ϟ ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 16 ans& 22 Janvier.
ϟ LIEU DE NAISSANCE : Londres, Angleterre.
ϟ ANNÉE & MAISON : 5e année& Serdaigle.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle.
ϟ DESCRIPTION DE LA BAGUETTE MAGIQUE : 28 cm, bois de sapin, coeur en crin de sombral, relativement rigide.

ϟ BUT DANS LA VIE : ça va vous paraître complètement niais, mais elle souhaiterait de tout son coeur que l'on arrête de rabaisser sans arrête les moldus auxquels elle porte une affection sans borne, sûrement parce qu'elle a vécu parmi eux. Elle voudrait devenir écrivain, depuis toute petite elle a toujours adoré la lecture.
ϟ CE QUI COULE DANS VOS VEINES : Les deux parents d'Elizabeth étaient des sang-mêlés, ce qui fait qu'elle en est une aussi, et elle le vit bien.
ϟ VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE : comme la majorité des élèves de Poudlard, Elizabeth a un chat, un sacré de Birmanie s'il vous plaît, pas un vulgaire chat de gouttière, aux grands yeux bleus si semblables aux siens.
ϟ SIGNE PARTICULIER : Sa tâche de naissance sur le mollet a une vague forme de croissant de lune. Ses nombreux bracelets à ses poignets qui cachent ses cicatrices, fraîches pour certaines.

ϟ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Tu l'observes, sans rien, avec discrétion. Tu ne voudrais pas la faire fuir, tu veux l'observer encore un peu. Elle est si jolie, avec sa petite mine concentrée et ses sourcils froncés d'insatisfaction. Elle est assise, là, à son bureau, et toi comme un imbécile du la regarde, la bouche béante. Elle ne t'adresse même pas un regard, elle ne te voit pas, elle est comme dans sa bulle. Ses si beaux yeux bleus qui font tout son charme pétillent tandis que ses mains si fines se saisissent d'un stylo. Le temps d'une seconde, ton cœur s'arrête tandis qu'elle passe une main dans sa longue chevelure brun chocolat. Même dans sa robe de sorcière immonde tu la trouves magnifique, avec son sourire satisfait quand elle relit tout ce qu'elle vient d'écrire sur la feuille qui était encore vierge il y avait de cela quelques minutes. Comment a-t-elle pu écrire tout ça si vite? Tu n'en sais rien, tu t'en fiches, tu veux juste continuer à l'observer encore et encore. Sa bouche pulpeuse s'étire en un sourire éclatant, et en cet instant, tu sais qu'elle est heureuse et fière de ce qu'elle vient de faire, ce qu'elle vient d'écrire.

Tu ne la regardes que depuis quelques secondes, mais tu pourrais déjà tout décrire d'elle avec précision. Tu pourrais reproduire sa mine boudeuse les yeux fermés, et redessiner ses sourcils au millimètre près tant son visage n'arrive pas à quitter ton esprit. Elle t'obnubile, prend toute la place dans ton esprit. Peut-être que sa bouche est trop large, ou ses sourcils trop épais, mais tu n'en as cure; à tes yeux, elle est parfaite et le restera. Tu es peut-être fou d'observer une fille qui t'es inconnue, mais tu t'en fiches, elle en vaut la peine, tu la trouves si belle, si fragile, si frêle. On aurait dit qu'une simple brise aurait pu la briser comme une brindille. D'un geste ample et fluide, elle croise ses longues jambes folles qui font chavirer ton cœur et tourner ta tête, comme un jive endiablé.

