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Aramis ouvrit les yeux d'un coup, et se redressa dans le même élan. C'était le genre d'homme qui, dès le lever, souriait et était de bonne humeur, quoi qu'il arrive. Et ce, même si il avait quelques problèmes avec la justice. Et qu'on lui avait retiré son terrain vague pour quelques temps. Maya Holmes, la jeune femme qui s'était occupée de lui au département de la justice, s'était révélée sensible à sa détresse et l'avait invité à dormir chez elle. N'ayant d'autre choix, Aramis avait accepté. Sa roulotte téléportée dans le jardin de la jeune femme, il s'était montré aussi discret que possible. D'autant plus qu'elle vivait avec quelqu'un, le gitan s'était senti quelque peu de trop, même si le couple avait été adorable.
— « Lulu, du calme, voilà. Il sortit de son paquetage un morceau de fromage et en brisa un morceau pour l'offrir à la souris grise, qui s'empressa de le dévorer. Le gitan l'observa avec un regard affectueux, puis se leva en s'étirant, avant de s'habiller d'une chemise propre et d'un pantalon de coton noir et ample, serré aux mollets par des liens de cuir. Si la chemise laisse entr'apercevoir le torse, la tenue était cependant confortable et neutre, brodée ici et là de charmes gitans de perles et de breloques de métal.
Aramis finit par sortir de sa roulotte, songeant à son cher campement, avec la rivière toute proche. Il se sentait étrangement à sa place là-bas, tandis que chez Maya, il était gêné d'être là. Il appréciait la jeune femme, intelligente et gentille, mais il n'aurait pas voulu que son compagnon ne voit en lui une menace, ce qu'il n'était absolument pas. Il ne voulait, également, pas prendre de leur temps ni profiter de leur maison - il avait été clair sur ce sujet. Il voulait aider, apportait régulièrement à manger - des spécialités gitanes qu'il faisait lui-même dans sa roulotte - et leur donnait un peu d'argent. C'était sa fierté qui était en jeu - il avait eu besoin d'aide, mais il n'était pas non plus autant dans le besoin que cela.
— « Il faudrait que j'écriv- il bâilla à s'en décrocher la mâchoire, debout dans le soleil de cette matinée qui débutait, « -haa, que j'écrive à Théodore pour le prévenir. Lazlo avait été confié à un ami, qu'il récupérerait bientôt. De toute façon, il passait le voir tous les matins et tous les soirs, et allait souvent se balader avec lui ou faire ses courses sur sa chère et vieille monture.
Aramis s'assit au milieu du jardin, sous les rayons paresseux du soleil, et une plume et du parchemin à la main, il se mit à écrire tranquillement. Ses gestes avaient quelque chose de maladroit, comme enfantin - il ne savait lire, et si il savait écrire, c'était laborieux, bien que concentré et du mieux qu'il pouvait. Il écrivit donc une lettre à son ami, expliquant ce qu'il était de sa situation, et enchaîna sur une autre pour Joan. Il ne voulait pas que ses compagnons s'inquiètent. Un bruit lui fit lever la tête, les boucles de ses cheveux ondulant autour de son visage aux traits crispés en un sourire affectueux contant.
— « Bonjour Maya la salua t-il. Nous étions dimanche, aussi c'était une journée tranquille où peu de gens travaillaient. Luludja, la souris, montra son museau pointu pour saluer elle aussi la demoiselle, grimpée sur l'épaule de son maître. Puis, elle se laissa glisser le long de la chemise, et disparut dans les herbes de la pelouse. Aramis roula les parchemines, les rangea d'un geste de la main dans sa sacoche et, sans bouger, toujours assis en tailleur, ouvrit un linge révélant des pâtisseries. A sa gauche, une théière de métal émit un sifflement. « J'allais petit déjeuner. Il fait bon - voulez-vous vous joindre à moi ? Il sortit sa baguette, et deux tasses de cuivre orné de reliefs s'offrirent à la vue, bientôt remplies d'un thé fumant et odorant, tandis que les pâtisseries au miel et aux épices n'attendaient qu'une chose, être dévorées.
