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: The moment you doubt whether you can fly, you cease for ever to be able to do it.
ϟ ÂGE : 27 ϟ FONCTION : Ancien élève de Poufsouffle, il espère atteindre le sommet de la pyramide sociale en devenant un homme d'affaires important. ϟ AVATAR : Tyler Posey
ϟ LIENS : So come with me, where dreams are born, and time is never planned. Just think of happy things, and your heart will fly on wings, forever, in Never Never Land!
| Live the night [Pv Antoine] Sujet : Live the night [Pv Antoine] Lun 7 Juil 2014 - 15:05 |
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| How did we get here?
« Je ne vois vraiment pas pourquoi tu t'inquiètes, Antoine, furent les premiers mots de Justin alors qu'il franchissait les portes du Deus Ex Machina avec un certain aplomb, sans même prendre la peine de vérifier si le jeune Lemington n'avait pas profité de son inattention pour fuir. Après tout, Dieu est parmi nous, se dépêcha-t-il d'ajouter en agrémentant sa tirade d'un clin d'œil malicieux comme si son jeu de mots vaseux à propos du nom du club risquait d'échapper à quelqu'un. » Grâce à un improbable miracle, l'ex-Serpentard était toujours sur ses talons et Justin ne put empêcher le soulagement de l'envahir. Peu importe à quel point il s'acharnait à prétendre le contraire avec une assurance presque troublante, il était le premier à reconnaître que l'anxiété palpable d'Antoine était parfaitement légitime. D'une certaine manière, ne l'avait-il pas kidnappé ? Alors que l'heure du crime —minuit— approchait dangereusement, Justin avait brusquement abandonné sa colocataire, Hannah, aux mains d'éventuels cambrioleurs pour arpenter Londres seul. L'ennui avait succédé à l'excitation de découvrir une nouvelle facette de la capitale anglaise, et c'est avec un sourire innocent empli d'arrière-pensées qu'il s'était souvenu de la présence d'Antoine à une quelconque adresse obtenue par des moyens douteux. Comme un roi en quête de distraction, il s'y était précipité nonchalamment et n'avait pas hésité à tambouriner sur la porte jusqu'à ce que les voisins menacent d'expulser le jeune Lemington s'il ne daignait pas ouvrir à son ami. Le procédé était mesquin mais il avait au moins le mérite de marcher ; une demi-heure et un retentissant "Il est temps de t'apprendre la vie !" plus tard, Justin avait proclamé avec un sérieux confondant que c'était le Destin qui les avait menés jusque devant la façade impressionnante du Deus Ex Machina et, surtout, qu'il ne fallait jamais refuser une invitation du Destin. L'argument n'avait pas l'air d'avoir séduit Antoine mais le sourire carnassier de Justin démontait toute tentative d'opposition. Il pouvait être si cruel, quand il s'y mettait. Pire que Sybie-la-Vipère, ce qui n'était pas peu dire, il fallait l'avouer !
La musique hurlait dans ses oreilles, telle une sirène alarmée ; à l'intérieur de l'ancienne église désaffectée, c'était comme si le monde était fragmenté. Fragmenté en des milliers d'éclats de lumière qui survolaient, indifférents, la piste de danse. Fragmenté en des centaines de visages luisants de maquillage, leurs visages figés dans une sorte de folie frénétique que seule une danse endiablée pouvait apporter. Aussi étrange que cela puisse paraître, avant ce soir, Justin n'avait encore jamais pris le temps de découvrir la boîte la plus in du Londres sorcier —et peut-être même de toute l'Angleterre. Quand on connaissait Thaddeus Voerman, ce n'était pas une idée impossible. « Le propriétaire est une bonne connaissance, indiqua-t-il avec un sourire triomphant. Son narcissisme ostensiblement affiché avait besoin de cette précision pour se sentir satisfait. Il paraît que, parfois, on peut croiser le directeur de la SEPPOM. C'est dingue, non ? » Il était obligé de crier pour se faire entendre et ce n'était pas l'expérience la plus agréable du siècle. Néanmoins, il agrippa le bras d'Antoine avec une force insoupçonnée et s'ingénia à fendre la foule à grand renfort de coups de coude énergiques et bien placés. Destination : le bar où s'échouait déjà quelques groupes de fêtards naufragés. Postés à des endroits stratégiques, des artistes faisaient leur show. Ils n'eurent droit qu'à un regard vaguement appréciateur de l'adolescent tapageur. Il avait d'autres choses en tête, comme forger la répartie qui manquait cruellement à son compagnon d'infortune. D'une manière inattendue et potentiellement stupide, de préférence.
« Deux cocktails, n'importe lesquels, je n'ai qu'une exigence : il faut qu'ils soient assez alcoolisés, commanda Justin à une petite barmaid blonde, plutôt mignonne avec son sourire enjoué. Croisant le regard ahuri d'Antoine, il s'exclama : Quoi ? Crois-moi, tu vas en avoir besoin. » Ce n'était pas exactement ce qu'on pouvait appeler une phrase rassurante mais Justin s'en moquait. Il paya la consommation et dut presque forcer Antoine à boire son verre. L'instant d'après, il éclatait de rire en entraînant le jeune homme à travers la marée humaine. Un flot d'adrénaline et d'alcool coulant dans ses veines, il n'avait plus qu'une vague notion de ce qui était acceptable ou de ce qui ne l'était pas.
« Tu sais, Antoine, souffla Justin à son comparse. J'ai toujours pensé que tu étais quelqu'un de sympa sous tes dehors ennuyeux. La seule chose qui te manque, c'est un peu d'entraînement. » Il ne laissa pas le temps à l'ex-Serpentard de réagir. D'un geste vif, il le poussa vers l'avant et le contempla avec une sorte de plaisir malsain s'écraser lamentablement sur un homme à la carrure surdéveloppé. Le reste du verre d'Antoine voltigea dans les airs, défiant les lois de la gravité, avant de se soumettre à la physique terrestre en aspergeant le T-shirt du malabar susmentionné. Un peu trop facile, mais distrayant, songea Justin en admirant la scène. |
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: Euh... Vous savez, on peut discuter, aussi !
ϟ FONCTION : Etudiant à Serpentard, a redoublé sa 7ème année. ϟ AVATAR : Pierre Niney
| Live the night [Pv Antoine] Sujet : Re: Live the night [Pv Antoine] Lun 14 Juil 2014 - 16:53 |
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L’alcool, c’est mal. Lol.