Tes yeux ne peuvent pas s'empêcher de glisser sur sa poitrine. Poitrine cachée par son immonde robe de sorcière, encore. Cependant, tu n'as aucun mal à imaginer ses deux petits seins parfaitement rond autour desquels elle croise ses bras tout en réfléchissant. Soudain, on l'appelle derrière toi. Tu détournes le regard comme si tu faisais autre chose tandis qu'elle se relève en souriant, faisant de grands signe à la personne qui vient de l'interpeller. La jalousie commence à pointer le bout de son nez mais tu ne montres rien, tu te contentes de l'observer du coin de l'oeil prendre se affaires et marcher jusqu'à la personne qui vient de l'appeler. Tu regardes ses poignets lourds d'une vingtaine de bracelets empêchant de voir sa peau, tu ne sais pas quelle immondice se cache là-dessous, et il est mieux que tu ne les voies pas. Tandis qu'elle t'effleure en t'adressant des excuses ensuite pour ce bref contact, tu lui souris béatement en lui disant que ce n'est rien. Elle ne laisse rien derrière elle, hormis une effluve de framboise, mêlée à de la rose et une légère odeur de peinture fraîche surmontée d'un zeste de tarte au citron meringuée. Tandis qu'elle s'éloigne de toi, tu ne peux t'empêcher d'observer sa démarche, légère, rapide, dansante presque timide. Tu souris avant de frapper le front avec ta main;
bon sang mais pourquoi tu fantasmais sur cette fille que tu ne connaissais à peine et dont l'odeur engourdissait tes sens et tes sentiments?

ϟ AIME : la lecture - écrire - les moldus et leur culture - les tartes à la framboise - le bleu, f'course - le calme - les cours de métamorphose - la neige - Victor Hugo - la musique - les licornes, pégases et autres bestioles dans le genre - a une fascination pour les sombrals qu'elle peut voir depuis un certain épisode dans son adolescence - les enfants, elle les adore - les glaces - les fruits rouges - ce qui est épicé - dormir quand il y a de l'orage - la pluie - certains jeux-vidéos moldus - les séries télévisées post-apocalyptiques.

ϟ N'AIME PAS : les films d'horreurs - la menthe - les fautes d'orthographe, ça l'horripile à un point vous ne pouvez pas savoir, elle ne peut s'empêcher de les corriger - les araignées et les insectes - le noir - les endroits clos et restreints - les vêtements trop serrés - qu'on la rabaisse ou qu'on rabaisse ses parents sang-mêlés - les mangemorts - qu'on la manipule - le mensonge - le mépris - les personnes hautaines - qu'on le juge inférieure - que l'on rabaisse les moldus et que l'on s'en prenne à eux - les personnes trop tactiles.

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; De base, Elizabeth n'est pas méchante. C'est une gentille fille, ouais. Il faut que vous sachiez quelques chose sur elle; elle est toujours occupée, toujours en train de faire quelque chose. Que ce soit réviser ses cours, écrire, lire un livre, écouter de la musique, il est rare de la voir au repos. C'est une jeune fille très active, et studieuse. En même temps, c'est quelqu'un de très curieux, aussi apprendre ses cours est pour elle une des nombreuses manières d'assouvir sa soif de connaissances. Eh oui, à force de lectures diverses et variées la jeune Serdaigle a acquis une grande culture générale, que ce soit sur le monde magique ou moldu! On a tendance à la trouver bizarre, car elle est plutôt renfermée et secrète, mais ce n'est pas de sa faute si elle n'aime pas parler d'elle, si? Il faut qu'elle se sente en confiance pour se confier à quelqu'un, car elle est assez méfiante au premier abord. Cependant, malgré son air boudeur et réservé, c'est une adolescente adorable, bienfaisante, toujours prête à apporter son aide; on la verra souvent en train d'aider un premier année à se repérer dans les couloirs, ou d'expliquer le dernier cours de potions à quelqu'un qui le lui a demandé.

Hohoh, je vous arrête tout de suite, n'allez pas penser qu'elle est parfaite; le fait est qu'elle est loin de l'être. Comme tout le monde, elle a des défauts. Bornée, si elle a une idée en tête, n'essayez même pas de la lui faire abandonner; elle ferait des pieds et des maison pour arriver à faire ce qu'elle voulait, et tel un boulet de canon elle pulvérisera tout ce qui se dressera sur son chemin, enfin, avec plus de tact et de douceur qu'un boulet de canon tout de même. Cassante, il arrive que la Serdaigle puisse être blessante avec les mots qu'elle maîtrise si bien. La jeune adolescente est très lunatique, elle peut passer d'une émotion à l'autre avec tant de facilité que c'en est presque déconcertant. Timide, elle a du mal avec les nouvelles personne qu'elle rencontre. Enfin, elle n'est pas d'une timidité maladive non plus, mais elle a du mal à faire le premier pas ou à prendre la parole devant beaucoup de monde.