— « Je ne vous remercierai jamais assez de m'avoir offert votre protection temporaire, Miss Holmes. Je réitère donc mes remerciements les plus sincères. Assis en tailleur, Aramis posa ses mains au sol devant lui et s'inclina calmement, dans un geste de soumission et de remerciement extrêmement étrange mais plein de reconnaissance. Il se redressa enfin, frotta ses mains et sourit, d'un air doux et amical. Il irait se promener cet après-midi, et ne put s'empêcher de proposer à Maya de l'accompagner : « Si je puis me permettre, par ce beau temps, aimeriez-vous venir avec moi vous promener, tout à l'heure ? C'était une demande simple, et il ne se formaliserait pas d'un refus. Il ne voulait pas gêner le couple - déjà qu'il s'était installé dans leur jardin ... Aramis rougit et eut un mouvement de main, pour s'excuser. « Pardonnez-moi, ce n'est peut-être pas très régulier de ma part de faire ce genre de proposition déclara t-il un peu gauchement, vaguement rougissant à l'idée d'être entreprenant et irresponsable, et, surtout, insolent ou impoli.
Sujet : Re: Monday to sunday ◮ MayAramis Mer 8 Avr 2015 - 10:26
maya et aramis
Monday to sunday
chez maya
Il va rester là encore longtemps ton collègue ? Ce n'est pas mon collègue et oui, il va rester ici encore longtemps.
Assise en tailleur elle regardait son mari faire les cent pas dans leur chambre, tentant d'enfiler une cravate. Il pouvait toujours aller se faire voir s'il pensait ne serait ce qu'une seconde que Maya allait l'aider, il était assez grand pour s'habiller tout seul. Josh était vraiment une personne qui donnait envie de lui mettre des claques. Il lui avait posé un tas de questions sur Aramis, questions qui avaient eu le don d'agacer prodigieusement Maya. Au final il avait cru comprendre qu'il était dans le besoin et que la jeune femme le logeait dans leur jardin. Il avait trouvé cela étrange au début, mais voyant que Maya insistait, il avait cédé, comme toujours.
Mais... je le trouve étrange.
Nouveau regarda noir, elle se leva et lui balança que lui aussi, il était étrange. Non, en réalité son cher mari n'était pas étrange, juste stupide. Qu'il aille donc travailler ! Aujourd’hui, elle avait sa journée de libre et elle ne pourrait jamais assez remercier Farrell de lui avoir laissé une journée de répit. Elle descendit dans son jardin enfilant une veste blanche et se dirigea vers son... Hôte. Il faisait sa vie de son côté et tant mieux, elle était ravie de le voir ainsi. Franchement, si les gens du ministère découvraient qu'elle logeait chez elle un homme qu'elle était censé mettre quasiment hors de la ville ! Ce n'était pas qu'il lui avait fait de la peine, mais qu'elle l'avait trouvé agréable et intéressant dès le premier regard. Et pourtant, Maya était en général le genre de personne qui se foutait pas mal des autres, sauf s'il était du même sang qu'elle. Elle le salua d'un petit signe de la main, souriante. Elle regarda sa souris disparaître dans l'herbe et se demanda comment cet homme avait fait pour... Devenir pote avec ce type de rongeur. C'était tout de même étrange, il fallait bien l'avouer.
Avec plaisir !
Elle s'assit à son tour, tandis que Josh passa la tête à travers la porte du jardin pour lui souhaiter une bonne journée. Sans prendre la peine de se retourner elle lui fit signe de partir. Il lui balança une ou deux niaiseries et disparut. Bon sang, qu'il était collant.
C'est tout à fait normal voyons !
Enfin non, venant de Maya cela ne l'était pas vraiment mais peu importe, il n'avait pas à le savoir. Elle se servit dans les pâtisseries qui avaient l'air délicieuses. Cet homme était vraiment charmant. Depuis combien de temps n'avait-elle pas mis les pieds dans son propre jardin jusqu'à qu'elle le loge ici ?
Mais avec grand plaisir ! Prendre un peu l'air ne me ferait pas de mal vous savez, j'en ai besoin !
Après tout ce qui se passait au boulot. Oui, elle avait encore au travers de la gorge son premier jour au côté de son nouveau boss vraiment décalé. Oh, elle n'était pas prête de l'oublier cette journée. Elle lui tapota l'épaule.
Ne vous inquiétez pas pour ça Aramis ! On peut se tutoyer, vous savez. Je pense que je serais plus à l'aise !