- On ne devrait pas être là…
- Je ne vois vraiment pas pourquoi tu t'inquiètes, Antoine. Après tout, Dieu est parmi nous.
Justin accompagna ces mots par un clin d’œil appuyé, ne déclenchant chez Antoine rien de plus qu’un rire nerveux. Il fallait dire que le seul lieu où se trouvaient les ados avait de quoi déclencher une légère angoisse chez notre Serpentard. Remarquez, il n’en fallait pas beaucoup pour paniquer notre garçon…
Comment avait démarré cette soirée, déjà ? Ah, oui. Il y avait à peu près une heure, Antoine était tranquillement affaissé dans un fauteuil, chez lui, dans sa maison de Londres, profitant du fait que ses parents étaient partis à une fête sans lui. N’étant lui-même pas très fêtard dans l’âme, l’adolescent s’était accordé quelques petits plaisirs, comme une bonne tasse de chocolat chaud avec du nougat, ainsi qu’un peu de musique moldue pour seul fond sonore. Ce faisant, il relisait avec plaisir le tour du monde en 80 jours, une lecture que lui avait conseillé Mr Delpech pour approfondir sa culture générale. Bref. Tout était bien. Tout était calme.
Hélas, ce n’était pas destiné à durer.
Sur le coup d’à peu près minuit, quelqu’un avait frappé à la porte de la maison Lemington. De bonne humeur, Antoine était allé ouvrir à cet illustre inconnu, qui s’avéra finalement (et hélas) familier. Justin Finch-Fletchley, élève de Poudlard et catastrophe naturelle de son état. Le Poufsouffle l’avait salué en lui proposant un plant soi-disant génial. Et Antoine lui avait claqué la porte au nez.
C’est-à-dire que notre Serpentard en avait assez bavé, au cours de sa scolarité. Justin n’était pas plus méchant qu’un autre, non. Il avait juste un talent assez notable à s’attirer des ennuis, et à en faire profiter son entourage proche. Dont faisait occasionnellement partie Antoine, à son grand désespoir.
La suite n’avait été que pur chantage. Justin avait tambouriné à la porte jusqu’à ce que les voisins de rappliquent, obligeant Antoine à sortir sous peine que ses parents soient informés des fréquentations visiblement douteuses que possédait le Serpentard. C’était donc non sans une certaine mauvaise volonté que le jeune homme avait quitté son nid douillet pour affronter la nuit londonienne, et les caprices d’un Poufsouffle déchainé.
Et c’est ainsi que les deux jeunes hommes arrivèrent au Deus Ex Machina, la boîte sorcière la plus branchée de Grande-Bretagne. L’établissement étant complètement bondé, Justin et Antoine avait du jouer des coudes pour entrer, le Poufsouffle prenant même le bras de son camarade pour éviter que celui-ci ne se défile.
- Le propriétaire est une bonne connaissance, expliqua Justin en criant pour se faire entendre. Il paraît que, parfois, on peut croiser le directeur de la SEPPOM. C'est dingue, non ?
Antoine leva un pouce en l’air pour faire signe qu’il avait compris, ne sachant pas quoi répondre. Il se sentait aussi à l’aise en ces lieux qu’un poisson rouge dans le Sahara, en ayant même déjà pris la couleur. Les endroits fréquentés et in, très peu pour lui. Selon le Serpentard, il y avait d’autres moyens de s’amuser que boire jusqu’à l’ivresse et se dandiner sur une piste de danse pour espérer intéresser une quelconque proie d’un soir. Quoique l’inverse fusse d’ailleurs plus probable, en fait.
- Tu es certain qu’on ne pourrait pas aller ailleurs ? Questionna Antoine à son camarade, qui fit mine de ne pas l’entendre.
En voyant que Justin le trainait vers le bar, le jeune sorcier fut tenté de prétexter une soudaine agoraphobie pour fuir les lieux. Mais rien à faire. Le Poufsouffle le tenait toujours aussi fermement par le bras, les plantant finalement face à une jeune barmaid blonde et souriante.
- Deux cocktails, n'importe lesquels, commanda Justin avec un sourire enjôleur. Je n'ai qu'une exigence : il faut qu'ils soient assez alcoolisés.
Antoine manqua de s’étouffer, lançant un regard mi-surpris, mi-outré, à son camarade. Non. Pas d’alcool. Le jeune homme avait eu suffisamment de mauvaises expériences dans un état d’ivresse pour renouveler la chose.
- T’es dingue ?! Réussit-il à articuler difficilement en guise de protestation.
- Quoi ? S’étonna Justin, nullement dérangé. Crois-moi, tu vas en avoir besoin.
- Besoin ? Besoin pour quoi ?
Aucune réponse. Le regard d’Antoine dériva sur la barmaid, afin de la convaincre oculairement de ne pas trop avoir la main lourde sur l’alcool. Malheureusement, la demoiselle semblait charmée par Justin, aussi fut-elle assez généreuse sur la quantité de rhum présente dans le cocktail. Maudits soient le Deus et Justin Finch-Fletchley.
Un verre plus tard (avalé sous la contrainte, vous vous en doutez bien), et Antoine était déjà bien parti. C’est ça, remarque, quand vous ne tenez pas vraiment la boisson…
- Tu sais, Antoine, souffla Justin à son camarade en le traînant à travers la masse humaine qui les entourait. J'ai toujours pensé que tu étais quelqu'un de sympa sous tes dehors ennuyeux.
Le Serpentard rit bêtement, ne maîtrisant déjà plus très bien ses faits et gestes.
- C’est gentil, bafouilla-t-il maladroitement.
- La seule chose qui te manque, poursuivit le Poufsouffle, c'est un peu d'entraînement.
Antoine cligna des yeux, momentanément désinhibé. Cette phrase n’augurait étrangement rien de bon.
- De l’entraînement ? Répéta le vert et argent. Comment ça, de l’entraînement ?
Pour toute réponse, Justin lui rit au nez et le poussa dans la foule. Déséquilibré, le garçon trébucha sur une marche (non mais franchement, c’est quoi cette idée de mettre des marches partout dans les boîtes de nuit ?!), et lâcha le verre qu’il tenait encore. Après un magnifique vol plané, celui-ci alla déverser le reste de son contenu sur le T-shirt autrefois d’un blanc impeccable d’une véritable armoire à glace. Verre bientôt rejoint par Antoine, qui ne trouva pas meilleur point d’accroche que ce mastodonte.
