Secret du moment


A. LICHUAN WHITELAW
(TROUVÉ)

Finalement, tu as plus de points communs avec Lone que tu ne le prétends.

Alors, vous savez ce que c'est ?
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"Tout est dit, et l'on vient trop tard, depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes, et qui pensent" (La Bruyère)
MessageSujet : "Tout est dit, et l'on vient trop tard, depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes, et qui pensent" (La Bruyère) "Tout est dit, et l'on vient trop tard, depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes, et qui pensent" (La Bruyère) EmptyVen 20 Jan 2012 - 21:54


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first — PSYCHOLOGIE DE VOTRE PERSONNAGE.


Morne esprit, autrefois amoureux de la lutte,
L'Espoir, dont l'éperon attisait ton ardeur,
Ne veut plus t'enfourcher! Couche-toi sans pudeur,
Vieux cheval dont le pied à chaque obstacle bute.

Résigne-toi, mon coeur; dors ton sommeil de brute.

Esprit vaincu, fourbu! Pour toi, vieux maraudeur,
L'amour n'a plus de goût, non plus que la dispute;
Adieu donc, chants du cuivre et soupirs de la flûte!
Plaisirs, ne tentez plus un coeur sombre et boudeur!

Le Printemps adorable a perdu son odeur!

Et le Temps m'engloutit minute par minute,
Comme la neige immense un corps pris de roideur;
Je contemple d'en haut le globe en sa rondeur,
Et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.

Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute?


C. Baudelaire, « Le goût du néant »


ÂGE & DATE DE NAISSANCE ; 28 ans, née le 7 mars 1967.

ANNÉE & MAISON ; Mangemorte. Parasite, autant que possible. Ex-Serdaigle.

AIME ; Lire. Ecrire. Rêver. Penser. Fumer. Mourir. Dormir. Shakespeare. Se réciter mentalement du Shakespeare. Apprendre des poésies par coeur. Réfléchir sur le sens de la vie. Conclure que la vie n'a pas de sens. Le regretter. Penser au suicide. Chercher une cause à sa vie. Ne pas la trouver. En inventer une. Se dire qu'elle est mauvaise. Fumer plus encore. Espérer mourir d'un Avada Kedavra voldemortesque plutôt que d'un cancer du poumon. Regretter sa vie d'avant. Se dire qu'elle n'était pas glorieuse. Penser à son frère. Se dire qu'elle l'aime. Se dire qu'elle le désteste au moins autant. Ne rien faire. Se demander s'il existe ou non une pureté de la magie et du sang sorcier. Admettre qu'elle ne sait pas. Se demander ce qu'elle fout là. Faire semblant d'y croire. Réfléchir encore. Ne pas agir. Laisser Bellatrix tuer les gens qu'elle a pour mission d'éliminer. Regretter ses actions mauvaises. Regretter ses bonnes actions. Haïr son frère. Haïr sa famille. Haïr toute forme de morale et de bon sentiment. Maudire les bourgeois. Mépriser les prolétaires. Se dire nihiliste. Ne pas en être tout à fait sûre. Attraper un bouquin pour y trouver une réponse. Lire. Ecrire. Rêver. Penser. Fumer.

N'AIME PAS ; Agir. Bouger. Se presser. Le bruit. Devoir prendre une décision. Etre pressée de prendre une décision. Etre pressée par Bellatrix de prendre une décision. Décider au hasard. Le regretter. Tuer. Avoir peur de tuer. Se faire engueuler parce qu'elle n'aime pas tuer. Ne pas avoir assez d'argent moldu pour s'acheter des clopes. Devoir voler en douce de l'argent moldu pour s'acheter des clopes. Cacher son argent moldu pour que le Lord ne le voie pas. Se faire engueuler parce qu'elle fume. Se faire traiter d'accro à des trucs moldus. Se dire que les moldus ne sont peut-être pas si cons, pour avoir inventé les clopes et Shakespeare. Etre considérée comme une chose inutile. Devoir se rendre utile. Faire les basses besognes du Lord pour se rendre utile. Servir d'attrape-moldu pour les soirées rigolades des Mangemorts. Ne pas être capable de se suicider. Ne pas avoir encore été tuée par le Lord. Etre utile malgré tout. Se dire qu'elle est un être faible et sans volonté. Accepter de faire des courbettes. Ne plus avoir de clopes. Savoir que le Lord est legilimens, et qu'il sait sûrement parfaitement tout de ce qu'elle déteste. Se demander pourquoi il ne l'a pas encore éliminée. Espérer qu'il va se décider à le faire. Se dire qu'elle n'aura sans doute pas le courage de lui demander le droit à une dernière cigarette. Penser que de toute façon, il la lui aurait refusée.

ÉPOUVANTARD ; Un paquet de cigarettes vide.

AMORENTIA ; L'odeur des vieux livres.