Aramis Reinhart
: Go dance in the woods - And down we go, down, down
ϟ ÂGE : 37 ϟ FONCTION : Artiste peintre ; bohémien romanichel. ϟ AVATAR : Santiago Cabrera
Sujet : Re: Monday to sunday ◮ MayAramis Mer 8 Avr 2015 - 13:23
Maya & Aramis
❛ Le soleil est nouveau tous les jours. ❜
Maya Holmes avait tout d'un ange - le blanc de sa chemise, virginal, faisait écho à sa bonté et sa bienveillance à l'égard d'Aramis. Fait qu'il ne pouvait que surligner à chaque minute de sa vie. Le gitan était un homme plein de sollicitude, et il ne savait s'empêcher de remercier Maya à chaque fois qu'il la croisait. Ses sourires se firent plus larges et plus amicaux encore tandis que la demoiselle s'installait avec lui. Il salua aussi poliment que possible le mari de Maya, sentant le regain de doute le saisir. Cet homme ne l'appréciait pas, et Aramis songeait qu'il était peut-être jaloux.C'était compréhensif, et il s'efforçait de ne pas représenter une menace pour lui.
— « C'est des plus gratifiant de voir qu'un tel acte de bienveillance est naturel pour vous. Cependant, je vous remercie encore. Si je puis faire quoi que ce soit pour vous ou votre ... mari. Le dernier mot avait été prononcé avec prudence. Aramis passa sa main, avec un geste élégant et nonchalant, dans ses cheveux et haussa une épaule ; un geste qui pouvait signifier tout ou rien.
Aramis se saisit d'un gâteau au miel et en dévora la moitié d'une bouchée, essuyant lèvres et bouc d'un mouvement amusé. Partager un repas était une chose naturelle pour lui ; c'était quelque chose qui rapprochait, d'autant plus que Maya semblait curieuse vis-à-vis de sa culture ou de sa façon de vivre. Une curiosité que Aramis adorait et à laquelle il répondait aussi vivement que possible, heureux de dispenser son savoir.
— « Votre travail est si intense que cela ? Le ministère vous pousse dans vos retranchements ? C'était des questions somme toute innocentes ; Aramis n'y connaissait rien à tout ce qui touchait aux papiers, et sa vie de nomade était à des années-lumières de ces manières administratives. « Si vous le souhaitez, je connais quelques endroits proches de Londres où l'on se croirait dans un ailleurs lointain. Il est curieux de savoir la ville si proche, et de pouvoir admirer des paysages dignes de tableaux fit-il avec un air joyeux. Tout son être exsudait quelque chose de vital, de doux et de calme ; Aramis était un être bavard, malicieux, qui aimait les choses simples.
Il se saisit d'une tasse et but une gorgée de thé épicé, qui réchauffa son corps engourdi de soleil. A ses poignets nus, ses manches étant retroussées, cliquetaient des bijoux colorés et métalliques. Ses iris sombres se posèrent sur ces derniers et il sursauta ; tout en écoutant Maya, il se mit à fouiller frénétiquement dans sa sacoche.
— « Se tutoyer, oui. C'est sûrement tout aussi bien. Aramis avait cependant été élevé - pour peu de temps - dans une atmosphère de politesse exacerbée, et il avait du mal à ne passe sentir impoli en tutoyant les gens. Pourtant, il tutoyait bien des gens - Fizz, Théodore, et tant d'autres. Il se fit donc un plaisir d'ajouter Maya à cette liste. « Tutoyons-nous. Et pour sceller ce pacte, voici un petit présent.
Aramis sortit avec délicatesse un bracelet fin et élégant ; d'argent, de cuivre, de bronze, décoré de perles aux couleurs superbes, c'était un ouvrage magnifique. Aramis eut un sourire et le tendit à Maya, au creux de sa main, dans un geste franc et amical au possible. Rien n'était contrefait chez lui, et sa bonhommie était contagieuse, comme ses sourires.
— « Je n'ai pu m'empêcher de remarquer vos regards sur mes propres bijoux. Tout comme certains tatouages que je porte, ce sont en réalité des charmes gitans. Ensorcelés par nos Heksa, nos sorcières, nos charmeuses, ils sont puissants. C'est une magie différente de la votre. Ce bracelet vous portera chance, et vous- il s'interrompit, eut un rire léger et se gratta le sourcil, gêné, avant de reprendre en la tutoyant cette fois, « -et te permettra d'avoir l'esprit plus clair, d'être plus sereine. J'espère que cela ne te gêne pas s'enquit-il, perplexe.