Le Serpentard cligna des yeux, nez à torse avec sa béquille improvisée. Béquille qui ne semblait étrangement pas très contente de s’être vue aspergée d’alcool.
- Euh… Bonsoir ? Tenta Antoine en souriant de manière très stupide, disons-le, à sa “ victime ”.
L’homme se gonfla en regardant le jeune sorcier d’un air très mauvais. Génial. Sur tous les clients de la boîte, il avait fallut tomber sur celui qui avait des ascendances de troll des montagnes croisé loup-garou. Pas du tout rassuré, Antoine déglutit nerveusement. Il sentait venir l’explication musclée dans très peu de temps. Aussi, mû par un instinct de survie surdéveloppé par sept années passées à Poudlard, le jeune homme finit par pointer au hasard dans son dos.
- J’suis désolé, Monsieur, s’excusa le garçon en secouant la tête d’un air dépité. C’est pas de ma faute. C’est lui, là.
Généralement, dans les films moldus, c’est toujours là que la grosse brute met un coup de poing à celui qui l’a percuté. À croire pourtant que les sorciers sont plus civilisés que cela, car le mastodonte écarta Antoine comme on chasse une mouche, avant de se diriger en grondant vers la personne montrée précédemment par Antoine.
Soit Justin, vous vous en douterez bien. HRP : Voilà... Si tu as besoin de plus, dis-moi, parce que je sais pas si c'est trop léger ou non... =w=;; |
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| Live the night [Pv Antoine] Sujet : Re: Live the night [Pv Antoine] Mer 30 Juil 2014 - 21:07 |
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Quelque part dans les tréfonds de l'univers, un diable ricana sournoisement. L'esprit embrouillé, Justin devina confusément les contours incertains de la silhouette du colosse s'éloigner d'Antoine pour se diriger vers lui d'un pas plus vif que ne le laissait supposer sa carrure importante. Au milieu du joyeux bordel qui régnait habituellement sous son crâne hirsute —amplifié par l'alcool et le vacarme ambiant— il ne pouvait pas s'empêcher de se maudire pour avoir stupidement cru que musclé rimait avec retardé. Techniquement, si mais... Non, c'était un argument idiot. Il valait mieux penser à d'autres choses, comme au moyen de ne pas perdre sa mâchoire sous l'impact des poings serrés du molosse. Par chance, ou par pure inconscience, Justin était lui-même un monstre bagarreur. « Oh ! fit-il en désignant le plafond d'un geste équivoque. » Une paire d'yeux bleus se levèrent aussitôt et l'ex-Poufsouffle en profita pour se baisser juste à la bonne hauteur et viser avec une force implacable l'entrejambe du malheureux Mr Biceps. Son genou gauche percuta sa cible avec une prévisibilité navrante et il n'attendit pas de voir la réaction de sa victime, bien qu'il la devine aisément, partageant la dure condition de son sexe. Sa main agrippa, une nouvelle fois, la manche d'Antoine et il l'entraîna avec lui au hasard de la foule. Pourvu que ce mec ne ramène pas ses amis ! s'affola Justin sans ressentir la moindre once de culpabilité. Pourquoi devrait-il se sentir coupable ? Ce sont des choses qui arrivent, il faut y être préparé.
Le jeune homme s'arrêta à une certaine distance de la piste de danse, sans même prendre la peine de vérifier si Antoine avait repris son souffle. Il était trop occupé à vérifier que personne ne les avait suivis, tellement occupé qu'il remarquait à peine les couples qui s'embrassaient dans l'ombre des projecteurs. Pour quelqu'un de moins impudique que lui, la scène était terriblement embarrassante : les mains se faufilaient sous les T-shirts, curieuses et voraces. Au fond de lui, alors qu'il souriait à Antoine d'un air qui signifiait que la soirée ne se conclurait pas sur cet échec, il priait pour qu'une jolie nana ne décide pas d'embarquer l'ex-Serpentard. Il ne voulait pas tenir la chandelle, non, pas après sa rupture avec Gaya Lalaith. Sa Gaya. Aussi, c'est avec un sourire tout à fait charmant qu'il leva son majeur en direction d'un homme qui lorgnait dangereusement les fesses de son ami —bien qu'il comprendrait aisément si Antoine ne voulait pas être ami. Cependant, ce n'était pas quelque chose qu'il était prêt à accepter. L'autre garçon devrait composer avec ça, peu importe à quel point ça sonnait égoïste. Et puis, pour l'instant, leur petite sortie improvisée était fun, non ? Si ? Non ? Non. Bon. Il leur restait encore quelques heures avant de rentrer.
« Arrête de gigoter, grogna Justin. Ou ce type va finir par croire que tu essaies de l'allumer. » Il avait dit ça sans le regarder, devinant simplement la tension d'Antoine. Quand, enfin, il réussit à se persuader que le gros malabar avait abandonné la partie, il se retourna vers l'ex-Serpentard avec un sourire qui aurait pu être carnassier s'il n'était pas aussi crispé. « Biiiiiiien. Ce n'était pas vraiment la réaction que j'espérais mais on commence à avancer. Sincèrement, Antoine, tu ne peux pas juste rétorquer quelque chose d'hautement spirituel comme "Abruti, t'étais sur le chemin ?" ou "T'es tellement énorme que j'ai pas trouvé le moyen de t'esquiver et, non, je ne suis pas désolé, crétin." Tu parles anglais, n'est-ce pas ? Tu saisis ce que je tente de te dire ? » Bien sûr, il avait conscience de ne pas être très charitable, malgré son indéniable appartenance à la maison Poufsouffle mais Antoine l'énervait, à encaisser les coups sans répliquer. Dans le monde de Justin, c'était toujours la guerre. Contre ses origines, contre la tyrannie des Mangemorts, contre l'autorité en général, contre lui-même... Alors il ne pouvait pas comprendre Antoine, non, il ne pouvait pas, peu importe à quel point il essayait. Il faut avouer qu'il n'était pas très patient.