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ;

Je suis dur
Je suis tendre
Et j'ai perdu mon temps
À rêver sans dormir
À dormir en marchant
Partout où j'ai passé
J'ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant
Mais je porte accroché au plus haut des entrailles
À la place où la foudre a frappé trop souvent
Un cœur où chaque mot a laissé son entaille
Et d'où ma vie s'égoutte au moindre mouvement

(Pierre Reverdy)

Grace, qu'on se le dise dès l'abord, est une personnalité insaisissable. Changeante et imprécise, contradictoire : difficile d'espérer la décrire, mieux vaut se contenter de l'approximer. Se raccrocher aux quelques traits invariants, aux quelques liaisons logiques qui percent ça et qui se laissent plus clairement voir. Pour le reste, des formes vagues et mouvantes, indécises, comme cette fumée dont elle aime tant s'entourer. Le premier des traits qui font saillie dans ce paysage dévasté est assurément l'indécision dont fait preuve la jeune femme. Femme de réflexion et non d'action, elle est parfaitement incapable de faire un choix avant d'en avoir soigneusement examiné toutes les éventualités, tous les aspects, toutes les conséquences possibles, et même là, il arrive que, s'il reste une incertitude entre plusieurs possibilités, elle décide de remettre la décision à plus tard. Cette manie de remettre à plus tard est à vrai dire une de ses habitudes les plus déplaisantes : procrastinatrice et paresseuse à l'envi, l'inaction lui semble souvent préférable à toute autre chose, et s'évertue avant tout à rester immobile et songeuse en toute situation. Evidemment, elle n'est pas du genre à aller se porter volontaire pour des mission et autres aventures, si rétributrices qu'elles soient : l'argent, la gloire, toute cela n'intéresse pas Grace... Que les autres prennent tout, et qu'ils lui foutent la paix ! C'est tout ce qu'elle leur demande. A cela s'ajoute un trait central de sa personnalité, qui pour tout dire lui pose à elle-même d'affreux problèmes de conscience : elle est particulièrement lâche. Peu importent les bonnes résolutions et autres décisions hautement morales qu'elle a pu prendre préalablement, elle trouvera toujours, aussitôt que le danger pointera le bout de son nez, le moyen de se tirer rapidement. Et si ça n'est pas possible, elle se contentera de rester immobile en tremblant, à attendre qu'on la sauve ou qu'on la tue. Evidemment, en lisant cela, vous vous demandez ce qu'une telle fille peut avoir à faire avec les Mangemorts... C'est une question qu'elle se pose assez souvent elle aussi, figurez-vous. Et il n'est possible, sinon de comprendre, du moins de cerner les raisons qui ont pu la pousser à les rejoindre, qu'en connaissant le détail des faits et des situations qui l'ont menée à son triste état actuel, ce qui sera fait en temps voulu. On peut cependant déjà souligner le penchant singulier de Grace pour tout ce qui ressemble à une « cause » : vous savez, ce genre de choses qui font dire aux héros dans les livres : « c'est pour cela que je suis sur terre », ce genre d'idées qui vous dépassent totalement et devant lesquelles vous ne pouvez qu'applaudir et vous mettre à genoux. Eh bien, vous avez là tout à fait le genre de choses qui fascine notre intellectuelle née : une belle idée bien transcendante, bien forte, bien capable de vous diriger une vie et de vous faire dire : « oui, il y a une bonne raison à mon existence sur terre, c'est celle-là ». Evidemment, pour tout pur esprit qui se respecte, la retombée sur terre est souvent un peu violente. Grace ne fait pas exception à la règle. Et cette retombée a été d'autant plus brutale pour la jeune femme que celle-ci a des tendances pessimistico-dépressives assez marquées... Toujours et encore ce problème du sens de la vie. Ses déprimes actuelles sont plus acides, plus profondes encore que les précédentes car, pour un temps, elle est parvenue à se persuader que la vie pouvait avoir un sens, celui même que lui assignaient les Mangemorts, avec leur volonté si belle en théorie de purifier la magie, de la rendre plus forte et plus parfaite en en éliminant les impuretés. Qu'il pouvait bel et bien y avoir une cause, une belle idée, à laquelle il soit juste et grand, honorable, de consacrer sa vie.
Aujourd'hui, désespérée, hésitante, désenchantée, haineuse vis-à-vis d'elle-même et de ce qu'elle a fait, Grace se considère purement et simplement comme piégée, mais elle ne peut s'empêcher de penser qu'elle l'a bien mérité. Avec un certain pragmatisme, elle a en grande partie oublié ses convictions d'un moment, convictions qui, dans un moment étrange où elle s'est décidé à agir sans réfléchir, l'ont mise dans sa situation actuelle.
Alors, « faut-il partir, rester ? ». Le Poète répond : « si tu peux rester, reste », et Grace, un peu bêtement, l'écoute. D'abord, parce qu'elle voue à la poésie et à tout ce qui ressemble à de la littérature ce qu'il convient pour ainsi dire d'appeler un culte. Et d'autant plus maintenant. Les poèmes, après tout, dans sa situation, sont tout ce qui reste. Et elle en écrirait, même, si seulement elle trouvait quoi dire, si seulement la matière lui venait et si elle n'en restait pas à quelques ratures qu'elle abhorre. Mais même cela, hélas, ça ne peut pas se présenter comme une échappatoire satisfaisante.
C'est donc qu'il y a autre chose, pour expliquer sa présence étrange et persistante dans les rangs des Mangemorts. Elle pourrait certes passer de l'autre côté. Peut-être qu'elle y arriverait. Mais elle a peur. Oh, peur de tant de choses ! Peur qu'ils la tuent, d'abord, si elle trahit. Mais à la rigueur, la mort n'est rien : c'est en réalité selon elle ce qu'elle a de mieux à espérer pour la suite. Et, là encore, si elle avait le courage nécessaire, il est clair qu'elle se suiciderait sur-le-champ. Peur aussi de la justice : après tout, elle a tué. Ce n'est pas le genre de choses qu'un simple revirement de conviction peut effacer comme cela. Peur également d'admettre qu'elle s'était trompée, de lâcher de manière définitive ces idées, ces gens, tout ce qui, pendant quelques temps, a eu une importance suffisante pour elle pour qu'elle abandonne totalement sa vie précédente, et envisage de ne plus vivre que pour cela. Et puis, surtout, et cela, elle y pense sans cesse, elle a peur de son frère. De son frère et de ses parents. Eux qui, Gryffondors jusqu'au bout des ongles, toujours prêts à cirer les bottes de Dumbledore, se sont empressés de rejoindre l'Ordre, eux qui l'ont toujours un peu méprisée, et qui aujourd'hui doivent la haïr, sans qu'elle puisse même leur donner tort pour cela. Eux qui l'ont toujours réprimandée parce qu'elle était un peu trop couarde, un peu trop « réfléchie » à leur goût, et peut-être, elle ne peut s'empêcher de se le dire par moment, parce qu'en elle, déjà, ils apercevaient le pire.