Il ne savait si ce cadeau était exactement approprié. Il ne retira passa main ni le bijou, pourtant. Malgré ce qu'on aurait pu croire, il n'y avait rien de séducteur chez lui. Non pas que Maya ne fut pas jolie, mais elle était mariée, et de toute façon, il ne se posait pas de questions. Aramis n'était pas du genre à se prendre la tête, et aimait se laisser porter par ses désirs et ses envies. Il sourit à Maya, encore, et inspira, son large poitrail se soulevant sous le souffle. L'odeur de terre gorgée de soleil, celle du feu, du thé, des gâteaux, le parfum délicat de Maya, tout était merveilleux.
— « J'espère que mes amis ne s'inquiètent pas trop de me voir absent. Je compte les prévenir par lettre de mon déménagement, sans donner ton adresse, ne t'inquiètes pas. Une fois que le ministère regardera ailleurs, je me retirerai pour ne pas vous ennuyer plus longtemps, toi et ton mari. Ce mot avait une consonance étrange dans sa bouche. Quelque peu amère. Il songeait à son propre mariage arrangé, qu'il avait fui également, étant jeune, et secoua doucement la tête. La journée était belle, et il comptait bien en profiter. « Penses-tu que cela calmerait les choses si je lui expliquais qu'il ne craint rien de moi ? Il est poli, mais pas très amical. Ce que je peux parfaitement comprendre acheva t-il en se retenant de grimacer.
Sujet : Re: Monday to sunday ◮ MayAramis Mer 8 Avr 2015 - 21:18
maya et aramis
Monday to sunday
chez maya
Elle nota comment il parlait de son mari et cela la fit sourire. Il avait le droit de ne pas l'apprécier, au moins ils seraient deux dans cette maison. Son comportement ne la mettait pas à l'aise. Non, pour une fois Maya avait l'impression de faire quelque chose de bien dans sa vie. Et cette chose de bien, c'était lui, Aramis. Parce qu'au boulot, c'était l'enfer. Elle ne savait plus où donner de la tête, et son mari qui la tannait pour leur famille s'agrandisse !
Tu ne peux pas imaginer ! J'ai un patron assez... Spécial. Gentil mais vraiment étrange. Mais au département de la justice magique, on est toujours débordés.
Mais elle aimait son boulot, c'était le principal. Elle ouvrit ds yeux émerveillés quand il lui parla de ses endroits fantastiques. Bien sur qu'elle était partante ! Ce garçon avait tellement de ressources ! Et il lui offrit un cadeau. Un cadeau ! On ne lui offrait jamais de cadeau. Même son mai n'osait pas parce qu'il avait toujours peur que les goûts de Maya soient trop compliqués à satisfaire. De toute façon c'était un incapable. Son sourire s'agrandit quand elle vit le petit bracelet d'argent. Il était sublime, elle le porterait toujours. Pourquoi faisait-il ça ? Ce n'était pas comme si elle était la personne la plus aimante du monde ! En fait si, peut-être qu'il la voyait comme un... Un ange ou un truc truc du genre. Elle l'écouta et enfila le bijou.
Je heu... Merci Aramis !
Si son mari avait été là, il se serait sans aucun doute étouffé sur place. Justement, à propos de Josh, il enchaîna sur son mari, sur d'éventuels craintes de ce dernier. Elle secoua la tête, confuse. Oh, il n'avait pas à s’en faire à son propos. Elle allait devoir mettre les choses au clair avec son mari.
Tu peux toujours essayer, il est facile à convaincre, je pense qu'une fois que tu lui aura parlé, il sera plus... Clément.
Facile à convaincre, c'était gentil quand on savait que la jeune femme passait la moitié de ses nuits à extérieur avec d'autres hommes que son mari, qu'elle prétextait des réunions tardives ou des soirées entre amies. Et lui ne voyait rien, sans doute trop amoureux pour ça. Mais elle trouvait que le geste du jeune homme était plutôt amical. Il ne voulait pas d'embrouilles, elle non plus, et il avait l'intention de mettre calmement les choses au clair. C'était une vraie crème, vraiment trop gentil. Elle se demanda si c'était ça qui faisait de lui un être si original. Elle, elle était quoi ? Tout son contraire au fond. Elle aimait être à la première place, être vue et remarquée. Elle aimait avoir tout ce qu'elle demandait, avait tendance à voir les moitié des gens comme des bons à rien et mentait comme elle respirait. Elle était comme ça avec tout le monde, à quelques exceptions près. Ses parents, Aramis et son patron. Quelques rares chanceux dans ce vaste monde.