Avec un soupir tragique, il ajouta : « Qu'est-ce que je vais faire de toi, hein ? »
Un bruit de pas dans son dos l'empêcha de se lamenter davantage à propos d'Antoine et de son manque flagrant de répartie. Sans réfléchir, Justin plaqua Antoine contre le mur et le maintint immobile pendant que la silhouette du malabar passait à quelques mètres d'eux. Grâce à un improbable coup de chance, il ne les remarqua pas. Allons bon, ce mec n'allait donc pas se décider à abandonner ? Ridiculement désespérant... |
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| Live the night [Pv Antoine] Sujet : Re: Live the night [Pv Antoine] Ven 15 Aoû 2014 - 18:42 |
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L’alcool, c’est mal. Lol.
Ce fut complètement sonné qu’Antoine vit le mastodonte arriver droit sur Justin. La puissance du coup qu’on avait infligé au Serpentard pour le pousser l’avait déséquilibré, le faisant tomber à genoux au milieu de la marée humaine. Il ne put donc suivre l’échange du Poufsouffle avec l’homme énervé que d’un œil rendu hagard par le choc et la boisson. Légèrement grisé, Antoine eut un rire un peu stupide lorsqu’il vit Justin frapper vaillamment l’entrejambe de son agresseur d’un coup de genou bien placé. Par contre, le Serpentard rit beaucoup moins lorsque son camarade l’attrapa par le bras pour le tirer au milieu de la foule dans l’objectif, cette fois-ci, de fuir à toute allure. Tiens donc. La fuite. Une technique familière à notre Antoine… Comme quoi, on dira ce qu’on veut, mais le courage ne résout pas tout. Un peu à bout de souffle, Antoine trébucha plusieurs fois en voulant suivre Justin. Il commençait à avoir sérieusement la tête qui tournait, avec toute cette chaleur et ces émotions violentes. Ça faisait beaucoup, tout de même, pour notre d’ordinaire placide étudiant. Après quelques minutes de déambulation savamment orchestrée par notre ami Justin, les deux adolescents s’arrêtèrent dans un coin, à l’ombre des projecteurs. Le Poufsouffle espérait certainement par ce biais échapper à la fureur de celui qu’il avait malencontreusement privé de descendance. Jusque là, Antoine le suivait plutôt bien. Ce qu’il ne comprenait pas très bien, par contre, c’était POURQUOI aller se cacher au milieu des couples enlacés ? C’est à dire que mis à part pour assouvir un quelconque instinct voyeur (ou une passion soudaine pour les sangsues et les poulpes, allez savoir), la vue ne présentait pas grand intérêt… Ce fut donc tout aussi gêné que confus que notre ami Antoine tira un peu sur le bras de Justin pour essayer de le faire migrer. Curieusement, le Serpentard était incapable d’articuler la moindre phrase, ne réussissant à sortir que quelques vagues borborygmes. L’alcool, encore et toujours, il fallait croire… - Arrête de gigoter, gronda Justin en sentant son camarade se mouvoir. Ou ce type va finir par croire que tu essaies de l'allumer.Intrigué, Antoine tourna la tête dans la direction que fixait le Poufsouffle. Il eut alors la désagréable surprise de trouver un homme d’une trentaine d’années en train de le regarder d’un air enjôleur. Gloups. Bien décidé à sauver sa peau (et ses fesses !), le Serpentard tenta donc une nouvelle approche auprès de son camarade. - Tu es s-sûr qu’on ne pourrait pas rentrer ? Questionna maladroitement Antoine, surpris lui-même par le fait qu’il avait réussi à aligner une phrase entière. Sans grande surprise, Justin n’en tint pas rigueur. Le Poufsouffle préféra se retourner vers sa victime avec un sourire qui n’augurait rien de bon. - Biiiiiiien, entama-t-il. Ce n'était pas vraiment la réaction que j'espérais mais on commence à avancer. Sincèrement, Antoine, tu ne peux pas juste rétorquer quelque chose d'hautement spirituel comme "Abruti, t'étais sur le chemin ?" ou "T'es tellement énorme que j'ai pas trouvé le moyen de t'esquiver et, non, je ne suis pas désolé, crétin." ?Honteux, Antoine baissa les yeux. - Tu parles anglais, n'est-ce pas ? Poursuivit Justin. Tu saisis ce que je tente de te dire ?- O-Oui…, bredouilla maladroitement Antoine. Pardon…Le Poufsouffle fixa son camarade un long moment, avant de soupirer d’un air tragique : - Qu'est-ce que je vais faire de toi, hein ?Antoine offrit un regard pitoyable à Justin, esquissant un vague sourire d’excuse. Le Serpentard savait qu’il était un trouillard de première, et un pacifiste né. Aussi, réussir à le faire protester à quoi que ce soit était un exploit. Car il en fallait vraiment énormément pour que notre ami sorte de ses gonds. Mais alors que le garçon décoiffé allait tenter de vaines explications quant à son cruel manque de répartie, Justin eut un comportement pour le moins… surprenant. En effet, il attrapa Antoine par les épaules, et le plaqua assez violemment contre le mur. Le Serpentard en eut le souffle coupé, tant le coup avait été inattendu. Refusant de céder à une panique naturelle et légitime, l’adolescent regarda par-dessus l’épaule de son camarade. Le constat le fit frémir. L’homme qu’il avait percuté tout à l’heure était encore à leur recherche. Et apparemment, le coup de genou de Justin s’était révélé efficace, puisque le mastodonte se dandinait curieusement. Le pauvre homme, vraiment. Ce ne fut que lorsque le danger fut écarté qu’Antoine réalisa la situation dans laquelle il se trouvait. Le jeune homme en convenait : l’arrivée du colosse justifiait que l’on se montre discret. Mais tout de même, que le Poufsouffle se colle à ce point là contre lui, ça faisait peut-être beaucoup, non ? Notre Serpentard rougit violemment en sentant le souffle de Justin courir sur son visage. La position dans laquelle il se trouvait commençait à mettre notre jeune homme véritablement mal à l’aise. Pour un garçon qui se cherchait encore dans son orientation (et je ne parle pas de se repérer sur un plan, hein !), tant de proximité le troublait réellement. Même s’il n’y avait naturellement aucune intention malsaine derrière tout cela. M’enfin… semblait-il. Cherchant un peu d’aide des yeux, Antoine tourna la tête. Il tomba alors sur le même homme qui l’aguichait tout à l’heure, et qui