DESCRIPTION PHYSIQUE ; Physiquement, Grace est en réalité des plus ordinaires. Plutôt mince, sans avoir pour autant l'air d'une mannequin de magazine, un peu trop petite aussi pour passer réellement pour une jolie femme. Trop peu soigneuse d'elle-même pour attirer réellement l'attention. Vous l'avez sûrement déjà compris : ce qui est physique et matériel, Grace, elle s'en fout un peu. A part la clope, bien sûr, mais ça, c'est beau, parce que c'est du matériel qui devient immatériel : la source de toute pensée. Grace a donc toujours cet air un peu désabusée, un peu « mal fichue physiquement », comme une personne qui aurait pu être jolie, peut-être, si seulement elle avait daigné s'en soucier. Toujours naturelle, sans maquillage, ou presque, habillée sobrement, la démarche et les gestes directs et sans fioritures. Ses cheveux d'un noir profond sont le plus souvent emmêlés, méprisés même, sans pour autant que cela en arrive au point de Bellatrix. Il faut dire qu'une des rares choses auxquelles s'applique Grace, physiquement, c'est à ne pas trop ressembler à Bellatrix. Elle coupe ses cheveux régulièrement, en un carré soigné, et les lave quand même régulièrement. Parce qu'avoir entendu une fois quelqu'un murmurer discrètement à son voisin : « C'est elle Bellatrix Lestrange ? On m'a dit que c'était une petite brune coiffée comme un champ de mauvaises herbes », c'était déjà beaucoup trop pour tout une vie. Et, soit dit en passant, cet homme avait eu beaucoup de chances qu'elle ne soit pas Ballatrix.
Mais ce qu'il y a sans doute de plus remarquable chez Grace, c'est sans doute cette lenteur des gestes, cette étrange impression dégagée que même son petit orteil a besoin de réfléchir avant de se décider à bouger. Impression de paresse, presque de lascivité, qui n'a rien pourtant d'étudié ou de superficiel. Elle est comme ça, un point c'est tout, et ceux qui parviennent à la faire courir ou presser ses mouvements plus que ce qui lui est naturel, et ce sans qu'il y ait une raison valable et objectivement démontrée, non seulement ils doivent avoir une force de persuasion tout à fait remarquable, mais ils peuvent également être certains qu'elle leur en voudra quelques temps.
Enfin, Grace a toujours sur son visage une expression mélancolique et pensive, et en même temps terriblement neutre. Comme si seul le contenu de ses pensées importait réellement, et que tout le reste lui indifférait. Ce qui n'est pas complétement faux, mais dont on ne peut pas dire non plus que ce soit parfaitement vrai. Rien n'est simple, vous l'avez compris, avec Grace, et en bonne intellectuelle, elle vit en grande partie dans la conviction que les apparences ne peuvent être que trompeuses.