Aramis Reinhart
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ϟ ÂGE : 37 ϟ FONCTION : Artiste peintre ; bohémien romanichel. ϟ AVATAR : Santiago Cabrera
Sujet : Re: Monday to sunday ◮ MayAramis Mer 8 Avr 2015 - 21:47
Maya & Aramis
❛ Le soleil est nouveau tous les jours. ❜
Le tzigane écouta avec attention les plaintes de la jeune femme ; lui-même n'était pas exactement dans le même monde qu'elle. L'idée de devoir rester chaque jour derrière un bureau l'aurait rendu fou. Il voulait pouvoir bouger, être libre, sauvage, féroce. C'était comme tenter d'enchaîner des maillons de fer à un courant d'air. Indépendance farouche qui pulse dans chacune de ses respirations.
— « Je crois voir fait-il doucement avec politesse, essayant de s'imaginer sa situation. Lui-même ne vivait que deux jobs : il était avant tout artiste peintre, mais Mr Voerman avait eu la bonté de le prendre comme musicien également. Jouer de la musique et peindre, voilà ce qu'était sa vie, de notes et de couleurs. « Tu dois beaucoup apprécier ton travail, si tu continues dans cette voie. Mais fais attention. Ne te surmènes pas. Ou je te kidnappe sur mon cheval et j'envoie une demande de rançon à ton cher patron plaisanta t-il en haussant les sourcils ; il avait après tout l'allure de ces princes médiévaux, exotiques ; il en avait parfois l'attitude. Ne manquait plus que l'envie - mais non, il n'était rien de tout ça. Il n'était qu'Aramis, un homme à l'humour un peu tordu, et qui riait de façon spontanée, cristalline, enfantine ; un rire contagieux, comme sa bonne humeur.
Voir son bijou tout de suite enfilé lui fit hocher la tête. Au moins, cela lui plaisait. Il fit cliqueter ses propres bijoux à son poignet, et dévoila un instant les tatouages sombres qui ornaient ses bras, formant des volutes, des tableaux d'encre, de fleurs et de symboles gitans. Des charmes, faits pour protéger de la maladie et de la fatigue leur porteur, une magie puissante, d'autant plus forte que le sang qui battait dans ses veines était de ceux qui avaient jeté ce sort. La magie était ainsi, chez les gitans, sensée aider, c'est pour cela qu'ils faisaient énormément de charmes. Leur sorcellerie était moins combattive que celles des européens.
— « Je m'en voudrais d'être une menace pour votre couple annonça t-il avec innocence, loin de se douter du double jeu que menait Maya. D'un autre côté, à ses yeux, toute forme d'attachement était une bonne raison pour se laisser vivre. C'était sûrement son côté hippie : profiter de la vie, ne pas être malheureux pour rien. Il eut un léger rire en imaginant Fizz lui faire les gros yeux, puis finit sa tasse de thé et s'étira, félin, élancé.
— « Est-ce que tu es déjà monté à cheval ? Si cela te convient, on peut se diriger tout doucement vers l'endroit où j'ai mené Lazlo, mon étalon. Puis, on va se balader. Tu sais, le pas d'une monture berce aussi bien que le vent dans les arbres ; de là-haut, tout semble énorme, et passionnant, et facile à toucher ; le ciel semble une voûte plus proche, plus ténue. J'avais parfois, alors que je voyageais de nuit, l'impression de pouvoir toucher les étoiles du bout des doigts, allongé sur le dos de Lazlo conta t-il d'une voix douce, involontairement charmeur dans ses histoires et ses anecdotes. Aramis aimait raconter des choses, que ce soit ses expériences ou des contes. « Il y a un lac, à une heure ou deux d'ici. L'eau y est pure. Il fait bon, et la journée s'annonce chaude - une baignade, ça te tente ?
Il proposait tout cela avec une impulsivité qui démontrait qu'il ne réfléchissait à rien, n'appréhendait rien, proposait cela comme cela lui venait. Il voulait faire découvrir la petite rivière et son lac à Maya. Il y avait même une petite peuplade de fées toute proche ; des créatures magiques joyeuses, bien que très bavardes, et bien d'autres choses encore dans les environs de cet endroit. Aramis n'en avait pas encore fait tout à fait le tour.