ne semblait pas avoir renoncé dans son entreprise. En effet, il fit un joli clin d’œil à notre adolescent, semblant dire du regard une phrase pour le moins embarrassante, du genre « Tu vas voir, gamin, je suis le prochain ! ». Et autant dire que le fait que Justin soit toujours collé contre Antoine ne sauva pas vraiment les choses. Tout était fini. Le Serpentard était coincé entre un dangereux prédateur sexuel et un dangereux-individu-tout-court. Quelle que soit la nature de sa tentative, toute fuite paraissait vaine. Ne restait-il donc aucun espoir à notre Antoine de se tirer de là ? … Eh bien si, mes amis ! Il restait bel et bien une solution ! Mais autant le dire tout de suite : celle-ci allait s’avérer bien surprenante pour ceux qui connaissaient notre protagoniste… Aussi Antoine prit-il une grande inspiration, avant de puiser dans toutes ses forces pour repousser violemment Justin, qui avait pourtant une carrure bien plus imposante que la sienne. - Lâches-moi ! S’exclama-t-il, s’appuyant tout de même contre le mur pour reprendre sa respiration légèrement entravée par la situation précédente. Tu ne te rends pas compte que tu es en train de ruiner ma soirée, là ?!Ça y est. La machine était lancée, il allait être dur de l’arrêter. D’autant plus avec un peu d’alcool dans le sang. - J’étais tranquillement installé chez moi, à lire un bon bouquin ! Continua Antoine d’un air furieux. Et toi, tu arrives comme une fleur pour me trainer ici, alors qu’il est pourtant de notoriété commune que je déteste les bars et les endroits bruyants ! Ensuite, tu me forces à boire, pour finalement me mettre sur le dos un parfait inconnu qui va probablement nous changer en limaces si il nous recroise ! Et tu OSES critiquer mon comportement ?!Antoine se passa la main dans les cheveux, son sang battant à ses tempes. - C’est juste complètement DINGUE, quoi ! Siffla le Serpentard en fusillant le Poufsouffle des yeux. C’est toi qui devrait un peu revoir tes manières, tu ne penses pas ?Guidé par une rage qui lui dévorait les tripes, le jeune homme quitta son mur pour s’éloigner de Justin. Mais lorsqu’il passa au niveau de ce dernier, il ne put s’empêcher de lui crier sur un ton un brin désespéré : - C’est bon, j’ai saisi que j’étais un minable ! Vous me l’avez tous suffisamment fait comprendre au cours de ses dernières années ! Mes parents ! Mes camarades de classe ! Mes professeurs ! Vous vous y êtes TOUS mis ! Et tu veux connaître la meilleure ?Sans attendre de réponse, Antoine alla saisir Justin par le col, et le secoua un grand coup. - Je n’ai pas eu mes ASPIC ! Cria le jeune homme d’une voix à la fois haineuse et plaintive. Je redouble ! Haletant, le Serpentard relâcha le Poufsouffle. - Evidemment, tu t’en fous… Hein, il n’a pas beaucoup de problèmes à se faire, Finch-Fletchley, le tombeur de ces dames… Et vous, ajouta Antoine à l’encontre de l’homme qui le reluquait depuis tout à l’heure. Si vous pouviez aller vous faire mettre par un hippogriffe, ça me ferait très plaisir.Et c’est drapé de toute sa fierté qu’Antoine quitta les deux objets de sa colère. Maintenant, faisons un petit bond dans le temps pour rejoindre notre ami quelques instants plus tard. - Pourquoi j’ai dit çaaaaaaaa…, sanglota le jeune homme, assis sur un confortable fauteuil se trouvant un peu en retrait de toute l’agitation du Deus. Car oui, comme après chaque accès de rage, Antoine était aussitôt rattrapé par ce sentiment amer qui vous plombe une vie : le regret. Bon, d’accord, Justin avait été infernal, cette soirée. Mais était-ce réellement une raison pour lui balancer toutes ces méchancetés à la figure ? En entendant qu’on s’adressait à lui, Antoine releva la tête. Une jeune femme se trouvait en face de lui, et le couvrait d’un regard bienveillant. Et, lorsqu’elle lui demanda si tout allait bien, le jeune homme craqua complètement. - Mis à part le fait que je suis un râté, tout va bien…, lâcha-t-il d’une voix éteinte, une grosse larme roulant sur sa joue. Mais ça ne vaut pas trop la peine que je vous embarrasse avec ça, je crois…D’une voix douce, la jeune femme proposa à Antoine d’aller boire un verre, afin de se changer les idées. En temps normal, le Serpentard aurait poliment refusé. Mais là, il était trop à bout pour se défiler. Et puis… c’était qu’elle était plutôt mignonne, la demoiselle. Comme un enfant, Antoine se laissa guider par la femme à travers la boîte de nuit, qui était tout de même sacrément étendue. Le fait de descendre ensuite les escaliers ne choqua pas plus que ça notre jeune homme, qui était de toute manière bien trop plongé dans ses remords pour s’inquiéter de quoi que ce soit. Dommage. Parce que si Antoine y avait prêté un peu plus d’attention, il aurait certainement pu relever l’inscription parquée en rouge qui surplombait les escaliers qu’il était en train de descendre. « VAMPIRES UNIQUEMENT. » Désolée pour le retard... J'espère que ça te convient... |
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| Live the night [Pv Antoine] Sujet : Re: Live the night [Pv Antoine] Lun 25 Aoû 2014 - 16:57 |
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| How did we get here?
Justin tenait bien l'alcool : grâce aux légendaires fêtes organisées par son ancienne maison à Poudlard —les Poufsouffles étaient décidemment les meilleurs— il avait réussi à développer ce que les fêtards appelaient une résistance providentielle. M'enfin, alors qu'Antoine le repoussait un peu trop facilement pour que Justin saisisse ce qui se passait en temps réel et commençait à déballer son sac avec une hargne inattendue, le jeune homme ne put s'empêcher de se demander s'il s'agissait d'une hallucination causée par la boisson ou bien... mais non, c'était la réalité. Justin pouvait distinctement entendre quelques types qui se marraient dans son dos, comme s'il était amusant qu'Antoine, Antoine Lemington qui ne répliquait jamais rien et encaissait les coups avec une bonne foi étonnante, se révolte soudain. Attendez. N'était-ce pas pour ça qu'il l'avait entraîné jusqu'ici au mépris des moindres règles de savoir-vivre ?