Certains ont du mal avec son humeur.. cynique. Ironique, elle est toujours en train de lancer des piques aux personnes avec qui elle a l'habitude d'être. Elizabeth est aussi quelqu'un d'étourdi; elle a souvent la tête dans la lune, et il lui arrive de mettre son tee-shirt à l'envers ou bien encore oublier ses affaires; c'est parce qu'elle est toujours en train de penser à autre chose. Certaines personnes disent vulgairement qu'elle a un balais dans le cul; elle a du mal à se lâcher et à s'amuser avec les autres, donc on peut dire qu'elle a un balais dans le cul en quelque sorte oui. Mais n'allez pas lui dire ça en face, elle pourrait se mettre à pleurer (car oui, elle est quelqu'un d'extrêmement sensible et il lui arrive de pleurer pour un rien.)

Mais pour revenir aux points positifs de son caractère, Elizabeth est quelqu'un d'autonome et de débrouillard qui n'aime pas se sentir dépendante des autres. Disciplinée et diplomate, elle est aussi ouverte d'esprit en ce qui concerne toutes les cultures et croyances des autres personnes qu'elle respecte, car elle est polie. Quand quelqu'un n'est pas bien, elle s'en rend compte aussitôt car elle est très lucide pour son âge, ce qui fait qu'elle est une personne de confiance à qui on peut se confier. Enfin, pour résumer, c'est une personne tout à fait normale bien qu'un peu transparente; des fois on peut même en arriver à l'oublier tant elle est.. discrète.

Cependant, Elizabeth se laisse marcher sur les pieds, c'est ainsi qu'on lui a collé sur le front l'étiquette de 'victime' 'punching ball'. Quand elle passe, qu'on a besoin de se défouler, c'est toujours sur elle que sa tombe. Mais elle ne dit rien, se laisse faire. Elle subit de tout; des agressions verbales aux agressions.. physiques tels que des bousculements, des élèves qui renversent ses cahiers au sol dans un coin de couloir: et elle, elle ne dit jamais rien, se laisse marcher sur les pieds, ne s'impose pas et continue sa route en silence. Jusque là on pourrait croire qu'elle est heureuse malgré ça et que tout va bien... mais c'est faux.

La soir arrivée dans le dortoir des Serdaigles, elle va s'enfermer aux toilettes et elle pleure, elle pleure sa haine envers tous ces gens, elle pleure sa lassitude, sa colère. Ensuite seulement, elle se met de l'eau sur le visage , puis elle sort des toilettes pour aller chercher sa peluche. Puis, elle attend que tout le monde se soit endormie, puis de l'oreille de son animal en peluche elle sort une lame de rasoir affutée et elle va s'enfermer dans les toilettes à nouveau; de là, c'est tout un rituel basé sur la douleur libératrice qui la libère quelques instants. Elle ne gémit pas un seul instant quand la lame lacère sa peau, elle empêche l'écoulement de sang avec des mouchoirs qu'elle appuie aussitôt contre la plaie. C'est pour ça qu'elle porte toujours pleins de bracelets épais aux poignets; c'est pour cacher ces marques beaucoup trop parlantes. Et les filles de Serdaigle n'ont jamais rien vu.. après tout, elle est tellement transparente que personne ne fait attention à elle, et c'est tout aussi bien.

Elizabeth ne va pas bien, Elizabeth n'est pas heureuse, ne pensez pas que parce qu'elle sourit extérieurement elle va bien, c'est totalement faux.