— « Tiens, je voulais te demander - c'est dur de transplaner ? Le mot transplaner avait été dit avec douceur, lenteur, comme si il avait eu peur de buter dessus. Aramis se sentit obligé de s'expliquer, de cerner sa propre curiosité. « Je ne suis pas allé à Poudlard, et je n'ai jamais appris. J'aimerai beaucoup, mais cela risque d'être compliqué. Je n'avais jamais songé à demander avant fit-il avec un petit sourire amusé, comme pour s'excuser de ses interrogations peut-être bizarres et stupides.
Il se leva avec prestance, agile ; il s'étira encore et leva le visage vers le ciel bleu. Le soleil dardait des rayons chauds, et annonçait une journée radieuse. Aramis aimait cette sensation de pouvoir faire tout ce qu'il voulait. De n'avoir d'attache nulle part, personne qui l'attende ou ne soit jaloux. Il était libre, et aussi heureux que possible. L'humanité pouvait se satisfaire de peu, finalement, à en croire sa joie de simplement vivre. D'un coup de sa baguette gravée de reliefs, il rangea ce qu'il avait sorti, et enfila son veston de cuir sans manches par-dessus sa chemise, finalisant son allure exotique et nomade.
Sujet : Re: Monday to sunday ◮ MayAramis Sam 11 Avr 2015 - 16:38
maya et aramis
Monday to sunday
chez maya
Elle essaya d'imaginer le jeune homme l'emporter au loin sur son cheval. La scène ressemblait à un film comique dans sa tête. Une menace pour leur couple ? S'il savait. La notion de couple chez Maya était terriblement... Vague. Certes elle était mariée, certes elle vivait dans la même maison que son mari, ils partageaient la même chambre mais en dehors de ça, il n'y avait rien de plus. Lui ? Une menace ? C'était Maya la menace ambulante pour le couple Holmes, rien de plus. Mais elle avait ses techniques pour en pas se faire prendre, et depuis le temps, son mari n'y voyait que du feu, et grand bien lui fasse ! Il lui demanda alors si elle était déjà monté à cheval. La réponse était non, même pas un sombral (puisque de toute façon elle aurait été incapable de les voir). Elle c'était toujours demandé si on se sentait bien une fois dessus. En même temps ces grandes bestioles lui avait toujours un peu foutu la frousse. Elle n'était pas bien grande à côté et les trouvait souvent très imposant.
Non, jamais, mais je veux bien essayer !
Ça, c'était une réaction typique d'une personne qui voulait à tout prix découvrir une nouvelle discipline. Elle n'avait sûrement ni la tenue (elle se doutait bien qu'on ne montait pas en robe à cheval) ni l'adresse pour mais tant pis, elle semblait résolu à tenter sa chance. Tout bien réfléchis, elle se rendit compte qu'elle n'avait jamais vu personne monter à cheval. Elle espérait juste ne pas être trop ridicule. Parce qu'elle n'aimait pas être montré à son désavantage, qu'elle aimait tout réussir du premier coup. Elle lui sourit et termina ses gâteaux. Elle se leva, lissa sa robe et s'étira.
Bien sûr que ça me tente !
Une baignade, pourquoi pas, après tout. Ce n'était pas tout les jours qu'elle faisait des choses comme ça, surtout près de la ville. Sa routine à elle c'était surtout maison-boulot-bar. Elle se pencha sur sa question. Elle, avait apprit assez rapidement à transplaner. Elle avait tout de suite trouvé cela génial, contrairement à certaines élèves de sa classe qui avaient tous étaient pris de vomissements ou de mal de crâne incroyable. Elle s'était dit à l'époque qu'ils étaient tous de petites nature et qu'ils n'étaient pas aussi douée qu'elle, point barre.
Non, une fois que tu as le truc, c'est génial ! Si tu m'apprends à faire du cheval, je peux t'apprendre ça !
Et là voilà qui improvisait professeur de Poudlard. Apprendre à faire cela en devait pas être si compliqué, si ? Elle se souvenait vaguement de comment les professeurs leur avaient appris à faire. Et puis, il n'était pas allé à Poudlard, il n'avait jamais eu cette chance (la jeune femme avait toujours considéré son séjour au château comme une chance). Elle était prête pour leur balade, à lui de lui montrer le chemin. Maya connaissait sa ville comme sa poche, mais les extérieurs lui étaient assez inconnus.