« Antoine, je suis si fier de toi, baragouina Justin en tentant de rattraper le Serpentard. » Mais celui-ci avait déjà disparu. Il fallut quelques secondes supplémentaires à l'adolescent pour réaliser l'impact des paroles de son vis-à-vis et, surtout, la colère qu'elles laissaient entrevoir. Oh Merlin. Il était un incorrigible salaud. Et même assez salaud pour déclencher un début de révolte dans l'esprit d'Antoine et, vu le regard du prédateur sexuel qui lorgnait les fesses de son ami (oui, parfaitement, son ami) depuis un moment déjà, il était le seul à qui ça ne plaisait pas, ou si peu. Fallait savoir ce qu'il voulait, à la fin.
Peut-être qu'il avait trop insisté, songea-t-il alors qu'il repassait une à une les répliques chargées d'amertume de l'autre jeune homme. Peut-être qu'il n'avait pas réalisé qu'Antoine pouvait être blessé par de telles initiatives. Oh, et sans doute que le fait de l'avoir plaqué au mur jouait aussi... Une minute. Il l'avait plaqué au mur. Boooon, se dit Justin en occultant aussitôt cet acte de son esprit. No gay, comme on s'acharnait à prétendre dans le milieu homophobe. De toute façon, ce n'était pas le plus important.
Le plus important était qu'il avait trouvé le moyen de vexer Antoine Lemington et que, seul et bourré, il pouvait lui arriver n'importe quoi.
De manière générale, Justin n'était pas un type responsable. Mais il savait comment organiser ses priorités ; c'est juste qu'il refusait de les suivre. Bien sûr, actuellement, retrouver son ami et quitter cet endroit en un seul morceau figurait en premier sur la liste. Suivant cette logique implacable, il choisit pour une fois de se montrer raisonnable. Peut-être même qu'il formulerait des excuses à Antoine pour cette soirée qui avait dû lui paraître aussi interminable qu'atroce. Peut-être. Après tout, il était de notoriété publique que Justin Finch-Fletchley préférait s'apitoyer sur lui-même plutôt que de lâcher une excuse du bout des lèvres.
Jonglant entre les couples de danseur, Justin tenta de suivre la trace d'Antoine avec un succès fort absent, il fallait le reconnaître. Où est-ce qu'un Serpentard indigne de la devise de cette maison allait se réfugier habituellement, hein ? ... Il n'en avait aucune foutue idée et au fur et à mesure que le temps passait, il lui semblait de plus en plus inconcevable de quitter les lieux sans Antoine. (Qu'est-ce qu'il dirait aux parents Lemington ?) Si Justin avait été juste un peu plus honnête avec sa propre conscience, il reconnaîtrait que c'était la culpabilité qui le poussait à agir ainsi. Durant toute sa scolarité, il s'était amusé avec les nerfs d'Antoine comme avec un jouet récalcitrant, et il avait adoré ça, sans prendre compte des sentiments du jeune homme, sans penser qu'il faisait partie d'une longue série d'humiliations quotidiennes. Au fond, il était autant responsable du redoublement de l'adolescent que de sa violente crise de colère, parfaitement légitime et efficace puisqu'il se sentait aussi minable et pathétique qu'un chaton abandonné. La prise de conscience était violente, mais elle avait au moins le mérite de marcher. Et donc il allait revoir ses manières.
Finalement, surveillant les coins obscurs de l'œil, l'ex-Poufsouffle reconnut la silhouette dégingandée d'Antoine, avachie sur un fauteuil et, et... Mais c'est qu'il avait une touche, le saligaud ! Peut-être qu'il valait mieux l'abandonner à ses activités nocturnes, avec un peu de chance, il oublierait tout le lendemain... « Et voilà une histoire qui s'achève pas trop mal, en fin de compte, marmonna Justin en s'éloignant vers la sortie d'un pas vif... »
... Oui mais non, ça aurait été trop facile. Si ça se trouve, cette fille était peu recommandable et ferait des choses encore moins recommandables à Antoine, qui devait avoir l'esprit vierge et ingénu comme un nouveau-né, et Justin se sentirait coupable toute sa vie de voir le Serpentard traumatisé par cette expérience. Il devait au moins vérifier si tout allait bien et lui glisser au passage qu'il n'était pas le plus minable des deux. Si Justin trouvait le courage de le lui dire.
C'est donc fort de cette logique douteuse qu'il se précipita vers l'endroit obscur qu'Antoine avait déjà quitté en compagnie de sa galante. Si cela avait été quelqu'un d'autre, il aurait haussé les épaules et affiché un sourire de circonstance, oui mais voilà, il y avait cette porte qui venait de se refermer avec un grincement inquiétant et sur laquelle une écriture rouge dévoilait la présence de vampires. La porte derrière laquelle Antoine avait disparu. Oh par le slip de Merlin.
Antoine était-il donc un vampire ?! ... Ok, j'arrête et je rationnalise, se dit Justin en se massant les tempes. Antoine ne pouvait pas être un vampire. La fille qui l'accompagnait, en revanche... Peut-être valait-il mieux prévenir le propriétaire du club (qu'il connaissait de loin, et qui était voué à devenir son employeur dans un futur proche, mais ça, Justinn ne le savait pas encore) seulement, il ne savait pas comment le contacter et, franchement, le temps qu'il réagisse, Antoine finirait certainement en carpette vidée de son sang, s'il se fiait aux rumeurs qui courraient habituellement sur ce genre de pratiques. En carpette morte, donc. Pourquoi est-ce que son foutu instinct de Poufsouffle l'empêchait de faire demi-tour ?
Avec un soupir de héros prêt au sacrifice (Justin n'étant définitivement pas un bon acteur, cela sonnait très mal), il ouvrit la porte avec un coup de pied énergique qui, compte tenu de la facilité avec laquelle la porte céda et son taux d'alcoolémie, le déséquilibra avant de le faire tomber lamentablement par terre. C'est donc écroulé au sol et les yeux flous que l'ancien Poufsouffle releva la tête, et articula d'une voix pâteuse : « Heu, b'jour. Enfin, bonsoir ! Je cherche un copain à moi et... Antoine ! s'exclama-t-il en reconnaissant la touffe brune caractéristique. Ne... Ne fais pas confiance à cette fille... »
Etant donné ce qui venait de se passer, il était sacrément culotté pour dire ça, surtout sans la moindre explication, mais il lui semblait impoli de balancer la nature des occupants de la pièce comme ça, sans préambule. En attendant, la moquette était très confortable... |
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: Euh... Vous savez, on peut discuter, aussi !