Eliza est née à Londres, elle avait une soeur jumelle, Beth. Leur père était un vendeur de baguette sur le chemin de traverse, et sa mère était une avocate dans le monde moldu. C'est donc bercée dans deux cultures différentes que les jumelles Eastwood ont grandies toutes les deux.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il faisait beau ce jour-là, pas un seul nuage ne venait cacher le beau ciel bleu de Londres. Eh oui, il arrivait qu'il fasse beau à Londres contrairement à ce que tout le monde pense. Clichés, toujours et encore. Le silence régnait dans la maison des Eastwood, jusqu'à ce que de grands éclats de rire se fassent entendre; des aboiements commencent à résonner dans la maison. C'était Eliza, réveillée de sa sieste, qui était en train de jouer avec leur chien. Enfin, jouer, comme le faisait une enfant de trois ans; elle rampait et gigotait tandis que le chien lui donnait des coups de truffes, la queue frétillante, ce qui déclenchait des éclats de rire chez le petite. Bientôt, ses rires finirent par réveiller Beth qui escalada comme sa soeur son lit pour les rejoindre au milieu de la chambre avec le chien. En la voyant arriver à quatre patte, Eliza se mit à babiller en lui faisant de grands gestes maladroits « 'eth, 'eth, 'iens! » Vous avez bien compris, elle appelait sa soeur avec qui elle passait ses journées. Beth fit la même chose et se mit à babiller d'une voix forte et plaintive; « 'iza! ra'rrive, 'tend! » Déjà trois ans, et les deux petites ne supportaient pas d'être séparées. A la garderie, elles ne restaient collées qu'ensemble et repoussaient ceux qui voulaient les rejoindre; elles étaient très possessives l'une envers l'autre, au plus grand amusement de leurs parents. Bientôt, leur agitation et les aboiements de Fluffy (car c'était le nom du chien, pauvre bête) finirent par attirer leur mère qui était en congé ce jour-là. Un sourire attendri se dessina sur les lèvres de Johanna en voyant ses deux filles se chamailler entourée du chien qui les bousculait gentiment de la truffe, les faisant éclater de rire. « 'man! » Beth venait de la voir arriver, et elle s'était mise à brailler en rampant vers sa mère. Johanna rit doucement et s'agenouilla pour la prendre dans ses bras tandis qu'Eliza lui faisait signe en posant sa main sur la tête de Fluffy qui, docile, la laissait faire sans même la mordre ou grogner. Ce chien était un amour. « 'man! 'iens jouer 'c'nous! » La mère des deux petites eut un rire cristallin avant de les rejoindre au milieu de la pièce, s'asseyant par terre avec elle tandis que Fluffy lui faisait la fête en lui léchant le visage.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Une petite silhouette frêle à la chevelure brune louchait sur un flocon qui venait de s'écraser sur la vitre. En voyant ces gros flocons blancs tomber du ciel semblable à des morceaux de nuages, la petite silhouette se précipita jusqu'au lit près de la fenêtre pour secouer une autre silhouette endormie; « Beth! Il neige dehors, vient, sortons! » Eliza s'était glissé jusqu'au lit de Beth, situé jusqu'à côté du sien. C'était un mois de décembre, elles étaient âgées toutes les deux de six ans. La petite Beth s'était réveillée en sursaut sous les secouements insistants de sa soeur jumelle. Quand leurs yeux bleus se croisèrent, elle se détendit instantanément mais elle grogna, n'aimant pas être réveillée au beau milieu de la nuit ainsi. Eliza répéta les paroles qu'elle venait de dire, tandis que sa soeur jumelle se frottait les yeux, encore un peu somnolente. Néanmoins, cette-dernière lui répondit d'un air soudain excité; « D'accord mais chut! Il ne faut pas faire de bruit! » Et c'est ainsi que, gloussant d'un air complice, elles enfilèrent de grosses chaussettes, un pull, une écharpe et un bonnet, elles s'échappèrent de la maison à pas de loup pour fuir dans le jardin s'amuser dans le neiges toutes les deux, s'amusant comme des folles. Leurs parents ne surent jamais rien de cette sortie secrète, car le lendemain matin elles avaient rangées toutes leurs affaires à leur place, les pommettes légèrement rougies par le froid. Enfin, les parents ne le surent jamais, mais ils n'étaient pas idiots; ils se doutaient de ce qu'elle avaient fait toutes les deux en voyant la neige fondue dans l'entrée et le bonhomme de neige dans le jardin. Je n'avais jamais dit que ces enfants étaient malignes, elles étaient encore jeunes.