Aramis Reinhart
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Tant d'enthousiasme de la part d'une néophyte fit rire quelque peu Aramis. Il pencha la tête de côté, observant avec amusement la demoiselle qui semblait parfaitement partante pour se balader. Sa robe avait l'air plus faite pour une soirée, mais après tout, pourquoi pas ? Maya voulait venir avec lui, et déjà, le gitan notait mentalement quels endroits lui faire découvrir. Le lac, les berges, la forêt. Lazlo serait heureux de se retrouver avec une cavalière plus légère que lui, et le vieil étalon avait toujours apprécié la présence des femmes.
Sa curiosité fut apaisée par les paroles réconfortantes de Maya. Ainsi, ce n'était pas si compliqué ? Tant mieux ! Il s'était avisé que le transplanage était horriblement difficile, et peut-être était-ce Joan ou Théodore qui lui avaient évoqué un mot terrible, où le corps était en diverses parties. Il retint une grimace, écoeuré par une telle pensée. Toute idée de violence était involontaire chez lui - Aramis avait un fond pacifique, et refusait de se laisser aller à la violence, qu'elle soit morale, physique, avec des poings ou verbale.
— « Très bien. Marché conclu déclara Aramis.
Il lui fit signe de le suivre, et après être sorti dans la rue, les pas du gitan se firent ceux d'un guide. Si il s'était habitué à la ville et à ses alentours, il avait eu beaucoup de mal à ces horizons de bitume. Aussi, très rapidement, au gré de leur conversation et de leurs silences amicaux, ils arrivèrent en lisière d'un bois. Immédiatement, la physionomie de Aramis se détendit, et on sentit rapidement qu'il était dans son élément. Dans le sous-bois, ses pas étaient feutrés, discrets ; la lumière ornait ses vêtements et donnaient l'impression qu'il se fondait dans le paysage. Il en allait de chaque anecdote, sur telle plante ou tel animal. Enfin, ils débouchèrent sur une prairie où était installée sa roulotte. L'endroit paraissait, non pas lugubre et vide, mais tout simplement en attente.
— « Voilà où je vis. C'est ce terrain qui n'est pas à moi, et pour lequel on m'a mis en situation difficile.
Aramis alla prendre selle et harnais, qu'il porta sur une épaule comme si ça ne pesait rien. Son feu de camp était rempli de vieilles cendres, et une certain nostalgie s'empara de lui en voyant son chez lui ainsi vidé. Sans Lazlo, sans lui-même, sa roulotte n'était qu'une caravane comme les autres. Il secoua la tête et se tourna vers Maya avec un sourire.
— « Un peu plus loin, il y a une rivière ; nous allons la traverser puis Lazlo, mon cheval, sera dans le pré suivant. Il appartient à un fermier voisin avec qui je me suis lié d'amitié. Prête pour ta première leçon ?
Aussitôt dit, aussitôt fait ! La rivière traversait deux petites collines ; Aramis aida Maya à traverser, tout en continuant de converser doucement. L'air était frais, et si la matinée avançait doucement, leur marche agréable n'était ni forcée ni trop lente. Finalement, en pénétrant dans un second pré, un bruit de course se fit entendre, et Lazlo, vieil étalon à la robe grise, s'approcha d'eux avant de frotter sa lourde tête contre l'épaule de son maître.
— « Maya, je te présente Lazlo. Il a appartenu à un vieil ami, qui me l'a légué à sa mort. On peut presque dire que j'ai grandi avec ce canasson fit-il en riant, en flattant l'encolure de la bête.
Aramis finit par déposer sur le dos de l'imposant cheval une couverture, la selle, puis après l'avoir préparé, il s'approcha de Maya et tendit le doigt un peu plus loin, vers d'autres collines avoisinantes. Il souriait, comme un gamin.
— « Il nous faut environ une vingtaine de minutes avant d'arriver au lac. La température monte ; la baignade sera idéale, sous les ombrages des pins. Lazlo et moi n'attendons plus que toi, MiLady. Un clin d'oeil avec cette boutade, et il s'approcha du cheval, les mains soudées pour aider la demoiselle à monter. Déjà, il lui donnait quelques conseils - se tenir droite, les coudes au corps, paumes vers le ciel ; ne pas tirer trop fort, ne pas être crispée ; qu'elle ne pense pas encore à donner de coups de talons, mais plutôt à serrer les genoux pour avoir une bonne assise. Aramis riait un peu, entre quelques phrases ; il s'amusait déjà comme un petit fou.