ϟ FONCTION : Etudiant à Serpentard, a redoublé sa 7ème année. ϟ AVATAR : Pierre Niney
| Live the night [Pv Antoine] Sujet : Re: Live the night [Pv Antoine] Jeu 25 Déc 2014 - 1:54 |
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L’alcool, c’est mal. Lol.
C'est bête, une mouche. Voir même carrément stupide. Ça se nettoie les pattes avec un air concentré digne du futur maître du monde d'un film moldu, puis ça s'élance dans les airs avec vigueur... avant de s'embraser brutalement au contact de la flamme d'une bougie. Paraît-il que l'intelligence, ça joue beaucoup dans la chaîne alimentaire. Fort heureusement, la mouche ne se trouve pas à son sommet.
" Et moi, dans tout ça, je me trouve où ? Au sommet, ou plutôt vers le bas ? "
Cette réflexion métaphysique ô combien capitale était tenue par notre bon vieux Antoine Lemington, toujours pas mort depuis le temps. Encore sous l'emprise de l'alcool, le jeune homme était littéralement affalé sur un fauteuil de cuir, et fixait d'un air absent le plafond et les bougies qui y lévitaient. Il venait d'être entraîné dans cette pièce par la jeune femme qui l'avait abordé quelques minutes auparavant, avant de le planter sur le canapé pour chercher des boissons, disait-elle. Mais ça, le Serpentard s'en fichait un peu. Il y avait cette problématique d'ordre naturel du monde qui lui trottait dans la tête. Et, étrangement, cela chassait de l'esprit d'Antoine toute autre pensée parasite.
Ce fut donc d'à peine un haussement de sourcil que le garçon gratifia un homme tout de redingote vêtu, et qui venait en l'occurrence de saisir son bras pour en tâter l'épaisseur.
- Euh... C'pourquoi ? Questionna maladroitement -mais poliment !- Antoine.
Pour toute réponse, l'inconnu étira un grand sourire carnassier qui, curieusement, ne rassura pas du tout le Serpentard. D'autant plus qu'il commençait maintenant à être entouré d'autres hommes étranges, dont les yeux brillaient tous d'une faim apparente.
Antoine déglutit difficilement. Il ne connaissait peut-être pas sa place dans l'univers par rapport à celle des mouches, mais toujours est-il qu'il se sentait en cet instant précis comme un pauvre lapin entouré par une meute de loups. Des loups aux regards particulièrement lubriques, crut même déceler le jeune homme.
Diantre. Les individus masculins de cette boite de nuit étaient-ils donc définitivement tous gays ?
Comme en réponse à cette interrogation légitime, Justin choisit ce moment là pour faire son entrée, se fracassant dans toute sa fougue sur la moquette épaisse qui recouvrait le sol.
- Heu, b'jour, articula péniblement le Poufsouffle, sur qui toutes les attentions des prédateurs s'étaient retournées. Enfin, bonsoir ! Je cherche un copain à moi et...
Le regard de Justin sembla s'illuminer en croisant celui, légitimement paniqué, de son camarade de promo.
- Antoine ! s'exclama-t-il brusquement. Ne... Ne fais pas confiance à cette fille...
Le Serpentard haussa un sourcil, et chercha des yeux ladite demoiselle. Après tout, c'était un peu de sa faute s'il se retrouvait désormais dans cette situation embarrassante et... Minute. N'était-ce pas des canines proéminentes, là, qui dépassaient de ses lèvres ?
Décidément bien lent à la compréhension, l'esprit d'Antoine sembla se décider enfin à offrir à son propriétaire une explication rationnelle à tous les événements étranges qui se produisaient.
- D-Des vampires ! Glapit brusquement le jeune homme en bondissant de son fauteuil.
Ayant soudainement une idée très précise de sa place dans la chaîne alimentaire de l'écosystème de cette pièce, Antoine se devait de réagir au plus vite s'il ne voulait pas quitter sous peu ce monde pour un meilleur. Et puisque les actes valent toujours mieux que les paroles, l'adolescent fit un bond surprenant pour rejoindre Justin, qu'il attrapa sans ménagement par le col afin de le redresser et le traîner hors de ce piège. Le sport, ça conserve, force est de le constater.
Une main toujours fermement agrippée aux vêtements du Poufsouffle, Antoine leur fit remonter quatre à quatre les escaliers, préférant ne pas se retourner pour vérifier s'ils étaient poursuivis ou non. Nos deux héros se retrouvèrent ainsi à nouveau propulsés dans la partie sorcière du Deus, essoufflés mais toujours en un seul morceau et gorgés de sang.
- P-Plus jamais... je remets... les pieds... i-ici...
Les jambes flageolantes, Antoine se tint à un mur pour ne pas tomber. Son pauvre petit cœur allait finir par le lâcher, s'ils continuaient à enchainer de telles péripéties ! Et, pour être tout à fait franc avec lui-même, ce n'était pas du tout dans les intentions du jeune homme.
C'est alors que l'échange verbal tenu plus tôt revint dans la tête du Serpentard. Aussitôt, son visage s'assombrit.
- Par rapport à tout à l'heure, commença-t-il en se redressant et en regardant le Poufsouffle. Pardon d'avoir été aussi désagréable. J'étais vraiment énervé.
Antoine poussa un long soupir en se grattant la tête, ébouriffant de ce fait encore plus sa tignasse.
- Mais ce que je t'ai dit et vrai. Je redouble... Je suis bon pour subir des railleries encore un an...
Puis, le garçon esquissa un sourire maladroit.
- Tu me diras, c'est pas comme si j'avais pas l'habitude ! Mais bon...
À bien y réfléchir, Antoine ne comprenais pas pourquoi il s'était senti obligé de remettre le sujet sur la table, alors même que l'affaire était réglée. Qui sait, peut-être le besoin inconscient de trouver un soutien, une épaule, ne serait-ce que pour un soir ?
" Ridicule... ", songea le Serpentard en secouant la tête pour lui-même. Parler de tout cela ne changerait rien. Inutile de faire perdre son temps à Justin.
- Bon, je pense que je vais rentrer, déclara finalement Antoine. J'ai eu mon quota d'émotions pour la soirée, je crois...
Sans un mot de plus, l'adolescent tourna les talons, cachant son visage pour se mordiller la lèvre inférieure. C'est qu'il n'aimait décidément pas se quitter sur un conflit, l'ami Antoine.