BUT DANS LA VIE ;  La vie n'a ni but, ni sens. Ne l'offensons pas à en chercher un.

CE QUI COULE DANS VOS VEINES ; Sang-mêlé.

VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE ;  Aucun.


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second — HISTOIRE DU PERSONNAGE.

Ici, la partie la plus importante de la description de votre personnage. N'hésitez pas à nous noyer de détails, votre fiche sera toujours utile en RP.

« Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,/ Traversé ça et là par de brillants soleils»... Non, ça, c'est un peu fort, tout de même... On va me prendre pour Chateaubriand. Et, accessoirement, pour une accro au romantisme, ce qui revient à peu près au même... Non, pourquoi pas alors : « L'homme crie où son fer le ronge/ Et sa plaie engendre un soleil / Plus beau que les anciens mensonges »... ? Du Aragon... Oui, après tout, pourquoi pas du Aragon ? C'est toujours profond et distingué, Aragon. Enfin, en l'occurence, c'est quand même un peu prétentieux. Je vais quand même pas risquer de donner aux gens dès le départ l'impression qu'ils vont lire quelque chose de bien écrit... Non, ce qu'il me faudrait... Où est-ce que j'ai laissé mon exemple des Regrets? Les voilà... Ah, ça c'est beau : « Je ne chante Magny, je pleure mes ennuis / Ou pour le dire mieux, en pleurant je les chante / Si bien qu'en les chantant souvent je les enchante / Voilà pourquoi, Magny, je chante jour et nuit »... Damned... Comme c'est bien dit... Mais je doute que le fait d'exposer les malheurs d'une pauvre idiote sans coeur puisse enchanter quoi que ce soit. Je voudrais bien, mais bizarrement, j'y crois pas. Bon, strikons cette belle phrase... Une de plus... Peut-êre que je ferais mieux de renoncer tout de suite à cette idée idiote... Ecrire ma vie... Comme si je pouvais écrire... Comme si cela pouvait intéresser quelqu'un... Comme si cela pouvait excuser quoi que ce soit. Mais revenons à cette épigraphe. Il faut à tout prix que j'en trouve une. Un bon livre, une bonne histoire, bref, un texte qui se respecte, ne peut certainement pas commencer sans une épigraphe. Et une belle, de préférence. Tiens, tant qu'on y est, pourquoi pas : « Dans une terre grasse et pleine d'escargots / Je veux creuser moi-même une fosse profonde / Où je puisse à loisir étaler mes vieux os / Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde »... Est-ce que je peux m'arrêter là ? Non, on ne comprend pas vraiment « Le mort joyeux », on ne capte pas sa beauté si on s'arrête là. Alors j'ajoute une strophe, peut-être ? « Je hais les testaments et je hais les tombeaux / Plutôt que d'implorer une larme du monde / Vivant, l'aimerais mieux inviter les c... » Non ! Non, non, vraiment... Je pense que c'est trop long. Ca a beau être du Baudelaire, et sûrement ce qu'il a fait de plus beau, les gens vont trouver ça bizarre si je mets un poème entier comme épigramme. Allez, strikons tous en choeur, encore et encore... Je mettrais bien juste la fin, quand même, juste pour le plaisir du « vieux corps sans âme et mort parmi les morts », mais on ne comprend rien s'il n'y a pas le début avec. Ah, vraiment, on ne s'imagine pas quand on lit, à quel point c'est difficile, d'écrire. On lit ça comme ça, sans prêter réellement attention. Mais là, si déjà je prends trois semaines pour choisir l'épigramme, le taf sera pas fait avant au moins trois siècles. Mais je serai partie bien avant cela. Morte. Rongée par les « noirs compagnons sans oreille et sans yeux », mes amis les vers, comme il dit... Tiens, et si je mettais les génialissimes strophes de la fin du « Voyage », cette huitième merveille du monde littéraire ? « Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! Levons l'ancre ! / Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons ! / Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre, / Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons / Verse-nous ton poison, pour qu'il nous réconforte ! / Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau / Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? / Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau »... Oh, gosh... Ca me donne envie de pleurer... Ca serait tellement beau de pouvoir prendre ça... Mais... Quelque part, ça me gênerait... Les deux dernières strophes du « Voyage », c'est Dieu incarné sur terre, c'est le Sublime, le Beau, le Divin et le Bien rassemblés en quelques phrases... Ca serait juste de l'impiété de vouloir insinuer qu'il puisse y avoir un rapport, quelque chose comme une égalité entre Ca et ma vie pitoyable... Bon, mettons ça encore de côté... Mais ne strikons pas, cette fois... Il y a des choses qui sont trop nobles pour être strikées dans la vie. Il faut avoir des principes... En fait, je ne suis pas sûre que je devrais mettre une épigraphe... Ca fait quand même un peu prétentieux... Sans compter que je risque d'y passer l'année... En fait, à la réflexion, je ne suis pas certaine de vouloir écrire ma vie... Ma vie horrible et pitoyable... Je vais peut-être