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Si il y avait une chose qui différenciait les deux jumelles en dehors du physique, c'était certainement que Beth était allergique aux arachides, mortellement allergique je veux dire. Si elle avait le malheur d'avaler ne serait-ce qu'une seule noisette, sa gorge gonflait, gonflait jusqu'à l'étouffer, et si on ne la soignait pas à temps elle risquait de mourir, l'oxygène ne pouvant plus passer. C'est pour cela qu'en grandissant, quand il découvrirent cette allergie, Eliza ne lâchait plus Beth d'un poil; elle tenait trop à elle et ne voulait pas la perdre, aussi elle était toujours en train de vérifier ce qu'elle mangeait, lisait les notices des paquets de bonbon car on ne savait jamais. Beth était sa jumelle, sa moitié, elle ne pouvait pas risquer de la perdre à cause de son allergie, elle tenait à elle comme à la prunelle de ses yeux. A l'école, elle la suivait partout et quand on lui proposait quelque chose à manger comme des biscuits elle s'interposait toujours en demandant si la personne avec le paquet sur elle pour qu'elle puisse lire la liste des ingrédients. C'est comme ça qu'Eliza devint mature plus vite que la plupart de ses amis qui avaient son âge; le poids de la responsabilité de devoir surveiller sa soeur constamment l'avait fait grandir prématurément.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Eliza et Beth avaient grandi toutes les deux. Elles avaient découvert leur potentiel magique toutes les deux un jour où elle avait fait léviter Fluffy sans le faire exprès, pauvre bête. Enfin, Beth avait fait voler le chien et c'était Eliza qui l'avait fait retomber en pensant simplement qu'il était bien mieux sur le sol. Elles n'étaient pas surprise, elles savaient que cela arriverait un jour; leurs parents eux aussi avaient des pouvoirs magiques comme elles le disaient avec leur naïveté enfantine. Elles savaient que leur père, Travis, vendait des baguettes sur le chemin de traverse puisqu'elles avaient déjà été voir la boutique de leur père. C'est donc sans aucune surprise qu'elles virent cette chouette apporter deux lettres qui disaient qu'elles étaient acceptées à Poudlard, l'école de sorciers, où leurs parents avaient été apprendre l'art de la magie. Pour commencer, il fallait qu'elles trouvent leur baguette; enfin, que leur baguette les choisisse. Leur père les emmena dans sa boutique et les laissa se balader dans les rayons en leur disant de ne rien faire; elles auraient un signe, elles le sauraient quand la baguette les choisiraient. Alors elles avancèrent main dans la main parmi les rayons, laissant leur regard bleu similaire errer sur les boîtes qui contenaient des centaines de baguettes aussi différentes les unes que les autres. Soudain, alors qu'elles allaient changer de rayon, un écureuil sortit de nulle part fit tomber deux boites. En tombant, les boîtes s'ouvrirent et chacune des deux baguettes allèrent rouler jusqu'aux pieds des deux jumelles qui échangèrent un regard complice; elles avaient été choisies. Pour Beth, ce fut une baguette en bois de rose et cheveu de vélane, pour Eliza ce fut bois de Sapin et crin de sombral.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Enfin, Poudlard! Les jumelles Eastwood étaient si excitées toutes les deux! Elles se tenaient par la main et avançaient dans la Grande Salle en regardait partout autour d'elle; c'était si grand, si excentrique, si magique, si... Poudlard! Les lustres brillaient de mille feux, les professeurs les observaient d'un oeil doux et sévère à la fois tandis qu'ils faisaient tous la queue pour savoir dans quelle maison ils seraient. Leur mère avait été une Serdaigle, leur père un Serpentard. Serait-elle dans une de ces maisons? Serait-elle comme son père, ou bien comme sa mère? Ou alors serait-elle une Poufsouffle ou une Gryffondor? Serait-elle séparée de Beth lors de la répartition? C'était