ϟ AIME : La botanique - Les fleurs qui ronronnent - Les chats qui fleurissent - Les livres sur les insectes exotiques - Les lunettes de Rita Skeeter - Manger - Phil (parfois) - Les bâtiments en mosaïque - Sourire à des inconnus dans la rue - Réussir à attraper le dernier article en solde chez T*psh*p - Les boutiques de farces et attrapes - Revoir des vieux amis

ϟ N'AIME PAS : Les Cogneurs au Quidditch - Les longs corridors angoissants - Les gens méchants et impolis - Boire trop d'alcool - Se faire doubler dans une file - Le patriarcat - Les Daddy-Long-Legs - Se faire ignorer par des petites vieilles dames - Dormir sans oreiller - Les bruits trop forts - Les maisons hantées

ϟ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ; Joanna Brown sort du petit pub discret d'un pas un peu hasardeux. Elle est toute seule, Jeremy a voulu rester encore une ou deux heures et Victor a voulu partir plus tôt. Elle inspire un grand coup, sentant l'alcool engourdir ses sens, et se dirige vers son appartement. Ça doit faire quelques jours qu'elle est rentrée à Londres, et elle ne sait plus trop quoi faire. Il est dur de trouver un boulot par les temps qui courent, et bien que Joanna est prête à travailler aussi bien chez un Moldu que chez un sorcier, les offres sont très limitées. Elle a pourtant pas mal d'expérience, après avoir passé deux ans à chercher des jobs chez des apothicaires renommés. Elle s'y connaît bien en botanique et en préparation de potions diverses, elle est organisée et travailleuse, mais rien n'y fait. Elle n'a pourtant pas le handicap d'être née Moldue ou d'avoir de la famille opposée à Folengrain. Joanna soupire, et arrive enfin en bas de l'immeuble biscornu qu'elle occupe pour le moment. Peut-être serait-il temps de chercher du travail ailleurs qu'à Londres, malgré son rêve d'une boutique sur le Chemin de Traverse.

Elle monte les escaliers d'un pas léger, murmurant un Silencio sur les marches pour éviter de réveiller Miss Walker. Elle se glisse dans son appartement sans bruit, accueillie par les frémissements de sa plante à Pipaillons. Joanna s'allonge sous ses couvertures, et fixe les plantes grimpantes suspendues au-dessus d'elle. Elle se sent un peu paumée ces derniers temps. Maintenant qu'elle n'est plus entraînée par la frénésie de Johannesburg, ni par la jovialité de New Delhi, elle a l'impression d'être décalée, trop rapide ou trop lente. Elle a l'impression de piétiner, de ne plus voir où elle va. Elle aurait voulu un chemin tout tracé, une voie évidente. Mais elle a fini par se retrouver là, dans son petit trente mètres carré surchargé de plantes, un ou deux diplômes en poche, et rien devant elle.

Elle pense à appeler ses parents, à entendre la voix rassurante de sa mère ou le timbre grave et rassurant de son père, mais s'endort avant d'avoir pu attraper son téléphone. Elle verra ça demain.

Joanna se souvient de son enfance comme un vieux film : en sépia et couleurs ternies, avec une bande-son de piano mélancolique. Dans ses souvenirs - qui ne devraient pas paraître si lointains, elle n'a que vingt ans -, tout est comme recouvert de la pellicule dorée qu'elle a toujours associée à l'odeur de sa mère, métallique, douce, et chaude. Longtemps, Joanna a associé cette odeur avec la magie, avec les objets volants et les lumières dans les yeux de son père. Et puis, le magasin est arrivé dans leur vie, et l'odeur de la magie est devenue douce-amère, lourde, écœurante, comme les cernes épuisées de ses parents, et Joanna a commencé à grandir. C'est à peu près à ce moment-là que sa lettre de Poudlard est arrivée, et avec les sourires fiers de sa famille. C'est à peu près à ce moment-là qu'elle s'est rendue compte de la délicatesse infinie des bourgeons dans le jardin. C'est à partir de là que ses souvenirs passent en Technicolor.

Les murs de Poudlard ont vu tant d'enfants grandir en leur sein. Parfois trop vite, parfois trop tard, parfois juste comme il faut. Il y a eu tant d'histoires chuchotées au coin des couloirs, tant de secrets gardés par les vieilles pierres, tant de rires disparus dans les teintures lourdes des Quatre Maisons Qui N'en Forment Qu'Une Seule, que la magie de l'Ecole réside plus dans les vies qui l'ont traversées que dans les sortilèges en eux-mêmes.

Joanna Brown fut l'une des Enfants de Poudlard, comme il en fut des milliers avant elle, et comme il en sera encore plus après. A son arrivée par le Lac, le château avait paru si grand, si majestueux, que l'enfant qu'elle avait été n'avait pu retenir une exclamation d'émerveillement. Elle avait trembloté sous le Choixpeau, puis à la table noire et jaune, et puis elle avait découvert la fierté d'appartenir, la fierté immense de se tourner vers un camarade et de pouvoir le considérer comme un membre de sa "famille". Elle avait découvert la joie d'avoir sa place.

Lorsqu'elle fut pour la première fois introduite à la botanique, on ne peut pas vraiment dire que le premier cours avait été une révélation. Joanna n'était pas alors vraiment intéressée par les multiples propriétés des plantes qu'elle n'avait jamais vu, mais réussissait malgré tout à obtenir des notes convenables dans la matière, en utilisant les carnets de sa mère. La Révélation eu lieu en deuxième année, lorsqu'elle pénétra dans une des Grandes Serres.

L'odeur entêtante des fleurs géantes pendant du plafond hante toujours son esprit. 

ϟ COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? La première fois, via topsite, je crois

ϟ LE NOM DE LA PERSONNE SUR TON AVATAR ; Nastya Kumarova (alias Anastasia Zhidkova)

ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Tout est trop cooool ?

ϟ AS-TU LU/VU TOUS LES HARRY POTTER ? Tout lu, et j'ai arrêté d'aller voir les films à la première partie du 7ème.

ϟ SUR COMBIEN D'AUTRES RP ES-TU INSCRIT SANS COMPTER CELUI-CI ? Un seul !