y repenser un peu, avant de me décider... Parce qu'après tout, qu'est-ce qu'il y a de valable à raconter ? Qu'est-ce qu'il y a d'intéressant ? Quelle leçon est-ce qu'on peut en tirer ? Leçon n°1 : « Ne soyez pas aussi idiot que moi, ne vous coupez pas totalement du monde réel pour vous enfermer dans des idées prétendument sublimes »... Ca, merci, on ne s'en doutait pas du tout... C'est pas comme si tout le monde était au courant... Et puis, tout le monde a déjà écrit là-dessus... A qui est-ce que ça servirait que j'en rajoute une couche... Le problème est là, encore et toujours : La Bruyère ! Franchement, qu'est-ce que je peux dire, moi, qui vaille plus que ce qu'ont déjà dit et écrit tous ceux qui m'ont précédée ? Ma vie, ça n'est qu'une énième répétition de tout ça, ni plus ni moins dramatique, ni plus, ni moins horrible, ni meilleure, ni moins bonne que les autres. Non, peut-être qu'il vaudrait mieux que je n'écrive pas... D'ailleurs, récapitulons un peu... Qu'est-ce qu'il pourrait bien y avoir à raconter ? « Elle naquit, voulut se distinguer, fit des conneries, s'en rendit compte, mourut ». Pour résumer... Evidemment, c'est un peu plus compliqué, quand même... Ma famille... Il faudrait d'abord que je parle de la famille... Cette chère famille, quand j'y repense... Toujours pétrie de bonnes intentions, de bonne morale, de bonnes manières, de bonnes leçons de vies et de bonnes remontrances distinguées ! Chère famille, vraiment ! La vraie question, c'est de savoir pourquoi je ne suis pas comme eux. Le fait est que je devrais. La sociologie, ce truc un peu lourd qu'aiment les plus gauchistes parmi les moldus, nous le dit bien : on ne vit pas, on hérite. On est formé, formaté, modulé de la moelle aux paupières par ce que nos parents sont et font. On ne peut pas en sortir. Enfin, normalement... Est-ce parce qu'ils en faisaient trop ? Est-ce parce que je réfléchis trop ? Oui, ça, c'est une bonne piste. Je pense trop, et je finis par m'embrouiller. Vous théorisez votre vie et votre entourage, et du coup, ils n'ont plus tout à fait l'air de ce qu'ils sont. Ca doit être ça, même si j'ai l'impression que c'est quelque chose d'un peu plus profond. Que quelque part, je les ai toujours détestés. Eux et leur manie d'inviter ces voisins moldus à dîner, et de nous empêcher de faire de la magie quand ils étaient là. Eux, surtout, et leur hypocrisie : mais non, ma chérie, tu vois bien que les moldus sont des gens comme nous ! Ah, oui, et comment tu expliques, alors, que nous ayons en nous, je veux dire, réellement dans notre corps, cette puissance tellement supérieure à tout ce que les moldus peuvent imaginer, cette capacité de tuer et de détruire par un simple éclair de magie, voire, pour les plus doués, par une simple pensée ? Quoi qu'on en dise, ça fait tout de même une différence ! Et puis, leur manie d'aller à la messe moldue (« il faut croire en quelque chose, ma fille ! »), de donner de l'argent moldu aux petits enfants du Nicaragua, histoire de se justifier de ne pas aller les sauver eux-mêmes... Comme si leur pouvoir de sorcier ne le leur permettait pas. Mais non, ils donnaient 20 livres chaque mois, et pouvaient ainsi mener leur innocente petite vie l'esprit en paix. C'est cela, je crois, qui m'a toujours le plus perturbé, avec mes parents, ce qui m'a toujours révoltée : rien n'a réellement l'air de leur poser de problème. Comme si la vie, pour eux, n'était pas ce tas informe et laid de questions insolubles dont elle prend la forme pour moi. Comme s'ils ne se demandaient jamais ce qu'ils foutent là, ce qu'ils ont à y faire, à quoi leur vie peut bien rimer, et comment ils peuvent en faire une chose qui ait un sens. Leur vie étaitn et le reste, routinière et inutile. Ils se levaient, le matin. Papa allait travailler, au Ministère. Maman restait à la maison, s'occupait de mon frère et de moi, nous surveillait, invitait des amies, allait prendre le thé chez Mrs. Fisher, et puis revenait préparer le diner, puis ils lisaient le journal ou un quelconque livre, et allaient se coucher. Est-ce cela, vivre ? Cela me révoltait, purement et simplement, et le pire est que, lorsque j'essayais d'en parler à mon frère, Orphée, qui m'avait toujours semblé me comprendre, qui était dans la famille celui qui me ressemblait le plus, il se contentait de me rire au nez. Mon frère, c'était le garçon parfait. Intelligent sans pour autant que ça le plonge comme moi dans des affres inexpugnables, drôle, courageux, toujours rieur, aimable, serviable, modeste, attentionné, protecteur... Et pourtant, lui non plus, il ne se posait jamais de questions... Et, quand la magie est venue, quand j'ai commencé à faire voler les feuilles mortes au lieu de les ramasser à la main, et à faire exploser les objets qui étaient dans mes pattes quand j'étais énervé, je lui ai demandé ce qu'était cette chose, et comment on pouvait l'expliquer, comme je pouvais faire cela, et il m'a s'implement dit : « c'est naturel. C'est juste un truc que nous pouvons faire. Comme papa et maman.»