sa hantise. Il était hors de question pour elle d'être séparée de sa jumelle, de son âme soeur, de sa moitié. Elle ne voulait surtout pas la perdre de vue, elle voulait pouvoir la surveiller, la garder à l'oeil. Son regard était soudain inquiet, c'était bientôt au tour de Beth. Eliza se força à se calmer, rien ne laissait présager qu'elles seraient séparées; elles se ressemblaient tellement qu'elles seraient dans la même maison, c'était obligé! Voilà que c'était au tour de Beth. Le souffle d'Eliza se coupa tandis que sa soeur lâchait sa main pour aller s'asseoir et attendre qu'on lui pose le choixpeau sur la tête. Un long silence s'ensuivit, un silence pesant rythmé par la battements de coeur saccadé d'Eliza qui en avait des sueurs froides, puis le verdict tomba; Serpentard. Les verts, les ambitieux. Beth alla rejoindre la table de sa nouvelle maison sous les applaudissements -plus fort de chez les Serpentard, évidemment-. Puis on cria son nom. Eliza Lisa Eastwood. C'était à elle. Comme si elle portait le poids du monde sur ses épaules, elle s'assit lourdement sur la chaise et attendit. Il fallait qu'elle rejoigne sa soeur chez les Serpentards, elle devait être une Serpentard au fond d'elle. Beaucoup plus rapidement que pour Beth, le verdict tomba pour Eliza, et là, ce fut le drame; Serdaigle. La peau blême, et sous le regard aussi attristé qu'elle de Beth, elle alla rejoindre ses nouveaux camarades sous les cris de joie de ces derniers.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Une année passa pour les jumelles Eastwood qui s'éloignèrent un peu du fait de leur maison respective. Eliza était vraiment triste de perdre ainsi sa soeur, mais elles se voyaient toujours pendant les cours et dans les couloirs; cependant elles ne mangeaient pas à la même table. Mais Eliza n'était jamais loin de Beth, surtout à l'heure de manger; on ne savait jamais ce que ces sorciers pouvaient glisser dans la nourriture, aussi elle préférait être prudente. Mais ce jour là, un drame horrible allait se produire. C'était l'heure de manger, et comme à son habitude Eliza n'était pas très loin de Beth. Soudain, la brune vit sa jumelle commencer à tousser et à suffoquer sous le regard rieur d'une fille à l'air satisfait. Eliza fut plus rapide que les autres, elle courut jusqu'à sa soeur et la rattrapa juste à temps avant qu'elle ne tombe; Beth était là, dans ses bras, avec un chamallow dans la main. Elle toussait, ses yeux étaient brillants. L'air horrifié, Eliza prit la confiserie dans la main pour voir qu'une noisette avait été dissimulée à l'intérieur; elle hurla d'une voix suraigüe; « APPELEZ L’INFIRMIÈRE ET VITE, ELLE EST EN TRAIN DE S’ÉTOUFFER, DEPECHEZ-VOUS. » Elle vit des Serpentards et des Poufsouffle lui obéir et disparaître en courant. Dans ses bras, elle serrait le petit corps chétif de sa jumelle qui commençait à avoir de plus en plus de mal à respirer. Elle n'arrivait même plus à parler. Les yeux brillants de larmes, Eliza se retourna soudainement vers la Serpentarde; « C'est toi qui a fait ça?! » La fille qui souriait d'un air amusé lui répondit; « On m'avait dit qu'elle était allergique, je voulais voir si c'était vrai et ce que ça lui faisait. » C'en fut trop. Comment pouvait-on être aussi immature et idiote? D'une voix tremblante, elle lança au visage de la Serpentarde; « Espèce d'abrutie! Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans allergique MORTELLEMENT. Elle va mourir ET C'EST DE TA FAUTE. JE TE HAIS. » La fille, elle, ne semblait pas avoir été mise au courant de la partie noire du tableau, Beth allait mourir, et ce par sa faute. Elle allait mourir à douze ans seulement.. douze ans... C'est ainsi que Beth mourut, entourée de tous les élèves de Poudlard qui avaient formé un cercle. La Serpentarde fut renvoyée, et Beth était morte. Ce jour là, Eliza se ferma complètement, et elle souhaita changer de nom pour sa soeur. Au pris de longues démarches judiciaires et administratives, elle finit par changer de nom pour devenir Elizabeth Lisa Eastwood.