Ce coup-ci, au vu de mon délai de réponse, j'ai carrément honte de la qualité de ce que j'ai pondu... Surtout, dis-moi si je dois modifier quoi que ça soit... |
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: The moment you doubt whether you can fly, you cease for ever to be able to do it.
ϟ ÂGE : 27 ϟ FONCTION : Ancien élève de Poufsouffle, il espère atteindre le sommet de la pyramide sociale en devenant un homme d'affaires important. ϟ AVATAR : Tyler Posey
ϟ LIENS : So come with me, where dreams are born, and time is never planned. Just think of happy things, and your heart will fly on wings, forever, in Never Never Land!
| Live the night [Pv Antoine] Sujet : Re: Live the night [Pv Antoine] Dim 8 Fév 2015 - 19:31 |
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| How did we get here?
« D-Des vampires ! glapit Antoine, résumant parfaitement la pensée de Justin. » En effet, des vampires —des vrais, qui se révélaient un peu plus menaçants que ces illustrations en noir et blanc dans les bouquins poussiéreux de la bibliothèque de Poudlard. Il voulut ajouter quelque chose, quelque chose de très certainement hautement spirituel, mais le bond soudain d'Antoine le coupa net dans son élan ; l'instant d'après, le Serpentard agrippait fermement par le col et le traînait avec lui. Comme dans un rêve, Justin vit défiler devant ses yeux le visage blême d'une jeune femme aux canines proéminentes, puis le sourire presque attendri d'un homme au costume rayé —son immortalité pouvait à peine lui servir d'excuse pour un tel mauvais goût—, sourire qui ressemblait étrangement à celui d'un fauve devant sa proie impuissante. Heureusement, ses oreilles ne tardèrent pas à analyser le bruit d'une porte qui claque et, toujours traîné par Antoine, ils rejoignirent saufs la partie sorcière du club, laquelle paraissait tout d'un coup infiniment plus appréciable.
Antoine ne l'avait pas lâché mais Justin en était arrivé au stade où il était presque heureux d'avoir le Serpentard sous la main. Il ne voulait pas se sentir responsable du meurtre de son ami et porter ce fardeau jusqu'à la fin de ses jours. Il était bien trop jeune pour subir le poids des regrets —et puis, songea-t-il, paniqué, il ne savait pas comment remplir un avis de décès. Et puis, il risquait d'être triste, quand même ; et être triste, ça craignait, vraiment. Vous êtes incapable d'agir et de réfléchir normalement, sans oublier d'omettre que tout le monde se comporte avec vous comme si vous étiez sur le point d'exploser.
« P-Plus jamais... je remets... les pieds... i-ici... entendit-il vaguement Antoine baragouiner à ses côtés. » Justin hocha vivement la tête en guise de réponse. Plus. Jamais. Du moins, de ce côté-ci du club. Parce que, sinon, le reste, ça allait. La musique, l'ambiance, les décors, tout. Ça restait quand même une place de choix pour faire la fête. « Il n'est que deux heures du matin, tenta-t-il d'une voix faible, espérant bêtement convaincre Antoine de rester avec lui. » Mais l'air sombre du jeune homme acheva de lui faire abandonner cette idée.
C'est à peine si son cerveau embrumé réussit à enregistrer le fait qu'Antoine était en train de s'excuser. Aussitôt, une vague de honte à laquelle se mêlait la culpabilité submergea Justin et, presque instinctivement, il ouvrit la bouche. La referma. N'osa pas l'interrompre, de peur de paraître encore plus idiot qu'il ne l'avait été en réclamant à Antoine de se comporter comme on l'attendait d'un Serpentard. Ou d'un Poufsouffle. Lorsqu'il confirma son redoublement, ajoutant même avoir l'habitude des railleries, Justin ne put s'empêcher de vouloir se frapper la tête contre le mur le plus proche. Sans doute, non, bien sûr qu'il faisait partie de ces élèves moqueurs qui aimaient s'amuser à tourmenter le malchanceux Antoine. Bien sûr qu'il faisait partie de ceux qui s'amusaient à détruire son amour-propre comme s'il s'agissait d'un acte sans conséquences. Bien sûr... Maintenant, s'apostropha-t-il mentalement, tu t'excuses maintenant ! Allez, ce n'est qu'une simple suite de mots. Dis-le. Par—
« Par Merlin ! balbutia-t-il, inconfortable et maladroit. Ceux qui font ça ne valent pas plus que des trolls des montagnes ! (Inconsciemment, il s'incluait dans le lot, mais il ne l'avouerait pour rien au monde.) Je suis sûr qu'ils n'ont jamais mis le nez dans leur propre merde. » À sa tirade succéda un court silence embarrassé, que Justin brisa en ajoutant d'une voix radoucie : « Tu vaux mille fois qu'eux, crois-moi. Et, plutôt que de subir leurs railleries avec docilité, tu vas avoir un an de plus pour le leur prouver, à tous. » Il lui adressa un clin d’œil espiègle. « T'es quelqu'un de bien, Antoine. Je veux dire, t'es gentil, t'es doux, t'es intelligent... Les filles adorent. Tout le monde adore. Un jour viendra où ils ramperont à tes pieds, ces idiots, alors surtout je t'interdis de changer. Et... » Il grimaça, furieux contre lui-même. Et j'aurais dû le comprendre plus tôt.
Sans attendre de réponse, Justin saisit fermement le bras d'Antoine, le forçant à lui faire face tandis qu'il l'entraînait à travers la foule jusqu'à la sortie. Le jeune avait eu son quota d'émotions pour la soirée, soit, message reçu. Après tout, il avait raison. « Allez, viens, je te ramène chez toi. Après tout, ce n'est pas comme si tu avais failli être kidnappé par quelques dangereux prédateurs homosexuels et une meute de vampires assoiffés de sang. » De façon inattendue, ils n'eurent pas beaucoup de difficultés à atteindre l'extérieur. Justin rabattit les pans de sa veste sur sa poitrine, gelé. Vu leur niveau d'alcoolémie, il ne valait mieux pas tenter le Transplanage et c'était sacrément dommage, parce qu'il caillait grave. « C'est par où, chez toi, déjà ? demanda-t-il, tremblant. » Au cas où Antoine tenterait de s'enfuir, il le tenait toujours par le bras. - Spoiler:
J'ai honte de mon retard. Tue-moi.
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