... Quand vous avez neuf ans et que vous êtes déjà en pleine crise identitaire, comme voulez vous vous contenter d'une telle réponse ? Evidemment, mon frère est allé à Gryffondor, il m'a abandonnée à ma solitude et aux heures passées avec une mère qui refusait d'écouter mes questions et se contentait de les écarter par une plaisanterie ou un « je n'ai pas le temps » désolé. C'est là que j'ai commencé à leur en vouloir, je crois. A eux trois, et à leur manie d'écarter les questions qui comptaient. Celles dont, j'en avais la conviction, j'avais besoin de trouver la réponse pour me construire et savoir quoi faire de ma vie. Evidemment, moi, je n'ai pas été à Gryffondor. Je sais que ça a été une certaine déception pour mes parents : comme d'autres ont la manie du sang pur, eux avaient la manie de Gryffondor. Ils pouvaient vous dire sur combien de générations (5 pour ma mère et (seulement) 3 pour mon père) leurs ancêtres avaient été dans cette foutue maison. Sérieux, pour des gens qui revendiquaient le fait que la magie est tout aussi pure quand elle apparaît chez des moldus que quand elle est transmise par le sang, un tel intérêt pour l'hérédité, c'est de la pure folie ! J'avoue que, personnellement, j'ai beaucoup moins de mal à imaginer que, du moins en général, on puisse hériter par le sang de la pureté de la magie, quà croire, comme eux semblaient se le figurer, que le courage et la grandeur se transmettent de génération en génération... Peut-être parce que je suis le contre-exemple de cette dernière idée. Non, il faut reconnaître qu'une chose dans ma vie s'est passée de manière conforme à ce qui devait être, c'est ma répartition à Serdaigle. Je n'étais ni courageuse, ni sociable, ni ambitieuse, mais j'étais bel et bien une boule de questions et de problèmes informes qui exigeaient des réponses de la manière la plus impérieuse qui soit. Des réponses de tout ordre. Des réponses sur la magie et des réponses sur la vie. Si j'ai été comblée en domaine de magie, j'avoue que, pour ce qui est de la vie en elle-même, Poudlard ne m'a rien apporté en lui-même. Les cours se succédaient, sans que quiconque semble se préoccuper du fait qu'il y avait peut-être autre chose dans la vie à connaître que la magie et ce qui la concernait. En fait, c'est Pauline, une de mes meilleures amies à Serdaigle, une fille de moldus à moitié française, qui m'a sans doute le plus aidé dans ce domaine. Elle a commencé par m'apprendre que les moldus avaient écrit des livres, et qu'il y en avait des tas de très intéreressant : c'est drôle, mais dans ma famille, on n'avait jamais seulement sous-entendu une telle chose. Les moldus étaient surtout des créatures dont il faut prendre soin et qu'il faut inviter à diner de temps en temps. Et puis, cette fameuse Pauline m'a aussi fait connaître la littérature. Elle aimait parler français de temps en temps, alors elle me récitait des poèmes, et c'était vraiment merveilleux... Je me demande ce qu'elle est devenue, Pauline... Est-ce qu'elle n'avait pas entrepris des études en Fabrication de baguettes magiques ? Comme souvent, notre relation ne s'est pas prolongée... Il faut dire que j'avais un mal fou à avoir des relations réellement durable, à Poudlard. J'étais trop profondément plongée dans mes questions existentielles, dont j'ai rapidement compris que les réponses, tout compte fait, ne pouvaient pas venir directement des autres : elle nécessitaient réflexion incessante et solitude, et la plupart des Serdaigle étaient trop profondément plongés dans leurs études pour avoir envie d'accompagner mes méditations. Bizarrement, c'est souvent avec des Serpentards que je trainais. Je haïssais les Gryffondors, les Poufsouffle m'irritaient, et les Serdaigle n'étaient pas toujours très accessibles. Il faut dire aussi qu'étant arrivée à Poudlard en 1988, soit deux ans avant que ce fameux Harry Potter ne s'en prenne au Lord, un certain nombre de Serpentards sont vite devenus des gens dont les parents étaient soit en prison soit en train d'essayer d'expliquer à la justice qu'ils n'avaient rien à voir avec ce que les Mangemorts avaient commis, ce qui, à mon avis, donne aux gens une certaine propension à la réflexion sur soi-même et sur le sens de la vie, qui mp'intéressait bien plus que les minauderies de Gryffondors qui venaient, en gros et pour la plus grande partie d'entre eux, de prouver leur fidélité au Bien, et ne se sentaient plus à cause de ça. C'est comme ça que j'ai acquis un certain nombre d'amitiés chez des fils de Mangemorts (je vous laisse imaginer les cris de mes parents lorsque je leur parlais, innocemment, de mes amis). C'est comme ça aussi que j'ai rencontré Flavius. Flavius n'était peut-être pas très beau. Mais il était intelligent. Il savait ce que c'était que la souffrance, et il avait eu l'occasion de se demander pourquoi le monde ne tournait pas toujours très rond. Son père, simple sorcier qui ne demandait qu'à rester neutre dans toute cette affaire, avait été torturée par un membre de