Sujet : Re: Monday to sunday ◮ MayAramis Ven 1 Mai 2015 - 11:57
Je suis complètement désolée pour le retard x_x J'ai été prise par mes révisons, puis par mes partiels et j'ai complètement oublié de te prévenir D: Encore désolé du retard du coup x_x
maya et aramis
Monday to sunday
chez maya
Elle suivit Aramis en silence, sentant l’excitation monter en elle. Aujourd'hui, depuis la première depuis des siècle, elle allait enfin tester une chose nouvelle. Et pas n'importe quoi, un sport très... Moldu pour le coup. Elle, une sang pur, fier de l'être. Elle se consolait mentalement en se disait que certain sorciers faisaient la même chose sur des sombrals, qu'à un détail près, c'était la même chose. Ah, si ces chers parents Holmes étaient là, ils s'arracheraient les cheveux à coup sûr. Et son mari, lui ferait une crise cardiaque. Et elle en serai enfin débarrasser. Non, ce n'était pas gentil de penser ça, elle était une vilaine fille. L'endroit dans lequel il arrivèrent, la jeune sorcière ne le connaissait pas. Il fallait dire qu’en dehors de sa propre ville, elle n'avait jamais trop prit ma peine d'aller voir ailleurs. C'était dommage au fond, il y avait tant de choses à voir loin de chez elle. Elle hocha la tête, buvant littéralement ses paroles. Elle n'était pas tout à fait à l'aise. C'était comme ça la première fois qu'elle expérimentait quelque chose. Elle voulait toujours tout contrôler alors débuter était la pire chose qu'il pouvait lui arriver. Mais elle était sûre qu'Aramis serait être patient et sympa avec elle.
Le cheval en lui même était immense. En tout cas à côté de Maya qui atteignait à peine le un mètre soixante. Aramis avait 'air à l'aise, normal, c'était son canasson. Elle esquissa un petit sourire, tenta une approche vers la bête mais recula d'un pas. Les caresses, pas pour tout de suite. Elle regarda le jeune homme seller son cheval et il tendit son bras vers elle, l'invitant à monter. Catastrophe. Un sourire tremblant sur les lèvres, elle attrapa la main d'Aramis.
MiLord, fit-elle en rigolant un peu.
Et elle monta. En robe évidement, c'était toute la classe incarnée de Maya, toujours en tenue inapproprié. Mais c'était elle, et c'était tout ce qui faisait le charme du... Personnage étrange qu'elle était. Elle écouta ses conseil, se redressa, raide comme un piquet, serra les doigts, leva les mains. Elle avait l'air d'une grande débutante. Peut être parce qu'elle avait les mains dix fois trop haut, ou parce qu'elle était un peu trop en arrière (d'ailleurs elle changeant bien vite de posture). Elle serra alors les genoux comme il le lui avait conseillé et l'animal avança.
Houla ! Houla !
Stressé était le mot parfait pour la définir à ce moment là. Elle tanguait de gauche à droite, les mains carrément au ciel et serrait les dents. Elle regardait Aramis de temps à autre en souriant, en se disant qu’il devait bien la trouver cruche en ce moment même. Elle n'était pas stable, et c'était même drôle à vori, à chaque accélération du cheval gris, elle se rattrapait à sa crinière, se penchait en avant, bref. Si on enlevait l'image du cheval, on pouvait imaginer qu'elle était en équilibre sur le mât d'un bateau voguant sur les flots à toute allure.
C'est marrant !
Et au fond, cela la faisait rire. Elle n'avait pas honte, non non, elle se félicitait de ne pas être encore tomber dans un ravin, ou la tête la première dans l'eau. Sauf que le moment de s'arrêter arriva, et Maya n'en fit qu'à sa tête. Avant même qu'il lui propose de l'aide pour descendre, elle le prit de court.
Je vais le faire, comme une grande !
Et elle le fit. Comme une grande. En se cassant la figure. Elle aurait pu, faire comme tout le monde, écouter ses conseils mais non. Au lieu de descendre comme tout les cavaliers de ce monde, elle se mit en position amazone et... Se laissa glisser. Elle en calcula pas sur le coup, la hauteur de l'animal et s'écrasa par terre, la tête la première dans la seule flaque de bout présente à des kilomètres. Elle pouvait dire adieu à la bancheur immaculé de sa robe blanche, toute neuve. Ce soir elle ouvrirait un livre des sorcières au foyer pour trouver le sort afin de laver tout ça. Elle se releva, levant les yeux vers son cher locataire.
Hum, je trouve que... Me suis bien débrouillé. Non ?