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La rentrée qui suivit la mort de Beth, Elizabeth avait pilé net devant les charriots qui amenaient les élèves jusqu'à Poudlard. Depuis quand ces sortes de chevaux noirs squelettiques tiraient-ils les charriots? Étaient-ce une nouveauté de cette année? Croyant à des hallucinations, Elizabeth s'était avancée lentement du cheval sombre et avec une douceur infinie, elle avait posé sa main sur son front. La bête avait reculé d'un pas et lui avait soufflé au visage avant de se rapprocher d'elle à nouveau, redemandant des caresses. Les gens autour la prirent pour une folle et s'éloignèrent d'elle, car là où elle voyait cette créature sombre, ils ne voyaient rien, que du vide. Elle aurait pu rester des heures à rester là en face-à-face avec cet animal, mais elle devait retourner avec ses camarades. Alors sous les regards méfiants des autres, elle entra dans le charriot et s'assit seule dans un coin en attendant de pouvoir descendre. Un peu plus tard, elle apprit d'une élève que ces créatures squelettiques chevalines étaient en réalité des sombrals, et que seuls ceux ayant vu la mort pouvaient les voir. A partir de ce jour, la jeune Serdaigle se prit d'une fascination pour ces créatures que les gens craignaient, qui en fait étaient aussi affectueuses que n'importe quel animal.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elizabeth était fatiguée, lasse, triste. Depuis quelques jours, que dis-je, quelques semaines, des gens avaient commencé par lui faire des blagues de mauvais goûts; ils lui volaient ses livres de cours, se moquaient d'elle. Mais il y a quelques jour, ils avaient commencé à aller plus loin, allant jusqu'à la bousculer dans les couloirs voire même.. la violenter. Ils ne la rouaient pas de coups non plus hein, n'allez pas penser qu'elle se faisait battre, mais un d'entre eux lui avait serré l'épaule si fort qu'elle avait eut une ecchymose, et ça lui faisait mal. Elle n'avait pas osé aller voir l'infirmière de peur que l'affaire s'ébruite et qu'ils se vengent parce qu'elle avait été voir quelqu'un. Frénétiquement, elle se frotta les poignets qui étaient recouverts de bracelets divers. C'était l'heure, tout le monde dormait. A pas de loups, elle se saisit de sa peluche et alla s'enfermer dans les toilettes avec. S'assurant que personne ne l'avait vue, elle s'assit sur la cuvette et de la peluche elle sortit une lame. Puis elle se mit à pleurer, silencieusement, tandis qu'elle retirait tous ses bracelets un à un. Elle avait besoin de cette douleur, qui était omniprésente dans sa vie. La douleur d'avoir perdu sa moitié, la douleur d'être seule et différente, la douleur d'être cible de moqueries et de méchancetés. Quand son poignet fut nu, elle se mit à lacérer sa peau, une seule fois. Elle se mordit les lèvres tant la douleur fut fulgurante, et pour que le sang ne coule pas elle prit des mouchoirs et appuya sur la plaie qui venait de s'ouvrir. Elle attendit quelques secondes avant de recommencer, et elle recommença pendant cinq minutes l'action, jusqu'à ce que la douleur soit trop forte pour qu'elle puisse continuer. Les joues baignées de larmes, elle essuya le sang qui avait un peu coulé par terre, puis elle attendit que le sang arrête un peu de couler pour mettre un bandage autour de son poignet et remettre toutes ses breloques épaisses qui cachaient le bandage qui empêchait le sang de couler, et par la même occasion ses cicatrices. Elle était fatiguée, lasse, elle allait bien finir par perdre pied un jour ou l'autre.

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? Une amie m'a traînée ici, elle est pas encore inscrite mais ça va venir. xD

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Birdy, so cool

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? le design est super beau, et j'adore le codage! °° Vos PV's sont cool aussi, mais j'me sentais pas d'en faire un. ;__; (Peut-être que si un jour l'envie de faire un DC me prend j'en jouerais un. :') )

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Je les ai tous vus, mais je suis un petit peu rouillée. Mais je suis sûre que ça me reviendra petit à petit! (8

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? 4 en tout. /0

allez une dernière pour la route