l'Ordre du Phénix pour révéler où était son épouse, qui, elle, était une Mangemorte convaincue. Il avait avoué. Sa femme avait été mise à Azkaban, et y avait, « par erreur », avait-on dit, reçu le baiser d'un Détraqueur. Et, d'avoir passé sa vie avec un homme dévoré par la souffrance et le remords, Flavius était bien sûr devenu assez vite bien plus mature que la plupart des jeunes de son âge. Il avait deux ans de moins que moi, mais semblait malgré tout pouvoir répondre à toutes les questions que je m'étais toujours posées. Du moins, elles le préoccupaient, et nous pouvions parler pendant des heures du sens que nous devions donner à nos vies, de la valeur du Bien et de la vengeance. Il savait beaucoup de choses aussi sur la magie, dont ne m'avaient jamais parlé mes parents, et pouvait citer des travaux d'un grand nombre de chercheurs qui argumentaient en expliquant que la magie dans sa pleine pureté ne se transmettait que par le sang, et qu'il fallait voir un phénomène étrange, voire suspect, dans le fait que des personnes issues de parents moldus puissent la posséder : ne fallait-il pas y voir plutôt un vol, d'une manière ou d'une autre, par ces personnes, de facultés qu'ils ne pouvaient qu'envier ? J'étais sceptique, au départ, mais il finit par me convaincre. Evidemment, ça a pris du temps. Nous sommes devenu amis puis, de manière toute naturelle, plus qu'amis. Nous avons fini nos études. Lui est devenu Chasseur pour le compte d'Ollivander, pour qui il collectait essentiellement des coeurs de dragons. Et moi, après des études approfondies sur les sortilèges, j'ai fini par me faire embaucher par le ministère, pour lequel, dans le cadre du département de la Justice, je devais étudier les sortilèges utilisés à des fins criminelles (notamment le sortilège de Confusion et le maléfice d'Entrave) et trouver des moyens de les annuler ou de les prévenir. Avec Flavius, nous habitions ensemble. Mes parents n'aimaient pas cela, mais faisaient semblant de rien : après tout, j'étais indépendante, et le Seigneur des Ténèbres avait été tué, ils n'avaient plus peur. Et puis, il y a eu cette soirée, il y a moins d'un an, c'était en juin ou en juillet, il y a quelques mois seulement, en fait, où Flavius est arrivé, plus grave qu'à l'habitude, et où il m'a annoncé qu'apparemment, le Seigneur des Ténèbres était revenu, et qu'il était décidé à le rejoindre. Qu'il allait se venger, purifier la magie de ses impuretés, reprendre aux voleurs ce qu'ils avaient dérobé, et rétablir le Bien sur terre... Que je ne pouvais pas être indécise comme je l'étais toujours (il me connaît si bien...), et que je devais venir avec lui. Alors, par conviction et par amour, j'ai accepté. Je les ai rejoints. Et, pendant un temps, j'ai agi avec eux, avec les Mangemorts, sous les ordres de ce Lord sans coeur mais non dénué de pouvoir. Puis, soudainement, je suis retombée à terre. Ils avaient fait venir un sorcier fils de moldu, et s'amusaient avec. Je regardais de loin, comme toujours, tout en sachant bien que cela énervait : j'avais beau être plus ou moins protégée par Flavius qui, lui, n'hésitait pas à agir, je savais que beaucoup trouvaient ma passivité irritante, voire insupportable. Je ne sais même plus lequel d'entre eux a dit cela : « Eh ! Si on laissait Grace l'achever ! Griffiths, viens ici ! Montre nous que tu n'es pas une Cracmol ! Tue le ! ». J'allais décliner poliment cette offre sympathique, mais c'est alors que le Lord lui-même s'en mêla : « Eh bien, Griffiths, qu'attends-tu ? C'est un honneur que te font tes camarades... ». Il n'y avait pas besoin d'être un génie pour voir la menace de mort que sous-tendait cette incitation. Je le tuai. Et ce que je vis dans les yeux de cet homme au moment où l'éclair vert le saisit, cela me réveilla brusquement du songe étrange dans lequel j'avais été plongé. Il s'agissait de mort ! Non pas d'une belle idée de purification de la magie, non pas de rendre le monde meilleur ! Ce n'était qu'un rapport de force : nous étions nombreux et puissants, nous pouviosn le tuer, et nous le faisions. Il n'y avait rien d'intellectuellement beau et désirable là dedans. C'était la sauvagerie primaire, la bestialité, la honte de l'esprit. Mais voilà, j'étais embarquée. Et, maintenant que je n'y croyais plus, il ne restait plus que la souffrance, et le conviction qu'il allait falloir être inhumaine, ou mourir. Peu de temps après, Flavius a été capturé par l'Ordre. Ils le tiennent quelque part. J'étais sur le point de rompre. Ou du moins, j'en avais l'idée, et j'y réfléchissais. Je le ferai sans doute, s'il est libéré un jour. Mais comment en être sûre ? Toute ma vie, j'ai été indécise, et j'ai longuement réfléchi avant de prendre une décision. Je ne savais pas. Jusqu'au jour où j'ai cru savoir et où, sur un coup de tête, j'ai décidé. J'ai agi. Et suis devenue inhumaine. Comment voulez-vous, après cela, prendre la moindre décision ?
Finalement, je ne suis pas certaine d'avoir envie d'écrire mon histoire. Du moins, pas ce soir.



