérieusement à accuser le coup, à croire que le pays tout entier cherchait à défendre l'autre idiot. Un ménage devrait être fait pour ramener la paix et il comptait bien y participer. La jeune fille annonça son départ, il faut dire qu'il valait mieux pour elle de partir tant qu'il en était encore temps. Basile pourrait insister pour la raccompagner ou bien la suivre pour coincer Whitelaw, mais finalement il était temps pour lui de retrouver son lit.

- Tu as raison il est tard, prend soin de toi ma jolie ! Demain ? J'ai autre chose à faire, mais t'en fais pas je pense que l'on se reverra très bientôt.

Sans demander son reste, il se leva et traversa la boite de nuit, désormais complètement vide, lançant un dernier clin d'oeil à la jeune fille. Basile savait déjà que leurs chemins se croiseraient à nouveaux et il était loin d'abandonner le dossier Greengrass. Mais comme le disait si bien le diction : "Tout vient à point, à qui sait attendre". Un ronronnement de moteur et l'homme avait déjà décampé.

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