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third — ON VEUT TOUT SAVOIR SUR TOI ...

Pour plus de détails sur ta personne, n'hésite pas à aller te présenter [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? ; Cf. fiche Roxane.

LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; L'a pas de nom...

QUE PENSES-TU DU FORUM ? ; Si je l'aimais pas, je ferais pas un double-compte, banane ! Ah, en fait j'ai quand même une remarque chiante à vous faire : y'a pas de "s" à "n'hésite pas", là, juste trois lignes au-dessus (cherchez pas, j'l'ai enlevé)... Sinon, elle est chouette la nouvelle fiche de prés'...

AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? ; Ouaip.

SUR COMBIEN D'AUTRE RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? ; Un seul.
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Fiche terminée (/me va mourir)
Désolée pour le double-post...
Lawrence E. Sullivan
Lawrence E. Sullivan

: Look at all the fucks I give.

ϟ ÂGE : 38
ϟ FONCTION : Directeur des Serpentards, professeur pratique de DCFM, tireur d'élite de baguette magique, membre de l'Ordre, BAMF.
ϟ AVATAR : Matthew Gray Gubler
ϟ ABSENCE ? : Activité principalement le week-end pour cause de Terminale sauvage /o/

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ϟ LIENS : It'll be alright
We may make it through the war
If we make it through the night

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MessageSujet : Re: "Tout est dit, et l'on vient trop tard, depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes, et qui pensent" (La Bruyère) "Tout est dit, et l'on vient trop tard, depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes, et qui pensent" (La Bruyère) EmptyDim 22 Jan 2012 - 22:45

    Wow. Ta rapidité m'impressionne toujours, et la qualité de ton texte encore davantage. Sérieusement, j'aime beaucoup ta fiche, et Grace est très attachante. C'est sans hésitation que je te valide mon enfant ! Ah et puis, je veux, que dis-je, j'exige un lien avec Silentius. Un re-bon jeu avec ton nouveau perso !

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MessageSujet : Re: "Tout est dit, et l'on vient trop tard, depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes, et qui pensent" (La Bruyère) "Tout est dit, et l'on vient trop tard, depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes, et qui pensent" (La Bruyère) EmptyDim 22 Jan 2012 - 22:58

Oh, c'est gentil, ça ! Merci beaucoup !^^ Et l'animation est trop classe (sérieux, il y a un moment dans le film où Rogue applaudit quelque chose ? Il faut que je les revoie !).
Et pour le lien avec Silentius, ça sera avec grand plaisir, je vais poster dans ton sujet dans un moment (et puis, un jour, d'ici un siècle ou deux, j'en créerai un, de sujet, et pour Rox aussi, d'ailleurs) !
Fray O. Cabble
Fray O. Cabble

ϟ ÂGE : 42
ϟ FONCTION : Psychologue scolaire ; Fantôme en déni ; Ex-Serdaigle.
ϟ AVATAR : Hugh Dancy
https://2img.net/r/hpimg11/pics/256635tumblrmo8pqsLzd81r0jkkko2r1250.gif

ϟ LIENS : You won't like me when I'm psychoanalyzed.
Therapy doesn't work on me.

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    Voilà, je viens de tout finir de lire et je te double-valide. Fiche de qualité, même si j'avais du mal à suivre au début de l'histoire, je m'y suis retrouvée par la suite. Ça fait plaisir que tu fasses une mangemorts, les rangs commençaient à manquer de monde ! Héhé, les mangys et les pnj dominerons le monde ! ♥ Bon rp ! :)
http://miettes-petillantes.blogspot.fr/
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